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Sinner
Sinner

♣ Chef des Diplomates ♣


✘ AVENTURES : 113
✘ SURNOM : La Fripouille
✘ AGE DU PERSO : 16 ans (aime faire croire qu'il en a 17)

✘ DISPO POUR RP ? : Yes o/
✘ LIENS :
When you least expect it you'll see them again

Conneries en cours : I - II - III - V - VI - VII

Conneries passées : IV


Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne Empty
MessageSujet: Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne   Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne EmptyDim 10 Juil 2022 - 0:08

Sinner


Les Trucs

Surnom : La Fripouille
Groupe : Garçons perdus
Age : 16 ans (aime souvent faire croire qu'il en a 17).
Rôle : Chef des Diplomates


Les Révérences


Sinner a une jumelle (Glitter). Les hasards de la génétique ont bien fait les choses pour ces deux là (?) : même s'ils sont faux jumeaux, ils se ressemblent énormément. Sinner a des traits particulièrement fins. Il est très aisé de le confondre avec Glitter, même quand ils ne font pas exprès de se faire passer pour l'autre. La mue de Sinner ne lui a pas donné une grosse voix. Elle peut être aisément confondue avec une voix grave de personne afab. Son timbre ressemble à celui de sa frangine, ce qui rend les erreurs d'autant plus faciles. Ces erreurs peuvent agacer royalement Sinner quand elles n'ont pas lieu lors d'un quelconque moment d'usurpation d'identité... Nan mais franchement. Des deux adelphes, c'est lui le plus cool, y a pas photo, faut quand même être con pour ne pas les différencier l'un de l'autre lorsqu'ils arborent leurs propres personnalités ! Est-ce qu'il se peint des étoiles à la con sur le visage et est-ce qu'il porte des mignonnes petites croix catholiques toutes sages, lui ? Non ? Bon. (En plus, parfois il n'aime pas qu'on le prenne pour une fille, même si la plupart du temps il n'en a pour une quelconque raison rien à taper).

Sinner est grand et filiforme. Il dispose d'une modeste musculature qu'il doit à ses escapades de diplomate quotidiennes - datant de l'époque où il n'était pas encore chef. Légèrement typé du fait des ascendances mexicaines qu'il tient de sa mère, il a un teint un peu plus hâlé que celui de sa sœur, mais cela ne se remarque que quand on les met exactement l'un à côté de l'autre. Ses yeux noisette sont perpétuellement remplis d'une malice qui lui donne des airs de canaille. Il donne souvent l'impression d'avoir des idées pas nettes derrière la tête et d'être sur le point de les réaliser (spoiler : ce n'est pas toujours qu'une impression). Sinner se met très souvent un trait de khôl sous les yeux. Ca intensifie son regard. Il aime beaucoup l'effet que ça rend sur lui.

Au naturel, Sinner a les cheveux châtains. Un jour, Glitter s'est mise à décolorer les siens, et Sinner a décidé de la copier. Il affirme qu'il l'a fait pour emmerder sa sœur - et c'est un peu vrai. Cela dit, c'est aussi qu'il a trouvé que cette couleur allait super bien à sa frangine et qu'il s'est rendu compte qu'elle serait aussi super sexy sur lui. Dans le fond il est un peu vexé de ne pas y avoir pensé en premier. Généralement, des deux jumeaux, c'est lui qui prend les initiatives qui s'écartent le plus de la norme. Selon ses propres critères sur ce coup là, il a donc un peu merdé. Il a tendance à décolorer plus fort que Glitter, souvent jusqu'au blond platine. Cependant, l'intensité de ses couleurs est assez variable et dépend de l'envie du moment. En tous les cas peu importe la couleur de leurs tifs, il y aura toujours quelqu'un pour ne pas remarquer la différence et pour les confondre quand même.

A l'occasion, Sinner se fait des mèches dans diverses teintes aléatoires. Il n'a pas encore tenté la tête complète car autant une mèche est facile à faire disparaître, autant c'est un peu plus compliqué quand il s'agit de neutraliser une couleur sur la totalité d'une chevelure. S'il faisait ça, il ne pourrait plus aussi facilement faire semblant d'être sa sœur, et ça serait tout de même un peu emmerdant, parce que c'est l'un de ses passe-temps favoris. Si on est attentif, on peut remarquer qu'il reste souvent dans son blond des traces de diverses couleurs effacées : vert, rouge, bleu, turquoise, violet...

Son style vestimentaire est un peu déchiré sur les bords - au bas mot. Déjà dans l'Ordinaire, il exécrait ce qui faisait sage ou trop gentil. De manière un peu éclectique il adopte tout ce qui lui plaît des looks alternatifs qu'il connaît. Il a un certain goût pour le cuir, la résille, le tartan, les rayures noires sur flashy, et même pour le vinyle. Sinner ose à peu près tout, il n'y a pas grand chose qui lui fasse froid aux yeux, et on pourra bien le traiter de dévergondé qu'il n'en aura rien à taper - au contraire, vous lui ferez plaisir, ça le fera ricaner. Son goût marqué pour la provocation s'exprime aussi dans les motifs qu'il choisit de porter, allant de la simple raillerie au blasphème religieux en passant par tout ce qui dit merde à la "bonne société" adulte du Monde Ordinaire qui lui donnait la gerbe et qu'il a fui comme de nombreux perdus avant lui. Il porte pas mal d'accessoires gothiques divers. Chaînes et pics sont autant d'éléments qu'il trouve à son goût. Il a divers piercings sur le visage (arcade sourcilière, septum) et il en a encore plus sur les oreilles, dans les lobes et sur le cartilage. Il se sépare rarement de sa paire de boucles d'oreille en forme de croix inversées (l'un des symboles satanistes qui lui plaît bien). Il y a quelque chose de cathartique à dire merde à son éducation stricte et à la religion de ses parents en arborant les looks qui sont les siens, mais ça n'en est pas la seule explication. Cette esthétique est la sienne, il s'aime ainsi, il se sentirait moins lui-même s'il s'habillait autrement, et il emmerde royalement tous ceux à qui ça déplaît.

La gestuelle de Sinner est partie prenante de son identité et de sa personnalité. Il arbore une aura de profond j'm'en foutisme et de nonchalance vaurienne qu'il ne fait même pas exprès d'avoir, il a juste acquis cette façon d'être à mesure qu'il grandissait. Il l'avait déjà dans l'Ordinaire et il ne saurait même plus dire comment ça lui est venu. Lorsqu'il agit autrement, c'est qu'il est en train de jouer un rôle, pas l'inverse. Cela fait partie de ce qui lui a permis de briller en tant que diplomate : quoique cela s'exprime de manière non conventionnelle, Sinner est plutôt charismatique. Il émane de lui un magnétisme qui vient en soutien de ses capacités de rhéteur instinctif. L'art de la persuasion, après tout, repose sur de multiples facteurs.

Sinner peut se montrer très accueillant, communicatif et cordial. Il peut être un véritable ami : il écoute ce qu'on lui dit attentivement, il veut aider ses potes s'ils sont dans la merde, même s'il ne les connaît pas nécessairement depuis très longtemps. Il reste cependant une foutue tête à claques. C'est plus fort que lui, il aime un peu trop tacler les gens. Il aime tester leurs limites, dire des choses extrêmement gênantes ou provocatrices pour voir ce que sera la réaction en face. Il a tendance à faire ça à tout le monde, amis comme connaissances standard. Il est "juste" plus vindicatif et véritablement salé avec les personnes qu'il ne peut pas saquer. Quant aux personnes qui lui sont chères, disons qu'il s'arrête s'il voit (ou si on lui dit) qu'il a été trop loin ou que ça commence à devenir vraiment trop chiant. Parfois, il lui arrive même de s'excuser (pas tout le temps, non plus, n'abusons pas).

Sinner pique régulièrement les affaires de sa sœur (ce qui est de bonne guerre : elle fait pareil). Lui s'en sert en revanche plus souvent qu'elle pour prendre son identité. Parfois il ne cherche qu'à parler avec quelqu'un en faisant semblant d'être Glitter. Ca lui permet de créer des situations gênantes pour sa sœur (spoiler : c'est drôle). Il peut aussi éprouver beaucoup d'amusement et un plaisir certain dans le fait d'être pris pour elle par quelqu'un avec qui il n'a pas la même relation le reste du temps.

Il arrive aussi qu'il usurpe l'identité de sa sœur pour parler à ses artisans et pour lancer des projets dans le dos de Glitter. Parfois il se contente de troller : il lance la construction d'un truc en apparence inutile en laissant planer le doute sur la fonction qu'est censée occuper l'objet. Et puis il laisse Glitter prendre le relai, laquelle se retrouve donc avec un projet qui a le potentiel d'être réellement inutile sur les bras, sauf si elle parvient à résoudre une (potentielle) énigme que son frère lui aurait lancé comme un défi. Si vous demandez à Sinner, il dira que rien n'est jamais tout à fait inutile : hey, ça peut être une œuvre d'art, peignez là, décorez les cabanes avec, éclatez vous les enfants. Lorsqu'il fait ce genre de blagues cela dit, il prend toujours garde à ce que ça ne pèse pas trop sur les artisans, il faut que ça reste bon enfant et que ça fasse rire le plus grand nombre (aux dépends de Glitter, mais quand même). Déjà il évite de faire ça quand les artisans sont surchargés de taf. Ensuite il essaie de trouver des idées qui ne leur feront pas perdre trop d'énergie dans le vide et qui ne les mettront ni eux, ni la communauté du Grand Arbre dans la merde. Sinner a des principes et il se pose plus de limites qu'on ne pourrait l'imaginer en voyant sa face de voyou.

Parfois Sinner a de vraies idées et il prend l'identité de Glitter pour proposer un projet d'utilité publique aux artisans. Il pourrait en parler directement à sa sœur, mais c'est beaucoup plus marrant de la faire sortir de ses gonds considérant combien elle déteste qu'il fasse semblant d'être elle et qu'il vienne foutre la merde dans sa vie et dans son travail. Et puis Glitter serait sans doute capable de refuser ses propositions par principe, sous le seul prétexte qu'il en est la source. Parfois, les apports de Sinner mènent donc à des améliorations ou optimisations inattendues (ce type n'est donc pas qu'un troll, incroyable).

Sinner est en réalité non-binaire (bigenre avec un peu de fluidité qui fait pencher la balance d'un côté plus que de l'autre selon les moments. Le plus souvent, le genre dominant reste masculin). Il n'éprouve pas de dysphorie physique et très rarement de la dysphorie sociale, ce qui œuvre à ce qu'il n'ait pas du tout pris conscience de cette identité pour le moment. Il ne se rend pas non plus compte que lorsqu'il fait semblant d'être Glitter, ce n'est pas seulement de se faire passer pour elle et d'entourlouper tout le monde qui lui plaît (... même si ne nous voilons pas la face, ça l'amuse quand même vraiment beaucoup). Il imagine seulement qu'il aime bien se travestir de temps en temps, il trouve que ça lui va diablement bien, mais il n'y voit qu'une question d'expression de genre très fluide et libérée des carcans sociaux.

Sinner est bisexuel et ça pour le coup il le sait. Même si ses souvenirs de l'Ordinaire commencent à s'estomper, on peut dire qu'il a testé beaucoup de choses en peu de temps pour son jeune âge. Il ne considère pas vraiment ces choses comme un facteur de grandissement car pour lui ce sont des activités adolescentes très normales, en phase avec son niveau de maturité. Il est occasionnellement dans la séduction (parfois caricaturale). Il le fait au minimum pour la provoc. Toujours la provoc. Quoi de plus drôle que de gêner les gens à base de regards entendus et de sous-entendus subtils ? (Réussir à les intéresser pour de vrai ok). Sinner est aussi aromantique, et il aura tôt fait de vous prévenir qu'il ne s'intéresse pas à cet aspect des relations entre adolescents consentants. Toute forme d'exclusivité peut aussi aller se faire cuire un œuf aussi loin que ça le concerne. Ca n'empêche pas d'être très potes, très complices... et de d'amuser.

Non pas que sa sœur soit un cul béni, mais c'est déjà trop pour Sinner qui a une répulsion assez instinctive pour toute règle dont il ne voit pas la pertinence - or une religion, ça reste quand même un bon paquet de dogmes avec lesquels on n'est pas forcément en phase. Il n'y a pas beaucoup de principes catholiques qui parlent à Sinner, pour ne pas dire aucun (On va prendre un exemple cliché mais tant pis : tendre l'autre joue ? Tu rigoles ? Tu vas surtout te bouffer mon poing si tu me cherches un peu trop, et tu l'auras pas volée. Tu m'as pris pour un tapis de sol ?). Il n'est pas croyant et trouve par exemple ridicule le fait de bénir la nourriture avant de la bouffer. Il s'amuse à blasphémer autant qu'il peut et comme évoqué plus tôt il collectionne les symboles "satanistes", qu'il trouve par ailleurs très stylés. C'est sa manière de dresser fièrement le majeur face à l'éducation catho qu'il a reçue ainsi qu'à la façon qu'a Glitter de s'y tenir (ça l'ÉNERVE).

On ne dirait pas comme ça, mais en vrai Sinner adore Glitter. Seulement, il aime encore plus l'emmerder. Il sait exactement sur quels boutons appuyer pour lui faire péter des boulons (ça fait partie de ses "compétences sociales" : viser juste, mettre mal à l'aise ou agacer prodigieusement tout le monde quand il s'en donne la peine). Glitter irrite Sinner par sa façon d'être. Comme dit plus haut il la trouve trop catho, mais aussi trop obéissante, trop rangée, trop tout ce genre de choses. C'était déjà un problème entre eux dans l'Ordinaire. Force est de constater que ça ne s'est pas arrangé. Malgré tout Sinner est très prompt à protéger sa sœur de diverses façons. Il a un petit côté "Hey, la faire chier c'est ok mais seulement si c'est moi qui le fait". Sinner aime passer du temps avec Glitter, même quand ils se chamaillent. Il ne l'avouera jamais mais il a un souvenir doux des rares moments où ils ne se mettent pas dessus et préfèrent plutôt prendre le café ensemble, ou s'occuper de leurs cheveux et maquillages respectifs.

Sinner n'est pas facile à énerver. Il en faut beaucoup pour le vexer, d'autant qu'il est espiègle, narquois, avec beaucoup de répartie et d'autodérision. Il est capable de renvoyer beaucoup de balles en laissant l'eau glisser sur lui comme sur les plumes d'un canard. Néanmoins, si on parvient à percer sa carapace, si on pousse le bouchon trop loin d'une manière ou d'une autre, il est très prompt à vriller. Il fait soudain preuve d'un tempérament sanguin, impulsif. Il peut en venir aux mains sans prévenir. Souvent, il regrette très immédiatement ses pertes de contrôle, surtout lorsqu'il a frappé sur un coup de sang parce que... justement, y a du sang. Haha. Et du coup il a l'air con parce qu'il fait un demi-malaise face à la blessure qu'il a lui-même causée.

Par beaucoup d'aspects, Sinner donne l'impression de ne pas être sérieux. Il est bien plus lucide qu'on ne pourrait le penser et qu'il a pu l'être par le passé. C'est peut-être un reste de la pire période qu'il a vécu dans l'Ordinaire, même s'il a oublié son accident : il voit les lignes rouges qu'il ne peut pas se permettre de franchir et lorsqu'il faut, il se retient. Même si bon sang ça donne envie.



L'Unique au monde


Depuis l'Ordinaire, Sinner a un tatouage sinueux à l'encre brune représentant un serpent (évidemment en lien avec le péché originel). Il s'enroule autour de son bras gauche. La tête de l'animal s'arrête sur son épaule, presque au niveau du cou. Son bras droit est en revanche orné d'une longue cicatrice, témoin d'un accident dont il n'a plus le souvenir.

En plus des divers piercings qu'il a sur la face, Sinner en a un autre sur la langue. Celui là est un peu chiant quand il veut se faire passer pour Glitter parce qu'il vaut mieux éviter qu'il enlève le bijou s'il veut pouvoir garder ce trou là. Il faut donc qu'il fasse gaffe à le planquer correctement.

Tout comme sa sœur Glitter, Sinner aime énormément le café noir. L'un des seuls moments où ils font la trêve et se comportent de manière agréable l'un avec l'autre, c'est lorsqu'ils se retrouvent au Toffee Shop pour discuter (gentiment, incroyable) autour d'une tasse bien chaude de ce breuvage.

Sinner a maintenu son espagnol à niveau (notamment en se chamaillant dans cette langue avec sa frangine). De manière amusante, son accent n'est pas le même que celui de sa sœur. Il a un accent mexicain pris de leur mère dans l'Ordinaire et des amis avec lesquels Sinner continuait de communiquer malgré le déménagement en Espagne qui a eu lieu tôt dans la vie des jumeaux. Sinner a fait en sorte d'entretenir son accent originel volontairement. C'était encore une autre façon pour lui de se rebeller contre ses parents qui selon son point de vue ont forcé leurs gosses à partir en Europe alors qu'au moins l'un d'entre eux n'avait aucune envie de quitter son pays natal. Les hispanophones qui entendent les jumeaux se "parler" sont souvent perplexes de remarquer cette différence d'accent, sachant qu'il est de notoriété commune qu'ils ont été élevés ensemble et qu'ils sont arrivés sur l'Île en même temps.

Glitter et Sinner se chamaillent souvent sur la question de savoir qui des deux est l'aîné. Personne n'en sait rien parce que personne ne s'en souvient, mais tout le monde aime bien dire que c'est lui.

Même s'il fait en sorte d'emmerder Glitter à longueur de journées pour s'amuser et qu'il multiplie les critiques et les moqueries par rapport à la façon dont elle occupe son rôle de cheffe des artisans, et même s'il ne l'admettrait jamais devant elle, il y a beaucoup de choses que Sinner apprécie dans ce que fait sa sœur. Des choses, même, qui l'ont agréablement surpris. Il aime beaucoup l'idée que sa sœur a eu de faire une boîte à suggestions anonymes. Parfois il y laisse des mots où il écrit n'importe quoi dessus (juste pour énerver Glitter, qui reconnaîtra forcément son écriture). Parfois, il écrit un tout petit moins n'importe quoi (c'est à dire qu'il propose des constructions absurdes sans la moindre forme d'utilité, ou bien trop provocatrices pour être considérées). Sinner pourrait laisser de vraies idées dans la boîte (il en a rien à taper qu'elle soit prioritairement réservée aux artisans) mais ses vraies idées, il préfère les concrétiser en se faisant passer pour Glitter et en mettant directement les artisans au jus. C'est beaucoup plus rigolo comme ça.

Sinner ADORE maquiller d'autres gens et s'occuper de leurs cheveux (couper ou colorer, il est plutôt bon coiffeur autodidacte). L'un de ses gros kifs serait d'organiser des après-midi pour se faire des couleurs, coiffures, et make-up en groupe. Normalement c'est le taf des mères mais elles n'auraient rien contre prendre quelques vacances de temps en temps, si ? Puis c'est quoi le problème si tout le monde s'amuse, hein. S'il y a de l'alcool, ça pourrait potentiellement devenir encore plus fendard comme façon de passer le temps. Parfois, Sinner se dit qu'il aurait préféré être le chef d'un groupe inexistant de toiletteurs/coiffeurs/esthéticiens.

Il a gardé une sorte de crush esthétique pour tout ce qui a rapport à la fête des morts de son pays natal, ce qui peut ressortir dans les maquillages qu'il réalise sur les personnes qui ont assez confiance en lui pour laisser leur face à disposition.

Le fait est que même si Sinner est un farceur acide en série, il est très fiable lorsqu'il s'agit de pomponner les autres d'une manière ou d'une autre. Il serait déçu qu'on arrête d'avoir recours à ses services donc il retient un peu ses pulsions. Sauf de temps en temps avec Glitter sur la face de laquelle il peut s'amuser à dessiner un pentagramme au lieu d'une étoile (par exemple), si elle le laisse faire. Mais ce n'est que le temps qu'elle découvre le motif dans un miroir et qu'il voie la fumée sortir de ses oreilles. Ensuite il se gausse salement et nettoie lui-même sa connerie pour la remplacer par le motif demandé par Glitter en premier lieu.

Dans l'Ordinaire, Sinner a eu un grave accident de voiture. Même s'il l'a vite oublié (comme si le fait de vouloir oublier avait effacé le souvenir de son esprit plus rapidement), il a gardé une aversion très prononcée pour le sang et la vue des cadavres fraîchement décédés. Ces choses le rendent assez littéralement malade, retournant quelque chose en lui qu'il ne comprend plus. Il va vite à avoir les jambes en coton, la tête trop légère. Dans les pires cas, il peut s'évanouir. C'est très handicapant et ça le fait chier. Ca ne va pas avec l'image qu'il a de lui-même, ce n'est pas qui il voudrait être. Il est d'autant plus frustré qu'il n'a plus de souvenir de ce qui l'a rendu ainsi. D'un autre côté, il sent bien qu'il vaut mieux qu'il ne se rappelle pas. Il aurait simplement préféré que ces espèces de phobies disparaissent avec la mémoire de ce qui les lui a causées. Lorsqu'il vit un moment de cet ordre, Sinner est très agacé contre lui-même. Ca le met dans des humeurs massacrantes. C'est une des rares choses dont il a honte.

Il arrive que Sinner laisse des mots dans les fringues qu'il sent que Glitter risque de lui piquer, de l'ordre du "J'espère que tu t'amuseras bien, bisous !"

Depuis l'instant où il a commencé dans l'Ordinaire, Sinner n'a jamais cessé avec les diverses consommations peu recommandées qu'il a l'occasion d'avoir. Sa seule addiction réellement problématique est cependant celle qu'il a vis-à-vis de la nicotine. Il fume comme un pompier (des roulées évidemment, où est-ce qu'il irait trouver des clopes industrielles, et puis c'est plus drôle de préparer le truc soi-même et d'y rajouter parfois d'autres choses que du tabac pour pimenter un peu l'ensemble). Il est incidemment très très concerné de manière personnelle par le bon déroulement des collectes de tabac ou des échanges de tabac avec les peuples qui les collectent (ça tombe drôlement bien que ce soit lui qui écrive les missions des diplomates dites voir - et puis c'est pas comme s'il était le seul que ça intéressait).

Sinner est aussi un gros buveur occasionnel. S'il y a soirée, let's party : il active immédiatement le mode "no limit".

Les discours qu'il est parfois obligé de donner en tant que chef des diplomates prennent des allures de show. Sinner est tout de même assez sérieux pour effectivement donner toutes les informations qu'il est censé faire passer à l'assemblée des perdus, mais il s'y attèle sans jamais quitter le bagout qu'on lui connaît. Il n'hésite pas à ponctuer ses interventions de plaisanteries plus ou moins faciles à capter selon le degré de lecture à adopter. Il n'est pas au-dessus de glisser une private joke pour faire rire ou agacer quelqu'un en particulier (quand ce n'est les deux en même temps). Vous avez eu l'impression de capter un clin d'oeil ? Vous vous faites des idées, il y avait un moucheron dans son champ de vision et sa paupière s'est juste fermée par réflexe, voyons.



L'île

Comment vis-tu ta vie à Never Never Land ?  
Je vois ça comme une seconde chance, une nouvelle vie. Imparfaite, c'est sûr, et pas dépourvue d'emmerdes non plus, ni même des contraintes dont j'espérais être libéré. Mais cette existence là, au moins, elle est devenue viable. Il y a eu des déceptions, des frustrations, des peurs, il fallait s'y attendre. Mais jamais je n'ai regretté d'être parti. Là-bas, c'était bien pire. L'impuissance, les injonctions, la sacro-sainte normalité. Ici, elle n'existe pas de la même façon, même s'il y a toujours des coincés du fion pour froncer le nez au moindre truc qu'est pas assez bien rangé à leur goût. Ils grondent toujours moins fort que les connards d'adultes que j'avais dans ma première vie.


Qu'éprouves-tu pour l'Ordinaire ?
Je lui crache à la gueule. Cordialement. Bisous. Cet endroit pourri ne mérite pas qu'on s'en souvienne. L'oublier progressivement est un véritable soulagement. Parfois, j'aimerais que ça soit plus rapide.


Que représente Peter Pan pour toi ? Et le capitaine Hook ?
Peter ? Mmh... Question complexe. J'aime pas spécialement la place qu'il se donne ni la façon dont il fait fonctionner le Grand Arbre. C'est trop rigide et parfois trop injuste, presque comme l'Ordinaire, ce qui est un peu dommage considérant qu'on en est pas parti pour rien. Cela dit, je ne le suis pas hostile. C'est pas juste une personne, Peter. C'est une force de la nature, et incidemment une nécessité. De là, deux possibilités : soit je pète un câble parce qu'on m'impose encore des trucs auxquels je ne peux pas échapper, soit je m'en accommode (ce qui d'un point de vue strictement pragmatique est sans doute mieux, sauf s'il y a un troisième monde où fuir). Au moins, contrairement au Monde Ordinaire, Peter a un visage et des oreilles pour écouter. Il n'est pas toujours très réceptif, mais parfois, il essaie de bien faire, et ça on peut pas le lui retirer. D'autres fois, sa cruauté me fait grincer des dents, comme pendant les procès. Haha. J'ai vraiment décroché le bon poste, moi.

J'oublie pas non plus qu'il m'a sauvé la vie, qu'il m'en a offert une seconde en fait avec cet autre monde et en m'enlevant le fardeau de ce qui est arrivé. Un truc dont j'ai plus idée, mais dont je sais encore que j'aurais jamais pu me remettre. Pour ça, je lui serai toujours reconnaissant, même s'il faut se taper tous ses défauts, et même si on doit être prudent avec lui, parce qu'il est indéniablement dangereux. Alors quoi... Mes sentiments à son égard sont difficiles à définir. Ils changent en fonction des moments. Ce qui est certain, c'est que les habitants de l'Île qui essaient de le crever ou que ça ne dérange pas de le mettre dans des humeurs de merde doivent avoir une sacrée case en moins. Si on veut éviter de tous mourir (ça a l'air bien comme idée a priori), mieux vaut que Peter soit content. Mais pas trop non plus, on a vu ce que ça pouvait donner.

Quant à Hook... J'ai même pas envie d'en parler. Lui et ses sbires sont une caricature des adultes de l'Ordinaire. Ils nous explosent la gueule dans un sens encore plus radical du terme quand ils nous voient. Hook, je lui pisse à la raie. Les pirates, sauf peut-être les sans-ombres - encore que ça dépend de ce qu'ils sont devenus - je les aime pas beaucoup. D'un point de vue individuel après, c'est toujours un peu différent. Je préfère traiter chaque situation au cas par cas. Reste à voir où se trouve l'intérêt des perdus dans tout ça. Ne vous méprenez pas : certains sont plus utiles morts que vivants, et j'ai rien contre leur rendre la monnaie de leur pièce.


Développe ta chronologie en dates ou en intrigue :

Né en 1987 à Veracruz (Mexique) sous le nom d'Ángel Romero Cruz, jumeau de Concepción Romero Cruz. Leur mère est originaire de cette ville. Leur père est en revanche un espagnol expatrié.

En 1994, alors que les jumeaux ont 7 ans, leurs parents décident de partir à Valencia (Espagne), ce qu'Ángel vit très mal, et ce qui va mettre de l'huile sur le feu d'une relation déjà très conflictuelle avec ses parents.

En 2003 alors que les jumeaux ont 16 ans, après une suite d'événements tragiques qui seront décrits plus tard, Peter vient chercher Ángel et Concepción et les emmène sur l'Île de Jamais. Peter assigne immédiatement Sinner au groupe des diplomates après avoir été témoin d'une démonstration convaincante de ses capacités d'argumentation (durant la fête de bienvenue, où Sinner a dû ruser pour ne pas pas se payer un nom beaucoup plus pourri selon ses standards).

Durant la Pluie Salée, Concepción qui avait été assignée mère apprentie abandonne ce rôle mais décide de rester au Grand Arbre alors qu'elle aurait pu retourner dans l'Ordinaire. Elle devient l'artisane Glitter. Elle affirme avoir pris cette décision pour montrer qu'elle fera une meilleure garçonne perdue que son frère (ce à quoi ce dernier aura répondu sans hésiter "Alors là, j'en doute pas une seconde" => spoiler : ce n'est pas nécessairement un compliment). Mais dans le fond Sinner sait que Glitter ne voulait pas qu'ils soient séparés et il est profondément touché par son geste. Il se montre outrageusement gentil avec elle pendant quelques temps, allant jusqu'à lui dénicher (voler ?) une méga réserve de café personnelle qu'il lui offre. Il fait d'autres petits cadeaux occasionnels en ralouillant à moitié pour donner l'impression d'être de très mauvaise volonté et en ne traînant jamais longtemps dans le coin pour éviter que ça soit affreusement gênant.

Une telle situation ne peut évidemment pas durer et les choses reviennent à la normale (chamailleries et pranks quotidiennes) avant même que le Vent Frais commence à souffler sur l'Île.

Le Givre amène beaucoup de perdus à déménager. D'abord attiré par l'Ossuaire, Sinner se ravise pour deux raisons. La première : Glitter souhaite aller au Canyon, et il ne veut pas être séparé d'elle. C'est une période grave. Ils pourraient mourir ou se faire orbleuiser du jour au lendemain, Sinner s'inquiète pour sa sœur et veut profiter de sa présence autant qu'il peut. Elle ne l'a pas lâché pendant la Pluie, il veut lui retourner la pareille (même si on peut légitimement se demander si Glitter n'aurait pas préféré avoir des vacances de lui). Seconde raison moins noble, plus pragmatique : l'addiction de Sinner à la nicotine. Il se dit qu'il aura plus de facilité à se procurer du tabac s'il squatte chez les natifs.

Après le Givre, suite à la disparition de Scorch, suite au départ ou à la mort de certains membres, les rangs des diplomates - qui n'ont jamais été nombreux - sont décimés dans plusieurs sens du terme. Il ne reste plus grand monde et il n'y a plus de chef. Le moral est au plus bas malgré le retour du printemps et personne ne prend d'initiative immédiate pour remplacer le leader absent. A la grande surprise de Sinner qui bien qu'ayant toujours été un diplomate très efficace n'a pas exactement le profil du parfait petit perdu - même si sa personnalité haute en couleur peut plaire autant qu'elle peut insupporter - Peter s'intéresse à lui et le désigne comme successeur. Accepter le rôle n'est pas naturel pour Sinner qui ne se voyait vraiment pas bénéficier d'une telle promotion mais après avoir fait tourner ses neurones moitié dans la semoule moitié dans des considérations pratiques durant une vingtaine de secondes de stupeur, de vague répulsion masquée sous une pokerface et de vide oculaire, il accepte. Si ce n'est pas lui, ça sera quelqu'un d'autre. Il se voit comme un moindre mal par rapport à la catastrophe que représenterait l'accession de certains au poste (genre... Raven, même si le gars a l'air dans la lune et semble avoir perdu toute forme de motivation depuis quelques temps. Ou pire : Wily (pnj décrit plus tard), un bon connard comme on en fait peu à côté duquel le corbac cité plus haut passe pour un enfant de chœur). Parce que la rivalité entre adelphes semble amuser la galerie - et Peter plus particulièrement - la demande de Glitter pour devenir cheffe des artisans est acceptée. Que Glitter soit choisie après lui et en conséquence de sa propre nomination le fait beaucoup rire (de dépit). On marche un peu sur la tête mais ok pourquoi pas après tout.




Ange ou Démon ?

C'est au Mexique et dans une famille de classe moyenne que Concepción et Ángel naissent, un jour sans doute maudit d'un quelconque mois qu'ils ont déjà zappé - de la même façon qu'ils ne savent plus qui des deux est sorti du ventre de leur mère en premier (à moins qu'on ne leur ait jamais dit, mais nous sommes sans doute d'accord sur le fait que ça semble assez improbable).

Les jumelleaux grandissent sous le joug d'une éducation stricte à laquelle l'un.e et l'autre ne s'adaptent pas avec la même facilité, et encore moins avec la même volonté. Les exigences de leurs parents pompent Ángel dès très jeune. Il ne comprend pas l'intérêt d'obéir à des ordres guidés par des normes dont il capte encore moins la pertinence. Bientôt il se rend compte que rien ne peut obliger ses parents à lui faire faire des trucs qu'il ne veut pas faire : ils pourront bien gueuler et le punir autant qu'ils voudront, s'il n'est pas sensible à leurs menaces, ils ne font que pisser dans un violon. Pour ne rien aider Ángel s'oppose presque systématiquement à leurs demandes par esprit de contradiction. Pas de chance pour eux : c'est un petit malin. Il se rend très bien compte quand on lui demande de faire l'inverse de ce qu'on veut le voir faire et il s'adapte en fonction.


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Il a sept ans lorsque les Romero Cruz déménagent en Espagne, pays d'origine du père de la famille. Ángel aimait vivre à Veracruz et ne supporte pas qu'on l'oblige à quitter sa ville, ses copains, son pays, tout ce qu'il connaît. Il tape des crises monstrueuses dès l'instant où l'annonce de ce déménagement est faite, et il reste dans cette attitude jusqu'au bout - la famille n'est pas loin de se faire sortir de l'avion à cause de lui. Rien de ce qu'il fait n'empêche la situation d'arriver. Cette frustration le remplit d'une rage qui ne le quittera plus jamais.

La situation s'envenime et on se rend compte que le gamin n'avait pas encore découvert son plein potentiel de mini-démon sur pattes. Ángel prend conscience qu'il n'est pas non plus obligé d'obéir aux punitions - il se demande même pourquoi il n'y a pas pensé avant. Ils vont faire quoi ? Surenchérir avec une autre punition qu'il trouvera le moyen de contourner à son tour ? L'enfermer dans une pièce sans fenêtre une semaine entière ? Le frapper ? Ángel en est presque à défier ses parents de donner dans la maltraitance infantile. Qu'ils fassent donc, ça ne fera qu'apporter de l'eau à son moulin. Des tentatives sont probablement faites pour régler ces situations conflictuelles en envoyant Ángel rencontrer différents thérapeutes, mais le gamin n'est pas coopératif. Il reste complètement imperméable, n'écoute rien de ce qu'on lui dit et préfère crâner devant ses interlocuteurs pour leur faire comprendre qu'il n'a rien à taper de leur blabla. Il tente même de voir s'il peut arriver à les énerver - ce ne sont généralement pas des cibles faciles.


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Depuis le déménagement, sa relation avec Concepción s'est largement détériorée. Les adelphes méprisent leurs comportements respectifs, l'un parce qu'il ne supporte pas de voir sa sœur tenter de répondre aux attentes des parents comme une enfant modèle, l'autre pour des raisons inverses évidentes. Néanmoins, lorsque Concepción veut trouver Ángel, elle sait où chercher : lorsqu'il n'est pas à la maison il est souvent calé dans le même coin de plage, le cul posé sur une construction en béton et les yeux rivés sur la mer qu'il contemple avec une expression sinistre. Il exècre la Méditerranée, l'Océan Atlantique lui manque. Il est un peu plus perméable à la discussion dans ces moments de vague à l'âme, mais il préfère encore lorsque personne ne parle. Il apprécie quand Concepción vient lui tenir compagnie dans ce cadre. Ca console un peu son cafard.

Bon élève quand il s'en donne la peine, Ángel fait de plus en plus l'école buissonnière, car il voit combien ça fait rager les darons. Histoire de rajouter du sel et du citron sur la plaie, Ángel "s'amuse" à redevenir sérieux par moments. Il montre volontairement à ses parents ce dont il serait capable s'il s'en donnait la peine afin qu'ils aient le plus gros seum du monde.


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L'adolescence, la puberté... quelle joie quand on avait déjà un gamin insupportable et incontrôlable dès son plus jeune âge. C'est l'époque où Ángel adopte le style qui est encore le sien sur l'île - à l'exception de ses tifs dont la couleur restera longtemps naturelle. Rajoutant un peu de provocation outrancière à un vase qui était déjà plein, il renie la foi de ses parents et de sa sœur par le biais d'un blasphème constant qui s'exprime par autant de vecteurs qu'Ángel en trouve.

Le gosse se met à fuguer pour de vrai, de plus en plus souvent. Il squatte chez des potes parfois beaucoup plus âgés que lui, qui ont leur propre appartement, ou bien un peu partout où il lui est possible de crécher sans que des cons d'adultes soumis aux normes de la société viennent lui imposer leurs greuh greuh grisâtres et indécrottablement formatés. Il n'y a pas grand chose qui lui fasse peur. Il peut tout aussi bien dormir dehors, l'idée n'est pas rédhibitoire pour lui - sauf peut-être en hiver, encore que les hivers ne sont pas très froids dans le coin.


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Ángel est un adolescent curieux qui aime expérimenter. La façon dont il se libère du carcan familial en le fuyant lui permet d'être un peu moins perpétuellement enragé. Il trouve sa place dans de nouveaux groupes de potes et s'épanouit à sa manière. Ses découvertes et sa quête identitaire restent néanmoins liées à sa volonté d'opposition aux parents et aux conventions qui forment leur univers.

Il est dans une recherche de décadence maximale. Il aspire au plus de liberté possible. Dès ses 15 ans, il teste à peu près tous les trucs "déconseillés" possibles et imaginables en fonction des occasions qui se présentent à lui (consommations de substances diverses, participation à des actions risquant d'attirer les flics de manière plus ou moins dangereuse pour sa pomme...). Il est aussi très précoce en termes de pratiques sexuelles et il n'a pas froid aux yeux. Il teste autant de trucs qu'il le peut sans se poser de limites, il éprouve beaucoup de curiosité pour les kinks des autres.

C'est avant tout un gros fêtard qui se réalise dans ses mœurs dissolues et dont le paradis artificiel se trouve dans la marginalité des gens qu'il côtoie, miroir de ce qu'il sent avoir au plus profond de lui. Il a l'impression d'enfin pouvoir être lui-même sans concessions. Encore rarement initiateur à cette époque, il se laisse facilement entraîner dans les frasques des autres.


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Parfois on le retrouve et on ramène son cul à la maison. C'est rarement de son plein gré qu'il rentre. Ses parents commencent vraiment à en avoir marre de lui. Après toutes ces années où il a fait de son mieux pour rendre leur vie infernale, ils sont à bout. Les nouvelles évolutions dans la façon d'être de leur gamin menacent d'être la goutte d'eau faisant déborder l'énième vase qu'ils ont rajouté sous les précédents pour éviter l'inondation, et ils n'ont plus très envie de faire des efforts, eux non plus (les vases sont donc en rupture de stock).

Ángel prend un malin plaisir à les voir craquer pour de bon mais simultanément, quelque chose qui ne lui plaît pas se passe en lui. Jusqu'à présent ses parents, quoique tout le temps furibonds, continuaient d'éprouver de l'amour pour leur enfant. Là, il est en train de les perdre, ce qu'il est capable de sentir. Il pensait s'en moquer, mais force est de constater que c'est un système de support qui s'effondre pour lui. Très distant de Concepción à cette époque, il ne peut plus compter que sur ses divers groupes de potes. Certains ne sont pas aussi fiables qu'Ángel voudrait bien le croire. Il les idéalise beaucoup. La perte du filet de sécurité parental creuse une angoisse sourde au fond de lui. Il ne comprend pas ce qui ne va pas, car il n'aurait jamais pensé avoir besoin de ce soutien qu'il a fait en sorte de saboter avec brio toute sa vie durant.


Dernière édition par Sinner le Lun 11 Juil 2022 - 20:16, édité 32 fois
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MessageSujet: Re: Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne   Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne EmptyLun 11 Juil 2022 - 16:36

Chute et Envol


CW : Consommation d'alcool excessive

Quelqu'un lui passe au-dessus de la tête. Ángel ne sait pas l'identifier. Il y a un cri de joie suivi d'un énorme "plouf", et voilà, l'ado s'est fait asperger. Sa canette de bière bien lourde à la main, Ángel glousse. Il avale une énorme lampée du breuvage amer et frais, qu'il a consommé en quantités suffisantes pour voir flou. Ils étaient déjà torchés avant d'avoir l'idée brillante d'escalader le mur de la grosse baraque la plus chic du quartier, celle où il y a une immense cour intérieur dotée d'une non moins immense et luxueuse piscine. Piscine qui est justement celle autour de laquelle ses potes et lui se sont installés. Ils sont posés sur des chaises longues d'une facture telles que même ce pauvre mobilier d'extérieur doit coûter un rein à l'unité.

Il y a un sac à dos plein de bières qui commencent à tiédir qu'on a posé entre tout le monde pour que chacun se serve à l'envie. Ils continuent de boire sans se soucier de savoir s'ils ont ou non dépassé la limite qu'il faut pas. Ángel a l'impression que ladite limite est devenue inexistante et qu'il peut picoler autant qu'il veut sans que ça augmente son niveau d'ébriété, ce qui signifie sans doute qu'il a depuis longtemps passé le stade de non-retour. Rien. A. Foutre.

Tout comme il n'a rien à foutre de se faire éclabousser. Si ça lui avait posé souci, il ne se serait pas installé sous le plongeoir. C'est une chaude nuit d'été, de toute façon. Ca fait du bien. Peut-être qu'il ira piquer une tête tout habillé lui aussi, un peu plus tard. Pour le moment, il est trop occupé à picoler. On est bien, là, quand même... Et qu'est-ce que ça fait plaisir d'être ici sans autorisation, de faire un pied de nez à ces gros connards étriqués de la cervelle autant qu'ils sont larges du porte-monnaie. C'est presque plus jouissif que ce bain de plus-de-minuit en lui-même. Les propriétaires sont sans doute partis en vacances, sinon ça ferait un moment qu'Ángel et ses amis se seraient fait emmerder.

Pas que cela passe dans aucun des cerveaux alcoolisés en présence au moindre instant. Ils sont tellement faits que c'est déjà presque un miracle que personne ne soit en train de se noyer. lls ne se rendent pas compte du volume sonore que représentent leurs joyeuses discussions et les beuglements qu'ils poussent en sautant dans l'eau, ou en la jetant sur d'autres. Ils ne voient pas les immeubles alentours dont les fenêtres sont plus hautes que les murs de la propriété, ni les voisins mécontents du tapage nocturne et qui se sont sans doute rendus compte que ces gosses sont entrés par effraction.

Ils ne s'attendent pas à ce que leur petite fiesta soit brutalement interrompue par un troupeau de bœufs en uniforme.

Ángel ne comprend pas ce qu'il se passe. L'instant d'avant tout était bien, et là c'est la débandade. Tout le monde est en alerte. Ses neurones baignent dans une telle soupe d'alcool qu'il n'arrive pas  à donner une cohérence à l'ensemble de ses perceptions présentes et passées. Ses réflexes devenus presque inexistants, il tourne la tête en retard. La glace qui se fige dans son ventre, elle, n'attend rien pour se former. C'est plus un tableau impressionniste qu'une information visuelle à proprement parler, mais il capte quand même ce qui est en train de leur arriver dessus. Une trouille viscérale emporte les derniers éclats de son euphorie.

Il exècre voir les flics, même de loin. Pour plein de raisons, leur présence n'est jamais une bonne nouvelle pour lui. Ca pourrait être la sécurité embauchée par la famille à qui appartient le domaine, ou bien c'est réellement les poulets, Ángel est trop flou pour calculer et il préfère imaginer le pire - quoiqu'entre la peste et le choléras, le pire reste encore à définir. Il est probablement pas le seul à penser comme ça. Ils ont tous beaucoup trop bu pour faire autre chose que de réagir à l'instinct. L'instinct leur dicte à tous la même idée, mais il faut que quelqu'un beugle pour que ça commence vraiment à bouger :

"MAGNEZ-VOUS LE CUL VOUS FOUTEZ QUOI ? ON SE CASSE. GROUILLEZ !"

Et vlà une bande de gamins qui courent comme des dératés pour escalader le mur. Ángel se pète la gueule et se griffe le genou. Heureusement, quelqu'un lui tend une main, qu'il prend. Il passe au-dessus. Il entend les mufles qui les poursuivent. Il s'attend à se les bouffer comme un énorme bulldozer dans la gueule. Mais il est de l'autre côté. Miraculeusement, il ne s'est pas cassé la nuque. Il est debout, endolori, et il court encore. Son cœur va exploser. Ils vont vers la bagnole de Diego.

Diego, qui doit avoir environ 3 grammes dans chaque bras. Est-ce que quelqu'un s'en soucie pour le moment ? Nan. Y a des priorités qui sont instinctives, parfois. Même quand ce ne sont pas forcément les bonnes.

Ils sont quatre. Diego prend le volant et Alma lui sert de copilote. Pas besoin de trop s'entasser à l'arrière et c'est tant mieux, parce que les gamins ont à peine le temps de fermer la portière et de démarrer en trombe qu'une sirène retentit avec force et fracas. Ángel ouvre grand les yeux et regarde par la fenêtre. Ils vont vite, les salopards, avec leurs lumières qui défoncent ses rétines déjà autrement défoncées.

"Putain putain putain putain... ACCÉLERE ILS VONT NOUS CHOPER !"

Diego n'a pas besoin qu'on le lui précise. Il a déjà appuyé sur le champignon, et la voiture file dans de gros bruits de moteur énervés. La police s'éloigne. Ángel entend Fabio glousser, installé sur le siège arrière à sa gauche. C'est un peu drôle, maintenant qu'ils ont de bonnes chances de s'échapper. Palpitant, même. Un sourire carnassier s'accroche aux lèvres d'Ángel alors qu'Alma passe son buste par la fenêtre et lance un cri de guerre, montrant deux beaux majeurs aux enfoirés derrière eux. Ils les auront pas avec la plaque d'immatriculation du véhicule, c'est une fausse. Même s'ils ont vu leur gueule, c'est pas forcément si grave. C'est pas leur ville mais le bled d'à côté, et Diego a fait exprès de prendre une direction qui brouille les pistes - l'adrénaline doit permettre au cerveau d'Ángel de récupérer assez de cohérence pour prendre conscience de ces détails. Alma revient dans la voiture. On s'engage sur une voie qui mène à l'autoroute. Le virage est sacrément serré pour la vitesse à laquelle le véhicule roule. Trop serré.

TW : grave accident de voiture, sang, cadavre

Tout est très rapide, très lent, très flou, très comme ça a été toute la soirée depuis que c'est trop tard pour garder le contrôle. Il y a l'affreux bruit des freins qui crissent contre le bitume et une impression de flottement irréelle, comme si rien de tout ça ne pouvait être en train d'arriver. Ángel sent un énorme choc avant de comprendre de quoi il est question. Diego a perdu le contrôle du véhicule qui heurte brutalement la barrière et la défonce par le flanc gauche. Ils passent par dessus. C'est pas très haut, mais c'est pas fait pour. La voiture fait un tonneau latéral puis glisse et s'arrête, couchée sur le côté droit. Tout était très bruyant. Désormais il n'y a plus qu'un silence de mort au sein de la tortueuse et fumante carcasse métallique. Au loin, Ángel entend encore la sirène des flics qui retentit. C'est presque comme si elle appartenait à un autre monde.

"Diego... ?" Pas de réponse. Ángel a mal au crâne. Il s'est tapé fort la tête il ne sait pas trop où. Il y a du sang qui coule devant son oeil gauche - ça pique, merde ! - et sa lèvre gonflée en a le goût aussi. Il a dû se mordre sans faire exprès à un moment donné.

"... Alma ?" demande t-il encore, plus timidement. Pourquoi est-ce que personne ne bouge ? Pourquoi est-ce que personne ne parle ? Bordel il a mal au bras... La portière contre laquelle il est couché a pris une forme bizarre, il s'est certainement coupé avec.

Il n'a pas le temps d'essayer d'appeler Fabio. Il entend un bruissement de tissu. Quelque chose lui tombe lourdement dessus après avoir trop glissé pour que la ceinture de sécurité le maintienne plus longtemps en suspension. Le souffle coupé, Ángel  tourne la tête. Son sang se glace. La répulsion voudrait qu'il esquisse un mouvement de recul, mais il ne peut pas, pour la bonne raison qu'il est déjà collé par terre et que Fabio l'écrase de tout son poids.

Fabio, les yeux grand ouverts, trop immobiles et trop vides. Fabio dont le visage est recouvert de sang, et dont le crâne n'a plus la forme qu'il devrait avoir. Ángel a beau être cramé par l'alcool, il comprend ce qu'il voit, et il veut vomir. Au lieu de ça, il sent sa bouche se distordre.

"...hh... A... Ah.... Aaaaah.... AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!"

Combien de temps crie t-il ? Trop longtemps. Pas longtemps. Quand perd-il conscience ? Il ne le sait pas. Pourquoi s'évanouit-il ? Trop de possibilités pour être certain. Il a peut-être perdu trop de sang. Peut-être qu'il va crever, lui aussi. Ou bien c'est parce qu'il s'est cogné trop fort. Ou bien c'est l'alcool qui finit par avoir raison de lui. Ca ne peut pas être l'horreur de ce qu'il vit qui éteint sa conscience, parce que cette horreur n'a pas le droit d'exister. Lorsqu'il se réveillera de ce cauchemar en gueulant comme un abruti, les autres vont probablement se foutre de lui. Ah... ahah... Ils auront bien raison. Il rira avec eux. Vivement le réveil, vivement demain matin... Lorsque tout sera comme avant.

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TW : Culpabilité du survivant

Ángel s'est réveillé dans une chambre d'hôpital. Le plafond est aussi blanc que ses pensées sont vides. Il le fixe. Son regard ne reflète que cette même vacuité.

Il n'a rien, ou presque. Une grosse bosse. Une blessure sur l'arcade sourcilière qui ne laissera peut-être même pas de marque. Une lèvre ouverte. Une longue plaie sur le bras droit, il y a fallu des points de suture, il gardera une cicatrice.

Rien, quoi.
Fabio est mort. Diego et Alma sont dans un état grave, leur pronostic vital est engagé. Ángel est le seul con à n'en sortir qu'avec quelques égratignures, et il ne le vit pas bien. C'est pas normal. Ca devrait pas être comme ça.

La plus grosse blessure d'Ángel, c'est celle qu'a subi son esprit, mais il est encore trop abruti pour en avoir pleinement conscience. On lui a anesthésié l'âme. Qui sait ce que ça va donner quand il va se réveiller.

On l'a surveillé quelques jours. Ses parents ne sont pas venus, à croire qu'ils s'en foutent vraiment. Ángel se dit que c'est pas plus mal comme ça. Ils n'auraient rien trouvé de mieux à faire que de l'engueuler, et il a encore trop mal à la tête pour avoir envie de les entendre s'époumoner. Ils vont quand même venir le chercher - wouhou, que c'est généreux de leur part.

Concepción en revanche est passée le voir dans sa chambre. Ángel a été extrêmement surpris de découvrir sa sœur ici, surtout considérant l'absence de leurs darons. Il n'aurait pas pensé qu'ils la laisseraient faire. Est-ce qu'elle leur a désobéi ? Une chose pareille est difficile à croire. En tous les cas, la visite de sa frangine l'a touché. Elle lui a ramené des bouquins, de la musique, autant de trucs pour l'occuper. C'est vraiment choupi de sa part, et c'est trop bête qu'il n'ait pas été d'humeur à faire bon usage de tout ça. Mais c'est pas grave. Ils ont passé un petit bout de temps ensemble. C'était sympa, ça faisait longtemps. C'est le seul truc cool qui soit arrivé durant le séjour d'Ángel dans cet endroit de malheur.

Avant que les parents arrivent et sonnent le départ, Ángel a encore un truc à faire. Il s'est habillé, très lentement, avec l'impression de revêtir la peau et les vêtements d'un autre. On lui a donné des fringues propres, plus sobres que ce qu'il a jamais porté depuis ses 14 ans. Jusqu'à là, rien d'anormal à ce qu'il se sente complètement décalé. Le paradoxe survient lorsqu'il enfile ses accessoires. Ceux qui n'étaient pas couverts de sang et qu'on l'a laissé garder. Ceux qu'il portait durant cette soirée. Le déphasage s'intensifie, comme pour lui rappeler tout ce qui a changé en une nuit. Non. En une fraction de secondes. Il se sent ridicule à porter ça comme si de rien n'était. Comme s'il était resté le même. Comme si cet événement n'était pas de ceux qui marquent une vie entière au point de changer la personne qui l'a subi du tout au tout.

Ángel ne fait plus le fier. C'est inhabituel, de le voir tirer la gueule et paraître si peu sûr de lui. Il avance dans des couloirs froids dont les odeurs ne lui évoquent que celle de la mort. Il demande son chemin. Les visites ne sont apparemment pas autorisées. Peut-être qu'il reste encore un truc à sauver chez ce spectre amorphe qu'il se donne l'impression d'être devenu : il se moque de ne pas avoir le droit. Il veut les voir. Il peut pas se casser sans aller vérifier comment ils vont. Alors il squatte un banc jusqu'à être certain que personne ne surveille, et il rentre dans la pièce.

CW : Description de personne blessée puis vomissements

Il en ressort presque immédiatement. Malgré les soins apportés et les blessures masquées par les draps ou les bandages, Ángel n'a pas supporté la vue de Diego, inconscient, au seuil d'une mort à laquelle il n'échappera peut-être pas. Son visage est enflé et n'a pas la bonne couleur. Son expression vacante anormale donne l'impression qu'il est déjà mort. Ángel a la tête légère et les jambes molles. L'estomac au bord des lèvres, il cherche les premières toilettes venues. Il s'effondre sur une cuvette et ses nausées gagnent la partie. Ca fait mal, parce qu'il n'a pas avalé grand chose ces derniers jours. Il n'a pas assez faim pour ça.

Des larmes coulent sur son visage. Il pose le front sur la lunette des chiottes, insensible aux odeurs ainsi qu'aux questions d'hygiène. Une crise de sanglots l'emporte, inattendue, frénétique. Il ressent de la tristesse, de la culpabilité, et d'autres émotions nocives qu'il ne sait même pas identifier.

Il n'arrivera pas à aller voir Alma, et il se déteste pour ça.

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TW : Culpabilité du survivant, dépression, notion de self-harm, post conduisant à l'évocation ellipsée d'une tentative de suicide

Encore un lit dans lequel il est vautré, mais cette fois, c'est le sien. Le silence est trop épais dans sa piaule. Ce silence, il ne veut pourtant le briser ni par de la musique, ni par rien. Les bruits sont malvenus dans son univers intérieur, morne comme la tombe dans laquelle on a mis Fabio en son absence. Il n'a même pas eu le courage de se bouger le cul pour aller à l'enterrement.

Il n'aurait probablement pas été bien accueilli par la famille de son pote, de toute façon. A une époque il n'en aurait rien eu à foutre mais pour l'instant, il est trop fragile pour supporter le jugement d'un troupeau de personnes dévastées.

Il ne veut pas même ouvrir la fenêtre, de peur que le vent siffle et brise quelque chose de cette retraite qu'il s'inflige et qui tient d'une forme d'auto sabotage. Ángel préfère l'air vicié de sa chambre, les odeurs de cigarette froide qui planent et qui ont imprégné toutes les surfaces, tous les tissus.

Ses parents ne lui adressent plus du tout la parole. Bon débarras. Concepción est différente, mais Ángel ne la laisse plus vraiment s'approcher de lui. Il ne fait pas exprès de la repousser. Il n'arrive simplement plus à communiquer avec quiconque. Il tient la porte de sa piaule fermée à clé la plupart du temps. Il se laisserait probablement dépérir s'il n'y avait pas quelqu'un pour amener de la bouffe à sa porte à intervalle régulier. Il ne mange que lorsqu'il a si faim que ça fait mal. Il sort quand il a besoin de clopes.

Ángel regarde son téléphone. Il a reçu quelques messages, pas beaucoup. Quelques personnes ont pris de ses nouvelles machinalement. Il a répondu tout aussi machinalement, sans vraiment laisser la place au dialogue. Il regarde la liste de ses contacts. Il essaie très fort de taper sur les touches, d'ouvrir un nouveau message et d'envoyer... quelque chose. Un appel à l'aide, peut-être.

Mais il n'y arrive pas. Ángel se sent mal d'être encore en vie, de s'en être sorti aussi ridiculement indemne. Il se tourne sur le côté et ramène ses genoux contre lui. Il perd sa tête dans les draps imbibés du chagrin et des remords dont il les a badigeonnés en se couchant dedans. Il avale presque le tissu. Il résiste à l'envie de se faire mal, ne serait-ce qu'en plantant ses ongles avec force dans les paumes de ses mains. Il se noie. Plus rien ne l'intéresse, plus rien ne lui donne envie. Il est passé de l'autre côté d'un miroir dont il ignorait l'existence. Il se demande constamment s'il aurait dû faire les choses autrement. Arrêter Diego. Lui dire de ne pas prendre la bagnole parce qu'il avait trop bu pour conduire, plutôt que de lui conseiller d'accélérer comme un idiot.

Que personne ne se soucie réellement de sa pomme, c'est peut-être exactement ce qu'il veut et ce qu'il mérite. C'est peut-être aussi la preuve criante de la vacuité, du manque de sens de son existence. Toute la magie qu'il a trouvé dans les expériences qu'il mène depuis plus d'un an s'estompe. Il ne sait plus en qui il a confiance, ni s'il aurait vraiment dû se lier à telle ou telle personne en premier lieu. Est-ce qu'il a eu tort de vivre comme il l'a fait ? Il est incapable de s'imaginer dans une existence rangée. Ce serait s'aliéner, se tuer de l'intérieur. Plutôt crever pour de vrai.

C'est pas une si mauvaise idée.
Ses paumes lui font mal. Les ongles ont fini par s'y planter. Pas assez. Il pense encore au visage tuméfié de Diego, aux yeux grands ouverts de Fabio, et à Alma qui n'est plus qu'une silhouette abîmée, sans visage, parce qu'il n'a pas été la voir.

Il jette le téléphone par terre. La veille, il a appris qu'il allait avoir encore d'autres emmerdes, en rapport avec l'effraction qu'il a commise avec les trois autres puis à leur refus de coopérer. Ca lui a remis la rage au ventre. C'est un sentiment presque agréable, qui lui donne l'impression d'être un tout petit peu moins étranger à lui-même.

Une personne est morte, deux autres le seront peut-être bientôt, et le dernier... ne sait pas vraiment décrire son état. Ca leur suffit pas, comme sanction ? Faut encore qu'on leur foute un procès sur le dos ? Ca sert à quoi, cet acharnement ? Qui a souffert à part eux ? Les flics ont dû courir un peu - pauvres bichons. Les salopards avec la grosse maison ont sans doute juste eu à (faire) nettoyer quelques canettes de bière vides qui traînaient à proximité de leur piscine et à gérer leur petite vexation indécente.

Pourquoi est-ce qu'on vient le faire chier avec des histoires d'avocats et des procédures administratives aussi stupides que barbantes ? Il refuse de coopérer, de se plier à ce jeu dénué de sens. Il n'en a ni la force, ni l'envie. Ca pulse dans ses mains. Ses poings se serrent pour une autre raison, désormais, mais il a laissé ses griffes plantées.

Il se dit que finalement, il n'a pas eu tort de vivre comme il l'a fait. C'est juste ce monde qui est pourri. Ce monde n'est pas fait pour eux. Ce monde n'est pas fait pour lui et il n'est pas fait pour ce monde. L'un, l'autre, les deux. Bonnet blanc, blanc bonnet. Fabio a eu le bon sens de partir en premier, comme s'il s'était rendu compte de tout ça avant les autres. Ángel en a marre. C'est l'heure qu'il tire sa révérence, avec un dernier fuck dirigé vers ce tribunal de merde dans lequel il ne se rendra jamais.

Il trouve enfin la force de se lever. Il ouvre un tiroir, tire un canif, soulève le double fond. Ses parents n'ont jamais été assez malins pour trouver ce qu'il planquait ici. Tant mieux pour lui.

--

Ce jour là, Ángel n'a pas fermé sa porte à clé. Est-ce un hasard ou un acte manqué ? Reste t-il en lui une étincelle d'envie d'exister qui implore pour qu'on la rallume ? Ce monde de merde lui fait l'effet d'une cloche en verre qui bouffe tout son oxygène, empêchant que la moindre flamme s'embrase à nouveau.

Concepción est celle qui, s'inquiétant de n'obtenir aucune réponse de la part de son frère, entre dans la chambre et le trouve inconscient. Elle lui sauve la vie en appelant les secours. Retour à l'hôpital pour Ángel qui survit mais dont la profondeur du mal-être est désormais flagrante pour ses proches. Ses parents sont encore dans la colère et refusent toujours d'aller le voir. Ils ne veulent plus avoir à faire lui et cherchent un moyen légal de s'en débarrasser à plus ou moins long terme, ce que sa tentative récente pourrait faciliter.

Pour la première fois avec autant de force, Concepción s'oppose à leurs parents et reste à l'hôpital pour veiller sur Ángel. Quoique prenant place à une période tragique, ce sont des moments de partage très doux qui ont lieu entre les jumeaux. Ils mettent de côté leurs différents, réapprennent à faire connaissance et goûtent à leurs souvenirs d'enfance, se rappelant de l'époque où ils étaient beaucoup plus proches l'un de l'autre. Cette époque a pour Ángel le goût du café cheap de la machine du couloir, à destination des visiteurs, et dans laquelle Concepción se servait régulièrement. Et lui aussi, de temps en temps.


--

C'est doux, c'est calme, et Ángel voudrait que ça reste ainsi pour toujours, mais comme tout le reste de ce qui existe sur Terre, ce n'est pas voué à durer. C'est un moment transitoire. Ángel et Concepción sont dans l'œil du cyclone. Lui ne va toujours pas bien, la justice n'attend que son rétablissement pour lui tomber sur le coin du nez, et les darons vont le renier, ou le faire enfermer quelque part. Elle a le cul entre deux chaises, coincée entre l'influence des parents qu'elle a toujours cherché à contenter et l'affection complexe qu'elle continue d'avoir pour cet idiot de frère qu'elle ne veut pas abandonner.

Une sortie inespérée se pointe à la fenêtre de l'hôpital sous la forme d'un étrange enfant volant. Ángel ne peut et ne veut plus vivre dans ce monde Ordinaire dont il n'est que la lie, le laissé-pour-compte. Quid d'un nouvel univers ? A t-il encore une chance de trouver sa place quelque part autrement qu'en envisageant pour la seconde fois la plus radicale des options ? On lui promet l'oubli, et c'est pour lui un argument en la faveur de Peter plus que l'inverse.

Ángel ne veut plus se souvenir. S'il efface l'accident de sa mémoire, peut-être qu'il pourra de nouveau vivre normalement, selon sa définition très personnelle du terme.
Désolé les gars... Je peux pas continuer comme ça. Je peux juste pas.

Il oubliera aussi l'impression qu'il a d'être un lâche, s'enfuyant la queue entre les jambes et laissant ses potes derrière lui. C'est de toute façon ce qu'il a déjà fait en survivant avec trop de brio. Cette culpabilité là n'est pas nouvelle pour lui.

Si Diego et Alma se rétablissent, il aimerait que Peter vienne pour eux aussi. Mais Diego est trop vieux. Il a déjà 18 ans. Alma en a encore 17, alors peut-être que ça viendra.

Ángel répugne à se séparer de Concepción. Faux-problème : l'adolescent est surpris, sa sœur compte venir avec lui. Peut-être qu'elle aussi en a ras le cul de tout, même si leurs expériences sont difficilement comparables. Il a fui, il s'est rebiffé, il a lutté en désobéissant. Elle est restée, elle a porté, encaissé, fait preuve d'une incompréhensible résilience. Ils sont tous les deux cassés, à la fois très semblables et très différents.

Cette fois, c'est vraiment l'heure de décoller. Ce départ là n'a rien de comparable au premier qu'il a cru prendre. Il a le goût de l'espoir et de la magie.


--

"Pourquoi t'es venu, toi ?
- Moi ? En résumé... Parce que j'ai fait de grosses conneries", qu'il répond avec un smile féroce et un fond de roublardise dans la voix. Il a déjà repris du poil de la bête, peut-être parce que l'idée de recommencer à zéro lui donne des ailes. Il trouve amusant de ne plus être capable de se rappeler de son prénom.

Pour l'instant, il s'appelle pas du tout, et ça lui fait un bien étrange. Quelque chose lui dit qu'il n'aimait de toute façon pas trop le mot que lui avaient collé ses parents sur la gueule.

"Ah t'as fait des bêtises... On pourrait peut-être t'appeler Fool ? Ou bien... Crappy ?"

Wait what ? Hell no. Même pas en rêve.
Il va falloir qu'il défende ses intérêts s'il ne veut pas se retrouver avec un sobriquet ridicule. Il est pas exactement venu pour ça.

"Deux secondes, je crois qu'on parle pas du même type de conneries. Laissez-moi déjà vous expliquer..."

Son regard magnétique capte l'attention de l'assemblée. La posture qu'il prend soulève une vague de suspens fébrile. Les enfants, ça aime bien quand on leur raconte des histoires avec passion.

Let the show begin.



Hein quoi, comment ça chef ?

Accession au statut de chef : On l'a déjà évoqué plus tôt, mais quand la proposition a été faite à Sinner de devenir chef, le concerné s'est retrouvé sur le cul au point de croire pendant quelques secondes qu'il s'agissait d'une blague. Les attitudes qu'il adopte en règle générale font effectivement de lui un choix déroutant, qui n'est pourtant pas dénué de pertinence si on creuse au-delà des apparences.

Sinner a toujours été un électron libre. Il faisait un taf de diplomate très efficace, ce qui ne rendait que plus énervantes les façons dont il se permettait de prendre diverses libertés vis-à-vis des ordres donnés (modifier l'objectif de la mission sous prétexte qu'il n'était pas assez bien à son goût, profiter d'être en vadrouille pour rentrer en retard...). Ses bons résultats faisaient qu'on lui pardonnait souvent ses écarts, même si on avait très envie de lui mettre des claques à la volée.

Sinner avait en réalité divers éléments qui jouaient pour lui. En premier lieu, le nombre de diplomates assez âgés dans leur groupe restreint (et encore réduit par le Givre) faisait de lui l'un des rares candidats potentiels. Raven, que beaucoup auraient sans doute imaginé prendre cette place, n'était plus que l'ombre de lui-même, ce qui laissait planer le doute quant à ses capacités à endosser un rôle de leader. Ses relations avec une perdue disparue soupçonnée d'avoir rejoint les pirates - comme son frère avant elle - œuvraient aussi en sa défaveur. Il n'y avait que des 'on dit' qui circulaient sans aucune preuve, mais au Grand Arbre, les 'on dit' pouvaient faire beaucoup de mal à une réputation. Même à celle d'un Raven dont la loyauté de toujours n'avait au préalable jamais été remise en question.[Passage vu avec Inu]

Aux yeux d'un enfant, l'originalité de Sinner et sa personnalité haute en couleur attirent et possèdent un aspect amusant et rafraîchissant. Très sociable et étonnamment bienveillant malgré son côté farceur, il est en bons termes avec de nombreux perdus, quand bien même d'autres ne peuvent pas le saquer (les fortes têtes, c'est assez clivant). De façon plus pragmatique, on a pu se dire - à raison - que de donner le titre de chef à un individu tel que Sinner , prompt à ne faire que ce qu'il veut, était peut-être le seul moyen de le contrôler et de mettre à profit son potentiel.

Sinner a songé à refuser le poste avant de se rappeler qu'il faudrait bien que quelqu'un l'occupe. Parmi les autres choix potentiels, il y avait donc Raven - avec les idées duquel Sinner n'adhère pas beaucoup - mais il y avait aussi Wily, véritable petite raclure à la fermeture d'esprit digne d'une ouverture facile qui n'en porte que le nom. Wily passe son temps à casser du sucre sur le dos des autres et son plus grand plaisir semble se trouver dans les procès qui se passent mal. Espèce de petit con sadique. Si Wily avait moindrement cherché à prendre la place vacante, Sinner aurait été capable de se proposer et de le défier juste pour éviter que ce danger public ne gagne du pouvoir.

Puisque Sinner est là, maintenant, autant qu'il en profite pour faire exactement l'inverse de ce que Wily aurait fait à sa place : desserrer la bride, instaurer une ambiance moins coincée du c plus détendue, mettre le paquet sur ce qui œuvre au bien commun (plutôt l'aspect alliances et négociations du taf en somme), et éviter à un max de procès injustes de mal se terminer. Même si pour ce dernier point, l'exercice est un peu délicat.

Déroulement classique d'une journée : Pas très à l'aise dans son nouveau rôle, Sinner préfère quand il le peut se voir comme assigné à une sorte de poste de centralisation et de distribution des missions qui ne s'inscrit pas dans une véritable hiérarchie. Hors réunions de crises en case de prise d'otages par des créatures ou de prises de becs à désamorcer entre perdus (par exemple), il s'est donné deux principales tâches, qu'il occupe à temps plein de sa propre volonté.

Le matin, après la distribution des missions, il se pose et fait le bilan. Il réunit les informations qu'il a sur les besoins des enfants de l'Arbre et ce qu'il sait des divers peuples alentours grâce aux rapports des diplomates envoyés sur place en reconnaissance. Anticiper l'entretien des relations plus ou moins cordiales avec les peuples en question fait aussi partie du taf. Il planifie (ou modifie la planification) de ce qui doit être fait dans les jours à venir en fonction de ces nouvelles fraîches : rencontre diplomatique sans enjeux avec tel peuple négligé depuis trop longtemps, nouvelles propositions de trocs de matériaux, nouveaux deals en tout genre...

Lorsqu'il a fini cette phase de réflexion qu'il nomme "Phase chiantos" (parce qu'il n'aime pas rester le cul assis sur une chaise à se triturer les neurones), il bosse encore, mais il considère pas vraiment ça comme du boulot donc c'est ok. Sinner est un papillon social. Faire chier le monde n'est pas son seul loisir. A sa manière il peut se montrer très sympathique, quoique toujours animé par une sorte d'acidité malicieuse qui se mêle à une drôle d'indolence. Lorsque c'est encore le matin et que les différents groupes turbinent, il passe les voir. Il interroge les chefs - s'il tombe dessus - mais aussi les perdus qui ont l'air de savoir ce qu'il se passe chez eux : il cherche à savoir ce qui va bien, ce qui va mal, quels sont les manques ou les besoins en matériaux... Il passe aussi voir les mères pour voir si elles ont remarqué (ou besoin) d'autres trucs, leurs tâches et leur point de vue n'étant pas exactement le même que celui du reste des perdus. L'après-midi quand tout le monde est en roue libre Sinner navigue entre divers groupes. C'était déjà ce qu'il faisait avant, de toute façon. Maintenant cela dit, il reste en permanence vigilant : fraterniser avec quelqu'un, ça permet de mieux le connaître. Parler avec les gens, ça permet aussi de savoir de quoi ils manquent. Rendre le taf plus facile et confortable, c'est cool. Optimiser les temps de fun, c'est encore mieux.

Il a la chance d'avoir une excellente mémoire. Parfois il est quand même obligé de se poser pour prendre des notes, mais au moins il passe pas sa vie un carnet à la main. Ca lui irait pas très bien, et bonjour le moyen d'éveiller la méfiance d'autrui - allez donc leur expliquer qu'il essaie juste d'aider.

Les procès, une charge épineuse : Les connaissances qu'il tire de tout ça servent à optimiser les missions diplomatiques à venir, mais pas que. Sinner mémorise tout un tas d'informations sur les gens qu'il croise et avec qui il parle. Autant d'infos qui peuvent ressortir au besoin si un procès survient. A noter que Sinner exècre les procès même s'il est un peu obligé d'y assister (avant, il arrivait qu'il soit aux abonnés absents, pas toujours capable de supporter cette atmosphère qui réveille en lui des émotions très douloureuses). Les choses qu'il partage le plus volontiers avec les diplomates affectés à la défense des perdus sont celles qu'il juge donner le plus de chance à l'accusé de s'en sortir à bon compte – sauf si l'accusé en question a vraiment mérité d'être incriminé, ce qui est très rarement le cas selon les critères de Sinner. Néanmoins, il peut aussi être nécessaire d'avoir en tête les informations sensibles qui foutent le pauvre bougre dans la merde, et de savoir comment les manier pour en minimiser l'impact sans se donner l'air d'être fondamentalement trop de son côté. Ne comptez pas sur Sinner pour partager ces trucs là avec ceux en qui il n'a pas confiance (Wily, pour n'en citer qu'un seul). Cette préparation ne peut être réalisée de façon idéale que si les diplomates sont prévenus d'avance, et ce n'est malheureusement pas toujours le cas.

Sinner restera autant que possible en retrait lors du déroulement d'un procès. Il affecte un je m'en foutisme profond qui n'est qu'une très fragile façade. Ces moments sont vraiment le pire pour lui : ça lui rappelle les choses qu'il pensait avoir fuies de l'Ordinaire. C'en est une caricature ridicule, dénuée de sens. Tout est faux et rien ne va. Il a les viscères retournées mais il ne peut rien faire, si ce n'est garder le silence. Son habituel pragmatisme - utile aux autres missions - part aux oubliettes. Il devient incapable de se détacher des idéaux blessés qu'il n'est peut-être même pas conscient d'avoir. Sauf rares exceptions, il laisse la défense des accusés aux autres diplomates car même s'il a une langue acérée, même si son don pour la persuasion pourrait être mis à profit, c'est une épreuve qu'il a toujours mal supporté. Il ne garde son sang-froid qu'avec difficulté. Les flatteries nécessaires au bon déroulement de la séance lui brûlent la bouche comme un poison. L'envie de vomir met des jours à partir complètement. Durant les procès, il n'aime pas beaucoup Peter, surtout si l'accusation est ridicule par rapport à l'humiliation subie par le garçon perdu visé, sans même parler du bannissement auquel on risque d'aboutir.

Le cauchemar de Sinner serait qu'un diplomate soit lui-même visé par un procès, maintenant qu'il est chef de ce groupe. Être obligé de jouer au procureur - en utilisant les informations des rapporteurs amplifiées, déformées, parfois complètement fausses aussi - n'est pas envisageable pour lui. Il se demande s'il arriverait même à prendre la parole, s'il ne resterait pas muet, les lèvres collées l'une à l'autre par une force invisible. Il y a déjà réfléchi : si cette situation doit arriver, il a prévu de se faire volontairement très mal - en faisant passer ça pour un accident - pour être physiquement incapable d'assister à la séance. Ca passera au moins la première fois. Ensuite, il faudra qu'il réfléchisse.

Activités de groupe :  Il arrive que Sinner remplace la matinée de missions diplomatiques par une matinée de brainstorming. Décider seul en permanence, c'est pas trop son kif. Il aime bien avoir l'avis des autres (pas tous, ok. Certains clapets sont difficiles à supporter). Il donne rendez-vous dans la cabane principale, convie aussi la mère et son apprentie, puis râle que cette cabane est vraiment trop petite et qu'elle aura du mal à accueillir tout le monde quand les rangs se renfloueront). Il revient avec l'ensemble du groupe sur l'état actuel des choses au Grand Arbre comme au niveau des relations extérieures. Les idées fusent, ce qui peut amener à la conception de plans plutôt malins issus de cette collaboration entre tout plein de cerveaux. Sinner en profite aussi pour noter les demandes et besoins des diplomates comme il le fait avec ceux des autres groupes quand il va les visiter.

Parfois le sujet de la réunion est moins sérieux (du moins en apparence). Il y a deux trucs que Sinner aimerait mettre en place en ce moment : des duels de rhétorique en mode battle de rap pour entraîner la tchatche de tout le monde en s'éclatant (et en arrêtant de se prendre autant au sérieux, merde, faut s'avoir se détendre - même s'il ne forcera personne à participer. Pas même Raven... ça aurait été drôle, tiens). Seconde idée : un GROS brainstorming sur comment redécorer cette cabane dont l'aspect lui donne vraiment envie de se pendre. Il aimerait bien changer "Culs-bétonnés-land" en quelque chose d'un peu plus créatif et moins... Adultement ordonné... Triste... et... Propre. Et que chacun y mette une petite touche de lui : un coup de peinture par-ci, décorer un bout de mur par là, coller des dessins... Enfin, tout ce qu'ils veulent en fait. Considérant la démographie actuelle du groupe, c'est possible que les idées proposées soient pas super folichonnes cela dit.  (PS : C'est une idée qu'il ne mettra pas en place dès son arrivée bien sûr, et si la redécoration d'un lieu important pose souci des raisons peuvent être trouvées pour éviter qu'elle ne soit appliquée même si l'idée a traversé l'esprit du personnage).

Comme le groupe est assez restreint (surtout avec les morts et disparus du Givre), Sinner envisage à long terme de convertir une des maisons de dodo en sorte de salle affectée aux cours, puisque c'est leur groupe qui doit aussi apprendre l'anglais aux non-anglophones. Se procurer des meubles auprès des artisans, ça doit être jouable ~ (d'une manière ou d'une autre). En cas d'effectifs suffisamment étoffés pour le permettre, il ira sans doute sonder les diplomates pour voir si certains ne préfèreraient pas faire prof à plein temps. Crapahuter dans la nature et négocier avec des groupes plus ou moins civilisés, c'est pas adapté à tous les profils, et tant qu'à faire Sinner préfère que tout le monde soit au mieux dans ses bottes. Déjà qu'on choisit pas le groupe où on atterrit.

Faire soi-même ou déléguer : Sinner n'a aucun problème avec le fait de déléguer. C'est bien plus sain que l'inverse à son goût. Depuis qu'il est chef, il n'a plus vraiment le temps de partir faire les négociations lui-même, sauf lorsqu'il y a urgence et que tous les autres sont déployés ailleurs - injoignables, donc, par définition.

Dans de rares cas, Sinner se donne tout de même des missions qui l'obligent à quitter le Grand Arbre. Ca arrive en cas de sous-effectifs, déjà. Ensuite, il faut savoir qu'il est très conscient de ses capacités. Sur une mission délicate - où il veut être sûr que tout se passe au mieux, il peut décider de prendre le lead s'il a l'impression que c'est ce qui a le plus de chances de fonctionner - ou s'il ne veut mettre personne d'autre en danger. De façon générale, Sinner aime connaître les profils de chaque diplomate et leur assigner les missions qui correspondent le mieux à ce qu'ils savent faire, et à ce qui les met à l'aise.

Autorité, absentéisme et désaccords : Sinner n'a généralement pas besoin de sévir pour qu'on écoute ce qu'il dit. Déjà, les diplomates sont peu, ça aide. Ensuite, ils ont tendance à être plus posés que la moyenne. Sa présence, ses capacités de persuasion et la pertinence de ses idées suffisent généralement à lui éviter de passer de très mauvais moments - même lorsqu'il s'adresse à quelqu'un qui le déteste sur le plan personnel. On débat plus qu'on ne fout la merde, dans cette maison. Bien sûr, cette règle peut comporter des exceptions.

Il ne s'énerve pas, face à des perdus qui ont modifié leurs ordres de mission. Ca serait un peu l'hôpital qui se fout de la charité. Il préfère considérer le point de vue du concerné : les objectifs de la mission n'ont pas été remplis comme prévus ? Ok, soit. Quels sont les avantages et les inconvénients à ce déroulement inattendu ? Il en parle posément avec le diplomate concerné afin qu'ils tirent ensemble les conclusions qui s'imposent : "Hey, bravo, t'as fait mieux que prévu". Ou bien "C'est con, on a manqué une occasion. Si tu as des suggestions à faire pour rattraper le coup, c'est le moment". S'il y en a, des suggestions, il les écoute. Et s'il y en a pas, il y réfléchira le matin suivant. Cette façon de faire s'applique aussi aux perdus qui ont foiré leur mission par accident - pat pat, ça arrive à tout le monde.

Sinner n'est pas très regardant sur l'absentéisme. Ca va commencer à le faire chier si jamais ça retarde des missions importantes par manque d'effectifs. Si ça se répète et que ça fout tout le monde dans la merde plusieurs fois d'affiliée, il va quand même finir par aller voir le concerné, pas pour l'engueuler, mais pour lui exposer la situation telle qu'elle est : dysfonctionnements en cours, personnes qui se sont tapées le double de travail pour essayer de compenser. De là il le laissera dialoguer tout seul avec sa conscience, après lui avoir éventuellement suggéré qu'ils auraient bien besoin de bras s'il avait un peu de temps libre à leur consacrer. C'est du moins sa manière idéale de gérer le problème.

Si rien ne fonctionne et qu'il commence à y avoir des retombées véritablement problématiques, qui vont foutre dans la merde le perdu concerné autant que lui-même, Sinner constate avec déplaisir l'obligation qu'il a de resserrer la vis. Il essaiera toujours de le faire sans déléguer le problème aux sentinelles, en "convaincant" le concerné d'arrêter les conneries avec ses méthodes bien à lui : deal juteux (à la carotte) ou menace plus ou moins sournoise en fonction des moyens de pression (informations sensibles) dont il dispose. Tout dépend des dispositions dans lesquelles est Sinner et de ce qui marche le mieux sur le gamin. Quant aux absences aux matinées de réunion, il n'en a absolument rien à foutre. C'est pour les diplomates qu'elles sont organisées. S'ils veulent pas venir c'est leur souci.

Liberté d'action : Si les diplomates sont efficaces (c'est à dire s'ils arrivent aux fins attendues : bonnes relations avec tel ou tel groupe, échange de victuailles fructueux avec tel autre), Sinner ne met pas le nez dans leurs façons de faire, peu importe les degrés de moralité variables de chacun - lui-même est prêt à tordre ses principes pour atteindre des objectifs qu'il considère prioritaires. Ses priorités étant, dans l'ordre : le bien-être des habitants du Grand Arbre,  celui des peuples alentour pour lesquels il éprouve un peu de respect (généralement ce groupe comprend dans son esprit les êtres et peuples chill, qui sont bienveillants voire accueillants à l'égard des perdus comme des bannis). Enfin dernière priorité : les peuples alentour qu'il ne porte pas nécessairement dans son cœur mais avec qui des accords importants ont été passés.

Négociations métamorphiques, alliances douteuses : Sinner peut retourner sa veste. Lorsque certains accords peuvent être passés d'un peuple à un autre et qu'il y voit un bénéfice pour les perdus, Sinner hésitera peu à jouer un double-jeu ou bien à mettre fin à un partenariat au profit d'un autre. Tout cela avec parcimonie : il a conscience que de jouer trop souvent cette carte ferait passer le Grand Arbre pour un allié peu fiable. S'il peut, il entourloupera le groupe avec lequel il détisse un accord en proposant un autre deal et personne n'aura eu l'impression de rien y perdre - même si ce n'est pas forcément le cas. Ce gosse est un foutu arnaqueur quand il veut.

Il se contrefout des normes attendues et ne suit que les règles qui lui plaisent, dans la mesure de ce qu'il peut se permettre sans que ça se termine mal pour lui. Sinner est conscient qu'il doit attendre d'avoir fait son trou pour y songer, mais il est capable de proposer des partenariats avec des groupes inattendus (les Horreurs, pourquoi pas ? S'ils peuvent trouver un arrangement via lequel le domaine d'Halloween deviendrait moins dangereux pour les perdus ? Ca implique de leur donner en pâture des pirates régulièrement ? Allez. C'est pas comme si ces enfoirés ne l'avaient pas cherché, ce sont les premiers à désosser des perdus pour s'amuser). Il sait que deal avec les pirates est une ligne qu'il ne peut pas dépasser sans se mettre dans le viseur de Peter et de pas mal de perdus. Cela dit, de manière officieuse, on ne va pas se mentir : fermer les yeux, ça ne demande qu'un léger mouvement de paupières. Personne ne sait rien ? Parfait. Lui non plus.



L'Invisible pour les yeux

T'as un Pseudo ? Bonjour me m'appelle Asch et je commence à avoir beaucoup de DC
Et un âge ? L'ÂGE DU CHRIST ON A DIT (pas pour longtemps)
C'est quoi ton Avatar  ? Un picrew x'D (pour le moment)
Comment t'as découvert l'île ? Il y a fort fort longtemps dans le royaume de fort fort loint... non.
Tu la trouves comment ? Vous sachez.
Dis, tu crois bien aux fées ? Oh ben oui on va quand même pas en tuer une en disant l'inverse. (Ca fait tâche dans les relations diplomatiques)


Dernière édition par Sinner le Dim 17 Juil 2022 - 14:12, édité 3 fois
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Sinner
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MessageSujet: Re: Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne   Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne EmptyLun 11 Juil 2022 - 20:16

Les éléments qui devaient être vus avec Glitter sont checkés donc je passe la fiche en terminé ! :)
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Ink
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✘ LIENS : J'ai fini par comprendre que je ne suis pas comme les autres.

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MessageSujet: Re: Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne   Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne EmptyMar 12 Juil 2022 - 14:44

Coucou Chef =)

Elle a beau être victime de la malédiction "message trop long", en vrai elle se lit très bien cette fiche ! Sinner est très attachant, et pas forcément de la manière dont j'aurais cru au départ. Je suis notamment super touché par sa détermination à être un bon chef et à aider tout le Grand Arbre ! Et puis bon, même si en surface on se ressemble pas, on a de quoi se comprendre dans le fond...

Les Diplomates sont de retour dans la partie ! ♥
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Lacerate
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MessageSujet: Re: Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne   Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne EmptyMar 12 Juil 2022 - 15:36

Salut bg,

Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'avec cette nouvelle tête, les GP ne risquent pas de s'ennuyer ! Je n'ai pas de Diplomates mais j'ai quelques idées de liens dont on pourra parler quand tu seras validé Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne 4198890058

En attendant, bienvenue sur l'Île !






Des trucs en vrac:
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http://elorecohlt.tumblr.com
Sinner
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MessageSujet: Re: Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne   Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne EmptyMar 12 Juil 2022 - 17:46

@Ink : Hey hello :D merci beaucoup, je suis content que le perso t'ait parlé :3.
Citation :
Et puis bon, même si en surface on se ressemble pas, on a de quoi se comprendre dans le fond...

C'est bien vrai !

@Lacerate :
Salut :) merci pour ton message ! Oui je crois que ça risque d'être un peu animé quand il sera dans le coin. Ooooh des liens Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne 4198890058 hâte de parler de tout ça !
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Freckles
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✘ SURNOM : Le Lionceau
✘ AGE DU PERSO : Quinze ans

✘ LIENS : you're running on unsolid ground

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MessageSujet: Re: Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne   Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne EmptySam 16 Juil 2022 - 19:09

Félicitations mon enfant


   
Tu es condamné.


   

   


   
Je pense que mon petit chef à moi aura des opinions bien contradictoires sur Sinner mais moi je l'adore. Il y a quelque chose de vraiment charmant pour moi chez un perso qui se donne un genre de façon aussi délibérée. Comme d'hab avec toi c'est un perso très complet, bourré de détails, cette fiche m'a fait sourire plusieurs fois (et puis rendue triste aussi un peu dans le bout d'aventure ohlala).
Que dire d'autre, si ce n'est que je suis ravie de voir naitre la première moitié de mon rêve ! Trop hâte de voir la nouvelle dynamique que ça va créer chez les diplo et les chefs  Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne 4198890058


   
_______________________________


   Je te serre chaleureusement la main. Cours vite créer ton Dé à Coudre et demander un Compagnon de Jeu afin de vivre une aventure !  Par ailleurs, n'oublie pas de prendre connaissance de L'intrigue du moment. Tu peux aussi participer au RP d'introduction spécialement conçu pour les nouveaux arrivants et qui permet d'immerger facilement ton personnage dans l'univers : Le Bannissement. A moins que tu ne choisisses de te lancer dans Mission Périlleuse ?  Si tu préfères passer du bon temps en papotant, rejoins sans tarder la Nursery. Quoiqu'il en soit, que ton séjour à Never Never Land soit fabuleux et éternel.
   

   

   
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✘ SURNOM : la Main
✘ AGE DU PERSO : 17 (16, en fait)

✘ DISPO POUR RP ? : On peut en parler -u-
✘ LIENS : Fiche clic | Dé clic

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MessageSujet: Re: Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne   Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne EmptyDim 17 Juil 2022 - 13:25

J'arrive après la bataille, comme toujours, mais mieux vaut tard que jamais : j'aime la fiche, j'aime le perso. Bref j'aime déjà Sinner et j'ai très hâte de lui envoyer sa soeur pour qu'ils se marchent sur les pieds ! Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne 3864948088






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Peter Pan
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✘ AGE DU PERSO : jeune à jamais

✘ DISPO POUR RP ? : à voir !
✘ LIENS : Je suis un petit oiseau à peine sorti de l'oeuf.

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MessageSujet: Re: Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne   Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne EmptyLun 18 Juil 2022 - 3:36

Sinner est vraiment cool !!
Comme dit Freck le fait qu'il soit hyper détaillé nous donne une vision vachement nette et authentique du personnage, sans qu'il en perde ses nuances et ses contradictions en un sens. Je le trouve hyper intéressant et équilibré. La façon dont tu as détaillé son rôle de chef aussi c'était vraiment chouette et passionnant.

Quant à la maison principale des diplomates, tu te doutes bien que Peter ne sera certainement pas opposé à ce que l'endroit devienne plus chaotique et enfantin, ça convient bien plus à son goût qu'à celui de ce cher Bow hehe.

J'ai super hâte de voir Glitter maintenant !!!

Et reviennue bien sûr Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne 4270936508






Je tyrannise en forestgreen.





gai, innocent et sans coeur. :


cadeaux de mes enfants trouvés:




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✘ LIENS : Profil


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MessageSujet: Re: Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne   Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne EmptyLun 18 Juil 2022 - 14:25

Véritablement absorbé par ton écriture, ton sens du détail. J'adore Sinner, son côté malicieux avec sa sœur Glitter ! Je vais suivre attentivement vos aventures !
Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne 836051392






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"La vie est une fleur. L'amour en est le miel." Victor Hugo
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✘ DISPO POUR RP ? : Yes o/
✘ LIENS :
When you least expect it you'll see them again

Conneries en cours : I - II - III - V - VI - VII

Conneries passées : IV


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MessageSujet: Re: Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne   Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne EmptyMer 20 Juil 2022 - 10:16

Je vous réponds à tou.te.s un peu tardivement je suis désolé >< déjà merci beaucoup pour vos commentaires qui font chaud au coeur !

@Freckles : Content que tu apprécies la première moitié de ton rêve même si c'est moins le cas de ton perso :3 ! (ToT le lien de la tristesse est rédigé, le drama se pose)

@Justice : Tellement hâte d'embistrouiller Glitter quand elle sera là, moi aussi ! (Mais de l'aimer férocement tout en même temps)

@Peter : Ca me fait plaisir que ces détails t'aient plu **, j'avais peur d'en avoir trop fait pour la description du taf de chef en plus (j'en avais besoin ne serait-ce que pour moi-même, pour savoir comment positionner le perso par rapport à ça sachant qu'il est pas exactement bien dans ses bottes et que ça lui demande de jouer à l'équilibriste xD mais plus ça prenait de paragraphes plus j'étais en mode "oh..."). Et yes pour la maison principale \o/ trop bien, hâte de mettre quelques touches de couleur dans cet endroit austère huhuhu

@Bear : Ooooh Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne 477051527 ça me touche beaucoup ce que tu dis ! A très bientôt dans les aventures en question alors ! Et je n'ai pas encore eu l'occasion de te dire bienvenue alors voilà j'en profite : BIENVENUE Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne 3582817743

Encore merci à tout le monde Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne 304983004

Je dois aussi go lire les nouvelles fiches quand j'aurai fini ma mission liens @_@
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MadMax
MadMax

★ Mère des Chasseurs ★


✘ AVENTURES : 1130
✘ SURNOM : L'Increvable.
✘ AGE DU PERSO : La bonne quinzaine.

✘ DISPO POUR RP ? : Globalement, ouais.
✘ LIENS : Naissance, renaissance & La Meute

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MessageSujet: Re: Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne   Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne EmptySam 23 Juil 2022 - 20:41

Un peu a la bourre mais j'essaie de me remettre dans le bain !

Un chef chieur, un ! Du coup est-ce qu'il a decoré "son" (un) bout de MST pour bien montrer qu'il est rebelle ? :')

Je veux voir ce que ca donne si/quand il fait chier Scar. Surtout que celui-ci a deja démontré ses talents pour jeter quelqu'un au loin comme si c'etait une brindille ! (Hein Pachou ?)

Bref, bienvenue une fois de plus, on ne te montre plus le chemin !






J'suis Parole en #cc3300.

Merci Dog. ♥:

Merci Arrow. ♥:

Merci Coquillage. ♥:

Merci Sindri. ♥:

Merci Blue. ♥:
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Skunk
Skunk

♣ Récolteur ♣


✘ AVENTURES : 226
✘ SURNOM : (Le) Dandy
✘ AGE DU PERSO : Tout juste quatorze ans

✘ DISPO POUR RP ? : Oh, well...
✘ LIENS :
Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne Rsz_rs10 I'm surrounded by idiots
Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne Rsz_rs10 Carnets ouverts : I - II - III - IV - V - VI - VII - VIII - IX - X - XI - XII - XIII
Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne Rsz_rs10 Recueils ouverts : -

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MessageSujet: Re: Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne   Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne EmptyVen 29 Juil 2022 - 9:35

Oh quel chieur... Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne 1236954410

Même s'il a un petit côté gentil qui s'assume pas, quand même (j'aime particulièrement la relation avec sa sœur), en voilà encore un qui ne va pas améliorer la réputation des Diplomates. Je sens que ça va être drôle, tout ça.

Re-bienvenue! Hâte de voir le démon à l’œuvre dans la MST!






In order to insult me, I must first value your opinion.
Nice try though.
Now please go fuck yourself with a cactus.
Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne Skunk_20Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne Skunk_21Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne Skunk_22Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne 5t7e
(And if I were you, I wouldn't love me neither.)

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MessageSujet: Re: Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne   Quand l'improbable se réalise, et qu'en plus ça fonctionne Empty

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