Afters

Le retour de l'ascenseur émotionnel, Justice tient clairement les commandes des hormones de la rouquine. Il a aimé, alors pourquoi il a toujours l'air aussi en colère ? Encore plus qu'il y a deux secondes en fait ça part en couilles, help. Il se rapproche de la grande perche, il est obligé de lever les yeux, mais Tim se sent minuscule et misérable sous le regard froid et implacable du cowboy. La raison de sa colère est enfin affichée et la Chapka ouvre grand les yeux où se mêlent surprise, illumination et… Douleur. Le "on devrait peut-être en rester là" a clairement pris son cœur et serré. Fort. Alors que le garçon se retourne, l'adolescente est envahie de culpabilité  mais quelle conne, mais quelle conne, je lui ai pas demandé avant. mais quelle conne, mais quelle conne... Elle le regarde s'éloigner, les mains dans les poches sans rien dire, sans rien faire, en proie à ses nombreux sentiments s'agitant dans un shaker avec ses hormones. Ce sont les remerciements de Justice qui la tirent de son désœuvrement. Malgré la leçon qui vient de lui être durement inculquée, son corps agit avant son cerveau et elle agrippe le poignet de la Sentinelle. Elle le relâche cependant dans l'instant, regrettant déjà son acte.   Ecoute Just, j'suis désolée, j'ai pas réfléchi jusque là. J'ai pas réfléchi aux regards. Jt'avoue que j'les ai même oublié en étant avec toi... elle rougit et se frotte le bras, gênée et penaude. J'sais pas ce que j'peux faire d'autre que m'excuser pour me rattraper mais j'suis vraiment désolée. Elle finit par mettre les mains dans ses poches, les épaules rentrées, une ridicule tentative de se donner contenance.

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Rappel tenue/coiffure/maquillage:

L’ayant remerciée, Just se dit qu’ils en ont probablement fini. Tandis qu’il marche, il se demande où il ira. Après la scène de tout à l’heure, il n’a aucune envie de remettre les pieds à la fête. Pour autant, il n’a pas envie d’aller se coucher. Alors le sentinelle se rappelle Apache qu’il a perdu de vue depuis leur sortie de scène. Il l’a laissé avec Scar et depuis… Depuis, il la l’air de s’être éclipsé. Peut-être qu’il est allé continuer la fête ailleurs ? Just se dit qu’il devrait le retrouver, ne serait-ce que pour lui parler de tout ça.

Une main lui saisit le poignet, l’arrête dans son mouvement. Le sentinelle s’arrête, tourne la tête sans se retourner. C’est Timber. Elle l’a suivi.

« Ecoute Just, j'suis désolée, j'ai pas réfléchi jusque-là. J'ai pas réfléchi aux regards. Jt'avoue que j'les ai même oublié en étant avec toi… »

Elle est venue s’excuser, on dirait. Et pour le reste ? Il n’est pas sûr de comprendre les implications de toute ce qu’elle vient de lui dire. En revanche, il lit clairement son embarras, son émotion.
Elle prend les choses à cœur. C’est mignon.

« J'sais pas ce que j'peux faire d'autre que m'excuser pour me rattraper mais j'suis vraiment désolée. »

Elle le lâche, glisse ses mains dans ses poches : signe visible d’embarras. Peut-être parce que ses mains trahissent sa nervosité ? Le regard du sentinelle est braqué sur la Chapka, l’air de jauger un rapport de force dont il pressent qu’il a l’avantage.

« Ne me refais plus le coup, ça me suffira. », dit-il doucement.

Il n’était pas en colère. Agacé, un peu. Ennuyé, surtout. Et maintenant, il a l’impression que quelque chose est en train de changer.

Il l’aime bien, cette Timber. Elle est clairement plus expérimentée que lui et il ne sait pas toujours où elle veut en venir. C’est excitant, parfois aussi inquiétant parfois. Elle a l’air de bien l’aimer aussi.
Le souci, c’est qu’elle prend l’initiative. Elle essaye de lui imposer son rythme. Et ça par contre, il aime beaucoup moins.
Mais apparemment il suffit qu’il s’exprime pour qu’elle perde son aplomb. Il garde le contrôle, et ça c’est bien.

Mais est-ce que pour autant, c’est bien raisonnable ? S’embrasser c’est pas interdit, au Grand Arbre. Mais ça reste mal vu et il a déjà bien entamé sa réputation avec ce concert.

Mais le mal est fait non ? Il n’a qu’à s’assurer qu’elle n’empiète plus sur ses limites, c’est tout.

Et puis de toute façon, ça ne les engage à rien, non ?

Ils s’amusent, c’est tout.

C’est pas comme s’il elle l’aimait.
C’est pas comme s’il l’aimait.

Il y a cette minute de silence où le sentinelle – s’étant retourné – dévisage la Chapka, l’air songeur. Il pèse le pour, le contre. Et puis quelque chose de nettement rationnel, quelque chose de plus impulsif finit par trancher la question.

« Je te raccompagne ? »

Afters

Il se retourne et la fixe. Il a beau être plus petit qu'elle, la rouquine se sent minuscule et honteuse sous ce regard implacable. Justice est clairement en train de juger si elle en vaut la peine ou pas clairement, la réponse est non.. Elle n'ose pas lever les yeux pour croiser ceux du garçon, elle attend la sentence, retenant sa respiration. Enfin, le couperet s'abat et l'ado ne peut s'empêcher de rentrer la tête dans les épaules, dans l'attente de la baffe émotionnelle. Ne me refais plus le coup, ça me suffira. Ce n'est même pas dit durement, au contraire, c'est tout doux. Timber lève la tête vivement, la bouche en O, pour croiser le regard serein de la Sentinelle. Un sourire se peint sur son visage et s'agrandit quand il lui propose de la raccompagner. Elle garde une main dans la poche - par flegme et non de gêne - et de l'autre, elle donne un petit coup de poing dans l'épaule du garçon. Avec plaisir dude ! et elle se met en marche à ses côtés. Elle est vraiment soulagée la Chapka, mais une inquiétude teintée de tristesse la taraude encore. Justice lui donne une seconde chance, mais elle n'a plus droit à l'erreur, elle le sent. Il doit être sur le qui-vive, de peur qu'elle ne refasse un écart. Et là… il me tej directe. L'adolescente a l'impression de marcher sur des oeufs et elle n'aime vraiment pas ça. Mais sa joie d'être avec Just est assez forte pour masquer ce malaise. Pour l'instant du moins, son tempérament finira par reprendre le dessus. En attendant elle reste à côté du garçon mais veille bien à ne pas le coller. Une légère gêne plane sur elle, mais elle le cache autant que possible. Cool le concert au fait. J'avoue que j'suis pas trop… c'était quoi d'ailleurs ? Du metal ? J'suis plutôt country et rock "propre" comme on dit. Mais on peut pas dire que votre performance était pas ultra stylée ! Elle fait la conversation, au début pour cacher sa gêne, et puis rapidement son naturel revient, parce que papoter avec Justice lui est facile et spontané. Ils discutent et rigolent pendant le trajet jusqu'à la Cabane des Chasseurs. Tim se tourne vers le cowboy et la gêne lui revient un peu, se manifestant dans sa main qui gratte l'arrière de son crâne pendant que son regard papillonne un peu partout. Bon bah voilà, merci de m'avoir raccompagné, c'était cool. Et euh... Encore désolée, no hard feelings j'espère. Elle espère vraiment qu'ils vont pouvoir au moins rester amis.

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Rappel tenue/coiffure/maquillage:

A sa proposition Timber sourit et retrouve son flegme habituel mais à présent il n’est plus dupe. La Chapka n’est pas aussi désinvolte qu’elle voudrait l’en persuader. Maintenant qu’il y fait gaffe, il commence à reconnaitre quelques signes : la manière dont ses regards trahissent des soubresauts intérieurs, le soulagement mal dissimulé et sa manière de se cramponner à son personnage cool. Ça a l’air épuisant, d’être Timber. Mais étrangement, ça reste un peu mignon.
Et c’est pas déplaisant de savoir qui on a en face de soi.

Quand elle lui met ce petit coup de poing, il se rappelle de toutes les fois où elle a prétexté la camaraderie pour le toucher. Et maintenant, il comprend mieux pourquoi. A l’avenir, il faudra qu’il soit plus attentif. Y’a des gens naturellement tactiles, et y’a des gens qui le sont par calcul. Peut-être qu’il devrait essayer pour voir ?

« Cool le concert au fait. J'avoue que j'suis pas trop… c'était quoi d'ailleurs ? Du métal ? J'suis plutôt country et rock "propre" comme on dit. Mais on peut pas dire que votre performance était pas ultra stylée !
— Honnêtement, je me demande aussi ce que c’était et j’étais dedans. Mais merci ! »

La Cabane des chasseurs n’est pas très loin mais ça leur laisse le temps de parler de choses et d’autres. Il choisit des sujets qu’il suppose sans risques de jeter un froid. Assez vite, l’ambiance se détend et Timber laisse même échapper quelques rires. C’est cool.
En fait, quand ils arrivent, il est même presque déçu de ne pas avoir fait un détour.

« Bon bah voilà, merci de m'avoir raccompagné, c'était cool. Et euh… Encore désolée, no hard feelings j'espère, fait Timber qui retrouve sa nervosité.
— T’inquiète, c’est du passé. », il la rassure en souriant.

Il y a un temps où ils restent plantés là sans trop savoir sur quel pied danser, plantés devant l’entrée d’une Cabane vide. Ce serait ok de conclure la soirée ici mais il n’est pas sûr d’en avoir envie.

Alors, mains dans les poches, Just se rapproche d’un pas. Il marque un temps pour observer sa réaction. Comme elle ne recule pas, il se penche lentement. Il ne la voit pas reculer ou grimacer. Penché sur elle, il sent son souffle sur son visage et il attend un signe d’accord. Son silence lui parait un signe d’assentiment alors il se jette à l’eau.

Ses lèvres se posent sur les siennes, prudes, avant de s’entremêler. Depuis la dernière fois, il a gagné en assurance et en précision. D’instinct il place une main dans son dos pour la soutenir tandis qu’il approfondit son baiser et qu’il sent une fièvre monter.

Le bruit des pas d’un badaud l’arrache immédiatement à l’étreinte. Il prend l’air le plus tranquille possible sans accorder de regard à la petite sentinelle qui les dépasse et leur glisse un « Bonsoir. »
Quand elle les a enfin dépassé, il finit par éclater d’un rire qu’il ne peut plus retenir.

« Désolé ! »

Afters

Le garçon a autant envie de mettre fin à la soirée qu'elle, c'est à dire pas du tout. Ils se regardent sans vraiment se regarder, peut-être un peu gênés. La rouquine a plein d'idées et d'envies qui tournoient dans son esprit j'ai appris la leçon, j'prends plus d'initiative. Et elle fait bien, parce que c'est Just qui prend les devants et s'approche un peu trop pour avoir des idées innocentes. La Chasseuse ne bouge pas, ne veut pas gâcher ce moment. Et puis c'est excitant quand c'est le garçon qui prend le lead. Elle tente de contrôler sa respiration alors qu'il se rapproche encore, histoire de ne pas avoir l'air trop fiévreuse. Leurs lèvres finissent par s'unir en un baiser qui devient rapidement avide. La main du cowboy dans son dos l'embrase plus qu'elle ne s'y attendait. Elle glisse une main sur sa nuque et c... Des bruits de pas. Leurs corps se séparent immédiatement et chacun prend la pause la plus désinvolte qui soit. Les mains dans les poches, adossée à la balustrade, la Chapka lance un S'lut à la Sentinelle, accompagné d'un sourire tranquille. Le silence plane jusqu'à ce que les deux adolescents soient de nouveau seuls. Alors Justice éclate de rire, un rire contagieux que la rouquine suit tout naturellement, avec son rire rauque. Elle finit par reprendre son souffle et son calme et lui lance une sourire timide et adorable. T'excuse pas, c'était cool. Elle a remarqué une très nette amélioration dans la technique du garçon. L'adolescente aimerait continuer, aller plus loin peut-être, son corps est encore fébrile et le risque de se faire prendre l'excite encore plus… mais c'est clairement pas son kink

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Rappel tenue/coiffure/maquillage:

Son rire grave jaillit du plus profond de ses tripes et lui secoue lentement les épaules. Avec une infime inclinaison du buste, il profite de l’ombre des cabanes projetées par les flambeaux pour se dissimuler un peu. En secouant la tête, les mèches de sa tignasse mal brossée glissent devant ses yeux.
Le sentinelle aime à veiller sur ses secrets comme un dragon sur son trésor mais il ne peut pas nier la montée d’adrénaline dans son corps après qu’il ai pris ce risque, ce risque très stupide. L’espace d’un instant, bref et fugace, il croit comprendre Apache.

« T’excuse pas, c’était cool. », lui glisse Timber dans un sourire timide.

Le sentinelle la dévisage longuement, l’ombre d’un sourire dans ses yeux clairs. Ça fait bien longtemps qu’il a perdu le contrôle du cours de cette soirée, mais il doit bien admettre qu’il s’amuse bien.

Un peu plus loin, il entend les planches d’un pont de bois grincer. Quand il tourne la tête, il voit des silhouettes lointaines approcher dans leur direction. Il y en a qui choisissent d’écourter leur soirée et d’aller se coucher.

Le sentinelle passe un bras autour des épaules de la chasseuse. Vus de loin, ils ressemblent à deux copains de picoles qui peinent à tenir debout.

« Hey Timber. », il lui glisse à l’oreille. « J’imagine que tu peux pas quitter ton poste. »

Il y a un brin de malice dans sa voix et une résignation mal feinte.

Afters

L'adrénaline de leur baiser exalté a fait monter le rose aux joues de la rouquine. Ses plaques de tâches de rousseur parvenaient encore à le masquer mais le long regard de Justice sur elle peint son visage de rouge ; aucune tâche de rousseur ne peut cacher ça heureusement il fait sombre. Le ponton grince de nouveau et ils sont de nouveau sortis de leur bulle d'hormones seriously ?! arrêtez de pourrir notre groove ! Heureusement, Just passe un bras autour de ses épaules et la Chapka suit instinctivement le mouvement, créant une illusion de bon potes ivres morts. Mais surtout, ils sont à nouveau proches, très proches. Timber a une conscience aigüe de son corps ferme collé au sien, des légères traces de rouge à lèvres qu'elle lui a laissé et son corps s'embrase lorsque le souffle du garçon caresse son oreille de ses mots provocateurs. La Chasseuse répond d'un sourire joueur : J'peux me libérer pour tes beaux yeux, Princesse. Un rapide coup d'œil alentour et elle trouve ce qu'elle cherche : personne en vue et un coin à l'abris des regards. La rouquine prend la main du cowboy et l'entraîne là bas. Faudrait pas qu'on me choppe à déserter mon poste, clin d'œil malicieux.

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Rappel tenue/coiffure/maquillage:

Même dans cette pénombre, il ne rate rien des réactions de Timber. Les joues roses, le souffle court. Sous sons bras, il croit sentir un tremblement mais il est certain qu’elle n’a pas froid. Il sourit.

« J'peux me libérer pour tes beaux yeux, Princesse. », elle lui répond. « Faudrait pas qu'on me choppe à déserter mon poste. »

Sa plaisanterie lui arrache un rire grave, aux accents un peu rauques, qu’il étouffe au creu de sa nuque. Il s’y égare un instant, imprégné de son parfum.

« Ne m’appelle pas comme ça. »

Il se redresse enfin, un genre d’avertissement dans le regard. Mais il sourit toujours.

« C’est Just. »

Juste Just. Rien de plus, rien de moins.

Tandis qu’il la suit, il jette un dernier regard en arrière pour s’assurer qu’ils ne sont pas observés. Peut-être que l’espace d’un instant, il se demande si tout ça en vaut la peine. Il a travaillé dur jusqu’ici pour maintenir une bonne réputation et il a passé la soirée à se saboter. Peut-être qu’il pense à Apache qu’il a laissé se faire tabasser et qui est peut-être au cachot à l’heure qu’il est. Peut-être qu’il pense à quelqu’un d’autre.
Quoique ça puisse être, ses pensées n’ont pas longtemps prise sur lui.

Une résolution irraisonnable a pris le pas sur tout le reste. Il n’y a qu’ici et maintenant. Il n’y a qu’elle et lui.

Timber est un risque qu’il veut prendre.