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Claudia Miss
Claudia Miss

☠ Rabatteuse de la Maison Close ☠


✘ AVENTURES : 82
✘ SURNOM : La Bergère
✘ AGE DU PERSO : 25 ans

✘ DISPO POUR RP ? : Oui <3
✘ LIENS : Invité, ne te méprends surtout pas. C'est une pirate la jolie fille que voilà.


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MessageSujet: "Laissez venir à moi les petits enfants" ~ Claudia   "Laissez venir à moi les petits enfants" ~ Claudia EmptyDim 29 Jan 2017 - 8:44

Claudia


Trucs

Surnom : La Bergère
Groupe : Pirate de terre
Age : 25 ans
Rôle : Rabatteuse à la maison close


Histoire conté


En quoi sont les petites filles ?
En quoi sont les petites filles ?
Epices et sucre d'érable
Et tout ce qui est agréable
Ainsi sont faites les petites filles.


Enfant,
La première chose que vous remarquerez,
Si un jour au bois vous la rencontrez,
C’est que Claudia n’est que ruban et corset,
Jolies ballerines et robes de conte de fée

Une petite fille aux allures de princesse,
Si petite et pourtant si peu discrète,
Avec sa grande ombrelle et ses rousses bouclettes,
Un sourire sur ses lèvres, rempli de gentillesse,

Oh la la,
Petite fille, fais attention où tu vas,
Petit garçon, ne te méprends surtout pas
C’est une pirate la jolie fille que voilà

Et si trop jolie à ses yeux tu es,
Vers Lady Ruby, elle va te mener.


Pirate,
La première chose que vous penserez,
Si un jour au port vous la rencontrez,
C’est qu’une garçonne perdue s’est ici égarée,
Car c’est une enfant à n’en nul douter.

Ô pirate, pirate, combien vous vous trompez,
Car sous les couches de soie, elle est tatouée
La si redouté marque du capitaine crochet
Et ce n’est plus une enfant depuis des années

On raconte, ô tant de chose, vous vous doutez,
Tant de mensonges et de fables à son sujet,
Mais parmi toutes ces fantasques invention,
Se trouve peut être l’histoire de la raison,

Autrefois, murmure-ton, garçonne tu étais,
L’enfant roi lui même t’avait emmené,
Dans les cabanes de l’arbre tu logeais,
Et au doux nom de Vixen tu répondais.

Ce siècle avait deux ans quand tu naquis,
Et seulement neuf quand tu en partis,
Quelle diplomate fière et enjouée tu faisais,
Obéissant aux ordres d'un tyran bien aimé,

Sauf que, sauf que, pauvre petite enfant,
Tu ne savais pas que dans ton sang,
Tu ne savais pas que dans tes gènes,
Se trouvait la source de ta peine

Cruelle ironie de l'île, cruelle ironie du livre,
"Tous les enfants grandissent sauf un" t'a t-on toujours dit,
Mais voici que tout ton corps désobéit,
Pas un centimètre, pas un tour de poitrine,
Seulement des rides sur ton visage et de la rage,
Tellement de rage que tu en deviens ivre

Naine et à jamais prépubère, voilà ce que tu étais.
Monstre de foire, voilà comment tu te voyais.
Tous les jours, pourquoi toi, tu te le demandais,
Toi qui, d'une époque aux idées rétrogrades, tu venais.

Peter, ton cher tyran bien aimé, rien ne voyait,
Ni tes amours et désirs qui te faisaient grandir,
Ni tes deuils et chagrins qui te faisaient partir,
Et surtout pas ta jalousie envers ceux qui s'en allaient

Alors, jour après jour, tu grandissait,
Et ce siècle avec toi se mourrait,
Personne, ou si peu, n'apercevait la vérité.
Mais du contraire tu en étais persuadée.

Véritable adolescente au corps étriqué
Pour partir du foyer, il te fallu te rebeller,
Et alors qu'un nouveau siècle naquit
Une vie jeune et innocente tu pris,
Et loin de l'arbre tu t'enfuis.

La suite, vous vous en doutez bien,
Auprès de Lady Ruby tu trouva soutien,
Passant du joug d'un jeune tyran
A un autre bien plus féminin.

Et petit à petit, loin de ta rage,
Tu acceptas ce nouveau visage,
Tu ne devins pas fille de joie,
Trop "petite" pour cela.

Pourtant, tu ne fus pas sans travail,
On te confia la tâche de trouver,
De quoi ses messieurs ravitailler
En un mot les nouvelles victuailles.

Lady Rubis, par ses milles cajoleries,
Te fit bien vite voir les avantages
De ce que tu appelais "un monstre de foire"
De faire bien plus jeune que ton âge
De les tromper avec miellerie

Ton passé de diplomate à merveille te servit,
Et ainsi se conclut ton histoire




Révérences


Claudia, à la Maquerelle, est entièrement dévouée,
Nulle ne l'aime autant qu'elle, en est-elle persuadée,

Pour se débarrasser de ses anciens attraits,
Des attributs de Vixen l'adolescente,
Claudia la jeune femme s'est réinventé
Elle qui voulait disparaître ou se conformer,
Elle devint l'incarnation de l'incandescente.

Ses cheveux se ternissaient avec le temps ?
Qu'importe !
Avec ses boucles, on les remarqueraient tout autant.

Elle s'habillait autrefois en peau de bête et vieux vêtement ?
Qu'importe !
Là voilà portant robe, soie, dentelles et rubans.

Sa tristesse et sa colère se métamorphosèrent.
En des expressions plus douces et plus convenables,
Aux lèvres, toujours a-t-elle un sourire et une parole agréable
Et dans ses yeux, l'on-voit ô combien elle est fière.

Partout l'on dit qu'elle est de bonne compagnie,
Son rire est cristallin et contagieux,
Probablement car personne ne lit dans son esprit,
Là où se trouvent ses orgueilleuses moqueries.

Parfois la bergère se montre autoritaire,
Oh, jamais au point de vouloir LA supplanter,
Pour la maquerelle elle a trop de respect,
Mais sur les autres filles, pouvoir tout contrôler,
N'est pas une idée qui la laisse indifféré

Sur les nouvelles, elle semble toujours jouer à la poupée,
Les habiller, les coiffer, les décorer, les objectifier,
Tant qu'elles n'osent pas encore rétorquer,
C'est que...

Claudia aime les femmes, bien plus qu'elle n'aime les hommes.
Elle les admire, œuvres d'arts qu'elles sont, esthète qu'elle est,
Elle sait apprécier la douceur d'un sein, le galbe d'une hanche,
Et c'est pour cela qu'elle sait de suite qui à sa dame emmener.

Et jusque là, jamais elle ne s'est trompée.

- - - - - - - -

De l'eau a coulé sous les ponts depuis son arrivée,
A la vie du port, la Bergère s'est habitué,
Si le soir à la maison close, elle n'est pas cachée,
C'est surement à la taverne que vous la trouverez,

Même si, ayant l'alcool triste, elle ne boit pas souvent,
Elle apprécie l'ambiance, la compagnie des servantes,  
Les belles danseuses et leurs charmes indécents,
La chaleur du bar et le brouhaha incessant.

Parfois se rend elle également à la fumerie,
Toutefois le pré demeure son lieu favori,
Là se trouvent les mouton arc-en-ciel, ses amis

Ses étranges bêtes semblent l'apprécier
Et elle leur rend bien cette amitié,
Même si elle ne sait plus trop comment elle s'est crée.

- - - - - - - -

En cent mots comme en un, Claudia est petite, adulte même si cela ne se voit pas au premier regard, changée depuis sa fuite, rousse, bouclée à l'extrême, coquette, enfarinée, maquillée de manière tout sauf discrète, souriante, agréable, amicale, hypocrite, beau parleur, moqueuse, menteuse, joueuse, orgueilleuse, autoritaire surtout avec les nouvelles, gentille et attentionnée avec ses moutons arc-en-ciel, fidèle et dévouée à sa maquerelle, méfiante envers les autres, oiseau de nuit, mais ce n'est pas un vampire, ni une fille de joie, seulement la rabatteuse, saphique, célibataire, criarde, incandescente, esthète, débrouillarde, appliquée, habile de ses mains et résolument hantée par son ignoble forfait.




Bout d'aventure


"Non, non, non, non. "

Vixen pleurait, hoquetait, tout en regardant en bas. Le cadavre était là, allongé contre la pierre, la tête grande ouverte, laissant son liquide rouge fuir entre les cailloux. Il était mort, il n'y avait aucun doute à cela. Et la personne qui avait fait cela...

"C'était un accident. Je voulais pas, je voulais pas. Je le jure."

Mais peu importe combien de fois elle répétait sa litanie, les faits étaient là. Sneereur était mort. Et c'était sa faute.

'"Quelqu'un ! " hurla-t-elle à plein poumon. "S'il vous plait ! A l'aide ! Aidez moi !"

Elle craqua soudainement, redoublant ses pleurs.

"S'il vous plait, aidez moi."


Claudia se réveilla en sueur, haletant encore. Un mouton multicolore bêla quelque part dans la pièce. Un cauchemar, ce n'était qu'un cauchemar. Elle se redressa et s'assit un peu mieux. Son front était chaud et elle se sentait poisseuse.

-Un mauvais rêve, répéta-t-elle. C'était juste un mauvais rêve.

Une sorte de rire nerveux la prit. Tandis que son sourire se tordait.

-Rien qu'un mauvais rêve.

Elle détestait ce cauchemar récurent qui revenait la hanter régulièrement, la seule ombre à cette vie nouvelle qu'elle s'était crée, son seul regret qui ne la laisserait jamais en paix.

-C'est du passé, tenta-t-elle de raisonner. Il faut oublier.

Le mouton bêla de nouveau, tournant la tête sur le côté, comme pour la regarder. Cela suffit à lui arracher un sourire.  

-Oui oui, j'arrive.

Elle se leva et s'approcha de l'animal. Quelle heure pouvait il bien être ? Onze heure ? Midi ? Peut être plus, qui sait, surement pas moins. Sa nuit avait été bien trop occupé pour cela. Et sa journée s'annonçait tout autant chargée. Elle enlaça le mouton, pour faire partir ses noires idées. Le contact de sa peau avec la douce laine était agréable. Lui ne lui ferait jamais de mal, n'est ce pas ?

-Je vais prendre ma douche, finit-elle par murmurer. Et ensuite je te ramène à ton troupeau. Peut être que j'irais chasser cet après-midi, je verrai.

Beaucoup diraient que s'adresser à un animal était sans nul doute inutile, surtout si le dit animal n'avait jamais montré qu'il pouvait parler de sa vie. Cependant, Claudia le faisait quand même, par habitude, et dans l'espoir que le mammifère lui réponde un jour autre chose qu'un bêlement.

Sa chambre était à l'écart des autres, car elle n'était pas techniquement une miss, ce qui lui donnait l'avantage d'avoir sa propre salle de bain, probablement car elle était la seule à se laver autant. Les deux seaux qu'elle était allé remplir la veille l'attendaient. Elle en mit un à chauffer avant de se déshabiller et de fermer la porte. Une ellipse pudique plus tard, elle était habillée, coiffée et s'attelait à se maquiller tandis que le mouton broutait joyeusement le foin mis à sa disposition. Ses gestes étaient précis, depuis le temps qu’elle les pratiquait chaque jour. Elle chantonnait presque devant son miroir.

-Du fond de teint pour cacher ma triste mine.

Son visage devenait de plus en plus blanc à mesure que l'éponge passait de ci de là.

-Du correcteur pour faire disparaitre les cernes.

Cela l'amusait de la voir lentement se transformer.

-Du rouge pour parfaire mes lèvres.

Le tube glissait tandis qu'apparaissait cette couleur vive et insolente.  

-Du fard pour faire ressortir mes yeux.

Le violet prenait place, amenant un peu plus de couleurs au visage enfariné.

-Du mascara pour étendre mes cils.

Cela lui donnait toujours bonne mine. Mais ce qu'elle préférait, c'était la suivante, faite au crayon.

-Une étoile pour me guider.

Elle eut un sourire en se contemplant dans la glace. Elle était belle ainsi. Et méconnaissable. Si autrefois elle l'avait vu ainsi, elle ne se serait pas reconnu. C'était exactement ce qu'elle recherchait. Elle accrocha son collier avant de sortir de la salle de bain.

-Je suis prête, on peut y aller.

Elle attrapa le mouton par le cou au cas où il n'aurait pas compris, sortit de sa chambre, ferma à clé et descendit en bas. Sa chambre donnait directement sur l'escalier qui lui même menait aux cuisines par lesquelles elle était obligé de passer pour atteindre l'issue de secours (aussi appelé porte de service ou encore porte de derrière). La cuisinière s'activait à faire la vaisselle. Il était sûrement midi passé depuis un bon bout de temps. Sur la table, il y avait une assiette avec un repas encore chaud. C'était probablement la sienne. La cuisinière et elle avaient leurs habitudes. Elle s'arrêta donc un instant afin de manger puis posa l'assiette dans l'évier, prit le pain avec elle et fila dehors en direction de l'enclos. Le mouton sembla apprécier de retrouver ses pairs, ce qui fit bien rire Claudia. S'installant sur la clôture, elle les regarda gambader, tout en mangeant son pain. De temps à autre, l'un venait mendier un bout et elle le lui donnait directement dans sa paume.

Derrière elle, elle entendait le port qui était en mouvement. Ce soir, cela serait pire mais cela n'empêchait pas les commerçants et les pirates de s'activer de ci de là. Il y avait aussi d'autres pâturages et élevage sur les côtés, notamment les cochons qui grognaient dans leur porcherie et la vache qui était totalement blasée. Si elle tournait la tête de l'autre côté, elle apercevait la mer, bleue, et le Jolly Roger à l'horizon. Des barques de pêcheurs également, qui étaient occupés à leurs manoeuvres. C'était une belle vue.

Elle finit par sauter sur ses pieds pour vérifier les derniers réglages (avaient ils encore à boire ? A manger ? Les mamans brebis s'occupaient elles bien de leur bébé ?). Puis, quand tout fut prêt, elle siffla entre ses doigts. Un mouton s'approcha joyeusement. Etait ce le même que celui de ce matin ? Elle ne savait. Elle n'était jamais réellement sûre tant ils se ressemblaient tous. Et au final, cela n'avait pas d'importance à ses yeux. Elle lui caressa affectueusement la tête.

-Viens biquette. Nous partons en chasse.




Unique au monde


° ° ° ° ° ° Son nom ° ° ° ° ° °

Quand on lui a demandé de choisir un nouveau nom, Vixen n'a pas su de suite quoi choisir. C'est une fille de joie qui a proposé "Claudia". Ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'il s'agissait d'une référence au personnage de "Entretien avec un vampire" où Claudia est une vampire vieille de plusieurs siècles avec l'apparence d'une enfant. Le nom est peut être ironique mais il lui va bien.
Cependant, du fait qu'elle n'est pas techniquement une fille de joie, elle n'a pas le droit au titre de "Miss". Elle s'est plus ou moins résignée à cela.

° ° ° ° ° ° Ses tâches ° ° ° ° ° ° °
Elle est officiellement en charge de deux tâches : recueillir les jeune filles (majoritairement garçonnes perdues) bannies ou égarées et faire courir les rumeurs. Ceci dit, toutes les recrues ne passent pas forcément par elle. Ne serait ce parce que, même si elle est arrivée vers le début de la construction du port, certaines étaient déjà là avant elle. Et d'autre part car justement, de nombreuses rumeurs concernant le recrutement courent un peu partout sur l'île.  

Officieusement, c'est aussi elle qui est en charge de trouver tout ce qui est parure : tissu, robes entières, jupons, accessoires, chaussures, maquillage surtout ! Elle fouille de ci de là, sur la plage des objets trouvés, quand elle part en chasse, négocie parfois avec un tel, fabrique ceci et accumule ainsi dans son placard toutes sortes de trésors. Elle en propose généralement aux nouvelles-venues qu'elle a elle même amené mais pas seulement. Il n'est pas rare qu'une fille de joie vienne la voir pour lui en demander. Cela lui donne une excuse pour jouer à la poupée avec elles. Elle s'occupe également de raccommoder voir d'embellir. Cependant, personne ne lui a techniquement ordonné de le faire. C'est parce que cela l'amuse qu'elle s'y attelle, et c'est également pour cette raison qu'elle se permet de se servir dedans.

De manière encore moins officielle, elle s'occupe du troupeau de moutons arc-en-ciel. Elle apprécie leur compagnie plus que tout au monde, si bien qu'il n'est pas rare que certains occupent sa chambre ou qu'elle ne les utilise comme monture pour parcourir l'île. Elle leur donne à manger et file leur laine quand cela est nécessaire. Cependant, elle est perplexe sur un point : savent ils parler ou non ? Certains oui, d'autres bêlent. Parfois, elle en arrive à se persuader qu'ils racontent des commérages dans son dos mais ne les a jamais pris sur le fait pour autant. Alors le reste du temps, elle se convainc que c'est elle qui se fait des idées. En tout les cas le mystère reste entier.

° ° ° ° ° ° Son passé ° ° ° ° ° ° ° °
Claudia est née à York en 1902. Elle n'a plus aucun souvenir concret ou direct du monde ordinaire. Le non-temps a fait son œuvre. Ceci dit, cela ne la dérange pas plus que cela. Elle est arrivée sur l'île à l'âge de 7 ans, seule.

Il lui a tout de même fallu un bon moment pour comprendre qu’il y avait quelque chose qui clochait avec son corps et encore plus pour identifier ce que c’était. Certes, plus elle grandissait et plus elle ressentait une sensation de malaise, d’être à l’étroit mais elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. Le déclic se fit surtout par comparaison avec les autres garçonnes perdues qui étaient bannies, notamment ses amantes.

Elle n'a pratiquement plus aucun contact avec les garçons perdus qu'elle connaissait ou les membres de son groupe. Elle ne sait pas également ce qu'on a dit de sa disparition : la croit-on morte ? Disparue ? Enlevée ? Bannie ? L'a-t-on seulement remarqué qu'elle n'était plus là ? En tout cas, depuis sa fuite, personne ne l'a appelée Vixen, preuve qu'elle a suffisamment changé.

De même, elle ne connait pas l'histoire officielle de la mort de Sneereur.




L'île

Comment vis-tu ton séjour à Never Never Land ? Que représente ce lieu pour toi ?  
De tous les soucis qu'a Claudia, l'île en tant que tel n'a jamais été un problème, c'est plutôt les habitants le problème. Elle aime l'île, avec ses décors variés et ses créatures fantastiques. Elle la connait plutôt bien depuis le temps qu'elle est dessus (à part les zones où elle a peu l'occasion d'aller). Pour elle, c'est sa maison, son pays.



Regrettes-tu ta vie d'avant ? Voudrais-tu pouvoir retourner dans le monde ordinaire ?  Si tu n'en as jamais connu d'autre, désirerais-tu une autre vie ? L'autre monde te fait-il envie ?
Sa vie d'avant ? Pour Claudia, vie d'avant rime avec grand arbre. Elle ne se souvient plus du tout de la vie dans le monde ordinaire. Cela fait tellement longtemps qu'elle est là, elle ne se souvient même plus de son nom, de ses parents, de l'endroit où elle vivait. Bordel, elle ne se rappelle même plus à quoi ressemblait sa ville ! C'est un blanc total, néant, ca n'existe plus dans son esprit, elle en arrive même à buguer mentalement quand on lui en parle alors y retourner ? Pourquoi faire ?



Comment vois-tu Peter Pan ? Quels sont tes sentiments envers lui ? A l'inverse, que ressens-tu pour le capitaine Hook ?
Claudia hait Peter Pan du plus profond de son âme. Tout ce qui se passe est de sa faute, en est-elle persuadée. La désillusion a été très rude et violente, surtout qu'elle a duré longtemps, très longtemps. Elle ne cessait de grandir et Peter est passé complètement à côté. Ce qui aurait pu être pour certains une merveilleuse planque était un fardeau pour elle. Ce ressentiment est également lié aux mauvais souvenirs qu'elle a de sa vie au grand arbre, où elle était rongée par la haine d'elle même. Par extension, désormais, elle ne veut plus avoir à faire à tout ce qui a trait à "Vixen".

Hook, lui... Eh bien c'est assez étrange à dire, surtout qu'elle a sa marque tatouée sur sa scapula, mais elle n'a aucun sentiment fort à son égard. Oh bien sûr, elle lui est reconnaissante, elle le respecte et cetera... Mais en dehors de cela, elle ne le voit jamais vu qu'il est quasiment toujours sur son bateau. Elle sait qui c'est, qu'il fréquente leur établissement de temps à autre et qu'il a une fille de joie attitré mais... Elle ne lui a jamais parlé en dehors de sa rencontre (et encore, parler dans cette situation était un bien grand mot). Il demeure donc à ses yeux un inconnu. Un inconnu qu'elle respecte et dont elle sait qu'elle dépend mais un inconnu tout de même. Et définir ce qu'elle ressent pour lui la laisse très perplexe.





Bout d'aventure



-Tu es perdue mon enfant ?

"Perdue", voilà un bien bel euphémisme pour décrire l'état dans laquelle se trouvait la jeune fille en face d'elle. En haillons, des blessures de ci de là, les cheveux tellement sales, le regard hagard et s'il n'y avait que cela.... Depuis combien de temps errait-elle dans la jungle ainsi ? Difficile à déterminer. Il y avait quelque de presque animal en elle désormais, une crainte profonde et une attitude sur le qui-vive.
Et bon dieu qu'elle sentait mauvais.

-N'aie pas peur, fit Claudia doucement. Je ne te ferais pas de mal.

Claudia qui, elle, était montée sur son mouton, comme à l'ordinaire, sa main gauche tenant son ombrelle, et qui tentait, par milles manières et mots doux, de l'amadouer, tout en la jaugeant d'un regard discret. Non vraiment, ses cheveux étaient délavés et pleins de terre, il y avait des croutes sur ses genoux, ses pieds paraissaient noirs, ses ongles tout autant, elle semblait n'avoir rien mangé depuis plusieurs jours et, elle se répétait mais, elle empestait. Non, réellement, cette fille n'avait rien pour elle. Mais c'était justement cela qui l'attirait. La Bergère était une artiste avant tout. Elle aimait les défis.

-Tu es toute seule ? Il n'y a donc personne avec toi ?

Question purement rhétorique. Juste pour lui faire baisser ses défenses. Elle donna un petit coup dans le mouton pour qu'il avance (mais petit, réellement, elle ne voulait pas lui faire de mal). La jeune fille sursauta en la voyant approcher mais ne partit pas. Maintenant plus près, Claudia pouvait mieux l'observer.

-Mais tu es blessée, ma pauvre.

Son ton se voulait vraiment empathique.

-Depuis combien de temps es tu toute seule ici ?

Là encore, question rhétorique. Manifestement, cela faisait depuis un bon moment. "L'enfant" attrapa sa main d'un air compatissant et la fixa dans les yeux.

-Tu as faim ?

Rappel des besoins primaires.

-Tu veux venir chez moi ? Je te donnerais de quoi manger et te changer. Et tu pourras y rester aussi longtemps que tu le désires.

La jeune fille en face hésitait. Elle se demandait surement si c'était un piège, cela se voyait à son regard. Encore un peu de méfiance, hé ? Alors, lentement, elle retira sa main et baissa la tête, comme si elle était blessée.

-Enfin, c'est si tu veux hein. Je ne veux pas te forcer.

Elle fit mine de s'éloigner mais très vite, un bras la retint. La pirate retint un sourire. Ca y est, elle était prise dans ses filets. Elle se retourna donc, feignant la surprise, avant de reprendre sa main et, comme une mère conduit son enfant, la guider jusqu'à l'établissement. Oh, bien sûre, comme toutes les autres, la vue du port lui avait fait un peu peur. Aussi la Bergère avait elle resserrée sa prise et sourit d'un air rassurant pour lui faire comprendre que tout irait bien. De toute manière, il était trop tard pour rebrousser chemin.

Claudia la fit entrer par la porte de derrière, comme prévu. Après tout, c'était là où se trouvaient les cuisines. Et la porte de devant l'aurait surement effrayé. Ce n'était pas tout à fait le soir encore, et certainement pas la nuit. La rabatteuse la fit s'asseoir à la table, s'assura qu'on lui donne un repas chaud et ne put s'empêcher de rire devant la tête qu'elle fit en voyant le plat.

-Ma chérie, reste ici et mange. Je vais m'occuper du bain. Si tu as besoin de quoi que ce soit, je serais à l'étage.

-Me... Merci, souffla-t-elle.

-Oh tu as donc une langue finalement ?

La jeune fille baissa de suite la tête, honteuse, ce qui la fit rire d'avantage. Elle posa une main sur sa tête et la caressa.

-Mange, je m'occupe de tout.

Puis elle tourna les talons et monta effectivement à l'étage. Elle sortit la grande bassine puis chercha du regard les seaux. Ils étaient vides. Ah oui, merde, elle avait oublié de les re-remplir tout à l'heure. Elle s'empara donc des deux et redescendit en bas pour aller prendre de l'eau. Au final, elle fit de nombreux allers retours, sous les yeux curieux de la future nouvelle fille, mais tout était prêt. Même l'autre avait fini de manger. Elle la fit donc monter.

-Déshabilles toi, ordonna-t-elle laconiquement. Lady Rubis va te recevoir tout à l'heure et tu ne peux décemment pas rester dans cet état.

Pourtant sa protégée semblait de nouveau hésitante. En fait, depuis le moment où elle était entrée dans la salle de bain, elle avait semblé plus timide, plus... pudique.

Comme c'était mignon. Le cochonné avait encore de la pudeur. Meh, ça ne durerait surement pas.

-Trésor, rit elle doucement. J'en ai vu d'autre. Alors vas y.

Elle semblait hésiter encore.

-Si tu ne le fais pas, c'est moi qui le ferais.

Cela sembla la motiver soudainement. Elle se cachait encore un peu mais elle avait obéit. La bergère put donc observer un peu mieux les atouts de la fille. Meh, elle avait vu mieux, mais c'était passable. La nouvelle-venue tenta de se diriger vers la bassine mais Claudia la dissuada.

-Oh non, pas tout de suite, il ne faut pas salir l'eau du bain voyons. Nettoie toi d'abord dans ce seau avec le gant. Le visage, le cou, les bras, tout ce qui est en contact avec l'extérieure.

Si la fille trouva étrange ces instructions, elle obéit tout de même. Elle n'avait probablement pas vu qu'elle était dans la zone de la douche, aussi sursauta-t-elle brusquement quand l'eau lui tomba dessus. Claudia réprima un petit rire. Ce n'était pas qu'elle l'avait fait exprès mais un peu quand même. Elle lui donna le savon.

-Allez, frotte toi bien partout maintenant.

Elle reçu un regard noir et quelque peu perdu en guise de réponse mais bon, ce n'est pas vraiment comme si elle était en position de répondre là. Quand elle eut finit, Claudia pu réactionner la douche.

-C'est bon, maintenant tu peux aller dans le bain. Profites en. Je vais chercher de quoi t'habiller.

Elle récupéra au passage les loques qui trainait par terre. "Poubelle" chantonna-t-elle dans sa tête. C'était bien trop crade pour être gardé. Elle alla ensuite farfouiller dans l'armoire. Quelle tenue lui irait bien ? Qu'est ce qui la mettrait en valeur ? Il fallait la présenter sous son plus beau jour afin que Lady Rubis voie le saphir qui se cachait derrière cette cochonette. Les accessoires également, mais elle y songerait plus tard. Son cerveau cogitait. Elle prenait son temps ceci dit, histoire qu'à son retour, sa "protégée" ne se brusque pas trop vite. Elle avait mérité un peu d'intimité. C'était aussi pour cette raison qu'elle présentait à chaque fois trois tenues différentes, de la tête au pied : pour lui donner l'illusion d'un choix.

Elle revint donc, ses cintres sous le bras. La jeune fille semblait à l'aise désormais, dans le bain. Après s'être enquit si la température n'était pas trop chaude ("Nan nan, ça va."), elle montra tour à tour ce qu'elle avait sélectionné, lui demandant finalement son avis. Ce fut une main timide et hésitante qui se rabattit finalement sur la seconde ("Excellent choix"). Claudia alla donc la poser sur son lit et ranger les autres dans le placard. Elle pouvait donc attaquer la partie suivante. Armée de divers shampoing, du précédant seau, d'une brosse et d'un citron, elle entreprit de nettoyer puis démêler les cheveux, d'une main douce. C'est que cela lui demanderait du travail, tant leur blondeur était noyé sous la crasse et tant il y avait de nœuds. Aussi, tout en s'appliquant, elle parlait d'une voix douce :

-Il faut absolument faire bonne impression face à Lady Rubis. C'est une femme très digne, elle apporte beaucoup d'importance aux apparences. Mais c'est aussi une dame très noble et très gentille. C'est elle qui nous protège. Presque toutes les filles ici sont d'anciennes garçonnes perdues qui ont été bannies. Et pourtant elle nous a recueilli, donné un toit, un travail et une pitance.

Il n'y avait là aucune tromperie dans ses paroles, seulement la vérité (du moins à ses yeux) et l'expression de son amour incontesté envers sa bienfaitrice. Ah, réellement, à l'entendre, cette dame était la réincarnation de la sainte vierge.

Quand elle eut enfin fini de s'occuper des cheveux, elle lâcha un soupir de soulagement. Ah, de suite ils semblaient plus beaux ! Elle s'attela aux ongles, ce qui fut bien moins fatiguant, avant de la faire sortir du bain et sécher. Une fois habillé, elle s'occupa de la coiffer puis de la maquiller. La touche finale fut les accessoires qu'elle utilisa avec parcimonie. Elle recula un peu et eut un grand sourire satisfait.

-Oh mon dieu, ma chérie, regardes toi un peu ! Tu es magnifique comme ceci !

Et elle n'avait pas totalement tort. On reconnaissait à peine la sauvageonne de tantôt tant elle avait été sublimée. Même elle semblait ravie, affichant un petit sourire embarrassé. Doucement, Claudia la prit par la main. Le moment était venu de la conduire à sa future maitresse...




Invisible pour les yeux

T'as un Pseudo ? Jamesina
Et un âge ? Oui, hu hu :3
C'est quoi ton Avatar  ? « Chessire cat » de Sakizou
Comment t'as découvert l'île ? Il y a très longtemps, alors que le forum n’avait que 3 mois, j’ai été enlevée par le fonda What a Face et je ne regrette absolument rien.
Tu la trouves comment ? Superbe, comme d’habitude
Dis, tu crois bien aux fées ? Ouiii, j’en joue une !
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https://www.amazon.fr/dp/B074S4BHG2
Peter Pan
Peter Pan

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MessageSujet: Re: "Laissez venir à moi les petits enfants" ~ Claudia   "Laissez venir à moi les petits enfants" ~ Claudia EmptyMar 31 Jan 2017 - 18:37

Félicitations mon enfant


Tu es condamné.





La vache ce perso est terrifiant, il m'horrifie  "Laissez venir à moi les petits enfants" ~ Claudia 4051579198
Le dernier Bout d'Aventure est très dérangeant (et super bien maitrisé). C'est une très belle fiche, un perso réfléchi et complexe, une narration toute en finesse (elle a la même maladie que moi hahaha) fallait y penser !! intéressant intéressant.  "Laissez venir à moi les petits enfants" ~ Claudia 3112549777  On voit que tu as vraiment travaillé sur tout ça et le résultat est vraiment cool. Juste une chose mais c'est vraiment rien : c'est lady Ruby, à l'anglaise (et non Rubis) même si c'est un détail.


_______________________________


Je te serre chaleureusement la main. Cours vite créer ton Dé à Coudre et demander un Compagnon de Jeu afin de vivre une aventure !  Par ailleurs, n'oublie pas de prendre connaissance de L'intrigue du moment. A moins que tu ne choisisses de te lancer dans Mission Périlleuse ?  Si tu préfères passer du bon temps en papotant, rejoins sans tarder la Nursery. Quoiqu'il en soit, que ton séjour à Never Never Land soit fabuleux et éternel.








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MessageSujet: Re: "Laissez venir à moi les petits enfants" ~ Claudia   "Laissez venir à moi les petits enfants" ~ Claudia EmptyMer 1 Fév 2017 - 18:47

YO !

J'ai enfin pris le temps de lire ta fiche et je l'ai trouvée vraiment cool ! Ça se lit, que t'y as passé du temps et que tu y as mis de l'effort. Claudia a quelque chose de flippant et doux à la fois, c'est fort "Laissez venir à moi les petits enfants" ~ Claudia 2567536238 elle m'inspire much en tous cas, je viendrais sans doute te voir à l'occaz pour des idées de lien et topics ( ͡° ͜ʖ ͡°)

En attendant, rererebienvenue parmi nous ! "Laissez venir à moi les petits enfants" ~ Claudia 3864948088
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