Enfin l'Île retrouvait ses paysages verdoyants, ceux que la Fée Verte préférait. Elle avait déjà profité de bains de soleil et d'eau, elle affectionnait ces lumières qui nourrissent les plantes. Elle aimait voir les végétaux se tendre jusqu'aux rayons, à moins qu'en réalité cette lumière solaire n'était faite que de fils de marionnettes ? Un peu comme ses jeux à elle.

En parlant de jeux... celui qu'elle menait finement avec le Joker avait commencé à fleurir. De belles fleurs vertes, puis leurs pétales s'étaient teintés de rouge. Un rouge pâteux. Les peaux pâles des morts de suffiraient plus après avoir goûté au sirop addictif du sang frais.

Il suffisait de voir les Vampires.

Le sang frais devenait la plus forte des chaînes.

Quel beau tableau.

Un tableau assorti au vert, et aux rouges cheveux d'Absinthe.

Cependant, voilà la fée aristocrate qui s'est éloignée de la couche de son projet rieur. Elle s'est glissée dans les arbres, elle a voleté un peu partout dans une brise gracieuse. Animant les airs de sa lumière et de son parfum reconnaissable d'anis.

Elle a demandé aux animaux, elle a demandé de tout son charme quelques informations anodines. Celles du passage d'un garçon perdu aisément remarquable.

Cette fameuse carte chaotique qui joue sur le plateau du chef des Raccommodeur. Et qui, ainsi, est entré dans la peinture sublime de la muse autoproclamée.

Absinthe savait que Pit avait dû parlé d'elle à Apache. Du moins, mentionnée vaguement. Mais jamais, elle ne s'était présentée à son poète fou aux yeux toxiques. C'est un projet. C'est une petite règle à suivre pour ce chef-d'oeuvre.

Le voilà, l'Hérissé.

Parmi les ombres naturelles, Absinthe s'approche dans une grande douceur. Elle entortille distraitement l'une de ses mèches rousses alors qu'elle s'approche du visage de l'adolescent. Un petit sourire satisfait se fraya un chemin, le personnage rentrerait bien dans la composition. Malgré le style. Mais ça... la Fée Verte ne cherchait pas la forme élégante pour cette partie des figurants.

Devrait-elle planter des graines ? Devrait-elle tirer les ficelles d'une quelconque germe de folie créatrice ou destructrice ? Elle volait au-dessus de la tête, pas trop proche, mais sa lumière verte chassait le bleu de la nuit.

Elle murmura dans une voix ronronnante :

- Enchantée, Apache. Alors, c'est donc toi "la carte chaotique" ? J'aimerais savoir où ton art pencherait... destruction ou création ?

L'air se chargeait d'anis, les sons raisonnaient, mais elle ne jouait pas encore de son charme magique. Absinthe se contentait de parler à l'âme. Si le sommeil est assez profond, elle sait se frayer un chemin jusqu'aux pensées. Elle prend la place des doux conseils de la Lunes, en y glissant sa lumière folle.

L'enfant changea de position, et comme portée par les légères vagues de l'air Absinthe suivit le mouvement fluide. L'endormi demeurait dans les songes, et la Fée Verte avait bien envie de glisser ses petites pépites lumineuses dans l'esprit d'Apache. Elle caressait ses cheveux roux en observant le garçon, elle avait bien le droit d'ajouter quelques coups de pinceaux dans son chef-d'oeuvre, non ? La fosse se remplissait de tout ce qu'elle voulait, mais est-ce qu'un volcan pouvait cracher ce qu'elle voulait ?

Elle se pinça brièvement les lèvres en pensant aux mots, elle usera d'un peu du charme des fées aristocrates. C'était ainsi qu'elle pouvait ensorceler un peu les esprits endormis. Ses mots et sa lumière de muse.

- Tu es une carte sur un tableau, mais dans un autre... pourquoi pas un volcan ?

Absinthe susurrait, sa lumière pulsait d'une manière particulière. Au rythme de la respiration de l'Hérissé, assez douce pour ne pas déranger les yeux. Seules les oreilles importaient.

- Ta lave déferlera un jour sur les flans... tout brûlera.

Un sourire alors qu'elle portait son index aux lèvres colorées d'une teinture rouge. La Fée Verte choisissait soigneusement ses phrases.

- À la fin, ce sera le néant... Un monde de cendres et d'âmes brisées.

Pour le moment, ce dessin lui plaisait. Il rejoignait celui qu'elle faisait avec le Joker. La plupart de ses créations étaient tragiques, elle affectionnait ces mondes.

- Le feu d'un volcan ne se plie à aucune règle. Absolument... aucune.

Un sourire coupant.

- Loyauté et valeurs ne sont que des lois déguisées de beaux atours de princes d'antan.

Sa douce voix se glissait dans les oreilles, elle essayer de se faire un chemin. De trouver les petites fissures où elle pourrait un jour germer.

- Des lois qui ne visent qu'à t'utiliser... certaines sont mieux déguisées que d'autres...

Cette fois-ci, Absinthe croisa les bras. Et sa voix se fit plus ferme.

- Es-tu un volcan éteint ?

Sa lumière devint beaucoup plus forte. À ce stade, peu lui importait d'engendrer un réveil.

- Ne penses-tu pas qu'il est temps de te réveiller ? Mais auras-tu le courage, les épaules, pour porter tout l'Après.

Doux sourire.

Absinthe aimait son tableau de terrain désolé. Elle y avait mis le poids des actes, le poids du Devoir et des Valeurs. La Dureté des cataclysmes. La Nature ne suivant aucune règle, ni cadre ni liberté. Juste sa rage dévalant les rochers et détruisant des villages... avec des âmes innocentes. Ces mêmes âmes qui attendaient d'être libérées un jour.

Lorsque la Fée Verte peignait, sa lumière cherchait à atteindre un peu l'esprit aussi. Elle essayait d'y glisser justement le tableau qu'elle avait en tête en plus de ses mots soigneusement dits. Chaque choix venait avec le poids et l'image que la fée y mettait.

Un petit rire satisfait, qui ne fit pas attention à réveiller l'enfant.

Elle entortillait une des mèches rousses autour de son index.

- Apache, l'Hérissé. Chasseur turbulent. Difficile ne pas te remarquer.

Un réveil brutal, comme la chute d'un oiseau trop près du soleil. Une rencontre difficile entre l'air et la terre. Comme un enfant qui rencontre trop vite les adultes. Absinthe en serait presque attristée, elle n'aime pas faire remonter des sursauts. Croyez-la, la première fois qu'elle avait murmuré... ses mots essayaient de panser les fissures. Depuis, cependant, elle a découvert qu'elle pouvait les panser de diverses manières.

Le temps a passé depuis sa première escapade dans le monde ordinaire.

Les bonnes manières ne se mêlaient pas à un être aussi rustres, elles perdraient leur temps même s'il n'existait pas pour les humains. Ô comme le monde est injuste, savoir l'imperfection éternelle alors que la perfection mourra en un instant. Rapidement, les pensées de la Fée Verte s'éloignaient de ces tableaux lugubres qui font naître peur et tristesse. Horreur que de savoir son âme soeur plus âgée, d'ailleurs...

Sans doute ce jour-là elle devra peindre un tableau grandiose. Plus grand que tous ses plans.

- Fidèle à lui-même.

Un rire cristallin en réponse, avant de croiser les bras et de libérer une main afin de replacer une mèche rousse derrière l'épaule.

- Absinthe, la Fée Verte. Je revenais du Grand Arbre, et j'ai remarqué ta présence. J'ai jugé qu'il était temps de te rencontrer. Apache.

Sourire, doux peut-être. Mais le regard scrutait, il s'interrogeait sur la suite. Est-ce que ses graines germeraient ? Où est-ce que ce tableau allait mener ? Elle ne savait pas encore. Absinthe cherchait plus à tester qu'à réellement manipuler. Apache se trouvait dans le tableau initial de son projet avec Pit. Elle avait plutôt envie d'en faire... un détail. Un quelque chose en plus dans le paysage qui donnerait un sens particulier.

La vérité se trouvait toujours dans les tout petits points de peinture.

- J'espère ne pas avoir interrompu un beau rêve.

Oh, une variation dans l'expression venait de changer. Au grand plaisir d'Absinthe, elle aurait pu y voir une jolie scène de chasse. Pensait-il à la capturer ? Pensait-il en faire un trophée ? Oh quelle fin dramatique plutôt artistique. Plus glorieuse que d'attendre patiemment la fin de la lumière. Cependant, ce ne serait pas le sujet. Pas directement. Pas si vite.

Elle se régalait de ce "Alors t'existe vraiment." De son mieux, elle resta de marbre mais elle caressa ses propre cheveux feignant un léger étonnement.

En revanche, elle laissa tomber son manège aussitôt qu'elle entendit la suite. Le mot "saloperies" ne lui plaisait pas. Assez pour lui faire reprendre la posture initiale, une main sur la hanche et l'autre enroulant encore ses cheveux autour de l'index.

Le sourire était taquin, elle devinait que Pit avait parlé de cette quête étrange. Celle de retrouver sa Fée Verte. Celle-ci qui avait le pouvoir d'adoucir les affreuses visions et les caresses qui n'avaient pas de raison d'être. Le pauvre enfant n'avait pas compris le mot, il avait réellement cru que l'alcool était une petite créature qui l'aidait.

Evidemment qu'Absinthe avait voulu jouer avec ça. Un enfant qui ne la connaissait pas, mais qui avait rencontré les bras de son nom poétique. À l'image de ces artistes torturés.

- Je ne suis que son humble muse. Il y a de moi dans chaque idées...

Voletant, elle s'en alla s'asseoir sur la branche de l'arbre un peu au-dessus d'eux. S'installant avec toute sa grâce féérique, croisant les jambes tout en rejetant la même mèche qu'elle avait porté entre ses doigts auparavant.

Puis elle offrit un sourire distinguée.

- Tu as déjà eu vent de mon nom ? J'imagine que c'est Pit qui t'as soufflé mon existence, bien que tu en doutais apparemment.

Les mains soigneusement posées sur le haut des cuisses, elle précise :

- Des doutes fondées, puisque je ne me montre pas à tous. Tu es une exception à ce tableau-ci.

La tête doucement penchée sur le côté, comme si ce léger angle modifié allait changer la perception du chasseur en contre-bas, la Fée Verte observait les mouvements calculés. Elle aurait pu dessiner un même genre de danse si elle imaginait ses doigts se refermant sur ses proies à elle. Non voyons, elle n'était pas une chasseuse... elle n'était qu'une douce muse.

Contrairement à Pit, elle demeurait lucide sur sa nature réelle. Elle y avait juste mis un autre nom plus digne de son élément de lumière. Elle repensa à ceux qu'elle avait réussi à se faire entre-chasser... Quelle belle peinture...

Revenant à Apache, elle détaillait cette carte chaotique. Et l'image qui s'en dégageait correspondait si bien à son rôle, difficile de rêver mieux pour ses projets.

Chaque éléments soigneusement à sa place. Dans un chaos organisé.

Les esprits d'artistes.

- "Barge"... Certes. Je l'ai quelque peu cabossé. Néanmoins, la fosse est creusée.

Ses racines avaient pris tant de place dans l'esprit brisé de l'adolescent. Sa lumière avait pu nourrir et créer ce qu'il manquait.

Absinthe s'accorda un instant afin de vérifier sa manucure soignée avant de poursuivre :

- Tu n'es pas au sein d'un pari. Tout simplement...

Et ses yeux tombèrent à nouveau sur l'Hérissé.

- Et il y en a bien d'autres avec qui j'échange des discussions. Que ce soient de braves chevaliers ou des poètes avec du potentiels. Ce qui me fait dire que tu n'es pas tant que cela une exception. Mes mots n'ont pas été bien soignés.

Ceux qui n'étaient pas des pions dans ses paris avec Opium ou envers elle-même avaient droit de la rencontrer. Elle pouvait simplement jouer en profitant de se baigner dans l'admiration qu'elle pouvait susciter. Pur orgueil, et pure passion pour la création. Tout en caressant la destruction.

L'art demeurait en toute chose.

La Fée Verte se fit pensive en scrutant l'adolescent qui rendait ses sourires.

- Que t'as-t-il raconté d'autre ?

Elle n'avait pas l'omniscience, et malgré ses informateurs ou ses propres voyages, elle ne pouvait pas être partout à la fois. Absinthe était une dame bien importante après tout, elle avait plus d'un jeu sur le feu.

Elle ne quitta pas son air pensif alors que le chasseur lui disait être un genre de "confident", enfin, jusqu'à ce qu'il termine. Un sourire en coin trancha la curiosité. La carte en bas paraissait bien "maline", cette manie de s'offrir un rôle. La Fée Verte ne pouvait certainement pas contredire ces mots, elle ne savait pas exactement tout ce que racontait ou faisait Pit. Cependant, elle savait ce qu'elle lui avait dit de faire. Elle savait quelles étaient ses graines, et l'une d'elle demandait de faire progresser les évènements perturbateurs.

N'était-ce donc pas ce qui se tramait ? Oh, elle n'en était pas certaine.

Cependant, la piste avait mené à lier son projet avec ce détail particulier qu'était Apache. Ça lui plaisait bien. Elle se pinça les lèvres, comme si elle essayait de retenir l'expression de son impatience à voir ce qu'il adviendrait après. Une fée ressentait bien trop fort, après tout.

- Tous ses secrets ? C'est intéressant.

Qu'elle murmura en retraçant dans son esprit les plans de ce tableau complexe. Savait-il pour les vampires ? Savait-il pour le port ? Bien entendu, la Fée Verte n'avait fait que de déposer des idées dans les fissures. Des idées qui s'activaient ensuite selon les sentiments, selon les événements et les rencontres. Elle essayait de faire pencher la balance du côté qui l'amusait le plus. Un but ? Aucun. Juste gagner son pari.

Absinthe s'étonna cependant de la question qu'Apache venait de lui poser. Elle ne s'en cacha même pas. La tête redressée, les yeux ronds contemplant ce visage qui avait pris un air bien sérieux.

- Tu es donc si spécial.

Le sourire charmant, expression de base chez elle on dirait bien, revenait bientôt alors qu'elle tapotait de son index ses lèvres rouges.

- Ce qu'il voulait ?

D'abord, elle ne comprenait pas.

Puis, après réflexion... Elle comprit. Les sourcils se froncèrent un peu, elle ne pensait pas que Pit avait encore quelque chose de cet ordre-là dans la tête. C'était un détail non sans intérêt.

Les senteurs d'anis dansaient dans le vent, alors que la Fée Verte méditait sur ce qu'elle savait. Sur ce qu'elle avait appris avant de faire germer ses graines de folies dans la ruine qu'était l'adolescent aux yeux beaucoup trop verts.

Pourquoi répondre à Apache ?

Pourquoi répondre à la carte chaotique ?

Est-ce que ce savoir allait ajouter de nouvelles couleurs à sa belle peinture ? Peut-être. Elle devait avouer qu'elle n'était pas insensible aux résolutions d'énigmes. Quoi qu'elles soient.

- C'est lointain ce que tu me demandes-là.

Son index demeura un instant sans bouger sur la pulpe de sa lèvre inférieure. Toisant Apache, elle se trouvait à un tournant passionnant de son expérience. Au fond, elle avait déjà eu la réponse à sa propre question initiale. Pit ne l'avait pas déçue. Là, elle était gourmande, elle s'amusait à le voir creuser plus profondément la fosse. Une véritable coquille-vide, avec un terreau d'origine.

Personne ne naissait bon ou mauvais, tout dépendait du jardin qui venait s'y planter.

Ses mains vinrent s'appuyer sur l'écorce, elle se redressa mieux afin de garder une jolie posture. Une muse n'avait jamais de repos.

- Il me semble... que c'était affreusement banal.

Le vent déplaça une mèche qui fut remise en place derrière l'oreille droite.

- Il voulait être sûr que personne ne le forcerait plus. Et il voulait pouvoir être assez fort afin de protéger les délaissés.

Absinthe soupira, agacée en se massant la tempe du même côté que la mèche qui fut libre puis enchainée.

- Quelque chose de ce goût-là... il était déjà question des raccommodeurs il me semble. Le fameux amas des âmes fragilisées.

Pourquoi le dire ?

Parce qu'elle n'était d'aucun côté, et que la perspective de donner cette information l'intriguait plus que de ne rien dire. Restait à savoir si elle inventait ou si elle disait la vérité.

Cependant, elle n'avait strictement aucun avantage à inventer des histoires.

Son projet n'avait rien à voir avec ça.

- Qu'est-ce que ça peut bien te faire ? C'était important auparavant, mais plus vraiment à présent.

Oh, donc Apache était simplement intéressé ? Il devait bien y avoir un intérêt spécifique derrière cette attention... Néanmoins, Absinthe avait toujours grand plaisir à parler de ses oeuvres ou d'elle-même. Son égo s'étendait peut-être bien jusqu'aux cieux. Elle écoutait sagement le chasseur singulier. L'interpellation intrigua aussitôt la Fée Verte qui balançait lentement sa jambe gauche, toujours soutenue par sa jumelle opposée.

Pourquoi est-ce qu'elle faisait tout ceci ?

Est-ce que c'était elle qui avait initié l'adolescent en morceaux aux récoltes macabres ?

L'expression qui répondait en premier portait les traits d'une fausse tendresse, ce sourire doux alors que les yeux trahissaient l'indifférence de la fée. Elle réfléchissait. Un peu perplexe en réalité. Pourquoi chercher une raison à ce qui avait été fait ? Ou ce qui continuait de se faire ? À quoi cela allait bien avancer une carte chaotique ?

Ramener l'ordre peut-être ?

Celle qui croyait être une muse, une idée, un souffle qui passait dans les esprits et dont un seul de ses grains a créé des révolutions et des guerre... cette fée retenait ses rires amusés.

- Je te l'ai dit : c'est un pari.

La phrase avait été lancée dans un ton chantant, avec à nouveau ce contraste entre le sourire et les yeux traîtres.

- C'est une expérience.

Un souffle rieur trouva son chemin alors que d'une main, la Fée Verte ajustait délicatement le pli de sa robe végétale.

- Je ne lui ai jamais dit distinctement ces mots : la peau d'enfant.

Et elle s'allongea sur le ventre, contre l'écorce. Soutenant sa tête d'une main, dans un geste fluide et calculé.

- Il n'était question que d'originalité, de matière interdite. D'aller jusqu'au bout de ses croyances.

Un soupir agacé trancha l'air.

- Quelle horreur qu'un tableau qui ne va pas au bout de ses propos ! Si les humains ne sont que des objets ou des outils, pourquoi ne pas s'en servir ? Je ne crée pas des idées, je fais germer celles qui dorment.

Absinthe donnait presque dans la vexation en appuyant cette fois le menton sur le dos de la main, puis un air malin vint s'accorder à celui qu'Apache avait pu offrir.

- Que de curiosité envers un être quelqu'un que tu n'as pas l'air d'apprécier... cache-tu quelque chose ?