Yell est originale, et exprime rien qu'avec son apparence une partie du message qu'elle porte, on l'associe a vue de nez a quelques mouvements révolutionnaires ou pacifiques, et c'est finalement cet amalgame qui la définit le mieux, se soulever pour obtenir la Paix.

  Yell, c'est aussi le vert, le vert sur ses lèvres, le vert dans son cou, le vert dans ses poumons, le vert dans ses yeux et surtout, le Vert dans son cœur, son idéal utopiste s'exprime par son biais, le vert, c'est la nature, la paix, et l'espoir d'un nouveau départ.

 Presque Négligée, elle arbore le style et les couleurs de son mouvement, ses cheveux tressés prennent trop vite la crasse et la poussière et ne côtoient que rarement l'eau et le savon.
Porter et posséder le moins d'habits possibles, il fait chaud ? Elle retirera une couche. Il fait froid ? Elle se collera a toi, rien de plus simple.

  Par le passé, elle était connue pour son chant, non pas que sa voix fut exceptionnelle ou ses textes profondément poètiques, non, ce que les gens de son bord appréciaient chez elle, c'était sa rage.
Une Artiste qui prenait chaque concert comme une profonde lutte, c'est un esprit animé face à un microphone perturbé, maltraité, grondé et insulté à chaque représentation

  Yell est Charmante, Charmeuse, autrefois, elle aimait a poser son dévolu sur des "frères" qui partageaient avec elle cette haine aveugle envers le système. C'est une tentation irrésistible, c'est une lucidité perdue après quelques bouffées de fumée.. une affection amplifiée par un cerveau endormi

 Yell, c'est une profonde douceur cachées entre deux vers assassins, ce sont des messages violents qui camouflent une envie de paix.
Elle est sensible, attachée, attachante, se débat dans toutes les situations, c'est toujours avoir une solution, c'est donner de soi pour faire avancer les choses et aider les autres.

  Yell c'est le partage, le partage de ses idées, le partage de son art, le partage de ses choses, et le partage d'elle même, attachée a quelqu'un, Yell est capable de tout : de se battre férocement même en sachant que la défaite est la seule issue, de crier même en sachant que personne ne l'entend.
C'est une fille qui vit au jour le jour, et qui n'envisage jamais son futur, qui n'y pense jamais, le seul instant est le présent, les souvenirs passent a la trappe, le suite est indéfinie.

 Finalement, Yell, c'est une battante, une guerrière, c'est du 1 contre tous, c'est un combat perdu d'avance, mais qui ne se termine jamais, c'est un cri dont l'écho se répète encore et encore, a travers les amis, les fans, les gens, les camarades, les autres.

A
Comme son nom l'indique, elle crie, elle hurle, elle beugle, si tu n'es pas d'accord avec Yell ou que tu lui as fait du mal, prépares toi a perdre quelques Hz d'audition.
A
Son caractère est entier, et ne connais que peu de subtilités, qu'elle t'aime ou te haïsse, elle te le fera comprendre et te le criera dans les oreilles, elle rit sans retenue, et beugle sans recul.
A
Ancienne Bassiste, Elle a le sens du rythme, elle se retrouve souvent a tapoter sur ses genoux ou a claquer des mains, un simple réflexe, son esprit créatif n'a pas besoin d'instruments
A
Ses Phrases sont marquées d’un accent américain et ponctuées d’expressions urbaines et d’insultes, ce qui peut parfois creer un réel décalage entre son dialecte et celui des autres, sans compter la mauvaise image que sa vulgarité peu lui apporter auprès de certains
A
Yell a Horreur du mensonge et des injustices, face a une situation présentant l'un de ces deux critères, elle s'emporte rapidement, laissant sa colère parler a la place de son cerveau
A
Franche, Yell est franche, Honnête, parfois même trop, la finesse n'est pas son fort.. ah et, je vous ai dit qu'elle hurlait ?
A
Addict a la verte depuis le début de son adolescence, elle fume dès que possible pour éviter toute situation de manque, malgré des années de drogues douces, un joint fraîchement roulé lui fera tout de même tourner la tête, on raconte d'ailleurs qu'elle ne crierait plus après avoir fumé, cette feuille magique serait donc la solution pour éviter tout mal de crâne ?
A
L'esprit du sacrifice et du partage l'habite, si elle ne doit pas manger plusieurs jours d'affilées, cela sera pour nourrir les autres, si elle doit assumer une faute qu'elle n'as pas commise, c'est pour innocenter les coupables
A
Bien que son expérience dans le monde réel ai fait part d'un certain refus du système, elle se plait sur l'île de Jamais, les possibilités infinies et l'omniprésence de nature calment ses hardeurs, l'île de jamais, c'est un repos bien mérité après quelques années de combat idéologique.
Son caractère rebelle est néanmoins toujours présent, face a une situation ou a des règles qu'elle juge injustes, sa voix pourrait de nouveau s'élever a l'encontre de l'autorité en place.
A
Yell s'est proposée pour être soigneuse dès son arrivée sur L'île, quand on lui demande pourquoi, elle repousse la question, évite le sujet.. et le tout, sans crier, de joie ni de rage.
La simple évocation des raisons de son engagement lui fait baisser les yeux et se plonger dans une profonde réflexion, ou plutôt, dans une profond lutte avec elle même.

L'île, c'est mon Babylone, mon petit coin de repos, c'est la magie.
Finalement, c'est comme si m'étais perdue pour de bons dans mes rêves et mes fantasmes, c'est comme si mon esprit, pourtant habitué au vapeurs envoûtantes de la sainte feuille verte, s'était perdu, a jamais.
C'est un monde un peu plus juste, un mode de vie auprès de la nature, c'est l'endroit de milles et unes possibilités, ne jamais savoir ce qu'il arrivera demain, parce que tout est possible, et ne pas avoir de futur, parce que le temps ne s'écoule pas.

Le seul remord que j'ai, c'est de pas avoir pu changer le monde de mon premier vivant, la seule inquiétude que j'ai, c'est que personne ne reprenne mon combat, que personne ne prennent a nouveau le risque de porter notre philosophie..
Mais Maintenant, tout cela est fini, j'ai mon nouveau Paradis, celui qui ne suit aucune religion, ne privilégie aucune ethnie, je vit enfin, sans fuir, sans me méfier et sans subir chaque jours les débauches du capitalisme, espérons que le monde de mon premier vivant ai choisi la bonne voie.

 Pan ? Ce petit bout de Mioche ? Je lui doit énormément, il m'a sorti des embrouilles, il m'a sorti du système, finalement, c'est ça que je voulais.
C'est un petit roi, avec son petit peuple, sauf que le roi ressent, plutôt que de se noyer dans les billets et la luxure, si il possède un trône, c'est bien pour mieux voir les galères et les peines de son petit monde.
Hook ? jle connais pas, jamais vu,mais beaucoup entendu parler néanmoins, de ce qu'on me dit, c'est une petit enflure, il veut de la richesse, du territoire, et de l'ordre, si j'avais encore un peu de matos, jt'en ferais une chanson de ce clampin.

(avant toute chose sachez que tout les écrits concernant Yell sont écrits d’un point de vue Lui ressemblant, je ne veux pas soulever quelconque problème politique ou autre, le narrateur est juste tout aussi engagé que le personnage lui-même)


« Allez Putain au Travail maintenant, faut qu’on Bouge »

Lance-t-elle en claquant la porte d’un magnifique Van taggué de toute part dont seules les vitres auront été épargnées par ce courant artistique urbain.
La porte a peine fermée, elle porte déjà au joint fixé a sa bouche la flamme d’un briquet sorti de sa poche. Le bout du papier rougit et brule, et alors qu’elle retire la feuille de ses deux doigts, une fumée a l’odeur exotique s’échappe.

Assis autour d’un feu improvisé usant de buches en guise de siège, deux hommes, visiblement plus vieux qu’elles, la regardent avec un léger sourire aux lèvres, l’un d’entre eux termine le contenu de ce qui s’apparente être une bouteille de bière, avant de la reposer au sol, l’autre, déjà debout, s’étire et passe sa main dans sa barbe mitigée.

Sans dire mot, elle embrasse le premier debout, avant de répéter l’opération sur le second, c’est plutôt drôle, elle parait toute petite face à ces deux gaillards, faut dire que du haut de ses 16 ans, mademoiselle ne fait pas le poids face a ces deux personnages tatoués et percés.

Plutôt que de passer sa vie à se dégoûter de notre monde en suivant les enseignements d’une école putride, elle a préféré s’abandonner à la musique, le projet d’étudiant est devenu un mode de vie, les murmures sont devenus des cris, et les écris des paroles.

Tenue a revoir, cheveux tressés et sale, alimentation douteuse, voila la vie qu’elle a choisi, tout ça pour quoi ? Pour faire passer un message oublié, pour reprendre un combat jamais terminé.

2017, Ouai, c’est pas parce qu’il est tard et que le capitalisme déborde dégueulassement sur la carte du monde qu’il faut abandonner ses convictions, il y a un an, les militants sont revenus sur le devant de la Scène, Prophets of Rage, la lutte reprend, les artistes qu’elle a toujours écouté sont sortis du silence, pour recaler quelques droites dans la sale tronche du système, c’est ca qui l’a motivé, le combat n’est pas fini, Trump a été élu, elle va pas le lâcher.

Ça fait déjà deux ans qu’elle chante, qu’elle beugle, elle a un succès relatif sur les nouveaux médias libres, son jeune âge aurait du lui empêcher de pouvoir se produire sur scène et loin de chez elle. Mais vous pensez vraiment qu’elle en a quelque chose à faire ? Nan, la criarde a mieux a faire que de s’abrutir a l’école, elle a réuni son groupe, et est partie depuis bientôt un mois arpenter les routes de son état, elle a posté deux trois tweets, a lâchée quelques dates, elle s’est accordée ses vacances quelques semaines en avance, pour pouvoir jouer un peu partout.

Elle veut vivre Son rêve américain, pas celui de ses parents, elle s’en fout de l’entreprise de papa et de l’institut de maman. Démolir le monde, pour mieu le reconstruire, amener l’équité par le renouveau.

Il est tard, les clés s’insèrent dans le mécanisme du véhicule, le vieux moteur s’enclenche, les ceintures elles ne se bouclent pas, la nuit commence à tomber..

Arrivé sur les lieux, le petit groupe découvre un squat bien bordélique, un bâtiment presque en ruines, des cadavres de bouteilles partout et des restes de joints écrasés, soyons franc, le climat leur plait.

Ils se positionnent sur un semblant de scène, et installent leur matériels divers sur la source d’un générateur ne suivant aucune normes, et allant très certainement chercher son jus dans un lotissement voisin, occupés dans leur affaire, c’est avec joie qu’ils remarquent l’arrivée de nouveaux spectateur à chaque nouveau relevé de tête, il va de soi que la gratuité complète du concert attire, mais les attentes de la jeune fille n’étaient tout de même pas aussi hautes, peut être une centaine, voir deux, de personnes, réunies dans le hall de cette vieille usine désaffectée.

Le silence s’installe alors que les premières notes font leur entrées, les cordes de la basse de notre rebelle vibrent et gratifient l’audition de l’audience d’une dissonance contrôlée, artistique.

L’introduction est bientôt suivie d’une guitare et de percussions, le pseudo concert crasseux est lancé, les Riffs sont sales, le batteur est fou, et les lyrics sont hurlées.
La soirée bat son plein, la voix ne se fatigue pas, le groupe entame la dernière chanson prévue devant une armée de poings levés.

La basse et la guitare agressent, et imposent un rythme violent, elle prend le microphone en main, l’arrache du socle, et commence a hurler, on peut lire dans l’expression de son visage toute la colère qui l’anime et toute l’envie qu’elle à de retourner le monde, bien que le son s’arrête a quelques kilomètres de là, sa volonté elle, parcoure et transperce le monde entier.


“For Fuck’s sake Face it
Y’all Know they faked it
For Fuck’s Sake sake face it
The System is a lie, we’ll break it
Raise your fist
As a sign of opposition
Free your fists
Spread death as a redemp. “

Le souffle se coupe, la voix s’éteint, un son lui perce les oreilles, elle balaye le fond de la salle improvisée alors que des tremblements nerveux lui font lâcher le réceptacle de sa haine.

« Que. »

Des cris, de la fumée, du feu, des bouteilles brisées sur le sol. sa bouche s’entrouvre alors qu’elle contemple le spectacle sanglant, deux groupes s’affrontent, s’insultent, elle voit des armes sortir de poches, des  couteaux se déplier, des battes fracasser.

Le temps de se retourner vers son guitariste, celui-ci l’a déjà pris dans ses bras et la porte, puis court à toute blinde dans la salle, précédant le batteur qui a déjà brisé une vitre pour sortir a l’air libre.

Ils sautent dehors, Puis sautent dans le van.

« Il se passe quoi, Josh ? Javier ? »

Pas le temps d’une réponse, le moteur se remet à tourner.
Le véhicule démarre a nouveau. Le conducteur prend enfin le temps de clarifier la situations

« Ces putains de sk »

Ca fait boom, Puis ca se brise, puis ca tourne encore et encore, puis ca s’arrête.

L’incompréhension est générale,  les yeux de la belle s’entrouvrent, elle pousse la porte du véhicule  maintenant retourné, le tout en toussant légèrement.

Elle aperçoit au loin, du feu, encore plus de feu, et des hommes encore plus D’hommes.

Ses pieds se retirent comme magiquement du sol, elle est soulevée, puis se débat, faute de savoir qui l’importune.

« Oh, calmes toi, c’est moi. Josh »

Reposée au sol, elle regarde son acolyte alors qu'il reprend, un sourire trop forcé et trop rassurant collé au coin de la bouche.

« Écoutes, cours, fait gaffe a toi, et laisse pas ces enculés te chopper »

« Mais, Mais, vous ? »

Demande-t-elle, l’incompréhension dans le regard et la larme à l’œil.

Son ami n’a pas le temps de formuler une réponse qu’elle aperçoit la le visage de son second musicien comme endormi sur le Volant, et c’est là, qu’elle comprend.

Se larmes se concrétisent alors qu’elle coure a plein poumons et le plus loin possible, après s’être essoufflée pendant une dizaine de minutes, elle se pose le dos a un mur, dans une ruelle respirant l’urine et la crasse.

Les murs lui renvoient ses pleurs, le sol est marqué de ses larmes.

Elle frappe du Poing sur le béton


« C’est de ma faute, de ma faute, de MA FAUTE »

Elle pense :
‘C’est de ma faute, J’ai posté toutes les dates sur nos reseaux, quelle idee de merde de jouer en arkansas.. Quelle Conne Quelle Conne Quelle Conne.. ‘

Elle se relève, traîne les pieds, rentre dans un immeuble miraculeusement ouvert, elle arrive sur le toit après s'être efforcée de monter chacune de ces douloureuses marches.

Elle se pose sur le rebord, hésites quelques secondes, puis crie, pour ce qui lui semble être la dernière fois.

« RAISE YOUR »

Son cri est noyé par les pleurs, sa bouche tremble, ses yeux sont inondés.

« FIST »

La rebelle se lève s’apprête à partir, partir. Mais c’est là qu’un magique écho répond à ses plaintes… Un écho, Vert.