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Zombie
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MessageSujet: Et tu frappes frappes frappes, c'est ta façon d'oublier.    Et tu frappes frappes frappes, c'est ta façon d'oublier.  EmptyMer 25 Mar 2015 - 22:56



ET TU FRAPPES.

Zombie + Arrow




Une gerbe de sang gicle de la bouche de Zombie lorsque le poing d'Arrow s'abat sur sa joue. Son visage est barbouillé de rouge. Son oeil gauche a pris une teinte violacée. Ses vêtements sont en charpie.
Il tombe en arrière, le choc lui broie le dos. L'étourdissement l'empêche d'être terrassé par la douleur. De toutes façons, il la nierait, il l'étoufferait. Parce que Zombie est un soldat. Et qu'un soldat n'abandonne jamais un combat.

La Torpille se redresse sur ses jambes, son buste chancelant sous l'effort. Des étoiles dansent devant ses yeux et son corps tout entier tremble. Des gouttes sombres s'écoulent de son nez, de ses lèvres, entachant le sol pierreux de l'Arène. Autour d'eux, quelques enfants braillent et s'agitent, flous. La Nuit Perpétuelle a rendu les esprits malades, mauvais, en quête de vie. La violence, la baston, c'est encore la vie. Les torches enflamment le regard clair, enragé, de Zombie.

Arrow se tient droit, face à lui. Sa stature est raide, aguerrie, grande. Il est fort, bien plus fort que lui. Bien plus haut. La Torpille est plutôt grande pour son âge, et une musculature aiguisée sculpte déjà sa silhouette. Mais celle d'Arrow est modelée par une existence entière de chasse et de nature, par une survie permanente. Zombie est presque fier d'avoir été défié par l'Arcmis, comme ils l'appellent.
Qu'importe la raclée. Il préfère encore ça que l'apathie, l'inaction, le désespoir latent, ça qu'attendre lentement la mort sans rien faire. Il se déchaine, profitant de la propre rage d'Arrow pour déverser la haine qui le ronge. Il l'a mordu, griffé, il a empoigné ses cheveux et tiré comme un dément. Mais Arrow n'est pas seulement costaud. Il est véloce, habile, il sait parer et esquiver. Il repousse chacun des assauts de Zombie, rejetant son corps survolté comme un vulgaire chat.

— AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!

Zombie charge à nouveau, beuglant, les cheveux poissés de sang et de sueur. Il fonce dans le ventre d'Arrow pour essayer de le faire tomber, plantant ses ongles dans le dos de l'Instinctif, dont les vêtements sont par endroits déchirés. Arrow tient bon. Zombie l'enserre comme un parasite, comme une foutue bouée, histoire de le faire suffoquer.
Lui-même respire à peine.


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Zombie hurle en darkturquoise.
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MessageSujet: Re: Et tu frappes frappes frappes, c'est ta façon d'oublier.    Et tu frappes frappes frappes, c'est ta façon d'oublier.  EmptyLun 30 Mar 2015 - 22:40


[...]Ce coeur qui ne battait qu'au rythme des marées, à celui des saisons,
À celui des heures du jour et de la nuit,
Voilà qu'il se gonfle et qu'il envoie dans les veines
Un sang brûlant de salpêtre et de haine. [...]
Ce coeur qui haïssait la guerre , Robert Desnos


--oOo--

Cogner... Cogner... Cogner.
Le mot se répercutait dans ta tête en un millier d’échos.
Depuis des jours, il se fracassait à tout bout de champs :  dans les moments d'aigreur quand tu n'arrivais pas à dormir, dans les moments de douceur quand tu réconfortais un Petit, dans les moments de liberté quand tu chassais dans la jungle.

Cogner... Cogner... Cogner...
Quelque soit la situation, l'idée s'imposait. Elle était maître de ton esprit et de tes envies, et tu le savais, sa source était la présence de Croquemitaine.

Cogner... Cogner... Cogner...
Tu avais besoin de cogner pour chasser la lie dégueulasse d'angoisse qui t'engluait.
Tu devais extérioriser cette violence interne, sentir, avoir mal et rendre cette douleur dans un échange de poings. C'était devenu une nécessité si tu ne voulais pas craquer, faire une connerie et le regretter.

Cogner... Cogner... Cogner...
Sans concession mais pas n'importe qui ; pas n'importe comment.

Cogner... Cogner... Cogner...
Dans l'arène, dans les règles, en duel.

Cogner... Cogner... Cogner...
ZOMBIE

Tu l'avais choisi car il s'était choisi. Tu avais vu dans le regard du sale gosse cette envie de fracasser et d'un commun accord, vous vous étiez mis à vous cogner, cogner cogner.

Le combat devait être beau car ça gueulait alentours, ça scandait des Arrow et des Zombie tour à tour quand ce n'était pas des cris inintelligibles d'excitation malsaine.

Cogner... Cogner... Cogner...
Tu l'avais frappé à l'estomac et sous le coup, un écho dans ta tête, s'était estompé.

Cogner... Cogner... Cogner...
Tu l'avais enchaîné. Au ventre, au flan, derrière les genoux, aux chevilles et au visage.
Tu avais bien amoché ce gosse à l'insupportable regard où brillait la haine et la supériorité.
Il t'avait bien amoché, plus hargneux qu'il ne le paraissait.

Tu assénas un coup dans la joue gauche de Zombie qui tomba au sol, te campa sur tes jambes, passas ta main sous ton nez d'où gouttaient des perles de sang et d'un coup de langue, nettoyas le rouge sur les crevasses de ta lippe.
Tu respiras longuement en attendant que le garçon se relève et te concentras.
Cette violence était salvatrice.
Sentir les os de tes phalanges craquer contre une mâchoire, respirer le fer de ton sang, frapper et se faire frapper était ta façon de te scarifier.
Comme quand une personne se coupait, coups après coups, la douleur du cœur se diluait dans cette du corps. Ça  créait le vide dans ton esprit, étrange sensation que tu assimilais à de l’apaisement.

Tu allais mettre un terme au combat quand Zombie attaqua. Il chargea comme un chat fou, planta ses ongles dans ton dos et d'un même élan vous basculèrent à terre. Un râle s'échappa de ta gorge sous la douleur de ta colonne percutant la pierre, la sale tique toujours accrochée à ton dos.
Sale gosse imbuvable.

D'un geste véloce tu te retournas, coinças Zombie entre tes cuisses et plaças tes mains larges autour de sa gorge, en geste d'étranglement.  
Tu gueulas sur le garçon, l'accent âpre du Montana dans la voix.
C'était une prononciation que la plupart ne te connaissait pas car, il y a bien longtemps, source de moquerie pour les Perdus souvent anglais, tu l'avais enterrée. Elle resurgissait maintenant avec la colère, sauvage et mauvaise.

« Fucking Hell !!! Now,  brat, you listen me : take off your nails of my back. It's time to stop that fucking game »

Tes doigts se desserrèrent un peu pour laisser le gamin respirer mais le corps immobile, la litanie de l'esprit reprenait aussitôt.
Cogner... Cogner... Cogner...

Tu pensais avoir assez fracassé mais l'envie restait là, dans un fond de bile que le foie n'avait pas éliminé. Tes doigts, inconsciemment, se serrèrent de nouveau autour du cou du garçon, davantage que la fois précédente.  

COGNER... COGNER... COGNER...


En fait écrire ce rp m'a fait penser à un poéme de la résistance que j'adore pour son côté  incisif.
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MessageSujet: Re: Et tu frappes frappes frappes, c'est ta façon d'oublier.    Et tu frappes frappes frappes, c'est ta façon d'oublier.  EmptyJeu 2 Avr 2015 - 17:07



ET TU FRAPPES.

Zombie + Arrow





Des borborygmes étouffés suintent de la bouche ensanglantée de Zombie. Le liquide, épais et écarlate, macule sa chemise en lambeaux, son visage, ses cheveux. S'il n'était pas si blond, ce ne serait pas aussi saisissant, mais là, on ne voit que ça. La douleur est puissante cette fois-ci, malgré l'oxygène qui s'évade de son corps comme d'un ballon percé. Les jambes d'Arrow pèsent de tout son poids contre son propre corps soumis, incapable. Il remue inutilement les jambes et tente tout aussi vainement de s'extraire de l'étau que l'Arcmis a refermé sur lui. Des larmes de rage éclosent à ses yeux, bordés de cils collés par le sang. L'un est quasiment clos tant il est gonflé.

Alors les mains puissantes d'Arrow, quasiment des mains d'homme, enserrèrent d'avantage son cou. Zombie est étonnant musclé pour son âge, fruit d'années d'entrainement, de gymnastique hivernale et de combats singeant ceux des adultes. Mais ce n'est pas assez, largement pas assez pour riposter. Pour se défendre. Arrow est un chasseur, un des meilleurs, Arrow est un guerrier, une force de la nature. Zombie lui en veut, Zombie le hait d'être aussi fort. Plus fort que lui.

Arrow lui fait peur, et c'est ça qui nourrit sa haine. Arrow s'énerve rarement. En fait, c'est la première fois qu Zombie le voit comme ça. Déchainé, débridé, d'une violence absolue.
Ses yeux sont exorbités par la pression des mains de l'Arcmis. Les voix des enfants, tout autour, de sont plus qu'un écho lointain, indistinct. Son souffle se change en râle, en sifflement aigu. En néant. La mort glisse vers lui.

Il n'a pas tout compris des mots d'Arrow, et ce n'est pas certain qu'il aurait compris même avec un accent anglais. Il ne comprendrait même pas sa propre langue.

Il va mourir. Il le sait, il le sent. Il a chaud, froid. Plus tellement mal. Sa vision se floute. Il cesse de se débattre. Dans un ultime effort, porté par la fierté de mourir en combattant, Zombie lève le bras en un dernier salut nazi. Il parvient même à hurler :

— Heil Hitler !

Un sourire, bizarre, malade, épuisé. Le Führer serait si fier de lui.


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MessageSujet: Re: Et tu frappes frappes frappes, c'est ta façon d'oublier.    Et tu frappes frappes frappes, c'est ta façon d'oublier.  EmptyMer 8 Avr 2015 - 10:52

Et tu frappes frappes frappes, c'est ta façon d'oublier.  Z0ow

Il y a longtemps, Dieu ordonna à ses enfants : «Tu ne tueras point » et Arrow, fils attentif et rejeton de la terre, pensa pour la première fois que le Seigneur n'était qu'un rêveur , qu'il était impossible pour quiconque de vivre sans tuer et que l'homme, en suivant le commandement de son Dieu, dés le début de sa vie, partait condamné.

«Tu ne tueras point par l'acte irréfléchi, barbare, pervers ou gratuit.. »
Il aurait fallu ajouter cette précision pour séparer Bons et Mauvais car aux yeux du Chasseur, tuer n'était pas forcement un péché mais souvent une nécessité. Tuer servait à faire perdurer la vie. La mort était l'origine de la pitance, et ponctuellement la conséquence de la défense. Elle était un acte égoïsme mais légitime. Utile.

Cette forme de mise à mort, l'Instinctif la nommait la juste-mort. Elle s'opposait à la mort-péché, acte de folie ponctuelle ou éternelle qui pourrissait un cœur par ses causes et sa forme.

La mort-péché c'était les actes barbares prodigués par des esprits trop jeunes ou détraqués, où la raison et l'empathie se retrouvaient inachevées ou nécrosées. C'était les crimes de Peter Pan ou de Teath.
La mort-péché c'était aussi des coups de sang brisant la coquille de la raison le temps d'un instant d'égarement et qui faisait regretter et gémir chaque instant suivant.
C'était un mal profond qui tôt ou tard se confrontait à la Justice, tuant l'assassin sous le poids de la culpabilité ou de la loi.

Des personnes tuées par leurs crimes, Arrow en connaissait. Leurs histoires l'avaient mis mal à l'aise et il s'était promis de ne jamais devenir comme elles, d'être toujours prudent, juste et maître de soi.


—oOo—


Quand le geste est acquis par la répétition, que le corps et la tête ont enregistré les paramètres pour accomplir au mieux une tâche, l'acte de tuer, comme toute autre action, devient fluide et habituel.
La main connait la pression parfaite de la lame ou des doigts sur la gorge, l'applique et la réajuste de façon machinale et en un instant dérisoire, le sujet visé est mort, la souffrance à peine éclose.

C'était un processus complexe et longtemps mûri qui avait fait de toi, Chasseur, un Artisan du Trépas, un prédateur qui doucement avait fondu la juste-mort dans une continuité de la vie, détachant ton empathie de tes exécutions. Tout était devenu naturel et instinctif et aujourd'hui, tu ne réfléchirais même plus à l'acte de tuer, si tu ne faisais pas toujours l'effort de rester juste et attentif.

Néanmoins, ce jour, aveuglé par la colère, c'était ce processus profondément ancré et que tu pensais toujours maitriser, qui t'avait fait fauté.
Tu avais serré tes mains autour de la gorge de Zombie, modulé ta force pour dominer l'enfant sans l'enlever à la vie. Tu avais fait attention, puis la litanie était revenue et ton esprit était parti ailleurs. Les paramètres de l'acquis s'étaient réinstallés et inconsciemment, tu t'étais remis à serrer un peu trop fort, comme à l'habitude.

Tu n'avais rien perçu d'anormal dans le processus jusqu'à ce que Zombie crie.
HEIL HITLER.
Ça avait été une Onde de choc. Pas dû aux mots et à leur sens, mais dû aux vibrations des cordes vocales pénétrant toute ta main, comme si elles ne faisaient qu'une, liées par une trop grande proximité.
Ça avait été cette sensation qui t'avait fait prendre conscience de ton acte : Tu avais serré, serré, jusqu'à l'étrangler.

La tête ailleurs, ton corps ne s'était rendu compte de rien. Dans l'obscurité, le gosse ne s'était quasiment pas agité et tu avais cru que « ça allait », que la peur et le manque léger de sang affluant au cerveau de Zombie l'avait juste calmé. Tu pensais que c'était normal d'aussi bien sentir les reliefs de la trachée, le pouls discret dans la carotide.
Sauf que pour quiconque d'autres que toi, ça ne l'était pas.
Le gosse, tu ne lui intimais le respect par sa simple domination, tu le tuais.

Quand tu te rendis compte de ton acte, tes mains relâchèrent aussitôt leur étreinte. Elles se figèrent une seconde dans le vide et tu regardas Zombie sans vraiment le voir. Dans le noir de la nuit, il ne restait pas grand chose du gamin.
Lui, qui au début du combat se détachait si bien du fond par la pâleur globale de son être, avait été, par le sang et le bleu des ecchymoses, enveloppé d'obscurité. De cet ensemble, il ne ressortait plus que le bleu haineux d'un œil et le blanc carnassier de trois dents découvertes par un bout de babine retroussée.

Tu te dégageas lestement, te relevas, reculas de quelques mètres.
Tu fixas le gamin qui semblait s'étouffer,  reprenant le souffle de la vie sous des quintes de toux.

Tu avais failli le tuer et ça avait été le temps de quoi ? D'une ou de deux secondes pour toi ? De six ou de sept pour Zombie. De trois ou de quatre pour la réalité.

Une boule se forma dans ta gorge et ton estomac. Tu n'aurais pas bien su définir cette sensation mais tu apparentas cela à l'angoisse qui se réveille avec la conscience des choses.

Tu te détournas de Zombie, avança calmement vers les gradins et fit face à Bow, chambellan du Grand-Arbre quand Peter se terrait.

« Bow, je demande à ce que le combat prenne fin. Je déclare forfait. »

Un murmure se fit dans l’assistance, autant à cause de cette demande en dehors du protocole que pour ta soudaine capitulation, toi d'habitude si fier et combatif dans l'Arène.
Tu en fis abstraction, entièrement concentré par la réponse de Bow.

Qu'il arbitre mais qu'il sache qu'accord ou rejet, face à l'effroi de tes actes, tu avais pris ta décision : Face à Zombie, tu ne combattrais plus.

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MessageSujet: Re: Et tu frappes frappes frappes, c'est ta façon d'oublier.    Et tu frappes frappes frappes, c'est ta façon d'oublier.  EmptyDim 12 Avr 2015 - 0:21



ET TU FRAPPES.

Zombie + Arrow





— Bow, je demande à ce que le combat prenne fin. Je déclare forfait.

Les mots mettent un temps considérable à accéder à sa conscience. Un écho de « Quoi ? » se répercute contre les parois de son crâne. Son état de semi-conscience n'arrange certes rien, mais c'est l'incongruité de l'attitude d'Arrow qui le rend avant tout si quinaud. Arrow, déclarer forfait. C'était un français, Arrow, ou bien ??

Zombie se redresse sur ses coudes. Des hématomes allongés strient la peau de son cou, où l'Arcmis a serré fort. Peu à peu, sa vision se précise, son souffle s'équilibre. Il distingue la silhouette d'Arrow à quelques pas, face aux gradins d'où s'élève une rumeur confuse.
Zombie s'assoit et, tâchant d'ignorer le goût métallique, sanglant, qui envahit sa bouche, il attend le verdict de Bow. Lorsque c'est Peter qui commande, il lui arrive d'exiger que le combat se poursuivre contre le gré des concurrents. Tout dépend de son degré de lassitude ou, a fortiori, d'excitation.
Bow est différent de Peter. Là où Peter n'est qu'instinct, élan, pulsion, Bow est mesure et réflexion. Une main soutenant son menton pointu, il semble se pencher sur la question avec intensité. Zombie ne sait pas quoi ressentir. Le soulagement serait lâche. Mais il n'est pas sûr d'avoir la force d'espérer un regain de violence. De frôlement mortel.

Finalement, Bow capitule. Il accepte que le combat s'achève sous l'argument qu'Arrow avait clairement l'avantage. Certains enfants râlent et soufflent de déception. Mais Zombie est sûr d'en avoir vu d'autres, plus discrets, plus retenus, soupirer de soulagement. Toutefois, la grande majorité de l'assemblée a vu assez de sang et entendu assez de cris pour en être ragaillardie, et la foule s'éparpille peu à peu. Bow lui-même gravit les derniers gradins et fait mine de prendre congé, alors même qu'il demeure dissimulé par la nuit, comme pour assister secrètement à la suite du combat.

— TU ES FAIBLE !

Zombie s'est relevé. Les épaules voutées, les jambes flageolantes, les yeux vitreux. Mais il s'est relevé. Il toise Arrow d'un air de répugnance absolue.

— Pourquoi tu n'es pas allé jusqu'au bout, hein ? FAIBLE ! Je n'avais pas peur de mourir ! Un vrai soldat ne trouve pas de plus belle mort que celle du combat ! Avais-tu peur de donner la mort ?

Il s'approche lentement d'Arrow, titubant presque. Comme un...

— C'est ça ? C'est ça ? Tuer des biches et des lapins, la belle affaire, mais tuer un être humain c'est au-dessus de tes forces ? FAIBLE !

Zombie.

Des larmes coulent sur ses joues noires de crasse et de sang. Arrow l'a blessé, humilié, et à présent que le soulagement primitif est définitivement refoulé, ne reste que l'offense aussi cuisante qu'une braise. Mieux vaut mourir qu'être épargné. Mieux vaut être haï que pris en pitié.

— La vérité, c'est que tu chies dans ton froc ! Tu es un trouillard ! TROUILLARD ! Moi, moi, je t'aurais tué sans hésité ! Parce que moi, moi je suis un bon soldat.

Sa douleur est immense. A cet instant, aucun être au monde ne souffre plus que lui d'être en vie.

Que penserait le Führer...


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MessageSujet: Re: Et tu frappes frappes frappes, c'est ta façon d'oublier.    Et tu frappes frappes frappes, c'est ta façon d'oublier.  EmptyMer 15 Avr 2015 - 15:33




Bow accepte la fin du combat. La foule murmure, un frisson sur l'échine tandis que ta gorge se dénoue un peu.
Le spectacle est fini et peut-être n'est ce pas plus mal pour les deux fauves dans l'Arène.
Les gradins se vident. Le combat a satisfait l'appétit carnassier des Perdus et les esprits, repus de violence, partent digérer les images encore collées à leurs rétines.

Même le regard sombre et austère de Bow se détourne de la piste.  Il laisse les gueules-cassées à leur blessures et remonte les gradins dans une simili-indifférence.

Tu te retrouves seul un demi-instant quand dans ton dos, un cri rugit.

— TU ES FAIBLE ! 

Tu te retournes. C'est Zombie qui vomit ses mots et sa haine.  
Il est assis mais trop digne, se relève, chancelle sur ces deux jambes davantage de chair que de peau.
Il gueule contre toi plein de rage, t'insulte en pleurant, s'avance, titube, le visage aussi  mauvais que défoncé. On dirait un clochard ivre qui, passé à tabac, braille son dégoût.
Il a la voix cassée; tout de cassé et les lumières, plus vives aux périphéries de l'Arène, te révèlent deux marques sombres sur les côtés de sa gorge blanche et dépouillée.  

Tu recules d'un pas, te sens menacé. Pas par ce gosse qui tient à peine debout mais par le fait que cette vision, c'est toi qui la façonné. C'est l'œuvre de ta violence.

Le visage de marbre de ceux qui, perdus en leur être, ne savent plus quoi penser ni réagir, tu fixes Zombie, le laisses aboyer.

-La vérité, c'est que tu chies dans ton froc ! Tu es un trouillard ! TROUILLARD ! Moi, moi, je t'aurais tué sans hésité ! Parce que moi, moi je suis un bon soldat ».

La boule dans ton ventre qui s'était en partie étiolée avec la réponse de Bow se  remet à former des nœuds. Des tas de nœuds qui te ligotent de l'intérieur, attrapent dans ta gorge les mots pour les empêcher de sortir.

Zombie, c'est l'essence  même du malaise.  Il clame la mort comme une fierté, clame et croit si fort que sa façon de penser te fait vaciller. Elle te percute de plein fouet car tu ne peux l'accepter, ni même simplement l'imaginer.

La mort, pour toi, et pour tout le monde de censé, ce n'est pas ça.
Tu ouvres la bouche, la laisses quelques secondes muettes et articules quelques mots.

« Ne m'insulte pas. »

Ça avait été une flèche à la tonalité glaciale. Trois mots qui avaient résonné bien plus assurés que tu ne les avais prononcés dans ta tête.

Tu continues, détournes légèrement les yeux de Zombie. Tu as besoin de te justifier pour ne pas passer pour un lâche, question de t'opposer à l'inacceptable pensée du garçon.

« Je n'ai pas peur de donner la mort mais je ne tue pas ceux qui ne sont pas mes ennemis... »

Tu ne réponds pas clairement à l'offense de Zombie car tu ne sais pas comment y répondre. Tu détournes, fais ton Diplomate.
Tu parles et tu t'entends parler, comme si ce n'était pas vraiment toi qui disais les mots.
Ta réponse sonne bizarre. Comme une vérité implacable par cette voix  posée et inflexible. Comme une excuse par ton regard qui, paradoxalement, tend à fuir.

Tu instaures un temps de silence, réfléchis à tes propos.. Ta réflexion te semble longue mais rien n'est certain car depuis le début du combat, la Torpille, la Réalité et toi, vous n'êtes pas dans la même temporalité.

Tu vois Zombie ouvrit la bouche sur un mot et tu le prends de vitesse.
La phrase se bouscule hors de ta gorge.

« Je suis un chasseur et un guerrier, pas un soldat contrairement à toi ».  

Les mots et les idées s’enchaînent de façon plus évidente. Ils semblent plus sûrs, presque bordés de reproches et de mépris.

« Je n'obéis pas  aveuglement à un chef ou à mes instincts sans m'interroger sur mes actions. Je ne tue pas par la colère mon adversaire dans l'Arène alors qu'il est en vrai mon allié. C'est un non-sens et un déshonneur pour un guerrier." 

Tu t’arrêtes le temps de trois respirations et reprends

"Si tu veux tant mourir par la lame comme un bon soldat, je te tuerais le jour où tu attenteras au Grand-Arbre. »

Tu as appuyé la fin de ton discours. Ton regard s'est redressé vers la Torpille avant de se détourner clairement vers les gradins. Tu te baisses pour prendre au sol ta cape laissée là depuis le début du combat et lançe une dernière phrase à Zombie pour clore cette discussion et fuir le malaise avant qu'il ne percute ton masque fragile de contenance.

Va te laver et soigner tes blessures maintenant. Ce combat est terminé.


...
je ne sais trop quoi penser de cette réponse...  
Bon courage pour répondre! :D Et tu frappes frappes frappes, c'est ta façon d'oublier.  4243700160







Playlist d'Arrow
Cerf de Jmwarkentin
Cerf aquarelle de Squint ♥️

merci à Alive, freckles, pour leurs dessins et/ou avatar, à max pour son dessin d'arrow
Spoiler:


Dernière édition par Arrow le Lun 25 Mai 2015 - 10:33, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Et tu frappes frappes frappes, c'est ta façon d'oublier.    Et tu frappes frappes frappes, c'est ta façon d'oublier.  EmptyLun 4 Mai 2015 - 22:36



ET TU FRAPPES.

Zombie + Arrow





Le fossé subtil qui sépare les mots «  ennemi  » et «  adversaire  » est étranger à Zombie. Zombie ne connait pas les nuances. Il ne maîtrise aucune subtilité. Le mot-même lui échappe et l'irrite.
En vérité, tout l'irrite dans cette situation. Ce noir opaque, invincible, étouffant. Cette faiblesse souffreteuse qu'il sent circuler en lui, comme un poison sournois. Sa propre vision, de lui-même, car il se hait, il se hait si fort en cet instant. Et Arrow. Arrow qui ne rentre pas dans le jeu. Qui, après s'être déchaîné, présente son habituelle façade digne et juste. Mais trop tard, Arrow, trop tard ! Zombie t'a vu, il t'a vu péter les plombs, il sait que tu n'es pas si serein, si placide, si SAIN. Il t'a vu. Il a vu ton regard et senti tes mains. Tu as failli le tuer, Arrow. Tu as failli tuer un enfant. Tu n'es pas si stable.

C'est tout cela qu'exprime le regard de Zombie, pâle et fiévreux, embué de larmes de rage. De haine. Seul son regard parle, hurle, crache, car ses lèvres sont scellées. Ses doigts, à la chair souillée de brun et de rouge, se crispent sur le pan de sa chemise. Elle n'a plus rien d'un uniforme officiel. Seules les épaulettes distinctives rappellent son origine militaire.
Zombie s'approche d'Arrow, dans une succession de pas saccadés, lents, des pas de mort-vivant. L'intensité de ce qu'il ressent lui coupe le souffle et lui bande les muscles. L'Arcmis est déjà en train de se rhabiller. Il dissimule sous sa cape son corps meurtri, taché, celui de l'Arrow qui a failli tuer. C'est injuste. Zombie le hait, si fort.
Arrow lui parle comme à un môme, un vrai môme. Il lui parle comme si rien ne s'était passé. Il nie. Zombie voudrait le secouer. Il cherche de son regard fébrile la folie qui a traversé celui d'Arrow, il y a seulement quelques minutes. Elle était là, juste là, dans ses pupilles dilatées.

Va te laver.
Va te laver.
Oui, Zombie voudrait se laver. C'est tellement important. L'hygiène. Pour les microbes.
Mais il ne voit pas les microbes, il ne les sent plus, ne les regarde plus. Les microbes ont été remplacés par les doigts d'Arrow, par les beuglements à l'accent américain d'Arrow. Zombie suffoque encore de son poids contre sa poitrine. Quel enfoiré !!

— A quoi tu joues.

Sa voix tremble, elle est basse, elle lui donne un air de dément.

— Tu crois que je vais oublier, c'est ça ?

Il sourit, et son sourire est taché de sang.

— Tu crois que grâce à l'île, je vais oublier ? Que les autres aussi vont oublier ? Tu crois qu'on va oublier le Arrow fou ? Le Arrow qui frappe de haine, qui TUE de haine ? Car tu allais me tuer, Arrow ! Ne dis pas le contraire !! Tu allais le faire... Ha... Ha ha ha... De nous deux, c'est toi le plus fou... Car moi, je sais ce que je suis, ce que j'ai fait... Je sais jusqu'où je vais... Mais toi Arrow, le grand et digne Arrow ! Regarde ce que tu as fait !

Il déchire le col de sa chemise, exhibant son cou meurtri. Son sourire s'est élargi, ses larmes coulent. Les lueurs des torches dansent sur sa peau marbrée.

— Tu aimerais surtout oublier, TOI. Mais moi je n'oublierai pas. Je te rappellerai ce que tu as fait.

Il s'avance encore. Il se sent mieux. Pourtant, il pleure d'avantage, et continue d'afficher son sourire sanguinolent.

— Si je n'avais pas crié, achève-t-il plus bas, tu m'aurais tué. Tu le sais, n'est-ce pas Arrow ?

Il penche sa tête sur le côté.

— D'ailleurs, pourquoi tu t'es arrêté quand j'ai parlé du Führer ? … Tu ne peux pas le connaître... Tu viens d'avant, je crois... Oh, peut-être que son simple nom t'a fait peur. C'est ça, hein ? Tu as eu peur. La haine et la peur. Je me souviendrai, Arrow.

Il rigole, lentement, lentement.


Codage by TAC







Zombie hurle en darkturquoise.
.....


Uniforme:
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Arrow
Arrow

♣ Chasseur ♣


✘ AVENTURES : 612
✘ SURNOM : l'Instinctif (ou l'Arcmis)
✘ AGE DU PERSO : 16

✘ DISPO POUR RP ? : Non :(
✘ LIENS : ♦️ fiche de présentation
♦️ Dé à coudre
♦️murmure en maroon
♦️ RP en cours : Lacerate



Et tu frappes frappes frappes, c'est ta façon d'oublier.  Empty
MessageSujet: Re: Et tu frappes frappes frappes, c'est ta façon d'oublier.    Et tu frappes frappes frappes, c'est ta façon d'oublier.  EmptySam 16 Mai 2015 - 0:06




Sponsor musical de ce rp

Le regard de Zombie domine.
C'est une fenêtre sur l'âme terrible que cette pupille en myosis sur l'océan pâle de l'iris.
Ces deux yeux trop bleus bordés d'un cadre de veinules sanguines dérangent bien plus que beaucoup de mots car on y voit tout, on y ressent tout. Ça vous écrase, vous impose ses sentiments et sa haine.

Arrow déteste ce regard car devant il se sent coupable. Il sait que Zombie scrute son âme, qu'il le juge et l'a cerné ; qu'il a découvert le Arrow violent, celui qui tue sous la colère, sans discernement.
Il sait que ce regard est un miroir qui lui expose son reflet et s'en est terrifiant.

Arrow s'est arrêté. Il a mis sa cape de paille et à présent immobile, tente de fuir le regard sans fuir l'homme, détourne légèrement ses propres yeux. Il ne veut pas affronter mais ne peut pas partir sans passer pour un lâche. Il reste donc là, attend, subi Zombie.

A quoi tu joues.  Tu crois que je vais oublier, c'est ça ? 

Arrow reste coi, la nausée et la honte au cœur. Son regard est fixe, pénétrant, écarquillé comme celui d'un loup paniqué qu'on accule.

Tu crois que grâce à l'île, je vais oublier ? Que les autres aussi vont oublier ? Tu crois qu'on va oublier le Arrow fou ? Le Arrow qui frappe de haine, qui TUE de haine ? Car tu allais me tuer, Arrow ! Ne dis pas le contraire !! Tu allais le faire... Ha... Ha ha ha... De nous deux, c'est toi le plus fou... Car moi, je sais ce que je suis, ce que j'ai fait... Je sais jusqu'où je vais... Mais toi Arrow, le grand et digne Arrow ! Regarde ce que tu as fait ! 

Et Zombie illustre ses propos d'un geste, arrache ses loques humaines pour dénuder sa gorge blanche souillée de la colère.

Arrow ne bronche pas mais ses dents se serrent d'avantage, crissent les unes contre les autres. C'est un avertissement. Le prédateur à présent proie, va attaquer à un moment pour se défendre contre l’offense des lances.

- Tu aimerais surtout oublier, TOI. Mais moi je n'oublierai pas. Je te rappellerai ce que tu as fait.  Si je n'avais pas crié, tu m'aurais tué. Tu le sais, n'est-ce pas Arrow ? 
D'ailleurs, pourquoi tu t'es arrêté quand j'ai parlé du Führer ? … Tu ne peux pas le connaître... Tu viens d'avant, je crois... Oh, peut-être que son simple nom t'a fait peur. C'est ça, hein ? Tu as eu peur. La haine et la peur. Je me souviendrai, Arrow. 


Zombie s'est avancé. Il pleure, sourit en sang. Son regard se fait plus insistant, plus inquisiteur mais le Chasseur n'a toujours pas bougé. Ses yeux gardent cette trajectoire semi-oblique, cet air mauvais, sauvage et apeuré. Bestial.
Il laisse Zombie parler, les mots de la Torpille s'enregistre dans sa tête mais leur sens coulent sur lui. Le chasseur est ailleurs, il cherche un mot final. Celui qui mettra fin.

-Personne n'est infaillible.

C'est un murmure entre des dents de loups. Arrow se veut calme et humain mais il y a dans sa gorge un hurlement tout proche. Il articule une dernière phrase avant de devenir entièrement bête.

-Je ne veux plus te voir ni te parler Zombie. Tu m'insupportes.


Il se détourne, avale les marches de l’Arène d'un pas vif sans être couru.
Il fuit Zombie, se fuit.



Spoiler:

[Ce rp continue avec Tout est question de point de vue ]







Playlist d'Arrow
Cerf de Jmwarkentin
Cerf aquarelle de Squint ♥️

merci à Alive, freckles, pour leurs dessins et/ou avatar, à max pour son dessin d'arrow
Spoiler:
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L'Ombre
L'Ombre



✘ AVENTURES : 2537

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MessageSujet: Re: Et tu frappes frappes frappes, c'est ta façon d'oublier.    Et tu frappes frappes frappes, c'est ta façon d'oublier.  EmptyLun 25 Avr 2016 - 19:20

The End



FIN DE L'AVENTURE




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MessageSujet: Re: Et tu frappes frappes frappes, c'est ta façon d'oublier.    Et tu frappes frappes frappes, c'est ta façon d'oublier.  Empty

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