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Invité

Au départ, il n'avait pas été sûr d'y aller. Question de méfiance, en quelque sorte, mais pas que : depuis que son père avait disparu, Héron s'était trouvé moins patient, moins disponible et plus solitaire. Il avait ainsi craint ne pas être capable d'apprécier réellement le Bal et avait mis quelques jours avant de se décider. Il avait médité, marché, réfléchi.
Et c'est en repensant au sens de la fête de son père que la réponse s'était imposée.

Hors de question d'y aller seul, toutefois : Héron avait beau être naïf, il se faisait moins inconscient qu'auparavant. Il s'était donc rendu au camp Piccaninny et - aidé de celle qui allait les accompagner par la suite - avait plus ou moins réussi à convaincre Grizzly Funeste de se joindre à la fête.

Choisir le thème de sa tenue fut évident Le reste du temps avant le Bal fut consacré à sa confection : aidé par d'autres membres de la tribu - c'est qu'Héron était appliqué mais lent - l'Anxieux fut prêt juste à temps.

C'est ainsi que, suivant Ibijau Assoupi, Grizzly Funeste et Nyctère Flexible, Héron Placide s'est rendu au Bal d'Hiver.

Ce soir-là, l'Anxieux rayonne. C'est vêtu d'une tunique aux tons froids et agrémentée de plumes colorées - il n'aura jamais paru si Delaware - qu'il arrive dans l'entrepont écarlate. Son masque, paré des plumes de paon que son costume évoque tout autant - lui couvre une partie du visage, laissant cependant visibles ses yeux. Ses derniers brillent alors qu'il parcourt l'assemblée du regard. Lui qui, auparavant, était si curieux de rencontrer des Pirates ! Le voilà servi, le coeur bondissant d'une émotion qui le saisit. Et cette voix qui l'étreint, le charme ! Décidément, il ne regrette plus une seule seconde d'être arrivé ici.

Tout occupé à observer - et écouter ! - il ne perçoit pas tout de suite les divers mouvements qui agitent son groupe : ce n'est que lorsqu'il veut s'adresser à ses compagnons qu'il remarque qu'il est seul, désormais : Nyctère est allée s'asseoir, Grizzly a fendu la foule et il ne trouve plus Ibijau. Désorienté, Héron met quelques instants avant de décider quoi faire, vers qui aller. Après tout, ne s'est-il pas rendu ici pour faire de nouvelles connaissances ? Son regard s'attarde sur différentes silhouettes avant de se crocher à un costume qui, s'il est provocant, l'impressionne énormément.

Ce n'est sans doute pas un Pirate qui s'est vêtu ainsi, ou alors c'est une personne qui ne craint pas le Capitaine. Alors qu'il s'en approche, Héron lui adresse un sourire sincère.

- Votre costume est magnifique.

Crocodile ou pas, le Delaware doit bien reconnaître que l'effet est réussi.

Résumé:

Le masque:

Sujet: Re: Event : Le Bal d'Hiver Dim 25 Mar 2018 - 7:54

Un bal, j'ai pas qu'ça à faire. Un foutu bal nom d'un kraken avarié ! Comment j'pourrais juste avoir envie d'faire la fête ? J'ai rien à fêter. Pas tant quj'aurais pas crevé Peter Pan : là j'festoierai sur son cadavre fumant.
Et tous ces chiens galeux qui fabriquent leurs costumes puants 'vec le sourire en plus : une bande d'hypocrites !
Non, hors de question que j'y mette les pieds. Encore moins pour faire du collé-serré avec ces foutus sauvages ! Rien qu'y penser ça m'fout la gerbe.
D'mon hamac au fond du pont des canons - ils ont viré les hamacs du pont de l'équipage les enfoirés - j'vois les invités descendre en d'ssous. J'ai envie d'leur cracher à la gueule mais à la place jm'enroule dans le hamac pour plus voir leurs sales gueules. Et y en a des vraiment moches, comme l'taré en kraken des enfers : complètement taré c'lui là, y va faire sensation là d'ssous. P'têtre autant qu'celui en croco. Haha, c'lui là m'a arraché un sourire torve. La courgette et la carotte sont... J'ai même pas d'mots. Mais pas pire qu'la banane à... Tête de banane... Non vraiment, j'veux même plus penser à eux, ça m'fout l'cerveau à l'envers.
La grosse truie rose s'met à brailler en d'ssous et j'pousse un grognement proche du cri. Manquait plus qu'ça.
J'ressors la tête du hamac et lance un regard à crever l'kraken aux groupe qui descend les marches en bois. Des sauvages en plus ! Pas moyen d'les confondre : y sont aussi moches que leurs costumes d'sauvages.
Si Christo s'foutait un masque pareil sur la gueule…
J'me redresse trop vite et gueule quand le hamac menace de m'foutre par terre : Christo ! Il est ptêtre là, juste en d'ssous. Cherchant son père… Nan, les fêtes c'pas son genre. Et même si il est là, y m'cherchera pas puisqu'il m'a abandonné comme un vieux déchet. C'que j'suis, y a pas d'doute.
J'grogne et m'recouche.
La voix d'Carne s'mêle à celle d'la grosse.
J'grogne d'plus belle.
Et puis merde !
J'bondis d'mon hamac, attrape l'cadavre du drapeau déchiré pendant l'affrontement dans l'Tourbillon dl'enfer et m'en drape sans plus d'efforts.
J'continue d'grogner quand j'rejoins les marches ; qu'est ce que j'suis en train de foutre ?
L'portier - haha y a même pas d'porte, quels cons - m'arrête et m'tend un masque aussi simple qu'moche. J'grogne d'nouveau et m'le fous sur la gueule avant d'entrer dans la cale qui abrite normalement les marchandises et autres trésors. Tout a été vidé et réaménagé : ça pue la joie, j'vais gerber. Dans la bouche des invités ce serait mieux.
Mes yeux balayent la foule, j'ai envie d'les trouer tous mais j'suis là pour une seule raison. Une seule personne.
Mais j'le vois pas. Y pourrait être juste sous mon nez que j'le reconnaîtrais ptêtre même pas. J'sais pas combien il a changé, et puis sous un masque et un déguisement…
J'me sens con comme les pieds d'Dogfish et j'commence à faire demi tour pour retrouver les ombres d'mon hamac.

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Keith's Voice

Sujet: Re: Event : Le Bal d'Hiver Lun 26 Mar 2018 - 5:50

Le Bal d'Hiver

Des mains délicates la remettent sur pied et, sans lâcher ses épaules, un jeune marin aux yeux aussi doux que sa voix dit :

"Pardon avec la foule je ne regarde pas où je mets les pieds. Vous allez bien ?"

Ses yeux d'ébène le dévisagent sans vraiment le voir mes ses doigts cherchent ceux du jeune homme avant des les envelopper. Loutre Sage a la peau si froide en comparaison !
Comme si ce contact physique était une prise à la réalité, elle acquiesce doucement à sa question. Oui, elle va aussi bien que possible dans ce froid intérieur.
Puis un grand bras entoure les épaules de la huron, suivit d'un grand corps collé tout contre son dos avant qu'une voix masculine avec un air traînant ne lui vrille les oreilles.

"Alors, les amoureux, belle soirée pour déclarer sa flamme ! Quelque chose me dit qu'on ne sera pas trop de deux pour réchauffer ce petit glaçon..."

Le visage de l'Harmonie se tourne et elle tombe nez à nez avec… Un gros nez rouge. Un grand sourire, une peau blanche et des immenses cheveux rouges. Derrière, deux yeux d'un bleu bien loin de la douceur de celui du marin brillent d'un éclat qu'elle ne sait identifier.
Son visage est vide, glacial, mort. Puis doucement, comme une illusion d'optique, ses sourcils se haussent, très haut, et ses yeux s'agrandissent, et sa bouche s'ouvre légèrement.
Le déguisement du nouveau venu a allumé une étincelle de curiosité au fond de son corps glacé.

"Qu'es-tu, homme sourire ?"

Une des rares phrases ayant franchi ses lèvres pulpeuses depuis le Froid.

Masque & Robe:

Résumé:

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Dernière édition par Loutre Sage le Lun 7 Mai 2018 - 15:14, édité 2 fois

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Aurèle a bien fait de pas arriver trop tard vu tout le monde qu'il y a déjà. Au moins il a trouvé une place à peu près tranquille près d'un coin de coque disponible – y a d'ailleurs fort à parier que l'effet aurait été le même à une table mais ça n'était pas assez à l'écart à son goût, il en trouvera une un peu plus tard. Puis de là où il est c'est assez pratique pour observer chaque nouvelle entrée ! Il peut ainsi admirer le binôme carotte et courgette, la banane, cet homme tentacules qui chante et dont la voix se mêle en échos plus doux avec celle de la jeune femme. Une femme si peu habillée qu'elle pourrait être nue ça n'y changerait rien. Un ours (il sursaute un peu en le voyant). Et les uns, et les autres, et ah ! Il se rend compte qu'il n'a pas répondu au sourire de la personne venue s'installer près de lui, ça fait rougir ses joues et il offre son sourire lui aussi.

Qui est-il ? Elle ? Il n'en sait rien, en tout cas ça porte une toge comme lui même si c'est pas de la même couleur et juste ça ça suffit à gonfler sa poitrine d'un peu de joie. Le masque par contre est différent, plus... aquatique. Aurèle suppose que c'était le but, à vrai dire il en sait rien, les coutumes de ce monde lui sont encore étrangères – et étranges – et il y a un nombre incalculable de choses qu'il ignore.

Comme par exemple comment comprendre ce qu'on lui raconte mais heureusement l'inconnu(e) n'a pas encore parlé. Alors il décide de faire le premier pas et tant pis si il ou elle voulait juste rester tranquillement dans son coin comme il l'a fait, y avait qu'à choisir un autre endroit ! Il lève une main. Sans trop savoir si l'inconnu – opter pour un homme lui semble pour l'instant le bon choix – va le comprendre, il indique son oreille et puis sa bouche avant de secouer légèrement le doigt en un « non » plus que clair. C'est comme ça qu'il faisait après tout à Rome mais soit son père était avec lui soit il avait sa tablette de cire... Plus complexe dans ce cas-ci, peut-être aurait-il dû penser à la prendre, mais sachant qu'ils ne parlent pas la même langue lui et toutes ces autres personnes, il a décidé que ça ne servirait pas à grand chose.

Qu'il est maladroit dans tous les cas !

Du doigt il tapote sa poitrine. Puis montre une table. Oui, lui aller à cette table prochainement voir possiblement maintenant. A voir si il tient à l'accompagner. De là où ils seront ils pourront en plus voir les nouveaux venus et moins nouveaux danser. A lui ça lui plaît bien comme programme. Tant qu'il évite le truc orange et blanc assez effrayant là bas, ça lui va.

Résumé:

Invité

Le garçon à côté de moi fait des gestes un peu étranges que je ne comprends pas tout de suite. Je plisse les yeux et puis je comprends. Enfin, je crois. Il n'entend pas. Ou ne parle pas. Ou les deux. Eh bien, ça fait de lui quelqu'un d'intéressant s'il n'est pas sensible à ma voix. Non que j'aie prévu de manger quelqu'un ce soir. Je suis curieuse d'en apprendre plus sur lui. Alors je souris encore et je hoche la tête pour montrer que j'ai compris ce qu'il essaye de me dire.

Le geste suivant, il me faut aussi un instant pour comprendre. Il se désigne lui, puis la table. Qu'est-ce que c'est censé vouloir dire ? Qu'il aime bien cette table ? Qu'il veut manger ce qu'il y a dessus ? Qu'il y ressemble ? Je finis par décider qu'il veut s'en approcher alors je gesticule à mon tour pour lui demander si je peux venir avec lui.

Une main avec les doigts pointés vers moi.
Puis vers lui.
Et enfin vers la table.
Et la tête penchée sur le côté pour accentuer la question.

Le bateau tangue un petit peu, même s'il est amarré. Cela ne m'aide pas à tenir mon équilibre et j'espère que je ne vais pas tomber comme une vieille algue au beau milieu de tous ces gens. Ils me font toujours peur mais je me sens un peu plus rassurée auprès du garçon qui ne parle pas et n'entend pas. Je trouve qu'il me ressemble un peu. A sa façon. Peut-être qu'il pourra me montrer ce qui est bon à manger et ce qui est bizarre. Même si nous ne pouvons pas utiliser des mots, nous allons sans doute pouvoir nous débrouiller comme maintenant, non ?

De toute façon, il y a vraiment beaucoup de gens et c'est très intimidant. Je me demande un peu ce que je fais là, avec tous les visages masqués, plus ou moins effrayants. Il y en a qui me font vraiment peur, comme celui tout en jaune, avec son costume allongé bizarrement. Je ne sais même pas ce qu'il représente mais il me donne envie de m'éloigner de lui le plus possible.

Résumé:

Invité

Avant qu’elle n’arrive, ce furent ses intentions.
Amorphe, recroquevillée, sagement retranchée, perdue dans les interstices, l’Oasis de la dodue. Son Récif, son Refuge perdu et retrouvé. Un peu amaigri, aux béances ouvertes, aspirations gargantuesques qu’on ne pouvait voir mais que Seiche pouvait sentir.
Elle sentait les trous, les tourbillons au sein de Flot, comme elle avait sa haine, chacune était revenue de l’Ordinaire avec ses propres maux.

Mais pas Coquillage.

Peut-être à cause de son nom, de sa bonté. Peut-être parce que trop jeune pour être ternie, pour être teintée. Trop bleue, trop neuve. Mais même sa venue, ses idées, n’arrivaient à lui décrocher le moindre élan d’enthousiasme.

Et Seiche se réfugiait en Flot, comme ancrée, petit pilote rassuré par son mastodonte mais ne pouvait plus guider. Seiche ne s’était risquée aux côtes depuis ce qui lui semblait… une éternité. Se nourrissant de ce qui se coinçait dans les évents du seul ilôt qu’elle pouvait accepter.
Le Caméléon paraissait si fragile, si facile à briser. Le moindre coup de vent l’aurait balayée. Elle s’accrochait alors, petite seiche, plus encore, aux coraux de sa sœur.

« Va-t-en Coquillage. »

Pas d’agressivité, juste une obscure lassitude. Seiche préfère se noyer dans la contemplation du Royaume Endormi, souvent submergé par ses pulsions de rage qui la transcende, la laissant pantelante, tremblante et si bouleversée.

Comme à chaque fois que l’une de ses sœurs est blessée.

Elle est bien loin sa dit-plot-mât, ils sont si éloignés les deux-jambes qui l’attiraient, ceux qui avaient réussi à l’apprivoiser. A la fasciner. Ils sont enfouis, là, sous la torpeur et les spasmes de terreur, les sillons de haine qui couvre sa peau nacrée de pulsions meurtrières.

Alors quand Coquillage lui présente l’idée, Seiche refuse. Pendant longtemps, elle ne voudra rien entendre. Il faudra tout son doigté, la conviction doucereuse d’Ecaille et enfin, l’abdication de Flot pour qu’elle accepte de se laisser entraîner. De mauvaise grâce et volonté, elle ne peut s’empêcher de vouloir rendre ses sœurs plus belles. Question de fierté.

Devant ces faibles si terribles mortels.

Çà et là, elle ajuste un ossement, un crâne d’ornement. Elle range les mèches, tisse des entrelacs dans la chevelure de ses sœurs, s’ingénue à les sublimer qu’elles puissent toutes s’envoler. Poissons-volants. Sirènes-ailées.

Elle prendra appuie, plus tard, encore tremblante sur ses brindilles du soir. Ses maigres jambes flageolantes, celles qu’elle découvrait pour la seconde fois en quelques centaines d’années. Il n’y avait bien que pour ses sœurs que Seiche pouvait se sacrifier. Si frêle et menue, à côté de l’imposante Flot. Si pâle face aux nuances de Coquillage, si éteinte devant le brillant enthousiasme d’Ecaille.

La voile qui fut blanche l’enveloppe telle une toge ouverte. Seiche n’a pas tout à fait accepté d’être ainsi couverte. Sourde aux notions costumées, à la pudeur trop humaine, elle laisse la brise s’engouffrer, la gonfler comme pour la porter. Petit esquif contre l’impressionnant Jolly Roger. Encordée, un filet de pêche nait de ses cheveux finement ouvragés d’os, de plumes et de nattes, où ses tentacules ont sagement persistées.
Le filet continue, tombe sur ses reins, glisse à chaque pas. Rien n’est vraiment dissimulé sauf… derrière le crâne gigantesque d’un albatros primaire, sculpté de symboles, de coquillages qui lui dévore son visage. Le bec comme une épée, chute jusqu’au nombril. Et dans les orbites immenses, ses deux yeux argents et pupilles w, dardent sur ce qui l’entoure un regard acéré.

Sa main s’est resserrée plus fort en la poignée solide de sa petite sœur. Ses battements de cœur assourdissent la clameur. Chaque pas est une victoire sous les convulsions emmêlée de terreur, de revanche mais aussi de … curiosité. Qu’elle veut étouffer. MANGER et oublier. Comme tous ses crânes qui valsent, sur les ports de tête, dans l’étoffe de personnages. Comme cette écume si attirante qui pointe çà et là, sur un visage ou tout un corps orné d’étrangeté.
Elle ne pourra pas ne pas remarquer ce qui domine. Carmin délicieux. Là, sur des cornus, là, dans les entrailles maternelles des jambes-longues. Coquillage a raison de s’inquiéter, le Caméléon est un temps subjugué au point qu’elle cesse même de trembler.

Elle aurait lâché la main protectrice, si celle-ci ne l’avait pas entraîné. Flot. Qui s’est précipitée, comme une proie dans un filet d’humains. Flot. Dominant de plusieurs tête celui qu’elle comprime de ses mains, alors que seul le deux-longues-jambes animal pourrait se mesurer à elle.

La main fut lâchée.

Et Seiche reste là, un peu transie. C’est que derrière tout ce decorum qu’elle ne comprend pas… il y a celui qui…rougoie des pieds au couvre-chef démesuré, rappelant de ses plumes leur envolée.

Résumé et Costume:

Invité

La rumeur de se bal avait éveillé ma curiosité. Depuis que je m'étais amusée avec Mélèze, je n'avais qu'une envie: faire de nouveau la fête, danser, profiter des plaisirs que peuvent offrir les humains sans avoir à arracher leur chaire. Cela m'avait mise de bonne humeur et pendant des jours je me suis attelé à la tâche afin de faire un magnifique costume ainsi qu'un magnifique masque. J'avais des idées plein la tête et j'avais hâte que ce soit le jour J. En fait, j'étais tellement heureuse que lors de cette période d'attente, je me mis à manger un peu plus que d'ordinaire, au plus grand bonheur de mes sœurs qui viendraient également. Je me demandais comment elles allaient y aller, avec quelle tenue. Et elles devaient se poser les même questions à mon sujet. Et puis, à vrai dire, je passais plus de temps sur la terre que dans la mer. C'était beaucoup plus calme quand on savait trouver les bons endroits et plus pratique pour confectionné ma robe. Dans tous les cas, je n'avais que d'une chose: que ce soit le grand jour. Peut-être que je pourrai même m'amuser à séduire un beau pirate que j'emmènerai avec moi sous l'eau si il est vraiment exceptionnel. Mais je n'en étais pas là.

Les journées s'écoulaient rapidement et finalement, le bal arriva, à ma plus grande joie. Je m'étais préparée en avance et j'étais certaine de faire sensation. J'enfile ce vêtement pour lequel j'ai mit tant d'amour à le faire puis place le masque sur mon visage et je me mis en route. Une fois arrivée, mes yeux s'écarquillèrent d'eux même. C'est vraiment magnifique et j'avais déjà envie de me défouler, de bouger mon corps mince. Peut-être que certaines personnes allaient me reconnaître grâce au collier de perles qui ne quittait jamais mon délicat cou blanc. Un immense sourire sur le visage, je m'avance parmi la foule, mon cœur battant la chamade dans ma poitrine. Ma robe effleurait doucement le sol. Elle était entièrement faite de plumes blanches et noires qui caressaient ma peau à chacun de mes pas. Elle n'avait pas de brettelles, étant donc un bustier. Courte sur le devant, elle était en revanche un peu plus longue sur le côté et derrière, elle touchait le sol. Quand au masque, il était également fait de plumes blanches et noires. Il faisait ressortir mes yeux dorés qui se posaient avec avidité un peu partout là où ils le pouvaient afin d'enregistrer chaque détails dans ma mémoire. Mes cheveux blonds, joliment ondulés, tombaient en une belle cascade dorée contre mon dos nu. Cela promettait d'être une magnifique soirée !

Je marchais d'un pas calme, mes pieds nus foulant le pont de ce navire que j'avais observé tant de fois dans l'espoir vain d'apercevoir le Capitaine. Je ne remarquais presque pas où j'allais si bien qu'au bout d'un moment donné, je finis par rentrer dans un homme simplement enveloppé dans un drapeau qui a une triste tête avec un masque pas vraiment original. Je trouve que cet homme à un air assez grognon, comme si il n'était pas content d'être là et semblait se diriger vers une autre partie du bateau quand je l'ai freiné dans sa course. Un peu gênée, mes joues prenant une délicate teinte rosée, je reculais d'un simple pas, le léger bruissement de ma robe se faisant à peine entendre parmi toutes ces discussions. Ma voix, douce, calme et légèrement chantante se fit par contre entendre.

- Veuillez me pardonner, monsieur, je ne regardais point où j'allais. J'espère que je ne vous ai pas blessé lorsque je vous ai percuté. Est-ce que... Est-ce que je peux vous proposer un verre pour me faire pardonner ?

Robe + masque:

Résumé:

Sujet: Re: Event : Le Bal d'Hiver Mar 27 Mar 2018 - 17:21

Un poids plume m'bouscule et j'fais volte face, les sourcils froncés et les dents sorties. J'vais casser la gueule du chien galeux qu'a osé m'touch...
Un d'mes sourcils s'lève. Ct'une donzelle, rien qu'une donzelle qui doit pas bien gérer ses chaussures à talons. J'sens une pointe de... De quoi ? Pas d'tendresse, ça non, plutôt crever. D'indulgence.
Puis yeux tombent sur ses pieds. Nus.
Mon deuxième sourcil rejoint l'autre en haut d'mon front.
J'connais qu'une seule sorte d'donzelles assez timbrées pour s'balader les panards à l'air alors qu'Dogfish traîne dans l'coin et qu'y fait au moins moins huit mille dehors.
Le dégoût déforme mes traits et j'grogne :

"Casse toi d'mon chemin enfoirée d'poiscaille avant qu'ce soit moi qui t'blesse à un point qu'tu pourras plus jamais faire la putain des mers."

J'lui crache à la gueule en plein sur son masque d'piaf - ha, un piaf pour une enfoirée d'poiscaille - avant d'la bousculer d'un coup d'épaule violent.

code par trush

Résumé Perle:

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Keith's Voice

Sujet: Re: Event : Le Bal d'Hiver Mar 27 Mar 2018 - 21:24

Comme à son habitude, Wilhelm était à coté de ses pompes.
Arriver à la bourre, par contre, c'était plus rare venant de ce matelot plutôt à cheval sur les règles, mais que voulez vous, ça arrivait, même aux meilleurs, alors à DogFish, vous pensez bien ! Rien de si étonnant.

Ce fut donc un petit peu dans la précipitation, et surtout sans trop vraiment savoir à quoi s'attendre que le pirate débarqua à son tour dans ce fameux bal.
Dans un premier temps, ses grands yeux bleus avisèrent ce qui l'entourait, et quel spectacle se présentait la devant ses mirettes !
Il y avait de tout.
Vraiment, de tout.
Même des animaux !
Pirates, sirènes et Peaux-rouges se croisaient et discutaient dans une harmonie relative.
Le Pied Beau aurait bien pu reconnaitre quelques connaissances ça et la, malgré les déguisements, mais le fait de débarquer après tout le monde l'avait mis relativement mal à l'aise, comme si pour le coup il se sentait de trop dans ses festivités, l’empêchant de se focaliser sur chacun.
C'était comme un bloubiboulga de personnes, de couleurs, d'horizons. Tout ce mélangeait dans sa tête, musiques et bruits de discutions.

Et lui, qu'avait-il choisi comme costume ?

Et bien le cabot du Joly Roger avait ce choix, peut être un peu étrange, de se grimer en indien.
C'était donc bel est bien avec un ensemble plutôt large et simple dans les tons beiges et marron, paré de franges de ci de la et surtout d'une superbe coiffe de chef indien bardée de longues plumes qu'il s'était pointé comme si de rien.
En guise de masque, car il était obligatoire, Wilhelm s'était muni d'un bête bandeau un peu usé dans les tons gris et y avait fait deux trous pour y voir correctement.
Simplicité.
Pour parfaire le tout, il s'était grimé tout le haut du visage, du dessus du nez jusqu'au front avec une penture noir suie.

Il était beau l'indien pirate. Tant qu'il ne souriait pas !

Il resta donc ainsi pendant un bon moment, planté comme un piquet, à ne pas trop savoir quoi faire, quoi dire, quoi regarder, pour au final aviser ce qui importait vraiment dans ce genre de rassemblement festif, soit;

La bouffe.

Et ni une ni deux, Wilhelm se dirigea illico presto vers ce qui semblait être un buffet, s'y servant et commençant à enfourner un maximum de nourriture et ce le plus vite possible, à la manière d'un affamé.
La faim justifiait les moyens !

Résumé:

Costume:

Sourire de l'Enfer

Sujet: Re: Event : Le Bal d'Hiver Mer 28 Mar 2018 - 1:02

Oh, un instant, il avait cru que tout irait bien.

Que cette fête, aussi inhabituelle qu’elle fût, serait l’occasion d’une pause, d’un répit. Une nuit, ou même rien qu’une soirée, sans cauchemar, sans magie noire, sans Peter Pan. Juste quelques heures pour ne plus être Zeb Skelton, avec ses blessures mal cicatrisées et ses fantômes, et rester la Rouille, maître charpentier du Jolly Roger. Veiller sur l’état du bateau, guetter les ordres du capitaine, superviser les membres de l’équipage placés sous sa responsabilité. Remonter le moral de Keith, dont il entendait vaguement les habituels éclats de voix, près de l’entrée.

Et engueuler Fib, donc.

Sérieusement, la Rouille devait se retenir pour ne pas éprouver une certaine admiration pour ce petit con. C’est que cela devait demander de l’énergie et de l’imagination d’être si spectaculairement insupportable, avec une telle constance et une telle efficacité. Paradoxalement, cela inspirait presque une forme de sympathie – toute proportion gardée bien sûr ; disons que c’était sans doute pour cela que la « vieille carotte fanée » n’avait pas encore discrètement balancé le gabier par-dessus bord au milieu de la nuit.

Mais quand même, Fib devait bien se rendre compte que la mâchoire qui lui faisait face, laissée libre par le masque de lion, s’affaissait dans une moue de plus en plus atterrée : c’était quoi cette histoire de plante dans le cul, à part la pire excuse de tous les temps ? Et une évidente invitation à se décaper l’esprit à l’acide après l’avoir entendue ?

« … et là POUF, une fée qui débarque, me carre ses doigts dans le fondement – ça fait pas du bien, crois-moi – et je suis guéri, un miracle. Je devais remercier ce cadeau de la vie en venant ici ce soir. C'est une chance qu'on m'a offerte, une opportunité, impossible de la gâcher… »

« Je te préviens foutue poiscaille pleine de flotte, si tu mentionnes encore une fois ton cul dans cette conversation je te jure qu’il va lui arriver un grand malheur. »

Ils hésitèrent tous les deux, chacun cherchant visiblement à rajouter quelque chose d’assez pertinent et violent pour se débarrasser de l’autre, quand le même son leur fit tourner la tête. Le même chant, en contrepoint de celui de Quartz. Et Zeb se sentit pâlir sous son masque.

Fib avait raison : sur l’estrade se tenait le cauchemar, fait d’encre, de haillons, d’algues, de tentacules – fait de noir et d’obscurité, et ce visage n’était pas un masque, la Rouille le savait, car lui avait vu la Créature de près, de si près, il avait senti le poison de son haleine et le poids de son regard.

« Ce… est-ce que c’est Carne ? »

Le charpentier reconnut à peine sa propre voix, qui se résumait à un grondement sourd au fond de sa gorge. Oui, cette silhouette, ces cheveux blancs, ce torse jamais habillé… C’était le harponneur, le doute n’était pratiquement pas permis. Mais la Rouille ne lui connaissait pas cette voix. D’habitude, quand le Pêcheur chantait, c’était doux et agréable, d’une manière improbable qui n’allait pas du tout avec sa dégaine. Ce n’était pas ce murmure à peine décelable, qui parcourait la salle avec la lenteur implacable des tentacules du Monstre. Et ce masque, par toutes les putains des sept mers, ce masque…

Ce n’est pas un masque. Pas vraiment.
Et tu le sais, n’est-ce pas ?

La Rouille sentait un filet de sueur froide se faufiler le long de son dos, et il se sentait à la fois terrifié et fou de rage de l’être. Pour un peu, quelque part près de son oreille, il aurait cru entendre le rire de Dimanche.

Sans douceur, le charpentier resserra sa prise sur le bras de Fib, avant de lui grogner à l’oreille :

« Tu étais au courant ? Tu savais que Carne voulait se déguiser en ce… cette chose ? Il n'était pas censé... je ne sais pas, aller mieux? »

Et dire qu’il avait cru que tout irait bien.

Résumé:

Event : Le Bal d'Hiver - Page 3 Sign-z10

♩ I will burn your kingdom down if you try to conquer me and mine ♫

"Zeb Skelton, peux-tu s'il-te-plaît cesser ce petit manège du gars attentif et naturel
qui donne envie qu'on lui fasse confiance, merci ?"

Citations by Carmine ♥

Invité

Pipe au bec – autant que son masque le lui permet -, assis sur un tabouret trop haut pour lui – il agitait ses jambes dans le vide -, Mélèze observe. Sous les traits du chat aux longues oreilles, un sourire espiègle se cache. Il est heureux, enchanté, ravi de pouvoir fouler le sol du Jolly Roger sans se faire mettre dehors. Au début, il était simple pour lui de se faire passer pour un matelot. Mais, au fil du temps, l'équipage finit par se rendre compte de son petit jeu. C'était fini, pour lui, de jouer au pirate.

Alors, cette petite soirée était parfaite pour lui qui adorait ce légendaire navire. Pour l'occasion, le Charmeur porte son plus bel habit, et un masque fait par une consoeur, juste pour lui, en échange de quelques jolies mélodies à la flûte. Il a l'air d'un pirate, Mélèze. Mais d'un pirate avec une classe éblouissante, selon lui.

Par-là, un pirate braille sur une Sirène. Par là-bas, deux autres hommes se prennent la tête. Une indienne, par ici, a l'air tout à fait perdue. Et tout au fond, le Capitaine, fier et mystérieux, comme d'habitude.
Et là, juste là, près du buffet, Mélèze.

Un type passe devant lui, assez proche pour que le fé des forêts soit forcé de ranger un peu ses jambes. Un indien ? Il penche un peu la tête pour mieux le détailler, alors que l'attention de l'inconnu est tout à fait portée vers les mets exposés. Il a tout l'air d'un indien, mais l'homme ailé ne s'y fait pas : n'est-il pas costumé en pirate, après tout ?

- Tu devrais goûter à ça, mon frère. C'est excellent.

Il désigne un plat au hasard, alors même qu'il n'y a pas goûté. Et le voici qui sourit sous son masque et saute de son perchoire pour s'avancer vers son interlocuteur.

- Tu m'as l'air sympathique. Je vais te confier quelque chose, mais ne répète rien, d'accord ?

Sa main se pose, légère, sur l'épaule du garçon à plumes. Mélèze s'approche un peu plus pour s'assurer qu'il n'y a que lui qui puisse l'entendre.

- Il paraît que l'un de ses plats est empoisonné. J'ai entendu ça, alors que je me baladais dans la pièce. Ce serait comme un jeu de hasard … Tu vois ?

Il ricane un peu, mais est un peu déçu de ne pas pouvoir voir l'expression de son visage. Seul ses yeux, étonnement clairs, peuvent lui donner un aperçu de ce que ses mots peuvent avoir sur lui.

Costume & Masque:

Résumé:

Invité

Elle inspira alors qu’elle posait un pas sur le plancher du Jolly.

Eh bien, qui pensait que tu remettrais les pieds ici aussi tôt, Ruth ?

Elle portait un masque sombre, d’apparence aviaire, quelques plumes désaccordées le parant sur le dessus. La forme du loup, travaillée pour placer un bec au niveau du nez, couvrait le front de la jeune femme en se terminant vers le haut par deux petites pointes, rappelant celles que l’on trouve parfois sur les hiboux. En s’y attardant, on pouvait voir de fines constellations peintes sur la surface du masque, un choix artistique que Ruth ne s’expliquait pas forcément. Ses cheveux bruns se dissimulaient sous une cape longue apprêtée d’une capuche ample, elle aussi ornée de plumes. Pour finir, elle avait terminé son costume avec un pantalon composé d’un patchwork de tissus plus ou moins sombres, associant violet, brun, bleu, ou encore du orange, contrastant avec l’aspect soigné du masque.

Que faire si on la reconnaissait ? L’appellation « bal masqué » laissait entendre qu’il ne fallait pas qu’elle soit reconnue, alors qu’elle avait pris soin de cacher ses tatouages avec des manches longues. Peut-être que les matelots du Jolly, ces anciens camarades, la reconnaitraient, l’appelleraient à nouveau Charles, ou alors ils la mépriseraient pour avoir quitté le Jolly ou seraient peut être violents.
Après une rapide analyse de la situation, lorsqu’elle avait reçu son invitation, elle s’était dit qu’elle avait envie d’aller participer à l’évènement, mais qu’il était fort préférable pour elle de n’être reconnue sous aucun prétexte. Elle avait donc choisit et confectionné son costume en conséquence.

Un frisson parcouru son échine alors qu’elle rentrait à nouveau dans les entrailles du navire. Elle commençait à douter de son raisonnement, quant à son bien-être, ayant peut-être sous-estimé les capacités de son cerveau à raviver les souvenirs liés à son ancienne vie de pirate. Lorsqu’elle arrive dans l’entrepont, elle constate le nombre d’invités déjà conséquent présent.

« C’est bien plus chaleureux qu’avant… Ils se sont lâchés sur les tentures. »

Ruth alla se glisser vers un des bords de la pièce, entre deux petits attroupements, délaissant le milieu de la pièce. Son regard est par la suite attiré vers les chanteurs dont un est accoutré d’une façon des plus… particulière. Le masque de kraken lui fait particulièrement froid dans le dos, mais la présence sonore de son propriétaire semble l’empêcher de totalement détourner son attention de celui-ci.

Elle finit par totalement détourner la tête, essayant de se concentrer sur le reste des convives.

Costume :

Résumé:

Sujet: Re: Event : Le Bal d'Hiver Jeu 29 Mar 2018 - 11:09

Elle se retrouve dans l’hiver sans même avoir eu le temps de comprendre. Les mains de l’indienne sont glacées, c’est comme si elle avait mis la main dans une poignée de neige et Mercy réprime un frisson. Elle n’a pas le temps d’ajouter quelque chose qu’une sorte de feu follet joyeux débarque, sans doute pour assurer le contraste. Ça crisse et ça s’exclame, ça cligne sous le masque de clown. Même à ta voix elle t’aurait reconnu Ozzie, mais elle n’a pas envie de le dire.

Pourtant, ça a l’air de réveiller Blanche Neige, drôle de prince charmant. Elle l’abandonnerait volontiers si elle ne connaissait pas un peu le Baron. Alors elle se tourne et fait un léger clin d’œil en retour, elle est d’humeur joueuse avec son déguisement. Intouchable.

- Il est encore un peu tôt, que diriez-vous de faire un tour de la salle ? On ne peut nier qu’il y a eu un effort dans la décoration.

Elle ne déguise toujours pas sa voix, ce serait ridicule. Mercredi changera sans doute bien vite d’attention de toute façon. Sans attendre la réponse, elle attrape le bras de l’Acupuncteur, et vérifiant que celui-ci entraîne bien sa cavalière de son côté, elle les tire vers le bord de la salle. Les voilà tous les trois bras dessus bras dessous à regarder les masques tourner.

- Je proposerai bien une danse, mais je n’ai pas le cœur à semer le ridicule sur la piste.

Il y a quelque chose de trop magiquétrange dans l’atmosphère de la salle pour se laisser aller aux pitreries. Plus loin, un splendide masque bleu attire son attention (Héron). Il discute avec ce qui semble être le Crocodile… Elle se mord le sourire, avec tous les insectes qui volètent autour du reptile, il n’y a qu’une seule personne qui pourrait se trouver en-dessous. Quelle affaire, ce Bal est une vraie réunion de famille.

Résumé:

Sujet: Re: Event : Le Bal d'Hiver Jeu 29 Mar 2018 - 11:56

Petit à petit, la salle s’enflamme, les ombres dansent sur les rideaux pourpres, les masques tournoient, valse enfiévrée ou petits pas timides. Le Capitaine semble attentif, il regarde et se tait. Il écoute les rires, il s’amuse des déguisements. Hook joue, et lorsqu’on le connaît, cette perspective est terrifiante. Il avise l’ombre bleu qu’est Smee ce soir dans un coin. Il lui fait penser à quelque assassin oriental ainsi accoutré, son second ne manque pas d’élégance quand il veut. Voilà le Bayou qui arrive, la fête ne pourrait être complète sans eux. Sirènes et autres créatures se sont mêlées à la foule, il en est certain.

Beaucoup le reconnaissent, et personne ne l’approche, jusqu’à ce que le Guerrier se montre. Grizzly Funeste n’est pas dur à deviner, comment pourrait-il s’en étonner ? La subtilité n’est pas le fort de l’Ecorché. La simple idée qu’il ait recouvert la rage de son visage d’un masque le ravit, c’est sa danse ce soir, sa danse et ses règles. Il ne cherche toutefois pas à vexer la fierté des Piccaninny, et il attrape l’objet qu’on lui tend délicatement, tout en inclinant la tête d’un geste lent.

Il a tout juste le temps de resserrer sa prise qu’il se fait happer par une géante. Papitaine ? PAPITAINE ? Il se racle la gorge, gêné devant l’indien, mais au moins, le gage de paix est intact. Il comprend enfin à qui il a affaire… La sirène colossale d’un soir de mélancolie. De mélancolie et de ridicule, mais passons sur ce dernier point. Il balaie l’intervention d’un bienvenue et d’un remerciement poli, sans remarquer la petite sœur dans le sillage de la grande.

Il se tourne à nouveau vers son premier interlocuteur.

- Eh bien dans ce cas Guerrier, fumons le calumet comme il se doit.

Résumé:

Invité

Zeb n'y mettait décidément aucune bonne volonté... un bobard si beau, si bien travaillé, si fin et élégant, cisaillé dans l'art le plus parfait du bonimensonge... et voilà que tout ce qu'il retenait c'était son cul ! En voilà un autre qui en voulait à sa vertue ! Qui étaient les autres ? Bonne question, et difficile de savoir. Gardons un peu de mystère, histoire de préserver les esprits.

Carne ? Hein ? Sérieux ? Malédiction ! Alors sa maladie existait pour de vraie ? Et elle avait contaminé Carne ?! Il en était dépité. Yerk, ces tentacules ne lui allaient pas au teint, ni ce masque d'ailleurs. Fib n'avait pas vécu l'enfer des Pluies – trop occupé à affronter ses propres démons – et il ne comprit pas pourquoi le charpentier flippait. Il avait peut-être peur d'attraper la même maladie de peau, qui sait ? Ca flirtait sévère parmi les pirates et peut-être les deux allumés étaient-ils assez intimes pour s'envoyer des tentacules en veux-tu en voilà. Ces gens étaient dégoûtants !

« Mec... tu me demandes à moi si je suis au courant de quelque chose ? J'suis pas dans votre couple hein. Et puis ok il a une sale tête mais ça doit pas être si grave, je trouve que lui donne un petit quelque chose de euh... de... »
Non, il ne trouvait pas. Impossible de caler un compliment là-dedans.
« Bon ok... à tous les coups il a mangé un truc pas net, c'est le repas d'hier ça, je l'ai dit qu'il était spacet, regarde le résultat. Mais t'en fais pas vieux, ta tête peut pas être pire, t'es déjà roux alors bon... une ou deux tentacules de plus... »
Il lui fila une tape conciliante sur l'épaule et profita du fait que Zeb était concentré ailleurs pour glisser son bras hors de la poigne et s'éclipser. Pas envie de se retrouver mêlés à leurs histoires de couples.

Un clignement d'yeux et le voilà disparu dans la foule, sa fière banane en crochet [spéce dédicace Smee] s'agitant au milieu des convives. Il fit un signe complice à la courgette et à la carotte – des bro' du marché, ça se saluait après tout – continua son chemin, tapota la fesse gauche de Doggy qui passait par-là et décida de ne pas s'arrêta en si bon chemin, laissant traîner sa main crade sur plusieurs fessiers – sans bien savoir à qui ils appartenaient.

Et il avait un but. Il la voyait toujours, juste là, de plus en plus près, si magnifiquement assise avec toute la dignité d'un vieux concombre rabougri.
Faisant fi des autres, le cœur courageux et la bite dure, il vint s'agenouiller devant l'être de tous ses fantasmes et tendit la main dans un geste passablement chevaleresque. Puisqu'il n'avait pas enfilé ce soir le masque du galant, il en prendrait les manières.
« Madame, permettez que je vienne vers votre silhouette délicieusement surannée... de toutes les femmes présentes ici vous êtes sans aucun doute celle qui illumine le plus cette cave lugubre et mon cœur s'affole devant tant d'élégance. Veuillez pardonner ma cavalerie déplacée, mes gestes rudes et mon odeur négligée, mais cet homme que vous voyez à vos pieds n'aurait qu'un désir pour que son ciel s'illumine et que son cœur batte plus fort. »
Il rabattit sa main sur sa poitrine, mettant au passage en valeur les trous de son veston.
« Vous reine de ces terres pourries, vous beauté de ces âmes flétries, accepteriez-vous d'offrir une danse à ce pauvre être décadent, qui devant vos charmes dépassés, s'attarde. »
Et il attendit ; le cœur battant, le regard brillant, le sourire charmeur et les genoux douloureux.
Sérieux... ça fait mal le bois putain.

Résumé:

» MINI EVENT : EMBUSCADE
» Inscriptions — EVENT 5 : le Tourbillon
» EVENT 5 – Affronter le Tourbillon
» EVENT 5 – Secourir les Sirènes
» Event : Le Paint-Ball

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