Non les dents de lait tombées dans le monde ordinaire ne repoussent pas une fois sur l'île, car leur pousse est lié à la croissance (contrairement aux cheveux et aux ongles et au caca qui suivent leur évolution toute la vie, sans lien avec l'âge véritablement). Donc les enfants de six ans débarqués sur l'île avec des dents en moins devront demeurer comme ça, hehe. Une dent de lait ne tombera pas non plus d'elle-même sur l'île, elle restera en place pour toujours (sauf en cas de grandissement évidemment, ou encore si la fée des dents vient embêter des enfants).

La maladie est liée à l’imaginaire de toutes les façons possibles. Une épidémie imaginaire deviendra très réelle pour les enfants, du moment qu’ils y croient. Pour autant, les effets ne seront pas feints puisque sur l'île, l'imaginaire est réel et impactant. Donc le malade sera réellement malade et devra être réellement soigné.
Il existe aussi des maladies transmissibles par des insectes, des plantes, des lieux ou des animaux : il existe un nombre incalculable de maux divers et inconnus sur l’île, qui n’existent pas du tout dans la réalité. C’est à vous de les inventer.
En revanche il n’y a pas de maladie classique tel que la tuberculose, la grippe, les oreillons… en tant que tel. Les maladies et les virus sont liés à l’Imaginaire, c'est donc par la croyance avant tout que se développent les épidémies. Dans le même sens, les pirates peuvent avoir le scorbut s’ils le croient, par exemple. Les indigènes ont des maux qu’ils nomment entre eux et soignent selon leur savoir. Les fées et les sirènes et les créatures ne subissent pas tellement d’épidémies, ou alors ce sera lié à leur environnement (pollution, émotion, plante…), exception faite pour la Salimorbus qui touche les fées (voir la description de leur groupe). Pour en revenir aux simples humains, vous pouvez tout à fait parler d’épidémie ou maladie véritable, car votre personnage n’est pas censé forcément comprendre l’impact de l’imaginaire sur le mal en question. Il pensera qu’il s’agit de vraies maladies !

Pour les Peaux-Rouges, j'ai déjà beaucoup développé les rites funéraires dans la description des groupes.

Pour les sirènes, les cadavres de sirènes ne subissent aucun soin particulier, elles glissent dans les abysses (pour celles qui meurent dans l'eau) et se font peu à peu ravaler par l'océan lui-même. Certaines dépouilles de sirènes se fondent dans un décor, une algue, un rocher, une conque... Certaines sont mangées. Quoiqu'il en soit, elles restent profondément liées à leur environnement : la mer. Par contre, les sirènes sentent lorsqu'une de leur soeur meurt, grâce au don d'empathie. Pour les plus importantes doyennes, elles se réunissent à la nuit tombée à la Lagune et chantent des complaintes de douleur. Il se peut aussi que des sirènes se mettent en quête d'une soeur morte ou moribonde restée sur la terre ferme afin de la ramener à l'océan.

Les fées naissent et meurent sans cesse, c'est donc difficile de s'occuper avec grand soin de leur dépouille. Les fées classiques sont toutes enterrées au pied de l'Arbre aux Fées. Une fée morte est une fée grise, sans éclat, aux ailes raides. Une fois enterrée, la fée se désintègre (elle devient poussière) presque automatiquement et laisse donc la place à la prochaine... Avant cela, on recouvre la fée d'un linceul en fonction de sa caste : un pétale de fleur pour les fées des champs (généralement sa fleur préférée), une feuille d'arbre pour une fée des forêts (généralement de son arbre préféré), un morceau de nuage pour une fée des vents et un nénuphar pour une fées des eaux (qui englobent fées des ruisseaux et fées des marais). En revanche, les fées des neiges sont simplement enfouies sous la neige et les fées des feux au coeur du volcan. Quant aux fées aristocrates, elles ont droit à une petite cérémonie où les fées présentes s'habillent de blanc et l'enveloppent d'un cocon de plumes. La base de l'Arbre aux Fées est donc le cimetière des fées, mais personne ne le considère comme un lieu lugubre ou triste. Les fées ne voient en effet pas la mort comme une chose très graves, simplement le cycle naturel de leur existence éphémère.

Pour les pirates, dans la majorité des cas le cadavre est enveloppé d'un drap serré et jeté à la mer, parfois accompagné d'une litanie particulière pour lui faire un dernier hommage.

Les Garçons Perdus dont les corps ont été recueillis (certains disparaissent sur l'île) sont enterrés au pied du Grand Arbre, dans le Cimetière, souvent par Peter Pan lui-même.

Selon le descriptif des groupes, la fée de poussière se définit ainsi :

Citation :

✘ Une fée laisse dans son sillage une trainé de poudre lumineuse que l’on nomme « poussière de fée ». Cette poussière magique permet de voler tant que l’on a des pensées heureuses.

Pour qu'elle ait de l'effet, il faut donc que la personne ait des pensées heureuses. Selon moi elle peut agir sur une personne endormie si elle a des songes agréables. Son corps pourra léviter, dériver au gré des courants d'air, mais ne volera pas puisque la personne n'est pas pleinement consciente. (On peut même imaginer que, le corps subissant cet effet, la personne rêve soudainement qu'elle vole) Sur une personne inconsciente, donc je suppose dans un état semblable au coma, je pense que ça ne fait rien puisqu'il y a absence de pensée.

Je ne peux pas savoir ce qui se passe dans la tête de tous les Chasseurs ! Mais je suppose que ça complique la tâche de certains.

Les noms des enfants sont capturés, l'enfant en question ne peut pas s'en souvenir. S'il est en contact d'une personne qui connait son nom, la personne ne l'oubliera pas nécessairement, mais chaque fois qu'elle tentera de le prononcer, de l'écrire ou de l'épeler par exemple, l'enfant en question n'entendra qu'un son étouffé ou ne verra qu'un gribouillage indistinct. Il est donc impossible pour un enfant dont le nom a été volé d'avoir ne serait-ce qu'un indice sur son nom originel.

Exactement, les pirates anciennement perdus n'ont ni nom d'origine, ni ombre ! C'est ainsi qu'on peut aisément les différencier des autres, pour peu qu'il fasse soleil.  

Un Grandissement passe par des émois matures, une prise de conscience, une curiosité, des sentiments plus adultes, la sexualité, y a pas mal de choses finalement (planifier un meurtre n'est pas forcément gage de grandissement par contre), mais il y a aussi le désir ! Un enfant (ou jeune) qui ne désire pas grandir, refuse et rejette certains concepts liés à l'âge adulte, sera normalement préservé. L'oubli préserve aussi beaucoup. Lorsque l'adaptation à la vie de l'Arbre est plutôt épanouie, un enfant n'est pas destiné à grandir car il est comme intoxiqué. Si la conscience, la curiosité ou les sentiments se développent, là il prend un risque.

Après bien sûr, comme je te l'ai dit ce n'est pas si schématique, nous avons certains garçons perdus qui sont plutôt matures, mais quelque chose les rattache encore à l'enfance, quelque chose en eux est encore anti-adulte, ne serait-ce que par instinct de survie parfois. C'est à vous d'adapter votre personnage à ce climat, mais dans la globalité si c'est un tant soit peu cohérent tout passe.

Tout d'abord, un pirate est forcément "adulte" comme c'est indiqué dans le groupe, c'est-à-dire que même s'il est arrivé avant ses 18 ans sur le navire, il grandira suivant la logique peterpanesque de l'île : pirate = adulte.
Dans la FAQ, je dis ça : " Les Pirates, qui comme les enfants ne sont pas nés au Pays, perdent très vite la notion du temps. S'ils se rendaient compte du temps qui passe, ils se mettraient certainement à vieillir d'un coup. [...] Les pirates sont coincés dans une immuabilité latente, incapable de savoir depuis combien d'années ils sont ici.". En gros, oui les pirates vieillissent, mais c'est adaptable en fonction de votre jeu et vos envies. Rien ne vous oblige à faire vieillir votre personnage (sauf s'il est enfant), même si en soit le temps passe pour tous les peuples en dehors des Perdus (fées, sirènes, natifs...)
Pour résumer, c'est un peu à vous d'imaginer comment votre personnage vit le temps et vieillit. On n'a aucune exigence sur ça. Il saut se souvenir que le temps, à Neverland, est un concept malléable et abstrait, un peu comme dans un rêve, ses lois sont donc plus souples que celles qu'on connait.

- Les sirènes ne peuvent communiquer qu'avec les animaux marins via le langage de l'océan.
- Les fées ne connaissent que le langage des fées (tintement de clochettes) mais peuvent comprendre les animaux non-verbaux sans utiliser la parole (plutôt l'instinct, le lien qui les unit à la nature et donc la faune), de même qu'elles comprennent la flore.
En revanche, les sirènes et les fées peuvent parler avec les hommes et beaucoup d'animaux de l'île le peuvent également. Mais les animaux possèdent aussi un langage propre à eux seuls qui, quant à lui, est secret, Capucin Farouche par exemple, un jeune Peau-Rouge recueilli par les animaux, ne le connait que parce qu'ils l'ont élevé dans ce langage là (et encore, il ne le comprend et ne l'utilise pas du tout aussi bien que sa famille sauvage).

Il faut s'imaginer le temps sur l'île comme un concept impossible à mesurer. Un peu comme si tu essayais de prendre les mesures du ciel ou de dire combien de temps a duré un rêve. Le temps est inquantifiable, insaisissable, les Peaux-Rouges évoluent mais on ne peut pas vraiment dire si un an = un an véritable. C'est complètement chaotique, détraqué, comme dans un rêve encore une fois. C'est ainsi qu'un Garçon Perdu qui est arrivé dans les années 20 pourra voir grandir un peau-rouge, mais pas forcément de 95 ans. Ce n'est pas aussi logique et précis. Le peau-rouge grandira selon des règles qui échappent au sens commun, celles de l'Imaginaire, et son âge n'est en fait que l'âge qu'il parait. Du fait que les années n'existent pas sur l'île de toutes façons, ils ne peuvent pas réellement prendre des ans tel qu'on l'entend dans le monde ordinaire. Ils comptent les lunes, à la limite ! Le Neverland est avant tout un grand rêve éveillé... Alors les Peaux-Rouges ont l'âge qu'ils pensent avoir avant tout, ce qui se traduit à travers leur physique et leur position dans le clan.

Les sirènes peuvent se nourrir d'animaux, nous avons d'ailleurs eu ce cas, mais même si ça les fera tenir, ce ne sera pas suffisant pour assurer leur santé. C'est comme si tu mangeais exclusivement de la salade, par exemple.

Les attractions sont en effet autonomes, comme si elles avaient une âme. Elle n'ont donc besoin d'aucun véritable carburant ou autre alimentation, mais elles restent des structures électroniques donc certaines marchent très mal ou sont très dangereuses. En plus de ça comme tu le dis elles peuvent être farceuses, rancunières ou vicieuses. Si tu es sympa avec elle, tu as plus de chance de leur plaire, mais tout dépend de leur caractère évidemment. Pour les époques, je dirais que oui, mais il y a une sorte de délabrement un peu lugubre global en tous cas, aucune attraction n'évoque un Disneyland flamboyant.

Alors toutes les nouveautés récentes sont censés être apparues récemment justement, que ce soient les lieux ou la nouvelle organisation. Donc c'est apparu au moment où il a commencé à faire de plus en plus chaud, sans que ce soit encore critique quoi. La Canicule a décuplé la sensation de toute-puissance de Peter Pan, ce qui a décuplé ses lubies aussi. Et probablement qu'il se sentait seul. L'existence des Courtisans n'existe donc que depuis la Canicule.