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Christa
Christa

★ Mère Apprentie des Armuriers ★


✘ AVENTURES : 18
✘ SURNOM : L'Effacée
✘ AGE DU PERSO : 14 ans

✘ DISPO POUR RP ? : OUI PLEASE VIENDEZ
✘ LIENS : - Les larmes d'enfant sont cristallines

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MessageSujet: Tout Perdre, Deux Fois. [fini]   Tout Perdre, Deux Fois. [fini] EmptyMar 16 Mar 2021 - 23:47

Christa


Les Trucs

Surnom : L’Effacée.
Groupe : GP
Age : 14 ans
Rôle : Mère Apprentie chez les armuriers ! (Oui, j'ai fait mon choix)

L’avant - Le décompte.



NB : Cette partie est écrite de façon à être volontairement un peu déroutante à la lecture, si c'est trop embêtant ou "relou" à suivre ou comprendre, n'hésitez pas à me le faire savoir (j'essaie quelque chose d'un peu différent dans cette partie, je peux comprendre que cela ne plaise pas et accepterait vos remarques et opinions avec attention, et beaucoup d'amour, évidemment. Sur ce, courage si vous comptez tout lire, et merci à vous de votre temps !)
Trois.

- Trois, Deux, Un, mesdemoiselles…


Dans le réfectoire, toutes les voix s’élèvent d’un coup, d’un seul.

- Seigneur, puisses-tu bénir ce repas, ainsi qu’accorder ta bénédiction aux plus démunis afin qu’à Monsieur Müller, sans qui nous ne pourrions bénéficier de vos enseignements, et de votre pardon.

C’était las, et malgré les dizaines de jeunes filles qui parlaient de concert, la grande salle -munie d’un vingtaine de tables et de trois à quatre fois plus de chaises- ne se voyait pas résonnante d’une cacophonie dissonante. On aurait pu croire que cette mixture vocale composée de voix douces comme rauques, enfantines comme rebelles, aurait résulté en quelque chose de très peu audible.

Pourtant, toutes adoptaient le même ton, ou presque, a peine la prière fut terminé que les bouches redevinrent inanimées, chaque regard était rivé sur cette grande femme, debout elle aussi, et en bout de table, qui au bout, fini par lancer.

- Vous pouvez vous restaurer.

Et la voilà enfin, la cacophonie tant attendue, les pieds de chaises crissent sur le sol et ces bruits sont bientôt rejoints par ceux des couverts qui sont soulevés, pris en main..
Puis, les conversations débutent.

Madame Taylor s’accorde enfin un sourire, puis s’assoie à la « table des grands ».
On entends ensuite, au lointain, le même rituel se reproduire, au détail près que les voix qui s’élèvent sont cette fois masculines.
Retour de l’orchestre de chaises et de couverts, cette fois plutôt perçus dans ce qui semble être un écho.

C’était comme ça, la vie, ici, à Bristol, dans l’orphelinat de la fondation Müller. Tout était si uniforme, si parfait.
Les Filles arboraient toutes un uniforme sans aucune faute de goût, les garçons étaient comme de petits hommes. Ce petit monde allait si bien..

Au bout d’une table, là où se trouvent trois jeunes filles, les discussions vont bons train, la plus âgée, peau blanche, uniforme mal rapiécé et  cheveux non coiffés, s’adresse aux deux plus jeunes qui la regardent, perdues entre l’envie de la considérer, et cette sensation de toujours « subir » quand leur camarade s’adresse à elles.

C’est que les places au réfectoire étaient attribuées et étaient aussi immuables, alors, elles connaissaient la chanson, Christa, Emily et Susie se connaissaient déjà bien assez.

- Eh, les jumelles, vous, vous trouvez pas ça con qu’on rende hommage à un type qui est mort il y a…

Elle marque un temps, réfléchit… puis réponds, fière.

- Il y a 52 ans !

L’une des deux silhouette s’arrête de mâcher, puis rétorque, directement, sans pitié aucune.

- 1898 ôté de 1953 donne 55, pas 52.

C’était net, rapide, envoyé avec un air des plus coupants, presque méprisant… ah, la cruauté des enfants.

- Oh pardon, mademoiselle je-sais-tout.

Vexée, non, jamais. Elle aussi, elle avait l’habitude.
Vous vous rappelez, ici, tout est uniforme. Eh bien, les deux jumelles représentaient bien cette norme, même deux gouttes d’eau se ressemblaient moins qu’elles, c’est dire. Peut-être n’étaient-elles pas aimées de toutes, mais elles rentraient bien dans les cases qu’on leur avait choisies.
Le seul moyen de démêler l’une de l’autre, c’était de faire attention à la façon qu’elles avaient de vous regarder.
L’une vous jugeait constamment, à l’affut de la moindre erreur de langage, du moindre défaut de votre mémoire.
L’autre vous évitait constamment, toujours apeurée d’interagir avec tout autre personne que sa sœur, ou elle-même.
Les deux faces d’une même pièce..

Notre chapardeuse les aimait bien, cependant, elles étaient plus jeunes qu’elle et ses instincts maternels, qu’elle avait hérité de sa mère aimante -qu’elle perdit dans un drame que je tairait- la rattrapaient jours après jours- après tout, à 12 ans elle n’avait plus que quelques années pour devenir une femme, du moins en 1954- et c’est donc tout naturellement qu’elle endossait un peu le rôle de la grande sœur de cette étrange fratrie, malgré leurs différences.

C’est que malgré leurs caractères bien distincts, ces trois-là passaient bien du temps ensemble, surtout les nuits.
Une fois de temps en temps, la « grande, grande sœur » se lèverait, puis irait cueillir à l’autre bout du dortoir les deux jumelles, ensembles, elles iraient dévorer les livres de la bibliothèque, ou dévorer quelques friandises des réserves, ou dévorer les astres de leurs yeux émerveillés, du moins, quand le ciel d’Angleterre, colérique et capricieux, le leur permettait.

Si les gens savaient, peut-être se demanderaient-ils pourquoi, pourquoi ces trois-là, qu’avaient-elles en commun ?
Sans doutes qu’elles étaient les trois plus exclues des petites filles (ou pas si petites, d'ailleurs) de l’Orphelinat, l’une par choix (la plus grande et téméraire), les autres par défaut, leurs origines Slaves n’arrangeant en rien leur image.
Dans cet air de guerre qui n’en est pas vraiment une. Alors que le Royaume-Uni s’entendait avec le Bloc de L’ouest, leurs visages et leurs chevelures eux, criaient « URSS », elles n’en savaient rien, peut-on vraiment être coupables à 10 ans ?

Cela se discute,
Par contre ce qui est sûr, c’est que l’on peut être exclu de cette magnifique masse bien trop droite et structurée, de jeunes filles éduquées a grand coups de livre sacrés, si au yeux des enseignants, bienveillants et matures, leurs origines n’importait pas, au yeux de certains enfants.. c'était plus compliqué, pourtant, pour les jumelles, les efforts avaient étés considérables, mais que voulez vous, parfois, être un peu différent, c'est déjà trop.

Se faire exclure (de l'Orphelinat), c’était d’ailleurs ce qu’elles risquaient, si elles se faisaient prendre, Madame Taylor le répétait à chaque bêtise, mais au fond, ou pouvait-elle réellement les envoyer ?  
C’est pas comme si elles avaient quelque part où aller, sans doutes des menaces en l’air, puis, se faire virer d’un bâtiment d’accueil, ça serait un sacré challenge, et un sacré comble.

Et d'ailleurs, elles étaient prises en flagrant délit, parfois, mais en ces moments, la plus âgée des trois s’arrangeait pour les couvrir, ou mentait, disant qu’elle les avaient forcées.. peut-être était-elle mal éduquée, sans doutes, mais elle avait bon fond, et grand cœur.
Elles étaient bien, toutes les trois.


Deux.


Deux ans plus tard, les choses n’avaient pas tant changées, les trois loupiottes s’adonnaient toujours aux cours, à la prière, aux mœurs… mais elles s’échappaient parfois quelques nuits, ça aussi, ça n’avait pas changé, les vieilles habitudes ont la peau dure.

Les jumelles avaient toujours d’excellents résultats -surtout la plus incisive des deux- la « grande, grande sœur » toujours d’odieux résultats, et semblait détruire unes à unes toutes les barrières qui lui servaient à rester enfermée dans cette décence que l’on cherchait à lui imposer. A 14 ans, c’était un peu trop pour elle, ou mieux, c’était trop peu pour elle.
Elle n’aspirait pas à devenir une simple femme éduquée, sans caractère aucun, et qui se soumettrait à « ce système patriarcal à la con »
Rêvait-elle de grandeur ? Peut-être, si la grandeur du monde comptait.
Rêvait-elle de grandir ? Sans doutes.
Vivre entre 4 murs, cela n’était pas pour elle.

Les quelques sorties encadrées ne lui suffiraient pas, c’était sûr, alors, elle entreprit d’étirer un peu plus le « cadre » dans lequel elle évoluait, il lui fallait plus de liberté, même si tout ici était mis en œuvre pour la préparer au monde extérieur, c’était maintenant qu’elle voulait le découvrir. C’était bien d’apprendre à coudre, de se cultiver, mais c’était pas « la vraie vie » tout ça.. et l’immensité labyrinthique des rues, attirante lui tendait les bras.
Ainsi, certaines nuits, elle sortait discrètement, puis s’aventurait, chaque fois un peu plus loin.
Dire qu’elle ne connaissait pas le monde en dehors de l’orphelinait serait un mensonge, en réalité, elle l’avait déjà vu, bien évidemment.

Mais découvrir la ville, de nuit, et sans personne pour lui dire de marcher en rang, cela avait du bon, cet arrière-goût de liberté lui plaisait à merveille
Parfois, elle arrivait à emmener avec elle la plus timide des deux jumelles, l’autre cependant, ne se joignait plus jamais à elles, trop occupée à utiliser son temps à dormir, ou mieux, lire.

Depuis quelques temps, on mettait à sa disposition plus de livres, elle était parfois dispensée d’exercice physique même. D’habitude, tous les enfants étaient traités de manière égale, mais pas elle. Ce traitement de faveur l’avait rendue plus froide encore, plus prétentieuse, ça n’allait pas réellement en s’arrangeant, les bruits de couloirs parlaient d'une élève "surdouée", d'une petite "exceptionnelle" ou des choses dans ce genre.

Il y avait toujours deux sœurs de sang, mais, disons que ce n’était plus les jumelles et la troisième dénotait vraiment.

Puis un jour, cette distance atteint son paroxysme, pour de bon, un matin, alors qu’elle se préparaient toutes à quitter leurs quartiers, les lits bien faits et les uniformes droits (sauf pour l’une d’entre elles, je vous laisse deviner laquelle), elle fut surprise par ses deux camarades à remplir une valise, de toute ses affaires. On allait venir la chercher.

Christa et Emily n’en avaient pas eu vent, mais une famille allait venir leur prendre la troisième -et un peu hautaine- membre de leur petit groupe. En effet, ils avaient eus vent d’une petite fille à l’esprit et aux capacités de réflexions tout simplement.

impressionnantes. Son intérêt très poussé pour les mathématiques et les sciences (bien que n’étant pas vraiment en accord avec L’église) avaient tapé dans l’œil des deux riches anglais, qui voyaient en elle un potentiel à exploiter. Seul dieu sait ce qu’ils en feraient, à cet âge-là, ils pourraient la façonner de la façon qui leur plait le plus, les enfants sont si facilement malléables.

Toutes trois n’échangèrent que de cours regards, affolé pour la première, enragé pour la seconde, désolé pour la dernière.. Tandis que la plus brillante des jumelles, sur le départ, ne laisse perler que quelques larmes, l’autre laisse déferler des torrents.

La question fut posée.

- Pourquoi tu pars, pourquoi tu nous laisse ?

La réponse fut donnée, dans un soupir entre la tristesse et l’exaspération.

- Ecoutez, avec ces gens fortunés, je vais avoir accès à une éducation, je vais apprendre encore plus, Madame Taylor a accepté leur offre, ils ne peuvent pas avoir d’enfants..

La pleureuse, la voix à demi nouée.

- Tu.. tu peux pas remplacer Maman, ils peuvent pas te prendre, ils ont pas le droit.

Pour la première fois, madame je sais tout hésitais, sa réponse se fit attendre.

- Ils.. Ils ont le droit, Madame Taylor est ma tutrice, et elle a dit oui.

Elle renifle puis prends une grande inspiration.

- D’après L’  « Adoption of children Act », de 1926, ils ont donc le droit, car ils ont son autorisation…

Même lors de ses adieux, elle aura été une incollable et insupportable encyclopédie vivante.

Derniers coup d’œil, poings serrés, elle trace sa route, pourquoi ne l’avait-elle pas dit à sa sœur biologique ? Parce qu’elle n’aurait pas compris.

- J’espère que nous nous reverrons, vous deux.

Vous deux.

Un.


- Un dernier petit effort, on va se recroiser, et j’en profiterai pour te ramener ta sœur, par la peau des fesses s’il le faut !

Ce départ-là était moins douloureux, car plus préparé, plus attendu, moins brutal.
Même si elle riaient jaune,
Elles riaient.

La grande avait maintenant 16 ans, et les maîtres la jugeaient désormais apte à sortir et vivre dans ce monde pas si accueillant. Peut-être avaient-ils abandonnés l’idée de la soumettre à leurs manières, peut-être était-elle réellement prête, nul ne le savait.

Toujours est-il qu’elle partait, laissant Christa seule, mais bon, elle aussi avait grandi, l’absence de sa sœur de sang pour jouer l’exemple et/ou le garde-fou l’avait peu à peu poussée à se rapprocher plus du caractère de son autre -bien moins officielle- sœur.

Elle était grande maintenant, elle n’avait plus besoin d’aide pour s’échapper, pour répondre aux quelques autres filles qui la dérangeraient. Il ne lui suffisait plus maintenant qu’a continuer d’apprendre et de se construire, dans deux ou trois ans, on la laisserait partir.
C’est ce qu’elle se disait, alors qu’Emily se dirigeait vers la sortie, sans oublier de taquiner les quelques jalouses au passages, s’en sortira-t-elle seule ? Aucune Idée.

Ce que je sais en revanche, c’est que le temps lui paraissait horriblement long, si long… Le venue du soir n’apportais pas avec elle les joies d’aventures interdites en compagnie de sa grande, grande sœur, finalement, le torrent était là, quelque part. L’eau avait du mal à couler sous les ponts, les séparations étaient amères, et les larmes coulaient sous la peau. (coucou Elore)

La plaie qu’avait été le départ de Susie s’était rouverte et après coup, quitter Emily se révéla être une épreuve tout aussi voire plus difficile encore.

Alors ses résultats, déjà bien affaiblis par ses changements de caractère des dernières années, atteignirent le plus bas des niveaux, Christa était seule, c’était le néant, il n’y avait personne autour d’elle, et ainsi, rien en elle.

Et cette timidité -qui l’avait quittée après de lourds efforts, et de longs mois à développer une confiance en elle et une joie de vivre à tout épreuve- vint la hanter de nouveau, on entendait de moins en moins sa voix, elle était sur la descendante.

Pourquoi parler, quand on est trop occupée à ruminer, comment parler même. Elle était enfermée là, alors que ses deux sœurs, de sang ou non, étaient parties, dans l’immensité du monde, comment ferait-elle pour les rattraper si elle ne sortait pas de suite ?
Alors un jour, elle s’arma de courage...

Pardon, j’ai dit un jour ?
Une nuit.

On n’enfile pas de souliers, ils font bien trop de bruits, les chaussettes en grosse laine suffiront donc, on s’habille chaudement, enfin on essaie, et on file.
Elle courut, aurait même voulu voler. Mais comment les retrouver dans cette immensité qu’est le monde ?

Rien que la ville lui paraissait bien trop grande, alors tout un pays… et toute seule…
Tant pis, elle referait ça tous les soirs, elle demanderait au passants…

Quelle innocence, elle devait apprendre, comprendre par elle-même.
L’Angleterre avait avalé ses deux sœurs, ne lui rendrait sans doutes jamais.

Alors à chaque nouvelle escapade nocturne, la course s’abandonnait un peu plus à la marche, jusqu’à atteindre la stagnation totale, l’absence de mouvements, alors qu’après plusieurs dizaines de jours à chercher chaque lune, elle s’abandonnait sur les toits, à contempler la nuit.

Elle rêvait de voir tomber une étoile, on dit d’elle que quand elles se meuvent, elle exaucent nos vœux les plus cher…

Aucune étoile ne tomba,
Cependant, un "astre" vert vint la cueillir, lui proposant une grande famille, qui pourrait l’accueillir.

Meurtrie, la réflexion fut difficile, pourtant, elle n’avait pas vraiment le choix du vœu qu’elle se verrait exaucé.

Oh, et puis mince.

Avec cette étoile, Il n’y en avait qu’un.



Zéro (Révérences)

Christa est une jeune fille aux allures d’ange, aux manières délicates et maternelles. Tout est doux chez Elle, ses cheveux très clairs sont doux, sa peau, ses mains et son regard aussi le sont, L'effacée n’est que Douceur.

Le bleu de ses yeux est clair, la robe de sa chevelure oscille entre un blond très délavé et un platine, finalement, elle ne retient pas vraiment le regard, se fond dans les foules et les paysages (surtout en hiver), de plus, ses choix vestimentaires ne l’aident pas trop à se démarquer, elle porte souvent du blanc, du beige et toutes ces couleurs sur lesquelles les yeux on tendance à glisser plutôt que s’arrêter, Oh bien sûr, elle aimerait s’autoriser quelques folies, mais n’en à pas l’audace, au yeux de tous, elle est et restera cette fille de 14 ans, mignonne à souhait et d’une politesse irréprochable, certains y verront un être profondément bon, habitué au don de soi, d’autres au contraire préfèreront l’imaginer comme une enfant problématique, avec de graves blocages sociaux ou moraux, la vérité ? Une mixture des deux, surtout depuis que ses souvenirs lui sont revenus, être désignée apprentie mère ne comporte pas que des avantages, le passé ressurgit le plus souvent par les plaies que l’ont croyait refermées, ou recousues.

Oui, Christa est effacée, tout comme son caractère, habituée à devoir subir une routine plutôt que de se prendre en main, ce n’est que lorsque son devoir est terminé et qu’elle est définitivement « libre » qu’elle décide de s’évader, ce comportement de fugitif lui vient de sa vie avant l’île, mais se sera estompé de plus en plus à mesure que le temps passait, et qu’elle s’attachait à de plus en plus de personnes, pourquoi aller chercher ailleurs, il vaut mieux être protégée que libre.

Elle se sent protégée si entourée, et par ailleurs, n’existe qu’au travers de ses rencontres et ses relations, elle ne vit que pour et par les autres. Ainsi, toujours dans l’optique de garder auprès d’elle les gens qu’elle aime et estime, Christa est donc serviable, aimable et toujours souriante -quand elle le peut.

La « perte » de ses deux sœurs (Autant de Sang que de Cœur) lui étant revenue en mémoire à la récupération de son Nom, les instincts maternels qui la caractérisent -qui sont Issus en réalité d’Emily, qu’elle considérait comme un exemple parfait de grande sœur- se sont vus exacerbés par le retour de ses souvenirs, elle est sur l’île depuis un moment, elle ne saurait même plus dire depuis quand. Les saisons passant, les événements et les rencontres se multipliant, elle en était venue à presque Oublier ses mésaventures passées, tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle avait perdu quelque chose, et que cette chose lui manquait terriblement, mais ces peines originaires du monde ordinaire devaient finir par ressurgir un moment ou un autre, ce qui devait arriver arriva et ce qui était auparavant une habitude est devenu une obsession, et une vocation, elle ne devait plus perdre personne. Et cela n’a pas que des avantages, cet amour du prochain la rend naïve, manipulable et émotive à l’extrême, en fait, Christa est fragile et il suffit d’un rien pour la mettre face à ces insécurités, et c’est un affrontement qu’elle ne gagne et ne gagnera jamais.



L'Unique au monde


- 14 Ans, Assez petite (1m50cm) et fragile.

- Cheveux longs, Très Clairs, Yeux Bleus, très bleus.

- Visage qui parait très Banal de loin mais qui se révèle très fin une fois plus près.

- Plutôt Bien élevée

- Leger accent Slave

- Voix très douce et qui porte peu.

- Assez timide au premier abord mais tendance à s'attacher vite et être un peu trop émotive.




L'île

Comment vis-tu ta vie à Never Never Land ?  
 Au début, Christa avait quitté le monde ordinaire sur un coup de tête, perdue entre la colère, le désespoir et la peur que l’immensité du globe ait dévoré ses sœurs et ne lui rendent jamais…

Les premiers temps furent difficiles, s’adapter au mode de vie assez « particulier » de l’île aura été rude. Mais  maintenant que le temps à fait son œuvre, ses douleurs passées lui paraissaient lointaines (jusqu'à la décision du petit roi d'en faire une mère apprentie), de nouvelles relations se sont formées, d’autres cœurs se sont noués ou ouverts, bref, vivre à Never Land, c’est la routine maintenant, avec ses hauts, ses bas...



Qu'éprouves-tu pour l'Ordinaire ?
Elle n’a pas le mal du pays, en fait, elle sait qu’elle y a laissé « quelque chose » , mais le temps passant, elle a de plus en plus de mal à mettre le doigt dessus (Jusqu'à retrouver ses mémoires en même temps que son nom), en dehors de cela, le monde ordinaire ne l’intéresse que très peu (et de toute façon, elle saurait pas comment repartir, elle ne sait même pas si c'est possible.). La vie est ici maintenant, et se préserver et préserver les autres est un travail à plein temps.


Que représente Peter Pan pour toi ? Et le capitaine Hook ?
Elle éprouve un grand respect pour Peter, pas de l’admiration non, juste un respect et une fidélité sans faille. Il est la source d’un nouveau monde, d’une seconde chance pour beaucoup, être amené au grand arbre, c’est accéder à un nouvel univers haut en couleur et se fonder une nouvelle famille. Même si l’humeur du Petit roi varie et est source de dangers et de drames, Christa garde confiance.

Hook et ses pirates l’effraient, l’île est déjà assez dure à vivre ainsi, alors pourquoi rajouter des grands gaillards pas très courtois et potentiellement dangereux ? Elle les évite plus que tout, et de toute façons, elle n'oserait pas s'aventurer bien loin du camp si elle est seule.


Développe ta chronologie en dates ou en intrigue :
Christa arrive sur l’île au cours des années 50, et vit donc chaque intrigues, d’un naturel assez discret, elle ne se distingue pas par son héroïsme ou ses réflexions, cependant, elle n’aura jamais laissé tomber qui que ce soit et aura toujours fait au mieux pour se rendre utile. Les seuls qui la remarquent sont les plus jeunes, dont elle se sent forcée d’assurer la protection (enfin, d'essayer) voire la survie -dans la mesure du possible, ses capacités physiques et intellectuelles n’étant pas pharamineuses- et ce même dans les situations les plus extrêmes, quand les mères ne le peuvent pas, ou ne sont tout simplement plus.
Suite au givre, Christa devient mère apprentie à la volonté du Petit Roi.

NB : Avant de devenir Mère Apprentie, Christa était Armurière, elle s'occupait de tâche peu physiques, comme trier et tailler le bois, nouer les cordages..




L'après -  Larmes, Tièdes.


Regardez !

L’arbre reprend de sa superbe, de ses couleurs…
La Glace fond, les cœurs se réchauffent, des sourires se dessinent de nouveaux, malgré les pertes, malgré les efforts et les drames… tout revenait à la normale, enfin. Cet « hiver » avait été intense et beaucoup trop long, c’est donc tout à fait compréhensible que les tensions et les esprits se relâchent.

On entend de nouveaux les grincements des passerelles agressées par des nuées de pieds, les plus grands sont dehors et jacassent, se racontant leurs mésaventures ou savourant tout simplement le plaisir d’enfin se retrouver. Les plus petits s’amusent de nouveaux ensembles, avec des bouts de rien ou des bouts d’imaginaire…

Les lieux sont pleins de vie, après tout ce temps, après une période aussi compliquée, c’était à prévoir, pourtant, comme une exception, un fantôme aux long cheveux clairs rôde, trainant les pieds de façon quasi mécanique, portée uniquement par l’inertie de son devoir fraîchement reçu.

Elle vient de sortir des quartiers du charmant petit tyran vert.
Le regard dans le vide, la nouvellement désignée mère apprentie, comme une anomalie, se dirige vers la cabane des armuriers.

Alors que tout le monde (ou presque) profite de son temps libre, allant le dépenser dans tout les endroits actifs du Grand-Arbre, ou allant s’enquérir des nouvelles et/ou de la présence des semblables qui sont chers à leur cœur. Celui de l’effacée bat à une cadence excessive, et ce n’est pas de l’excitation.

Après avoir vu tant de gens partir, victimes du givre et de toutes ces conséquences. Elle avait tout retrouvé, son être était de nouveau plein, doué de son nom et des mémoires l’accompagnant, pourtant, elle ne s’était jamais sentie aussi vide.
Une carcasse, qui sait tout, mais n’a plus rien.

Triste coup du sort, elle avait maintenant le souvenir de toutes ses pertes, autant sur l’île qu’en dehors, comme si les malheurs d’une vie ne suffisaient pas.
Peter l’avait conviée, jugeant qu’elle pourrait faire une bonne mère, et lui avait rendu tout ce qui lui avait pris. Un don ?

Non, un échange, retrouver son passé, c’était aussi devoir faire face, de nouveau, aux raisons qui l’avaient poussé à partir.
Ses Sœurs, comment les retrouver maintenant ? Elles n’étaient même plus dans le même monde..

Le temps sur l’île lui avait fait oublier son unique erreur, partir sans elles, il en était fini de l’insouciance -celle-ci ayant été, de plus, mise à rude épreuve ces derniers temps- et de cette impression que sa vraie famille, même sa véritable vie, se trouvaient ici. D’elle-même, Christa n’était qu’une moitié.. non, un tiers.

Pourtant, elle ne pleurait pas que d’un œil, la sensation liquide qui se trainait un chemin le long de ses joues, s’accompagnait de petits gémissements, totalement dissonants avec le retour du bonheur aux alentours. Les cris de joie et les rires étouffaient ses pleurs.

Quelle erreur, vraiment,
La tristesse et les remords comme œillères, elle se fait bousculer, une, deux, puis trois fois, tombe puis se relève, se contentant d’un minuscule -pardon adressé à ses camarades, bien trop excités  et/ou occupés pour s’intéresser à elle, c’était aussi ça, être l’Effacée.

Arrivée, elle s’assoit adossée à une rambarde, salissant sa longue robe blanche, qu’elle avait enfin pu ressortir pour accompagner le retour du soleil… Tant pis…

Elle a des cascades dans les prunelles, une tempête dans la poitrine, puis reste là, sans réellement se préoccuper du temps et de son écoulement, à vrai dire, elle ne voulait plus avoir à faire aux temps : accompagné de son impatience, il était la raison de tous ses maux.

C’est Dommage Christa, il est trop tard pour attendre.

Une petite silhouette vient la sortir de sa torpeur, lui secouant l’épaule,
Ses yeux s’assèchent enfin… elle fait face à "L’un de ces petits", ceux  qui avaient vécu l’enfer blanc avec elle… c’était l’un des rares à être encore là, le froid ne pardonnes pas.

-Pou… Pourquoi tu pleures ?

Elle se redresse, à genoux, puis enserre la petite bouille (et le corps qui va avec) dans ses bras, puis vient passer une main dans les cheveux du petit, il n’est pas choqué, il a l’habitude, Christa et les câlin, dans la tête du Mioche, ça va ensemble.

-Ce sont des larmes de joie, c’est normal, le froid est fini.. je suis émue, ça durera quelques jours encore, ne t’inquiètes pas, d’accord ?


Être mère apprentie, c’était aussi savoir mentir, et faire preuve d’abnégation, il était temps.

Il y avait encore des petites sœurs et des petits frères qui auraient besoin d'elle.






L'Invisible pour les yeux

T'as un Pseudo ? Twix / LaZz / Le Bgère Meurthe et Mosellanère
Et un âge ? 3 * 7
C'est quoi ton Avatar  ? Une peinture d’un Ami, @gianhet sur instagram
Comment t'as découvert l'île ? M’enfin, vous commencez à me connaitre non ? C’est la 4ème fois (coucou pit)
Tu la trouves comment ? Jeulèm Bokou
Dis, tu crois bien aux fées ? Da.


Dernière édition par Christa le Mer 24 Mar 2021 - 20:00, édité 5 fois
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Righteousness
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♣ Sentinelle ♣


✘ AVENTURES : 213
✘ SURNOM : Le Rigoureux
✘ AGE DU PERSO : 17 ans

✘ DISPO POUR RP ? : Maintenant, OUI
✘ LIENS : Tu t'souviens de moi ?


Mais si, tu t'souviens !

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MessageSujet: Re: Tout Perdre, Deux Fois. [fini]   Tout Perdre, Deux Fois. [fini] EmptyMer 17 Mar 2021 - 0:16

Re bienvenuuuuu !

Et voila un personnage tout doux et tout clair !
Beaucoup de douceur pour un monde si brute !
Right va bien l'aimer, cette maman, c'est sur ! Gare a qui l’embêtera ! Non mais !
I love you I love you I love you






Chacun à sa place et les moutons seront bien gardés




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Heaven
Heaven

♣ Récolteur ♣


✘ AVENTURES : 607
✘ SURNOM : La Mésange
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✘ DISPO POUR RP ? : Toujours
✘ LIENS : Hey, take a listen
Tell me, do you like what you hear ?

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MessageSujet: Re: Tout Perdre, Deux Fois. [fini]   Tout Perdre, Deux Fois. [fini] EmptyDim 21 Mar 2021 - 19:15

C R I C R I

SHE'S HERE.
WOWEE.

Bon, étant donné que j'ai suivi sa création de A à Z, tu sais déjà ce que je pense d'elle... j'aurai bien voulu venir te saluer avec un Armurier ou une Mère, mais well, J'EN AI PAS/PLUS. Alors j'ai pris la 1ère qui venait. Voilà. /PAN/

Please protect that cutie ! J'arrêterai pas de le dire, mais elle est tellement adorable. Je l'aime ! TvT






♪ ~ ♪ Playlist ♪ ~ ♪

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Don't go wasting you emotion,
Lay all your love on me



Tout Perdre, Deux Fois. [fini] IpQvVhIU

Tout Perdre, Deux Fois. [fini] GTEO8VSn
By @Pastal
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Christa
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✘ AVENTURES : 18
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✘ AGE DU PERSO : 14 ans

✘ DISPO POUR RP ? : OUI PLEASE VIENDEZ
✘ LIENS : - Les larmes d'enfant sont cristallines

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MessageSujet: Re: Tout Perdre, Deux Fois. [fini]   Tout Perdre, Deux Fois. [fini] EmptyDim 21 Mar 2021 - 20:20

Ahem,
Déjà,
C'est très gentil Right ! Et je te remercie bien évidemment de ton aide lors de la conception de ce bébé tout doux !
~Mais la violence n'est pas toujours la solution, et je te rappelle que "protéger" quelqu'un ne signifie pas maraver tout personne gravitant autour ! , sinon, je vais le dire à Scar ! Mais merci, quand même

Et Inu, pareillement, merci pour ton message, ton intérêt et ton aide lors de l'écriture de Christa, je n'aurais pas osé la "sortir" sans ton aide, des gros bisous !
~ Et ils sont trop beauuuux tes yeux.
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Freckles
Freckles

♣ Chef des Livreurs ♣


✘ AVENTURES : 1894
✘ SURNOM : Le Lionceau
✘ AGE DU PERSO : Quinze ans

✘ LIENS : you're running on unsolid ground

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MessageSujet: Re: Tout Perdre, Deux Fois. [fini]   Tout Perdre, Deux Fois. [fini] EmptyMer 24 Mar 2021 - 20:07

Félicitations mon enfant


   
Tu es condamné.


   

   


   
Et c'est tout bon <3 Comme ont déjà dit les autres, quel perso tout doux pour venir rejoindre ta clique de blondinets. Ça me déchire un peu le cœur de savoir qu'elle est tant touchée par la perte des gens, d'autant plus que sur l'Île, c'est un peu monnaie courante Tout Perdre, Deux Fois. [fini] 674000086 Mais j'espère qu'elle va se lier tout plein avant <3

   
_______________________________


   Je te serre chaleureusement la main. Cours vite créer ton Dé à Coudre et demander un Compagnon de Jeu afin de vivre une aventure !  Par ailleurs, n'oublie pas de prendre connaissance de L'intrigue du moment. Tu peux aussi participer au RP d'introduction spécialement conçu pour les nouveaux arrivants et qui permet d'immerger facilement ton personnage dans l'univers : le Bannissement. A moins que tu ne choisisses de te lancer dans Mission Périlleuse ?  Si tu préfères passer du bon temps en papotant, rejoins sans tarder la Nursery. Quoiqu'il en soit, que ton séjour à Never Never Land soit fabuleux et éternel.
   

   

   
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Mirela
Mirela

★ Mère des Livreurs ★


✘ AVENTURES : 10
✘ SURNOM : La Songeuse
✘ AGE DU PERSO : 15 ans

✘ DISPO POUR RP ? : Oui

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MessageSujet: Re: Tout Perdre, Deux Fois. [fini]   Tout Perdre, Deux Fois. [fini] EmptyJeu 25 Mar 2021 - 8:59

Bienvenue Christa Tout Perdre, Deux Fois. [fini] 3864948088
Qu'elle est douce et mignonne, et sa fiche était chouette à lire j'ai pas du tout trouvé ça ''relou'' comme tu dis.

Mirela espère qu'elles pourront être copines !
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