Babylone. Telle la cité perdue, elle est la perle rare. Elle est son repos dans sa fureur, sa lumière dans sa noirceur, son éclat dans son obscurité. Certains appellent ça un amour platonique, James préfère appeler cela un repos nécessaire. Il ne sait qui est réellement cette femme. Il ne lui a jamais demandé et ne le fera probablement jamais. Et parle peu, mais elle... elle écoute, si bien. Tout, tout, tout. Il lui raconte tout. Chaque fois il se retient, chaque fois il craque, chaque fois il se lâche. Il lui parle de ses cauchemars, de ses peurs, de ses victoires, de ses anxiétés, de ses plans, de ses échecs... de ses haines. Peter était souvent au centre des discussions. Les insultes fusaient, mais elle, elle écoutait. Avec patience et attention, elle écoutait. Elle est la seule qui le comprenne vraiment. En réalité, il n'en sait rien. Mais il espère. Il se fait des idées, des tas d'idées. Mais après tout, c'est bien le principe même de l'île, non ?

Toutes les filles ne sont pas amenées par Claudia et Babylone en est le parfait exemple. Elle était déjà là à son arrivée aussi la Bergère ne peut pas vraiment la considérer comme un de ses joyaux.
De plus, la courtisane jouit d'un tel statut à la maison close que Claudia en crève de jalousie. Passe encore qu'elle soit la confidente du capitaine, oh non, ça elle s'en moque. Non, c'est plus la partie "Favorite de lady Ruby" qui lui reste en travers de la gorge, qui lui rappelle qu'elle n'est QUE la rabatteuse.
Alors, bien sûr, Claudia reste professionnelle et polie envers elle, mais sans plus. Et ce n'est qu'une façade hypocrite pour tout ce qui brûle en elle.