Cette nuit encore, Dracula avait organisé une réception. Une fête de bon goût, pour les vampires. La haute société de l'île tout entière, selon lui. Comme toujours, il était vêtu d'élégance dans la moindre fibre de ses tissus, dans le moindre de ses gestes il en était de même.

Le Ténébreux descendait les marches du couloir principal, accompagné de sa favorite du moment qui lui tenait le bras. La musique résonnait déjà dans les murs grinçants, les spectres semblaient déjà valser avant même que le maître des lieux n'ait fait son entrée. Le vampire des vampires n'en tiendrait pas rigueur, il appréciait la vivacité du Manoir.

Tournant vers la salle de bal, il entendit la porte d'entrée être frappée, puis le grincement de la double porte s'ouvrir par un vampire. L'ouïe fine du Ténébreux le fit s'arrêter, inviter sa chère et tendre s'avancer dans la fête alors qu'il jeta un oeil à ce qui se tramait à l'extérieur. Une inclinaison de la tête vers le portier afin de donner l'approbation. La créature laissa donc l'étrangère passer, sans un mot. Indiquant la fête.

Dracula avait déjà fait son entrée, récoltant les courbettes de ses chers représentants de la grandeur de leur race. Quelques baise-mains, quelques flatteries.

Tous avaient droit à un verre de sang frais, quelques amuse-bouches, et une musique classique de goût raffiné. Le seigneur des vampires inaugura la première danse avec sa compagne de soirée, une valse toute en légèreté que bientôt d'autres créatures rejoignirent.

Le Manoir avait un coeur qui battait différemment ce soir.

Quelques vampires observèrent l'étrange invitée, mais voyant le portier qui ne réagissait pas. Ils firent de même. Le Ténébreux savait parfaitement qui demeurait sur ses terres, il entendait la mort dans les poitrines. Mais pour le moment, il poursuivait les pas en rythme. Observant alors l'étrangère, Depuis quand le vampire des vampires ne se souvenait pas du visage d'un de ses protégés ? Jamais. Jamais il n'oubliait.

Lorsque la musique mourra pour en ressusciter une autre, il salua avec grande courtoisie la femme de la nuit qui l'avait distrait pour sortir du centre. Il resserra soigneusement le foulard de son col avant de prendre une coupe de sang, et une seconde. Il les garda en mains et se dirigea vers la source des interrogations qui habitaient les esprits des damnés.

Une demoiselle avec une allure étrange, presque parodique, Dracula s'inclina légèrement en salutation et tendit l'un des verres raffinés.

- Bonsoir demoiselle, l'Oubli m'aurait-il déjà privé de votre nom ?

La demoiselle sans nom en donna finalement un, des plus particuliers. À rappeler instantanément le mode opératoire des serviteurs de Peter. Nul manège ou mensonge pouvait duper Dracula, il était particulièrement friand des battements de la carotide des vivants. Il la voyait bouger, danser sous les coups du coeur encore en vie de l'adolescente. Ça se voyait, ça se sentait et cela s'entendait.

La désigner du doigt ? La faire parler ? Absolument pas. Dracula comptait s'en servir afin d'ajouter un peu de vie dans cette fête. La jeune enfant voulait jouer avec les morts, soit, les morts allaient jouer.

Il posa le verre entre les mains de l'invitée surprise, et porta sa propre main décorée de bagues sur le coeur mort dans sa poitrine. Le comte esquissa une courbette avant de s'annoncer lorsqu'il se redressa.

- Je ne suis que le Comte Dracula, vampire des vampires.

Sourire avenant, la soif ne l'avait pas encore pris. La coupe qu'il tenait remplirait ce rôle.

- Je veille à ce que chaque créature de la nuit de notre noble société soit élégante. Très chère, étant des notre, vous vous devez de savoir que l'étiquette de notre aristocratie est parfaite. Jamais nous ne seront aussi... bas que les humains, ainsi que les loups-garous.

Dracula vint aux côté de Redeemed, passant une main dans le dos de l'étrangère pour y exercer une petite pression la poussant à marcher avec lui vers le centre de la pièce. Vers la tablée richement fournies de toutes sortes de choses et de couverts précieux. Rien en argent, évidemment.

- Si l'Île vous a fait venir en ces lieux sous les traits de notre race horrifique, alors il faudra que je veille à votre bienséance. Avez-vous quelconques connaissances des coutumes ou même de la valse ?

Il se comportait comme si tout cela était normal, alors tous les autres le faisaient aussi. Bien qu'un peu distants, personne ne voulait gêner le Ténébreux. Il agissait comme s'il devait effectivement s'occuper d'une nouvelle créature. Chose bien rare en un millénaire.

Voilà un personnage bien étrange, mais rien de réellement étonnant. Dracula ne fit que prendre note, cela semblait bien commun aux Enfants Perdus. Rien de bien perturbant en somme. Il écoutait, portant la coupe de sang à ses lèvres froides, les yeux observant l'appétit de la demoiselle. L'estomac était bel et bien vivant. Quelle chance de sentir encore le goût et les matières sur la langue. Seule la chair humaine et le sang pouvaient donner satisfaction à la muqueuse buccale de l'horreur. Tout n'était que cendres pour le reste, seul le sang calmait cette soif permanente.

Lorsque la fillette jeta un oeil ailleurs, le vampire suivit le regard. Tombant sur ses délicieuses créatures, un fin sourire se peint sur son faciès mort. Il ne saurait dire de quoi il s'agissait, de l'admiration pour leur beauté peut-être, ou de l'inquiétude ?

Certes, elles étaient magnifiques. Elles firent d'ailleurs une brève révérence en remarquant qu'elles étaient observées.

Dracula retourna toute son attention à Redeemed pour la suite de ses mots donnés dans un parlé soigné.

- Pauvre enfant. J'ai bien conscience de l'incapacité de humains, je présume que vous avez vécu parmi le bétail à en juger par vos paroles. Ne vous faites plus de souci.

Il posa sa main glacée sur l'épaule de l'invitée, rien de brusque, geste presque paternel. Il était un peu le père de tous ces vampires.

- Nous prenons soin les uns des autres, je prends soin de chacun. Nul vampire n'est un poids mort en ces lieux.

Pourquoi faire preuve de gentillesse envers un être qui se faisait passer pour un vampire ? Sans doute toutes les horreurs se le demandaient. Mais Dracula avait bien envie de jouer le jeu, juste pour tuer le temps éternel, juste pour voir ce qui se cachait sous la chair vivante.

- Je vous enseignerai la valse ainsi que les bonnes manières, vous ne subirez pas non plus de crises de faim. Bien qui faille chasser. Je pense que vous savez vous nourrir toute seule.

Il retira sa main pour désigner de l'index griffu le verre que Redeemed n'avait pas goûté.

Bien évidemment, Redeemed n'avait pas chassé dans sa vie. Enfin, parfois il arrivait que les Garçons Perdus aient déjà dû tuer. Cependant, la demoiselle n'avait pas de sang dans les mains, du moins pas celui dans la coupe qu'elle tenait. Denrée qui ne lui aspirait pas d'appétit, en toute logique.

Dracula se demandait combien de temps l'enfant tiendrait à jouer les vampires.

Le Ténébreux leva les yeux sur l'assemblée qui festoyait, un sourire satisfait sur son visage mort. Quelle belle soirée, le faste se mêlait au lugubre de la bâtisse victorienne, les créatures de la nuit dansaient sur le rythme de cette musique de délicieuse symphonie.

Son intérêt fut repris par la suite des dires de l'invitée étrange, lui faisant froncer un peu les sourcils. Quel horrible portrait elle dressait des humains. Le vampire des vampires crut y déceler de la sincérité, ce qui lui fit prendre un vague air dépité. Non pas de par la vivante, mais du bétail. Incapables de chérir les leurs. Il se demandait encore pourquoi ils se protégeaient de la mort, puisqu'ils demeuraient incompétents dans la protection contre leur race.

Le câlin le surpris quelque peu, il entendit même une vampire pouffer de jalousie à voir des manières aussi permissives. Mais cela en resta là. Et Dracula admettrait qu'il s'agissait d'une enfant, humaine certes, sans éducation. Il pouvait se montrer plus souple envers certaines catégories de personnes.

Bras un peu écartés, il fut tout autant surpris en voyant la suite de l'attitude se changer en un embarras. Puis un sourire pour acquiescer à la proposition d'apprentissage.

Nuit que les humains pouvaient être changeants.

Dracula but sa coupe, la finissant avec appétit avant de la poser sur la table. Il remit un peu son manteau en place avant de soupirer en remontant le regard sur la jeune demoiselle.

- Certes, les humains demeurent rustres envers leur propre espèce. Voilà encore une raison pour laquelle ils ne sont que nos repas. Je ne tiendrais pas rigueur de vos manières absentes, personne n'a pu vous les enseigner.

Jouer avec le sang face à un humain ne sachant qu'en faire le lassait, c'est pourquoi il se saisit doucement de la coupe de Redeemed, invitant celle-ci à lâcher l'objet pour qu'il le pose sur la table.

- Bien, je vois que votre appétit n'est pas plus réveillé que cela. Laissons cela de côté, il faut vous divertir un peu. Lâchons vos souvenirs si piteux des humains, ici vous êtes en sécurité auprès d'une élite qui ne laisse pas le mal se faire sur ses soeurs et ses frères.

Il prit la main de la Macho, remarquant au passage la chaleur de la chair vivante sur la sienne glacée. Décidément, que pouvaient-bien en tête les humains pour tenter de passer pour un mort ?

Dracula ne fit évidemment aucune remarque, ni mine de surprise.

- Sans doute vous me marcherez sur les pieds, ce n'est pas grave, il faut bien commencer quelque part pour apprendre la valse. Ne vous en faîte pas, nous sommes bien loin de la première fois que je prends sous mon aile un apprenti danseur.

Sourire distingué, emportant la Mère vers la piste de danse. Au milieux des vampires dansant et bien vêtus. Une essence d'aristocratie dont leur maître était fier.

- Commençons déjà par la position, gardez votre main dans la mienne et l'autre sur mon épaule.

Il l'avait fait tant de fois, apprendre à ses chères créatures à danser. Pour le moment, il se distrayait, sous les yeux de ses protégés. Cependant, son esprit dessinait déjà les possibilités de la fin de ce petit jeu qui était tout à fait imprévu.

Quelques pas, en rythme sur la valse, et Dracula se trouva surpris par la petite humaine. Quelle ironie, une vivante jouant à la morte et sachant danser. Certes, la fluidité n'égalait pas un habitué. Cependant, le sens semblait avoir été saisi.

Quelque chose émanait de la jeune fille, quelque chose de... magique. Un sortilège vivait parmi le sang encore chaud, le Ténébreux se demandait quel goût cela pouvait bien avoir. Mais pour le moment, il poursuivait la danse. Menant aisément la petite apprentie. Celle-ci attira à nouveau son attention en demandant si des sucreries étaient en sa possession. Dracula ralentit la valse jusqu'à l'arrêt.

Mais il n'eut pas le temps de répondre que déjà l'enfant l'enlaça à nouveau, ajoutant une formule de politesse pour les bonbons.

Le seigneur des vampires leva un sourcil avant de rire et de tapoter la tête de Redeemed. Il sentait les regard avide de jalousie sur l'invitée surprise, il voyait aussi que la Macho jouait à son tour.

- Des bonbons ? Oh, je vois.

Il passa la main sur la joue de l'humaine, avant de griffer une ouverture superficielle au sang sur la peau maquillée. Le rouge contrastait joliment, et le vampire lécha le fluide recueilli sur son ongle aussi solide qu'un serre de faucon. Le goût avait en effet une petite touche en plus, un quelque chose de sucré. Un sourire acéré se dessina sur le visage pâle du comte.

- Il semblerait que ce soit vous, le bonbon.

Le Ténébreux tenait fermement le bras de la vivante de sa main libre, laissant entendre à ses protégés que bientôt ils pourront aussi goûter.

Ils cernaient l'humaine et leur maître. Ils avaient faim.

- Je reconnais bien la naïveté enfantine dans cette entreprise de jouer au vampire.

Les crocs se dévoilaient pointus, le comte Dracula attira Redeemed à lui et il la mordit dans la gorge et avala un peu de sang. Il poussa ensuite la mère dans les rangs de ses vampires. La bouche barbouillée d'hémoglobine, il s'adressa à ses fidèles.

- Hâtez-vous d'en boire, mais laissez-la en vie. Je la fais vampire impure, elle se changera dans une heure peut-être. En attendant, dégustez. Puis nous jouerons.

Sans doute les demoiselles narguées furent dans les premières à se jeter sur Redeemed.

Dracula observait la foule se jeter sur l'humaine, il laissa un Frankenstein retirer la poussière que l'intruse avait laissé sur son manteau lorsqu'elle s'est débattue. Rien de soigneux n'émanait de cette fille, décidément. Seul son sang avait un goût intéressant. La pointe de sucré, légère tendance acide aussi, avait de quoi ravir un peu les papilles. C'était le fait du sort qui habitait la demoiselle.

Un sortilège bien dosé apparemment. Le Ténébreux s'essuyait le sang autour de sa bouche, il en avait même coulé sur son menton. Son foulard se trouvait déjà teinté de rouge lui aussi. Tant pis, il s'en soucierait plus tard. Pour le moment, tous étaient dans cet état. Aussi bien les prédateurs que la proie.

Le comte savourait les cris de rage, puis de peur et surtout... les pleurs.

Cette symphonie était ce qu'il aimait le plus, il n'entendait plus les battements de ce Coeur caché dans les murs de la bâtisse. Il n'entendait pas sa peine. Il devrait peut-être faire preuve d'indulgence envers Redeemed pour lui avoir donné ce spectacle ? Plus tard, plus tard.

Le vampire des vampires se servit un verre de sang, il le but d'une longue gorgée. Et ne retrouva de l'intérêt pour le visuel de la scène de banquet que lorsque la mélodie qu'il aimait s'arrêta. À ce moment-ci, Dracula baissa les yeux brillants de rouge sur la chose qui salissait son sol.

Un geste de la main, et un serviteur apporta la canne de son maître, le bruit sec et froid de l'accessoire accompagna les pas de l'horreur qui s'arrêta à peut-être deux mètres de l'humaine.

Il observait de toute sa hauteur, mais surtout... il écoutait.

Un sourire en coin se dessina sur le visage du mort. Il pouvait entendre le coeur qui avait battu si vite, mais surtout... il entendait la petite nuance qui allait tout changer. Le processus d'une mort temporaire. Ici, on ne devient pas vampire à jamais d'une morsure. Il ne s'agira que d'un jouet temporaire. Vulgaire vampire impur.

- Eh bien, eh bien. Ma chère, on ne tue pas un vampire avec une lame de ce genre. La mort a été plus rapide que toi.

Il écoutait, encore, les yeux brillaient toujours lorsque le comte usait de ses pouvoirs. Aiguisant les sens.

- Bientôt, tu n'auras pas besoin de faire semblant. Tu vas goûter à la même mort que nous autres.

Les créatures de la nuit se léchaient les doigts, les dernières gouttes de sang encore douce à la langue. Ils ricanèrent à l'annonce de Dracula. Des frankensteins attrapèrent Redeemed et lui enfilèrent, tant bien que mal, une sorte de muselière qu'ils fermèrent avant d'en donner la clé Dracula.

- Ne te fais pas de souci, je vais me contenter de t'assoiffer.

Il observa avec attention l'objet, et le rangea dans une poche. Le Comte laissera aux autres créatures la permission de faire ce qu'elles voulaient de l'humaine en transformation.

- Tous pourront jouer avec toi comme ils le souhaitent. Ta place se situe au plus bas de notre échelle.

Un ton plein de dédain, mais aussi, amusé. Certes, le Ténébreux s'amusait mais il ne perdait pas de vue un but plus intéressant. Le sang empli d'une magie, il faudra de temps à autre en récolter.

Spoiler:

Et la valse reprenait, alors que les vampires emportaient déjà Redeemed dans leurs jeux. Ils étaient à la limite de se bagarrer afin d'être les premiers à jouer avec la prisonnière de leurs murs. Mais quelque chose les retenaient, sans doute le bien paraître devant leur maître. Celui-ci regarda d'ailleurs l'état de ses chaussures, et un frankenstein vint nettoyer la salissure une fois que l'ordre lui ai été donné.

Il poursuivit la soirée tout de même. Buvant encore du sang fraîchement arrivé des cuisines, valsant avec quelques unes de ses charmantes favorites, puis discutant avec d'autres créatures. La nuit se poursuivait dans une grande opulence.

Le Ténébreux surveillait tout de même l'avancée des jeux des vampires qui se disputaient parfois l'humaine. Ils avaient prit le poignard et dessinaient sur la peau des bras, blessures superficielles qui se refermeraient rapidement sans laisser de déplaisantes cicatrices au moins.

Peut-être une heure, peut-être un peu moins de temps plus tard... La transformation devait être presque prête.

Dracula porta le regard sur l'intruse au centre des convoitises de ses créatures de la nuit, il voyait les taches qu'elle laissait... cette impure. Un claquement de langue, puis il ouvrit en grand la porte menant au couloir principal et s'y engagea.

- Emportez-là et suivez moi.

D'un pas décidé, il mena une petite escorte jusqu'à la cave où régnait une forte odeur de fer. Celle du sang. Les serviteurs s'y hâtaient de faire la vaisselle après cette fête nocturne.

Quelques virages, puis enfin une pièce sembla satisfaire Dracula. Un anneau ainsi qu'une chaîne étaient accrochés au mur, de quoi attacher la chose. Le temps de l'éduquer un peu.

Bien entendu, Dracula laissa ses subordonnés s'en charger. Encore une clé, mais qui serait plus souvent utilisée heureusement.
Le vampire des vampires observait, satisfait. Et lorsque tout fut mis en place, il put alors se charger du plus important.

- Bien, nous allons donc parler des règles à suivre.

Il se pencha pour saisir la tête de Redeemed par la mâchoire.

- Ici, tu seras donc une servante. Tu devras faire ce que tous t'ordonneront. Plus tu seras docile et bonne travailleuse... plus ton confort sera amélioré. Peut-être même que tu pourras monter dans l'échelle et échapper aux ordres de ceux qui seront en-dessous de ta condition.

La dernière phrase avait été dite avec un sourire plus acéré, les canines brillantes. Dracula voulait voir si l'humaine allait jouer au jeu des rangs.

La tuer au final ? Le comte ne s'était pas décidé à cela pour le moment. Il voyait la choses comme temporaire et purement ludique, tuer pour un rien il préférait éviter. Il la laisserait courir loin vers le Grand Arbre, mais seulement le moment venu. Peut-être l'ultime récompense serait justement cette liberté ?

Voilà, ce serait cela. Un esclave libéré.

Sur ces mots, Dracula se retira de la pièce.
Les vampires et autres créatures demanderaient à Redeemed de jouer leur poupée, ou de les aider dans des tâches. Ou encore en faire à leur place.

Un frankenstein commi fut le premier à plus tard détacher l'humaine et à demander qu'elle découpe les reste d'un humain. Ils venaient de le dépendre, ils avaient pendu l'homme par les pieds afin d'en récolter le sang dans une bassine.

Plus tard, un serviteur demanderait à la Macho de l'accompagner porter un plateau d'amuse-bouches à Dracula. Celui-ci voulait voir où en était la transformation. Si la soif avait commencée à prendre forme dans la gorge de la petite impure.