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| Bourrasque
☼ Fée des Vents ☼
✘ AVENTURES : 30 ✘ SURNOM : le Microbe ✘ AGE DU PERSO : une saison
✘ DISPO POUR RP ? : oui ✘ LIENS : vive le vent d'hiver
| Sujet: Vive le vent d'hiver Mer 13 Sep 2017 - 16:24 | |
| J'inaugure les Fées 2.0 hehehe ! (presque) Bourrasque est plus simple que mes autres comptes globalement mais bon c'est pas mal aussi parfois hehe Et petite précision : il n'y a aucune faute d'accord dans cette fiche, tout est fait exprès
Cette fiche se lit de grande préférence dans l'ordre !Bourrasque Vive le Vent, Vive le Vent | Surnom : le Microbe Groupe : Fée (neutre) Age : une saison Rôle : fée des vents
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Vive le Vent d'Hiver Avez-vous ce petit éclair zébrer le ciel du Pays de Jamais ? Je vous vois plisser les yeux, car vous n'avez pu distinguer les contours de cet éclair, et d'ailleurs cet éclair n'est pas un éclair, puisque cet éclair, c'est Bourrasque. Bourrasque est une fée-éclair, une fée-courant d'air, une fée-vent, et elle n'a même pas besoin de se camoufler pour ressembler à une humeur de ciel. Le jour de sa naissance, Bourrasque s'est formé très vite, avec empressement, et la Reine Mab a souri en le voyant, si petit et si vif. Comme un éclair. La Reine Mab a failli le nommer Foudre, mais elle dut avoir peur que cela n'encourage sa partie éclair plutôt que sa partie fée, aussi elle le nomma Bourrasque. Bourrasque était content d'être né, même si elle est né pendant la Pluie Salée.
Parce que Bourrasque n'a rien connu d'autre que le sel et la pluie. Bourrasque ne trouve pas le monde plus beau sous le soleil. Bourrasque n'est pas bleu, pourtant, Bourrasque est gris. Ses cheveux ont la couleur de la cendre et ses yeux ont la couleur de l'orage, et même sa peau est comme la neige. Quand elle rougit, ses joues ont l'air couvertes de suie. Du coup, elle ne rougit pas, elle grisit, n'est-ce pas ? Elle grisit souvent. Un jour, un enfant a dit qu'elle était en noir et blanc, et Bourrasque était un peu fier, c'était du temps où elle aimait encore les enfants. Du temps où même si la vie était dure, la vie était partout. La mort n'était que pour les autres.
Le mentor de Bourrasque dit que c'est une fée courageuse. A votre avis, quelle est la qualité la plus importante ? A l'avis de Bourrasque, c'est le courage. Bourrasque a le cœur gonflé de courage, son courage est plus grand que lui, et aussi plus grand que sa conscience. Si le courage de Bourrasque s'effondre, c'est tout Bourrasque qui s'effondre, c'est la joie, la bienveillance, l'espoir, c'est la paix. Tout le squelette de Bourrasque se tient en équilibre sur le courage. Bourrasque ne veut pas seulement être courageux, ou brave, ou valeureux, Bourrasque veut être héroïque. Parce que Bourrasque peut tout combattre : les Gargouilles, les Humains, les Moqueries, les Douleurs, les Doutes. Bourrasque a une épée, une armure en cuir de châtaigner. Bourrasque a le cœur gonflé.
Le mentor de Bourrasque est une fée grande en comparaison de ses pairs. En comparaison de Bourrasque. Elle porte une armure de cuir noir et de métal elfique serti d'éclats de lune, et cela la rend luisante. Vous, vous n'avez vu de fée semblable que dans les livres d'histoires, mais en voir une en vrai, ça ne fait pas le même effet. Sa peau est d'un gris pâle aux reflets bleus et ses orbes sont d'un noir d'abysse. Le mentor de Bourrasque est vieille, pour une fée, et chaque saison le rend plus digne. Le mentor de Bourrasque s'appelle Tramontane et c'est la créature que Bourrasque aime le plus au monde.
Tramontane donne toujours des excuses à Bourrasque. Quand les anciens disent que Bourrasque est trop exalté et trop orgueilleux, puisque Bourrasque prétend qu'elle va tuer toutes les fées de sel, Tramontane dit qu'elle a une âme noble. Pour vous, ça ne veut pas dire grand chose, mais Bourrasque, ça fait frétiller ses ailes, ça gonfle son cœur déjà tellement rempli. Il suffit que Tramontane pose un regard doux sur Bourrasque, et Bourrasque peut affronter toutes les tempêtes, même celles qui tuent. Bourrasque pourrait embrasser son pied maudit. Le regard doux est un cocon qui le protège du sel du monde entier. Bourrasque n'en perd pas une miette. Bourrasque se nourrit d'aventures et de regards doux.
Grâce à son âme noble, Bourrasque ne prête pas attention à ceux qui lui disent : "c'est impossible, tu boites !" et "c'est insupportable, tu emportes la peste avec toi !". Elle entend, elle reçoit ce sel là, mais son cocon est très solide. Bourrasque prend soin de le rembourrer à chaque regard. Bourrasque sait pourquoi on lui dit ça. Elle essaye de cacher son boitillement. Elle essaye de cacher ce qu'elle est. Car la Pluie a touché Bourrasque. Et cette Pluie là n'est pas partie complètement, même avec le beau temps, elle est restée en lui et s'est fondue à sa peau. A cause de ça, il y en a qui ont voulu que Bourrasque parte. Le regard de Tramontane est devenu dur, cette fois, et il a protégé Bourrasque du Rejet. Car quiconque se heurte au regard dur de Tramontane se fracasse les os. Tramontane peut faire ça. Et Bourrasque, c'est vrai, Bourrasque a honte d'avoir besoin d'un tel regard. Lui n'en a pas de pareil, et on ne combat pas le Rejet avec une épée.
Pourtant, Bourrasque ne veut pas comprendre qu'elle est handicapé, ou maudit, ou toutes ces choses étourdissantes de gravité. Elle ne comprend pas, elle ne cherche pas. Le regard, le doux, le protège de ça aussi, du sel des mots et des regards, du sel des vérités si grandes pour les fées. La vérité c'est ça : la Pluie a fait que Bourrasque contamine les autres, car en lui se cache le Virus. On ne sait pas bien d'où ça vient, comment ça s'est produit. Pourquoi. C'est un mystère, pas de ceux au parfum d'aventure et de secret, plutôt les mystères froids et morbides qui ressemblent à des grottes. On ne veut s'en approcher. On ne veut pas s'approcher de Bourrasque. Bourrasque ne sait pas ce qu'est un Virus, elle sait que c'est une sorte de bête invisible, qui rend les autres malades, surtout les humains, surtout les enfants. Bourrasque n'est pas malade lui. Elle n'est que le transporteur. Alors ils l'ont appelé Microbe. Le Microbe. Certains refusent de toucher Bourrasque et se couvrent le nez quand elle s'approche, comme si elle puait, et ça fait grisir les joues de Bourrasque, à tel point que ça brûle. Pourtant le Virus ne sort pas toujours. Souvent même il dort. Il ne sort que quand il se réveille, alors son oeil s'ouvre sur le front de Bourrasque, Bourrasque se sent faible, et mal, puis Bourrasque ne sent plus rien, et le Virus crache son venin invisible sur les autres. Bourrasque ne choisit pas. Bourrasque ne s'en rend pas vraiment compte. Elle voit tout blanc, des vagues de glace et de lave déferlent dans son corps, et plus rien. Quand l'oeil se referme, ses ailes sont basses et son corps rompu. L'autre en face renifle, gémit, tousse, et le rejette. Bourrasque ne sait pas faire de regard dur, alors elle ne fait qu'un regard rond, et ça ne sert à rien.
Tramontane a bien dit que ce n'était pas sa faute, et Bourrasque le répète pour ne pas oublier. A chaque fois, après que le Virus soit sorti, Bourrasque est si vidé d'énergie que sa lumière est presque éteinte. Et sur le chemin du retour, elle se répète : ce n'est pas ma faute, ce n'est pas ma faute, ce n'est pas ma faute, jusqu'à ce que le cocon n'ait plus aucun trou. Les plus jeunes fées ont moins le Rejet. Elles aussi sont nées de la Pluie Salée, même si elles n'ont pas le Virus. Il y en a qui se moquent de sa jambe, alors Bourrasque se moque de leur nez ou de leurs oreilles, et elle rit. C'est facile. Bourrasque a un rire très puissant, capable de sucrer le sel. C'est le rire du bébé qui l'a fait naitre. Et de toutes façons, il y a Tramontane. Tramontane peut regarder la jambe de Bourrasque pendant une minute entière sans cligner des yeux. Tramontane peut toucher le front de Bourrasque sans avoir peur, en respirant à plein poumons. Tramontane peut faire ça, alors que peu craindre Bourrasque ? ...
Tramontane reste prudente, quand même. Bourrasque n'est pas seulement trop sûr de lui, trop enthousiaste, trop dissipé, trop turbulent, trop électrique. Bourrasque n'est pas seulement un éclair. Bourrasque se croit si fort, si résistant. Bourrasque n'a connu que le chaos. Bourrasque pense que l'air n'est qu'orage. Alors Bourrasque pense qu'elle peut l'affronter, que c'est simple. Une fois, Bourrasque a failli mourir, puisque de la poussière de sel a touché son pied. C'était pendant une attaque de Gargouilles. Bourrasque a cru qu'elle n'avait pas peur. Elle était fort à l'épée, elle avait le cœur gonflé, et elle a même cru que son regard était dur. Il ne l'était pas assez. Pas autant que celui des Fées de Sel. C'est le regard qui l'a touché en premier. Bourrasque a eu si mal que son courage s'est dégonflé pendant un temps qui, à vous, vous semblera court, mais qui pour lui était une éternité. Tramontane l'a sauvé, puisque Tramontane le sauve de tout, mais Bourrasque était touché.
Alors, son pied est devenu bleu et dur, puis tout le mollet, c'est allé très vite. Pendant des lunes, Bourrasque a du rester plongé dans la Rivière Mystérieuse et sa douleur est devenu presque aussi grande que son courage, Bourrasque a même eu peur que la douleur devienne plus grande encore. Alors elle serait mort. Comme les autres contaminées, qui n'avaient plus de lumière, et que Bourrasque voyaient emmenées par les fées guérisseuses. Le cœur de Bourrasque était gonflé d'angoisse alors, gonflé de panique. Il demandait "Comment est ma lumière ? Est-ce qu'elle est vive ? Est-ce qu'elle clignote ?" et il s'efforçait de briller, briller, briller plus fort qu'une étoile. Il perdait des quantités de poussière et il demandait à Tramontane de la garder quelque part. Tramontane savait que c'était inutile, mais Tramontane le faisait.
Il y avait une fée, en ce temps, qui venait laver ses étoles dans la Rivière Mystérieuse. C'était une fée des champs qui travaillait au Palais. C'était une fée qui n'avait pas peur de Bourrasque, malgré le Virus. Elle a fabriqué pour Bourrasque des potions de sommeil avec de la camomille. La douleur s'est un peu endormie, Bourrasque aussi.
Bourrasque n'a pas guéri, mais la douleur ne l'a pas mangé, ni lui ni le courage. La jambe de Bourrasque est restée bleue et dure, et la plupart du temps, Bourrasque ne sent plus sa jambe, sauf quand le sel se réveille à son tour et que la douleur flambe. Elle doit prendre ses bains régulièrement pour laver la jambe et faire en sorte que le sel ne grimpe pas. Un jour, Bourrasque le sait, ça ne suffira pas et le sel grimpera. Mais Bourrasque n'y pense pas, ce serait néfaste pour son courage. Parfois, elle ne peut plus marcher, alors elle rampe ou reste couché. Heureusement, son courage marche encore. Bourrasque n'a même pas eu peur de mourir, sur le moment. Bourrasque oublie vite. Bourrasque pense que mourir, ça ne fait pas peur. Dans les histoires, la mort est toujours héroïque.
Mais dans l'histoire d'aujourd'hui, elle est surtout triste.
Qui s'en va Comment vis-tu ton séjour à Never Never Land ? Que représente ce lieu pour toi ? Bourrasque ne se pose pas de questions. C'est son monde. Elle n'a connu que la pluie, le froid, la brutalité de la vie. Elle est arrivé après les fées de sel. Elle est arrivé dans le chaos. Elle aime son monde parce que c'est le sien.
Regrettes-tu ta vie d'avant ? Voudrais-tu pouvoir retourner dans le monde ordinaire ? Si tu n'en as jamais connu d'autre, désirerais-tu une autre vie ? L'autre monde te fait-il envie ? Bourrasque est terrifié par l'autre monde. Elle n'y retournera jamais.
Comment vois-tu Peter Pan ? Quels sont tes sentiments envers lui ? A l'inverse, que ressens-tu pour le capitaine Hook ?Peter Pan est l'enfant fée, alors doit-elle le haïr ou pas ? Bourrasque ne sait pas. Elle hait tous les enfants, tous, pour le pouvoir tellement trop grand qu'ils ont sur les fées. Parce qu'un enfant n'a même pas à apprendre à combattre, il peut juste fermer son cœur à la magie pour de bon et les fées meurent. C'est trop injuste, c'est insupportable. Alors que ressentir face à celui qui est autant fée qu'enfant ? Est-ce que le cœur doit s'ouvrir ou se durcir ? Bourrasque ne sait pas. Et il ne peut avoir qu'un sentiment à la fois.
Sifflant Voulez-vous entendre l'histoire de Bourrasque ? C'est forcément un conte de fée, mais vous qui êtes connaisseur, vous savez que les contes de fée sont des histoires plus compliquées qu'il n'y parait. Dans l'histoire de Bourrasque, il y a de la joie, de la peine, de la peur et de la beauté, car les fées éprouvent tous les sentiments du monde, même si elles ne peuvent en contenir qu'un à la fois. Il était une fois une petite fée née dans l'orage le plus intense de l'univers, celui du Coeur de l'Imaginaire. La fée était courageuse, elle avait un virus dans le ventre et une jambe en sel, mais son courage était gigantesque comme l'orage. Elle aimait le monde et la vie même dans son désordre le plus désordonné. Elle aimait se battre, se défendre, elle aimait se débattre même avec une jambe bleue et les autres qui criaient "reste loin !". Elle aimait se débattre à coups d'épée, à coup de bouclier, à dos de libéplume, à force de sourires, d'histoires et d'efforts. C'était une fée courageuse de partout, parce que le courage existe dans les plus petits cœurs. De toutes façons, celui de Bourrasque était gros pour sa taille. Cette nuit-là, son mentor Tramontane, une fée des vents neutre comme lui, avait voulu regonfler son cœur. Le cœur de Bourrasque avait été éprouvé aujourd'hui car elle avait ressenti deux émotions très lourdes : la honte et la douleur. Son cœur ne trouvait pas de place à d'autre sentiment, et tout son corps avait été noyé. C'était comme de la pierre, du feu et du givre en même temps... non, c'était comme du sel, ce fichu sel. Peut-être que c'était juste celui de sa jambe qui grimpait jusqu'au cœur, les guérisseuses l'avaient bien dit. Les larmes de Bourrasques étaient très salées aussi. Bourrasque s'était réfugié dans la mezzanine qui composait sa chambre et essayait de s'engluer dans le sommeil, ignorant l’œil qui s'était ouvert sous sa frange. Encore. Celui du Virus. Alors Tramontane avait grimpé l'échelle. Elle avait juste dit : — Cette nuit. Tu viens avec moi. Bourrasque s'était retourné très vite vers Tramontane et ses yeux tout gris s'étaient arrondis, sous les larmes très salées. Elle savait de quoi parlait Tramontane. Elle savait que cette nuit-là était une des nuits spéciales. Tramontane était redescendue, Bourrasque avait laissé son cœur émettre cinq gros battements, puis elle avait bondit de son lit et brandit son épée dans les airs. Elle avait poussé un grand cri, et le cri avait regonflé son cœur d'un coup, et le troisième œil avait disparu. * — Bourrasque, reste près de moi ! Le vent soufflait fort dans le ciel d'absolu, celui qui liait le monde de Jamais et celui de l'Ordinaire. — Je suis là ! Bourrasque souriait de toutes ses dents. Les cheveux de jais de Tramontane dansaient sous le Grand Souffle – c'était le nom que donnaient les Fées de l'Archevent à l'Esprit Vent. Depuis la Grande Réforme, les fées se rendaient dans l'Ordinaire par escorte, car tout était devenu dangereux. Mais Bourrasque n'avait jamais connu l'Ère Insouciante. C'est pour ça qu'elle était insouciant. Foudre, la libéplume de Bourrasque, crevait le ciel de cabrioles que poursuivaient le rire de Bourrasque, son rire de bébé retentissant qui dérangeait les étoiles. Tramontane hésita sûrement à le gronder, mais on ne résistait pas à ce rire-là. — Regarde, Bourrasque. Bourrasque obéissait toujours à son mentor, aussi elle tira sur la bride afin d'équilibrer la posture de Foudre. — Les frontières de l'Autre Monde. Ses yeux d'orage s'abîmèrent dans la contemplation du monde, l'autre monde, qui n'existait jusqu'alors que dans les légendes. — Le pays des bébés... " A l'ouest ! Suivez les oies !" cria une voix, et aussitôt Bourrasque se pencha contre la carcasse duveteuse de Foudre, calant ses pieds dans les étriers qui encadraient son abdomen. Elle portait une petite cape de fourrure, des gants de laine et un casque de cuir, car le ciel de tous les mondes subissaient le froid. La corneille de Tramontane était la monture la plus impressionnante, et Bourrasque était fier que ce soit celle de de son mentor. Le cœur de Bourrasque, ce soir-là, était immense. * Avez-vous déjà assisté à l'oeuvre des fées ? Si l'on regarde bien, on peut voir les feuilles se colorer et le vent changer de vitesse. On peut voir les fleurs grandir et entendre l'eau chanter. Tout ceci, c'est l'oeuvre des fées. Les animaux et les bébés le savent, mais les autres ont oublié. Bourrasque voit tout. Bourrasque veut tout voir. Bourrasque traverse le ciel noir comme une comète, les joues grisies par le froid, et le Sel de sa jambe est si loin alors, et le Virus de son ventre encore plus loin. Elle est si fier d'être une fée. Si fier de rendre le monde vivant. Tramontane est occupé à enthousiasmer un vent paresseux. Bourrasque la rejoint avec Foudre. Quand Tramontane travaille, on dirait qu'elle danse, qu'elle enlace les bras de l'univers. C'est aussi magnifique que l'oeuvre des fées tout entière. — Mentor, pouvons-nous nous approcher d'une maison d'humain ? Notre doyen prétend qu'au sein de leur maison, on trouve à la fois du feu, de l'eau, des fleurs et des courants d'air. Est-ce vrai ? — Pas toutes les maisons, Bourrasque. Mais celles que tu vois ici, oui, car ces humains ont de la chance. — Ils doivent être si heureux. Tramontane ne répond rien, mais Bourrasque ne remarque pas. Son esprit est un essaim de pensées. — Alors, pouvons-nous nous approcher ? On ne se fera pas voir. Tramontane délaisse son travail, le vent s'est un peu remué. Les autres fées sont occupées, plus loin. — Nous verrons une maison, une seule. Il ne faut pas s'approcher des humains de l'Ordinaire. — Seules les fées marraines le peuvent. récite Bourrasque. — Exactement. Viens avec moi. Non, Foudre reste ici. Nous serons plus discrets ainsi. Il faut beaucoup d'effort à Bourrasque pour ne pas voler trop vite. Tramontane a toujours le vol tranquille et gracieux, même les oiseaux ne l'embêtent pas. Tramontane le mène jusqu'à une grande fenêtre à la lumière jaune. C'est une chambre d'enfants, exactement comme sur les images du doyen. Bourrasque peine à croire que c'est réel. Elle se plaque à la fenêtre et scrute l'intérieur, les yeux à moitié cachés sous son casque. Puis elle l'aperçoit. — Il y a un enfant !! Il y a un vrai enfant de l'Ordinaire !! Il est si différent des nôtres ! Regarde, Mentor, c'est un vrai enfant de l'Ordinaire !!! — Calme-toi Bourrasque, il ne faut pas que l'enfant nous entende. Bourrasque se calme, mais pas son cœur, son immense cœur, qui bat plus vite qu'un bourdonnement d'Abelliqueuse. — Observe-le bien. Bourrasque observe. Et Bourrasque voit. L'enfant est assis dans un grand fauteuil, il lit un livre sur les dinosaures. Ses jambes pendent dans le vide. Et l'une de ces jambes... — OH ! Tramontane sourit. L'une des jambes n'est pas en peau. C'est une jambe artificielle. — L'enfant est comme moi... Le coeur de Bourrasque devient tout mou alors, mais une mollesse douce et chaude, même si c'est presque lourd. — Je veux le voir de plus près ! — Non Bourrasque ! Mais Bourrasque est déjà parti, son cœur est trop gros, il a pris toute la place. Plus de place pour les oreilles, pour la tête. Il n'y a que le cœur. Et le sentiment dans le cœur, en cet instant, est ce désir extraordinaire d'approcher l'enfant comme lui. Bourrasque s'envole jusqu'à la cheminée. Les cris de Tramontane le poursuivent. Mais Bourrasque est déjà dans la cheminée et elle descend jusqu'en bas. Elle est couvert de suie, plus noir que gris. Elle déboule dans la chambre en crachant. L'enfant le voit et reste figé, les yeux écarquillés. Il attrape une béquille à son côté. Les pires jours, Bourrasque a aussi une béquille. — Oh une grosse mouche ! Bourrasque s'agite de tous les côtés, son tintement de clochettes ressemble à un grelot excité. — Non, je suis une fée ! Une fée ! Mais elle se souvient que l'enfant ne peut pas comprendre. Alors Bourrasque se pose vite sur une table et s'essuie avec un bord de nappe. Elle montre ses ailes, et surtout elle montre sa jambe. L'enfant le regarde toujours avec les mêmes yeux ronds. Bourrasque, lui, le regarde avec un sourire qui brille dans la suie et son cœur qui bourdonne. — Maman !! Papa ! Il y a une fée dans ma chambre !! crie l'enfant. Bourrasque ôte son casque. Elle est prêt à faire une révérence aux parents qui entreront bientôt pour l'admirer. Le sentiment a pris tant de place dans son cœur qu'elle a oublié, tout oublié des leçons du Doyen. Ne jamais se montrer aux humains. Une voix répond, lointaine, étouffée, un peu comme si ce n'était pas vrai. — Chéri, les fées ça n'existe pas ! Le cœur de Bourrasque éclate. Il n'est plus mou, il est brûlant, électrique. Sa petite figure grise semble s'éteindre, ses ailes s'abaissent. Elle fixe l'enfant. L'enfant le voit lui. L'enfant a vu ses ailes, entendu son grelot. L'enfant a vu sa jambe, sa jambe comme lui. Il ne peut qu'éprouver le même sentiment que Bourrasque. Celui qui gonfle le cœur. C'est certain. C'est solide comme le cocon. C'est sûr comme le regard de Tramontane. C'est fort comme le cœur de Bourrasque. Pas vrai. Et l'enfant répond, d'une voix givrée comme le vent du ciel, une voix qui dégringole. — Oui. Les fées, ça n'existe pas. Bourrasque croit mourir alors. Et ce n'est pas héroïque, ce n'est pas comme affronter une Gargouille ou un Scarabelette. Ce n'est pas comme quand on a une épée et un regard dur, parce que le courage ne sert à rien face à ça. Le seul qui se fracasse les os, c'est Bourrasque. Un froid plus froid que l'hiver, plus mordant qu'un serpent, plus féroce qu'un tigre, s'empare de tout son corps. Son cœur est glacé, on y a planté cent épines gelées. L'enfant l'a tué. Il fait plus mal que le Virus et le Sel à la fois. Et pourtant son cœur bourdonne encore, il bourdonne si fort et si vite, et chaque battement est une douleur. La fenêtre de la chambre s'ouvre d'un seul coup, le vent s'y engouffre avec colère et il est glacé aussi. Les rideaux dansent, les ombres bougent sur les murs, l'enfant grelotte et Bourrasque tremble. Sur le bord de la fenêtre, l'ombre d'un corbeau. Bourrasque croit reconnaître la corneille de Tramontane. Mais lorsque le corbeau se tourne, il a trois yeux. Le cœur de Bourrasque s'ouvre en deux et la terreur s'engouffre dans la brèche. Elle tarde tant à mourir. Pourquoi est-ce si long. Pourquoi le vent continue de gifler sa peau et fouetter ses ailes. Elle ne savait pas que la mort faisait si mal. Mais Bourrasque n'a pas mal de mourir, Bourrasque a mal de vivre, et alors que l'enfant s'écarte, se plaque au mur loin de la fenêtre, Bourrasque trouve la force de s'envoler. Chaque battement essaye de le faire tomber, mais son courage le fait tenir. Quand elle arrive sur la bordure, elle cherche le corbeau. Il a disparu. Un coassement le fait lever les yeux. Cette fois, c'est bien la corneille de Tramontane. Cette fois, la honte prend toute la place dans son cœur qui se serre. Bourrasque aurait du écouter. Tramontane a toujours raison. Comme elle regrette. Comme son cœur se serre un peu plus alors qu'elle s'envole péniblement vers le toit, où s'est posée la corneille. Bourrasque gagne le toit, la tête basse, le teint livide. La corneille n'arrête pas de coasser, battant les ailes, gonflant le froid du vent. Bourrasque ne l'a jamais vu ainsi. Bourrasque met du temps à comprendre. * Le corps de Tramontane est étendu sur le toit. Sur la gouttière. Elle porte encore son armure qui la fait luire dans la nuit, presque comme une étoile. Son éclat ressemble à celui de la Lune. Bourrasque s'approche, elle n'a jamais volé si lentement. Elle se pose sur la gouttière. Elle ne comprend toujours pas. Pas tout à fait. — Mentor ? ... appelle Bourrasque, d'une voix minuscule. La voix de Tramontane ne répond pas. Bourrasque commence à comprendre, mais elle refuse. Son cœur s'est fermé. — Mentor ! Le visage de Tramontane est lisse, serein, endormi. Ses sourcils bleu nuit sont légèrement froncés. Bourrasque sait que c'est de sa faute s'ils sont froncés. C'est de sa faute si... Si... — Mentor !! Pardon ! Pardon, pardon, pardon ! Je n'aurais pas du ! Réveille toi Mentor... Pardon... S'il te plait, s'il te plait, réveille-toi. Attends... Je. Ne dors pas maintenant, mentor, mentor. C'est... Il... Relève-toi ! ALLEZ MENTOR !! Bourrasque essaye de le soulever par les épaules. Elle le secoue, elle le tape, elle lui hurle dessus. RÉVEILLE TOI. REVEILLE TOIIIIIII !!!! Elle appelle à l'aide, mais c'est toujours Tramontane qui vient l'aider, lui. Ses larmes explosent dans le ciel, ce sont des larmes d'orage. Le vent souffle plus fort, il fouette ses cheveux, ceux de Tramontane aussi, comme s'il voulait faire croire à Bourrasque que Tramontane va se réveiller. Bourrasque serre Tramontane, avec toute la force de ses bras, elle a l'impression que si elle lâche, le monde entier va s'écrouler. Son cœur n'a plus de courage, ni d'insouciance, ni de désir, rien que cette brèche qui se creuse encore et sur laquelle on verse du sel, encore plus de sel. La douleur est si forte que celle de la jambe parait minuscule à présent. L'orage éclate au loin, ou peut-être que c'est tout près, peut-être que c'est seulement dans le cœur de Bourrasque. Bourrasque n'entend bientôt plus ses propres pleurs. Elle ne sait pas si c'est eux ou l'orage qui a attiré les autres fées. Elle ne les entend pas, elle ne les voit pas, il n'y a plus que le visage de Tramontane et ses yeux qui ne s'ouvrent pas. On essaye d'enlever Bourrasque alors, de le calmer, de le rassurer, de le faire lâcher puisque les doigts gris de Bourrasques sont enfoncés dans le corps de Tramontane, puisque si elle lâche le monde va s'écrouler. Et Bourrasque hurle des coups de tonnerre, son corps est un éclair. On l'enlace, on le camisole, même ceux qui ne voulaient pas l'approcher l'agrippent, le serrent, car sa douleur est tellement plus impressionnante que son Virus aujourd'hui. Alors la corneille hisse Tramontane sur son dos, regarde Bourrasque longtemps, avec un regard qui, bizarrement, dépose un peu de sucre sur le cœur saturé de sel. On dirait le regard doux de Tramontane et ça paralyse Bourrasque. Bourrasque se tait, hoquette, respire, l'orage se calme un peu. La brèche est toujours béante. La corneille s'envole alors, embrassant la nuit. L'armure de Tramontane luit toujours, son éclat s'éparpille dans le ciel. La corneille l'emporte. Vers la Lune. Soufflant Bourrasque est né pendant la pire période de la Pluie Salée. Dans le tonnerre et la tempête. Le vent de Bourrasque est un vent agité, parfois même un peu orageux et électrique. Comme elle n'est pas très assidu, elle ne fait pas beaucoup de progrès pour le rendre plus calme. Bourrasque est plutôt un faiseur de courants d'air qu'un faiseur de brises. Le Doyen dit qu'elle fait des efforts. Bourrasque a un compagnon. C'est une libellule à plumes et à fourrure noire, violette et rouge. Elle s'appelle Foudre, elle. Elle dort sur le toit de la maison de Bourrasque, et quand il pleut elle rentre. Bourrasque a aussi recueilli une petite tarentule bleue qui lui arrive aux genoux. Elle est très affectueuse et quand Bourrasque pleure, elle se colle à lui. Le rire de Bourrasque est grand comme son courage. Il est puissant comme l'orage. C'est le rire du bébé qui l'a fait naitre. Bourrasque a des turbulences dans le coeur quand il voit Bardane, la fée qui a fabriqué les potions de sommeil quand il prenait ses premiers bains. Il ne sait pas ce que c'est, mais c'est plutôt fort. Depuis la Nuit de l'Ordinaire, Bourrasque hait les humains. Parce que c'est injuste qu'ils puissent faire mourir par des mots, par des yeux fermés. C'est injuste qu'ils puissent décider de la vie et de la mort des fées alors que les fées se battent pour vivre, même si peu de temps. Alors la haine de Bourrasque gonfle chaque jour, un jour elle atteindra la taille de son courage. Bourrasque a peur de mourir. Elle a compris que la Mort n'est pas héroïque. Alors parfois, elle capture sa propre poussière, plus rarement celle des autres, dans des bocaux qu'elle stocke dans sa petite maison, où elle vit tout seul maintenant, avec Foudre, Tule et le Virus. Peut-être qu'elle pourra rallonger sa vie si la vie commence à partir loin de lui. Bourrasque a une épée qu'elle a fabriqué lui-même et elle est immensément fier de son épée. Elle s'appelle Écharde et elle est vert sombre. Bourrasque a aussi une armure en cuir végétal, un casque et un bouclier. Bourrasque adore se battre, même si pour l'instant, ce n'est que pour s'entraîner. Il y a des fées qui ne veulent pas s'approcher de Bourrasque, à cause du Virus. Pourtant, le Virus ne touche pas souvent les fées. Il y a d'autres fées qui ne veulent pas l'approcher à cause du Sel, celui de sa jambe. Ils disent que Bourrasque deviendra Gargouille une nuit et qu'elle tuera tout le monde. C'est presque pire que le Virus puisque Bourrasque veut une chose par dessus tout : défendre les fées. Et vivre, aussi. Il y a des fées aussi, qui aiment Bourrasque. Parce que même si elle est tout gris, on croirait qu'elle se colore quand elle sourit. Il y a un autre animal qui suit Bourrasque. L'animal est un corbeau et il a trois yeux. Bourrasque est le seul à le voir. Elle appelle le corbeau : la Menace. Peut-être que c'est le Virus. Peut-être que c'est Tramontane. Peut-être que c'est juste la peur. Le corbeau est là, perché sur une branche ou coassant dans le ciel. Elle ne peut pas l'ignorer. Le cri du corbeau est si fort parfois, que Bourrasque se sent devenir froid et il oublie de respirer. Mais jamais encore le corbeau n'a pu attaquer son courage pour de vrai. Dans les grands sapins verts. Bourrasque l'observe depuis un moment aussi long qu'une heure pour une fée. Le garçon barbote dans la rivière et chante une chanson d'humain, qui ne ressemblent à rien. Le garçon est joyeux, et le regard de Bourrasque est dur. Finalement, elle sort. Elle fait la taille d'un enfant de dix ans à peu près, mais aucun enfant de dix ans n'est en noir et blanc. Bourrasque a appris à devenir grand juste pour approcher les enfants. Elle s'arrête pile derrière le garçon.
— C'est dangereux ici, tout seul. En plus, tu n'as même pas d'épée.
L'enfant sursaute et se redresse sur le rivage, face à Bourrasque. Il n'a pas d'armure, pas de casque, pas d'arme, il lui manque même une dent. Bourrasque le déteste.
— Pourquoi tu es comme ça ? — Avec le Virus ? — Quoi ? Mais non, je veux dire, tout gris. — Et toi, pourquoi tu es tout rose ? C'est dégoûtant ! Tu es bien un humain !!
L'enfant recule un peu, ses sourcils dansent. La voix de Bourrasque s'est chargée d'éclairs.
— Tu n'es pas un humain ? Tu es un fantôme ?
Les narines de Bourrasque palpitent.
— Non ! Regarde, moi aussi j'ai des couleurs !
Elle révèle sa cheville, son mollet est envahi de bleu.
— Bwah ! Tu es une... euh... une Gargouille, c'est ça ?
Le cœur de Bourrasque devient tout froid.
— Non. Mais j'en ai déjà affronté. J'ai même déjà affronté un humain. Alors maintenant...
Bourrasque sort Écharde, son épée, et la pointe sur le cœur de l'enfant. Elle durcit encore son regard, de toute sa force.
— Je vais te tuer ! — Mais pourquoi ?? glapit le garçon en levant les mains en l'air. — Tu es trop dangereux. Je dois protéger les plus faibles. Je dois défendre mon peuple. — Mais j'ai rien fait ! Je n'ai rien contre ton peuple !! S'il te plait... Je t'en prie, arrête ça.
Bourrasque hésite. Le garçon respire fort. Il sent fort aussi. Plus fort que lui, elle en est sûr.
— A moins que tu fasses un serment solennel. — Quoi ?? — Dis que tu crois aux fées. — De quoi ?? — DIS QUE TU CROIS AUX FÉES ! — Je crois aux fées. — Maintenant jure que tu y croiras toujours, même si d'autres humains te disent que c'est faux. — Je jure ! J'ai déjà vu la fée Clochette, je sais que ça existe !
Bourrasque le scrute un moment. Elle sent bien que la dureté de son regard s'est un peu fissurée.
— Alors tu jures sur ta vie. — Je te jure.
Les regards s'affrontent. Celui du garçon est dur aussi. C'est presque une épée. Bourrasque baisse la sienne.
— Tu diras aux autres enfants humains que s'ils ne croient pas aux fées, ils attraperont une maladie et ils mourront. — Euh... D'accord. Mais ils y croient tous. Ne t'inquiète pas. — Je ne m'inquiète pas, ment Bourrasque.
Le garçon hoche lentement la tête, comme pour dire d'accord.
— Je peux partir ? Peter Pan m'attend.
Bourrasque hoche aussi la tête, pour dire d'accord. Le garçon part. Bourrasque arrive à garder le regard dur jusqu'au bout.
Quand enfin l'enfant a disparu dans le paysage, elle court vite se réfugier dans le buisson d'où elle a surgit. Elle redevient petit, aussitôt, petit et fée. Elle plonge son visage dans l'encolure de Foudre et toute la dureté du regard disparait. Le regard n'est plus qu'une tempête de soulagement et de fébrilité, un regard tout humide et tout tremblant.
Bourrasque ne peut pas garder le regard dur longtemps.
L'Invisible pour les yeux | T'as un Pseudo ? Sakripan Et un âge ? non C'est quoi ton Avatar ? Bran Stark Comment t'as découvert l'île ? exactement Tu la trouves comment ? plutôt BG Dis, tu crois bien aux fées ? HAHA |
Dernière édition par Bourrasque le Mer 13 Sep 2017 - 17:37, édité 5 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vive le vent d'hiver Mer 13 Sep 2017 - 16:26 | |
| BouBa in da place !
Dernière édition par Bardane le Mer 13 Sep 2017 - 16:44, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Vive le vent d'hiver Mer 13 Sep 2017 - 16:41 | |
| Aaaaah QQ Elle est trop chou ta bourrasque Rends moi mes larmes, et avec des intérêts D8Elle est tellement innocent et réaliste et j'avoue que la relation qu'elle a avec Tramontane est tellement touchante. Mais c'est horrible de lui avoir donné ce surnom. Désolée j'aurais voulu faire un truc un peu plus détaillé mais ce sont surtout mes impressions à vif. Mais en bref, si tu ne l'avais pas compris, je l'adore ce petite Bourrasque <3 <3 Et je suis contente de voir une nouvelle fée neutre. Je viendrais te voir pour un lien avec Glucose dès que tu seras validé |
| | | Freckles
♣ Chef des Livreurs ♣
✘ AVENTURES : 1895 ✘ SURNOM : Le Lionceau ✘ AGE DU PERSO : Quinze ans
✘ LIENS : you're running on unsolid ground
| Sujet: Re: Vive le vent d'hiver Mer 13 Sep 2017 - 17:22 | |
| PAN !!!!!!!!!!! Cette fiche est juste magnifique j'ai même pas de mots. Déjà je la trouve très joliment écrite, et elle m'a émotionné sincèrement (c'est RARE). Genre tu dis que Bourrasque est simple, mais je la trouve magique, plein de rage de vivre, et tragique (mais bon ça tu peux pas t'empêcher), et j'ai ENCORE PAS LES MOTS JUSTES, mais je l'aime vraiment beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup. Aussi le mélange des pronoms et accords c'est d'une délicatesse, j'aime beaucoup. Et Tramontane, merde hein. Ne me fais pas m'attacher à des PNJS DES LE PREMIER PARAGRAPHE. Les fées ne méritent pas cet enfant. Donne lui une belle vie c'est un ordre. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vive le vent d'hiver Mer 13 Sep 2017 - 17:27 | |
| OHLALA UNE FEE 2.0 C'EST SI *inspire* COOL Forcément, je l'aime, Bourrasque, avec sa force et sa faiblesse, son histoire qui déchire le coeur (je m'y attendais, ça m'a quand même foutu les feels partout) et tous les détails dont tu l'as doté. C'est vraiment chouette, j'ai très hâte de la voir déambuler sur l'Île !!!! BREF C'EST MIROBOLANT je l'aime Rebienvenue chez toi frérot ! |
| | | Caroline
★ Mère Apprentie des Artisans ★
✘ AVENTURES : 658 ✘ SURNOM : La Fouineuse ✘ AGE DU PERSO : 14 ans... et des poussières
✘ DISPO POUR RP ? : Non ✘ LIENS : Fiche Dé
| Sujet: Re: Vive le vent d'hiver Mer 13 Sep 2017 - 18:26 | |
| Mais mais mais.
J'allais râler que, bon sang, je cligne des yeux cinq minutes et BAM vous êtes DEUX fous furieux à sortir un nouveau perso, comment osez-vous, tout ça.
Mais.
*est une flaque de feels* Tu m'as fait pleurer avec Tramontane sale gosse T_T Et le reste est tout aussi émotionnant, juste un peu moins lacrymal >< Tu es trop génial je ne peux.
Je ne sais pas si je vais survivre à la fiche de Bardane maintenant. =') |
| | | Bourrasque
☼ Fée des Vents ☼
✘ AVENTURES : 30 ✘ SURNOM : le Microbe ✘ AGE DU PERSO : une saison
✘ DISPO POUR RP ? : oui ✘ LIENS : vive le vent d'hiver
| Sujet: Re: Vive le vent d'hiver Mer 13 Sep 2017 - 22:23 | |
| Ooooh Bardane : Glucose, je suis surpris de te voir commenter une fiche hihi ! Je suis très content que Bourrasque te plaise <3 J'ai hâte de faire un lien avec Glu aussi, le sel et le sucre, ça peut donner quelque chose de bien canon ! Merci pour tes compliments. Mon Frecky comme tu me touches !! (au sens figuré) je m'attendais pas à ce que Bourrasque te plaise autant, mais tu aimes les coeurs purs c'est vrai . Tes compliments me vont droit au coeur, je suis super émotionné pfouh ! A vos ordres cher ministre (comme d'hab) Merci merci merci <3 Amanite ma chère Bien sûr je suis content que ce nouveau perso soit de ton goût Pardon d'avoir déchiré ton coeur une fois encore, mais tu verras, il se regonflera vite comme celui de Bou ! Merci sis <3 Hihi eh oui Caro je ne m'arrête plus c'est ma résolution éternelle désormais. Pardon pour les larmes, il y aura des choses moins salées chez Bourrasque tu verras Merciiiii <3
Bourrasque vente en grey. |
| | | Dude
♣ Armurier ♣
✘ AVENTURES : 297 ✘ SURNOM : Le Chevalier ✘ AGE DU PERSO : 15 ans maintenant !
✘ DISPO POUR RP ? : Of course ! ✘ LIENS : Shmow-zow ! It was weird but I liked it.
| Sujet: Re: Vive le vent d'hiver Mer 13 Sep 2017 - 23:25 | |
| Je... Je pleurs ;_____; C'est un conte de fées trop triiiiste Bourrasque est vraiment, extrêmement touchant, si il ne haïssait pas tant les enfants (et je le comprends, omg), il s'entendrait à merveille avec Dude je pense ! Ah non mais vraiment... Cette fiche putain !! Je suis très frustrée d'être naze pour écrire ce que je ressens, mais c'est fort, et très positif (même si j'ai mal à mon petit cœur) |
| | | Clover
♣ Artisan ♣
✘ AVENTURES : 103 ✘ SURNOM : La Fourmi ✘ AGE DU PERSO : 14~15 ans
✘ LIENS : I believe in Simone de Beauvoir
Clover par Soni
| Sujet: Re: Vive le vent d'hiver Jeu 14 Sep 2017 - 9:09 | |
| *se protège de l'air extérieur en choppant le masque de Lewis et se noie sous ses larmes en caressant la/le Fé(e)* En lisant le début des Révérences je me suis dit "naan, c'est encore trop joyeux, là". J'avais raison. A la fin de la fiche je me retrouve comme une nouille à me moucher parce que oui, j'ai pleuré un p'tit peu et j'ai saigné du nez pour le coup, ça arriveIl y a tout qui a fait ça : la fiche en elle-même et la façon dont elle est écrite. Je m'incline devant ceux qui arrivent à faire faire passer des émotions dans leurs écrits, roh là là. *s'incline, donc* C'est trop bon, comme fiche. C'est fichtrement triste, mais trop bon quand même. Même Spitfire oserait pas manger une Fée pareille parce qu'il en aurait pitié. Rere[...]bienvenue, King Pita !
By @Pastal |
| | | Azel Von Kopfenwald
☠ Chapelier du Port ☠
✘ AVENTURES : 104 ✘ SURNOM : Le Chapelier ✘ AGE DU PERSO : 28 ans
✘ LIENS : As Mad as a Hatter
| Sujet: Re: Vive le vent d'hiver Jeu 14 Sep 2017 - 19:27 | |
| Ooooohw j'aime ce new petiooot
Ça fait plaiz' de voir encore une autre fiche, comme toujours 8D
J'ai jamais été douée pour les loooongs comm', mais mon love est puuur
Reuh à toi <3
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| | | Coquillage
≈ Sirène Simple ≈
✘ AVENTURES : 211 ✘ SURNOM : La curieuse ✘ AGE DU PERSO : 70
✘ DISPO POUR RP ? : ok mais en mode tranquillou :3 ✘ LIENS : Coquillages et crustacés
aventures en cours : 1-2
| Sujet: Re: Vive le vent d'hiver Ven 15 Sep 2017 - 19:38 | |
| Je viens juste de finir la fiche en entier et j'adore C'est un conte de fée tragique, pauvre Tramontane :( En tout cas, c'était une très belle lecture, tu as beaucoup de talent pour retranscrire les émotions de tes personnages c'est fou :3 Encore bravo |
| | | MadMax
★ Mère des Chasseurs ★
✘ AVENTURES : 1130 ✘ SURNOM : L'Increvable. ✘ AGE DU PERSO : La bonne quinzaine.
✘ DISPO POUR RP ? : Globalement, ouais. ✘ LIENS : Naissance, renaissance & La Meute
| Sujet: Re: Vive le vent d'hiver Mer 20 Sep 2017 - 22:34 | |
| Félicitations mon enfant Jpp. P'tit con.
J'ai l'impression de radoter à chaque validation mais.. Comment tu fais pour surprendre même quand on est préparé ? Pour prendre aux tripes même quand on sait à quoi s'attendre au moins un peu, et surtout qu'on sait ce que ta prose peut donner ? Bourrasque est un drame, un miracle et une leçon de courage à elle tout seul. Que ce soit par sa vision du monde ou la narration qui comme toujours nous immerge totalement, Bourrasque et Tramontane vivent bel et bien. Si si, même Tramontane malgré tout ! J'ai eu l'impression en entamant ta fiche d'ouvrir un livre d'histoire qu'on dévore le soir en lecture de chevet, mais en la terminant c'était presque comme avoir vécu un truc vrai aux côtés de ta fée. Ça donne envie de voir les couleurs qui changent, et les mouvements du vent, de croire encore plus en ces fées qui vivent pour de vrai ! Bref ! Une fois encore mes commentaires ne feront pas justice au poids de ta plume, mais qu'importe.
Bref, j'arrête là ! Bardane aussi attend de retrouver Bourrasque avec impatience. <3
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Je te serre chaleureusement la main. Cours vite créer ton Dé à Coudre et demander un Compagnon de Jeu afin de vivre une aventure ! Par ailleurs, n'oublie pas de prendre connaissance de L'intrigue du moment. Tu peux aussi participer au RP d'introduction spécialement conçu pour les nouveaux arrivants et qui permet d'immerger facilement ton personnage dans l'univers : la Fête des Châtaignes. A moins que tu ne choisisses de te lancer dans Mission Périlleuse ? Si tu préfères passer du bon temps en papotant, rejoins sans tarder la Nursery. Quoiqu'il en soit, que ton séjour à Never Never Land soit fabuleux et éternel.
J'suis Parole en #cc3300. - Merci Dog. ♥:
- Merci Arrow. ♥:
- Merci Coquillage. ♥:
- Merci Sindri. ♥:
- Merci Blue. ♥:
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vive le vent d'hiver Mar 10 Oct 2017 - 23:16 | |
| Le courage pour colonne vertébrale même rongé par l'angoisse de propager ce qui a l'intérieur peut causer tant de méfait. Le courage en rempart, en drapeau comme ses ailes qui claquent au vent, sans manquer le coeur d'un battement. Je n'avais pas pris le temps de lire ta fée encore, et en plein gribouillage mon regard a accroché son compagnon de maraudes; la libéplume. Du coup je me disais, tiens, c'est un peu dans la lignée sur quoi je travaillais, j'ai voulu juste jeter un oeil sur sa description, tout lire plus tard. Bien sûr, je me suis faite avoir (comme d'habitude) et je n'ai pas pu décroché avant d'avoir tout terminé (et finalement je n'ai pas encore réalisé ta monture, mais carrément le personnage même si j'en suis pas tout à fait satisfaite). - N'est-ce pas:
Il y a de toi, bien-sûr, beaucoup, comme toujours. Pas qu'en filigrane, c'est aussi foudroyant que les éclairs qui composent ta fée. "Bourrasque a un rire très puissant, capable de sucrer le sel."- Qu'est ce que je l'aime cette phrase dis donc! Et toute ses déclinaisons aussi d'ailleurs. Et qu'est ce que j'ai aimé ce conte, même si tu nous avertissais un peu en guise de spoiler sur la mort qui n'est que triste. Elle a un côté épique et mélancolique à la fois cette histoire, comme une ancienne ballade ou tiens! Une légende de la Terre du Milieu (mais aux détails beaucoup moins prolifiques, heureusement); Bourrasque fait très vrai, avec un froid au coeur qu'on peut sentir aussi, avec mordant et tristesse, quand son émotion nous claque au visage... Et ce même si elle a réussi à s'approprier le regard Bouclier de Tramontane, même s'il ne dure jamais bien longtemps. Bienvenue Bourrasque! Et oui moi aussi je crois aux fées très fort. |
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| Sujet: Re: Vive le vent d'hiver | |
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