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Janvier Selès
Janvier Selès

☠ Habitant.e du Bayou ☠


✘ AVENTURES : 12
✘ SURNOM : Le Sel
✘ AGE DU PERSO : Physiquement, 14-15. En réalité n'est pas si jeune.

✘ DISPO POUR RP ? : La fiche d'abord.
✘ LIENS : I sat with my anger long enough, until she told me her name was Grief

I sat with my anger long enough, until she told me her name was Grief. Empty
MessageSujet: I sat with my anger long enough, until she told me her name was Grief.   I sat with my anger long enough, until she told me her name was Grief. EmptyDim 10 Jan 2021 - 23:38

Les parties avec Kaplata, Noa, Zélia, Ailin et Lundi ont été vues et approuvées. Merci de m'avoir permis de vous intégrer à cette fiche !


Janvier Sels


Les Trucs

Surnom : Le Sel
Groupe : Bayou
Age : Ado d'apparence
Rôle : Premier enfant de Baron Lundi.



 
Le Bout d'Aventure

 
Ca tinte dans ses oreilles et ça résonne dans son crâne, dans chaque fibre de son corps qui hurle de douleur. Sa voix aussi crie, sans pouvoir couvrir le grondement de l'orage qui inonde les alentours. Sang et eau se mélangent alors que son corps est pris de spasmes. Ses mains et sa cage thoracique en particulier brûlent, et ça tangue autour. Tout n'est que douleur, alors que la vision de l'explosion se joue encore devant ses yeux. Une immonde odeur de viande brulée empeste l'air alors que la sensation traitresse de lambeaux de chair lui colle à la peau. Elle est morte ? Non, ça ne peut pas ! Manman voulait partir, rejoindre le Port ou Dieu sait où. Il leur faut de l'aide, des secours ! Mais qui pourrait bien venir à leur recherche au beau milieu de la cambrousse ?

👁 👁

Cela fait plusieurs jours (pour autant qu'on puisse les définir) qu'on veille son corps chétif. Des gens se relayent, avec quelques personnes qui restent un peu plus que d'autres. Noa, assise à coté de l'enfant, s'assure que ses bandages sont propres. Quand enfin les deux yeux bruns s'ouvrent, c'est pour tomber sur elle.

- .. Manman ?

C'est croassé plus qu'autre chose, alors que tu lui donnes de l'eau et tente de te faire rassurante. Ce n'est pas forcément ce que tu fais de mieux, mais ca semble marcher. Peu à peu, Janvier émerge. Oh, que sa mine est effroyable ! La vision de ce qui s'est passé lui revient soudain, et des sanglots se frayent un chemin entre deux gémissements effrayés.  Ou est sa mere ? Et pourquoi se retrouver au Bayou de nouveau ?

- Où est manman ?

Pourquoi est-ce qu'elle n'est pas à son chevet ? Pourquoi est-ce que c'est toi qui est assise à coté de son lit ? La vision d'horreur s'impose à nouveau, mais Janvier ne comprend pas. Non, c'est faux ! C'est juste un délire, quelque chose d'autre. C'est un mauvais rêve, voilà, comme ça lui arrive parfois d'avoir. C'est simplement un nouveau cauchemar. Et les blessures, c'est on ne sait pas quoi. Tout le monde se fait mal de temps en temps.

Tu n'as pas le temps de lui répondre qu'une voix résonne à la porte, et on y toque avec impatience.

- Noa ! Est-ce que Janvier est debout ?

La voix. Cette voix. D'un coup, Janvier panique. Ses grand yeux bruns te fixent avec toute la terreur du monde et sa main cherche à t'attraper sans que la force n'y soit. Son souffle soudain est devenu chaotique, beaucoup trop court, comme si l'oxygene lui manquait.

- Il va me tuer ?
- Il ne te touchera pas.

Tu lui as répondu immédiatement, le visage fermé, et l'enfant frissonne. C'est difficile de te croire sur parole. Il s'agit de Lundi, après tout. Un Baron. Le porteur de la foudre. La poignée de porte tourne alors que la voix de Klere appelle une fois de plus. Janvier voit à nouveau la lumière aveuglante de l'éclair soudain l'aveugler et tente de se cacher sous ses draps sans grand succès. Son corps est parcouru de spasmes au rythme de ses sanglots, et une seule pensée envahit son esprit : ne pas faire de bruit, ne pas se faire voir. Se cacher, et survivre.

Toi Noa, tu es allée bloquer l'acces au Baron et lui parler depuis l'autre coté de la porte. C'est un nouveau rôle que tu choisis d'endosser : protéger l'enfant, expliquer à Lundi que ses visites ne sont pas les bienvenues pour le moment. L'orage qui gronde ne fait que tétaniser Janvier encore plus, qui n'ose même plus respirer.

👁 👁

- JANVIER CA SUFFIT !  

Ton cri résonne dans le Bayou et l'orage gronde comme jamais au-dessus au dessus de vos tetes. Du haut de toute ta taille, Lundi, tu toises Janvier qui te fixe avec une fureur au moins égale à la tienne. Difficile de savoir comment cette énième dispute avait commencé : trop de choses se sont accumulées, trop de silences, de douleurs cachés. Depuis la mort de Tissia, Le Sel a farouchement défié ton autorité dès que possible et repoussé peu à peu les limites de sa rébellion. On lui donnerait douze ou treize ans à tout casser, et pourtant tu sais que ce corps de pré-ado devrait presque être celui d'un jeune adulte. Tu as bien vu comment d'autres enfants au Bayou ont eu une croissance fulgurante.  Tous, mis à part cette boule de rage qui te défie ouvertement. Son corps trop jeune est un rappel permanent de l'incident avec sa mère, tout comme ses regards, ses remarques, son silence défiant. Du temps a passé sans que ton enfant ne te pardonne ni ne te laisse oublier. Tu ne comprends pas vraiment, sans que Janvier ne sache si c'est pas désintérêt ou manque d'empathie.

- Et sinon quoi, hm ? Tu vas me foudroyer, moi aussi ?

C'est craché avec rage et mépris, comme on se purgerait d'un poison. Quelque part, Janvier aimerait que tu lui répondes à l'affirmative. Mieux : que tu le fasse. Une bonne fois pour toute.

- JANV-
- POURQUOI TU FINIS PAS LE BOULOT, PAPA ?

C'est crié pour couvrir le grondement de l'orage. A la lueur des éclairs qui menacent, tu vois sa haine déformer son visage aussi surement que tu remarques qu'il n'y a plus que vous deux. Vous deux, et Zélia que tu devines dans ta vision périphérique.

- POUSSE TOI !

C'est hurlé à Janvier alors que la foudre approche. Tu ne veux pas frapper ton enfant une seconde fois d'un de tes éclairs. Tu n'avais meme pas souhaité le faire la première fois. Et avec horreur, la dernière image que tu vois avant de momentanément perdre la vue est Zélia qui accourt pour tirer Janvier qui de son coté ne bronche pas. Tu le vois a son regard braqué sur toi, Lundi : c'est pire que de la simple défiance. C'est la volonté de se le prendre, ce fameux éclair, et de ne céder aucun terrain.

Comme toujours, quand tu te prends la foudre, il te faut quelques temps pour reprendre tes esprits. C'est un prix minime, pour ce que tu es capable d'endurer. Avant même que tu n'aies retrouvé la vue, tu demandes à la cantonade si Janvier est en sécurité et si Zélia a pu intervenir à temps. Ta femme te répond à l'affirmative, mais la véritable confirmation te vient de Janvier en personne : ses cris de douleurs résonnent dans le Bayou aussi sûrement que le fracas de la foudre qui vous a assourdi.

👁 👁

Ses foulées sont rapides, nerveuses alors que Janvier tourne un peu en rond devant ta porte, Ailin. C'est que des choses ont changé. Que ca lui fait peur. Ou plutôt, que Le Sel redoute que cela ne change des choses entre vous. Après tout, c'est la première fois que vous vous revoyez depuis..

Depuis ça. Depuis cette conversation avec Lundi, où la vérité a été révélée. Hurlée, plutôt. Ca avait été pendant une dispute, évidemment. Rien d'aussi terrible que celles qu'ils ont pu avoir par le passé, mais assez virulente pour que Janvier crache le "je ne suis pas une fille" avec le reste de ses multiples vérités. La différence avec les autres engueulades, cependant, c'est que Janvier s'était soudainement figé.e. Le Sel n'a jamais été du genre à se restreindre et tempérer ses arguments face à Klere. La provocation ne l'a jamais embarrassé comme d'une chose à doser subtilement. Mais ça.. Ca c'est trop sensible. Trop de vulnérabilité. Trop tout, vraiment. Et si iel ne pouvait en vérité plus supporter le mégenrage, l'idée d'avoir laissé échapper ce secret lui avait noué les tripes de terreur, à en avoir la nausée. Alors iel avait fuit en courant, pour la première fois de sa vie.

Toc ! Toc toc ! Toc !

Simple. Double. Simple. C'est toujours le même rythme, qui est devenu sa signature avec le temps. Nerveusement, Janvier met une main  àson ventre tandis que l'autre continue de porter le panier de plantes qu'iel avait promis de te ramener. Le Sel est si noué.e, à en avoir une fois de plus un goût de bile en bouche. Iel se revoit terré.e dans sa chambre, à reconnaître le pas de Lundi. A avoir â nouveau un bref moment cette même terreur viscérale quand il avait voulu rentrer et que Noa l'en avait empêché. Oh, comme iel avait souhaité qu'elle soit là, en cet instant. Avant de se ratatiner un peu plus, réalisant que ça impliquait qu'elle saurait elle aussi, sans doute.

- Entre, c'est ouvert !

Un moment d'incertitude, et finalement Janvier pousse la porte. Si cette nouille colérique de Lundi avait pu comprendre, sans doute que toi aussi ? Klere lui avait proposé de faire passer le message avec la promesse de lae protéger de toutes remarques. Sur le coup, ça avait semblé pratique de tout régler d'un coup et ne plus vivre dans le mensonge du tout. Mais maintenant qu'iel se liquéfie de peur à chaque rencontre, le Sel redoute cette décision tout autant qu'iel enrage de compter sur la protection du Baron. L'idée de simplement s'enfuir en te laissant les plantes effleure son esprit, avant de la chasser rageusement : si la foudre et la puissance des Guédés ne lui font pas peur, ce n'est pas pour trembler devant toi non plus.

Oh, comme iel n'en mène pas large en pénétrant dans la pièce. Peu bavard.e pour une fois, qui te salue à peine et reste un peu coincé.e à coté de la porte. Comme s'il fallait pouvoir fuir à tout instant. Son regard est fuyant malgré ses efforts, alors qu'iel se fait violence pour finalement avancer un peu plus et poser le panier sur l'établi où il faut les ranger d'ordinaire.

- Je te laisse, si tu veux.

Et de se mordre la lèvre inférieure devant cet aveux infâme de vulnérabilité, tout en te jetant de petits regards vifs comme pour te jauger. Ce qui est exactement ce qui est en train de se passer.

- Je ne faisais rien d'important. Mais je ne voudrais pas te retenir... En revanche, sache que notre dernière expérience est une réussite. Je serai heureuse de t'en montrer le résultat, si tu as un moment. Ou bien quand tu l'auras.

Ah c'est vil de lui dire ça avec ce gentil sourire. Janvier t'observe, jette un coup d'oeil à la serre un peu plus loin. Puis de nouveau revient vers toi, incertain.e. Que répondre ? Iel est toujours terriblement nerveux.se, mais tu n'as pas l'air froide ni ne semble lae juger.. C'est finalement quand tu lui offres un nouveau sourire en lae guidant vers la serre qu'iel décide de te suivre malgré tout, et que son nœud au ventre commence imperceptiblement à se défaire. Peut-être que tout ira bien, en fin de compte..

👁 👁

Les arbres noueux et l'ambiance feutrée du Bayou lui ont toujours plus, à Janvier. Iel y passe beaucoup trop de son temps,  juste profiter de ce que la nature peut lui offrir comme secrets et vérités cachées. La mousse qui tapisse le sol amortit le son de ses pas, alors que Le Sel bondit entre les herbes avec un petit rire. Par jeu, sa main frôle ça et là des arbres et s'amuse à rêver leurs vies et souvenirs.

Un vieux saule ancestral lui montre une drôle de créature qui s'y est logée le temps d'une sieste. Elle est bizarre, cette bestiole. Pas très grosse, rousse avec des rayures, de grandes oreilles et des pattes de pierres. Il faudra aller la décrire à Janblan, pour voir s'il la connait. Il semble à Janvier que toute la faune de l'îse donne rendez-vous au Bwat Kontra, alors si quelqu'un peut l'aider à identifier une chimère, c'est bien lui.

Un autre buisson plus loin lui offre une vision moins bucolique : un homme blond qui joue avec le visage détruit d'une enfant, la mâchoire déboitée. L'image est répugnante et fascinante à la fois, et Le Sel se concentre un peu plus pour grapiller quelques détails supplémentaires. C'est beau, en un sens. Mais déjà, le rêve devient flou et ce n'est plus que le Bayou à nouveau. Bah, qu'importe ! Iel peut toujours demander d'autres images aux arbres.

Son exploration continue, quand soudain un Loa vient le saluer. Son visage se dessine dans l'écore noueuse d'un vieux cyprès chauve aux branches entremêlées. Ce Loa là, Janvier le reconnait depuis longtemps : Brise.

Un message de Kaplata.

Aussi inconscient qu'on puisse lae traiter d'être, Janvier n'est pas pour autant partisan.e de la douleur gratuite. D'un bond, iel s'élance en direction du village. S'il y a une chance de rejoindre sa chambre à temps, autant la saisir. Heureusement, iel n'est pas trop loin. Déjà au dessus de sa tête, les nuages commencent à s'accummuler et gronder. Damn, Kaplata n'a pas trainé ! Janvier éclate de rire (ce qu'iel regrette bien vite : ce n'est pas malin de faire ca en courant à toute allure) et bondit au mur quand enfin iel voit son bout de balcon lae surplomber. En quelques mouvements agiles, Le Sel escalade la paroi avec une aisance qui trahit une habitude trop ancrée, et s'écroule dans sa chambre à bout de souffle. C'était de justesse : à peine a-t-iel fermé la porte que l'éclat de la foudre zèbre le ciel. La chambre de Janvier soudainement se remplit d'une énergie palpable, et Janvier sent celle-ci frissonner sous la mousse, le bois, tout ce qui compose cette pièce. Une fois de plus, l'art de Kaplata se prouve être à toutes épreuves : si ce n'est la vibrante sensation de sa magie a l'oeuvre, Janvier ne sent rien. Rien, pas de douleur, déchirante pour lui bruler la peau, pas de cicatrice qui se réveille. Et comme toujours, une bouffée d'affection et de reconnaissance pour son oncle étreint Le Sel. Des rumeurs courent au Bayou et prétendent qu'iel est l'enfant de celui-ci et de Noa. Et quelque part, tout au fond, Janvier aurait aimé que ce soit vrai. Jamais iel ne l'admettra ouvertement ni ême ne se l'avouera à ellui-même, ceci dit. Au lieu de cela, iel reste simplement assis.e à admirer le spectacle, avec un léger sourire : grâce à Kaplata, iel est en sécurité.

Une fois la tempête calmée, Janvier se redresse et descend quatre à quatre les marches de la tour. Iel aurait pu passer par le balcon -c'est d'ordinaire son accès favoris- mais aujourd'hui iel veut offrir quelque chose à Samedi. Pour le remercier de l'avoir prévenu grâce à Brise qu'il allait emmerder Lundi, et pour avoir le récit merveilleux de ce qui s'est passé. Quoi de mieux que de faire ça autour d'une bouteille ou deux ?

Oh, c'est simple : le faire avec des bouteilles piquées dans la réserve de Lundi, bien sûr.

 

 


 
L'Unique au monde

 
La Chair
- Premier enfant de Lundi
- Sa mère était la seconde épouse, foudroyée par Lundi il y a longtemps
- Ne le lui pardonnera jamais tout à fait
- La famille avant tout cependant
- A une apparence adolescente, mais est en réalité bien plus agé.e. Janvier s'y est fait, mais n'est pas résigné.e pour autant et cherche comment accélérer sa croissance
- Peut sentir des éléments du passé d'un objet. C'est plus ou moins flou, et iel ne peut pas savoir quelle direction ça va prendre. D'ailleurs, Janvier les confonds avec des rêves éveillés. Peut "sentir" un lieu en y inscrivant sa marque : un oeil. (ou plusieurs, si besoin.). N'étant pas enfant de Loa, Janvier tout comme les autres enfants de Barons n'aura jamais la puissance de ceux-ci


Les Plaies
- Loyal.e envers la famille
- Adore ses oncles (surtout Kaplata)
- Salé.e (surtout envers Lundi)
- Esprit de contradiction (surtout envers Lundi)
- Ne craint pas la mort, ni la puissance des Barons
- Pudique émotionnellement pour ce qui est positif
- Affectueux.se, pourtant
- Vif.ve
- Aime l'obscurité, la nuit.
- Aime dormir, est un.e reveur.se actif.ve
- A des cauchemars
- Vit la nuit principalement, mais avec son sommeil parfois capricieux c'est variable
- A la réplique facile, et peut se montrer mesquin.e et méprisant.e
- Joueur.se, aime foutre le bazar (notamment avec Juillet et Août)
- Se sent très souvent observé.e, jugé.e, même si ce n'est pas le cas
- Adore la mousse, la forêt, la végétation
- Adore les promenades de nuit, l'extérieur d'une façon générale
- Dessine sur les arbres, rochers, ossements
- Récupère des cranes et os pour les décorer
- Attiré.e par le morbide, les os, la pourriture
- Voit des visages, animaux et formes dans la nature, notamment dans les arbres et la roche. Janvier y perçoit un délicieux croisement entre réalité physique et rêves (qui pour ellui ont leur réalité propre et véritable)
- Sa chambre est comme un bout de forêt : de la mousse, beaucoup trop de plantes partout, quelques ossements et babioles trouvés durant ses promenades. Aucune source de lumière artificielle, iel se repère au toucher. Il y a cependant une large porte fenêtre voilée par un rideau de lierre et plantes du genre, et quelques ouvertures ornées de la même manière. Un petit sort domestique fait par iel ne sait plus qui empêche que les insectes entrent ou y vivent
- Déteste qu'on abîme les plantes de sa chambre
- Janvier dort dans un large hamac (quand ce n'est pas sur la mousse) qui est empli de couvertures douces. Un châle aux tâches brun sombre et avec des traces de brûlure y est enfoui, et Janvier se met dans une colère noire si on y touche
- La chambre est au second étage, a sa propre salle d'eau et une sorte de balcon. Souvent, Janvier sort par là. C'est une escalade qui lui est familière et qu'iel peut faire les yeux fermés désormais
- Samedi s'est personnellement chargé d'y mettre un sort protecteur pour permettre à Janvier de ne pas souffrir lorsque Lundi use de sa foudre, et le recharge régulièrement.
- Rebel.le contre Lundi, mais moins ouvertement que dans le passé
- N'hésite cependant pas à le bâcher sans prendra de gants. Ou bien glisse un "papa" dans la phrase si vraiment c'est acide
- Appelle son père "Lundi" ou "Klere" le plus souvent
- Le défendra férocement malgré tout contre quiconque n'est pas de la Famille
- Si possible, vérifie avec les épouses en devenir qu'elles savent à quoi elles s'engagent


Les Cicatrices
- 1,66m et demi (ne pas oublier ce demi centimetre)
- 14-15 ans d'apparence, malheureusement
- Devrait avoir en réalité la vingtaine tranquille
- Peau d'un brun chaud, yeux marrons
- Se teint souvent les cheveux (avec une touche de magie par-ci, par-là), mais ils sont noirs à l'origine
- Aime changer de coiffure tout court
- Pas de bijoux, sauf aux oreilles
- Jongle avec les styles, a une préférence pour les habits amples
- Laisse les siens entassés à l'entrée de sa chambre : moins de risques d'abîmer les plantes si des petites malines veulent entrer lui voler des vêtements.
- Droitier.e
- Essaye d'entraîner sa main gauche pour devenir ambidextre, mais c'est fastidieux
- Pieds nus le plus souvent
- Son odeur rappelle la mousse. C'est peut-être à force de trainer dans le Bayou
- A des cicatrices de foudre sur le haut du corps, rongeant sa peau d'un bras à l'autre en passant par le torse
- Elles se réveillent et brillent quand Lundi utilise sa foudre. Plus l'éclair est proche et fort, plus Janvier a mal. Dans les pires cas, il lui faut rester alité.e parfois plusieurs jours
- Boit pas mal de rhum et trucs du genre
- Fume diverses choses. Aime bien fumer la pipe à ses heures

 


 
L'île

  Comment vis-tu ta vie à Never Never Land ?  
 
C'est chez Janvier, et il n'y a pas autre chose à ajouter sur le sujet.
 


  Qu'éprouves-tu pour l'Ordinaire ?
 
Ses souvenirs du Monde Ordinaires sont un peu flous à cause de son jeune âge à l'époque, mais iel fait attention à ne pas les perdre et fait des efforts pour les garder nets. Ses adelphes ne l'ont pas forcément connu, ça rend ces bribes de mémoire d'autant plus précieuses.
 


  Que représente Peter Pan pour toi ? Et le capitaine Hook ?
 
Honnêtement ? Janvier s'en fiche un peu et ne se sent pas si concerné.e par ces deux là.

Peter Pan, iel ne l'a jamais croisé. C'est dont simplement une personne connue de l'ile, avec ses caprices, ses merveilles, sa puissance. C'est un peu le Baron des Garcons Perdus, en somme.

Hook, iel en a un peu plus entendu parler. Surtout pour avoir des échos de son orgueil, de sa férocité, et du fait que le Port n'aurait pas pu exister sans la Magie du Bayou. Hook n'est pas un Baron, simplement un homme puissant. Mais ceux-ci ont toujours leurs faiblesses également.
 


  Développe ta chronologie en dates ou en intrigue :
 
- Né.e au18ème siècle de Baron Lundi et sa seconde épouse Tissia
- Arrive avec le reste de la famille lors de la Pluie Salée
- Grandit (ou pas, lol) et gère sa vie et ses drames sans vraiment s'impliquer au bordel de l' île
- S'inquiète malgré tout des maladies qui frappent ses oncles
- Se baladait énormément dehors malgré le froid et le Givre, mais encore plus depuis le retour du printemps
 

 



 
Les Révérences

 
Il fait nuit, mais la vie ne cesse jamais réellement au Bayou, n'est-ce pas ? Une silhouette se glisse entre les taches de lumière, prenant bien soin de s'approcher le moins possible des torches parsemées ça et là dans le camp. L'éclat doré de celles-ci danse sur sa peau brune et la réchauffe un bref instant sans que le pas ne ralentisse pour en profiter. Les habits bruissent à chaque mouvement, et leur larges pans s'animent comme s'ils avaient leur vie propre.

Janvier lève les yeux au ciel, et pousse un léger soupire de satisfaction en voyant celui-ci dégagé. Les cycles lunaires n'ont plus vraiment le même ordre qu'auparavant, mais qu'importe : la nouvelle lune est toujours splendide à admirer.

A trop contempler les cieux, ceci dit, Le Sel en oublie de regarder son chemin. Ce n'est qu'en rebondissant contre Lundi qu'iel réalise sa présence avec un claquement de langue impatient. Evidemment que fasse à son gabarit fin et nerveux cette grande perche n'a pas bronchée. Tsk. A-t-on idée d'etre aussi immense ? Pas que Janvier se considère spécialement petit.e mais.. Enfin, non, petit.e n'est pas le mot. Jeune, oui. Beaucoup trop jeune. Avoir une bouille d'ado de quinze piges quand on devrait sembler avoir au moins la vingtaine, ce n'est pas anodin.

Pire encore, Lundi a tendu le bras comme pour rattraper son ainé.e, qui instinctivement s'est crispé.e un quart de seconde tout en reculant pour retrouver son assise. Trop peu pour que ce soit visible, mais Janvier l'a senti. Son père n'est pas la personne avec qui iel est le plus à l'aise. Combien de fois leurs disputes ont-elles animés le Bayou ? Combien d'orage ont tonné et grondé suite à leurs échanges passés ? Mais Lundi s'emporte trop aisément, et Janvier n'est pas tendre avec lui. Un instant, les pouces de Janvier frottent la première phalange de l'index machinalement alors qu'iel lève la tête vers Le Céleste. Les bras nus de l'adolescent.e (non ! adulte.) sont toujours habillés de ces fines cicatrices qui sinueusement remontent pour se rejoindre sur son buste. La tunique ne peut couvrir entièrement ce réseau délicat et unique que Le Sel a finit par accepter. Elles ne sont pas aussi charismatiques que celle de Diab, mais iel leur trouve un petit charme malgré tout.

- Bonswa. Le chemin était si étroit que ça ?

La pique est lancée pour la forme, sans que le venin ne soit vraiment au rendez-vous. Ils n'en sont plus aux temps où la simple vue de Lundi suffisait qu'iel ait envie de montrer les crocs. De l'eau a passée sous les ponts, comme on dit. Et s'il est hors de question de laisser passer quoi que ce soit à son père, Janvier n'a désormais plus envie de toujours être en guerre contre lui. Iel vaut mieux que cela, et son temps aussi. Remettant une dreadlock en place -ses cheveux sont lavande foncé, en ce moment- Le Sel s'écarte pour continuer sa route sans autre forme de procès. Son regard accroche un court instant le kimono vert pin, juste assez pour apprécier le reflet à la lueur d'une torche voisine. Joli. Ce qu'iel ne prévoit pas, cependant, c'est que Lundi aussi serait observateur ce soir.

- Tu l'aimes bien ? Tiens, alors.

Et le Baron retire l'habit, puis le tend avec un sourire à son ainé.e. Ah, ça prend toujours Le Sel de court, quand ça arrive. Un regard vif vers l'homme lui confirme que non, il ne plaisante pas. Oui, vraiment, il le lui offre de bon cœur. C'est ce genre de chose qui le rend compliqué  à être détesté tout à fait. Il est toujours plus simple de haïr et d'en vouloir à ceux dont on ne voit pas les qualités. Avec une douceur un peu maladroite, Janvier attrape le tissu. Un bref sourire vient timidement animer son visage alors qu'iel apprécie la texture de l'habit et les motifs entrelacés qui le parcourent. Ce cadeau impromptu lui fait plus plaisir qu'iel n'aime l'admettre en enfilant l'étoffe. D'ailleurs, c'est simple : iel ne l'admettra pas.

- Au moins cette fois, tu ne risques pas d'attraper froid si t'es pas habillé.

C'est lancé avec sérieux, mais cette fois encore le ton n'est pas assez sec pour que ce soit vraiment méchant. Lundi sait d'ailleurs à quoi s'en tenir : la preuve, il sourit, cette andouille. Content de lui, sans doute. De voir que le cadeau a été accepté, que ce cet échange reste vide de tout acide. Peut-être aussi que la référence au dernier cadeau pour Janvier l'amuse, qui sait ?

C'était pendant le Givre, et cet idiot de Baron se promenait avec juste un pauvre kimono léger pour lui donner chaud. Quelle idée, aussi ! Ils avaient déjà perdu Ozzie et Erzulie (sans compter Panzou, disparu on ne sait où), ce n'était pas pour ajouter ce gugus à la liste par simple négligence. Janvier avait eu plaisir à le piéger, quand l'entêté de Céleste n'avait pas voulu se vêtir plus chaudement : iel lui avait réclamé son fameux kimono, et Lundi bien entendu le lui avait offert de bon cœur.. Pour voir son enfant le plier soigneusement et le pousser lui puissant ô Guédé dans sa tour à nouveau avec un "Bien, et maintenant tu vas t'habiller chaudement". Sans même une esquisse de tissu sur les épaules, Lundi avait bien du admettre que les températures n'étaient pas confortables.


Janvier aime bien ce souvenir, sans trop savoir pourquoi. Mais justement parce qu'il est doux, iel n'ose pas trop s'y attarder. Lundi est Lundi, c'est déjà trop pour qu'iel puisse simplement baisser sa garde et tout lui accorder. Malgré tout, malgré ellui, la main de Janvier frôle brièvement le bras de son père au passage alors qu'iel s'éloigne et continue sa route. Il n'y aura pas de remerciement donné pour le présent, si ce n'est cet aveu discret d'une présence tolérée.

A leur échelle, c'est déjà beaucoup.
 

 


 
L'Invisible pour les yeux

 
T'as un Pseudo ?Beleriande
  Et un âge ?Oui, j'en ai un.
  C'est quoi ton Avatar  ? "Misc." de Manny Edeko en attendant que je dessine un vava.
  Comment t'as découvert l'île ? Next.
  Tu la trouves comment ? Comme d'hab.
  Dis, tu crois bien aux fées ? Eeyup.
 






Nothing ever stays undivided
No, nothing ever stays undivided
See what remains of love and the acid
See what is left of us, how we ended

I see you in the eye of Jupiter
Lost in the light of our failure
I thought I was the only one and the first
But no space in your arms is made for my nature


Réplique en #336666.
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Janvier Selès
Janvier Selès

☠ Habitant.e du Bayou ☠


✘ AVENTURES : 12
✘ SURNOM : Le Sel
✘ AGE DU PERSO : Physiquement, 14-15. En réalité n'est pas si jeune.

✘ DISPO POUR RP ? : La fiche d'abord.
✘ LIENS : I sat with my anger long enough, until she told me her name was Grief

I sat with my anger long enough, until she told me her name was Grief. Empty
MessageSujet: Re: I sat with my anger long enough, until she told me her name was Grief.   I sat with my anger long enough, until she told me her name was Grief. EmptyDim 17 Jan 2021 - 13:25

Déso du double poste, mais la fiche est finie !






Nothing ever stays undivided
No, nothing ever stays undivided
See what remains of love and the acid
See what is left of us, how we ended

I see you in the eye of Jupiter
Lost in the light of our failure
I thought I was the only one and the first
But no space in your arms is made for my nature


Réplique en #336666.
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Ainhoa Selès
Ainhoa Selès

☠ Habitante du Bayou ☠


✘ AVENTURES : 56
✘ SURNOM : La Bohémienne
✘ AGE DU PERSO : Fin de vingtaine, début de trentaine, difficile à dire.

✘ DISPO POUR RP ? : Oh, oui.
✘ LIENS : Ésta es la historia de une diosa como nunca hubo ninguna ... ♪♫

Hechizos : I - II - III - IV - V - VI

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MessageSujet: Re: I sat with my anger long enough, until she told me her name was Grief.   I sat with my anger long enough, until she told me her name was Grief. EmptyDim 17 Jan 2021 - 16:46

C'est difficile de commenter une fiche quand on a assisté au processus de création de celle-ci. J'ai l'impression d'avoir déjà tout dit en privé, mais voilà : Janvier me touche, pour plein de raisons différentes et pour à peu près autant j'ai hâte de voir ce que va donner son arrivée en jeu.

Merci à toi pour cette nouvelle bouille et toutes les belles interactions qu'iel nous réserve.

I sat with my anger long enough, until she told me her name was Grief. 1687378630

Ps : Je le redis ici, mais vraiment, le fait d'avoir rendu cette rumeur canon... Tu fais ma journée. I sat with my anger long enough, until she told me her name was Grief. 304983004
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Baron Lundi
Baron Lundi

☠ Guédé du Bayou ☠


✘ AVENTURES : 180
✘ SURNOM : Le Céleste
✘ AGE DU PERSO : Physiquement ~30 ans

✘ DISPO POUR RP ? : vi
✘ LIENS : - D'abord l'éclair
- Puis le tonnerre

I sat with my anger long enough, until she told me her name was Grief. Empty
MessageSujet: Re: I sat with my anger long enough, until she told me her name was Grief.   I sat with my anger long enough, until she told me her name was Grief. EmptyDim 17 Jan 2021 - 17:27

Félicitations mon enfant


Tu es condamné.





Il en a mis du temps à montrer le bout de son nez, notre cher-e aîné-e de Gwo Kay Won. Mais ça en valait la peine d'être patient. Iel est terriblement touchant-e, tu sais déjà ce que j'en pense, huhu. Ses liens avec ceux qui l'entourent sont vraiment beaux, et drama aussi. Son pouvoir aussi est intéressant, j'aime comme iel peut accéder aux souvenirs de lieux passés.

Je te souhaite la re-bienvenue, rejoins donc ta maison et ta famille. Prends possession de ta chambre protectrice, viens tenir tête à ton père. La famille te tend les bras~


_______________________________


Je te serre chaleureusement la main. Cours vite créer ton Dé à Coudre et demander un Compagnon de Jeu afin de vivre une aventure !  Par ailleurs, n'oublie pas de prendre connaissance de L'intrigue du moment. A moins que tu ne choisisses de te lancer dans Mission Périlleuse ?  Si tu préfères passer du bon temps en papotant, rejoins sans tarder la Nursery. Quoiqu'il en soit, que ton séjour à Never Never Land soit fabuleux et éternel.


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Janvier Selès
Janvier Selès

☠ Habitant.e du Bayou ☠


✘ AVENTURES : 12
✘ SURNOM : Le Sel
✘ AGE DU PERSO : Physiquement, 14-15. En réalité n'est pas si jeune.

✘ DISPO POUR RP ? : La fiche d'abord.
✘ LIENS : I sat with my anger long enough, until she told me her name was Grief

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MessageSujet: Re: I sat with my anger long enough, until she told me her name was Grief.   I sat with my anger long enough, until she told me her name was Grief. EmptyDim 17 Jan 2021 - 17:36

Noa : Tu le sais, qu'elle a une place spéciale dans le coeur de Janvier. Ce petit mot lae touche droit au coeur, et iel n'aurait pas pu rever plus beau message de bienvenue.

Lundi.... Herh. Merci pour la couleur, j'suppose.
(Merci pour tes mots de sucre et de velours, ca me fait toujours aussi plaisir !)






Nothing ever stays undivided
No, nothing ever stays undivided
See what remains of love and the acid
See what is left of us, how we ended

I see you in the eye of Jupiter
Lost in the light of our failure
I thought I was the only one and the first
But no space in your arms is made for my nature


Réplique en #336666.
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MessageSujet: Re: I sat with my anger long enough, until she told me her name was Grief.   I sat with my anger long enough, until she told me her name was Grief. Empty

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