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Wilhelm DogFish
Wilhelm DogFish

☠ Matelot du Jolly Roger ☠


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MessageSujet: L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque   L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque EmptyJeu 28 Juil 2016 - 17:49

Trois jours.
Trois longues et interminables journées s'étaient écoulées et il semblait a Wilhelm DogFish qu'il s'en était allé trois années. Par trois fois le soleil s'était dressé dans le ciel, irradiant l’océan, l'ile et le Jolly roger et a chaque fois, le pirate avait levé le nez vers les nuages et avait fixé l'astre brillant, attendant qu'il redescende pour passer au jour suivant.
Il s'était reçu quelques coups de pieds de la part de ses collègues, lorsqu'il rêvassait, perdu dans ses pensées, le regard voilé, tourné vers l'horizon, le bruit des vagues le berçant un peu trop et lui faisait oublier les nombreuses taches qu'il avait a réaliser en tant que matelot.
Et puis, enfin...
Enfin, pour la troisième fois, le soleil s'était couché, se glissant derrière l'immensité océanique et disparaissant, s’éteignant et teintant le ciel de couleurs ocres oranges, violacées puis bleutées, une multitude d’étoiles commençant a picoter le ciel, dessinant de radieuses constellations inconnues.

Il était temps.

Alors, Wilhelm, le soir venu, s'était éclipsé, avait emprunté une barque et avait ramé jusqu’à la plage.
Le blondinet avait posé le pied a terre, prenant une grande inspiration et lorgnant les alentours.
Alors que la pénombre dévorait lentement le décors, les arbres du bois un peu plus loin se dessinant a la manière d'ombres chinoises peu accueillante, il soupira et frissonna. Il ne faisait pas très chaud, mais ce n'était certainement pas ca qui allait arrêter son entreprise.
Mais quelle entreprise?
A dire vrai, le traqueur n'en savait trop rien.
Il tourna sur lui même, observant les alentours sans trop savoir ce qu'il attendait.
Devait-il se déplacer?
La question qui lui martelait l'esprit revenait sans arrêt; "Comment le trouverait-elle? Comment saurait-elle?"

Et puis cette femme, était-elle vraiment humaine?
Elle avait plongé directement dans l'eau, lorsqu'elle avait prit congé sur l’épave. Ce n'était pas... Tout a fait conventionnelle pour une demoiselle.
Mais au fond, Wilhelm n'en avait cure.
Il voulait tout simplement la revoir! Il en mourait d'envie, son cœur s’accélérant a chacune de ses pensées pour elle, et il fallait bien le dire, elles étaient nombreuse, voir même perpétuelles!

"Belle des océans
Sur le bord de la plage
Sagement je t'attend
Viens donc chasser tout ces nuages"


Puis ce qu'il était seul, comme il le faisait si souvent, Wilhelm s'était mit a chanter une chanson, brisant le silence qui serrait son cœur. Une manière de se rassurer, et peut etre un moyen de signifier sa position?

"Belle de tout les temps
Je n'ai pas tourné la page
Trois jours qui parurent trois ans
j'ai rêvé de ton visage"


Sa voix n'était pas des plus faible, bien qu'enraillée, cependant, face a la grandeur de la plage et la lourdeur de la nuit, elle semblait étouffé.

"Belle au si beau chant
Viens donc sur le rivage
De tes jolis pieds dansant
Enferme moi dans ta cage!"






Sourire de l'Enfer





Dernière édition par Wilhelm DogFish le Sam 22 Oct 2016 - 20:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque   L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque EmptySam 13 Aoû 2016 - 16:05


Trois jours. Trois jours à l'observer comme on étudie un nouveau poisson que l'on vient d'obtenir, comme on observe un nouveau joujou. Oh, bien sûr la vie d'Océane ne s'est pas arrêtée pour autant ! Elle a vu ses sœurs, et ensembles elles ont chassé, traqué. Festoyé. La vie est douce, pour une sirène. Ballades chantées et éclats de rire, jeux et découvertes.. Le monde leur appartient, et les belles en ont conscience. Océane, en tout cas.

Elle s'était préparée, aussi. Avait essayé une nouvelle tenue, plusieurs, pour s'aventurer sur le monde terrestre avec son cher toutou. Il faut bien s'en occuper, de ces bêtes là. Et une fois que l'Originelle avait fait ses emplettes dans les vestiges environnants, il avait fallu faire sécher le tout, il avait fallu.. Oh, tant de choses ! Un merveilleux passe-temps, un jeu des plus prenants ! La troisième nuit, c'est avec satisfaction qu'elle t'a vu descendre du navire dès que possible pour t'aventurer plus loin. Océane était alors partie de son côté, sans bruit, se revêtir et s'apprêter pour toi. Pour enfin récolter ce qui lui est du, ton admiration sans borne. Car tu es à elle. Oh, comme elle s'en réjouit ! Un cœur, un corps, un être pour elle seule ! Un esclave pour l'aduler, lui obéir, pour faire d'elle l'univers tout entier dans ces yeux trop pâles. Océane ne doute pas une seconde que pour toi, elle est reine incontestée ou même déesse. Pas plus qu'elle ne doute que c'est chose normale, voire même que c'est ton devoir.

Tu chantes, sur la plage, et cela la fait sourire. Ta voix n'est pas la plus belle, mais le geste lui plaît et les paroles se défendent. Après tout, là encore elle y est suprême..

Dieu que tu flattes son ego. C'est tout à fait délicieux !

C'est bien sûr dans ton dos qu'elle apparaît, la brune. Ses longs cheveux de nuit délicatement relevés sur les tempes et noués en demi-queue d'un coquillage ou deux. Ce soir, pour la chasse, l'Originelle a décidée de se vêtir d'habits masculins. Ce n'est absolument pas conventionnel, mais les robes sont décidément trop peu pratiques. Une chemise délavée par le temps, aux longues manches bouffantes et au col entrouvert pour un léger décolleté plus suggestif que provocateur, un pantalon brun qui a l'avantage de ne pas être troué, des bottes plates.. Qui sont fort étranges à porter. Pour s'y faire, il avait fallu s'entrainer, mettre à profit les deux nuits de répit afin que sa démarche soit la plus naturelle possible. Ça n'avait pas été sans efforts, mais qui ne fait rien n'a rien.

C'est ainsi que le port droit et fier, elle était apparue devant toi. Prenant soin d'arriver depuis le sol, afin que ses habits ne soient pas mouillés. Toute une organisation !

Mon fier homme, ô fier pirate qui a vu tant de splendeurs
Fidèlement tu viens me sauver de cette solitude amère
Trois jours durant ma vie fut sans goût, sans saveur ni lumière
Mais te revoilà enfin prêt à m'offrir ton âme et ton cœur.

Me voici devant toi, fidèle à ma promesse,
Puisque la tienne sans faillir tu as tenu
Et que de doute je n'en ai qu'un menu
Celui que toujours tu ne seras pour moi que tendresse.

La chasse est affaire de corps comme de cœurs
Puisqu'il s'agit de s'allier et de partager un même air
Un même but, une même proie sans jamais revenir en arrière
Puisque enfin tu acceptes que je sois l'unique source de ton bonheur.

Un sourire mutin, un baiser qu'elle souffle. Une tête qu'elle incline pour savamment faire tomber un peu plus sa crinière sombre qui encadre son visage presque jusqu'aux hanches. Un silence, une pause, et enfin sa voix résonne, plus suave que jamais. Chasseresse tout entière.

- Bonsoir, mon pâle mercenaire. Je t'attendais.

La belle s'approche, et comme pour te saluer à nouveau, se colle à toi, ses mains sur tes hanches. Un sourire de plus, et son visage se love dans ton cou comme pour en sentir l'odeur. Cette senteur d'iode, de musc. D'homme, de chair. Ba-boum. Bonsoir. Bon retour. L'arrête de son nez joue contre ta mâchoire et Océane rit sous cape en se demandant si tu vas rougir à nouveau. Honnêtement ? Elle espère que oui. C'est toujours amusant de te mettre l'autre mal à l'aise, de te contrôler. Sois à elle, Wilhelm DogFish. Abandonne ta liberté dans ses bras d'ivoire.

- Je t'ai manqué ?

C'est susurré contre ta peau alors qu'elle inspire profondément comme pour s'imprégner de ton odeur et de toi jusqu'à n'en plus pouvoir. Ton odeur , tellement délicieuse. L'odeur d'un cœur, l'odeur d'une vie.

Ba-boum, tu es à elle pour de bon.






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MessageSujet: Re: L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque   L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque EmptyLun 22 Aoû 2016 - 19:13

Le pirate s'était brusquement retourné alors que la voix de sa belle raisonnait sur la plage, accompagné par le bruit des vagues a la façon d'un instrument de musique. Magnifique.
Elle l'avait trouvé... Et si rapidement! Mais par quels sortilèges!?
Mais la, tout de suite, pour Wilhelm, il y avait plus important.
Il y avait sa sirène.
Elle était tout bonnement splendide! Vêtue de vêtements masculins qui lui seyaient a merveille, DogFish avait les yeux qui brillaient dans la nuit, parcourant ce corps dont il avait tant rêvé durant ces trois longues, trop longues éternités!

- Bonsoir, mon pâle mercenaire. Je t'attendais.


Rien que le grain de sa voix, et déjà un frisson parcourait la colonne vertébrale de Wilhelm, remontant jusque dans sa nuque, lui hérissant les poils.
Alors lorsque la belle s'approcha, collant son corps au sien, posant ses mains sur les hanches du pirate dont la respiration se faisait plus cadencée, tout devint plus piquant, tout devint plus fort!
Les battements de son cœur, il pouvait presque le sentir tout contre lui! Le sien battait a la chamade, devenant comme fou, a lui en faire mal.
Son visage tout contre son cou. Elle sentait bon, elle était si douce. Peau de satin, odeur enivrante de l'océan! DogFish en avait envie! Il avait envie de passer ses bras autour d'elle et de la serrer plus fort encore!
S'il rougissait?
Bien sur qu'il rougissait! Le sang lui montant a la tête, les joues en feu, il avait chaud malgré l'air frais de la plage!

- Je t'ai manqué ?

Tout le corps du brave Wilhelm fut secoué d'un tremblement qu'elle n'aurait put ignorer alors qu'elle inspirait profondément tout contre sa peau.

"Plus que ca!" Les mots lui manquait, pauvre analphabète qu'il était! Il n'avait pas trouvé mieux pour exprimer son ressentit!
Il était a elle, ho ca oui, pour de bon, pour de vrai, pour de grand.
Fidélité acquise, si facilement!
Et pourtant, ce sentiment n'avait rien de superficielle, il était d'une sincérité sans fond et sans fin.

Et elle, était-elle a lui?
Bien sur que non.
Mais de toute manière, il ne se posait même pas la question.
La réciprocité n'avait pas sa place ici. C'était a lui de donner, a elle de recevoir. L'égalité n'avait pas lieu d'être puisqu'elle lui était supérieur en tout rien que de par son existence même, son essence.
Maria.
La belle Maria!

Je t'aime, tu le sais ca?

Bien sur qu'elle le savait. Inutile de le verbaliser.
Et quand les mains de Wilhelm se relevèrent, effleurant timidement les cheveux noirs ébène dans le dos de sa belle, une angoisse lui remontait a la gorge.
Il en avait envie.
Trop envie.
Les doigts tremblant caressant cette peau douce a s'en bruler.
Envie de la prendre dans ses bras, très envie.
Mais en avait-il le droit?
Ses mains l'encadraient déjà, et doucement se resserrèrent en une prise timide, légère. Le pirate arborait une mine déconfite bien qu'Océane ne puisse la voir, cependant, elle pouvait aisément sentir son hésitation, tout secoué de frisson qu'il était.






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MessageSujet: Re: L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque   L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque EmptySam 10 Sep 2016 - 0:54


   
Oh que tu es tremblant, plein de fièvre et de cette adoration qui lui est due. Ta réponse lui plaît, sans aucune doute. Les tremblements nerveux qu'elle perçoit aussi. A ta réponse naïve et trop sincère pour qu'elle puisse en douter, l'Originelle rit doucement et dépose un baiser sur ton épaule. A moins que tu ne l'ai rêvé ? C'est si léger ! Comme une bruine légère, plus furtif encore. Tes mains qui frôlent sa crinière la font sourire te plus belle. Et alors que tu t'enhardis à la saisir, enfin !, Océane décide qu'il est temps de se mettre en chasse. Sa paume fraîche contre ta joue, la voilà qui te repousse doucement loin d'elle, avec un sourire doux.

   - Là, doucement mon blond marin. Ne gaspillons pas ce moment, tu te lasserais de moi.

   Elle veut juste t'entendre protester. Dis lui que tu ne te lasseras jamais, Wilhelm. Dis lui qu'elle est éternelle, que rien ne la flétrira à tes yeux. Son ego n'a pas de limite à l'adoration qu'il peut recevoir. Rampe, DogFish, montre lui à quel point tu es sien et plus encore.
   
   - La nuit s'avance, et je ne peux rester avec toi sous le regard du Soleil. Chassons, traquons. Unis dans l'effort et la récompense.


   Une caresse sur ta pommette, et déjà la belle s'éloigne, met de l'ordre dans sa crinière d'encre. Un pas, deux pas, trois pas loin de toi. Un fin sourire étire ses lèvres. Est-ce carnassier, ou simplement espiègle ?

   - Montre moi, Wilhelm. Je veux te voir à l’œuvre, je veux te voir en prédateur. Sois digne de moi. Prouve moi que je ne me suis pas trompée de choix.

   Elle attend, la belle. Elle t'attend toi. Montre lui le chemin, montre lui comment tu chasses, comment tu attrapes tes proies. Montre lui le mâle que tu es, montre lui tes armes.

   Montre lui le monstre qui dort en toi, comme en tout être.






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Dernière édition par O le Sam 22 Oct 2016 - 18:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque   L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque EmptySam 24 Sep 2016 - 20:29

Ses bras s'étaient doucement refermés autour de la belle, avec une légèreté et une délicatesse que peu auraient pu penser capable venant de ce pirate la, cependant, l'Originelle lui échappa, glissant entre ses mains comme l'eau salé de l'océan, le repoussant avec gentillesse, du moins, ce qui en paru, sa paume se déposant sur la joue de Wilhelm dans un geste délicat.

- Là, doucement mon blond marin. Ne gaspillons pas ce moment, tu te lasserait de moi.

Et comme elle l'avait imaginé, évidemment, la respiration de DogFish se fit plus précipité, et il y eut comme une urgence a clarifier.
"Non !" Il avait répondu sans réfléchir une seconde, plein d'empressement, comme s'il voulait que ces pensées négatives passent le minimum de temps dans l'esprit divin de sa Maria. "Non, jamais ! Jamais je ne me lasserais !" Et il y croyait, le pirate, dur comme fer ! C'était tout a fait lisible dans ses yeux, dans son attitude de chien servile et battu en recherche constante de reconnaissance, d’intérêt, d'Amour de son maitre bourreau.

Une nouvelle caresse et la voix d'Océane eurent tôt fait de le calmer, agissant comme un baume apaisant sur les sensations trop piquantes, trop acérées du garçon perturbé, alors, sagement, il l'écouta, avec une attention décuplée, exagérée diraient certains, méritée répliquerait Wilhelm.
Elle l'invitait à chasser.
Elle.
Lui.

Et la traque.
Un énième frisson remonta l'échine du Pied Beau, ses yeux pâles se faisant plus brillant alors qu'il penchait doucement la tête sur le coté, la fixant toujours des yeux, la regardant s'éloigner, embrayant un mouvement pour la suivre.

C'était qu'il la suivrait n'importe ou, désormais.
Chien Amoureux, chien fidèle.

- Montre moi, Wilhelm. Je veux te voir à l’œuvre, je veux te voir en prédateur. Sois digne de moi. Prouve moi que je ne me suis pas trompée de choix.


L'ordre était clair, et alors que la sirène s’arrêtait comme pour le laisser passer devant, un grand sourire charmant et carnassier inscrit sur ses lèvres charnues, DogFish planta ses yeux vers la foret sombre, la lorgnant comme pour mieux l’appréhender avant de de nouveau fixer sa belle.
A sa mine, on aurait pu penser qu'il n'avait pas compris ce qu'elle voulait.
Il avait cette bouille un peu étonnée, cet air niais au possible, comme si le pirate se découvrait soudainement comme étant un gosse un peu limité. Le genre simplet.
Cependant, ces gestes, eux, laissaient a penser l'inverse, car déjà, les mains du forban se posaient de part et d'autres de ses hanches, au niveaux de ses deux ceinturons croisés, attrapant les manches de ses fidèles machettes rouillées.
En ce temps la, ces deux demoiselles n'avaient pas encore tant bu de sang que cela, mais il allait sans dire que l'hémoglobine, elles la réclamaient a lame et a cris.
Malgré cela, ce ne serai pas tout de suite qu'elles sortiraient.
Il n'était pas encore temps de dégainer.
Non.
Il était trop top.
D'abord.
Il fallait traquer.

Doucement, le pirate hocha la tête a la positive, intimant ainsi son acceptation a Océane. Ordre bien reçu.
Il ne la décevrait pas ! Jamais O grand jamais ! Il en mourrai ! Du moins c'était ce qu'il lui semblait.
Alors, sans plus attendre, ne voulant pas faire perdre patience a sa Douce et Meurtrière, le chien se mit en chasse, ses pas le menant droit vers les bois environnants sans trop d'hésitation.

C'était que le terrain, il ne le connaissait pas encore tellement. Cette foret, il ne l'avait pas tant visité en ce temps la ! Alors ses pas se faisaient quelques peu hésitant...
Il y avait de ça, mais aussi, alors qu'il s'enfonçait entre les arbres a l'écorce sombre et humide, ses yeux aux pupilles pales et dilatées s'étaient rivées sur le sol, a la recherche de quelque chose...

A mesure qu'il avançait, sans trop y faire attention, alors que tout son esprit se focalisait sur la chasse, son corps se tordait en avant, ses genoux se pliant, s'abaissant vers les racine jusqu’à se retrouver presque a quatre pattes, les yeux plissés, acérés. Il cherchait, il cherchait, le chien ! Il se serait mit a renifler le sol que cela n'aurait sans doute étonné personne.
Au lieu de cela, il tendit la main, attrapant une poignée de feuille morte, les faisant crisser entre ses doigts sans pour autant y faire tant attention, le regard braqué droit devant lui.
Il s'était stoppé.
Il réfléchissait.
Il marquait l’arrêt.
Il y avait quelque chose.
Il avait une piste.
Un sourire fendit son visage déjà abimé et il se retourna vers Maria, levant la tête vers elle puisque lui se tenait toujours accroupit au ras du sol, lui dédiant un regard plein d'Amour et de fierté.
Elle ne serait pas déçu.
Non.

Et alors qu'il reprenait position, posant de nouveau ses mains sur ses armes, toujours un genoux a terre, il dégaina ses deux machettes, faisant crisser les lames dans le silence de la nuit.
Il était temps.

Soudain, d'un seul coup, il partit en courant à toute allure au travers de la foret, fondant a toute vitesse, agitant ses lames de temps à autres devant lui pour trancher les végétaux qui empêcheraient sa progression rapide.
La proie n'était pas loin.
Et elle était de taille conséquente.
Et il courait plus vite, tout droit, sautant au dessus des obstacles avec souplesse.
Au vu des empruntes, il s'agissait d'un humain.
Un humain de petite taille.
Le pirate filait tout droit, sa cible n'était plus très loin, il le savait, il le voyait.

C'était un enfant.

Les yeux du pirate se firent plus dingue qu'auparavant, toujours en pleine course, un sourire dément lui découpant le visage.

Un enfant... Un enfant perdu ?
Dans les bois ...
Que faisait-il la ?
Perdu Perdu Perdu...


Il serait pour lui.. NON! Il sera pour elle !
Pour sa belle, pour son Aimée, pour sa sirène !
Et alors que toute ses pensées voguaient vers Océane, sa Maria, Wilhelm se jetait sur le gamin qui par reflex sortit une lame pour contre attaquer.
Il devait avoir dans les 15 ans, ce gosse, et ne semblait pas si perdu que cela, cependant, ses bras cédèrent rapidement a l'assaut du pirate, l'épée courte volant dans les airs et son corps trop jeune basculant en arrière, se retrouvant bien vite complètement dominé par le chien fou qui le surplombait, machettes en main.

Wilhelm, gangrené par la folie, secoué par les nerfs et l'excitation ne cessait de se retourner en arrière, cherchant le regard de sa belle tout en s'avançant toujours plus près de l'enfant terrorisé, figé et tremblant au sol, dans l'herbe froide de la nuit.
Le pirate attendait, il n'attaquait pas.
Il attendait oui... Un ordre ? Un signe ? Ce sera a elle de décider !






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MessageSujet: Re: L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque   L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque EmptySam 22 Oct 2016 - 20:32

Warning: Mention de violence/torture. Mention de blessures aux yeux.


   
Tendre chien, cœur fidèle. Océane rayonne plus encore de satisfaction, tant tu te débrouilles bien. Tu as beau n'être qu'un benêt, tu n'en restes pas moins un excellent élève. Tu t'exclames au bon moment, avec le bon ton. La panique adéquate parce qu'immédiate. Rassure la, Wilhelm, dis lui qu'elle est belle, que ton adoration n'a pas de limite.

Tu sais quand te taire, aussi. Quand agir. Quand demander la permission, ou agir avec zèle.

Seigneur, tu es parfait.

La belle te suit, elle court à tes côtés avec moins d'adresse et d'endurance. C'est qu'elle n'est pas coutumière de tous ces efforts, de ce terrain. Courir, c'est un exercice en soi lorsque tu t'élances finalement. Mais durant la traque, oui, elle t’observait. Prédateur, oui, fauve tout entier. Ça lui plaît. Tu lui rappelles les créatures des bas-fond, à la laideur éclatante, à l'esprit si simple, et pourtant dotés d'une force de vie et d'un charme particulier. Sois son Chauliode, son poisson fouet. Sois son grenadier géant, fidèle sujet dont la disgrâce n'aura un panache qu'elle seule pourra apprécier.

Et elle sourit, quand tu traques.
Et elle savoure, quand tu chasses.
Prédateur, comme elle.

La proie, quand enfin vous la voyez, la proie est tendre à souhait. Océane savoure la panique qui cogne à son cœur trop jeune, ses yeux à l'effroi évident.

Ba-boum ba-boum.
Oh, ce cœur si tendre.

La main d'Océane se pose sur ton épaule, aérienne mais visiblement satisfaite. Fière. Une légère caresse du pouce, et déjà la voilà qui repart alors que la belle s'accroupit vers l'enfant. Le cajole du revers de ses phalanges avec délicatesse alors qu'il est toujours maintenu à terre par son cerbère si loyal, oh ! Si dévoué. Douce, la peau pâle et jeune. Tendre presque, alors qu'elle remonte la joue, s'égare sur l'arcade, glisse lentement sur l'arête du nez.

- N'y vois rien de personnel, surtout.

La voix est presque câline, aimante. Légère moue faussement fataliste, la main s'immobilise. Index et annulaire frôlent la peau en quittant leur perchoir. Le temps s'arrête, pour autant qu'il se soit écoulé à moment donné.

Un rire.
Un cri.

Grand, le sourire de fauve qu'arbore Océane lorsqu'elle agite ses doigts avec une gourmandise joueuse. Main carmine, cœur brisé.

Et toujours ce cri, ce cri teinté de sanglot. Quelle douce mélodie.

- Fais-en ce que tu veux, mon beau cerbère. Joue, ou finis le.

C'est lâché alors qu'elle s'assoit à tes côtés, son épaule légèrement calée contre toi, léchant ses doigts empourprés. Les yeux de l'enfant sont morts et la belle savoure ce goût de corné alors qu'elle suçote son index avec un mélange de gloutonnerie et de gourmandise. Le meilleur reste à venir. La gorge tendre, les côtes qu'il faut rogner.

Le cœur bien sûr, ce cher cœur paniqué.

- Attends.

Sa main andrinople se pose sur la tienne. Océane a une idée, ça se voit.

- Je me demande comment ça marche, un corps. Ça me rend curieuse. Pas toi ?

A genoux maintenant, penchée au dessus de l'enfant -Seigneur mais qu'il braille !- l'Originelle commence à défaire les habits de la proie.

- Ouvre le. Mais sans le tuer ! Je veux voir commence ça marche, là-dedans. Je veux le voir palpiter, vivre de l'intérieur.


Est-ce seulement possible ? Peut-on observer la vie brute sans la briser ?

Oh ! Voir un cœur battre. Le voir bouger, vivre, ba-boum ba-boum.
Le miracle de la vie, le secret de l'envie.

Ba-boum.






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Dernière édition par O le Sam 3 Oct 2020 - 20:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque   L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque EmptyDim 13 Nov 2016 - 18:52


/!\ Warning /!\:

Le chien était devenu comme fou, grisé par l'excitation de la traque, de la chasse à travers la foret et de cette proie débusquée.
Le contact doux de la main de sa chère maitresse le calma néanmoins, décrispant son visage et apaisant ses nerfs à vif.
Qu'allait-elle faire maintenant ?
Qu'allait-elle bien pouvoir faire de cet enfant, sa belle et douce Maria ?
Silencieusement, il l'observait s'approcher du gosse à terre, poser sa main sur lui.
Une petite pique de jalousie lui fit prendre une mine de travers.
Déclassé par une proie ?
Non...
Et de toute manière, il n'avait rien à en redire. C'était elle qui décidait, et quand bien même elle avait d'autres sujets d’intérêt, il se devrait de les respecter et de se tenir à l’écart lorsqu'elle le lui demanderait.
Soumission totale pour un Amour dévorant, ou dévoré.

La sirène glissa quelques mots à l'enfant, de cette voix suave et aimante, et le pirate observa la suite du spectacle, juste à coté des deux principaux acteurs de la scène qui allait suivre.

Et quelle scène.
Devant la bouille qui se décomposait progressivement de Wilhelm, sa chère et tendre princesse enfonça lentement son index et son majeur dans les yeux du gosse, les perçants de ses ongles et laissant se déverser un torrent de sang sur les joues de sa victime qui hurlait à en cracher ses poumons, ses cris brisant le calme des bois et imprégnant l’écorce des arbres environnants à tout jamais.
Un frisson d'horreur parcouru l'échine du pirate qui ne pouvait cependant pas quitter le spectacle des yeux, comme hypnotisé par cette déferlante soudaine de violence.
Cruelle.
Sa belle était tout simplement cruelle.
Et elle souriait à la manière d'un prédateur, découvrant ses dents blanches, agitant sa main recouverte de rouge devant elle, s'en amusant visiblement alors que le gamin s’égosillait toujours au sol.

"Fais-en ce que tu veux, mon beau cerbère."
Le dit toutou sursauta, comme s'il revenait soudain à la réalité. Celle ou sa charmante compagne se changeait en une dangereuse psychopathe effrayante. "Joue, ou finis le." Et elle s'installa juste à coté de lui, comme si de rien. Comme si ce qui venait de se passer n'était digne d'aucun intérêt particulier, que tout était normal, ni plus ni moins.
Banal.
Et il la regardait, la bouche entre ouverte, incapable de la refermer alors qu'elle suçotait son index couvert de sang. Il finit cependant tout de même par la fermer, ravalant sa salive avec une grimace, fixant sa belle, et surtout ses doigts recouverts d'hémoglobine qui semblaient s'être transformés en friandise aux yeux de la sirène.
Nouveau frisson.
Le pirate n'avait pas froid, il avait peur, tout simplement, prenant conscience sans vraiment le faire que cette jeune femme la n'était peut être pas ce qu'elle semblait être.
Une dame de la haute avait-elle ce genre de passe temps ?
Était-ce un style de violon d’Ingres chez les bourgeois bien élevés ? DogFish n'aurait su le dire, mais il avait quelques doutes.
C'était au moins ça.

Stupide, oui, mais pas aussi demeuré. Ou pas tant que ça.

Le flibustier finit cependant par lâcher Océane des yeux, reportant son attention vers l'enfant qui braillait toujours, pleurant du sang à ne plus en pouvoir.
Si ses larmes de sel coulaient aussi, les sentait-il bruler ses blessures ?
La question lui traversa l'esprit comme une brise glaciale, mais ne s'attarda pas.
Joue, ou finis le.
Les mots ricochèrent dans la caboche du blond alors qu'il amorçait un mouvement, se penchant sur le garçon dans l'intention de mettre fin à sa souffrance. C'était qu'il n'était pas un monstre, le chien, pas encore. Pas tout à fait.
Et soudain, la main d'Océane se posa sur la sienne, stoppant le geste libérateur qui de se fait ne viendrait jamais.

"Attends."
Sage, le chien. Sage.
Comme demandé, il attendit.
Reflex presque conditionné, et malgré la peur, rien ne semblait être remit en question.
"Je me demande comment ça marche, un corps. Ça me rend curieuse. Pas toi ?"
Il se contenta de la regarder silencieusement, la mine déconfite, pas tout à fait sur de la suivre. Mais la Maria n'était pas du genre à attendre quoi que ce soit pour agir à sa guise, et déjà elle se penchait sur l'enfant, le déshabillant de ses mains graciles.

"Ouvre le. Mais sans le tuer ! Je veux voir comment ça marche, là-dedans. Je veux le voir palpiter, vivre de l'intérieur."

Le pied Beau écouta les instructions avec attention, perdant tout de même un ton de couleur au passage.
Ses yeux passèrent de la brune au gosse, alternativement, un peu effrayé par la demande, mais restant calme.
Avait-il de toute façon le choix ?
Bien sur.
C'était le cas.
Mais dans sa tête, tout enchainé qu'il était...
Bien sur... Que non.

Alors sans presque aucune hésitation, il se saisit d'une de ses machettes, reprenant de la hauteur, surplombant le gamin et pointant sa lame sur son abdomen découvert, frôlant de sa pointe aiguisée la peau fragile.
Un instant de rien.
Wilhelm réfléchissait, une moue imprégnant son visage, reflétant parfaitement les doutes qui le prenaient, penchant doucement la tête sur le coté, ses yeux se plissant.
L'ouvrir sans le tuer ?
Était ce dans ses cordes?
Était ce seulement possible ?
Était ce souhaitable ?
Cette dernière question fut rapidement enterrée sous une montagne de protestations intérieures.
Ce que Maria voulait, il le voulait.
Point.
Il n'y avait pas à tergiverser.
Ses yeux pâles se relevèrent cependant vers sa belle, trahissant son hésitation de l'instant, avant de revenir vers l'enfant, son bras se relevant pour mieux se planter avec un peu trop de violence dans ce corps qui semblait si fragile.
CRAC.
Les côtes gémissaient, et le gosse lui, émit un drôle de son, son souffle coupé, comme bloqué par la lame de fer qui venait de traverser ses os sans pour autant le transpercer de part et d'autre.
Le pirate avait été ferme, mais assez contrôlé pour ne pas le faire trépasser, pour enfin entamer la chaire du haut vers le bas, ouvrant le marmot jusqu’à l'estomac, concentré sur son travail quelque peu inhabituel.
DogFish connaissait ses armes, il connaissait sa force, mais n'était pas un grand féru d'anatomie !
Il était certain que le gamin allait rendre la vie en même temps que ses boyaux se déversaient sur l'herbe fraiche, luisantes à la lumière de la lune, et sonore, surtout, mélodie répugnante à l'oreille, dégoulinante et suintante de sang et de tripes.
Le chien eut un haut le cœur, portant sa main libre à sa bouche, comme pour prévenir d'un malaise imminent.
Il n'était pas le plus gentil des pirates, il était loin d'être un saint et en avait découpé déjà plus d'un, mais Wilhelm n'était pas un grand méchant, et surtout, il n'était pas un adepte de la torture, quoi qu'on ai pu en penser.
L'exercice devenait alors quelque peu délicat.
N'était pas Wesker qui voulait, après tout.

Cependant, sa tâche fut au finale rondement menée, et désormais devant l'étrange couple s’étalait un enfant perdu éventré, vomissant le sang de toute part, secoué de soubresauts nerveux et bavant le rouge et des gargouillis inintelligibles .






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MessageSujet: Re: L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque   L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque EmptyMar 6 Déc 2016 - 14:11

Warning: c'est toujours gore et sanglant.


 
Il est fébrile, son pirate. Océane te sent nerveux, et s'en délecte. Ton expression est un vrai nectar dont elle se gave sans retenue. Troublé, le blond ? Hésitant, le chien poisson ? Allons donc ! Ce n'est pas une conscience qu'elle te demande d'avoir, mais une soumission sans faille ni limite. Et en cela, tu es parfait une fois de plus. Ton regard qui hésite, ta candide conscience qui pourtant se plie sans protestation aucune.. Océane décide, en te voyant lutter contre toi même pour mieux ramper à ses pieds, qu'elle te récompensera si tu continues sur cette voie. Si tu réussis cette tâche qu'elle t'assigne.

La belle a le souffle coupé elle aussi lorsque tu fends la chair tendre et que jaillissent les tripes de l'enfant. Mais c'est d'excitation qu'elle trépigne, et que ses mains devenues carmines se crispent. Que c'est beau ! A ses yeux, oui, c'est magnifique. Beau et brillant comme un trésor, éphémère et donc d'autant plus précieux. Elle te perçoit mettre la main devant la bouche, elle te sent faiblir sans pourtant jamais formuler une quelconque remarque. Océane aurait pu te faire un commentaire, oui. Mais il y a plus urgent, bien vite l'Originelle le perçoit.

C'est que l'enfant est mourant, la vie ne supporte guère d'être ainsi exhibée. La sirène comprend que le temps lui manque et sitôt l'espace dégagé la voilà qui se rue sur l'enfant dont le dernier souffle est imminent. Bien vite ses mains acérées se placent de part et d'autres de la cage thoracique, et sans ménagement aucun forcent les côtes à s'ouvrir avec un craquement douloureux. Ce n'est ni délicat, ni tendre. Océane force le passage, brise le corps comme on craque négligemment une allumette. L'enfant, la douleur, rien de tout cela n'importe. Elle veut voir le cœur battre, elle veut voir la vie dans sa plus intime forme.

Ba. Boum.
B-

C'est la fin.

Comme ce cœur chaud mais désormais inerte, le temps semble s'arrêter. La sirène fixe l'organe désormais mort, fascinée. Elle l'a vu. Elle a vu la vie, elle a vue ce souffle primal dans sa plus simple et pourtant ineffable expression.

Un, deux, trois secondes passent avant qu'elle ne bouge à nouveau. Avec une délicatesse nouvelle, la voilà qui extirpe le cœur comme s'il s'agissait de son enfant, et le pose à côté d'elle, sur l'herbe. Puis, sans un mot, elle range amoureusement organes et boyaux dans la peau tendre de l'abdomen, tâche de nettoyer le désordre ambiant. Océane fait le ménage, Océane range ses jouets.

C'est avec un sourire tendre et fier qu'elle se tourne vers toi maintenant, les yeux brillants et les pommettes colorées. La trouve-tu toujours aussi belle, pirate ? Son menton se redresse légèrement avec orgueil, son port tout entier devient royal.

- Je suis fière de toi, Wilhelm.


Savoure. De tels mots ne seront jamais donnés gratuitement, jamais trop fréquents.

- Je veux sceller notre lien. Tu as prouvé ton obéissance, ton sens de l'action. Mais je veux que tu sois mien à jamais. Que tu ne puisses jamais oublier qui je suis, ni ce que tu me dois.

Saisissant le cœur, Océane y croque à pleines dents et en mange la moitié goulûment sans jamais te lâcher des yeux. Regarde la, Wilhelm. Ne détourne pas les yeux, jamais, car elle veut que tu la regardes. Que tu l'admires, l'aimes et la craignes. Que tu lui offres ton âme et bien plus encore, en vérité. Une fois la moitié du cœur mangée, elle te tend le vestige d'organe d'une main ferme.

- Mange.

C'est impérieux et sans appel. C'est ordonné avec ses yeux ancrés dans les tiens, et un sourire féroce aux lèvres. Mange, Wilhelm DogFish. Mange jusqu'à la dernière miette.

- Mange, et nous partagerons le même cœur.

Si tu ne le fais pas, DogFish, Océane sera déçue. Tu l'auras trahi, tu auras refusé ce qu'elle t'offre et n'a à nul autre bipède proposé : le droit de se lier à elle.

Le droit d'exister.







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MessageSujet: Re: L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque   L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque EmptyMer 14 Déc 2016 - 13:12

Lorsque les mains de sa belle écartèrent d'un coup sec les côtes de l'enfant déjà plus mort que vivant, DogFish ne pu retenir une grimace, sa tête rentrant quelque peu dans ses épaules, comme s'il avait peur que quelque chose ne lui tombe sur le coin du museau.
De la crainte.
De la pure crainte.
Il fallait dire que sa jolie sirène lui offrait la un spectacle bien singulier et particulièrement violent, digne des plus traumatisants cauchemars.

Et puis, il y eu comme un temps de pause.
Un silence.
L'enfant venait de rendre son dernier souffle et Maria restait penché sur lui, comme fasciné.
Mais par quoi ?
Absolument angoissé mais tout de même piqué par une curiosité malsaine, le pirate s'approcha, se postant derrière elle et regarda par dessus son épaule, la mine toujours grimaçante, pas si sur de savoir finalement ce qui la mettait tant en liesse.

Un cadavre.
Des tripes.
Un cœur... Rouge tranchant qu'elle déposait sur l'herbe verte et fraiche après l'avoir extirpé d'entre les côtes brisées avec délicatesse et... Amour ? Oui c'était bien ce qu'il semblait.
Sagement et silencieusement, Wilhelm observait Océane qui rangeait doucement et patiemment les organes dégoulinant dans le petit corps mort lacéré, comme dans une boite à jouets.
C'était un peu ça non ?
Une jeune fille qui remettait de l'ordre dans ses affaires.
Une femme de la haute qui réorganisait ses bijoux préférés.
Précieusement.
Délicatement.

Et puis ses magnifiques yeux noirs se tournèrent vers le chien curieux qui ravala sa salive, se redressant quelque peu comme prit en faute dans un matage peu discret.
S'il la trouvait toujours belle ?
Il allait sans dire que oui.
Belle et cruelle.
Dorénavant, le pirate était autant attiré qu'effrayé par cette dame pas comme les autres.
Pouvait-elle le tuer ?
Jusqu'ici, DogFish ne s'était bien sur pas posé ce genre de question, mais ce garçon la était plutôt du genre instinctif, et l'avoir vu perpétrer de telles actions lui laissait à penser qu'il n'était peut être pas tant en securité que cela.

Maria.
Qui es tu Maria ?
Qu'es tu ?

"Je suis fière de toi, Wilhelm."


Le pirate cligna des yeux, le rose peignant ses joues. La voix suave et les paroles de Maria venaient de balayer les questions qui méritaient pourtant qu'on s'attarde sur elles plus d'une demie minute.
Et puis, elle l'avait appelé par son prénom.
Il semblait tellement plus joli lorsque c'était elle qui le disait.

"Je veux sceller notre lien. Tu as prouvé ton obéissance, ton sens de l'action. Mais je veux que tu sois mien à jamais."
Attentif, pendu à ces lèvres rougies et charmantes, DogFish pencha doucement la tête sur le coté, attendant le suite. "Que tu ne puisses jamais oublier qui je suis, ni ce que tu me dois."
Il lui semblait pourtant qu'il était évident qu'il n'était pas prêt de l'oublier ! Il fallait dire que Maria était plutôt du genre marquante, mais jamais il ne se serait avisé de la contredire, car ses désirs étaient les siens, et avec ça, des ordres.
Si elle voulait sceller quelque chose, alors il le voulait aussi.
C'était plutôt simple.
Du moins, en théorie.
Car ce qui allait suivre allait bien vite faire déchanter le pauvre cabot des océans.
Si voir cette belle jeune femme étriper un gosse avait été relativement choquant et traumatisant, la voir dès à présent rapprocher le cœur sans doute encore chaud de son visage et y mordre avec appétit, tout en fixant DogFish de ses yeux noirs l'était encore plus.
Marquante, on avait dit ?
Marquante. Oui.

Et Wilhelm lui rendait son regard, n'osant baisser les yeux, son visage se décomposant d'horreur face à ce spectacle terrifiant.
Elle mangeait, la sirène.
Elle dévorait, même, ce cœur d'enfant ! Et le sang giclait dans tout les sens, badigeonnant ses mains graciles, tachant sa peau blanche et douce, tranchant avec le noir de ses cheveux. C'était immonde et magnifique à la fois, et le malheureux ne pouvait réprimer de violents frissons qui le secouaient de part et d'autre à regarder telle chose.
Et ses yeux sombres. Son regard.
Il disait tout et rien à la fois, mais surtout, il avait ce pouvoir pénétrant. Wilhelm se sentait traversé par ces yeux qui semblaient en cet instant n'être autre chose que deux fenêtres qui donnaient directement sur les Enfers.
Fascinant.
Terrifiant.
Unique.
Les jambes du flibustier tremblaient, comme tout le reste de son corps, ses dents claquant dans sa mâchoire comme s'il pataugeait dans la neige, et déjà, ses guibolles le lâchaient, le laissant choir juste en face de sa belle créature qui le fixait toujours, l’œil brillant, comme habité par le feu d'un autre monde, pour enfin tendre sa main garnit d'une bonne moitié de cœur vers lui, luisante et morbide.

- Mange.

Ce n'était pas une demande.
C'était un ordre.
Pur et sans détour.

- Mange, et nous partagerons le même cœur.


Toujours tremblant comme une feuille, les yeux de DogFish finirent par quitter ceux d'Océane pour mieux se poser sur l'organe à moitié dévoré, dégoulinant et se répandant entre les doigts fins de la belle.
Horreur.
Océane, le cœur, Maria, l'organe, sa princesse, son festin, son bourreau, de la chaire humaine.
Le regard dérangé et dérangeant de Wilhelm ne cessait d'aller de l'un à l'autre alors que sa mine se décomposait encore et encore en une grimace terrifiée, lèvres tremblantes, des larmes naissantes aux coins de se yeux pales.

Il aurait voulu protester.
Il aurait voulu partir en courant.
Il aurait voulu avoir le courage de dire non.
Mais l'avait-il eut un jour ?
Avait-il ne serait ce qu'un jour dans son existence su s'imposer et exister par lui même ?
Indéniablement.

Non.

Il renifla, se passant l'avant bras sur les yeux pour en retirer les larmes de stress, cherchant à reprendre du courage, tout de même.
Par ce que quelque fut été sa réponse, il allait en avoir besoin.

Le nez retroussé, la mine déconfite, son attention finit cependant par se focaliser sur le morceau de chair sanglant. Nouveau reniflement dégouté, alors qu'il s'en rapprochait.
Il allait vraiment devoir faire ça ?
Dernier regard à sa Maria, presque suppliant.
Me force pas à faire ça, s'il te plait.
Et elle lui répondait d'un sourire assuré.
Fais le. Qu'il l'entendait murmurer de ses yeux. Fais le ou je disparaitrais.
Il n'avait pas le droit de la décevoir.
Qu'était-il face à elle ? A part un moins que rien. Il n'était qu'un clebs à ses pieds qui même en remuant ciel et terre ne pourrait jamais la contenter, et pourtant elle avait daigné lui donner de l'attention !
Et lui...
Lui, il osait hésiter ?
Alors, prenant son courage à deux mains, ravalant la nausée qui pointait le bout de son nez, achevant la fierté qui de toute façon n'avait jamais tant respiré en lui, il se pencha en avant, rapprochant sa bouille du cœur visqueux et déchiqueté.
Hésitation.
Il s’agissait de ne pas vomir.
Il ravala sa salive avec de la difficulté avant d'ouvrir la gueule et... D'enfin attaquer le morceau de viande.
C'était immonde.
Froid à l’extérieur et tiède à l’intérieur.
Tendre. Particulièrement.
La viande crue se délitait sans aucune difficulté, et le chien mâchait et avalait sa pâté sans trop rechigner quoi qu'en contrôlant quelque haut le cœur intempestif.
Au final, le gout n'était pas insupportable.
C'était surtout la porté psychologique qui le mettait à mal.
Manger de la viande humaine crue.
Le cœur d'un enfant.
Wilhelm se mit à tousser, manquant de recracher son repas, mais ravalant bien vite ce qui cherchait à ressortir.
Allant jusqu'à laper la main de sa sirène sur toute sa longueur, à plusieurs reprises.
On était soumis ou on ne l'était pas, hein ? Pas question de faire les choses à moitié.
Dernier déglutissement, avant de relever ses yeux gorgés de larmes vers Maria, la bouche encore recouverte de sang, le menton taché de rouge.

Cela serait une première pour Wilhelm DogFish.
Un acte de cannibalisme qu'il aura ensuite oublié, noyé dans les méandres d'une mémoire altérée.






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MessageSujet: Re: L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque   L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque EmptyJeu 12 Jan 2017 - 13:32


     
Océane sent ton regard, ta présence au dessus de son épaule, quand elle range ses affaires. Océane perçoit ta curiosité, ton angoisse, ta peur. Comme toutes les sirènes, la demoiselle est empathique. Tu le caches, tu veux donner une bonne impression, mais la belle sait déjà ce que tu ressens. Ce n'est pas grave, tu sais ? Ce n'est pas de ta faute. Et le fait justement que tu tâches de faire bonne figure est tout à ton honneur, Océane apprécie.

Elle aime cet air ahuri et choqué, quand elle se retourne vers toi avec le cœur.
Elle aime te voir te décomposer, quand elle y mord goulûment sans jamais du regard te lâcher.
Elle aime ton effroi, quand enfin tu comprends ce qui t'attends.


Oh !
Elle aime ta soumission, quand sans mot dire tu t'inclines.

Tu dépasses même ses espérances, Wilhelm, tu la combles plus encore qu'elle ne le pensait. Mange dans sa main, homme. Incline toi face à elle. Si l'Originelle pensait que tu prendrais le cœur dans tes mains pour te nourrir, cette façon que tu as de directement puiser ta pitance dans sa paume la ravie au plus haut point. Ça ne dure qu'un instant, mais peut-être as-tu vu cet éclat dans ses yeux quand tu te penches pour la première fois vers elle.

Oh, tu es parfait ! Oh qu'elle a bien choisi !

Et tu lèches sa paume malgré tes hauts-le-cœur probable, et tu t'immerges pleinement dans les eaux sombres mais carmines d'Océane. Ses yeux crient victoire, son sourire s'adoucit pour toi. Quand enfin tu as fini ton repas, que tu te redresses en la regardant comme ça.. Océane sourit, de son plus doux sourire. Le sourire de Maria, peut-être, mais non il est bien à elle, à ta sirène. Tu avais charmé l'humaine, mais tu as comblé la femme des eaux.

- Oh père, il est parfait.

C'est un souffle, un murmure, une caresse de sa voix alors qu'elle te contemple encore quelques secondes pour bien revivre ce qui s'est passé. Pour revoir ton sacrifice, sentir tes dents happer les derniers morceaux dans sa paume, ta langue lécher en quête du sang de l'enfant malgré ta révulsion. Oh, oui. Tu es parfait. Océane te fixe comme si elle te voyait pour la première fois, immobile, et son sourire fleurit, fleurit, fleurit. Le sang devient maquillage, tant toute la chasseuse disparaît dans son attitude. Elle fond, littéralement, n'a plus de griffes ni de crocs mais uniquement un cœur qui bat à l'unisson avec le tien, symboliquement.

Ses bras d'ivoire se déplient et se glissent autour de ton cou alors qu'elle t'attire à elle. Oh Père, il est parfait ! Ses mains se nouent dans ton dos, son visage se colle au tien, front contre front, nez contre nez, le sourire aux lèvres. Un souffle de velours, à nouveau, mais qui n'est cette fois que pour toi.

- Wilhelm DogFish, je suis immensément fière de toi. Tu es parfait. Tu es celui que j'attendais.

Sa main gauche revient vers toi alors que l'autre s'enroule dans ton dos pour mieux se lover contre toi. Océane veux te sentir, ton cou, ta peau. Océane y parsème un peu de vermeil a passage, mais détail ! Océane veut sentir ton sang pulser, ta peau chaude de vie, et tu es à elle, à elle, à elle.

A jamais.

- Wilhelm. Nous sommes liés à présent. Pour toujours et à jamais.

Ça sonne comme une promesse. De quoi ? Bonne question. Océane ne développera pas davantage, pas tout de suite. Sa main nomade s'est nichée au creux de ta mâchoire, et vos front unis se désolidarisent pour que ses lèvres puissent rencontrer les tiennes. C'est étonnamment doux venant d'elle, éminemment possessif, ultimement victorieux.

Tu es à elle, DogFish, pour des siècles et des siècles.
Amen.






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MessageSujet: Re: L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque   L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque EmptySam 14 Jan 2017 - 18:00

Un silence étrange, comme si le temps s'était arrêté l'espace d'un instant alors que les yeux sombres et magnifiques de sa sirène le regardaient fixement.
Un sourire sur les lèvres carmines et charnues, sans doute tout aussi rouge que celles du pirate en l'instant, traces d'un lien dévoré à l'unisson.
Ce sourire.
Il était différent des autres. DogFish ne le savait pas, mais il le devinait sans même s'en rendre compte.
Il savait sans savoir.
Quelque chose avait changé, quelque chose s'était approfondi, en un battement de cils, en un battement de cœur, en un coup de dents dans cette chaire d'enfant partagé.

- Oh père, il est parfait.


C'était soufflé du bouts des lèvres, mais parfaitement audible, prodiguant un frisson au pirate qui cligna des yeux, n'osant la lâcher du regard. Pourquoi l'aurait-il fait de toute manière ? Il n'y avait qu'elle à admirer.
Qu'avait-il donc fait pour cette femme !
Un acte de cannibalisme, ni plus ni moins. Mais maintenant que l'horreur était reléguée au rang du passé, même proche, il n'y avait plus que ce magnifique visage blanc taché de rouge qui comptait.

Doucement, la belle s’approcha, dépliant ses bras fins et charmants pour entourer le pirate qui bien évidemment se laissa complètement faire. Dans un premier temps, il n'osa pas bouger, restant immobile mais appréciant au combien ce contact inespéré.
C'était doux, c'était chaud et froid à la fois.
Et ce sourire qui s'agrandissait, qui se faisait solaire, qui s'approchait encore et encore alors que la belle Océane attirait son pirate à elle.

Si près.
Ces yeux noirs comme le fond des océans.
Si près.
Ce souffle d'iode qui balayait les lèvres du pirate.
Si près.
Son petit nez ravissant qui se collait à celui du blond.
Si près.

"Wilhelm DogFish"
La voix velours transporta le flibustier, pendu à ces lèvres qui donnaient envie. Ce que son nom était beau prononcé par cette bouche la. "Je suis immensément fière de toi. Tu es parfait. Tu es celui que j'attendais. "
Le chien du Jolly ne savait pas quoi dire. Alors il ne dit rien. Se contentant de rester béat, hypnotisé par la sirène et ses mots, et ses gestes, et sa beauté mortelle.
Et alors qu'elle se blottit un peu plus contre lui, il osa enfin bouger, et dans un geste mal assuré, ses bras remontèrent sur le corps de la douce piquante, l'entourant à son tour, la serrant tout juste contre lui.
Un soupire.
C'était bon.
Meilleur que tout.
Il sentait son cœur qui battait contre le sien.
Ce cœur dévoré et dévorant.
Ce cœur partagé dans le sang.

"Wilhelm. Nous sommes liés à présent. Pour toujours et à jamais. "


Pour toujours...

... Et à jamais.

DogFish resta encore silencieux. Par ce qu'en fait, il n'y avait rien à dire. Un pacte avait été scellé, et dans ses yeux bleus étranges; une sérénité.
Pour toujours et à jamais.

Une main qui se promène, et qui se pose sur la mâchoire du garçon soumis à chacun de ses gestes, et les lèvres tant désirées franchissent ce dernier espace de vide entre eux deux.

A elle.
Pour toujours et à jamais.

Douceur charnelle.
Chaleur éternelle.
Le contact fut brulant comme un tisonnier chauffé à blanc.
Les bras du pirate se firent plus vigoureux, sans même qu'il n'y pense, et ses lèvres rugueuses cherchèrent un passage entre les satinées sanglantes.
Une langue qui caresse.
Qui se fait curieuse.
Et ce gout salé iodé qu'il aimait tant.
Son Océan. Son Océane. Son univers.
Un baiser au gout de la mer.
Un baiser saveur rêve.
Un baiser de fer et de sang.

Un instant de Paradis en plein milieu d'un cauchemar.
Les mains du flibustier s'aventurèrent, remontant le long de la colonne de sa belle, se noyant dans ses cheveux noirs à la douceur des algues sous marines, dansantes et volatiles.








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MessageSujet: Re: L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque   L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque EmptyMar 28 Fév 2017 - 1:42


Il est parfait, oh Père ! Oh Père, si tu savais ! Soumis, quand elle s'approche. Docile, toujours. Silencieux, à l'écoute, sauvage et pourtant si fidèle, si obéissant. Elle aime te voir drapé de rouge, elle aime cette odeur ferrugineuse qui plane sur tes lèvres et qu'elle a senti au fur et à mesure qu'elle s'approchait.

Oh Père. Ce baiser.

Pourquoi ?

La question est bien vite balayé, mais reste pourtant dans un coin de sa jolie tête. C'est que cela peut être têtue, une idée. C'est que cela peut s'enraciner, rester contre vents et marée, pour revenir enfin à l'instant propice.

Océane a senti tes mains s'arrimer à elle. Une part d'elle soupire d'aise, l'autre a envie de retrousser les babines. Tes mains qui l'explorent, l'enlacent, remontent. Tes lèvres un peu sèches et pas assez douce, ton haleine de sang et d'autres choses, ta langue.. Non, ta langue non.

Ses crocs se referment dessus, du coup. Elle ne te coupe pas la langue, non. C'est juste bloqué. Et de son ongle, sa griffe, une longue entaille naît sur ta joue. C'est fait lentement, profondément et à dessein, et en te fixant délibérément.

Reste à ta place, Homme.

Et des mots qui sifflent alors que ses yeux sont froids, si froids, et que ta langue retrouve sa libertée.

- Je t'ai accordé le droit de vivre. Tu es mien. Mais je ne suis pas tienne pour autant. Garde le en mémoire, Homme.

Homme, ça sonne comme une gifle verbale. Homme, chair, viande. Steak. Son Steak, son chien.

La belle se relève, et son regard est froid. Son menton se redresse par fierté, mais ses yeux ne te lâchent pas. Stupide Homme, qui croit pouvoir tout avoir. Stupide Homme, qui franchit des limites invisibles. Stupide Homme, qui lui rappelle la réalité, qui donne corps à une idée mal balayé.

Homme, justement. Homme, chair, steak. Un steak qui a le droit de vivre, c'est déjà une absurdité. Une aberration, un mensonge qui ne devrait jamais être dévoilé. Ils sont froids, ses yeux à Océane. La froideur des boucliers que l'on dresse pour ne pas recevoir de coups, l'hermétisme des murs que l'on bâti pour que l'autre ne soit plus accessible. Ni dans un sens, ni dans l'autre. Ils sont tristes, ses yeux, quand elle détourne le regard vers la rivière qu'elle entend gémir non loin. La Nuit s'essouffle, il est temps. Déjà. Enfin. Alors elle marche, Océane, et dégrafe un peu plus à chaque pas sa chemise. Elle ne te regarde plus, Océane, mais sa voit qui s'élève est une permission tacite pour toi de la suivre.

- Tu es mien, DogFish. Mais je ne dois rester qu'un rêve. Maria n'est plus, elle n'a jamais été, sache le.

Plof. Une chemise qui tombe au sol. Un bandage pour maintenir la poitrine pendant l'escapade s'échappe à son tour quelque mètres plus loin, si tu la suis. Seule sa chevelure de jais habille son buste désormais.

Enfin, la rivière. Océane s'assoit sur la rive, effleure l'eau de ses doigts avec amour. Une eau pure, sans sel, mais pure. Alors elle entreprend de défaire ses bottes qu'elle jette loin de la rive, puis son pantalon qui décidément n'est confortable qu'un temps limité.

Et enfin, elle est libre. Nue. Elle-même, presque, à nouveau. C'est comme une bouffée d'air, comme une prison qu'elle brise. Alors elle se retourne vers toi, te sourit. Ce même sourire qui avait précédé le baiser, à mi-chemin entre douceur et possessivité.

- Je suis Océane, fille de l'eau et première sirène de la Lagune. Je t'observerai de loin. Prends garde. Le jour où tu m'oublieras, je te tuerai. Mais si un jour tu ne veux plus de ce droit de vie que je t'ai accordé, alors c'est vers moi, à la Lagune que tu iras. En attendant, tu es un protégé de l'Océan et ses habitants.


Son visage se redresse, et une drôle d'expression émerge.

- Adieu, mon fier mercenaire.

Un sourire, un baiser soufflé..

Plouf !

Il n'y a plus rien, plus que de l'eau et une silhouette pâle qui s'éloigne déjà. A moins que tu ne l'ai rêvé ? Tout cela était-il un songe ? Pourtant, il y a ces bottes, ce pantalon qui jonchent le sol.

Adieu, Wilhelm DogFish. Adieu et à bientôt : le temps ici n'a pas de prise sur le monde. L'éternité a le goût d'un battement de cœur.






Communie avec Père Océan en#669999 .
♪ O like Ocean ♪
Merci Pan ♫♪



Merci Squint. ♥:

Merci Coquillage. ♥:

Merci Blue. ♥:
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Wilhelm DogFish
Wilhelm DogFish

☠ Matelot du Jolly Roger ☠


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✘ SURNOM : Le Pied-Beau
✘ AGE DU PERSO : 25/30 ans

✘ DISPO POUR RP ? : UI.
✘ LIENS : Fiche
et Collection
Chansons et débris de mémoire

L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque Empty
MessageSujet: Re: L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque   L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque EmptySam 25 Mar 2017 - 19:48

Un baiser doux, léger, salé. C'était bon. C'était un peu comme si Wilhelm avait fait ça toute sa vie, sauf qu'il restait bien maladroit, le pirate. Trop inexpérimenté.
Alors quand les crocs de sa belle se refermèrent sur sa langue trop aventureuse, le blondinet sursauta, son visage se crispant en une grimace figée, sa position ne lui laissant même pas la liberté d'une totale expression de surprise et de douleur.
Les yeux fixés dans ceux de son bourreau d'un instant, il sentit la griffe de la sirène lui caresser une seconde la joue avant de s'enfoncer avec lenteur, entamant la peau, la déchirant sur toute sa longueur, faisant tressaillir le flibustier qui n'osa cependant pas faire un geste pour se défendre, se contentant de garder son regard plongé dans le noir tempétueux de sa Maria.
Ça brulait, ça hurlait. Mais dans un silence tremblant, presque fiévreux; une marque de plus tracée sur son visage déjà bien abimé par la vie et le temps, alors qu'il n'avait encore traversé qu'un tiers d'une existence.

Soudain, elle le relâcha tout entier, sifflant avec des airs menaçants.

- Je t'ai accordé le droit de vivre. Tu es mien. Mais je ne suis pas tienne pour autant. Garde le en mémoire, Homme.

En guise de réponse, DogFish baissa docilement les yeux, ne cessant de les relever cependant pour ensuite mieux contempler le sol à chaque fois qu'il croisait le regard glacial de la belle.
Des regrets ? Pas vraiment. Peut être une ombre dans sa conscience, mais ce baiser valait bien toute les cicatrices de l'univers, non ?
Lorsqu'elle se releva, il resta lui près de la terre. A sa place. Celle qu'elle lui avait désigné. A ses pieds, pour l'éternité.
Un énième regard cependant vers sa déesse, et cette fois ses yeux s'accrochèrent à celui de la créature qui maintenant arborait une expression... Triste ?
Peut être mélancolique.
Un froncement de sourcils.
Un sentiment d’inquiétude qui passa dans les yeux et sur le visage tailladé du garçon.
Cette blessure, il ne la sentait déjà plus tant que cela. Quelle importance cela pouvait bien avoir de toute manière ? Une punition infligée, oui, mais qu'il avait bel et bien mérité.

Elle se détourna, elle s'en allait. Alors comme le chien qu'il était, DogFish se mit à la suivre, gardant cependant une distance de respect.
Il la suivait docilement, silencieusement, et alors que progressivement elle se déshabillait, lui, à la manière d'un valet improvisé ramassait chacun de ses vêtements tombés à terre.

- Tu es mien, DogFish. Mais je ne dois rester qu'un rêve. Maria n'est plus, elle n'a jamais été, sache le.


Ces mots. Que signifiaient-ils ?
Le pirate ne comprenait pas, et sans doute que cela se voyait sur sa mine alors qu'il la regardait, restant à quelques mètres de distance, les précieux tissus pressés tout contre lui comme s'il s'agissait de parures inestimables.
Pour lui, en tout cas, c'était un peu le cas.
Comme des reliques en devenir.
Elle. Elle s'était doucement assise au bord de la rivière, quittant ses bottes, quittant ses derniers vêtements. Entièrement nue. Sa peau blanche à découvert tranchant si violemment avec la nuit environnante.
Cette peau blanche tachée de rouge et noyée de noir, ses cheveux en cascade coulant sur ses épaules fines.
Belle, tellement belle.
Et ce sourire charmant, doux et acéré, il resterait gravé dans la mémoire du flibustier.

"Je suis Océane, fille de l'eau et première sirène de la Lagune."
Sa voix sonnait fort, sa voix sonnait fière, alors que la bouche de Wilhelm s'ouvrait sans pour autant lâcher un seul son. "Je t'observerai de loin. Prends garde. Le jour où tu m'oublieras, je te tuerai." Une sirène ? "Mais si un jour tu ne veux plus de ce droit de vie que je t'ai accordé, alors c'est vers moi, à la Lagune que tu iras." Jamais. Jamais il ne l'oublierait. N'est ce pas ? C'était impossible. Impossible. "En attendant, tu es un protégé de l'Océan et ses habitants." Vers elle ...

Une silence, court, étrange.
Les deux se regardaient.
L'un debout, les vêtements dans les bras.
L'autre nue, au bord de l'eau.
Elle redressa le visage, une expression énigmatique s'y peignant comme un paysage.

- Adieu, mon fier mercenaire.


Un bruit de vague, une onde, un remous.
Une ombre blanche qui traversait les eaux à la manière d'un fantôme.
Et le silence.

Partie.
Elle était partie.

Et le pirate resta la, inerte, au bord de la rivière.

Doucement, le plic ploc des gouttes de firent entendre, arrosant d'abord les feuillages, les faisant chanter de cette mélodie apaisante juste avant d'atteindre Wilhelm, froides et sans pitié. Autant de minuscules lames glaciales qui lui tranchaient la peau, ravivant les sensations engourdies, la douleur au cœur, à l’âme.
Celle d'un départ qu'il n'avait pas tout de suite compris.
Alors quand il prit enfin conscience, ses jambes le lâchèrent, tombant à genoux au bord de cette rivière qui avait été une porte de sortie, une échappée inattendue.
Une sirène.
Sa sirène.

Océane.
La première. La doyenne. La plus ancienne des sirènes de la lagune.
Celle qui deviendrait O.






Aujourd'hui, la pluie tombait encore.
Sur la bateau comme dans le cœur de DogFish.
Il pleuvait. Il pleurait.
Le son des gouttes qui tambourinaient sur le pont et le navire tout entier se répercutait jusque dans la cale, la ou le pirate avait trouvé refuge, se laissant doucement balancer dans son hamac, bercé par les vagues qui faisaient grincer le bois humide.
Il pleuvait. Il pleurait.
Zane, son camarade, son collègue, son ami et plus encore.
Il pleuvait. Il pleurait.
Sa solitude qu'il avait tant cru éphémère mais se révélait bien plus persistante.
Il ne reviendrait pas.
L'évidence était la.
Et les larmes coulaient, et la pluie redoublait de force.
Une pluie salée. Une pluie de pleurs.
Pas les siens pourtant. Et pourtant.
Et pourtant.

C'était bien à l'unisson que le pirate et l'enfant roi pleuraient leur malheur et leur tristesse.

Et alors qu'il sanglotait, les yeux rouge, recroquevillé dans son hamac, il serrait tout contre lui quelque chose qu'il lui semblait avoir toujours eu en sa possession.
Une chemise qui n'en avait plus l'air tellement le temps l'avait vieillit.
Un vêtement souvenir d'un temps d'avant.
Vestige d'une rencontre du passé.

D'une rencontre oubliée.






Sourire de l'Enfer



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MessageSujet: Re: L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque   L'Amour n'est qu'une attente créée par un manque EmptyMer 15 Nov 2017 - 14:58

The End


Il y a une vérité que tout le monde connait,
Et qui nous touche tous, au Pays de Jamais :
Les rêves sont tout aussi réels en cette terre,
Que tout ce que l'on vivra les yeux grands ouverts,
Notre mémoire pourra nous jouer de vilains tours,
Mais le coeur lui se souvient toujours de l'amour.


FIN DE L'AVENTURE




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