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Vain
Vain

♣ Livreur ♣


✘ AVENTURES : 37
✘ SURNOM : L'Effleuré
✘ AGE DU PERSO : 17 ans.

✘ DISPO POUR RP ? : Yes babe
✘ LIENS : Poolside convo about your summer last night.
Sujets : I - II - III - IV - V

You cut your hair, but you used to live a blonded life Empty
MessageSujet: You cut your hair, but you used to live a blonded life   You cut your hair, but you used to live a blonded life EmptyMar 27 Aoû 2019 - 17:34

Petit CW : langage pas safe, sexualité (pas d'acte décrit explicitement mais mentions à pas mal d'endroits).

Vain


Les Trucs

Surnom : L’Effleuré.
Groupe : Garçons Perdus.
Age : 17 ans, depuis une bonne vingtaine d'année.
Rôle : Livreur.


Les Révérences

Vain n'a jamais été un garçon compliqué.
Non pas que sa vie d'avant aie été particulièrement simple, c'est juste que le Livreur n'a jamais été du genre à se prendre la tête. Le passé ne lui a jamais servi à rien, le futur n'a plus d'intérêt : à ses yeux, seul compte le présent éternel que lui offre l'Île. Et Vain s'y enlise avec une nonchalance enracinée, un calme enviable et presque indolent : peu de choses comptent, si ce n'est les instants de satisfaction qui ponctuent ses journées. Le reste, il s'en fiche réellement.
Et ça a toujours été comme ça, du moins c'est ce qu'il lui semble.

Vain n'est pas le plus résistant des Garçons Perdus, ni le plus fort, le plus intelligent (oh non) ou même le plus rapide : un peu petit pour son âge, il ne paie pas vraiment de mine. Il n'y a guère que son expression sereine et son sourire quasi constant qui attirent l'attention, donnent envie de le connaître. Vain n'est pas un interlocuteur désagréable, de toute façon : il vous écoutera à demi, peu importe ce que vous avez à raconter (mais avec plus d'attention si vous êtes jolis) et vous aidera si vous ne le dérangez pas trop. En vérité, ce n'est pas que Vain est un mauvais pote.
C'est juste un très mauvais ami.

C'est qu'il est égoïste, l'adolescent, qu'il est terriblement superficiel. Ça a toujours été comme ça, aussi longtemps qu'il se souvienne : là où les autres criaient, il fronçait les sourcils et là où ils riaient aux larmes, il se contentait de sourire. S'il y a des gens hypersensibles, lui - au contraire - est complètement engourdi. Ce qui ne l'empêche pas d'être heureux ou triste, sa palette d'émotions semble juste... tellement réduite. Et du coup, forcément, il n'est pas emphatique : enfin, il essaiera mais ne vous attendez pas à des miracles ; il y a de fortes chances pour que vos soucis le gavent déjà, même s'il n'en dira rien. C'est qu'il est prudent, le Livreur : il s'est déjà fait casser la figure et cela ne lui a guère plu (en général).

Il sera donc diplomatique, tant qu'il le pourra, et risquera même de se faire un souci sérieux pour vous s'il vous estime assez. Mais si vous voulez un conseil, ne vous attachez pas trop à lui. Ne lui donnez pas trop, ne cherchez pas à fendre une carapace que vous vous serez imaginée : ce n'est pas une façade, Vain est réellement ainsi. Et généralement, ceux qui ont un problème avec cet état de fait finisse par s'énerver bien plus que lui.

Pour autant, Vain n'est vraiment pas un mauvais bougre : c'est un Enfant Perdu loyal au Grand Arbre, qui n'est clairement pas des plus intelligents mais qui sait au moins garder son sang-froid durant les situations de crise. C'est sans doute le mieux que vous pourrez attendre de lui, et lui-même ne prétend pas pouvoir faire mieux.
(Sauf lorsqu'il vous balance ses vieilles répliques de drague.)



L'Unique au monde

# Il aime séduire et plus si possibilité. Par contre, depuis que l’une de ses amies a grandi et a été bannie (suite à une séance de bisous qui a salement dérapé dans un coin de cabane), il fait particulièrement attention à ne plus dépasser le stade du pelotage. Pendant la période qui a suivi, il a même fait courir la rumeur qu'il avait des morpions, afin que personne – lui compris – ne soit tenté de prendre des risques.

# Durant ses débuts sur l'Île, il avait de la peine à ce qu'on refuse ses avances et avait la sale tendance d'insister, ce qui en a énervé plus d'un-e. Un jour, une Garçonne Perdue en a eu assez et l'a défié en Arène, où elle lui a sévèrement cassé la gueule. Depuis, il respecte les limites de ceux qu'il tente de séduire.

# Il aime passer un temps considérable au Bassin. Déjà parce qu'il trouve la sensation de l'eau chaude très agréable et, en bonus, que cela lui permet de se rincer l'oeil. Au départ, il se gênait un peu mais avec le temps, il a dû apprendre à ne plus être pudique.

# Sur son dos, une série de fleurs rose pâle particulièrement bien réalisées s’étendent – souvenir du monde ordinaire.

# A son arrivée sur l'Île, il a pris l'habitude de demander à qui croisait sa route s'il le trouvait beau. Il ne le fait plus (sa confiance en lui a augmenté avec ses facultés d'oubli).

# Le lait fraise, comme toute autre boisson douteuse (et encore plus si c'est un mélange) est sa boisson-refuge.

# Il est assez petit, un peu faiblard, a la peau hâlée et des yeux sombres, au diapason de ses origines indonésiennes. Il est cependant arrivé sur Never Never Land en 1991, des Etats-Unis.

# Il aime bien s'habiller en noir et trouve que ça lui donne l'air classe. En réalité, ça le tasse mais c'est sans importance. Il a ramené du Monde Ordinaire un pull à capuche gris trop grand pour lui, qui porte encore, très très faiblement, l'odeur de quelqu'un d'autre. Quand il dort, il a tendance à le serrer contre lui et il le porte parfois. Si on tente de le lui voler, il devient étonnement sérieux et peut s’énerver réellement.

# Il s'aime bien et est en paix avec lui-même.

# Il sent la grenade.

# C'est un créatif qui s'ignore.

# Bien que le Monde Ordinaire ne lui manque pas, il regrette de ne pas avoir pu connaître l'ère des téléphones portables. L'idée de flirter par texto lui plaît carrément.



L'île

Comment vis-tu ton séjour à Never Never Land ? Que représente ce lieu pour toi ?  
Never Never Land, c'est la maison. Vain ne se pose pas plus de questions : l'endroit est certes dangereux et cruel de bien des manières, mais c'était aussi le cas du Monde Ordinaire - même si lui n'en a pas trop fait les frais.


Regrettes-tu ta vie d'avant ? Voudrais-tu pouvoir retourner dans le monde ordinaire ?  Si tu n'en as jamais connu d'autre, désirerais-tu une autre vie ? L'autre monde te fait-il envie ?
Vain clamera qu'il ne regrette rien, et ce sera sans doute en partie vrai. En réalité, les choses ne sont pas si simples : quelque part, le Livreur a toujours l'impression diffuse d'avoir oublié quelque chose. Mais cela n'a plus vraiment d'importance, dans tous les cas : Vain pense ne rien regretter et ne retournerait pas dans le Monde Ordinaire s'il en avait la possibilité.
Vraiment, vieillir ne l'intéresse pas.


Comment vois-tu Peter Pan ? Quels sont tes sentiments envers lui ? A l'inverse, que ressens-tu pour le capitaine Hook ?
Pan lui fait un peu peur, mais plutôt mourir que de l'avouer. Vain se fait discret en présence de l'Enfant-Roi, préférant ne pas trop se faire remarquer pour éviter de s'attirer des ennuis. Cela ne veut pas dire qu'il ne respecte pas Peter, mais... quelque part, il s'en méfie. Et sa stratégie a, pour l'instant, eu l'air de plutôt bien marcher.

Hook lui fait peur aussi, bien entendu. Peut-être un peu moins parce qu'après tout, le Capitaine est géographiquement plus loin. Mais clairement, Vain n'aurait pas envie de se retrouver seul face à lui ou à n'importe quel Pirate, d'ailleurs. C'est qu'il tient à sa belle gueule.




Le Bout d'aventure




Comme une sensation de déjà vu.
Souffle court, il sent les graviers lui poinçonner la joue alors qu'une semelle crade vient s'abattre sur l'autre côté de son crâne. Ce n'est pas grave, en un sens - c'est pas la première fois. Pourtant cette pensée ne rend pas la situation plus agréable, loin de là.
- Hé mec, lâch-
- Je t'ai dit de fermer ta gueule.
La voix est impérieuse et clairement hostile alors que la pression s'accentue sur sa joue. Bima grimace : ce serait moche, de finir là, la tête éclatée contre le bitume, tué par un type clairement plus beau que lui. Son regard dérive de côté, rencontre celui des deux filles qu'il a tenté d'aborder. L'une d'entre elles - cheveux bicolores, coupe au carré et maigre à en crever - a les mains sur la bouche et semble vouloir dire quelque chose, sans pour autant pouvoir se résoudre. Même à terre, Bima lui adresse le même sourire que lorsqu'ils étaient voisins de pallier et allaient à l'école ensemble.
Comme si l'expression l'avait décidée, Mina - c'était son nom là-bas et ça n'a pas l'air d'avoir changé ici - s'anime. Fait un pas vers eux, la main tendue.
- Attends...
- Rentre, Mina. Ça te concerne pas.
Un mélange de peur et d'hésitation tord les traits de la fille, qui se laisse finalement entraîner par sa pote. Avant que Bima n'aie le temps d'inspirer une nouvelle fois, le type qui le maintient se décale et la pression s'enlève. Un début de soupir soulagé, coupé brutalement par un coup de botte dans les côtes.
- Aaaaaaah... Qu'il laisse échapper, faiblement. Avant de porter la main à son flanc. Putain.
Son cri du coeur n'a pas vraiment l'air d'émouvoir l'autre mec. Un peu dans les vapes, Bima sent qu'il le soulève pour le plaquer contre le mur. Un peu trop violemment, sa tête heurte les briques : un carré de ciel californien l'éblouit avant qu'un crochet du droit ne vienne le cueillir, noircissant sa vision. Nouveau soupir, accompagné d'un éclat de douleur. Certains en crèveraient de peur, lui... ça l'ennuie.
Faiblement, il lève ses deux mains.
- Temps mort, steuplaît. Temps mort.
C'est geint, mais ça vient du coeur : c'est quand on abîme son beau visage que Bima commence vraiment à avoir peur. Le type ricane mais cesse de le frapper : c'est déjà ça, Bima apprécie - sans pour autant le lui faire remarquer. Quelques secondes passent avant que son interlocuteur ne lance :
- Putain, c'est fou ce que t'es faible.
Le dégoût suinte de sa voix, mépris forcené qui fait grimacer l'adolescent, toujours maintenu contre le mur. Son regard, auparavant fixé au sol, finit par remonter vers le visage de son tortionnaire. Une très belle gueule, sauvage et ciselée, qui lui donne des envies qu'il n'ose identifier. Bima se mord la lèvre, tente de ne pas le fixer dans les yeux trop longtemps : ce mec a des pupilles d'acier trempé et un regard tout aussi tranchant.
Le coup à l'estomac le cueille, le laissant hors d'haleine. Bima profite que le mec l'aie lâché pour se laisser misérablement tomber au sol, en quête désespérée d'un souffle.
- Je t'avais prévenu de plus chercher à la contacter.
Il tousse, des larmes machinales aux yeux. La panique n'est pas montée : il ressentira peut-être un coup de stress, plus tard. A la place, il sent sa main se crisper.
- Tu comprends pas. Sa voix est rauque, il ne la reconnait pas. Je veux pas la ramener, je veux juste lui parler... voir si elle va bien.
- Elle survit.
A travers sa vision embrumée, Bima voit que le type s'est éloigné. Il s'étonne, parle sans réfléchir :
- Tu vas pas me tuer ?
- Je veux pas salir mes nouvelles pompes.
Quelques secondes. Pantelant, il se relève et se passe la main sur la joue. Le type se retourne, lui fait face.
- Si je te revois traîner autour de mes filles, je te bute.
Bima ignore pourquoi son sourire revient à ce moment-là.
- Même si je paie ?
- Je suis sérieux.
Son corps tremble, lui envoie des signaux inquiétants et il s'en fout, comme d'habitude. Se rapproche un peu : le type le surplombe, mais il n'arrive pas vraiment à en avoir peur. Il ne va pas le tuer maintenant, non ? Il le lui a dit.
- En fait... t'as peur qu'elle parte.
- Pardon ?
Regard d'avertissement, que Bima ignore avec allégresse.
- T'as peur que je lui rappelle qu'elle vaut mieux que comment tu la traites.
Cette fois, le type s'avance et Bima se rend compte que c'était vraiment idiot, de le provoquer. A nouveau dos au mur, il envisage la fuite mais n'ose pas s'y risquer encore : et s'il avait un flingue ? C'est bien connu, tous les membres de gangs ont un flingue.
La paume du type vient s'appuyer à côté de son crâne, et Bima frissonne un peu. Merde, il a vu trop juste et maintenant il va en crever. L'adolescent se crispe, ferme les yeux. Attend un coup.

Et pourtant, il n'y a qu'un souffle. Lorsqu'il rouvre les yeux, le visage de l'autre est assez près pour qu'il en sente la chaleur. Ses préoccupations, d'un coup, changent du tout au tout : si ça se trouve, il est en train de rougir.
Ça devient le plus gros de ses soucis.
- Tu crois vraiment que je la traite mal ?
Ces yeux, cette mâchoire, ce sourire de loup. Bima se sent très perturbé, peine à identifier la sensation : il devrait pas ressentir ça, maintenant, pour un type qui veut le buter.
(Et pourtant).
- Heu...
La main froide de son interlocuteur lui cueille le menton et pendant quelques secondes, Bima est persuadé qu'il va lui rouler une pelle. A la place, le type rétorque :
- Je ne traite jamais mal celles qui me plaisent.
Bima déglutit. Il ne sait pas pourquoi la remarque lui fait un peu mal.
- O... ok.
Et d'un coup, le mec s'écarte. L'Indonésien retrouve son espace vital et respire alors que l'autre se marre avec une cruauté assez moche. Avant de lui désigner l'extrémité de la ruelle - sa porte de sortie.
- Casse-toi maintenant.
Bima obéit sans demander son reste. Derrière lui, le mec rit toujours.
- Pédé, va.
Ça ne le blesse pas, il ne comprend pas trop, à vrai dire. Il sait juste que son coeur bat dans ses joues, qu'il a sans doute un lacet défait et que - malgré le fait que ce soit la troisième fois qu'il le rosse - il ignore le nom du mec au regard qui coupe.

# # #

Quand ils se revoient, ce n'est pas par coïncidence - même si Bima a essayé de se convaincre du contraire. Il faut dire, s'il ignore l'identité du proxénète en charge de Mina, il sait de quel gang les deux font parties et c'est bien assez. Ce n'est pas si difficile de retracer les agissements de la Meute, quand on connaît les bonnes personnes : c'est un camarade de classe très fêtard qui lui a dit qu'il y avait de fortes chances que des membres du gang soient présents à la rave à laquelle il comptait se rendre. Bima l'a donc accompagné et se retrouve, logiquement, au milieu de sons et de formes qui le laissent un brin perplexes.

Il ignore, en réalité, ce qu'il fout là : si on lui demandait, il dirait sans doute qu'il cherche à retrouver Mina - ou le nom de son mec. L'idée de faire la fête ne le dérange pas non plus, à dire vrai : le camarade qui l'a amené là, en tous cas, a l'air particulièrement déterminé à passer du bon temps. Nonchalant, Bima le suit : c'est difficile de se concentrer, avec toutes ces lumières noires et la musique qui assourdit tout.
Et au milieu de ce bordel, d'un coup, il apparaît.
Le mec à Mina, accompagné d'une fille avec le même regard que lui et d'un type noir qui semble occupé à vendre un truc à quelqu'un - même si Bima se doute très bien de quoi, il ne voit pas grand chose.
Quand le mec qui l'a tabassé trois fois le remarque, il y a comme 3 secondes de stupéfaction, avant qu'il lui fonce dessus et le saisisse pour fendre la foule et l'entraîner hors de l'entrepôt, visiblement vénère. C'est tout juste s'il ne le jette pas dehors avant de suivre en faisant claquer la porte derrière eux.
- Tu fous quoi, là ? Tu me cherches, c'est ça ?
- Non, mec, attends... Bima bafouille. C'est pas ce que tu crois.
Regard mauvais. Par réflexe, l'Indonésien lève les mains.
- Sérieux... je cherche pas à te provoquer, vraiment.
La réflexion n'est pas son point fort et quand l'autre le fixe, c'est encore pire. Bima cherche ses mots et finit par abandonner :
- J'avais juste envie de te revoir.
Silence stupéfait. A l'intérieur, les basses se font sourdes, sinueuses. Bima s'en veut, avant de décider que même s'il se prenait un râteau, ce ne serait pas si grave.
Le mec finit par éclater de rire et venir lui saisir l'épaule.
- T'as aimé que je te casse la gueule, c'est ça ?
Nouvelle volée de frissons, Bima aimerait se fustiger d’être en chaleur à cet instant précis mais il ne va pas se mentir : ça lui plait, quelque part. Le mec lui sourit, il ignore si c'est bon signe ou non.
Et lui tend la main.
- Je vais faire semblant de te croire.
Bima se sent con mais la lui serre quand même.
- ... moi, c'est Bima.
- Tu peux m'appeler Steel.

# # #

Ils se revoient, assez pour pouvoir se dire potes, réellement. Pas assez, par contre, pour que Bima connaisse son véritable nom, mais ce n'est pas grave : il s'en contente. Steel est gravement occupé, souvent à courir et faire des trucs dont l'Indonésien n'a pas vraiment envie d'entendre parler. Ils se voient de temps à autre, chez l'un ou l'autre, c'est égal. Il n'y a pas grand monde, chez Steel : il vit dans un bel appartement, mais qui sent le vide. C'est là qu'ils boivent, jouent à des jeux vidéo ou s'occupent parfois chacun de leur côté, sans se parler.
Bima ne sait pas grand chose de Steel : il sait qu'il a une soeur plus jeune, de son âge à lui à peu près, et des parents relativement friqués. Lui-même ne tient pas la comparaison avec sa grosse famille et son père fleuriste : de toute façon, Steel lui parait toujours plus beau, plus fort et plus impressionnant que lui, Bima n'aime pas trop mais il fait avec.

La première fois qu'ils s'embrassent, tous les deux ont bu. Ils sont seuls devant l'appart de Bima et ça se fait sans vraiment qu'ils s'en rendent compte. C'est comme un jeu, quelque part : Steel se fout de la réputation de lover de son pote et lui demande quel genre de réplique il utilise pour draguer, ce à quoi Bima répond par la démonstration, en lançant que quand même, il n’a pas trop à se forcer avec Steel. C'est comme un jeu, une provocation : quand ils se détachent, Steel sourit avant de se rendre compte et de tirer une tronche de 3 mètres de long.
Ils se séparent, c'est gênant. Bima est un peu alcoolisé, un peu euphorique : il rentre, se fait bousculer par ses soeurs et ne prend même pas la peine de râler. Certains seraient au septième ciel, lui est content.
C'est déjà beaucoup, le connaissant.

# # #

Steel s'appelle Hakeem en vrai, mais Bima préfère dire que c'est son amoureux. Ce qui a tendance à l'énerver, il lui en a déjà collé une d'ailleurs. Ce qui se passe entre eux (ils n'ont jamais employé le terme "relation") n'a rien d'officiel ni d'exclusif : Hakeem se tape sans doute toutes les filles de son gang et Bima apprécie l'idée de pouvoir flirter avec qui il veut sans contraintes. Quand ils se retrouvent, pourtant, c'est chouette et Bima a réellement l'impression qu'ils sont ensemble, qu'il y a une forme d'amour entre eux. Steel lui répète souvent qu'il n'est pas gay et l'Indonésien ne dit rien : il s'en fout, quelque part, de ce qu'il se raconte pour se rassurer. Il s'en fout que ce qu'ils font tous deux lorsqu'ils sont seuls ne laisse aucune place à l'ambiguïté, réellement. Tant qu'ils se voient, il est content.
Même en secret.

Sa vie - contrairement à celle de son amoureux - n'a rien de réellement palpitant : à l'école, il oscille entre plusieurs groupes de potes et produit des notes limites tandis qu'à la maison, les tableaux de sa mère s'empilent. C'est souvent un joyeux bordel chez lui, qu'il subit avec la nonchalance de ceux qui ont l'habitude. Les mois passent, la ville change. Les affaires de la Meute ne le concernent pas, c'est tout juste s'il entend 2-3 rumeurs, quelques fois. Mais Bima a l'intelligence de se tenir à l'écart. Il se contente d'être disponible quand Steel l'appelle, de profiter au max des moments qu'ils passent les deux. S'il est amoureux ? Sans doute. Il est content en tous cas et ne se pose pas trop de questions. Tout en sachant bien, quelque part, que rien de tout cela n'est voué à durer.

# # #

La dernière fois qu'ils se parlent, ils ne sont pas chez eux. C'est en terrain neutre qu'ils se voient, dans un resto glauque, dont les pizzas sont si dégueulasses qu'elles en deviennent bonnes, par un effet étrange. Ils ont l'habitude de s'y rendre, entre bros, et ce soir ne fait pas exception. Steel fixe Bima qui mélange sans aucune gêne Redbull et lait fraise dans un même verre, avant d'en avaler une gorgée avec un sourire serein.
- T'es vraiment dégueulasse.
- C'est pas ce que tu disais hier soir.
Un demi-sourire lui répond. Bien que Bima ne soit pas particulièrement attentif, il faudrait être aveugle pour voir que ce soir, Steel n'a pas la forme.
- Ça va, mec ?
Il ne lui répond pas directement, joue un peu avec sa tranche de pizza avant de répliquer :
- ... des fois, je me demande si je serais pas allé trop loin.
La discussion risque de s'annoncer sérieuse et profonde. Bima grimace un peu intérieurement devant cette perspective, mais fait un effort.
- Tu veux dire quoi par là ?
Nouvel instant de silence entre eux, agrémenté de bruits de couverts et autres conversations. Des rires, plus loin, un bébé qui pleure. Hakeem a l'air fatigué, ce n'est qu'à ce moment-là que Bima le remarque réellement.
- C'est juste que.. je sais pas. Ça t'arrive jamais de te demander ce que ta vie serait si tu avais pris d'autres décisions ?
Bima se cale dans son siège et prend une gorgée d'immondice. Avant de répondre :
- Franchement ? Non.
Steel ferme les yeux et prend quelques secondes avant de rire.
- ... bien sûr que t'y as jamais pensé.
Bima ne relève pas et hausse les épaules à la place. Le reste de la conversation est poissé de gêne jusqu'au moment où Hakeem finit par se lever.
- J'y vais. Qu'il lance, un peu bêtement. Bima acquiesce.
- Tu vas au boulot ?
- Pas vraiment. Il ramasse sa veste, l'enfile prestement et sourit légèrement. Ce soir, on fait la fête. On a réussi un coup risqué et j'espère vraiment que ça va nous porter chance.
L'Indonésien hoche la tête : il ignore quel est ce coup qui vaut bien une fête, ne cherche pas à le savoir. Alors que Steel passe à côté de lui, il y a contact. Sa main dans la sienne, qu'il serre trop brièvement avant qu'ils se séparent. Parce que ce qu'il y a entre eux, c'est pas public. C'est pas une relation.
Et c'est la dernière fois qu'ils se touchent.

# # #

Bima n'a pas de nouvelles et ça finit par l'inquiéter. Bien entendu, il met un moment. Des jours, peut-être même des semaines à vivre sa vie comme avant, sauf qu'il y a comme un trou.
Se rendre chez Hakeem serait tentant, mais il y a de fortes chances qu'il ne soit pas à la maison et que cela ne veuille rien dire. Alors Bima tourne, Bima attend, avec l'impression d'avoir loupé quelque chose. D'avoir fait un faux pas, peut-être. Il s'en veut un peu, ça passera. Mais sur le moment, c'est embêtant.

Et un jour, la nouvelle lui tombe dessus.

C'est drôle, parce que ce n'est pas dans les grandes nouvelles qu'il l'apprend. Au contraire, c'est durant un journal du matin que l'info passe : on parle d'une fusillade, d'un affrontement terriblement sanglant et de plusieurs corps qu'on a retrouvés sans vie - des membres de la Meute, comme de juste. Alors qu'il entend l'information, son corps réagit plus fort que son coeur : sa vue se brouille, les sons semblent très lointains. Bima doit se concentrer, froncer les sourcils. Et comprendre que si on n'en parle, ce n'est pas parce que les victimes comptent réellement, non : c'est parce que, parmi eux, il y avait une fille blanche, chrétienne et de bonne famille. Et que c'est elle qui est le véritable sujet du reportage. Pas Hakeem, pas sa soeur, non.

L'adolescent passe les jours suivants comme sous l'eau : tout est engourdi, tout est lent. Son état n'échappe pas à ses parents, qui le questionnent mais en vain. Ses nuits sont soit trop courtes, soit sans rêves et passées avec un sommeil lourd comme du béton. Les fois où il ne dort pas, il se tourne, se retourne et finit par sortir. De la chambre, de l'appart, de l'immeuble et de la rue, jusqu'aux lieux du crime. La place est condamnée et même pas toute nettoyée, les premières fois où il y traîne. Il n'y a plus de corps mais le sang est toujours là. Bima ne s'y connait pas en gangs mais il se demande si ce ne serait pas un coup des autres, de ralentir les formalités. Juste en guise d'avertissement.
Bima ne se souvient pas avoir pleuré mais, en même temps, il ne se rappelle de plus grand chose.

# # #

Plus tard - des semaines, peut-être des mois - il tombe face à une apparition. Il est avec des potes en train de bouffer une glace quand l'image le frappe comme une baffe. Bima pile alors, s'arrête très brutalement devant les deux portraits, mis côte à côte. La ressemblance est frappante, sauf que l'une est salement défigurée. L'Indonésien se souvient avoir grimacé : dans le reportage, ils avaient parlé d'une survivante, sans la mentionner. Il sait désormais que c'est elle.
A côté, un fantôme au regard dur le fixe et Bima sent d'un seul coup la nausée le prendre. Son corps réagit, il fait bêtement tomber sa glace. C'est pourtant dit : Hakeem et Raïra ne sont pas morts. Juste disparus. WANTED.

Ça ne suffit pas à guérir le truc qui s'est ouvert en lui, dont il n'a pas conscience et pourtant, qui ne cesse de l'engourdir.

# # #

La vie de Bima n'est pas insoutenable. Elle est, pour ainsi dire, presque retournée à la normale. La famille est la même, les potes sont les mêmes : les amours sont superficiels et ne durent souvent que quelques semaines, l'adolescent les enchaîne, insatiable, parfois plusieurs dans la même nuit, de tous les genres ou non. Rien ne va mal, rien ne va bien. Bima est presque sûr d'être sorti de l'eau, mais il n'est pas sûr que cela lui suffise vraiment. Il manque quelque chose.
(Heureusement qu'il n'est plus retombé sur les affiches.)

C'est peut-être pour ça que, le soir où une ombre passe devant sa fenêtre, il ne se questionne pas. Ne questionne pas non plus l'enfant qui vole et lui promet des trucs qui le tentent un peu, quand même. Et parce que Bima est superficiel, il accepte sans trop réfléchir. Ne pense pas à ses frères, ses soeurs, sa mère, ses amis ou ses flirts. Et saisit la main de Peter.
T'as qu'à m'emmener là où je pourrais oublier.

Et comme de juste, c'est ce que Vain a fait.

bonus:



L'Invisible pour les yeux

T'as un Pseudo ? Elore baby
Et un âge ? 26 ans.
C'est quoi ton Avatar  ? Un original : I have loved the stars too fondly de  bisouette, retouché par Kane <3
Comment t'as découvert l'île ? J'ai fusionné avec.
Tu la trouves comment ? Elle m'allume grave, wesh.
Dis, tu crois bien aux fées ? Oh ben dis voir oui
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Sky
Sky

♣ Livreur ♣


✘ AVENTURES : 204
✘ SURNOM : L'injuste
✘ AGE DU PERSO : Seize/dix-sept ans

✘ DISPO POUR RP ? : Nope!
✘ LIENS : Me (young, naive): I hope something good happens
Me (now): I hope whatever bad thing happens is at least funny


You cut your hair, but you used to live a blonded life Empty
MessageSujet: Re: You cut your hair, but you used to live a blonded life   You cut your hair, but you used to live a blonded life EmptyMar 27 Aoû 2019 - 17:49

You cut your hair, but you used to live a blonded life Giphy
J't'aime et putain ce que j'adore Vain, quel beau petit con.
Il manquait ici~

#LivreurPower








Hirose Akira


I wish there was a way to know that the last time is the the last time while it's happening.
The last time you step in the door of your childhood home, the last time you ever see someone you love.
Because, if I had known, I would have made sure it wasn't the last time. Or at least I would have lived that moment a little longer.|
Vent Parisien



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Smoke
Smoke

♣ Récolteur ♣


✘ AVENTURES : 513
✘ SURNOM : Le Rieur
✘ AGE DU PERSO : 17 ans

✘ DISPO POUR RP ? : Non
✘ LIENS : The smoke fills my lungs with the need to laugh.

You cut your hair, but you used to live a blonded life Empty
MessageSujet: Re: You cut your hair, but you used to live a blonded life   You cut your hair, but you used to live a blonded life EmptyMar 27 Aoû 2019 - 20:29

Attention attention, l'Île a des problèmes d'étanchéité, le roman d'Elore se déverse dedans ! Activez les mesures de sécurité !
...
Comment ça les mesures c'est "ouvrir les portes en grand avec une banderole de bienvenue" ?

Bienvenue à la maison une fois de plus ♥






Merci Kane ♥ :
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Heaven
Heaven

♣ Récolteur ♣


✘ AVENTURES : 607
✘ SURNOM : La Mésange
✘ AGE DU PERSO : 17 ans

✘ DISPO POUR RP ? : Toujours
✘ LIENS : Hey, take a listen
Tell me, do you like what you hear ?

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MessageSujet: Re: You cut your hair, but you used to live a blonded life   You cut your hair, but you used to live a blonded life EmptyMar 27 Aoû 2019 - 20:42

Je rejoins totalement ce qu'a dit Smoke juste avant !

Rebienvenue puissance infiniii ! You cut your hair, but you used to live a blonded life 1021713182






♪ ~ ♪ Playlist ♪ ~ ♪

tumblr_nvb957cKMz1qjnbtgo1_500.gif

Don't go wasting you emotion,
Lay all your love on me



You cut your hair, but you used to live a blonded life IpQvVhIU

You cut your hair, but you used to live a blonded life GTEO8VSn
By @Pastal
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Freckles
Freckles

♣ Chef des Livreurs ♣


✘ AVENTURES : 1894
✘ SURNOM : Le Lionceau
✘ AGE DU PERSO : Quinze ans

✘ LIENS : you're running on unsolid ground

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MessageSujet: Re: You cut your hair, but you used to live a blonded life   You cut your hair, but you used to live a blonded life EmptyMar 27 Aoû 2019 - 20:47

You cut your hair, but you used to live a blonded life Negative-squared-latin-capital-letter-b_1f171ima time babey

Je sais pas ce qui m'arrive cette fiche me donne envie de créer un tableau pinterest sur mes sentiments pour lui. Bienvenue chez les livreurs you legend.
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San H. Zeya
San H. Zeya

☠ Commerçant au Port ☠


✘ AVENTURES : 216
✘ SURNOM : L'Artisane.
✘ AGE DU PERSO : Pas plus de vingt ans.

✘ DISPO POUR RP ? : Potêtre.
✘ LIENS : Registre & Commandes.

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MessageSujet: Re: You cut your hair, but you used to live a blonded life   You cut your hair, but you used to live a blonded life EmptyMar 27 Aoû 2019 - 21:41

"entre bros" jpp, tant que les regards se croisent pas c'est pas gay
Réellement nice cette nouvelle fiche en plus des références qui font plaisir. Je vais pas te souhaiter la bienvenue vu qu'à force tu es un peu une assiette de frites : on ne peut pas se passer de toi.

You cut your hair, but you used to live a blonded life 3864948088






     
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Alfred
Alfred

♞ Bête Sauvage ♞


✘ AVENTURES : 37
✘ SURNOM : L'Autorité
✘ AGE DU PERSO : À peu près toutes ses vies

✘ DISPO POUR RP ? : OUI
✘ LIENS : On ne domestique pas un chat. C'est lui qui vous domestique.


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MessageSujet: Re: You cut your hair, but you used to live a blonded life   You cut your hair, but you used to live a blonded life EmptyMar 27 Aoû 2019 - 21:50

Ouah j'étais plongée dans la lecture, j'ai pas vu le temps passer ! J'aime tellement ton écriture <3






You cut your hair, but you used to live a blonded life Dumb2610
You cut your hair, but you used to live a blonded life Void2612
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Vain
Vain

♣ Livreur ♣


✘ AVENTURES : 37
✘ SURNOM : L'Effleuré
✘ AGE DU PERSO : 17 ans.

✘ DISPO POUR RP ? : Yes babe
✘ LIENS : Poolside convo about your summer last night.
Sujets : I - II - III - IV - V

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MessageSujet: Re: You cut your hair, but you used to live a blonded life   You cut your hair, but you used to live a blonded life EmptyMar 27 Aoû 2019 - 23:50

Samurai > MERCI BB, ce gif est extraordinaire et je suis trop trop contente qu'il te plaise You cut your hair, but you used to live a blonded life 304983004 #Livreurs4Ever (je t'aime aussi)

Smoke > OUI MDR, PERSONNE N'EST À L'ABRI You cut your hair, but you used to live a blonded life 1738259877 merci beaucoup, ces mesures de sécurité me plaisent beaucoup <3

Heaven > Merciiii bb !! Planque Pit, tu sais que Vain va tenter de le pécho

Freckles > Merci You cut your hair, but you used to live a blonded life Negative-squared-latin-capital-letter-b_1f171ae, j'attends le tableau Pinterest avec impatience (et des rp aussi !!!!)

Tayysan > Dormir dans les bras de son bro et l'embrasser, est-ce que c'est gay ? J'ADORE CETTE COMPARAISON, je vais me présenter à mes élèves ainsi. Merciiii You cut your hair, but you used to live a blonded life 304983004

Alfred > C'est vrai que le bout d'aventure est conséquent ! Merci d'avoir lu tout ça hehe <3

ET JE M'EXCUSE AUX LECTEURICES QUE J'AI SPOILÉ-E-S MAIS C'EST MON ROMAN ALORS JE FAIS CE QUE JE VEUX You cut your hair, but you used to live a blonded life 1738259877 (et je vous aime, merci encore pour cet accueil qui fait trop plaisir  You cut your hair, but you used to live a blonded life 2332651619 )
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Timber
Timber

♣ Chasseur ♣


✘ AVENTURES : 107
✘ SURNOM : La Chapka !
✘ AGE DU PERSO : 16-17 balais

✘ DISPO POUR RP ? : Quand tu veux dude
✘ LIENS : Girl from the North Country
Forever young
Blowin' in the Wind

Thanks Apache :
I'm sexy and cool

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MessageSujet: Re: You cut your hair, but you used to live a blonded life   You cut your hair, but you used to live a blonded life EmptyMer 28 Aoû 2019 - 12:36

Oui bonjour ? J'aimerais déclarer mon amour pour Vain et la plume qui le décrit et le fait vivre superbement : c'est possible ? Parfait. A quand les épousailles du coup ?






Moodboard:


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Freckles
Freckles

♣ Chef des Livreurs ♣


✘ AVENTURES : 1894
✘ SURNOM : Le Lionceau
✘ AGE DU PERSO : Quinze ans

✘ LIENS : you're running on unsolid ground

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MessageSujet: Re: You cut your hair, but you used to live a blonded life   You cut your hair, but you used to live a blonded life EmptyJeu 29 Aoû 2019 - 10:28

Félicitations mon enfant


Tu es condamné.





Tu sais déjà tout ce que je pense de ce perso, mais si tu veux mon avis, y a pas que dans mon cœur qu'il va faire des ravages. Comme toujours, c'est une superbe fiche que tu nous as pondu, qui décrit Vain tout en profondeur et subtilité (mdr), même sans connaitre ton roman.
Tu es libre de gambader sur l'Île ! Toi, moi, octogone dans les dés à coudre avec un lait fraise bébé.


_______________________________


Je te serre chaleureusement la main. Cours vite créer ton Dé à Coudre et demander un Compagnon de Jeu afin de vivre une aventure !  Par ailleurs, n'oublie pas de prendre connaissance de L'intrigue du moment. Tu peux aussi participer au RP d'introduction spécialement conçu pour les nouveaux arrivants et qui permet d'immerger facilement ton personnage dans l'univers : Le Bannissement. A moins que tu ne choisisses de te lancer dans Mission Périlleuse ?  Si tu préfères passer du bon temps en papotant, rejoins sans tarder la Nursery. Quoiqu'il en soit, que ton séjour à Never Never Land soit fabuleux et éternel.


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Pit
Pit

♣ Chef des Raccommodeurs ♣


✘ AVENTURES : 1072
✘ SURNOM : Le Joker
✘ AGE DU PERSO : 17 ans

✘ LIENS : Quelques fleurs perdues dans un fossé de cartes
le SWAG


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MessageSujet: Re: You cut your hair, but you used to live a blonded life   You cut your hair, but you used to live a blonded life EmptySam 31 Aoû 2019 - 22:27

My Friend You cut your hair, but you used to live a blonded life 4198890058

ALLONS NOUS AMUSER DANS L'ARRIERE BOUTIQUE DE MA MERCERIE You cut your hair, but you used to live a blonded life 304983004
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MessageSujet: Re: You cut your hair, but you used to live a blonded life   You cut your hair, but you used to live a blonded life Empty

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