Sujet: Le Livre d'Or de Never Never Land Ven 8 Mar 2024 - 0:32
Le Livre d'Or de Never Never Land
Voilà le sujet tant attendu : le Livre d’Or de Never Never Land.
Cela fait dix ans que l’île est née. A cette occasion, chacun.e d’entre nous peut exprimer ce que l'île lui a apporté.
Qu’on soit là depuis le tout début ou depuis quelques lunes. Qu’on soit là souvent ou juste de temps en temps. Qu’on écrive comme un acharné ou de façon plus effacée. Qu’on soit meilleurs amis ou simples compagnons d’aventure. Qu’on connaisse l’île comme sa poche ou qu’on la découvre seulement.
On peut y mettre ce qu’on veut. Une ligne, un poème, une image, une histoire, une œuvre. On peut le faire maintenant ou prendre son temps. On peut raconter sa vie ou dire un seul mot. On peut vouloir tout déballer ou en garder pour soi. On peut être émotionnel ou réservé, bref ou expansif, drôle ou sérieux, emporté ou modéré. On est ce qu’on veut, puisque ça fait longtemps que l’île nous accueille comme on est est. A force, on se connaît.
Joyeux anniversaire Never Never Land. Tu as survécu aux nuits noires, aux canicules infernales, aux pluies incessantes et au froid mortel. Tu as survécu aux tempêtes de ton monde et à celle du monde ordinaire. Tu as survécu aux épreuves, aux attaques, au temps, et tu t’es fait un nid dans nos cœurs pour toujours. Il doit y avoir beaucoup d’âmes d’enfant qui croient toi. Pourvu que ça dure à jamais, comme toi.
Joyeux anniversaire à nous toustes.
Peter Pan
♛ Roi des Garçons Perdus ♛
✘ AVENTURES : 2869 ✘ SURNOM : L'Enfant Roi ✘ AGE DU PERSO : jeune à jamais
✘ DISPO POUR RP ? : à voir ! ✘ LIENS : Je suis un petit oiseau à peine sorti de l'oeuf.
Sujet: Re: Le Livre d'Or de Never Never Land Ven 8 Mar 2024 - 0:47
note:
Je nous prépare une petite surprise, mais cela prend davantage de temps que prévu, aussi je vous laisse avec une belle histoire pour patienter. Elle est un peu longue, pourtant c'est un très grand résumé. J’espère qu’elle vous plaira et qu’elle sera à la hauteur de ce que vous êtes pour moi.
J’ai du mal à croire qu’il y a dix ans, j’étais en train de construire la plus grande aventure de ma vie.
Dix ans. Dix ans que l’île existe sous cette forme et que, petit à petit, nous l’avons peuplé. D’aventures d’abord, mais aussi de joie, de créativité, d’imagination, de travail, d’élan, d’espoir, d’affection, de rires et de larmes. De cœur et d’âme. Dix ans que nous lui avons, chacun.e à notre façon, donné vie. Dix ans qui ont passé si vite, mais durant lesquels on a grandi juste assez pour voir nos vies changées sans pour autant abandonner notre monde et cesser de croire aux fées. Dix ans qui ont vus des liens se tisser, des amitiés se créer, des drames se passer (que nous auront tôt fait d'oublier), des rencontres et des histoires s'enchainer, et tant d’autres choses encore. Dix ans qu’on se connaît, qu’on s’accompagne, qu’on s’aime un peu, beaucoup, vraiment beaucoup. Dix ans de vie qu’on a donné et que les plus grandes épreuves n’ont pas suffi à briser.
Je suis tellement fier de la communauté qu’on est devenu. De ce qu’on est capable de créer, sur l’île et en dehors. Je suis tellement honoré de connaître des gens si riches et si précieux. Je suis tellement heureux de vous avoir trouvé. J’ai parfois encore du mal à croire que c’est pour de vrai. Ça peut sembler un peu dramatique et excessif, tout ça, mais si c’est le cas c’est que vous ignorez encore ce que vous représentez pour moi.
A l’occasion de cette décennie magique, j’ai envie de vous raconter une histoire, magique aussi, à sa façon. Celle de la création de l’île tel que nous la connaissons. C’est une histoire digne d’une mère en chef, née des pluies de l’Ordinaire et des étoiles de l’Extraordinaire. C’est mon histoire et c’est la nôtre. On va raconter comment NNL, tel qu’on le connaît, est né. On va le raconter comme un conte de fée.
« All children, except one, grow up. »
Il était une fois un enfant fée nommé Mischa. Un enfant sauvage et tourmenté qui ne trouvait pas sa place dans le Monde Ordinaire, comme Peter. Un enfant qui, en dépit des codes établis d’une société pourrie, savait encore sentir la trace des ailes d’oiseau qui, jadis, avaient orné son dos, comme Peter. Un enfant abandonné par les siens et qui avait trouvé refuge dans un monde peuplé d’histoires, comme Peter. Un enfant qui ne savait grandir, mais qui savait voler et parler aux fées, comme Peter. Un enfant qui avait connu la fenêtre fermée, et les barreaux de fer, un enfant perdu bien avant d’être un enfant roi, comme Peter. Un enfant prêt à tout pour trouver son foyer, quitte à le construire à la force de sa foi. Comme Peter.
« All the world is made of faith, and trust, and pixie dust. »
Un an avant la création de notre pays, l’enfant avait cherché une île sur laquelle se poser. Une île faite de magie et d’ombre, complexe et indomptable, terrible et magnifique, minuscule et infinie, un vrai Neverland, où l’esprit du grand Barrie serait respecté et appliqué, où l’enfance régnait dans sa plus belle innocence et sa plus pure cruauté. Il survola de nombreux mondes sans jamais trouver. C’est alors qu’il comprit. De même que Peter Pan, même après s’être arraché au monde des humains, abandonné par sa mère et par le destin, n’avait pas réussi à trouver sa place ni parmi les oiseaux ni parmi les siens : l’île devait être créée.
« Second star to the right and straight on till morning. »
Comme Peter, l’enfant hésita longtemps. Le voyage serait rude, long, risqué, difficile et impitoyable. Il n’était pas sûr d’y arriver. En fait, il était quasiment sûr d’échouer. Certes, il y croyait fort, certes, il y mettait toute son âme d’enfant, mais cela est-ce que cela suffirait ? Il était complètement seul alors, revenant d’un long périple dans une éternité de vide et de noir. Il n’avait alors ni ami ni parents, ni passé ni futur, et très peu de force pour le tenir debout. Alors fabriquer un monde tout entier ? Cela lui semblait hors de sa portée.
« The moment you doubt whether you can fly, you cease for ever to be able to do it. »
Pourtant l’enfant finit par balayer ses doutes et ses craintes ; il ne pouvait rester ici, nu et seul, faible et abandonné, sans aucun abris pour le protéger. Il lui fallait un monde à lui.
Comme Peter, l’enfant créa son île morceau par morceau, sans jamais s’arrêter. En écrivant frénétiquement sur des feuilles d’abord. En dessinant l’univers qui s’étendait dans sa tête chaque jour. En se plongeant toujours plus dans tous les univers qui lui avaient permis de ne pas se faire écraser par la violence des adultes. Comme Peter, il était à la fois incapable de grandir, ni en corps ni en esprit, et demeurait dévoré par une imagination sans limite qui pendant trop longtemps avait été sa seule compagnie. Et surtout, comme Peter : l’enfant y croyait. L’île naîtrait.
« For to have faith is to have wings. »
Et l’île naquit. L’enfant était à la fois extatique et esseulé dans un si grand pays. Pendant un temps, la seule existence de son monde suffit à son bonheur. Jusqu’à ce qu’une angoisse inconnue assaille son intérieur.
Ce monde, et si personne ne le trouvait ? Et si personne ne s’y posait ? Et si personne ne restait ? Et si personne ne l’aimait ?
Car très vite, comme Peter, l’enfant avait senti la solitude le rattraper. A quoi bon remplir sa vie de jeux et d’épopées, si on a aucun ami avec qui les partager ? Alors l’enfant s’était décidé à ouvrir les portes de son petit univers, loin d’imaginer à quel point cela changerait sa vie à jamais.
« Gay, innocent and heartless. »
Ainsi les Perdus, comme ceux de Peter, vinrent, un à un, accompagner l’enfant dans sa grande aventure. Comme ceux de Peter, ils crurent à ses histoires et à la magie du pays qui les accueillait. Comme ceux de Peter, ils finirent par construire des morceaux à leur tour, petit bout par petit bout. Comme ceux de Peter, ils devinrent bientôt indispensables au paysage du monde imaginaire, et peuplèrent les contrées magiques autant que son cœur abîmé.
Cela, l’enfant ne l’avait pas vu venir. S’attacher. Se lier. S’aimer. C’était loin, très loin de faire partie de ce qu’il avait planifié. Lui qui, au commencement, souhaitait uniquement s’entourer d’autres enfants égarés pour croire avec lui à son conte de fée... voyait son cœur de pierre ramollir au fil des années.
« Children who fall out of their perambulators when the nurse is looking the other way. »
Car à mesure que l’île grandissait, que les aventures se multipliaient, que les imaginaires se déchaînaient, l’enfant vit son cœur grandir en reflet. Il semblait croître en même temps que son pays, enveloppé d’un sentiment qu’il n’avait jamais connu. Quelque chose de doux et intense, rassurant et terrifiant, quelque chose d’extraordinaire. Il tenta à de nombreuses reprises de s’en détacher, ignorer, repousser, refouler, tout ce que vous voulez. Mais c’était bien trop fort pour lui.
Il bâtit des mondes mais surtout des liens qui jamais ne se briseraient. Il vécut des aventures mais surtout des morceaux de vie pour toujours gravés. Il trouva, enfin, son foyer.
« Just always be waiting for me. »
L’ordinaire ne lui avait jamais offert de famille plus de quelques années, et s’acharnerait encore et encore à l’en priver. Comme si le monde qu’il avait délaissé voulait sans répit se venger de son affront. Comme si personne ne pouvait s’habituer à ses tempêtes et ses canicules. Et quelque part, l’enfant le comprenait. Tandis qu’il était un roi dans son univers, il était surtout un jouet cassé dans l’ordinaire.
Seule l’île était immuable et invincible. Seule l’île pouvait lui offrir paix et stabilité. Seule l’île pouvait vraiment, et pour toujours, le protéger.
Elle incarnait, bien plus qu’un refuge, le seul foyer incassable que l’enfant connut. Tous les autres s’effondreraient car, comme Peter, l’enfant ne savait vivre dans le monde qui avait tout fait pour lui brûler les ailes. Tandis qu’il volait dans celui qu’il avait fabriqué, il lui faudrait beaucoup, beaucoup de temps et d’amour pour réussir à marcher dans le froid de l’ordinaire. C’était décidément un enfant compliqué, qui avait bien du mal à se faire aimer. Il s’y était fait.
« Those who bring sunshine to the lives of others cannot keep it from themselves. »
Et, c’est là que notre histoire devient un véritable conte de fée, de ceux qui dépassent l’imagination : ce sont ses Perdus qui l’aidèrent à se lever. Non pas dans le cocon rassurant qu’il avait créé pour eux et lui, non, dans celui qu’il avait fui. Ce fut bien plus difficile que voler, mais l’enfant s’accrocha à leur bras. Il était encore trop fier et immature pour comprendre à quel point ces bras comptaient. Cela viendrait.
Car contrairement à Peter, ses Perdus n’étaient pas là que pour les jeux et les danses, ils furent là, toujours, dans les orages et les déserts du monde ordinaire. Ils furent là, toujours, quand l’enfant vacilla et manqua de tomber pour de bon dans le néant. Ils furent là, toujours, quand l’enfant se retrouva une nouvelle fois abandonné, trop invivable pour se faire apprivoiser. Ils furent là, toujours, même quand l’enfant n’était pas capable de les appeler.
A ce stade, on peut parler de miracle. Quand le givre finit par gagner et que ce n’est plus un jeu. Qu’on est seul face au froid et à l’obscurité, qu’on a plus rien à quoi se raccrocher. Qu’on tue à petit feu nos repères et nos espoirs et qu’on détruit tout ce qu’on a mis si longtemps à trouver. Qu’on est bien trop Peter Pan qu’on ne voudrait l’être. Qu’on ne sait pas, vraiment pas, si on va s’en sortir cette fois. Oui, je crois que pour cet enfant, on peut parler de miracle. Et le plus grand miracle de sa vie, c’est vous.
« The moment you doubt whether you can fly, you cease for ever to be able to do it. »
Ainsi c’est ici que la réalité dépasse la fiction, comme on dit, et que l’enfant comprit que sa famille de Perdus était avant tout une famille de Trouvés. Qu’elle serait là pour toujours et à jamais. Qu’où qu’il soit, quoiqu’il fasse, quel que soit l’état de son cœur, ils seraient là. Que tout ça était vrai, ni jeu ni délire, ni superficiel ni mensonger. Ça existait.
Les premières années, l’enfant eut bien du mal à y croire. Cependant il semblait que ses Trouvés étaient bien décidés à lui prouver son tort et rester à son côté. Même lors des moments tout noirs où, le cœur malade, l’enfant s’envolait le plus loin possible pour ne pas être rattrapé, il y avait toujours un Trouvé pour le récupérer. Toujours. L’enfant mit du temps à prendre la mesure de sa chance. On met toujours un peu de temps à croire aux miracles.
Aujourd’hui, comme ses Trouvés qui ne l’ont jamais lâché, l’enfant a trouvé en eux son foyer. Il s’espère juste digne de leur amitié. Les givres et les canicules ne s’arrêteront jamais, et il y perdra encore des plumes ; ça fait partie de lui. Mais il a une famille, pour de vrai, qui l’aidera à se remplumer. Oh, ils n’ont pas besoin de faire grand chose. Juste à exister.
« Dreams do come true, if only we wish hard enough. You can have anything in life if you will sacrifice everything else for it. »
L’enfant a grandi. Juste assez pour comprendre tout ça et se laisser le droit d’en pleurer de joie. C’est le cas aujourd’hui. Vous m’avez tant donné, tant accompagné, tant porté, sûrement sans même le chercher et le réaliser, que je crois que vous m’avez sincèrement sauvé. J’ai parfois peur que ce soit un long rêve dont je dois me réveiller. Mais chaque matin, l’île est encore là. Après tout, c’est le Pays de Jamais.
L’enfant n’a pas trop grandi. Il croit toujours aux fées et aux gens, aux sirènes et aux miracles. Il croit qu’il peut encore marcher et c’est beaucoup grâce à vous. On le destinait à une vie de violence et de noirceur, et vous lui avez apporté joie et lumière.
« Never say goodbye because goodbye means going away and going away means forgetting. »
Et peu à peu il a compris que, bien plus que l’imagination, les events et les intrigues, les rp et les irl, les dingueries et les dramas, les moments de hype comme les moments de vide : en fait l’île ne mourrait jamais. Que sa fondation principale n’était ni l’activité ni l’aventure, ni rien de ce qui pouvait naître de l’imaginaire.
C’était l’amour. C’est pas un gros mot, amour. Ça aussi, l’enfant l’a compris. Et, c’est rare, mais il peut le dire (ça n’arrive pas souvent, alors il va sûrement profiter que l’occasion soit assez grande). Il vous aime. Mais tellement tellement fort. Et tant que cet amour vibrera comme une flamme entre ses côtes, l’île vivra.
L’enfant est un peu trop guimauve aujourd’hui, mais pour l’occasion vous le permettrez, s’il vous plaît.
« If you have it, love, you don't need to have anything else, and if you don't have it, it doesn't matter much what else you have. »
Merci de m’avoir suivi dans la plus grande aventure de ma vie. Merci d’y avoir cru, depuis le tout début. Merci d’avoir été là, en tant que Peter autant qu’en tant que Mischa, pendant dix années. Merci d'avoir été mes ailes quand je ne savais plus voler. Merci d’être entré dans ma vie sans faire exprès, et de ne m’avoir jamais vraiment quitté.
Je n’aurais pas assez de mots pour vous dire à quel point vous avez changé mon existence toute entière sans retour. J’espère juste que vous le savez, que vous le mesurez vraiment. Que vous savez à quel point tout peut s’écrouler, et tout s’écroule souvent dans l’ordinaire, mais que l’île est toujours mon ultime repère. Parce que vous êtes là, d’une façon ou d’une autre, vous êtes toujours là. Quelque chose à quoi s’accrocher pendant les tornades ou les noyades, quelque chose qui ne partira pas, ne s’effondrera pas, ne disparaitra pas. Quoique vous fassiez, vous avez laissé une marque indélébile ici et dans mon âme de tyran, et je crois que quoique l’avenir nous réserve, elle sera toujours, toujours là.
La seule chose que je souhaite aujourd'hui, c'est être à la hauteur de tout ce que vous m'avez apporté, année après année. J'y travaille chaque jour, et je crois en nous autant que je crois aux fées. Et comme l'île, j'espère garder une petite place dans vos vies qui rayonnera pour toujours.
« So come with me, where dreams are born, and time is never planned. Just think of happy things, and your heart will fly on wings, forever, in Never Never Land ! »
Merci du fond du coeur, et bon anniversaire à nous.
Je tyrannise en forestgreen.
gai, innocent et sans coeur. :
cadeaux de mes enfants trouvés:
Freckles
♣ Chef des Livreurs ♣
✘ AVENTURES : 1894 ✘ SURNOM : Le Lionceau ✘ AGE DU PERSO : Quinze ans
Sujet: Re: Le Livre d'Or de Never Never Land Sam 9 Mar 2024 - 12:35
C’est très rare qu’un forum rp dure dix ans. Ça impressionne toujours les gens quand j’en parle. Je pense qu’il y a quelque chose dans la construction même du forum, son histoire, qui fait que ça marche. La nature du temps sur lÎle, et sa magie, le fait que n’importe quoi peut arriver, que tous les personnages peuvent se rencontrer, sans réfléchir, la toile qui se tisse autour de tous les événements, tout fonctionne pour durer. Mais le temps passe quand même dans notre monde à nous, et ça pourrait tout casser, mais ça a pas été le cas. La vraie raison pour laquelle le forum a duré dix ans, c’est nous.
Ca fait pas tout à fait dix ans que je suis là moi-même, je fêterais les miens en novembre (RIP Vinyle), mais vous êtes déjà mon groupe d’amis de plus longue date. Vous que ma mère appelait pour rigoler mes « amis imaginaires », j’ai eu la chance de vous avoir dans ma vie pendant presque une décenie (déjà, merci de m’avoir supportée quand j’avais dix-huit ans, c’est pas rien). J’ai eu la chance de parler tous les jours avec vous, à l’écrit, en audio, de jouer, voir des films, de vous rencontrer dans la vraie vie, de créer des choses ensemble, des trucs qu’on aura toujours. Pan l’a dit, mais y a du confort là dedans. Qu’on soit en grosse tornade d’activité à rp tous les jours, en longue pause, ou même quand on rp pas du tout, je sais que je pourrais ouvrir mon téléphone et vous parler de n’importe quoi.
Je pense que je l’ai déjà raconté une fois ou deux, mais quand j’étais petite, je m’imaginais que quand je dormais, j’allais sur une autre planète. Et la personne qui m’emmenait là bas était un genre de Peter Pan, alors que j’avais même pas vu le Disney, ni lu le livre, ni rien. Je vous jure que c’est vrai. Et je crois pas au destin ou aux prémonitions, mais vous admettrez que quand même, moi qui trouve cet endroit et y reste, une fois adulte, c’est quand même tout naturel.
Je suis un peu plus brève que Pan, mais tout aussi émue croyez moi. J’aurais aimé préparer quelque chose de gros pour les dix ans mais de toutes façons le temps existe pas, donc si je fais ça avec un peu de retard ça ira quand même héhé. Merci d’être là ! Merci d’être dans ma vie ! Pan, merci d’avoir créé cet univers qui nous a liés ensemble pour toujours !
Wilhelm DogFish
☠ Matelot du Jolly Roger ☠
✘ AVENTURES : 1188 ✘ SURNOM : Le Pied-Beau ✘ AGE DU PERSO : 25/30 ans
Sujet: Re: Le Livre d'Or de Never Never Land Sam 9 Mar 2024 - 22:23
Quelle belle histoire que voila, et qui ne fais que commencer. Un peu comme l'Histoire sans fin, mais avec beaucoup plus de fées ! Pour ce livre d'or j'ai décidé de répondre avec mon tout premier personnage créé pour l’île imaginaire ! Le PIRATE moche bête et puant ! Je me rappelle du tout début ou j'ai découvert l’île. J'ai mis beaucoup de temps à l'explorer, mais à chaque recoins farfouillés, chaque grottes explorées, chaque plages parcourues et forets traversées, je n'y ai trouvé que de l’émerveillement, de l'émotion, parfois de sacrées frousses ! Mais toujours des histoires passionnantes à raconter !
L’île est tout simplement magique. Rassurante comme une piaule à soi tout seul qu'on aura décoré de dessins, de posters, d'étoiles et de souvenirs, et immense en même temps, comme les rêves illimités.
J'ai commencé chez les pirates ! Car j'en suis un. J'ai rejoins l'équipage, zigouillé des gamins et des indiens, même une fée que j'ai changé en boucles d'oreilles ! Et même j'ai jamais pris de bain ! Et puis après, j'ai rejoins les fées (pour me faire pardonner ?), avec Pétrole ! (ha bah non) Toujours pas de douche au grand damne des aristofées ! Ca schlinguait toujours autant. Et puis, avec le temps qu'existait même pas, j'ai fini par ouvrir la fenêtre pour aérer, et c'est Apache que j'ai fait atterrir au Grand Arbre. C'était comme un immense et nouveau chapitre qui s'ouvrait ! Je découvrais enfin la communauté qui était au cœur de l’île, sa façon de s'organiser, ses fêtes, ses enterrements, ses jeux et ses drames ! Et parfois tout ça en même temps !
Et puis il y a eu Right que tout le monde a détesté ! Ou presque. Par ce que même pour un grand ado crétin, il y a de la place à NeverLand. Des amis à trouver. Des aventures à vivre. Un monde à protéger et à aimer. Avocado à suivi de près ! Et mon premier personnage FILLE ! C'est pas rien !
Et pour finir, comme pour revenir aux sources, le terrible, l'implacable, le charmant et terrifiant James Hook ! Personne n'y croyait, même pas moi, et pourtant, j'ai rejoins la modération, prêt à foutre le dawa, faire la bagarre, jouer à la guerre et à mettre le feu à la mer ! J'ai tellement pas regretté. (Vous le saviez, vous, que maintenant je pouvais kicker des gens de la ChatBox ??? Moi j'savais même pas !) < Jamais sans consentement, vous inquiétez pas, hinhin.
Tout ça pour dire. Bordel. 10 ANS ??? C'est beaucoup et rien en même temps.
Et j'ai toujours pas lu les règles du jeu !
JE VOUS AIME Tendrement.
Bizou.
Sourire de l'Enfer
Heaven
♣ Récolteur ♣
✘ AVENTURES : 607 ✘ SURNOM : La Mésange ✘ AGE DU PERSO : 17 ans
✘ DISPO POUR RP ? : Toujours ✘ LIENS : Hey, take a listen
Tell me, do you like what you hear ?
Sujet: Re: Le Livre d'Or de Never Never Land Mar 19 Mar 2024 - 11:55
Samedi 4 Avril 2015, 21h42 "Chien qui aboie ne mord pas" - Puppy
C'est ce jour-là que petite Inu fit officiellement ses premiers pas sur Neverland en postant la fiche d'un personnage qui ne fera certes pas long feu, mais qui marquera le début d'une longue série de nouvelles têtes après lui. À ce moment-là, petite Inu supportait mal les critiques constructives et était fort impressionnée par le Staff et ces personnes sur la Chatbox qui étaient déjà là depuis un an avant elle, dont certains avaient déjà dans la vingtaine, ou pas loin.
C'est ainsi qu'un peu plus d'un mois plus tard, le 08 Mai 2015 exactement, naquit votre guimauve rose favorite et pas du tout dans l'excès, la seule, l'UNIQUE ! Heaven. Petite Inu, passionnée de drama et d'Otome Games aux personnages pas forcément très sains, embringua un peu trop vite son pauvre nouveau perso dans l'enfer d'une relation toxique dont vous êtes tous bieeeeeen au courant aujourd'hui. C'était le temps où les reps pleuvaient, jusque 4 par jour pour un même RP ! Pendant plusieurs années, petite Inu fêta même l'anniversaire d'inscription d'Heaven avec des BD moches, ainsi que tous les passages aux différents Events avec des Flipnotes de qualité douteuse, filmées avec mon Ipad parce que je n'avais pas de carte SD pour les exporter en format vidéo.
J'en ai fait des forums, pourtant, mais NNL, ça reste quand même LE forum au sein duquel j'ai tissé des liens assez forts avec les membres pour trouver le temps et le courage de faire des choses matérielles pour eux. Je suis un peu comme Heaven, sur ce point : j'essaye de marquer les autres pour qu'on se souvienne de moi. Je crois qu'un de mes travaux les plus impressionnants à ce jour, ça reste la figurine de Peter fabriquée en 2017. J'ai encore les morceaux de feutrine que j'avais utilisé pour faire les habits de feuille. Les morceaux sont si petits que je ne peux plus rien en faire, mais je les garde en souvenir. D'ailleurs, parlons-en, des souvenirs. J'ai tout un porte-documents avec les dessins que vous avez pu m'offrir et les cartes postales envoyées ! Et dire qu'à côté de ça, les personnes que j'ai pu rencontrer "en vrai" se comptent sur les doigts de la main. J'en profite pour vous avouer un truc : j'étais rongée par la jalousie quand je vous voyais faire des IRL à Disneyland à Halloween. XD Mais c'est passé depuis longtemps, et je me dis que peut-être un jour, je finirai par réussir à vous voir tous... Je ramènerai ma casquette de Puppy, pour l'occasion. Mais j'éviterai de me planquer derrière, pas comme quand j'ai pu rencontrer Frecks. J'ETAIS SI CRINGE.
Malgré tout, j'ai bien cru vous perdre à un moment donné : 2019. Chatbox déserte, connexions moins nombreuses, RPs sans réponses récentes... Je me rappelle de ce grand post un peu edgy que j'avais fait avec Raven en me disant que j'allais perdre toute ma famille d'Internet. J'étais dévastée ! Puis fut créé le Discord, qui nous rassemble encore aujourd'hui. Je tiens mon rôle de "Grande Prêtresse du Rassemblement Général" (et pas National /CAMION/) très à cœur, raison pour laquelle j'ai un peu honte de continuer à vous parler sur le Discord sans RPer de façon régulière. Après tout, c'était pour nous rassembler à nouveau et nous revoir tous RPer ensemble que j'avais lancé un appel à l'aide au départ. Histoire de ne pas laisser se dissoudre la belle et grande famille qu'on forme aujourd'hui.
Parfois, je me dis que j'aimerai faire découvrir à d'autres à quel point on est fabuleux. Qu'ils repeuplent l'Île à nos côtés et ne partent plus jamais. Mais dans un sens, il faut se rendre à l'évidence; les forums RPG ont l'air un peu dépassés. Ça nous rajeunit pas, tout ça, hein ? Et c'est bien la raison pour laquelle on peut être fiers de nous, du fait d'être toujours debout 10 ans plus tard. Quand je pense qu'à côté de ça, des forums dont la commu était peut-être moins soudée, avec un Staff probablement moins entreprenant (que sais-je !) ont péri alors qu'ils faisaient parti de nos partenaires quelques années auparavant et qu'ils étaient classés en haut des Top-sites...
Bon, je finis ce post avec quelques lignes supplémentaires pour vous dire que vous tous êtes clairement mes meilleures rencontres sur Internet. À côté de ça, la commu cosplay d'Instagram n'a qu'à bien se tenir... J'espère qu'on vivra encore de tas de belles choses ensembles, et pendant longtemps.
JOYEUX 10EME ANNIVERSAIRE, NNL !
P.S. : Peteeer, faut pas teaser comme ça ! J'ai trop hâte de savoir ce qu'est la surprise, maintenant !! Un rafraîchissement de la bannière du forum avec de grosses banderoles marquées "NNL : 10 ans" ? (ok j'abuse peut-être) XDDD
Don't go wasting you emotion, Lay all your love on me
By @Pastal
Dernière édition par Heaven le Ven 22 Mar 2024 - 10:41, édité 1 fois
Justice
♣ Sentinelle ♣
✘ AVENTURES : 687 ✘ SURNOM : la Main ✘ AGE DU PERSO : 17 (16, en fait)
✘ DISPO POUR RP ? : On peut en parler -u- ✘ LIENS : Fiche clic | Dé clic
Sujet: Re: Le Livre d'Or de Never Never Land Mar 19 Mar 2024 - 15:09
Ok c’est mon tour.
Ouais désolée, je suis à la bourre. Encore. Mais tu sais pas, y’avait un gros bouchon sur la deuxième étoile à droite. La belle tuile. La guigne, même. Je suis restée bloquée des heures, là-haut à me geler les miches. Au bout d’un moment, je suis tombée à cours de pensées heureuses. Et j’avais oublié de charger mon téléphone. J’ai dû faire du stop sur les lignes aériennes, c’était acrobatique. Au final, j’ai continué sur une formation d’hirondelle très sympathiques mais qui n’avaient aucun sens de l’information. Tu le vois venir : on a pas tourné à la bonne étoile. J’ai continué à pied, par mesure de prudence. Après avoir échappé de justesse à une attaque de pirates, j’ai demandé mon chemin à une sirène. Grosse connerie. Elles n’indiquent jamais qu’une direction : le fond de l’eau. Mais quand on longe le fond, on finit par atteindre la plage, puis les bois, puis… On est là. Avec dix jours de retard. En plus, j’ai oublié ma brosse à dents.
Oui bon je me justifie (c’est un peu mon truc, t’as dû remarquer) et je gagne du temps. Mais je peux pas déballer mes sentiments dès le premier paragraphe, voyons. Où est-ce que j’en étais déjà ? Dire n’importe quoi, c’est fait… Ah oui ! L’anniversaire.
Au sein de ma perception cynique du monde, NNL constitue une anomalie qui perdure depuis déjà dix ans. Ce forum est un refuge pour les rêveurs et les rongés. Un petit monde à nous, où on a partagé tellement d’histoires. Les nôtres, parfois. Je suis sûre que ma vie aurait été très différente si je ne m’étais pas retrouvée ici et que je n’avais pas rencontre parmi les gens les plus remarquables, les plus généreux et les plus bizarres que j’ai jamais rencontré. A mon arrivée, j’étais qu’une ado paumée, aussi maladroite avec les écrits qu’avec les gens. Ç’a été une merveilleuse aventure, de grandir avec vous pendant déjà dix ans.
Je pense à tous ceux qui ont permis la création de ce forum et de sa communauté, ceux qui se sont battus pour les maintenir à flot. Je pense à tous les couche-tard qui peuplent les chatbox et les canaux de discussion. Je pense aux amis (qui se reconnaîtront) de m’avoir supportée pendant 10 ans, 13 jours et les 416 mots de post. Je pense aussi les membres que je ne connais pas encore très bien (attention j’arrive).
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