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| Ancienne Perdue Invité
| Sujet: « N'écrasez pas les oiseaux morts » [Kâduin] Ven 15 Jan 2016 - 21:30 | |
| « N'écrasez pas les oiseaux morts » Kâduin & Beloved. « La journée n'a pas très bien débuté, aujourd'hui. Ce matin, tout le monde était d'une belle humeur ! J'ai entendu à plusieurs reprises des Mères qui disputaient des enfants, ou se disputaient entre elles. Quant aux petits, avec cette chaleur ils sont apparemment intenables. Il paraît que le nombre d'infractions à la loi du Bassin Pur ne cesse d'augmenter, tu le savais ? Enfin, même si je n'aime pas nous savoir entourées de malhonnêtes, je comprends qu'on puisse essayer d'avoir plus que sa ration quotidienne d'eau – tu es bien d'accord, ils la diminuent de plus en plus ! En tout cas, ça n'arrange en rien la mauvaise humeur ambiante. Comme il fait étouffant, on reste à l'abri du camp, et forcément on se marche tous sur les pieds. C'est pour ça que je t'ai proposé de sortir. Je n'en pouvais plus des querelles et des plaintes.
J'avais pris un livre avec moi. Initialement, j'aurais voulu aller le lire près du Bassin Pur, pour avoir un peu de paix, mais tu m'as fait remarquer que nous serions perpétuellement dérangées par le passage des enfants. Tu m'as proposé d'aller plus loin. Alors, puisque j'ai du mal à te refuser quelque chose, et comme j'ai toujours peur de te voir disparaître si je te laisse seule, je t'ai suivie jusqu'aux Portes du Temps. Tu m'as demandé si je n'avais pas envie de visiter Versailles, que ça nous changerait, que nous allions nous amuser. Il n'y avait personne dans les environs, nous serions simplement nous deux. ''Très bien'' ai-je capitulé, et je t'ai suivie dans l'arbre-porte des Splendeurs de Versailles.
Je sais que Peter a une affection particulière pour ce lieu, et y pénétrer m'a fait ressentir une certaine crainte, ainsi qu'un grand bonheur à l'idée de marcher sur ses pas. Tu avais l'air toute contente, toi aussi. Devant le coffre à déguisements, tu as poussé un cri de ravissement et tu as commencé à fouiller dans ses trésors. Une enfant, voilà ce que tu es. J'ai souri en te regardant. Tu as jeté ton dévolu sur une robe bleue simple et mignonne, à l'ourlet décousu – mais tu t'en moquais. Tu l'as revêtue, puis tu as remis ton manteau lie-de-vin, et tu m'as regardée, visiblement contente. Les deux habits n'étaient pas vraiment assortis, cependant je ne voulais pas détruire ton bonheur en te le faisant remarquer. Aussi me suis-je tue, avant de chercher à mon tour une robe qui me conviendrait.
J'en ai trouvé une splendide. Absolument ! Toute verte, d'un vert émeraude sublime, très longue, avec des volants. Quand je l'ai mise, je me suis sentie changée. J'ai passé ma tresse blonde sur mon épaule, en te demandant : ''Est-ce que je fais une belle grande dame, ainsi ?'' Tu as silencieusement acquiescé, et une fois prêtes, nous nous sommes dirigées vers le château d'or.
Quelles pièces magnifiques ! J'étais déjà venue ici, mais il y a si longtemps que j'ai tout redécouvert avec grand plaisir. Si seulement la Maison Sous Terre pouvait ressembler à ce château ! J'aurais voulu ne jamais le quitter. Avec les ballerines que je m'étais mises aux pieds, j'avais l'impression de faire du patin sur le plancher laqué. Par contre, même ici, il faisait épouvantablement chaud. J'avais eu la bonne idée d'emporter un éventail, et je me suis éventée à tout va. A la fin, j'avais mal au poignet.
Au bout d'un moment, les ballerines m'ont fait souffrir. Elles étaient trop petites pour mes pieds, alors dès que j'ai vu une chaise rembourrée je me suis assise dessus et je les ai ôtées. Tu as regardé à travers une fenêtre, mais quand je t'ai demandé : ''Qu'y vois-tu ?'' tu es restée muette. Tu m'agaces, quelquefois, à m'ignorer de la sorte ! Aussi ai-je cessé de m'occuper de toi pour regarder un tableau d'enfant. Il était bizarre. Il y avait une grande tache brune et ronde au centre, puis des lignes rouge sang qui partaient d'elle, et la légende disait, en grosses lettres boiteuses et avec de belles fautes d'orthographe : N'éCraSé PaS lEs Oisaux moRTs. Ce dessin était assez sinistre.
C'était peut-être la chaleur, ou la voix lointaine de gens qui discutaient, ou la fatigue (je n'ai pas bien dormi la nuit dernière), mais à force de contempler ce tableau je me suis endormie sur la chaise. J'ignore pendant combien de temps, mais quand je me suis éveillée, tu n'étais plus là, et l'air avait une étrange odeur de ferraille. ''Fine !'' t'ai-je appelée en me redressant sur la chaise rembourrée. ''Où es-tu ?'' » |
| | | Kâduin
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| Sujet: Re: « N'écrasez pas les oiseaux morts » [Kâduin] Sam 16 Jan 2016 - 14:47 | |
| Le temps était cruel, chaud. La Chimère voyait les Enfants prendre des mesures, de loin. Observation, juste ça. La fourrure était une torture, et le fer en lui bouillait. Kâduin prenait la température extérieure, par logique physique, lorsque le temps était exagérément plus extrême. Et c’était le cas. Une canicule extrême. Tout était couleur de sang, couleur de fer oxydé.
La Chimère de fer atterrit au final dans cet endroit intéressant, celui des portes menant ailleurs. Des terrains de jeu décorés en condition des thèmes. Il entendait un cœur qui battait, dans celle menant à un endroit richement décoré, il y avait même cet élément frère, l’or. Curieux, et porté par les battements, le Nécrophage s’aventura alors dans ce monde.
Dorures à la poudre de fée, des personnes fausses. Leurs cœurs ne battaient pas, mais c’était normal, juste des automates de cire. Quelque chose ne plaisait pas tellement à la Créature, le fait que ces êtres ne soient pas vivants. Pas de battements.
Kâduin longeait alors les bords, il ne voyait de toute manière pas grand chose des tableaux enfantins, sa vue ne le lui permettait pas.
Après quelques moments, cherchant à trouver le cœur battant qu’il avait entendu, il finit par trouver une pièce où raisonnait plus encore l’organe pompant le fluide de même odeur que le fer. La Chimère poussa alors la porte, s’approchant doucement d’un fauteuil, celui d’où venait le son vivant. Doucement, pour s’assurer de ne pas avoir affaire à un être aussi sympathique que le rocher froid, il approchait.
Puis il releva les oreilles aussi rapidement que la personne, vivante, fut relevée. Elle cherchait quelqu’un ? Il n’entendait pas tout près d’autre cœur pour le moment, le Nécrophage.
Le Chacal de fer se retourna aussi, pour voir si une autre personne se trouvait là. Enfin, « voir » comme il le pouvait. Au final, il reposa ses yeux bleus sur la Garçonne Perdue.
- Kâduin se demande, qui est « Fine » ?
Autant demander.
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| | | Ancienne Perdue Invité
| Sujet: Re: « N'écrasez pas les oiseaux morts » [Kâduin] Sam 16 Jan 2016 - 19:20 | |
| « N'écrasez pas les oiseaux morts » Kâduin & Beloved. « C'était bien toi, de disparaître ainsi, sans rien me dire ! Crois-moi, tu peux te vanter de m'avoir fait une belle peur ! Je t'ai cherchée du regard, en frottant mes yeux fatigués qui me piquaient un peu. Je ne t'ai vue nulle part. ''Ne me fais pas ce coup-là'' ai-je marmonné entre mes dents. Évidemment, cette phrase n'a servi à rien. Tu n'es pas revenue, et j'ai commencé à avoir peur. Je me suis levée. Au même moment, sur le plancher ciré, j'ai entendu un tout petit bruit, comme des griffes qui cliquettent contre le sol. C'était une créature bien singulière qui s'approchait de moi, une espèce de grand chien noir avec de longues oreilles pointues et des yeux d'un bleu ! Oh, je n'aurais jamais cru qu'une telle couleur pût exister. Ces yeux étaient très beaux, certes, mais l'animal auquel ils appartenaient détonnait dans ce salon de Versailles. D'autant plus qu'ils ne semblaient pas retenir grand'chose de l'endroit où ils se trouvaient : je sais que les chats blancs aux yeux bleus sont souvent sourds. Les grands chiens aux oreilles pointues et aux yeux bleus sont peut-être aveugles ?
La créature m'a parlé. Elle a dit, très exactement : ''Kâduin se demande : qui est « Fine » ?'' Et d'entendre ça m'a tellement bouleversée que je suis restée interdite quelques secondes. Je n'ai jamais beaucoup aimé les chiens, mais celui-ci était vraiment effrayant. En plus, il sentait bizarre. L'odeur métallique s'était renforcée depuis qu'il était près de moi et ce n'était pas un parfum agréable. ''Mon amie'' ai-je répondu très vite, en me demandant s'il valait mieux rester immobile ou contourner la bête. J'ai prié pour que tu viennes vite, mais bien entendu tu n'es pas reparue. ''Elle a une drôle de façon de disparaître, mais elle va certainement revenir vite'' ai-je menti ensuite.
J'ai ramassé les ballerines que j'avais ôtées. Je ne me sentais pas à l'aise face au grand chien. ''Pardon'' ai-je murmuré en passant devant lui, en vitesse. Je m'en voulais de t'avoir laissée filer. Si seulement je ne m'étais pas assoupie ! Ah ! Tu peux te vanter de me causer bien des misères ! ''Fine !'' t'ai-je encore appelée, sans espoir cependant. J'ai eu peur. Étais-tu définitivement partie ? Me laissais-tu seule dans ce château ? En passant devant une pièce, j'ai vu deux automates de cire qui prenaient le thé en bavardant incessamment. Le flot de paroles qui sortait de leurs bouches n'avait aucun sens. La dame était très poudrée et l'homme avait une perruque. J'ai regardé, mais tu n'étais pas là. Tout m'a paru très sinistre. A nouveau, j'ai vu un tableau, le même que celui d'avant. Il était en plusieurs exemplaires. Et toujours cette atroce légende : N'éCraSé PaS lEs Oisaux moRTs. J'ai bien eu envie de partir, mais il fallait que je te retrouve, tout d'abord. ''Fine !'' t'ai-je hélée, pour la dixième fois. Je me suis tordu les mains. ''Pourquoi disparais-tu toujours de la sorte ? Tu ne veux donc plus de moi ?''
Ma voix s'est brisée et les larmes ont bien failli venir. J'ai baissé les yeux sur ma robe verte qui m'a semblé bien vilaine. Étais-je donc seule, avec deux automates et un grand chien sentant le métal ? Ça m'a paru si triste, comme pensée, que je n'ai pu me retenir plus longtemps, et les larmes ont coulé. Je crois que mon cœur a battu fort, à ce moment-là. » |
| | | Kâduin
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| Sujet: Re: « N'écrasez pas les oiseaux morts » [Kâduin] Jeu 21 Jan 2016 - 22:11 | |
| Une amie, apparemment. Deux cœurs battants ? La Chimère de Fer n’entendait pourtant qu’un seul organe pompant le liquide de vie.
Le Nécrophage inclina légèrement la tête à la suite des paroles de la Garçonne. Il ne cherchait pas à comprendre ce qu’il ne percevait pas, bien qu’un cœur soit pareil que celui des morts, et donc muet, boudeur envers la Chimère…. Cette dernière n’aimait pas tellement.
Les oreilles se redressèrent un peu plus, éveillées par le mouvement rapide et le « pardon » sortit des lèvres de la Fainéante.
Les yeux malvoyants suivaient tout de même le passage, et les tympans perçurent les autres appels. Mais les iris furent attirées par le tableau, quelques pas pour s’en approcher. Mais impossible de bien la cerner. Tant pis.
De loin, Kâduin suivit alors. Un peu comme l’ombre que ces Enfants Perdus n’avaient plus.
Un couloir, une autre pièce. Doucement, entrer, il n’y avait pas de morts à pleurer avant de dévorer. À l’odeur en tout cas.
Un battement inquiet, un battement triste peut-être ? À moins que ce ne soient que les pleurs ?
Quelques pas. Les Nécrophages ne dévorent jamais les Cœurs Battants.
Tête basse, curieux, inquiet pour les battements qui semblaient trop forts. Kâduin se présenta à nouveau. Les iris se plantèrent aussi un instant sur le tableau. Toujours incapables de lire ou voir ce qu’il représentait.
- Kâduin ne veut pas de mal. Kâduin s’inquiète pour le Cœur qui bat, qui bat trop fort. L’amie reviendra.
Comme s'il le savait, pour lui, les amis revenaient toujours, il "suffisait" de toujours partager les battements de coeur. Puis les yeux se dirigèrent sur la Fainéante. Les oreilles un peu plus basses, et le corps couché au sol aussi dur que le Rocher. Comme ça sa taille n’inquièterait plus. Peut-être. Une autre question volait dans son esprit.
- La Garçonne sait lire et voir ce qu’il y a sur le tableau ?
Un vague regard sur les automates de cires, Kâduin n’aimait pas ces êtres. Pas de cœur en eux.
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| | | Crocodile & Cie
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| Sujet: Re: « N'écrasez pas les oiseaux morts » [Kâduin] Mar 9 Fév 2016 - 20:21 | |
| Que vois-je ?
Un automate poudré et apprêté vient alors vers Beloved de sa démarche mécanique. Il s'approche, sourit, lui fait un baisemain... Puis voit ce qu'il croit être un chien errant. Ou non, vu l'effroi qui s'étale sur ton visage, il doit penser à un loup. Alors il hurle, hurle !
— A moiiii !!! A moi la garde !! Une bête s'est introduite dans le château !!! AAAAH !!
Et tous les automates hurlent en retour.
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| | | Ancienne Perdue Invité
| Sujet: Re: « N'écrasez pas les oiseaux morts » [Kâduin] Lun 15 Fév 2016 - 21:25 | |
| « N'écrasez pas les oiseaux morts » Kâduin & Beloved. « La bête est revenue. Oh ! En la voyant, j’ai vite serré mes mains contre ma poitrine. Les yeux bleus aveugles parcouraient la pièce, et l’horrible odeur de métal se répandait tout autour de nous. Comme j’aurais voulu que tu sois présente ! Sans toi, je me sens si impuissante, si égarée. Je ne sais plus quel choix prendre, quelle attitude adopter. J’ai essayé de me ressaisir, de chasser les larmes de mes yeux, ça n’a pas été facile. J’avais un peu de mal à respirer convenablement. Et la… La créature me faisait peur.
Elle m’a adressé la parole à nouveau. Disant qu’elle ne me ferait aucun mal, et que tu reviendrais certainement. ‘’ Vous… Vous croyez ? ‘’ ai-je demandé d’une petite voix étranglée. Je ne sais pas pourquoi je vouvoyais un grand chien, mais lui-même parlait de façon si respectueuse, et bizarre à la fois. Ainsi, il n’employait pas le pronom je. Il disait son nom : Kâduin. Il ne me disait pas vous non plus. Il m’appelait : la Garçonne. Enfin ! je préférais ça à la Fainéante, comme beaucoup me surnomment derrière mon dos !
Le grand chien s’est couché, non loin de moi. Je n’étais toujours pas rassurée mais j’avais moins peur quand même. Il était moins effrayant, étendu. Je me suis rongé les ongles en me demandant où diable tu avais disparu. C’est tout de même insensé ! Il suffit que je dorme dix minutes pour que tu te volatilises ! La bête a interrompu mes songes en me demandant de lui déchiffrer le tableau. ‘’ Eh bien ‘’ ai-je commencé, avant de m’interrompre. Comment décrire ce tableau sans queue ni tête ? J’ai réfléchi, je me suis raclé la gorge. ‘’ C’est… Une grosse tache brune, et des lignes rouges qui partent d’elle. Et le titre est : N’éCraSé PaS lEs Oisaux moRTs. ‘’ J’ai réfléchi encore un peu. ‘’ C’est idiot ‘’ ai-je enfin constaté, d’une voix plus ferme. ‘’ Un oiseau mort ne pourrait pas être écrasé. Et puis même… Quel titre morbide ! Les lettres sont dans tous les sens. La grosse tache brune doit être l’oiseau, les lignes son sang. Je n’aime pas du tout cette peinture ! ‘’ Je m’en suis détournée, et je me suis retrouvée nez à nez avec un automate.
J’ai vivement sursauté, je ne l’avais pas vu approcher ! Il s’est dirigé vers moi de sa drôle de démarche, m’a souri, m’a embrassé la main. J’ai été très surprise mais aussi flattée, et j’ai souri à mon tour. Je devais être affreuse, avec mes yeux rougis ! J’ai demandé d’un ton timide : ‘’Excusez-moi… Vous n’avez pas vu Fine ? Elle est…’’ Je n’ai pas eu le temps d’achever ma phrase. L’automate a hurlé en voyant le grand chien, et a appelé du renfort. Son cri m’a glacée. Lui qui était si convenable, un instant auparavant !
Je me suis vite mise debout. J’ai eu très peur. Et si la garde débarquait, et nous tuait ? Ils sont dangereux, et automatiques comme ils sont, ils ne doivent pas bien manier leurs armes ! ‘’Vite !’’ ai-je crié à Kâduin. ‘’Fuyons ! Vous savez où est la sortie ? Moi, je ne sais plus par où je suis entrée !’’ Puis j’ai pensé à toi. ‘’Pourvu que nous croisions Fine en chemin’’ ai-je ajouté, tremblante. ‘’Ils seraient capables de la tuer !’’ » |
| | | Kâduin
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| Sujet: Re: « N'écrasez pas les oiseaux morts » [Kâduin] Dim 20 Mar 2016 - 17:06 | |
| Kâduin écoutait la description, ça n’avait pas l’air particulièrement gracieux ou précis comme peinture. L’animal baissa un peu les oreilles, il n’aimait pas non plus cette peinture. Il n’y avait pas de mort, juste des Cœurs Battants et des Cœurs Boudeurs.
- Kâduin n’aime pas non plus.
Puis les oreilles se redressèrent, observant l’automate qui venait parler à Beloved. Tout semblait aller bien. Mise à part que la Chimère ne trouvait pas cet être très rassurant, mais plutôt triste, il n’entendait pas de cœur battre. Cela voulait-il dire qu’il refusait de partager, qu’il n’aimait pas les visiteurs ? Le Nécrophage ne comprenait pas.
Puis les oreilles, aussi longues et cartilagineuses étaient-elles, se baissèrent bien bas lorsque le cri survint, faisant bondir le Chacal sur ses pattes.
La voix de la Fainéante ramena la Créature à elle et couru. Il fallait en effet faire vite, sortir de là. Kâduin ouvrait les portes presque en fonçant dedans, il n’avait qu’à poser ses pattes avant dessus et le poids naturellement très lourd faisait le reste. S’il y avait du fer dans les armes présentées, la Chimère saurait les utiliser à leurs avantages.
- Kâduin ne sait pas non plus.
Il glissait un peu sur le sol lustré, alors dès qu’il vit une sortie sur le jardin, il saisit l’occasion et changea pour ouvrir la porte.
- Beloved, ici ! Kâduin pourra te porter et mieux courir si on va à l’extérieur. On pourra chercher Fine en regardant par les fenêtres.
Les oreilles se dressèrent vers la porte du couloir, il entendait des pas.
- Vite !
La Chimère passa la porte. Dehors, elle devrait en effet pouvoir mieux courir. Mais aussi, elle ne devrait pas autant déranger les automates. Un animal dehors, c’était normal, non ?
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| | | L'Ombre
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| Sujet: Re: « N'écrasez pas les oiseaux morts » [Kâduin] Dim 15 Jan 2017 - 15:35 | |
| The End En effet tu fuiras, animal légendaire, Mais ce ne sera pas parce qu'ils ont mieux à faire, En vérité leur attention se porte maintenant, Sur celle qui t'accompagne et étouffe à présent, Sous leurs assauts qui feront bientôt d'elle un être, Un automate comme eux, condamné à paraitre. FIN DE L'AVENTURE
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| Sujet: Re: « N'écrasez pas les oiseaux morts » [Kâduin] | |
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