((( /!\ VOTRE ATTENTION SIOUPLÉ /!\
Je suis une ancienne membre qui fait son retour (je jouais Squint et Alfred). Cette fiche est l'exacte même d'Alfred que j'avais rédigée à l'époque, je l'ai simplement repêchée dans les archives.

Je me permets de le faire, en espérant ne pas être impolie. Après cette longue période d'absence, l'Ile a commencé à me manquer <3. J'ai enfin trouvé le temps de revenir, et j'espère que cette fois-ci, ça durera.

/!\ MERCI DE VOT' ATTENTION /!\ )))

↓ La fiche commence ci-dessous ↓

Salut à toi, humain! Ou... quoi que tu sois, salut quand même.

Je m'appelle Alfred, et j'ai encore pas mal de vie devant moi. Enfin je crois... mais soyons positifs. Comme tu l'auras constaté, si tu n'es pas trop bête, je suis un chat.
Noir.
Oui bon, BAH VOILA. T'as un problème avec les chats noirs? Vaudrait mieux pas pour toi, parce que je griffe, et même des fois, je mords. En plus, t'as rien à critiquer mes beaux poils, parce que j'en prends soin; je les lèche régulièrement, alors ils sont toujours soyeux. Et franchement, je ne pense pas avoir déjà porté la poisse à qui que ce soit.
Rien à me reprocher.
Sérieusement.

Bon.
Ben, puisqu'il faut que je me présente, je vais essayer d'être plus précis sur ma personne.
Alors tout d'abord, j'adore le poisson. Ca t'étonne pas? Ouais, normal. Mais je mange de l'herbe aussi! Ah, tu savais déjà... bon, bon. Je suppose que ça te surprend pas si je te dis que je déteste l'eau. Hm.
Je vadrouille pas mal sur toute l’Île, mais c'est pas l'aventure qui m'intéresse. Faut bien que j'inspecte mon territoire! Y a pas mal d'individus qui y gambadent, mais je les laisse faire. Après tout, on ne peut jamais vraiment se débarrasser des mouches, elles reviennent toujours, donc autant les accepter telles quelles. Elles mettent un peu d'animation, c'est intéressant. Il arrive qu'elles soient un peu agaçantes, et dans ce cas là, je ne me gêne pas de leur en toucher un mot!

On me demande parfois si j'ai des pouvoirs magiques, comme les sorcières. Eh bien, je réponds que non, à part peut-être que je parle. Oui, je peux parler comme les humains. C'est plus pratique que de brailler des "miaou" à tout va pour tenter de me faire comprendre auprès de ces ridicules primates.

Je ne dirais pas que je suis peureux, mais plutôt raisonnable. J'y tiens, à mes vies, moi. Bon, j'avoue que je fais facilement le gros dos, mais c'est juste que je suis un peu trop émotif. Au moins, je ne pars pas en courant à la moindre menace! J'essaie avant tout de communiquer. Une sorte de tentative d'approche, en espérant peut-être me faire de nouveaux alliés.
J'ai... j'ai la voix un peu tremblotante quand je stresse, et c'est pas vraiment au profit de ma crédibilité, mais... je fais avec. Comme je vous l'ai dit, je suis une personne émotive, et aussi un peu sensible.
Bon, ça suffit avec les aveux! J'ai un honneur.

Je me qualifierais d'extraverti. Et de bavard. Mais en aucun cas hostile, et j'insiste! Toute créature qui voudrait engager la conversation avec moi est la bienvenue!

Sauf les fées.

Oui, vous avez bien entendu. Fichues bestioles volantes et poussiéreuses. Vous vous croyez gracieuses? Plus qu'un chat? Hm. Vous pouvez vous mettre le doigt dans le...

Hem. Je m'égare, pardon. J'avais bien dit que j'étais émotif.

Je tiens tout de même à préciser que je perds vite patience, et que si mon interlocuteur n'est pas suffisamment intéressant à mon goût, je ne perdrai pas plus de mon temps avec lui. Que tout le monde soit prévenu.

Il m'arrive de rendre des petits services, mais uniquement si cela est à mon avantage, ou qu'on me propose quelque chose en échange. Garde ça bien dans ta petite caboche, parce que c'est important. Pas de cadeau, pas de service. Répète après moi: Pas de cadeau, pas de service.
Et les fées, n'y pensez même pas. Sinon je vous mange.

Je me demande parfois si je ne suis pas un peu égoïste, mais c'est dans la nature des chats non? Bon. J'admets qu'il m'arrive de me montrer un peu dur, mais certains imbéciles en ont besoin, ne serait-ce que pour leur ouvrir les yeux. Inhumain? Sérieusement gamin. Je suis pas un humain, tu croyais quoi? Abominable, malfaisant? Certainement pas. Juste un peu amer.
Pas de quoi me remettre en question, donc.

- Alfred est un chat noir qui parle. Il aime beaucoup parler d'ailleurs.

- Sa voix ressemble à celle du youtuber Benzaie imitant Vegeta, dont voici un lien
(c'est quand il fait parler le pigeon Sakuya).
JE SAIS, j'ai des références cheloues. J'assume.

- Alfred déteste les fées. Vieille rancœur de chat, simple aversion, on ne sait pas trop.

- Il vadrouille à travers l’Île, la considérant toute entière comme son territoire, et n'a pas d'emplacement favori. Il s'endort là où il se trouve, et passe son temps là où son humeur le conduit.

- Évidemment qu'en se baladant partout, Alfred se retrouve facilement dans différentes péripéties, et accepte volontiers de s'allier avec quiconque se retrouve dans le même pétrin que lui. Du moment que cela va dans son sens.

- Alfred est nerveux et émotif. Il en vient rapidement aux pattes quand une situation ne le plaît pas. Il fait tout de même l'effort d'essayer de parlementer, mais à partir du moment où il commence à pouffer, je vous conseille de changer de ton. Pas seulement parce que vous risquez une belle griffure, mais aussi parce qu'il aura décampé à toute vitesse, ne vous laissant même pas l'occasion de dire ouf.

- De ses nombreux complexes, n'en parlons même pas. Bon d'accord, juste un peu. Le fait d'être un chat noir le rend extrêmement susceptible; à la moindre remarque, il n'hésitera pas à s'énerver! "Tous les chats noirs ne sont pas les mêmes, faut arrêter de généraliser au bout d'un moment!"

- Ce n'est pas un chat très patient. Alors les petits Garçons Perdus qui posent pleins de questions, ou qui se comportent comme des enfants (tu m'étonnes), ça lui court vite sur les haricots... Un petit coup de patte bien placé ne fait jamais de mal.

- Il aime bien commander, et si les chats pouvaient être des pirates, il se verrait bien capitaine. Capitaine Alfred, n'est-ce pas un beau titre?

- Par conséquent, Alfred considère Hook comme un concurrent. Il n'a rien contre les pirates, mais simplement, il jalouse le Capitaine et convoite sa place. Nous savons tous qu'il n'y parviendra jamais, mais ça lui briserait le cœur d'en prendre conscience, alors chut.

- Pour résumer sa personnalité, Alfred est un chat plutôt peureux, nerveux, impatient et émotif. Néanmoins, lorsqu'un situation tourne à son avantage (ce qu'il adore), il ne peut s'empêcher d'apprécier sa supériorité momentanée, et peut se montrer parfois un peu cruel.

C'est chez moi, que veux-tu que je te dise? Je m'y sens bien, malgré les quelques malandrins qui me font perdre patience. Parfois, les jours de pluie, je rêve de devenir quelqu'un d'important, comme le Capitaine du Jolly Roger, par exemple. Mais sinon ça va.

Ma vie d'avant?... ton questionnaire, c'est un truc pré-rédigé hein? Oh. Hem, ma vie actuelle me convient. J'attends malgré tout que de grandes choses m'arrivent, comme devenir capitaine *tousse*. Et l'autre monde ne m'intéresse absolument pas, n'essaie même pas de me faire envie.

Peter Pan ? Ben, je dirais que je fais avec. Ses sautes d'humeurs m’insupportent de plus en plus, mais je le tolère. En fait, j'ai pas vraiment le choix. C'est lui qui a engendré l’Île, et l’Île est mon territoire. Sans Peter Pan, pas d’Île, sans Île, pas de territoire, sans territoire, pas de... moi, de... Houlà. Trop profond pour moi tout ça. J'aime pas la philosophie.

Hook... Je ferais un tellement meilleur capitaine que lui, tu trouves pas ?

Je suis né vers la fin de la dictature des Horreurs (intrigue 3). Heureusement, j'étais trop petit pour m'en souvenir, mais ma mère en parle parfois. Par contre, elle exagère sûrement un peu sur sa contribution héroïque au sauvetage de l'Ile. Enfin. J'ai hérité de pas mal de ses traits.

Je t'explique gamin. Tu m'as pas trop l'air d'une andouille, donc je vais te raconter ça. Juste UNE condition: ne m'interromps pas quand je parle.

Alors. Hahem, hahem.
Je marche peinard dans la forêt, sans faire attention à la direction que je prends. En même temps, pas besoin, puisque mon territoire englobe à peu près toute l’Île. Donc concrètement, je ne suis jamais perdu.
Bref.
Je regarde vaguement autour de moi, pour voir si tout est en place; cet arbre n'a pas bougé, celui-là est encore en vie, tiens, je les avais jamais vues ces fleurs. Tu vois comment. Et là, tout soudain, BAM! Y a un énorme machin qui s'éclaffe à deux centimètres de moi. Sans rire, à ce moment, je crois bien que j'ai la peur de ma vie. Pour dire, je pense même que j'ai fait un arrêt cardiaque, et que j'ai puisé dans ma réserve de vies. Sans vouloir en rajouter une couche, le saut que j'ai fait devait être d'au moins trois mètres de haut.

Ça t'en bouche un coin, hein?
Psssssssrrrh*, ne m'interromps pas!

Prenant mon courage à quatre pattes, je me lèche frénétiquement l'épaule, puis je m'approche de la chose tombée du ciel. Ou des arbres. A ce moment-là, j'en sais rien.
Donc je m'avance encore, et là je vois que c'est un gamin, comme toi. Je reste réservé encore un moment, et je tente de le renifler de là où je suis. J'avance mes moustaches, et là, je fais encore un saut monumental; il se relève en se frottant la tête avec sa pa... heu, sa main. Sur le coup ça fait peur, je t'assure.

Comme l'humain miniature bouge, je me dis que j'ai plus rien à faire ici, donc je reprends mon chemin. C'est sans compter sur sa voix insupportable de mioche qui m'apostrophe:

«Alfred, c'est toi?»

Je suis très étonné qu'il prononce mon nom, et je farfouille dans ma mémoire féline pour savoir si lui et moi, on se serait déjà rencontrés. Je me tourne vers lui, le regard circonspect. Il ne me dit franchement rien. Il se peut que certains habitants de l’Île connaissent mon nom, car j'y déambule pas mal. Un petite notoriété, peut-être?

«Qu'est-ce que tu veux, gamin?», je lui demande sèchement.

«Tu pourrais aller prévenir les autres que je suis blessé? Je peux pas marcher.» Qu'il me répond, tout en désignant du doigt une direction, que je suppose être celle du Grand Arbre, l'endroit où stagnent tous les animaux comme lui et toi.

«Hmm... en échange de quoi?»

Ouais, non mais tu t'attendais pas à ce que je lui fasse un bisou sur son bobo non plus? Pas de cadeau, pas de service. Le gosse semble durement réfléchir. Il a pas l'air à l'aise du tout. En même temps, avec une jambe qui part au fraises ça m'étonne pas, mais aussi parce qu'il a été pris de court par ma réponse, et je l'assume complètement.
Finalement, il ressort son insoutenable voix pour me répondre:

«Je sais pas, du poisson? Y en a dans la Cabane à Manger, et si tu m'aide, t'en auras.»

Le simple mot «poisson» me satisfait amplement, mais si j'accepte la proposition tout de suite, ce n'est pas drôle. Le blessé ne semble pas mourant, et en conséquence, je ne m'inquiète pas vraiment. J'aime quand tout tourne à mon avantage.

«Il y a aussi de la viande chez vous, non? Les chats ne mangent pas que du poisson, tu sais?»
«Oui, tout ce que tu veux!» me jacasse-t-il, impatient.

Je laisse durer le silence, jusqu'à ce qu'il s'installe bien. Jusqu'à ce qu'il trouve un logement dans son budget, qu'il ait posé ses valises, et qu'il se soit marié. Même jusqu'à ce qu'il ait commencé à s'engueuler avec un de ses voisins.
Je fixe le Garçon Perdu droit dans les prunelles. Ça me donne un petit côté impressionnant, et ça force le respect. Au bout d'un moment, le grimpeur raté a l'air de retenir des pleurs. C'est ce que j'attendais. Qu'il se rende compte que c'est idiot de grimper comme ça dans les arbres! C'est pas que je suis sadique, c'est juste que j'aime les bonnes leçons.

Finalement, lassé, je me décide à hocher la tête hautainement, et m'en vais au pas de course sur le chemin indiqué. Je déteste entendre des pleurs d'humains, c'est l'un des pires sons qui existent. Une vraie torture...

Tu vois gamin, j'allais pas le laisser mourir! Je ne suis pas un meurtrier, moi.
Cruel? Moi? Ne dis pas des choses pareilles, c'est ridicule.

*version onomatopéique d'un pouffement de chat.