"Oh Hermès est beau ! Il le sait, c'est sûr, ça se voit, mais il ne s'en vante pas. Oh non, il n'en a pas besoin. Il sait ce qu'il vaut ! Ce que je préfère chez lui c'est son sourire en coin, mutin et tellement sexy !"
Garçonne Perdue.
Humble lol.

"Ether est une honte pour son peuple autant qu'il a honte d'en faire partie. Il rêve d'être un homme et il ne s'en cache pas. Il a été parmi les premiers à consommer de la plante hilare, et maintenant il en prend plusieurs fois par jour. Quelle honte vraiment ! Je hais ce traître à son peuple."
Fée Aristocrate, employée au Palais.
Insatisfait.

"C'est le Messager, le seul et l'unique - et je suis sûr qu'il en est très fier. Même si il n'aime pas être une fée, il aime son travail, beaucoup. Trop des fois. Il a un professionnalisme irréprochable, arrive toujours à l'heure où on l'attend et ne supporte pas la moindre concurrence ou comparaison. On dirait que c'est plus qu'un travail pour lui, comme une part de ce qu'il est. C'est étrange…
J'aime beaucoup ses ailes ! Tout le monde aime ses ailes, même ceux qui le détestent. Elles sont immenses, d'un blanc éclatant et ses plumes ont l'air si douce…"
Fée des Forêts.
Professionnel et ponctuel.

"La prochaine fois que je vois ce... ce... cette fiente de trodd je lui coupe les mains ! Sale voleur ! Il est venu dans MA galerie et à volé un de MES éclats d'étoiles ! Et je n'ai rien vu ! Il a du se cacher derrière ses maudites ailes. Raaaah !"
Fée des Etoiles.
Cleptomane.

"Hermès c'est un marrant, il sait parler et on aime l'écouter. Il est doué, ça c'est clair, mais j'aime pas les regards que lui lancent les donzelles quand il rigole, on dirait qu'elles ont chaud et qu'elles fondent à l'intérieur. Moi aussi j'ai un rire grave et chaud bon dieu ! Alors pourquoi elles me regardent jamais quand cette bête de foire est là ?
C'est sûrement ses yeux verts, personne a des yeux comme ça. J'aimerais avoir des yeux aussi verts, on dirait des émeraudes. Quoique, je connais les émeraudes, c'est pas des émeraudes... Plus comme des jeunes pousses. Ça fait peur, c'est pas naturel ; ça pue la magie."
Habitant du Port.
Amusant et charmant.

"Il fourre son nez partout, un vrai fouille-merde ! Il raffole autant des ragots qu'une vieille commère. C'est de la curiosité mal placée, c'est évident !"
Habitant du Bayou.
Curieux et commère.

"Quand il vient me voir en secret, c'est comme dans un rêve. Il entre par la fenêtre et replie ses immenses ailes dans son dos. Il dit être un ange et je n'en doute pas une seconde. Il est d'une douceur angélique et ses baisers font couler un feu liquide dans mon corps. Mais nous n'allons jamais plus loin, je ne comprends pas vraiment - jamais je ne lui ferais payer - mais ça ne le rend que plus merveilleux.
J'aime beaucoup passer mes mains dans ses cheveux ébouriffés : ils sont doux et d'un blond profond, comme le blés sous le soleil d'automne. Parfois ils paraissent plus clairs, et d'autres fois plus foncés. C'est peut-être lié à son humeur…
J'attends sa prochaine visite avec impatience."
Fille de Joie.
Doux et bonimenteur.

"J'aime pas son regard, il a toujours l'air d'préparer un sale coup, avec c'foutu sourire moqueur toujours scotché à sa belle gueule. Bordel quj'ai envie d'lui casser cette gueule ! Mais il évite toujours les conflits, c'lâche. Il a la langue bien pendue et sait s'en servir, ça j'lui accorde. Quand il est question d'poings et d'sabres par contre, il prend ses ailes à son cou et s'tire. Une vraie lopette, j'vous l'dis !
J'le préfère mort."
Pirate.
Farceur et lâche.

"Un jour, il a mangé toutes les baies d'un buisson, sous mon nez. Sans m'en laisser une seule !! J'ai pleuré toute la journée. C'étaient mes baies favorites..."
Fée des fleurs.
Égoïste.

"Ether n'aime pas être une fée, il nous trouve insignifiantes, futiles, minuscules… Pourtant il adore faire la fête, comme nous. Il boit, il danse, il rit, il charme sans même le faire exprès - parce qu'il est pas intéressé par son peuple. C'est un bon vivant, c'est une bonne fée. Je trouve ça dommage qu'il se fasse du mal à chaque fois pour grandir et ressembler à un homme. Les notres le montrent du doigt, autant pour l'admirer que le conspuer. C'est dur d'être connu, en bien comme en mal…
J'admire son agilité et sa grâce lorsqu'il voltige dans les airs, comme s'il faisait la cours au Vent lui-même."
Fée des Vents.
Épicurien.

"Il a essayé de me draguer un jour ! Je l'ai envoyé promener mais il s'est pas démotivé, ça non ! Il a planté ses yeux dans les miens et ils se sont mis à briller super bizarrement. Et là j'ai pas pu lui résister, comme le chant d'une sirène mais qu'avec les yeux. Il a dit qu'il me voulait vraiment, qu'il serait doux parce qu'il respectait les femmes et que je ne le regretterais pas. C'est connu qu'il en embobine un paquet, mais pas moi !
Pourtant il m'a embrassé et j'ai aimé ça. Jusqu'à ce qu'il s'envole et que je reprenne mes esprits. Cet enfoiré m'a ensorcelé ! Si je le revois je le tue, je lui arrache ses ailes et je les lui fais bouffer !!
Mais avant ça je lui apprendrais à mettre un t-shirt, abdos de rêve ou pas !"
Garçonne Perdue.
Dragueur et amoureux des femmes.

"On ne peut pas faire confiance à Ether. Déjà, si vous lui confiez un secret il s'empressera de le crier à toute l'Île. Mais plus encore, si un jour vous êtes dans le besoin... Il passera à côté sans même un regard.
J'ai été attaqué par une gargouille il n'y a pas longtemps, Ether m'a vu, il n'était pas loin. j'ai eu beau l'appeler au secours, il m'a tourné les dos et s'est enfui..."
Fée des Marais.
Indigne de confiance.

"Il n'aime pas souffrir, aucune personne saine d'esprit n'aime cela. Je l'ai trouvé adossé contre un arbre, le corps secoué de douleur et les paupières tremblantes. Je l'ai pris dans mes bras mais il m'a repoussé faiblement. Plus tard j'ai appris qu'il se méfiait des hommes pouvant le concurrencer auprès des femmes. J'ai ri évidemment, qu'il m'ait identifié ainsi malgré la souffrance de l'instant.
Encore aujourd'hui je ne sais pas vraiment si son désir de paix n'est pas plutôt une peur de la douleur et donc une fuite de celle-ci... Mais alors, pourquoi se l'infliger en consommant si souvent de la plante hilare ?
Le souvenir de son odeur ne m'a jamais quitté depuis : celle de l'herbe fraîchement coupée, perlée de rosée."
Peau-Rouge, Huron.
Redoute la concurrence et peur de la douleur.

☿ Méprise les fées à l'exception de sa Reine pour qui il nourrit un profond respect.

☿ Était son Messager personnel ; maintenant se charge de tous les messages ayant trait à la gouvernance des Archevilles.

☿ Raffole des mythes grecques ; se prétend l'amant d'Aphrodite.

☿ Rejette son nom de fée autant que sa nature ; n'est appelé Ether que par son peuple.

☿ S'est nommé lui-même. Autant une preuve de l'importance que revêt son travail - il ne serait pas entier sans celui-ci - qu'une preuve de prétention.

☿ Ne se présente que sous le nom d'Hermès.

☿ Produit très peu de poussière de fée, vole principalement grâce à ses ailes semblables à celles d'un oiseau - comme si sa nature de fée comprenait son rejet pour cette dernière et le lui faisait payer.

☿ A beaucoup trop observé les humains, s'en est beaucoup trop imprégné. De leurs désirs et de leurs passions.

☿ Aimerait goûter aux plaisirs de la chair mais les fées en sont dépourvues.

☿ Aime courtiser les filles de joie sans payer. S'il n'y parvient pas il s'en va ou utilise son charme féerique.

☿ Ne redoute aucun peuple en particulier ; il devrait pourtant...

☿ Aime s'alanguir dans la lagunes aux côtés des sirènes en leur faisant la cours, arrive à en faire rougir certaines.

☿Un jour, il ira défier l'Esprit Vent dans une course aérienne et il le regrettera.

☿ Arbore un collier de topaze autour du cou ainsi qu'un anneau d'émeraude à l'oreille gauche.

☿ Porte toujours une sacoche de cuir, pleine de courrier ou d'objets divers et variés ; allant de la boule puante à un éclat d'étoile en passant par un énorme stock de plante hilare en granule.

☿ N'aime porter qu'un pagne et laisser apparaître son torse parfaitement musclé.

☿ Maudit le froid qui s'installe et le force à s'habiller.

☿ Maudit les Gargouilles qui le forcent à s'armer et s'habiller épais.

☿ Manie piètrement une dague.

☿ Refuse d'avoir une monture, ses ailes lui suffisent.

☿ Voler demeure son plus grand plaisir.

☿ Aime ses ailes plus que tout au monde ; plus que les femmes.

☿ Aime les femmes, n'a pas conscience de ce qu'implique son charme féerique lorsqu'il l'emploie pour convaincre une conquête.

☿ N'use de son charme que sur les femmes.

☿ Incapable de maîtriser la lumière au delà de faire luire ses yeux.

☿ Embrasse divinement il s'est entraîné et aime embrasser.

☿ Dit aimer mais est-ce réellement de l'amour ?

☿ N'aime pas se mêler des affaires sérieuses : se dit neutre mais en réalité est effrayé.

☿ Redoute les étendues d'eau lisses comme les étangs, les lacs ou les flaques. A peur de s'y noyer comme Narcisse.

"Mon vœux le plus cher est de devenir un homme. Un homme aux pouvoirs d'une fée et aux ailes d'ange. Je trouverais un moyen, autre chose que la plante hilare."

"Parfois, je me rends dans le Monde Ordinaire pour y lire des romances. J'y puise de l'inspiration et j'admire la passion des humains. Quelque fois, je rougis."

Le soleil brille, les oiseaux chantent de nouveau, les couleurs renaissent en tâches criardes. Les courants sont doux, l'air humide et frais.
Les ailes parsemées de gouttelettes scintillantes, la sacoche presque vide. Je ne m'inquiète pas des Gargouilles, elles ne peuvent m'atteindre dans les cieux.
L'Île s'éloigne sous mes yeux. J'aperçois le Port ; j'ai envie d'aller boire un verre à la Taverne après mon service. Dernière destination : l'Archevent ; j'aime terminer par cette cité.
J'y vole, lentement, paresseusement, la fin du service et l'humidité ambiante rendant mon vole plus profond et mesuré. Flap flap flap. Hypnotique.
Je passe l'arche de nuages et la baleine de pierre apparaît sous mes yeux.
La cité est belle, majestueuse et aérienne, comme moi. Parfois je me demande si je n'aurais pas du naître en Fée des Vents. Je secoue la tête. J'aurais du naître humain.
Mes ailes me portent jusqu'au dôme qui s'efface juste assez pour me laisser passer.
Des yeux et des doigts se lèvent vers moi. J'aime voler plus haut que tout le monde.
Une virevolte et me voilà sur le toit du palais. Un domestique me reçoit, l'air pincé et mécontent.

« Ether. » sans chaleur.
« Bien le bonjour Lumière. » narquois.

Une main dans la sacoche en retire la dernière lettre, signée de la Reine Mab elle-même.
J'aime ma Reine, pouvoir la contempler est un plaisir inouïe et recevoir ces lettres de sa main une grande fierté.
Fierté que je ne cache pas en tendant le courrier au sous-fifre.
Ses doigts s'allongent... Le papier de soie disparaît et un air goguenard se peint sur mon visage.

« A remettre en main propre au Gouverneur, Lumière, comme toujours. »
« Oui oui. Suis moi. » profondément vexé.

Je lui emboîte le pas et m'efforce de ne pas le dépasser. Mes ailes frémissent, impatientes de se déployer. Pas ici, dans le palais : trop étroit et encombré.
Je connais le chemin sur le bout des doigts et je ne me prive pas de soupirer.
Lumière s'arrête devant une immense porte - la Salle du Conseil - et s'apprête à toquer.
J'entre avant.
Le Gouverneur converse avec ses élus du moment. Tous lèvent les yeux et me contemplent. Je souris et m'incline avec une touche d'impertinence.

« Une lettre de notre Reine pour le Gouverneur de l'Archevent. » d'un sérieux tout professionnel.

Il me connait, lève les yeux au ciel et tend la main. Je devine un léger sourire au coin de ses lèvres.
Les autres s'offusquent, s'étouffent de ma simple présence et plus encore de mon attitude. Je leur souris. L'un d'eux va tourner de l’œil il me semble.
Les fées se disent pourtant frivoles. Ou bien ce n'est que mon avis sur le sujet, je ne me souviens plus très bien.
La lettre remise en main propre, une révérence et une sortie tout aussi soudaine que l'entrée.
Lumière est rouge. Il n'aime pas que je le double.

« Tu vas devenir une fée des feux si tu continues. » avec un clin d’œil.« Je n'ai pas besoin de toi pour la suite, je connais le chemin. »

D'un signe de main négligeant, je le salue. Et rejoins le ciel.

« Traître, souillure. » craché à mon intention.

Une fée des vents passant non loin. Je l'ignore et hausse les épaules.
Mais cela égratigne mon égo.

Alors que la cité et sa baleine de pierre s'éloignent pour enfin disparaître derrière l'arche, je souris.
Archevent est vraiment ma favorite.