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Skunk
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♣ Récolteur ♣


✘ AVENTURES : 226
✘ SURNOM : (Le) Dandy
✘ AGE DU PERSO : Tout juste quatorze ans

✘ DISPO POUR RP ? : Oh, well...
✘ LIENS :
I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_rs10 I'm surrounded by idiots
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MessageSujet: I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight - Skunk   I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk EmptyDim 6 Déc 2020 - 17:07

Avant-Propos, TW et Kasdédies:

Skunk


Les Trucs

Surnom : (Le) Dandy
Groupe : Garçon Perdu
Age : Quatorze ans
Rôle : Récolteur (et distillateur très amateur)


La Comptine du Misanthrope



I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10

Oh, you clever little things
The sycophantic teens
What a precious basket case
(Yeah, yeah)

Now shut your dirty mouth
If I could burn this town
I wouldn't hesitate
To smile while you suffocate and die

Révérences d'un Dandy



I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Xrx1

“C’est toi Skunk ?”

Debout sur le seuil de ce qui se fait passer pour une petite cabane, mais qui n’est en fait guère qu’un renfoncement un peu profond dans le tronc du Grand Arbre, tu as lancé ta question d’une voix claironnante, celle qui prouve que tu es peut-être petite, nouvelle et nerveuse, mais quand même toute prête à te faire des amis.

Tu comprends vite que c’est une envie que le garçon assis au fond de ce recoin sombre ne partage pas avec toi.

En t’entendant, celui qu’on appelle “moufette” a relevé la tête de son livre pour poser sur toi un regard fixe. Tu frémis, juste un peu : il n’a pas l’air vraiment méchant, mais il y a quelque chose de complètement excessif et dérangeant dans la manière qu’il a de te (décortiquer, étudier, cataloguer) dévisager. Certains Perdus que tu as croisés sont comme des bols de cacao, leur sourire est tendre, leurs yeux sont chauds et réconfortants ; ce garçon-là est l’inverse. Froid, distant, fermé. Même quand il parle, son visage reste immobile, figé dans une drôle d’expression juste un peu dédaigneuse qui ne te plaît pas beaucoup.

“Qu’est-ce que tu veux ?”

Il a une voix de grand adolescent qui a presque fini de muer, ce qui te surprend un peu. Il faut dire à ta décharge qu’il est difficile de lui donner un âge : assis en tailleur comme il l’est, il a l’air petit et maigre, et il a encore les traits doux et la gorge fine d’un enfant. Mais le reste – sa coiffure impeccable avec une raie tracée à la règle, son costume cravate d’une propreté improbable, ses intonations assurées, ce fichu regard – trahissent qu’il est plus près des Grands que de ton âge à toi. Soudain timide, tu bafouilles :

“Je m’appelle Blossom. Je viens d’arriver, et... euh...”

Les yeux du garçon s’étrécissent, brusquement hostiles, et son livre claque quand il le referme.

“Et laisse-moi deviner : on te fait faire le tour de l’Arbre, c’est ça ? Pour te présenter les gens ?”

Lentement, tu hoches la tête.

“Tu es accompagnée par qui, Lusty ? Right ?”

“... Tease et Showbiz.”

Le visage de l’adolescent retrouve son expressivité quand il se déforme en une vilaine grimace, mélange de dégoût et de haine en égales mesures. Il dégage son épaule vers l’arrière d’un geste brusque, qui ne peut être qu’un tic involontaire.

“Évidemment. Et ils t’ont dit de venir me demander pourquoi je m’appelle Skunk.”

Bouche entrouverte, tu le regardes sans rien dire, trop stupéfaite pour lui demander comment il le sait. Le garçon soupire, avant de reprendre sur ce ton à peine méprisant qui commence déjà à te donner l’impression d’être stupide :

“Je ne sais pas d’où tu viens, Blossom, mais j’ai un conseil pour toi : tu as intérêt à vite te rendre compte que les gosses d’ici sont les mêmes que dans le monde d’avant. Ils sont souvent pires, en fait. Tu ne peux pas leur faire confiance. A aucun.”

“Je... pourtant ils avaient l’air...”

Gentils ?”

Dans sa bouche, ça sonne comme une insulte. Tout comme le sourire qui s’ensuit, guère plus qu’un rictus hargneux qui ne découvre pas les dents.

“Réfléchis deux minutes, gamine. C’est un bizutage.”

Tu ne sais pas ce que c’est, mais tu n’oses pas demander ; tu devines que ce n’est pas quelque chose de bien.

“Ils savent très bien pourquoi je m’appelle Skunk, tout comme ils savent que j’ai horreur de cette question. Ils veulent juste se foutre de notre gueule, en faisant d'une pierre deux coups. Je te parie ce que tu veux qu’ils attendent à côté que tu ressortes d’ici en pleurant à cause de moi, et qu’ils sont en train de ricaner comme deux saloperies de hyènes.”

Déstabilisée par cette explication à la violence méthodique, tu danses d’un pied sur l’autre, sans savoir que dire ni quoi faire. Tu n’es pas aussi idiote que l’adolescent a l’air de le croire, pourtant ; tu en as compris assez pour repenser aux sourires de tes guides, à leur expression quand ils t’ont montré le creux dans l’Arbre. Tu en as compris assez pour réaliser que cet étrange garçon dans son costume d’adulte a sans doute raison.

“Pardon. Je voulais pas...”

Ta phrase se délite quand tu réalises que tu ne sais pas vraiment pourquoi tu t’excuses. L’adolescent te laisse quelques secondes, avant de soupirer et de dire d’un air un peu agacé :

“T’y peux rien. Écoute, retourne juste les voir et dis-leur que je n’ai pas répondu. Ça les fera passer à autre chose. Et s’ils insistent vraiment, dis à ces pines d’huître qu’ils n’ont qu’à venir me poser la question eux-mêmes, s'ils l’osent.”

Il a l’air plus déterminé que jamais, mais cette fois c’est toi qui le regardes comme s’il était demeuré : d’accord, il parait plutôt teigneux et il n’a clairement pas peur, mais... est-ce qu’il s’est regardé ? Même toi, qui n’est pas du genre à te battre, tu réalises qu’il n’est qu’un gringalet et qu’il ne sera pas de taille contre les autres ; peut-être un seul, à la rigueur, mais les deux ?...

“Ils vont te casser la gueule.”

Peut-être que c’est la formule, inattendue dans ta bouche de petite fille. Ou peut-être que c’est l’inquiétude avec laquelle tu l’as prononcée. Quelque chose semble s’adoucir (un peu, à peine) dans l’attitude du garçon, qui ne t’oppose cependant qu’un lapidaire :

“Je sais.”

Un autre soubresaut passe dans son épaule et contamine sa nuque. Puis il reprend son livre, mettant sans délicatesse un terme à la conversation.

Tu hésites à t’en aller, mais tu as encore une question qui te brûle les lèvres :

“Juste... c’est quoi ?”

Tu montres l’étrange montage métallique, presque aussi grand que toi, qui occupe un coin de la petite pièce ; on dirait une cocotte-minute ornée d’un cou et d’un long bec de cigogne. Ce dernier est fiché dans le couvercle d'un second récipient, plus petit, qui scintille dans son manteau de condensation. L’ensemble est fait de bric et de broc, martelé et relié avec les moyens du bord, mais semble néanmoins fonctionnel. Il s’en échappe quelques filets de vapeur et une odeur fruitée, agréable, qui te fait un peu tourner la tête - c’est à se demander d’ailleurs comment le garçon fait pour rester assis là-dedans comme si de rien n’était.

L’adolescent ne lève pas les yeux de son livre. Mais il accepte quand même de te répondre, toujours de cette voix un peu trop sèche qui drape ses explications de condescendance :

“C’est mon alambic. Je m’en sers pour distiller de l’alcool.”

Sans redresser la tête, il désigne les bouteilles soigneusement rangées de l’autre côté de son semblant de cabane ; de tailles et de formes variées, visiblement glanées à droite et à gauche, elles sont remplies d’un liquide translucide parfois teinté d’une jolie couleur dorée. A côté, il y a même un petit tonnelet soigneusement calfeutré, d'où s'échappe un tuyau gradué et jalonné de fines bulles. Ébahie, tu lâches :

“C’est toi qui as fait tout ça ?”

Cette fois le garçon lève les yeux, méfiant. Puis, voyant ton air émerveillé, il semble décider que ton enthousiasme est sincère et détaille avec une humilité inédite :

“J’essaie. La plupart ne seront jamais buvables, de toute façon : le temps et la température font trop n’importe quoi, ici, c’est quasiment impossible de contrôler correctement une fermentation.”

Tu hoches la tête, fascinée, même si tu ne comprends pas vraiment de quoi il parle.

“Tu peux me montrer ?”

“... Peut-être. Un jour, si tu veux. Mais je suis occupé, là.”

Puis, comme s’il y pensait après coup :

“En plus tu es trop petite pour rester ici longtemps, ça va te rendre malade.”

“T’es pas malade toi.”

“J’ai l’habitude.”

Contre toute attente, il étend le bras pour baisser le feu sous l'alambic, repose son livre et daigne enfin se lever – tu crois le voir vaciller, mais cela ne dure qu’une seconde. De ses mains impeccables aux ongles (rongés) courts, il lisse son pantalon comme s’il venait juste de quitter un fauteuil de bureau et s’approche de toi, bras tendu vers la porte en une évidente invitation à déguerpir. Mais son sourire méprisant n’est pas revenu. Un peu chancelante toi-même, tu acceptes de ressortir de la minuscule distillerie, clignant des yeux quand tu retrouves le soleil.

“Eh, Blossom ? Si on se recroise... On m’appelle Dandy, aussi. Je préfère.”

Tu mets un moment à comprendre : est-ce qu’il parle de son surnom ? Dans ce cas il devrait dire “le” Dandy, non ? C’est comme ça que ça fonctionne ici, c’est Peter Pan lui-même qui te l’a dit. Est-ce qu’on a le droit de faire ça, utiliser un nom à la place d’un autre ? Tu sais que de toute façon c’est Peter qui finit par choisir les deux, donc ça ne doit pas faire une si grosse différence. Mais tout de même, ça te laisse un peu mal à l’aise. Comme si c’était de la triche.

Lorsque vous êtes tous deux sur le seuil, tu lèves la tête vers le garçon et notes avec une pointe de surprise que, quand il ne fait pas ce détestable sourire, il est en fait presque mignon. Ses yeux, qui t'ont paru sombres quand vous vous trouviez dans l'obscurité, s’avèrent en réalité d’un vert très clair, à la limite du gris, qui fait un joli contrepoint avec ses cheveux foncés. Avec sa cravate et son costume (mais comment fait-il pour avoir une chemise aussi blanche ici ?...), c’est vrai que ça lui donne une petite allure.

“Ça te va mieux, Dandy. Pourquoi Peter t’a appelé Skunk ? Faut lui dire, c’est dommage.”

L’adolescent se crispe, mais tu le notes à peine – les vapeurs fruitées te sont bien montées à la tête et tu ne prêtes plus autant attention à ce qui t’entoure. Ni à ce que tu racontes.

“Tu sens même pas mauvais.”

Juste... eh bien, un peu comme l’alambic.

Le garçon te fixe. Tu comprends que tu as dit quelque chose qu’il ne fallait pas quand tu réalises qu’il te regarde à nouveau avec cet air glacial et lointain qu’il avait au début de la conversation. Un peu embrouillée, tu essaies de t’excuser. Mais il parle avant toi, d’une voix atone et sans vie qui te parait soudain infiniment plus inquiétante que tout le dédain et l’agressivité dont il a pu faire preuve :

“C’était juste une blague.”

Avant que tu trouves quoi répondre, il se détourne pour fermer la porte de son précieux réduit. Il la verrouille à l’aide d’un vieux cadenas tiré de sa poche. Puis il examine les alentours du regard. Tu l’imites et vous ne tardez pas à repérer tes deux guides ; comme l'adolescent l'a deviné, ils se tiennent juste à quelques mètres de là, derrière un angle de l’immense tronc. Leurs sourires sont aussi laids que celui du garçon au complet-veston, et pour la première fois tu comprends que le Pays de Jamais n’est peut-être pas exactement le paradis que l’on t’a promis.

Réprimant un autre tic, Skunk lève la main en direction des deux adolescents, paume vers lui, index et majeur tendus en forme de V. Puis, comme il ne se rappelle plus si eux aussi sont britanniques, il replie l’index pour ne garder que le majeur dressé, histoire d’être sûr que le message passe bien. Et sans t’accorder le moindre regard supplémentaire, il met les mains dans ses poches, te tourne le dos et s’éloigne en marchant, comme indifférent à Tease et Showbiz qui se sont jetés à sa poursuite.

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Le Seul au Monde


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I've been caught up in the riptide
For too long 'cause it's all I know
I've been lettin' this shit slide
These bad habits, they die too slow

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 Anglais, originaire de la banlieue ouvrière de Manchester du début des années 1990 ; a toujours un accent mancunian très perceptible, bien que moins marqué qu’à son arrivée.

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 1m55 pour un peu plus de 40kg (pour son âge, taille un peu en-dessous de la moyenne, nettement maigrichon). Cheveux brun foncé, yeux gris-vert. Gaucher.

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 A horreur de son nom, qu’il trouve hideux et profondément insultant. Peut-être qu'au début il aurait pu en changer, ou au moins essayer, en demandant gentiment, mais il ne s'y est jamais résolu – il en veut beaucoup trop à Peter Pan pour lui quémander une faveur. Et maintenant que les autres Perdus ont bien compris qu'il déteste qu'on l'appelle Skunk, c'est trop tard : il n'y avait pas de meilleur moyen de rendre le nom définitif. Les gosses sont comme ça.

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 En revanche, il apprécie beaucoup son surnom, le Dandy. Et c’est encore mieux si on l’appelle Dandy tout court, comme si c’était son véritable nom. Mais attention, jouer avec les noms et surnoms, c’est jouer avec les règles de Peter, et tout le monde ne s’y risquera pas ; Skunk lui-même a déjà payé le prix fort pour l’avoir fait au mauvais moment. Cela ne l’empêche pourtant pas de continuer à se présenter en tant que Dandy dès qu’il le peut.

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 Excessivement propre et soigné, il ne tolère pas d’émettre une odeur plus forte qu’un vague relent alcoolisé issu de son alambic – surtout maintenant qu’on l’appelle "moufette". Il lave lui-même ses vêtements, car aucune Mère ne fait cela assez bien à son goût. Il faut dire qu'il affectionne des tenues dont l'entretien est pour le moins compliqué quand le pressing le plus proche est dans l'univers d'à côté : depuis son premier jour au Grand Arbre, quand il est arrivé vêtu de son uniforme scolaire très britannique, on ne l'a jamais vu sans une chemise et une cravate (sauf quand il dort, et encore, même sa veste de pyjama a un col). Par-dessus cette association standard, il porte presque toujours un complet-veston sur mesure, et un gilet ou un pull au col en V. Il s’autorise à mettre un pantalon et une veste moins fragiles lorsqu'il va crapahuter dans la jungle, mais cela reste sa seule concession à son dresscode guindé.

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 Bizarre, difficile à cerner. Peu sociable, il préfère clairement rester seul dans son coin, à lire ou dessiner. Il ne donne cependant pas l'impression de quelqu'un de calme et posé, bien au contraire – il parle vite et cligne des yeux de manière excessive, il a des gestes trop raides, des tics nerveux qui remontent le long de ses doigts, de ses bras, de sa nuque. Il fixe les gens trop longtemps, aussi, comme s'il avait du mal à interpréter l'expression de leur visage. De manière globale, il est évident que la moindre interaction le crispe et le rend extrêmement méfiant.

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 Très intelligent, sans doute un peu trop. Lecteur compulsif doté d’une mémoire extraordinaire (enfin, qui était extraordinaire avant que l’Oubli ne se mette à la déchiqueter), il possède une immense culture générale, quoique souvent dans des domaines un peu surréalistes et guère utiles au quotidien. C'est également un fin linguiste, qui sait s'exprimer avec un vocabulaire impressionnant dans tous les registres de la langue anglaise – oh oui, y compris les injures. Il est nettement moins bon avec les compétences pratiques (il se lasse vite de ce qui ne fonctionne pas immédiatement), mais comme le prouve son alambic bricolé à partir de rien, s'il est motivé et avec un peu d'aide, il peut apprendre.

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 Comme pas mal d’autres Perdus, lutte contre l’Oubli en prenant des notes, dans des carnets ou dans les marges des quelques précieux livres qu’il a glanés au cours de ses expéditions de ravitaillement. Il retranscrit le plus souvent des faits bruts ou des schémas techniques, notamment en ce qui concerne ses tentatives de distillation. Mais il peut aussi se laisser aller à des considérations plus fantaisistes sur l'astronomie de l’Île, une créature particulièrement improbable, le langage suranné d’un Pirate croisé en forêt, les différences entre les maquillages des tribus natives... La plupart des autres Garçons Perdus seraient surpris de lui découvrir de tels intérêts : il n’en parle jamais.

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 Très sûr de sa supériorité intellectuelle, il est habitué au fait d'avoir une longueur d'avance sur tout le monde, et il le vit comme une frustration permanente : les adultes comme les enfants lui paraissent au mieux lents et ennuyeux, au pire insupportablement cons. Plus grave, il sait depuis longtemps que ses interlocuteurs réagissent mal à son discours trop dense, trop détaillé, et qu'ils le jugent facilement chiant et arrogant même quand il essaie juste de partager ses connaissances sans penser à mal. Alors il a fini par embrasser le personnage : puisque ces idiots ne l'aiment pas, c'est plus simple de les détester en retour et de ne rien attendre d'eux. Dorénavant, plutôt que de risquer l'indifférence ou la moquerie, il préfère rester en retrait, claquemuré dans sa colère et son mépris.

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 Vu qu'il a abandonné tout effort de communication, c'est un petit merdeux notoire. Cassant et dédaigneux, il est ce garçon insupportable qui corrige la grammaire des autres, qui pointe la moindre erreur dans une argumentation ou une histoire, qui utilise des insultes comme si c'était de la ponctuation et qui ne semble sourire que par pure provocation. Impatient et perpétuellement sur la défensive, il interprète volontiers de travers les propos de son interlocuteur et il en faut peu pour le rendre méchant, voire odieux – pour quelqu’un d’aussi nul avec les relations sociales, il a un sens de la répartie dangereux et il a étonnamment bien assimilé le concept de « taper là où ça fait mal ». Certains disent qu'en tant que nabot susceptible et agressif, finalement, ça ne lui va pas si mal de s'appeler Skunk.

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 D'autres pourtant, souvent parmi les plus petits ou les plus âgés, prétendent qu'il n'est pas vraiment malfaisant. Il est vrai qu'on l'a vu faire preuve d'une prévenance étonnante, comme quand il donne spontanément à l'infirmerie son distillât trop fort pour être bu, ou qu'il ramène de petites trouvailles très spécifiques de ses expéditions de Récolteur (un élastique pour les cheveux de Slumber, du thé pour Owl, une bombe de peinture pour Apache). Avec un peu (beaucoup) de patience et de précautions, certains ont pu avoir avec lui une conversation presque agréable. Il parait même qu'on l'aurait surpris à sourire pour de vrai, sans cynisme, alors qu'il trainait avec l'imposante Chimère bisours de la mère des Chasseurs – mais ça, ça doit être une connerie inventée par Peach.

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 Comme il reste un garçon frêle et pas bien grand, sans véritable technique de combat, il se sait mauvais au corps-à-corps et évite soigneusement toute confrontation avec un adulte. Cependant, avec les autres enfants et adolescents, il a plus de mal à se montrer raisonnable. Il est conditionné par des années de brutalité et de harcèlement (sa grande gueule de Monsieur Je-Sais-Tout irritait déjà les gosses du Monde Ordinaire, ce n'est pas beaucoup mieux avec les Perdus), si bien que quand on le provoque il peut vite monter dans les tours et décider de faire face, même quand ses opposants sont plus nombreux ou plus costauds que lui. Attention, dans ce cas : demi-portion ou pas, il ne craint pas la douleur et il peut se montrer vicieux. Sachant qu'il part perdant, il n'a aucun scrupule, aucun code d'honneur et il n’hésitera pas à faire très mal s’il le peut.

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 Il prétend que toute cette hostilité dans laquelle il s'est enfermé le laisse indifférent et il se cache derrière sa réputation de trouduc orgueilleux et obsessionnel ; mais en réalité, il est profondément, viscéralement anxieux. Il ne se sent pas tant supérieur aux autres que piégé, cerné, seul, dans un monde mortellement dangereux. Son sommeil est désastreux, ses crises d'angoisse aussi fréquentes qu'inavouables, et il a un énorme problème avec la crasse – la boue, la sueur, le sang, la vermine, la décomposition l’angoissent terriblement. Il dépense beaucoup d'énergie pour gérer cette aversion, si bien qu'il parvient un peu à faire illusion ; il peut supporter la vue de ce qu’il considère comme crade, ou d’avoir les mains sales s’il sait qu’il pourra (vite) les laver par la suite. Parfois, sous l’effet de l’adrénaline, il peut presque passer outre – ce qui lui arrive quand il se bagarre, par exemple. Hélas, il a une échelle de tolérance très abrupte : il peut tenir longtemps avec des niveaux d'anxiété proches de l'insoutenable, mais quand il finit par passer la limite, il le paie très cher.

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 Pour s'apaiser autant qu'il le peut, il se réfugie dans la rigueur, voire la rigidité : que ce soit sa propre apparence, sa routine de la journée, les réactions des autres, tout est pensé, anticipé, planifié, manipulé. C'est relativement efficace à court terme, mais en contrepartie il a beaucoup de mal à interagir avec les Perdus les moins sincères et lisibles, sans compter que le moindre imprévu devient ridiculement compliqué à gérer et peut lui faire perdre pieds.

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 Alors il ajoute de l’alcool. Rarement en excès (il ne cherche pas l’ivresse, “juste” à se tranquilliser), mais il consomme tout de même l’équivalent de plusieurs verres de rhum par jour. Il ne s’en cache pas (car il maîtrise parfaitement la situation, bien entendu, ce n'est pas comme s'il était vraiment alcoolique) et il ne sort jamais sans sa flasque, un bel objet en inox enveloppé de vrai cuir. Difficile de dire où il l’a dénichée, mais il est évident que c'est son trésor personnel, qu'il chérit au point de dormir avec.

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 Fréquemment fourré chez les Raccommodeurs, qu’il tient en haute estime : sur l’Île, ils sont son seul accès aux précieux costumes sur mesure qui ont l’air de soutenir la moitié de sa personnalité. Il aurait presque pu rejoindre leur groupe, si cela n’avait pas impliqué de recoudre les fonds de pantalons des autres gosses (urgh), de demander l'autorisation à Peter (plutôt crever) et de côtoyer Pit beaucoup plus que de raison (sérieusement, personne ne se rend compte qu’il est malsain ce mec ?).

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 Il s’est progressivement bricolé un petit réduit pour son alambic, fermé avec un cadenas, dans lequel il entrepose sa maigre production d’alcool, ses carnets et les susmentionnés précieux costumes. Il ne garde presque rien dans sa cabane : il n’a aucune confiance envers les autres Récolteurs. C’est encore pire pour Sugar, qui l’exaspère avec ses manières aussi doucereuses qu’invasives et qu’il évite comme la peste. Quant aux chefs, Clumsy était gérable (ce n’était qu’un gosse pas méchant, juste un peu trop tactile), mais avec Creepy cela s’annonce nettement plus compliqué : plus âgé, bien trop louche, bien trop imprévisible, il met Skunk presque aussi mal à l’aise que le fait Pit.

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 Gros problème avec l’autorité, puisqu'il considère ses chefs comme moins intelligents que lui et donc sans aucune légitimité. Tant qu'on le laisse décider lui-même de son programme, il joue plus ou moins le jeu du Grand Arbre, pour qu'on lui fiche la paix. Mais il reste solitaire et très indépendant. Il ne supporte pas de suivre un ordre qui lui parait stupide ou dépourvu de sens, et il n’acceptera aucune mission qui n’ait pas un minimum d’intérêt pour lui-même...

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 ... sauf bien sûr si on le menace de le balancer au cachot ; il en a une peur panique (vous ne pouvez pas comprendre, c’est noir, froid, humide, ça pue, c’est crade) et préférera se faire démolir à l’Arène plutôt que d’y retourner.




Le Piège

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Skunk_30  I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Tuxpi_12  I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Skunk_29
This place is full of animals
And I’m a lonely cannibal

Comment vis-tu ta vie à Never Never Land ?  

Encyclopædia Britannica, Micropaedia, Tome 3, intérieur de couverture :

“Mensonge. Trahison. Prison.
Presque pas de livres (!). Pas de musique. Pas de cinéma. Pas de photographie.
Pas de vrai lit. Pas de chauffage. Pas d’eau courante. Pas de toilettes.
Pas une foutue porte qui ferme.
Pas de vêtements neufs.
Alcool rare, mauvaise qualité, difficile à produire et à trouver.
Gamins sauvages. Pirates barbares.
Pas de famille. Pas d’amis. Pas d’idée. Pas d’avenir.”



Carnet numéro 5 : une série de croquis au crayon, exécutés rapidement mais soigneusement légendés :

- “Vue depuis l'extrémité de la branche des Récolteurs, côté Sommet Enneigé”
- “Anatomie théorique d’une hanche de faune ; sud-est (?) du Bois Joli”
- “Fée numéro un, ailes en feuilles de marronnier ; fée numéro deux, ailes bleues”
- “Motif Delaware, couverture en laine de moulpaca (fumerolles ?)”
- “Chimère parlante : ours et bison ; cabanes des Chasseurs (Yagharek)”
- “Carte du ciel”
(ce dernier dessin a été plusieurs fois modifié, puis barré d’un trait rageur)


Qu'éprouves-tu pour l'Ordinaire ?

Entendu un soir de fête, dans un coin de la cabane principale des Récolteurs : (taux d'alcoolémie évalué à 1.3 g/L)

“Je m’en rappelle assez pour savoir que les gens étaient méprisables. Je m’en rappelle aussi assez pour savoir que j’aurais pu y devenir quelque chose, peut-être, avec le temps. Ici, les gens sont toujours aussi méprisables, et je ne serai jamais rien.”


Carnet numéro 1, première page : plusieurs croquis hésitants d'un visage féminin, adulte; certains dessins, là aussi, sont férocement raturés; d'un portrait à l'autre, les traits sont flous et changeants, mais la moitié droite du visage est toujours marqué d'une imposante cicatrice

"Femme au demi-sourire ; œil de verre à droite (couleur claire); parfum : liqueur de fruits ; ne PAS oublier"


Que représente Peter Pan pour toi ? Et le capitaine Hook ?

Encyclopædia Britannica, Micropaedia, Tome 3, marge de la page 426 :

“Hook = archétype de conte de fée, tout comme Peter Pan. Dichotomie adulte/enfant, cauchemar/rêve, cruauté/jeu. Juste un reflet qui ne vaut pas mieux que l'original.
Vraie question : Hook a-t-il toujours été ainsi ? Ou est-ce que ce n’est pas Peter qui a fait de lui ce qu'il est, une figure légendaire comme lui ? Il se rêvait forcément un ennemi.
-> Sans Peter Pan, y aurait-il un Hook ?"



Tronc d’arbre du côté du Port; gravure au couteau

“Tyran Assassin Brute Égoïste Lâche
MENTEUR”


Développe ta chronologie en dates ou en intrigue :

Avant les Intrigues

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 Arrivé en 1994 de Manchester, Angleterre.

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 Passage aussi bref que violent chez les Diplomates, parce que Peter Pan a trouvé que ce groupe allait bien avec le goût de Skunk pour les beaux costumes, l’alcool et les phrases trop longues. Quand il s’est (rapidement) avéré que la nouvelle recrue était un Diplomate désastreux, Bow s'est contenté de souffler à Peter qu'en plus d'ignorer les ordres et ses missions, Skunk osait tricher en échangeant son nom et son surnom, sans avoir seulement demandé la permission. Il n'en a pas fallu davantage pour provoquer son licenciement musclé, avec (long) passage au cachot pour faire bonne mesure. Encore aujourd’hui, Skunk refuse d’en parler.

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 Rétrogradé chez les Récolteurs, il y est resté avec un certain soulagement : finalement, ça lui va très bien d’arpenter l’Île en grappillant des provisions. Comme il prend son travail autant au sérieux que tout le reste, il est même plutôt doué pour repérer les bons coins de cueillette et en ramener de généreuses récoltes. Cela lui permet également de trouver des tissus pour que les Raccommodeurs l’aident à renouveler sa garde-robe, ou de dénicher des fournitures pour sa petite entreprise de distillerie maison. Et même quand il ne trouve rien, au moins il est le plus souvent seul et on lui fout la paix. Tant pis si c’est une source de moqueries supplémentaire parce que c’est un peu le groupe des cinglés.


Les Intrigues

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 Déteste Peter Pan et n’a guère de considération pour les autres Perdus ; sauf exception, il s’est donc tenu à l’écart des multiples combats orchestrés par le Petit Roi en délire. Toujours dans son optique de participer au strict minimum, il s’est contenté d’assurer le ravitaillement nécessaire aux soins des blessés, notamment en désinfectants alcoolisés.

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 Gère les cauchemars provoqués par l’Ombre avec plus d’alcool.

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 Gère l’angoisse terrible liée à la malédiction de l’Esprit Loup (poisseuse, gluante, repoussante) avec encore plus d’alcool.

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 Gère la terreur répandue par le Croquemitaine avec toujours encore plus d’alcool...

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 ... et passe une Canicule terrible, après avoir fait un syndrome de sevrage désastreux en raison de la sécheresse (sans eau et avec une température incontrôlable, pas de distillation, ni pour lui ni pour personne). En est resté malade et fracassé d’angoisse. Par conséquent totalement incapable de participer à quelque expédition que ce fût.

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 Pendant la Pluie Salée, régule mieux sa consommation d'alcool, mais traîne beaucoup du côté du Port et du Bayou, obsédé par des histoires d'ancien Récolteur sachant distiller et par l’idée de ne plus jamais se retrouver en manque. Quand les choses s’emballent avec le Tourbillon, il hésite longtemps à se porter volontaire pour l'expédition du Nautilus, séduit par la douloureuse idée de rentrer chez lui. Mais quand il finit par comprendre qu'il ne pourra jamais rester dans l'Ordinaire sans ombre et sans nom, il n’embarque pas : à quoi bon, si c'est juste pour se faire hurler des ordres, risquer sa vie, et se torturer à revoir ce qu'on lui a pris pour ne jamais le lui rendre ?

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_1r10 Et pendant le Givre... oh pendant le Givre, c’est une toute autre histoire, mes amis.






In order to insult me, I must first value your opinion.
Nice try though.
Now please go fuck yourself with a cactus.
I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Skunk_20I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Skunk_21I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Skunk_22I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 5t7e
(And if I were you, I wouldn't love me neither.)

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Skunk
Skunk

♣ Récolteur ♣


✘ AVENTURES : 226
✘ SURNOM : (Le) Dandy
✘ AGE DU PERSO : Tout juste quatorze ans

✘ DISPO POUR RP ? : Oh, well...
✘ LIENS :
I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_rs10 I'm surrounded by idiots
I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_rs10 Carnets ouverts : I - II - III - IV - V - VI - VII - VIII - IX - X - XI - XII - XIII
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MessageSujet: Re: I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight - Skunk   I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk EmptyDim 6 Déc 2020 - 17:09

Mésaventures


I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Skunk_24
Everybody in the world knows I'm a little twisted
Twisted

Au cours des dernières vingt-quatre heures, le monde était devenu encore plus intolérable que d’ordinaire.

Leur maison, un exigu tas de briques rouges comme on en trouve des milliers dans la banlieue de Manchester, semblait remplie de visiteurs de la cave au grenier. A chaque minute de chaque instant, on entendait quelqu’un dévaler les escaliers, hurler d’une chambre à l’autre, courir dans le couloir. Et plus la soirée approchait, plus les cris des gosses se faisaient stridents, plus les rires des adultes se faisaient hystériques. Les glapissements des filles qui massacraient Cindy Lauper dans la cuisine rivalisaient avec les aboiements des garçons massés devant la télévision du salon, qui vomissait un flot continu de commentaires sportifs agressifs. Dans la petite cour arrière et jusque dans la rue, on entendait des gens brailler des chants de supporters inintelligibles, ponctués par le fracas des bières qui s’entrechoquaient.

La veille, l’équipe de Simon avait gagné une demi-finale de troisième ligue. Simon, le Grand et Beau Simon, le Précieux Fils Aîné, avait marqué l’un des trois buts. C’était comme s’il était brutalement devenu le putain de Messie.

Tout ce que Jamie était devenu, lui, c’était cinglé.

Il avait essayé de se retrancher dans sa chambre, walkman sur les oreilles, nez dans un livre, mais cette bande d’arriérés était apparemment incapable de comprendre le message subtil d’une porte fermée. Rien que depuis le déjeuner, il avait l’impression d’avoir vu défiler toute sa famille, cousins du troisième degré inclus, et la moitié du quartier – eh Jamie, ça fait longtemps, tu as encore grandi, qu’est-ce que tu dois être fier de ton frère, pourquoi tu portes l’uniforme du lycée on est samedi, pourquoi tu veux pas jouer, pourquoi tu viens pas boire une bière entre hommes, pourquoi tu vas pas dire bonjour à Stacey tu sais qu’elle t’aime bien et allez tous vous faire foutre et sortez de chez moi!

Les nerfs à vif, la nuque et les bras parcourus de tics quasiment épileptiques, il avait même tenté dans un moment de désespoir de se plaindre à sa mère. Il l’avait suppliée de lui rendre la clef de sa chambre, vraiment suppliée. Mrs. Lewis avait posé sur lui ce regard las qu’elle semblait lui réserver (insupportable), surtout quand elle avait dépassé son troisième verre de l’après-midi.

“Faut toujours que tu ne penses qu’à toi... C’est la soirée de ton frère. Essaie juste de ne pas tout gâcher, pour une fois.”

Alors il était remonté dans sa chambre, avait claqué la porte et tiré le lit devant le battant. Si son père s’en rendait compte, il allait gueuler : Mr. Lewis ne supportait pas la moindre porte verrouillée dans sa maison, une habitude louche de veilleur de nuit qu’il n’avait jamais raisonnée ni justifiée. Mais Mr. Lewis était actuellement en train de discuter (beugler) avec ses collègues dans la cour, riant et buvant comme l’homme le plus fier du monde (qu’il était), et rien ne pouvait être plus loin de ses préoccupations que ce qu’il se passait dans la chambre du plus jeune de ses trois fils.

Non pas que cela fût très différent de d’habitude.

Grinçant des dents, la respiration hachée, ignorant s'il avait plutôt envie de pleurer ou de hurler, Jamie tomba à genoux dans un coin de la pièce et retira du mur le morceau de plinthe découpé qui dissimulait sa meilleure planque. Sa main tremblante ignora le briquet et le kit de premier secours qu'il gardait là (pas maintenant) pour se saisir de sa précieuse flasque, qu’il cachait à chaque retour du lycée. Il savait qu'il était imprudent de sortir avec, et la seule pensée qu’on pût la confisquer ou la voler attisait son angoisse comme un jet d’essence balancé sur un brasier. Mais c’était encore pire s’il essayait de s’en séparer ; son poids familier au fond du sac était souvent l'unique réconfort qui lui permettait de finir sa journée.

Parfois, cependant, sa seule présence ne suffisait pas.

Jamie la déboucha d’un geste expert et en vida trois grandes lampées, sans la moindre hésitation. Cela faisait longtemps que le puissant goût fumé du whisky ne lui donnait plus envie de vomir et que sa chaleur ronronnante avait cessé de le brûler. Tout ce qui restait, c’était le soulagement ouaté qui finissait toujours par envahir sa tête, effacer cette sensation d’étouffer qui s’installait parfois (souvent) dans sa poitrine et anesthésier ses occasionnelles mais brutales envies de mort - la sienne ou celle des autres, il ne savait plus vraiment.

Quelqu’un dehors éclata d’un rire sonore, qui passa à travers les vitres de sa fenêtre comme une grenade balancée depuis la rue. Jamie grimaça et décida de prendre deux gorgées de plus, juste deux gorgées, parce qu’il en avait besoin et que la soirée s’annonçait interminable. Il risquait d’ailleurs d’arriver au bout de sa flasque bien avant la fin des réjouissances. Mais ce n’était pas grave : il savait où sa mère planquait sa réserve, dans la chambre parentale. Il parviendrait bien à s’y glisser sans attirer l’attention ; de toute façon, dès que Simon serait rentré du club, il n’y en aurait plus que pour lui.

Tenant sa flasque contre lui comme un gosse de maternelle aurait serré sa peluche, Jamie retourna s’asseoir sur son lit et enfila ses écouteurs, avant de pousser à fond le son du walkman. Le bordel ignoble qu’était devenu le monde s’effaça derrière les hurlements écorchés de Kurt Cobain, et Jamie laissa échapper un soupir de soulagement en se laissant tomber contre le mur.

"Stay away". Quelles merveilleuses paroles.


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Jamie n’avait pas toujours été ainsi (insupportable).

Certes, il ne pensait pas avoir jamais été très “normal”, comme il entendait parfois sa mère s’en plaindre. Aussi loin que remontaient ses souvenirs, il s’était senti bizarre, décalé. Pas beaucoup, juste assez ; le genre de gosse qui n’aimait pas courir, qui trouvait que les sports d’équipe restaient une vaste blague, et qui se justifiait en disant simplement qu’il n’aimait pas sentir la transpiration ou salir son pantalon.

Cependant, ce genre d’imperfections sociales étaient longtemps restées des détails, quelques accrocs dans la trame d’une personnalité étrange mais avenante. C’est que Jamie aimait parler, voyez-vous – beaucoup, et trop bien pour son âge. Il n’adorait rien tant que raconter tout ce qu’il avait vu, lu, entendu, tout ce qu’il savait réel, tout ce qui ne l’était pas, tout ce qui était un peu des deux. Obsédé par les faits et l’exactitude, soutenu par une mémoire spectaculaire et un appétit de lecture apparemment sans fin, il pouvait passer des heures, des jours, parfois des semaines obsédé par un même sujet, à l’explorer en long en large et en travers, à prendre des notes au kilomètre. Il détaillait volontiers son enquête à toute personne qui engageait la conversation avec lui. Peu importait que l’on parlât de l’architecture d’un drakkar viking, de la composition des anneaux de Saturne ou des maquettes utilisées pour filmer Star Wars : pour Jamie, le monde entier était riche, fascinant, fait pour être décortiqué et partagé.

Sauf que dans son quartier populaire de Manchester, il n'y avait pas grand monde pour apprécier ce genre de partage. Son langage assuré et ses obsessions extensives laissaient les adultes mal à l'aise, les autres gosses perplexes. Et bien sûr il y avait ces petits moments d’acide, où il se rendait brusquement compte que ses (histoires) bavardages emmerdaient le monde et où la culpabilité l’obligeait à s’interrompre au milieu d’une phrase.

Mais bon, dans l’ensemble, ce n’était pas catastrophique. Il avait même quelques copains, qui le trouvaient sans doute plus intriguant que pénible. Il était juste l’intello de la classe, ça arrive ; il trouvait ça plutôt flatteur, d’un côté. Il avait même entendu deux ou trois fois l’adjectif “surdoué”, et ça c’était vraiment flatteur ; dommage que ses parents n’aient jamais trouvé cela aussi incroyable que lorsqu’on utilisait ce même terme pour parler de la maîtrise du ballon de Simon.

Et puis, si vraiment les autres gosses exagéraient, il avait ses frères pour venir le défendre. Surtout Matthew, celui qui n’avait qu’un an de plus que lui : il était plus futé que Simon, et bien qu'il ne comprît pas plus que les autres comment son petit-frère pouvait passer des nuits entières à lire des bouquins sans image et ensuite s’en rappeler presque mot pour mot, il avait la bonne grâce de réagir à ce mystère d’un simple haussement d’épaule. Pour son cadet, il n’était que patience et acceptation silencieuse.

Jamie se rappelait avec une triste netteté avoir adoré Matt. Il se rappelait aussi avoir pensé que c’était réciproque.

Il n’avait jamais compris ce qu’il s’était passé. Le changement s’était fait graduellement, autour de ses dix ans. Alors que son discours se faisait toujours plus précis, que ses connaissances étaient de plus en plus vastes et solides, il avait senti l’indulgence de ses proches se dissiper. Les moments d’acide avaient été de plus en plus nombreux, jusqu’à devenir la norme (ça suffit, Jamie). La curiosité était devenue de la lassitude (qu’est-ce que tu veux que ça me fasse, Jamie), l’ignorance était devenue de l’hostilité (arrête de te la péter comme ça, Jamie). Ses parents, qui ne l’écoutaient plus depuis longtemps, avaient commencé à lui demander de se taire (change de disque, Jamie). La perplexité de Simon s’était transformée en dédain (tout le monde s’en fout, Jamie), la complicité de Matt en malaise (c’est pas le moment, Jamie). Ses professeurs, autrefois plutôt ébahis par ses capacités, avaient à présent tendance à s’agacer de ses performances (ce n’est pas ce que je t’avais demandé, Jamie). Ils le trouvaient orgueilleux, mal élevé. Ils lui interdisaient de prendre la parole en classe, parfois punition à l'appui (laisse de la place aux autres, Jamie).

Grandis un peu, Jamie.

Parfois, il se demandait ce qu’ils avaient cru, tous : qu’il faisait tout cela volontairement ? Que c’était juste un jeu pour lui, et qu’il s’en lasserait avec le temps ? Qu’il deviendrait “normal” - c’est bien ça que tu voulais, Maman, un fils normal ?

Désolé de te décevoir.

Le rejet, sourd mais unanime, l’avait frustré autant qu’il l’avait blessé. Son sourire s’était effacé et ses longs discours enthousiastes s’étaient dilués dans un silence aigri. Ses répliques s’étaient faites acerbes, ses critiques violentes et sans pitié. Quand on ne le comprenait pas, au lieu de passer à autre chose comme il le faisait précédemment, il s’énervait, méprisait, insultait. Il n’était plus le garçon brillant et juste un peu décalé, mais le sale gosse, le petit merdeux qui n'obéissait à personne et répondait aux adultes (si lents, si arrogants) quand il aurait mieux fait de se taire.

Les autres enfants (si stupides, si crades) n’avaient pas raté le changement et très vite eux aussi s’étaient faits plus agressifs. Les copains avaient disparu. Les moqueries et brimades s'étaient multipliées, aggravées, jusqu'à devenir une routine glauque et sans fin d'insultes, de menaces, d'humiliations, d'embuscades, de poursuites, de bagarres, un cycle renouvelé en permanence qui finissait par confondre les agressions et les représailles. Parfois, Matt intervenait encore. Parfois non. Alors Jamie s’était défendu, avec une férocité de plus en plus démesurée aussi bien dans ses paroles que dans ses actes, mais cela n’avait fait qu’empirer les choses ; il ne comptait plus le nombre de fois où il était rentré chez lui couvert de bleus, pour qu'on lui reprochât de s'être "encore battu" (elle), voire qu'on lui en collât une en supplément si le collège avait appelé parce que "et toi tu l'as mordu, petit con ?!" (lui). Parce que c'était mal de se battre, évidemment, surtout quand ce n'était pas à la loyale, bien sûr, et qu'il aurait mieux fait de les ignorer, voyons. Puisqu'il était plus malin, plus mature, il pouvait comprendre cela, non ?

Tout ce que Jamie avait compris, c'était que son intelligence n'arrangeait personne, sauf lorsqu'elle justifiait qu'on lui cassât la gueule.

La colère était entrée dans sa vie. Elle ne l’avait plus quittée.

Et elle n’était pas arrivée seule.

Des choses sombres, gluantes et ricanantes s’étaient mises à rôder dans son sommeil. Les petits gestes automatiques qu’il faisait quand il se concentrait ou était stressé étaient devenus des tics incontrôlables. Son aversion pour la saleté avait pris des proportions démesurées, au point de devenir quasiment une phobie. Garder le contrôle était devenu une obsession, une compulsion ; de son apparence à l'ordre dans lequel il sortait ses affaires de son sac, Jamie avait rendu tout ce qu'il pouvait rigide, prévisible, rassurant. Et pourtant, toujours, une oppression constante lestait ses poumons. C'était comme si sa poitrine, sa gorge, sa peau s’étaient faites trop étroites pour lui... et parfois cela devenait vraiment le cas, et soudain il ne pouvait plus respirer, plus penser, plus exister – il ne pouvait que se cacher, en se sentant lâche et pitoyable, pendant que son propre corps tentait de l’assassiner.

Sa vie tout entière était devenue un sentier sombre jalonné de pièges à loup, où le moindre faux pas pouvait s’avérer fatal. Toute personne était un ennemi potentiel, tout contact était un danger, toute promesse était un mensonge. La plus petite concession devenait une arme qui serait réutilisée contre lui. Les adultes (incultes, vaniteux, méprisants) le considéraient comme un nuisible ingérable. Les enfants (idiots, barbares, cruels) l'ignoraient ou s’appliquaient à transformer sa vie en enfer.

Lentement, il avait compris que son existence se résumerait dorénavant à une vérité toute simple : les autres le haïssaient.

Tous. Ils le haïssaient tous.

Même Matt avait fini par le lui dire, pas si longtemps auparavant, quand il avait appris que son encombrant cadet le suivrait au lycée avec un an d’avance (tentative désespérée de contrôler cette petite fouine trop maline pour son bien). Ce jour-là, Jamie avait vu quelque chose se casser dans le regard de son grand-frère, et il se rappelait très bien ce que ce dernier lui avait dit.

“Peut-être qu’ils te détesteraient pas autant si tu serais pas aussi insupportable.”

“... Si tu n’étais pas aussi insupportable.”

Matt l’avait frappé.

Une seule fois. Mais c’était suffisant.


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Lorsqu’on l’appela à travers sa porte, bien plus tard ce soir-là, Jamie n’avait pas allumé sa lampe de chevet : il n’était même plus en état de lire. Les piles de son walkman étaient mortes près d’une heure auparavant et malgré ses paumes pressées contre ses oreilles, le vacarme de cette fête stupide lui emplissait la tête aussi sûrement que si toute l’équipe de demeurés avait dansé dans sa chambre. Sa visiteuse dut s’y reprendre à trois reprises avant que l’adolescent ne finît par l’entendre frapper sur le mince battant de contreplaqué :

“Jamie ? C’est moi. Tu es là ?”

Laissant ses mains tomber sur ses cuisses, le garçon resta un instant interdit, avant de se faire surprendre par un plaisir tellement brutal qu’il en eut envie de pleurer : elle était venue ? Ils l’avaient invitée ?

“Oui, je... une minute !”

Il voulut sauter à bas de son lit pour le pousser et dégager la porte, mais ses jambes s’emmêlèrent dans le drap et il s’étala sur la moquette, dans un fracas qui en temps normal se serait entendu à l'autre bout de la petite maison. Ce soir-là, cependant, la cacophonie qui montait du salon était telle que personne ne se rendit compte de sa chute, y compris la personne qui attendait juste là dans le couloir. Excellente nouvelle, en vérité : Jamie n’avait aucune envie de devoir expliquer à ses proches qu’il venait de se rater en descendant de son lit pour la simple et bonne raison qu’il était sérieusement imbibé de whisky.

Un peu chancelant, l’adolescent se releva et s’empressa de piocher une pastille à la menthe dans le tiroir de sa table de chevet ; tant qu'il ne se cassait pas la figure, il était plutôt doué pour cacher son taux d’alcoolémie (son sens de l’équilibre était toujours touché bien avant sa réflexion et sa manière de parler), mais la femme derrière la porte connaissait bien l’odeur de la liqueur, et une dispute avec elle à ce sujet était vraiment la dernière chose dont il avait besoin en cette désastreuse journée. Il prit le temps de se passer une main dans les cheveux et de rajuster la cravate de son uniforme, avant de remettre son lit à sa place et d’ouvrir.

Sa tante Maggie était de ces femmes qui ne semblent pleinement s’épanouir qu’à partir de la quarantaine, une fois que leur abruti de mari est parti. Taillée sur le même modèle que la mère de Jamie – fine, pas très grande, des cheveux grisonnants coupés à la garçonne – elle bénéficiait de l’élégance simple des personnes assurées. A la voir ainsi appuyée contre le chambranle de sa porte d’un air négligent, son autre main posée bien haut sur sa hanche, un sourire taquin accroché au coin des lèvres, même Jamie savait qu’elle était plus féminine et séduisante que sa mère pourrait jamais espérer l’être.

Il oubliait toujours que chez Maggie, ce n’était pas l’attitude qui retenait l’attention des hommes, mais un autre détail beaucoup plus malheureux. Un détail qui les repoussait aussitôt qu'ils le notaient.

“Eh bien jeune homme, ce n’est pas très galant de faire atten-”

Jamie se jeta dans ses bras, pour la serrer avec une ferveur qui aurait été inhabituelle même pour un garçon davantage porté sur le contact physique. Elle dut s’en rendre compte, car lorsqu’elle lui rendit son étreinte, son geste était anormalement précautionneux.

“... Dure journée ?”

Il hocha la tête, sans s'écarter ; elle sentait les fruits mûrs, avec une pointe de tourbe. Maggie glissa une caresse dans ses cheveux – doucement, sans déranger sa coiffure – avant de poursuivre à voix basse :

“Je suis désolée d’être arrivée aussi tard. Mon invitation a dû se perdre en chemin.”

Elle émit un petit rire sans joie qui le poussa à relever la tête. Son regard clair glissa sans heurt sur la cicatrice tourmentée qui déformait le côté droit du visage de sa tante et alla s’arrimer directement à ses yeux, le vrai comme celui qui était en verre. Elle le nota, lui non. Comme toujours.

“Tu ne savais pas pour le match ?"

"Les voisins me l’ont dit seulement cet après-midi. Le temps que j’éteigne l’alambic pour que la grange ne finisse pas en bois de chauffe au milieu de la nuit, je suis tombée dans les embouteillages. Heureusement qu’il faut plus que quelques milliers de pèquenauds déglacés à la bière pour que je renonce à mes neveux.”

Sa main glissa des cheveux de Jamie jusque sur sa joue en une caresse simple et affectueuse, puis elle désigna sa chambre du menton d’un air interrogateur. Il acquiesça et la laissa échapper à sa prise, retenant une salve de tics tandis qu’elle traversait la petite pièce et allait ouvrir la fenêtre ; la soirée était fraîche, si bien que les invités restants s’étaient retranchés dans la maison et que la rue avait enfin retrouvé un semblant de paix.

Savourant le courant d’air vivifiant, Jamie retourna s’asseoir sur son lit tandis que Maggie revenait vers lui. Mais au lieu de le rejoindre, elle s’arrêta à hauteur de la petite table qui servait de bureau à l’adolescent. Elle leva la main pour y prendre quelque chose et soudain Jamie eut l’impression que son estomac lui remontait dans la gorge : la flasque. Il avait oublié de ranger la flasque.

“Oh, tu as gardé cette vieille chose ? Je ne pensais pas qu’elle te plairait à ce point.”

Elle la retourna, sans doute pour admirer le travail de Jamie qui l’avait entièrement nettoyée avec le décapant à argenterie de sa mère. L’adolescent la regarda faire, en essayant de ne pas laisser paraitre que son cœur cognait contre ses côtes et que ses paumes s’étaient faites très moites : la flasque était vide, elle pouvait paraitre inutilisée. Mais si Maggie l’ouvrait, l'odeur ne la tromperait pas.

“Bien sûr que je l’ai gardée. Je ne jette pas tes cadeaux.”

Elle lui sourit du côté qui le pouvait encore et il se sentit un peu coupable de sa diversion. Cette dernière eut cependant le mérite d’être efficace : Maggie reposa la flasque sur le bureau. Jamie déglutit tant bien que mal pour avaler son bonbon à la menthe, puis il se tassa contre le mur tandis que sa tante venait s’asseoir au bord du lit. Elle resta un instant silencieuse, à le regarder tirer nerveusement sur sa manche. Jamie crut qu’elle allait lui demander si quelque chose n’allait pas. Mais Maggie n'avait jamais été partisane de la langue de bois, et elle avait en tête une question beaucoup plus précise.

“Jamie. Tu t’es brûlé ?”

Cette fois il ne sentit pas tant quelque chose coincer dans sa gorge que dégringoler à l’intérieur de son ventre – tomber longtemps, très longtemps, sans jamais toucher le fond. Ses doigts se figèrent sur sa manche, mais il savait que c’était trop tard, qu’elle avait vu le pansement – évidemment qu’elle l’avait vu, espèce de crétin ! D'abord la flasque, et maintenant ça… Pour commettre ce genre d’erreur, il devait être plus ivre qu’il ne le pensait.

“Par accident.”

Elle le regardait et lui regardait le mur d’en face. Pourquoi mentait-il ? Elle ne lui avait pas demandé s’il s’était blessé, elle lui avait demandé s’il s’était brûlé. Elle savait. Elle l’avait vu faire, chez elle, une fois qu’il se pensait seul avec l’alambic. Ce jour-là, il lui avait aussi dit que c’était un accident. Elle ne l’avait pas plus cru qu’elle ne le faisait à présent.

Le silence s’étira en longueur, non pas doux et familier comme auparavant mais sombre, chargé de trop de mots tout à la fois souhaités et redoutés. L’air paraissait épais, difficile à inspirer, et Jamie réalisa soudain que c’était parce que la chape d'angoisse qui l’avait écrasé toute la journée était de retour. Sa main toujours posée sur son poignet se referma sur la brûlure récente, serrant assez fort pour faire mal, serrant assez fort pour l’obliger à penser à autre chose, à se calmer, à reprendre le contrôle – allez pas maintenant, s’il te plaît, pas devant Maggie...

Une main frôla sa joue et il sursauta comme s’il avait pris un choc électrique.

“Pardon ! Pardon. J’aurais dû prévenir.”

Sa tante ramena son bras à elle. Elle avait l’air triste et préoccupée. Dans la poitrine de Jamie, la pression s’accentua encore. Il baissa la tête, penaud.

“Ce... non, c’est pas ta faute."

"La tienne non plus.”

Comme il ne répondait pas, ce fut elle qui se pencha pour entrer dans son champ de vision :

“Jamie ? Ce n’est pas ta faute.”

Elle approcha à nouveau sa main de son visage, cette fois en s’assurant qu’il la voyait venir. Lorsqu’elle le toucha, sa caresse fut aussi tendre que la première fois, mais nettement plus insistante.

“Je m’inquiète juste pour toi, d’accord ? Et tu sais que tu peux me parler. De tout. Même si je ne comprends pas, je te promets d’essayer.”

Elle lui sourit encore et l’attira doucement contre elle. Il se laissa faire, en se sentant tout à la fois beaucoup mieux et encore moins bien.

Ils restèrent ainsi un moment. Jamie se demandait si elle attendait encore une confession de sa part, ou si elle avait compris qu’il n’y en aurait aucune.
Sauf peut-être si elle l'exigeait directement, tiens.
Est-ce qu'il avait envie qu'elle le fît ?
Pas vraiment. Juste un peu.
Il ne savait pas.

Puis, avec un soupir, elle finit par s'éloigner. L'occasion était passée.

“Je vais aller dire bonjour à Simon et Matt. Je reviens ensuite, ça te va ?”

Oui, cela lui allait ; il avait besoin de reprendre pieds et c’était trop compliqué quand elle était si proche. Au lieu de l’embrasser en partant, elle posa doucement son front contre le sien. Cela le fit presque sourire.

“Je reviens.”

Sauf que cette fois, c’était elle qui mentait.

Elle ne le savait pas, bien sûr. Mais elle aurait pu s’en douter.

Lorsqu’elle descendit au salon, elle tomba sur le père de Jamie. Mr. Lewis ne l’avait jamais supportée et c’était réciproque, raison pour laquelle les garçons allaient d’habitude la voir chez elle et non l’inverse. Pourtant, vu les circonstances, on aurait pu croire que ce cher homme ferait un effort : n’était-ce pas, comme l’avait si justement signalé son épouse, la Soirée De Simon ? Et Simon, aussi abruti qu’il fût, aimait sa tante, lui aussi. “Essaie juste de ne pas tout gâcher, pour une fois.

A travers le plancher trop mince, Jamie entendit que l’échange cassant devenait une discussion animée, puis un véritable duel de cris. Le paroxysme fut atteint quand son père hurla “pas de pute alcoolique sous mon toit !”, phrase qui tira à l'adolescent un ricanement cynique drapé de colère autant que de désespoir. D'un geste las, il enfouit son visage dans ses mains.

Bien sûr que son père avait tout gâché. Comme d'habitude.

La porte d’entrée claqua et quelqu’un monta le son de la musique à fond, sans doute pour tenter de relancer une ambiance qui venait pourtant d’être assassinée avec acte de barbarie. La mort dans l’âme, Jamie se leva de son lit et profita de sa porte encore ouverte pour se rendre dans la chambre de ses parents.

Il était trop occupé à fouiller au fond du placard de sa mère pour percevoir la voix de Maggie qui l'appelait depuis la rue, juste sous sa fenêtre. Il ne l'entendit pas faire ses excuses. Il ne l'entendit pas promettre de revenir dès le lendemain pour l’emmener faire un tour à la campagne, juste tous les deux. Il ne l'entendit pas demander qu'il prît soin de lui. Il ne l'entendit pas dire qu’elle l’aimait, comme elle le faisait à chaque fois, comme elle était la seule à le faire.

Quand il revint dans sa chambre, faute de réponse, tante Maggie était partie. Il claqua la porte et s’assit contre le battant, à même le sol. Et sans plus s’encombrer de sa flasque, il se mit à boire le whisky directement à la bouteille, en tête à tête avec la fenêtre ouverte.

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Pinp



L'Hiver


I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Ay4f
How I wish I told a different tale
Like we chased the light and his love prevailed
But his blood went cold and his skin went pale
She got a letter in the mail, said:
"I'm doing you a favor, doing you a favor"
Said: "If I were you, I wouldn't love me neither"

La jungle est bleue d’une neige maudite, qui continue à tomber sans relâche sur leur terne cortège. En dehors du bruit des feuilles givrées qui craquent sous les centaines de pieds, les sons sont étouffés, les rares voix se perdent dans la brise. Quelques sanglots émaillent la procession.

Encadrés par les natifs de l'Île, ils quittent le Grand Arbre. Toute cette souffrance, tous ces absurdes sacrifices, toutes ces innombrables vies perdues et ravagées rien que pour s’adapter aux sautes d’humeur de leur Roi, n’auront au final servi qu’à faire d’eux une masse anonyme de sans logis, des exilés abandonnés à la pitié des adultes. Certains ont refusé de partir, se condamnant sans doute à une mort certaine. D’autres, comme Apache (évidemment), parlent de créer leur propre camp, comme si cela allait les rendre moins pathétiques et vulnérables. Mais ils vont bien devoir se rendre à l’évidence, tous autant qu’ils sont : ils n’ont plus de maison, ils n’ont plus rien. Ils ne sont plus rien.

Et Skunk brûle.

Regardez, j'ai ramené un nouveau !
Ce soir c’est la fête ! Rien que pour toi !


Il marche avec les autres et pourtant il est nettement seul au bord du chemin, engoncé dans une parka de fortune qui le gratte et l’étouffe, un simple sac sur l’épaule – un livre, trois costumes, deux bouteilles, un flacon de sa précieuse levure. C’est tout ce qu’il a eu le temps d’emporter.

Tout ça pour ça.
Tout ça. Pour. Ça.

Une éternité de liberté et d'aventure. Pas de compte à rendre, pas de justification à donner.
Parle aussi souvent que tu veux, raconte ce que tu veux.
Tu sais tellement de choses, mes autres Garçons seront ravis de t’avoir.


Il brûle, mais il n’est pas malade – pas encore. C’est une autre sorte de fièvre qui inonde ses veines de hurlements et sème des tics infinis dans ses épaules douloureuses, c’est un autre type de délire qui contracte sa mâchoire et jette de la glace dans ses yeux ternis. Son regard ne lâche pas un point lointain, à l’avant du cortège. De là où il se trouve, il ne peut pourtant rien distinguer de particulier, en dehors des têtes courbées des Perdus qui n’ont jamais aussi bien porté leur nom. Mais il sait. Il est là-bas. Il l’a vu dans les bras de l’antique meneuse des Hurons.

Allez viens ! Ça sera merveilleux ! JE suis merveilleux !
Une Ombre et un Nom, c’est un bien petit prix à payer, non ?


Il pense à Peter Pan, et il a envie de crier, de pleurer, de casser quelque chose – ou quelqu’un.
Il pense à Mirka, qu’il est allé voir avant de partir pour s’emplir les yeux et la tête et le cœur de sa terreur glacée.
Il pense aux malades, ceux qui sont morts, ceux qui le seront bientôt.
Il pense à la vie de réfugié, à ces jours et ces nuits atroces qui s’annoncent, aux efforts désespérés que cela va demander pour grappiller encore moins que le minimum, tout ça juste pour gagner du temps alors qu’ils sont déjà tous morts, ne le voient-ils pas, ils ne sont que des cadavres en sursis, aussi condamnés que Mirka, à cause de quoi, à cause de qui ?!

“Eh Skunk ! Pas par-là !”

Il tressaille et s’extirpe brusquement de ses pensées : il a quitté le sentier sans s’en rendre compte. Il est déjà à plusieurs mètres des autres, enfoncé dans la neige jusqu’aux chevilles. C’est froid. Mais il a toujours l’impression de brûler.

Lentement, il se tourne pour voir qui l’a interpelé. Le brasier dans sa tête émet une dangereuse flambée quand il reconnait Showbiz, planté au bord de la route avec sa lance de Sentinelle à la main. Son pote Tease s’est arrêté quelques mètres plus loin pour l’attendre.

Ils ne sont toujours pas morts, ces deux-là.
Bien entendu. Ce ne sont jamais les bonnes personnes qui meurent.

Comme souvent ces derniers temps, Skunk pense aux soldats de Hook, ces êtres de glace qui ne meurent pas, eux non plus. Ces monstres qui poursuivent, traquent, tuent.
Mais qui ne tombent pas malades. Qui ne souffrent pas.
Qui ne sont jamais seuls, et n'ont jamais froid.

Allez, viens avec moi !

“Allez reviens sur le chemin, j’me les gèle.”

Skunk le regarde bien en face et Showbiz fait une drôle de tête ; il le cache, mais ça ne lui plaît pas qu’on le dévisage comme ça. Il doit se douter que quelque chose se joue à ce moment-là, pour lui, pour les autres.

Skunk en a oublié beaucoup depuis qu’il est arrivé sur l’Île, depuis qu’il a pris la main de Peter Pan. Mais il s’en rappelle encore assez. Oh bien, bien assez.

Sans un mot, il pivote sur ses talons et s’enfonce dans la jungle.

“Skunk ! Fais pas le con, reste-là !”
“Mais laisse-le, qu’est-ce qu’on en a à foutre ? Il finira bien par revenir quand il aura trop froid.”

Le vent n’est pas assez fort pour emporter la voix traînante de Tease.

“De toute façon même s’il se perd, ça change quoi ? Personne le regrettera.”

Trois mots déjà entendus, déjà encaissés. Qui font quand même toujours mal, quand on pense qu'ils sont vrais.

Sa mémoire abîmée lui présente quelques visages, qu'il écarte aussitôt.
Peut-être que si, certains le regretteront. Un peu. Vite fait.
Mais ils seront de toute façon mieux sans lui. Ils s'en rendront compte sans problème.

Personne n'a besoin d’un pote aussi insupportable.

Skunk disparait entre les arbres gelés. A chaque pas, la neige s’accroche un peu plus à son pantalon, escalade lentement ses jambes. Peut-être que c’est juste du givre ordinaire. Ou peut-être pas.

Tease l’a bien dit non ? Quand il aura trop froid, il reviendra.

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Skunk_32


Now shut your dirty mouth
If I could burn this town
I wouldn't hesitate
To smile while you suffocate and die

And that would be just fine
And what a lovely time
That it would surely be
So bite your tongue
And choke yourself to sleep

Set Up, Pay Off


Peter Pan l’avait appelé Skunk parce qu’il l’avait trouvé complètement ivre.
Drunk as a skunk”.
C’est juste une expression. C'est rigolo, non ?
Ça ne veut rien dire, ça rime, c’est parfait.

C'est tout.

Lentement, progressivement, les rires avaient enflé autour de lui.
Les grands éclats sonores des courtisans les plus obséquieux.
Les gloussements des plus jeunes.
Les ricanements des plus cyniques.
Ceux qui n’avaient pas compris le jeu de mots se l’étaient fait expliquer.
Et ils avaient ri à leur tour.

Sa poitrine s'était effondrée sur elle-même, ses poings s'étaient serrés si fort que ses ongles s'étaient enfoncés dans ses paumes, une brûlure acide avait envahi son visage et ses yeux.

Pour venir ici, il avait donné ses livres, sa mémoire, son âme.
Pour venir ici, il avait oublié le nom de la seule personne qui se préoccupait encore un peu de lui.
Pour venir ici. En se disant que ça ne pouvait pas être pire que là-bas.

Et lui, eux, ils riaient.

Ils riaient.



Oh allez Skunk, tu vas pas chialer pour ça.

Après tout, c’est juste une blague.




L'Invisible pour les yeux

T'as un Pseudo ? Keytamine, et Altaïr pour quelques Vieux.
Et un âge ? Comme les autres Vieux.
C'est quoi ton Avatar  ? Five, de Umbrella Academy (oui, encore un coup de foudre parfaitement prévisible).
Comment t'as découvert l'île ? J'y prends la poussière (de fée) depuis un moment, à présent.
Tu la trouves comment ? Cathartique.
Dis, tu crois bien aux fées ? Comme tout sale gosse qui se respecte.






In order to insult me, I must first value your opinion.
Nice try though.
Now please go fuck yourself with a cactus.
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(And if I were you, I wouldn't love me neither.)



Dernière édition par Skunk le Lun 7 Déc 2020 - 21:18, édité 2 fois
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Baron Dimanche
Baron Dimanche

☠ Guédé du Bayou ☠


✘ AVENTURES : 102
✘ SURNOM : Le Calciné
✘ AGE DU PERSO : Indicible

✘ LIENS : _Kriké?
_Kraké.

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MessageSujet: Re: I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight - Skunk   I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk EmptyDim 6 Déc 2020 - 20:27

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Tumblr_inline_orkvxaSxyI1r15ikv_75sq  I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Tumblr_inline_orkvxaSxyI1r15ikv_75sq I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Tumblr_inline_orkvxaSxyI1r15ikv_75sq I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Tumblr_inline_orkvxaSxyI1r15ikv_75sq

Damn, bro...

Bon, de toute éternité tes fiches ont été magistralement bien pensées, conçues, écrites et présentées, mais là on sent et on sait ton investissement dans ce petit morceau de monde... et disons que si j'écris que j'ai été hameçonnée c'est autant pour le côté piquant que la plongée dans ton écriture. Inutile d'ajouter que ça en vaut entièrement le coup <3

J'ai hâte de le voir à l'oeuvre, le Dandy. Je propose naturellement une session de thérapie ou vingt avec le faune en mousse, mais y'a aussi moyen de tenter le Diab' I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 4198890058






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I am a golden liar
I give you smoke and fire

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Moss
Moss

♣ Récolteur ♣


✘ AVENTURES : 21
✘ SURNOM : Le Tilleul.
✘ AGE DU PERSO : Quinze ans ?

✘ DISPO POUR RP ? : Ouiii !
✘ LIENS : I see who you are
Behind the skin and the muscles
Sujets : I - II

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MessageSujet: Re: I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight - Skunk   I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk EmptyDim 6 Déc 2020 - 22:30

Ce qui est bien, avec tes DC, c'est qu'à chaque fois que je finis leurs fiches je me dis "OHLALA QUELLE FICHE". Ça n'a pas manqué avec Skunk non plus I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 755109198

Il y a quelque chose d'infiniment précis dans ta plume, tant au niveau des descriptions que des émotions. Skunk est complexe mais très attachant aussi, on se perd dans son histoire et ses névroses avec délice même si on y laisse quelques feels quand même. J'ai très hâte de le voir interagir avec les autres personnages de l'Île I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 304983004

En attendant, un grand rebienvenue à toi bg I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 3864948088
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Apache
Apache

♣ Chasseur ♣


✘ AVENTURES : 1682
✘ SURNOM : L'Hérissé
✘ AGE DU PERSO : 16

✘ DISPO POUR RP ? : C'est chaud mais j'suis ouvert d'esprit.
✘ LIENS : Punk z'nat dead
A bas la hiérarchie!

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MessageSujet: Re: I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight - Skunk   I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk EmptyDim 6 Déc 2020 - 23:49

Ca déchire !
Je sens qu'on va se marrer fort fort avec ce cher Skunkouille !






"Si tu ne trouves pas une raison pour vivre, trouve une raison pour mourir."
"I aspire to inspire before I expire"
"Live fast die fast"


Justice veille.:


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Skunk
Skunk

♣ Récolteur ♣


✘ AVENTURES : 226
✘ SURNOM : (Le) Dandy
✘ AGE DU PERSO : Tout juste quatorze ans

✘ DISPO POUR RP ? : Oh, well...
✘ LIENS :
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I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_rs10 Carnets ouverts : I - II - III - IV - V - VI - VII - VIII - IX - X - XI - XII - XIII
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MessageSujet: Re: I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight - Skunk   I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk EmptyLun 7 Déc 2020 - 19:21

Diab > Mille mercis pour ces merveilleux compliments, très cher bro. I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 477051527 I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 3864948088 Tu sais à quel point ça me touche de t'avoir touchée. Et hâte de voir la suite, indeed. La douce comme la pimentée. I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 3593583952

Elore > Toi aussi là, tu m'émotionnes et je ne sais plus quoi dire... T.T I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 1687378630 Merci pour ce délicieux retour, je suis ravie que le gremlin te parle. Et là aussi, j'ai très très TRES hâte de voir la suite (Moooossss! I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 4098581609 I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 304983004 )


Pachou > ... Tu le sais qu'il est illégal, ce surnom? Tu pourrais tuer quelqu'un avec ça! xD (Apache, par exemple, si Skunk l'entend.)
Bref. Oh que oui, ça va être drôle... I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 755109198 I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 4198890058






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Absinthe
Absinthe

☼ Fée Aristocrate ☼


✘ AVENTURES : 121
✘ SURNOM : La Fée Verte
✘ AGE DU PERSO : Adulte

✘ LIENS : Une illusion dans un verre de méthanol

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MessageSujet: Re: I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight - Skunk   I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk EmptyLun 7 Déc 2020 - 21:36

Oooh oooh~

Absinthe a senti que ça distillait des choses, et qu'il y avait du vert quelque part I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 4198890058

C'est qu'il est mignon tout plein ce petit récolteur I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 304983004
Tu sais déjà que j'ai peut-être bien des idées de liens en plus de Pit, huhu...

BREF, la rebienvenue ! Heureuse de voir un nouveau personnage bien distrayant dans ta team 8D
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Heaven
Heaven

♣ Récolteur ♣


✘ AVENTURES : 607
✘ SURNOM : La Mésange
✘ AGE DU PERSO : 17 ans

✘ DISPO POUR RP ? : Toujours
✘ LIENS : Hey, take a listen
Tell me, do you like what you hear ?

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MessageSujet: Re: I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight - Skunk   I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk EmptyLun 7 Déc 2020 - 22:52

J'ai dit que je passais pour mettre un mot, alors me voilà ! Rebienvenue avec c'te nouvelle bouille, Kekey ! (Au départ j'avais pas compris le délire. J'étais "Skunk ? Céki ?" *à l'ouest* XD)

Je vais pas m'attarder parce qu'il est un peu tard et qu'on a déjà bien commenté à propos de ta plume (je risque de répéter ce qui a été dit), mais du coup tu sais déjà un peu ce que pensent mes persos vis-à-vis de ton petit merd- erm, je voulais dire "merveilleux petit" ! uvu"
On part clairement pas sur du positif, ça va être drôle. Le carnage... X)

Après, c'est leur point de vue parce qu'ils ne le connaissent pas en profondeur. Ils ne savent rien de son passé, de sa famille, de tante Maggie (si attachante, pourtant ! T3T), de ce qu'il peut ressentir...
En tant que Joueuse, je ne peux qu'apprécier le pauvre Skunk qui a enduré brimades et remarques acides tout au long de sa vie... ça en fait un personnage très attachant, et j'espère qu'il pourra s'ouvrir un jour et se constituer un cercle de "gens sûrs" qui l'écouteront et sauront capter son attention !

Sur ce, je te souhaite un bon retour parmi-nous avec lui ! Tu connais le chemin ! X)






♪ ~ ♪ Playlist ♪ ~ ♪

tumblr_nvb957cKMz1qjnbtgo1_500.gif

Don't go wasting you emotion,
Lay all your love on me



I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk IpQvVhIU

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk GTEO8VSn
By @Pastal


Dernière édition par Heaven le Mer 9 Déc 2020 - 18:28, édité 1 fois
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Skunk
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♣ Récolteur ♣


✘ AVENTURES : 226
✘ SURNOM : (Le) Dandy
✘ AGE DU PERSO : Tout juste quatorze ans

✘ DISPO POUR RP ? : Oh, well...
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MessageSujet: Re: I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight - Skunk   I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk EmptyMar 8 Déc 2020 - 21:07

Absinthe > Et moi, naïve, qui me disais que Pit serait certainement l'un de ses liens les plus désastreux... J'ai sous-estimé l'effet du méthanol. I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 755109198 I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 304983004 Merciii!


Inu > Clairement un beau carnage en perspective, oui. I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 4198890058 Mais je suis bien contente que la sous-couche du trouduc te plaise. I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 4137377009






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Écorce
Écorce

☼ Fée des Forêts ☼


✘ AVENTURES : 117
✘ SURNOM : L'Archéologue.
✘ AGE DU PERSO : Plusieurs saisons.

✘ DISPO POUR RP ? : Potêtre !
✘ LIENS : Récits & Annexes.

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MessageSujet: Re: I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight - Skunk   I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk EmptyMer 9 Déc 2020 - 16:25

Oooh je sais pas trop quoi dire pske je I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 477051527, mais quelle fiche ! Si bien construite, si bien détaillée. J'aime Dandy (oui je défie les règles keskia), il est plein de névroses, de sensibilité et surtout intelligent.
J'espère qu'il a plein de livres à disposition, histoire que Écorce vienne lui en piquer sans sa permission I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 2106694552

Rebienvenue ! I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 2567536238








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Eileen O'Flaherty
Eileen O'Flaherty

☠ Pirate du Port ☠


✘ AVENTURES : 187
✘ SURNOM : La Diligente
✘ AGE DU PERSO : La petite vingtaine

✘ DISPO POUR RP ? : Oui
✘ LIENS : I was there, now I'm here if you need me. What about you ?

Négociations en cours : II - III - IV - V - X - XII - XIII

Négociations terminées : I - VI - VII - VIII - IX - XI

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MessageSujet: Re: I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight - Skunk   I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk EmptyJeu 10 Déc 2020 - 11:32

J'aime beaucoup ce petit con.

Voilà, c'est dit. Il est plein de facettes et il m'est facile de s'identifier à lui sur pas mal de points... Il m'a beaucoup touchée. I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 304983004

Puis ta plume le transcrit tellement bien, on est happé dans le récit et les ambiances sont superbement bien écrites, très facile de se les imaginer... Vraiment chouette.

J'ai hâte qu'on puisse mettre en place plein de choses, y'a vraiment beaucoup de potentiel à exploiter chez ton gremlin.

Rebienvenue dans le coin. I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 3864948088
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Slant
Slant

♣ Sentinelle ♣


✘ AVENTURES : 140
✘ SURNOM : La Crevette
✘ AGE DU PERSO : 13 piges

✘ DISPO POUR RP ? : Come at me baby !
✘ LIENS : Kid
Homies
Face

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MessageSujet: Re: I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight - Skunk   I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk EmptyJeu 10 Déc 2020 - 14:47

Olah, putain que j'l'aime ce ptit con étonnamment très attachant.
Comme tout le monde avant moi : je trouve la précision de tes mots frappante, elle colle TELLEMENT bien à Dandy.

Je l'aime très très fort (et le choix d'avatar aussi, c'est tellement adéquat) et je viendrais t'embêter très fort avec Slant, huhu  I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 3593583952 I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 2106694552










Moodboard:
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Skunk
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♣ Récolteur ♣


✘ AVENTURES : 226
✘ SURNOM : (Le) Dandy
✘ AGE DU PERSO : Tout juste quatorze ans

✘ DISPO POUR RP ? : Oh, well...
✘ LIENS :
I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_rs10 I'm surrounded by idiots
I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Rsz_rs10 Carnets ouverts : I - II - III - IV - V - VI - VII - VIII - IX - X - XI - XII - XIII
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MessageSujet: Re: I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight - Skunk   I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk EmptyJeu 10 Déc 2020 - 23:47

San > Oooh la douce perspective qu'il croise Ecorce... I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 1667733026 Bon sauf si elle lui pique un de ses rares bouquins. x'D Mais s'il apprend l'existence de sa bibliothèque de fée archéologue, je suis sûre qu'il trouvera le moyen d'être agréable avec elle. Un peu. Presque. Si si.
Merci en tout cas! Je suis très contente que la fiche te plaise. ^^ I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 304983004

Mab > Mille mercis pour ces très beaux compliments. I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 477051527 I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 3864948088 Je suis ravie qu'il t'ait tapé dans l'oeil, et je me répète, mais j'ai vraiment très hâte de voir ce que tous ces possibles liens vont donner en RP. I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 3864948088  I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 4198890058

Muffin > ... Bon ben je rajoute une ligne dans la colonne "liens du carnage", hein. I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 755109198
Comme tu t'en doutes, je suis ravie d'avance, et je suis joie qu'il te plaise à ce point. I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 1687378630 Merciii! (et ouais pour l'avatar, je sais, j'ai juste pas pu résister...  I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 304983004 )






In order to insult me, I must first value your opinion.
Nice try though.
Now please go fuck yourself with a cactus.
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(And if I were you, I wouldn't love me neither.)

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♣ Soigneur ♣


✘ AVENTURES : 93
✘ SURNOM : Le Masseur
✘ AGE DU PERSO : 16/17

✘ DISPO POUR RP ? : Ouais, pourquoi pas ?
✘ LIENS : Tired eyes reflect tired hearts

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MessageSujet: Re: I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight - Skunk   I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk EmptySam 12 Déc 2020 - 19:17

Félicitations mon enfant


Tu es condamné.





Tu sais déjà ce que j'en pense, hein ?

J'aime ta teigne, son esprit précis, sa soif d'apprendre, sa révolte si viscérale, son savoir. J'aime sa loyauté farouche qui n'a pas eu assez l'occasion de s'exprimer, son esprit attentif aux détails comme aux autres bien qu'il le dévalorise. J'aime ses défauts aussi, ses blessures qui j’espère guériront au fil de belles rencontres. J'aime ce gremlin de toute mon âme, et ta plume avec qui le retranscrit si bien et lui donne vie. Mais venant de toi, devais-je m'attendre à autre chose ? Tu as toujours su dépeindre des gens avec finesse, sincérité. Tu leur donne une profondeur et une humanité qui les rend tangibles et réels.

Va Dandy, si possible sans froisser tes habits.


_______________________________


Je te serre chaleureusement la main. Cours vite créer ton Dé à Coudre et demander un Compagnon de Jeu afin de vivre une aventure !  Par ailleurs, n'oublie pas de prendre connaissance de L'intrigue du moment. Tu peux aussi participer au RP d'introduction spécialement conçu pour les nouveaux arrivants et qui permet d'immerger facilement ton personnage dans l'univers : Le Bannissement. A moins que tu ne choisisses de te lancer dans Mission Périlleuse ?  Si tu préfères passer du bon temps en papotant, rejoins sans tarder la Nursery. Quoiqu'il en soit, que ton séjour à Never Never Land soit fabuleux et éternel.








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Quand on le fait habituellement chier mais qu'on a soudain un service à lui demander..:

La technique secrete de Owl pour garder son degré d'indifférence stable:

I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk Sleep210
Owl fatigue en #cccc33
User sticker par Pastal.

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♣ Récolteur ♣


✘ AVENTURES : 226
✘ SURNOM : (Le) Dandy
✘ AGE DU PERSO : Tout juste quatorze ans

✘ DISPO POUR RP ? : Oh, well...
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MessageSujet: Re: I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight - Skunk   I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk EmptySam 12 Déc 2020 - 19:56

Oh damn.

Eh bien. Il parait que parfois il faut juste accepter le luv et se rouler dedans, donc bon. Okay. I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 477051527 I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 3864948088

Merci à tout le staff pour la validation! I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 304983004

Et Max... j'me vengerai. I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 512241947 I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 1687378630 I don't wanna be ignored, when I'm a gun in a fistfight  - Skunk 3582817743






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