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|  Sujet: We need to talk about drugs Mer 1 Mar 2017 - 21:27 | |
| La « nuit », ou ce qui s’en approchait le plus sur l’île, était tombée depuis peu. Il avait plu toute la journée et l’air était encore humide. Peut être il y en aurait il encore cette nuit. Tous les garçons perdus avaient mangés, lors d’un banquet, et étaient allés se coucher, à l’exception de ceux qui étaient de garde. Et Soul, bien entendu.
Mary avait fait le tour des dortoirs, vérifiant que chacun de ses enfants était dans son lit, distribuant câlins rapides et bises distraites aux plus jeunes, éteignant les lumières, ordonnant à ceux qui chahutaient de se calmer. Puis elle était monté à l’infirmerie, avait vérifié que leur chef avait bien mangé, que tout se passait bien, ramené la vaisselle en bas. Et entre deux, elle avait ordonné à Joy de la rejoindre plus tard dans sa chambre.
Elle avait longtemps réfléchi à cela et encore plus longuement hésité. Elle ne savait même plus depuis quand elle avait commencé à se sentir mal à l’aise envers son apprentie, comme s’il y avait un grand non-dit, bien qu’elle n’eut pas été sûre dans quel sens il se situait. Sa volonté de tout nier en bloc avait été forte également. Tout allait bien dans le meilleur des mondes (enfin, si on exceptait la pluie), « There are no war in Ban Sing Se ». Et Joy allait très bien, si on exceptait ses doigts manquants. Ou ses absences. Ou le fait qu’elle se drogue de plus en plus, pour ne pas dire tout le temps.
Mais l’inquiétude l’avait rongé, telle de l’eau de pluie sur de la pierre. Et elle s’était finalement décidée à aller lui parler.
Elle avait réfléchi toute la journée à quoi lui dire exactement, s’était fait de nombreuses stimulations de discussion mais cela n’allait jamais très loin. Et surtout, tout sortit de sa tête alors qu’elle entra dans sa cabane. Joy l’attendait. Ouf, elle avait eu peur qu’elle ne soit pas là, qu’elle soit trop shootée pour comprendre l’ordre. Enfin peut être était ce le cas, elle ne savait pas trop. Elle prit la main de son apprentie, frissonna en « sentant » les doigts manquants, et la guida jusqu’au lit où elles s’assirent toutes les deux. Il y eut un mouvement de flottements où elle tenta de dire quelque chose de cohérent, mais tout ce qui lui venait à l’esprit n’était que bredouillement ou bien trop niais pour son orgueil. Elle ne voulait pas avouer à haute voix qu’elle se souciait d’elle, que leur relation avait évolué. Ou du moins pas tout de suite. Aussi finit-elle par lâcher simplement :
-Qu’est ce qui ne va pas avec toi ?
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|  | | Ancienne Mère
Invité
| | Sujet: Re: We need to talk about drugs Dim 5 Mar 2017 - 16:52 | |
| Joy était assise sur son lit et ne faisait rien de particulièrement palpitant.
A la manière dont elle tassait ses affaires, on pourrait croire que c’était Mary qui lui avait demandé de prendre le moins de place possible. Après tout, elles partageaient la même cabane et la Sanglant n’avait pas la réputation d’être très tendre. Mais en vérité, c’était ainsi que Joy fonctionnait. Elle aimait que tout soit à portée de main, sans pour autant qu’elle n’ait à s’organiser. De ce fait : tout était prêt car tout était empilé sur, sous ou à côté de son lit.
La Stone possédait néanmoins une étagère accrochée juste au-dessus de ce dernier où s’alignaient des pots de verre que lui fournissaient les artisans. Elle les avait étiquetés avec une écriture maladroite car elle apprenait à se servir de sa main gauche, désormais. Mais au bout de plusieurs tentative, elle était parvenue à un résultat lisible. A l’intérieur de pots, on distinguait des substances diverses allant de mousses colorées aux champignons les plus fantasques, en passant par des feuilles grisâtres (qu’elle laissait sécher entre de livres épais qu’elle n’avait pas pris la peine de lire).
Joy aimait descendre ces pots un à un, les admirer puis décider si elle devait bientôt refaire ses stocks dans les prochains jours. C’était un peu comme ces femmes qui vidaient, nettoyaient et rangeaient l’intérieur de leur sac à main avec assiduité.
Ce soir-là, c’est bien ce qu’elle faisait. Elle tenait un pot de délirettes, constatait qu’il n’en restait que le tiers. C’était bien normal : sa consommation n’avait cessé d’augmenter, et le contenu baissait de plus en plus vite. Joy sourit béatement, songeant qu’elle devrait peut-être demander d’autres pots. Tool lui en trouverait peut-être. Lui, il comprendrait.
L’arrivée de Mary la tira de sa rêverie, mais pas de son état comateux. La Stone leva à peine la tête et lui présenta un sourire large mais chaleureux. Elle se leva pour l’accueillir quand sa mère lui prit la main. La droite. Mais Joy avait cessé de tiqué depuis déjà bien longtemps : elle ne réagissait plus lorsqu’on lui tenait la main droite. Même si c’était toujours étrange de se rappeler que…
La Stone dévisagea Mary, incapable de deviner son trouble ou son inquiétude, et la suivit jusqu’au lit où elles s’installèrent. Bizarre, elle voulait peut-être lui dire quelque chose. Mais… elle ne lui avait pas dit qu’elle devait tenir une conversation plus tard ? Pas sûr… Si elle l’avait dit, Joy ne s’en souvenait pas !
- Qu’est ce qui ne va pas avec toi ?
Joy cligna des yeux. Elle n’était pas sûre de comprendre.
- Hein ?
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| | | | | | Sujet: Re: We need to talk about drugs Mar 7 Mar 2017 - 12:28 | |
| Mary ne put retenir un soupire de déception quand elle vit Joy cligner des yeux, comme si elle lui parlait chinois. Elle semblait complètement shooté et cela lui faisait mal au coeur de la voir dans cet état. Enfin, elle ne se l'avouerait jamais à elle même car elle ne voulait pas paraître faible. Cela n'empêchait pas qu'elle se sentit mal et qu'elle déglutit. D'un geste hésitant, elle lui prit sa seconde main et tenta d'organiser ses paroles :
-Depuis quelques temps tu sembles... différente. Tu es de plus en plus absente, tu.... Enfin, je ne sais pas comment expliquer cela. Je vois juste qu'il y a quelque chose qui ne va pas et je m'inquiète pour...
Pour toi. Mais assurément la sanglante ne pouvait pas sorti pareil chose. Elle se sentait trop embarrassé pour cela. Aussi ses mots se changèrent ils magiquement en des plus acceptables;
-... pour ton travail, oui voilà. Que tu ne sois plus capable de... euh.... assurer tes tâches dans ton état. Et je ne veux pas que tu....
Grandisse, parte, meurt, soit remplacée...
-...perde ta place car je euh....
tiens à toi....
- t'apprécies à ta juste valeur. Tu es une apprentie valuable et une des meilleurs que j'ai eu.
Parce que les autres étaient de grosses *biiiiiip* qui n'obéissaient pas assez bien à ses ordre, rétorquaient ou n'étaient tout simplement pas assez docile. Sans parler de celles dont la tête ne lui revenait tout simplement pas. Ouf, pour une fois que ses pensées n'étaient pas faibles. Même si elle se garda de le dire à haute voix.
-Euh, donc ce que j'essaye de te dire c'est que... S'il y a quelque chose qui ne va pas, tu peux m'en parler, tu sais.
Elle planta son regard dans les yeux léthargiques.
-Je suis ta mère également après tout. C'est normal que je prenne soin de toi.
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| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: We need to talk about drugs Sam 11 Mar 2017 - 22:39 | |
| - Hein ?
Hein… mais de quoi tu parles, Mary ? Hein mais qu’est-ce que tu as sur le visage ? Hein mais tu es triste, Mary ? Hein pourquoi tu veux lui parler ? Hein mais qu’est-ce qu’il te prend ? Hein, Mary ?
Mary ne soupirait pas comme d’habitude. Elle serrait doucement les deux mains inégales entre les siennes, et sa manière de les presser troublait Joy. Comme si la Sanglante ne voulait pas la laisser s’échapper.
Mary parlait, Joy écoutait à peine. Cependant, le sens général lui parvenait assez pour que ça ne lui plaise pas. D’habitude, elle faisait ce qu’on lui demandait du mieux qu’elle le pouvait. Elle s’échinait, on la traitait parfois d’idiote, on la méprisait un peu. Joy s’en rendait bien compte mais au moins, on la laissait à ses affaires.
Et ça allait durer, n’est-ce pas ?
Personne n’allait s’en mêler, hein ?
Parce que ce sont ses affaires, hein ?
Pourquoi viendrait-on s’en mêler ?
Pourquoi viendrait-on l’emmerder ?
Le Sourire de Joy se crispait à mesure que les mots tombaient. Le
- Euh, donc ce que j'essaye de te dire c'est que... S'il y a quelque chose qui ne va pas, tu peux m'en parler, tu sais.
Mary qui tentait d’échanger un regard.
-Je suis ta mère également après tout. C'est normal que je prenne soin de toi.
Mary qui n’y parvenait jamais longtemps car Joy lui échappait aussitôt.
Regard perdu, regard qui fouille soudain l’espace comme pour traquer une mouche.
- Mais euh… Mary… Je vais bien, moi.
C’était dit si platement et si bêtement. Elle avait l’air penaude, elle avait l’air embarrassée, et en même temps, elle ne comptait pas rougir de ce qu’on lui reprochait. |
| | | | | | Sujet: Re: We need to talk about drugs Jeu 16 Mar 2017 - 21:31 | |
| - Mais euh… Mary… Je vais bien, moi.
Sauf que cette réponse ne lui allait pas du tout. Surtout accompagné de ces yeux fuyants qui regardaient partout sauf elle. Oh certes, la mère des soigneurs n'était pas totalement stupide, elle s'était attendu à de la résistance, à devoir batailler un peu pour lui arracher les mots de la bouche. Il aurait bien été étonnant qu'elle se jette subitement à ses pieds en larme pour tout lui raconter, tel un croyant devant le prêtre confessional. Quoi que, ca lui aurait bien plu cette scène, à elle et son égo. Mais elle était totalement irréaliste.
En bref, elle s'était attendu à tout mais pas à un refus aussi brute, pas à si peu de mots. Elle cherchait une discussion, une vraie, et elle avait l'impression de monologuer depuis le début. Ses mains se serrèrent violemment avant de les relâcher et d'éclater :
-Non, tu ne vas pas bien ! lui cria-t-elle au visage.
Elle se leva, soudainement agité dans tous les sens, son beau calme ayant volé en éclat. Ses bras bougeaient, tentant vainement de donner de l'ampleur à ses paroles mais ne rendant le tout que plus désordonné :
-Tu... Tu.... Tu crois vraiment que je suis bête, hein ? Tu me prends pour une idiote à penser que je n'aurais rien remarqué ? Com... Comment tu peux me regarder dans les yeux et me mentir ainsi ?
Euh, inutile de préciser que Joy ne la regardait pas plus dans les yeux que tout à l'heure. Mary prenait la chose bien trop personnellement. Et comme chacun le sait, une Mary qui prenait les choses à coeur était une Mary excessive et irraisonné.
-Je m'en fiche de ce que tu as fait ou ce qui t'es arrivé. Enfin non, je m'en fiche pas mais je veux dire c'est pas grave, je t'aiderais, j'arrangerais tout. Peu importe ce que c'est. Même si tu as, euh, grandi ou, euh, tué quelqu'un. Ou que tu t'es emouraché d'un homme, ou euh d'une fille ou même d'une créature, ca m'est égal. Juste dis moi...
Mais elle ne répondit probablement pas assez rapidement pour elle car elle la prit par les épaules et la secoua :
-Mais juste dis moi ! Dis moi ce qui ne va pas !
Elle s'arrêta et tenta d'embrayer sur une autre explication, n'importe laquelle, juste pour la faire réagir, la faire parler :
-Tu... Tu... Tu es enceinte c'est ça ?
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| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: We need to talk about drugs Sam 15 Avr 2017 - 16:04 | |
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- Non, tu ne vas pas bien !
Joy sursauta. Elle eut l’impression soudaine d’être tirée hors de l’eau après de longues heures d’apnée. Tout se jetait sur elle, elle redécouvrait tout : le bruit dans ses oreilles, le vent qui lui fouettait le visage, le froid qui surgissait et le poids de l’air dans ses poumons. C’était bref, violent. Et ça ne lui plaisait pas.
Les mains de son mentor se resserrèrent un instant comme des menottes avant de la relâcher brusquement. Une Mary agitée était désormais debout et s’adressait à son apprentie en d’étranges gesticulations :
- Tu... Tu.... Tu crois vraiment que je suis bête, hein ? Tu me prends pour une idiote à penser que je n'aurais rien remarqué ? Com... Comment tu peux me regarder dans les yeux et me mentir ainsi ? Je m'en fiche de ce que tu as fait ou ce qui t'es arrivé. Enfin non, je m'en fiche pas mais je veux dire c'est pas grave, je t'aiderais, j'arrangerais tout. Peu importe ce que c'est. Même si tu as, euh, grandi ou, euh, tué quelqu'un. Ou que tu t'es emouraché d'un homme, ou euh d'une fille ou même d'une créature, ca m'est égal. Juste dis moi...
Joy osait à peine respirer. Elle avait à peine le temps de saisir une poignée de mots que déjà d’autres tombaient dans une cadence folle. Elle peinait à suivre et plongeait un peu plus à chaque phrase dans un effarement muet.
- Mais juste dis moi ! Dis moi ce qui ne va pas !
Mary l’avait saisie, cette fois par les épaules et commençait à la secouer. Joy ne parvint qu’à placer une vaine protestation :
- Tu me fais mal…
Mais le meilleur restait encore à venir.
-Tu... Tu... Tu es enceinte c'est ça ?
Il y eut un blanc et Joy comprit qu’on attendait d’elle une réponse. Mais elle restait muette, les yeux ronds.
Après un temps, elle baissa les yeux sur son ventre et le toucha de ses deux mains comme s’il s’agissait d’une chose fragile. Le trouble passa sur sa figure avant qu’elle ne demande :
- Je suis enceinte ?
C’était une vraie question.
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| | | | | | Sujet: Re: We need to talk about drugs Jeu 20 Avr 2017 - 20:21 | |
| Vu comment Mary paniquait pour un rien avant de poser cette ultime question, il ne fut pas étonnant qu'elle s'affole bien plus en ne la voyant pas répondre tout de suite. C'était comme si sa fille-apprentie était perplexe. Et quand elle mit ses mains sur son ventre, la raison de la Sanglante se fit la malle et à la place, un volcan explosa dans sa tête. Elle le sentait mal, elle le sentait vraiment mal.
- Je suis enceinte ?
C’était une question. N'importe qui de censé l'aurai interprété ainsi. Mais comme expliqué avec forts détails au dessus, Mary n'était plus censée du tout, elle le prit comme une affirmation et sa mâchoire se décrocha. Oh non non non non. Certes, c'était elle qui l'avait "deviné" mais elle s'attendait à une réponse négative. Elle la lâcha et se prit la tête entre les mains en marmonnant une litanie incompréhensible, qui était plus destinée à elle même qu'à quelqu'un d'autre.
-Oh non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non, c'est pas possible, c'est pas possible, c'est pas possible, c'est pas possible, c'est pas possible, c'est pas possible, c'est pas possible, tu peux pas me faire ça, oh putain qu'est ce que j'ai fait au bon dieu pour que ça m'arrive, qu'est ce que je vais dire à Soul, mais qu'est ce que je vais lui dire, et à Peter oh putain Peter, qu'est ce qu'il va en dire de tout ça, et aux autres et qu'est ce qui va t'arriver et qu'est ce qu'il va m'arriver et qu'est ce qu'on va faire, oh putain tu vas finir par être une Banshee bis et qu'est ce qu'on va faire du môme quand il sera né, je n'ai aucune idée de comment on s'occupe d'un bébé et toi t'es trop shooté, je suis trop jeune pour être grand mère, j'ai pas signé pour ça et où est ce qu'il va aller si ça se trouve il va être élevé par une autre mère que toi ou moi si ça se trouve il va aller avec Aphrodite et il va finir comme celui de Banshee sauf qu'elle personne ne lui fera jamais de reproches vu que c'est des pirates qui l'ont attaqué, enfin je crois, nan en vrai je sais rien, oh mais toi doit bien y avoir un père quelque part, pourquoi est ce qu'il ne peut pas venir et prendre ses responsabilités, faut se débarrasser de ce bébé.
Cette longue litanie avait été prononcé d'une traite, sans pratiquement de pause et se finit sur cette résolution. Cependant, même si elle en était arrivé à cette ultime conclusion, elle n'était pas sûre du tout que c'était la meilleure chose à faire. D'un côté, son esprit lui soufflait qu'elle avait déjà fait bien pire (Coucou Bravery), de l'autre, sa "Morale Chrétienne" ou plutôt ses restes d'éducation lui disait que c'était mal et qu'elle allait brûler en enfer si elle tentait cela. On pouvait tuer les boches, les ennemis, les pirates mais pas les bébés parasites dans les ventres des mamans. Elle hésitait donc, ne voulait surtout pas savoir qui était le père et finit par opter par une solution intermédiaire. Relevant la tête, soufflant un grand coup, elle déclara d'un ton sur :
-On va cacher ta condition, et dès qu'il nait, on le balance dans le fleuve. Ou on le donne au peaux rouges, ou on l'abandonne dans une cabane. Un truc du genre. Mais comme ça, ce sera parfait.
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| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: We need to talk about drugs Dim 14 Mai 2017 - 15:13 | |
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Devant cette simple question, le visage de Mary semblait se décomposer. Tous ses traits s’étaient relâchés, sa mâchoire en tête. A cet instant, Joy lui trouva un air bien plus âgé. Cette dernière n’entendait qu’à peine les propos étranges que la Sanglante laissait échapper :
-Oh non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non, c'est pas possible, c'est pas possible, c'est pas possible, c'est pas possible, c'est pas possible, c'est pas possible, c'est pas possible, tu peux pas me faire ça, oh putain qu'est ce que j'ai fait au bon dieu pour que ça m'arrive, qu'est ce que je vais dire à Soul, mais qu'est ce que je vais lui dire, et à Peter oh putain Peter, qu'est ce qu'il va en dire de tout ça, et aux autres et qu'est ce qui va t'arriver et qu'est ce qu'il va m'arriver et qu'est ce qu'on va faire, oh putain tu vas finir par être une Banshee bis et qu'est ce qu'on va faire du môme quand il sera né, je n'ai aucune idée de comment on s'occupe d'un bébé et toi t'es trop shooté, je suis trop jeune pour être grand mère, j'ai pas signé pour ça et où est ce qu'il va aller si ça se trouve il va être élevé par une autre mère que toi ou moi si ça se trouve il va aller avec Aphrodite et il va finir comme celui de Banshee sauf qu'elle personne ne lui fera jamais de reproches vu que c'est des pirates qui l'ont attaqué, enfin je crois, nan en vrai je sais rien, oh mais toi doit bien y avoir un père quelque part, pourquoi est ce qu'il ne peut pas venir et prendre ses responsabilités, faut se débarrasser de ce bébé.
Joy n’y comprenait décidément rien mais de ce qu’elle voyait, Mary ne se sentait pas bien. Son premier réflexe fut de poser une main sur l’épaule de son mentor, ce contact se voulant rassurant et chaleureux. Mais c’était une patte incomplète recouverte par un gant stylisé cousu des mains de Pit qui venait de se poser là, à la manière d’un oiseau de mauvaise augure.
- Hey Mary… Moi, je pense pas que je suis-
Mais la mentor ne semblait pas l’avoir entendu puis qu’elle reprit :
-On va cacher ta condition, et dès qu'il nait, on le balance dans le fleuve. Ou on le donne au peaux rouges, ou on l'abandonne dans une cabane. Un truc du genre. Mais comme ça, ce sera parfait.
Joy cligna des yeux, bouche-bée. Est-ce qu’elle avait bien entendu ?
- Mais c’est… horrible…
Ce mot tomba comme une pierre. Dans sa tête, il était resté abstrait. Une fois sorti, il lui semblait si lourd de sens qu’un frisson lui parcouru.
- Je… je pense pas que ça soit nécessaire de toute façon euh… Je vais te laisser… Je dois aller aux toilettes.
La Stone fit mine de se lever. Il valait mieux mettre de la distance entre cette Mary hystérique et ses chastes oreilles.
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| | | | | | Sujet: Re: We need to talk about drugs Mar 13 Juin 2017 - 22:19 | |
| - Mais c’est… horrible…
Ce simple mot la fit sortir de son état de panique et ses yeux s'écarquillèrent. De quoi qui était horrible ? Mais, mais, elle ne voulait que son bien. Réellement. Qu'elle reste ici à la servir en tant que mère apprentie. Ce n'était que la peur du bannissement ou des ennuis qui motivait son acte (ou plutôt sa pensée), pas une envie de faire du mal à qui que ce soit, même à ce futur bébé (et c'était bien à noter ! Tellement c'était rare ! Elle ne voulait de mal à personne ! Personne !). Pourquoi son apprentie ne pouvait elle voir cela ? Pourquoi passait elle pour la méchante de l'histoire ?
- Je… je pense pas que ça soit nécessaire de toute façon euh… Je vais te laisser… Je dois aller aux toilettes.
-Oh non non non !
Rapide comme l'éclair, Mary la fait se rasseoir illico presto. La sanglante n'appréciait pas du tout les délits de fuite, elle avait suffisemment à faire avec les grandissements incessants de ses enfants. Et ceci était clairement une tentative éhonté qui venait de se produire devant ses yeux et qu'elle ne laisserait pas se concrétiser. Oh que non.
-Hors de question que tu t'en aille maintenant.
D'ailleurs, les yeux de la Sanglante s'embrasaient un peu trop à ce moment, comme si un feu sacré s'était allumé à l'intérieur d'eux. Reposant ses mains sur les épaules de son apprentie, elle continua, comme prise de possession :
-Tu vas rester ici, genre ici ici, jusqu'à ce que nous ayons trouvé une solution satisfaisante à ton problème.
Mais elle relâcha de suite sa pression et se recula légèrement, en prenant un air triste;
-De plus, tu me fais beaucoup de peine en me parlant de la sorte. A t'entendre, je suis un monstre.
De nouveau elle se tourna vers son apprentie et lui prie la joue d'une main douce.
-Tu es mon apprentie, la chair de ma chair, je suis inquiète pour toi, je ne veux que ton bien. Tout cela n'est que de l'amour maternelle, pourquoi ne t'en rends tu pas compte ?
Ses yeux s'allumèrent en mode volcan tandis qu'elle prononçait ces mots :
-Si je devais arracher la tête d'un pirate et bouffer son coeur pour toi, je le ferais sans l'ombre d'une hésitation.
Pourquoi sa fille ne pouvait elle concevoir qu'il s'agissait là de la plus belle déclaration d'affection maternelle de la part de la sanglante ? Elle manquait de romantisme.
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| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: We need to talk about drugs Jeu 6 Juil 2017 - 21:30 | |
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— Oh non non non !
Mary venait de la saisir par les épaules. De peur que la situation ne dégénère, Joy se laissa rasseoir protester. Elle le sentait : la moindre forme de résistance ferait sortir son mentor de ses gonds. Et pourtant, elle aurait préféré appeler Green, Shrub ou Hairy, n’importe qui pour s’interposer entre elle et Mary. La Sanglante avait pris des airs de fanatiques.
— Hors de question que tu t'en aille maintenant. Tu vas rester ici, genre ici ici, jusqu'à ce que nous ayons trouvé une solution satisfaisante à ton problème.
— D’accord…
La réponse était hésitante et n’exprimait aucun consentement. De quel problème parlait-elle ?
— De plus, tu me fais beaucoup de peine en me parlant de la sorte. A t'entendre, je suis un monstre. poursuivit Mary d’un air peiné.
— Ce n’est pas ce que je voulais dire.
La main de Mary se posa soudain sur sa joue et son contact d’ordinaire si doux lui fit l’effet d’une douche glacée.
— Tu es mon apprentie, la chair de ma chair, je suis inquiète pour toi, je ne veux que ton bien. Tout cela n'est que de l'amour maternelle, pourquoi ne t'en rends tu pas compte ?
Joy ne répondit pas, elle déglutit.
— Si je devais arracher la tête d'un pirate et bouffer son cœur pour toi, je le ferais sans l'ombre d'une hésitation.
Jamais encore elle n’aurait imaginé entendre Mary lui dire des choses pareils. Ces mots ne collaient pas, tant par leur violence que par la profonde affection qu’ils témoignaient. Elle n’avait pas imaginé une seule seconde que Mary puisse témoigner d’un quelconque attachement pour elle, sinon une certaine sympathie.
La Stone essaye de prendre de la distance avec la scène qui se déroulait sous ses yeux mais rien n’y faisait : elle était là, c’est à elle qu’on s’adressait. Comme elle aurait tant aimé planer loin de ces cris, le choc l’avait fait atterrir mais ça ne durerait pas.
Joy déglutit, encore une fois. Puis elle prit la parole d’une voix douce, un ton qu’elle prenait lorsqu’un de ses presque-enfants lui réclamait du réconfort :
— Ecoute, Mary…
Sa main incomplète mais gantée se posa sur celle de son mentor. D’abord pour l’étreindre de ses deux seuls doigts, puis pour la retirer en douceur de son visage.
— Je ne te demande pas de faire des trucs aussi… graves. T’as pas à en arriver là.
Elle prit cette même main entre les siennes, cette fois les deux. La Stone afficha un sourire désolé :
— R.a.s, d’accord ? Je vais très bien.
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| | | | | | Sujet: Re: We need to talk about drugs Mar 18 Juil 2017 - 23:40 | |
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Parler à son apprentie se révélait être pour la Sanglante la chose la plus FRUSTRANTE qu'elle ait jamais fait. Fichtre ! Et dire qu'elle avait toujours été persuadée d'avoir engagée la bonniche idéale, qui faisait toutes les tâches qu'on lui donnait sans dire non, sans se révolter... Elle n'aurait jamais soupçonnée que la stone puisse être aussi têtue.
Et pourtant elle avait espéré, fort. Quand elle avait senti la main gantée sur la sienne, elle y avait cru, pour un court instant, que tout cela finissait par payer, qu'elle allait enfin se confier. Et quand elle avait entendu :
— R.a.s, d’accord ? Je vais très bien.
Elle avait été envahie de frustration. Tellement qu'elle s'en était levée de rage.
-Tu vas bien ? Mais oui. Tout va bien. Tout va très bien dans le meilleur des mondes et d'ailleurs tu as encore tes cinq doigts à ta main.
Elle était agitée mais essayait de se restreindre, de ne pas se mettre à faire les cents pas. Elle aurait dû trouver un autre angle d'attaque mais elle avait totalement oublié ce que cela pouvait être. Elle continua donc, d'une voix toujours aussi aigue et rapide :
-Tout va tellement très bien que personne n'ait venu me dire que tu te drogues encore plus que d'habitude. Je dois être prise d'hallucination, je...
Mais elle ne pouvait pas continuer ainsi indéfiniment. Ca n'avait pas marché auparavant, ca ne marcherait pas d'avantage. Elle s'en doutait. Elle finit par se prendre la tête dans les mains et des questions qui lui trottaient en tête s’échappèrent de sa bouche :
-Pourquoi tu ne me fais pas confiance ? Pourquoi tu ne veux rien me dire ? Je... Je ne comprends pas. Tu as beau le prétendre, je vois bien que ça ne va PAS. Qu'est ce qu'il faut ? Que je t'envoie chez Soul passer des tests ? Que je te surveille comme un petit ? Que...
Pourquoi n'obéissait-elle plus d'un coup ? Est ce qu'elle ne la respectait plus ? Se moquait elle d'elle ? Elle finit par s'écrier :
-Qu'est ce que je suis pour toi au juste ?
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| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: We need to talk about drugs Sam 7 Oct 2017 - 17:30 | |
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Ni les sourires ni les mots ne convaincraient la Sanglante. Les mains de Joy se refermèrent sur le vide quand Mary se leva brusquement. La rage tordait ses traits.
— Tu vas bien ? Mais oui. Tout va bien. Tout va très bien dans le meilleur des mondes et d'ailleurs tu as encore tes cinq doigts à ta main.
L’équivalent d’un coup de poing en pleine poitrine. Mary ne s’embarrassait plus de gants et cela se sentait. Désormais, elle tournait en rond comme un lion dans sa cage, de plus en plus nerveuse, de plus en plus… dangereuse.
— Tout va tellement très bien que personne n'ait venu me dire que tu te drogues encore plus que d'habitude. Je dois être prise d'hallucination, je...
— Qu-quoi ?
Sa voix avait tremblé. Quelqu’un était s’était plaint d’elle ? Ça aussi, ça faisait mal.
— Pourquoi tu ne me fais pas confiance ? poursuivit Mary. Pourquoi tu ne veux rien me dire ? Je... Je ne comprends pas. Tu as beau le prétendre, je vois bien que ça ne va PAS. Qu'est ce qu'il faut ? Que je t'envoie chez Soul passer des tests ? Que je te surveille comme un petit ? Que...
Il y eut un silence. Lourd mais bref.
— Qu'est-ce que je suis pour toi au juste ?
Cette fois, Mary attendait une réponse. Joy déglutit. Elle songea à Freckles, Green, Shrub et Samuraï : des amis qu’elle aurait aimés appeler au secours. Mais ils n’étaient pas là et Mary attendait une réponse.
— Bah je… Je t’aime beaucoup Mary et euh… tes sentiments me flattent mais… Elle cherchait ses mots. Je crois pas être… amoureuse de toi…
Jamais elle n’aurait cru tenir pareille conversation avec sa mère – même si ne s’agissait que d’un titre.
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| | | | | | Sujet: Re: We need to talk about drugs Dim 12 Nov 2017 - 18:06 | |
| Après la conversation sur "Je suis enceinte", Mary était persuadée que la conversation ne pouvait PAS être pire. Et la réponse de Joy la détrompa totalement sur ce point.
— Bah je… Je t’aime beaucoup Mary et euh… tes sentiments me flattent mais... Je crois pas être… amoureuse de toi…
Mary resta plusieurs minutes avec la bouche ouverte puis qui se fermait, les yeux gros comme des billes et un air incrédule et quand elle put enfin exprimer quelque chose, ce fut un retentissant :
-NON !
Et ce simple cri suffit à décoincer toute la machinerie qui s'était mis en pause. D'un coup, elle se mit à secouer violemment la tête en répétant :
-Non, non, non, non, non !
Elle se fixa mais ce furent ses mains qui bougèrent devant elle, pour bien appuyer ses propos. C'est très important les mains !
-Ce n'est absolument pas ce que j'ai dit !
Et là elle se prit la tête entre les mains, évolutions logiques des mouvements préalables tout en assemblant des phrases bien plus complexes sur un ton rapide et énergique :
-Je. Qu... Comment est ce que tu as pu comprendre un truc pareil à partir de ce que je t'ai dit ? Tu le fais exprès c'est ca ? Tu réponds sans arrêt à côté de la plaque pour jouer avec mes nerfs, tu tentes de noyer le poisson là ! Et c'est la conversation la plus bizarre, la plus étrange et la plus perturbante que j'ai jamais eu !
Et puis, elle se remit à hurler sur Joy, les bras le long du corps cette fois ci, résultat final d'une mécanique parfaitement mené d'une Mary qui pête un cable une fois de plus.
-Comment tu expliques que tu aies pu comprendre ça si tu ne te fous pas de ma gueule et que tu n'es pas complètement défoncée par la drogue ?
C'était une réelle question et Mary était impatiente de savoir la réponse car pour l'instant elle était sur le point de s'arracher les cheveux. Et cela aurait pu s'arrêter là, cela aurait dû s'arrêter là mais l'idée la plus géniale du siècle lui traversa l'esprit et elle s'exclama :
-Je sais ! Je vais te traîner chez Soul et il te fera faire des tests et il saura dire le faux du vrai !
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| | Sujet: Re: We need to talk about drugs Dim 19 Nov 2017 - 17:19 | |
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Il y eut un long silence où Mary la fixait avec de grands yeux. Son apprentie y chercha des larmes. Est-ce qu’elle allait pleurer ?
— NON ! Non, non, non, non, non !
Joy sursauta au premier cri. La rage transparaissait un peu plus à chaque mot et à mesure qu’elle poignait, Joy semblait s’enfoncer dans le mur derrière elle.
— Ce n'est absolument pas ce que j'ai dit !
La tête de Mary cachée derrière les mains de Mary. Mary qui allait exploser, tout éclabousser d’un rouge fumant et Joy serait obligée de regarder. Les yeux de la Stone se mirent à lui piquer.
— Je. Qu... Comment est ce que tu as pu comprendre un truc pareil à partir de ce que je t'ai dit ? Tu le fais exprès c'est ca ? Tu réponds sans arrêt à côté de la plaque pour jouer avec mes nerfs, tu tentes de noyer le poisson là ! Et c'est la conversation la plus bizarre, la plus étrange et la plus perturbante que j'ai jamais eu !
Mary tremblait, le gaz s’échappe en un long sifflement signalant une scission imminente. Les larmes coulaient des yeux de Joy.
— Comment tu expliques que tu aies pu comprendre ça si tu ne te fous pas de ma gueule et que tu n'es pas complètement défoncée par la drogue ?
Plus que quelques secondes. Mary allait repeindre la cabane en rouge sanglant comme son surnom ;
— Je vais te laisser tranquille ! J'ai des choses à faire ! s’écria Joy dans une ultime tentative de soustraire à la scène.
Elle se redressa d’un bond et se précipita vers la sortie.
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| | | | | | Sujet: Re: We need to talk about drugs Lun 20 Nov 2017 - 0:06 | |
| Si le cri de son apprentie prit Mary par surprise, dès qu'elle la vit tenter de s'échapper, elle sut immédiatement ce qu'elle devait faire. Elle se rua vers elle et lui bloqua le passage.
-Non ! Hors de question !
Elle tenta de la pousser pour la faire reculer mais vu la différence de poids, même avec de bon grammes de drogues dans le sang de l'une, elle n'arriva pas à grand chose. Aussi tenta-t-elle de la faire reculer en l'intimidant :
-Je t'interdis de quitter cette pièce. Pas sans que nous ayons pu avoir une conversation claire.
Elle voulait se faire aussi grande que possible. Et tout d'un coup une idée lui vint : elle donna un coup de pied dans le tibia dans l'espoir de la faire plier un peu. Pas sûre que cela soit d'une grande utilité mais au moins, cela suffisait à Mary pour se sentir plus grande.
-Et plus tu chercheras à t'enfuir ou à détourner le sujet, et plus tu resteras ici longtemps, est ce que j'ai été claire ?
C'était comme avec les petits enfants. Il fallait leur taper dessus jusqu'à ce qu'ils comprennent. Cela semblait peut être un peu violent pour certains mais la mère était entièrement convaincue de l'efficacité et du bien fondé de cette technique !
-Si je fais cela, c'est pour ton bien. Maintenant parle !
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| | Sujet: Re: We need to talk about drugs | |
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