(ATTENTION: Mention de sang et de violence)

Quand on est forcé de partir de sa terre natale pour une autre encore moins accueillante ce n'est jamais très agréable évidemment.
C'est ce que je vois sur chacun des visages des humains qui m'entourent: des hommes, des femmes, des enfants tous mornes, affamés, effrayés.
C'est ce que je constate de mon trou formé dans une fissure de la coque dans la cale du bateau se balançant sur l'Océan Atlantique.
Avec mes congénères, nous nous nourrissions des miettes des rations que les humains laissent tomber, pour notre grand bonheur, certains nous laissent faire, d'autres nous chassent ou hurlent de peur qu'on les contamine, comme si nous étions des sacs de virus ambulants.
Il arrive lors de ces voyages que des humains meurent, mais nous n'avons pas le temps de nous en délecter, les autres jettent les corps directement à la mer.
Les mères protègent leurs enfants les hommes protègent les mères mais qui nous protègent nous?
Je venais de partir en quête de nourriture quand un de mes congénères fit mine d'être attiré par quelque chose venant du fond de la cale, bravant les pieds des humains et ignorant les cris des enfants et des mères....étrange comportement.
Je le suivait alors de loin contournant les humains, restant plus discret que lui et alors qu'il s’arrêtait devant une paire de bottes noires, mouillées par la mer.
Ces bottes étaient reliées à un corps caché dans l'ombre de la cale; il resta là hypnotisé pendant un temps quand soudain; une main sortie de l'ombre vint saisir le cou de mon congénère hypnotisé avant de lui briser la nuque.
La créature de l'oubli sortie des ténèbres afin de dépecer le cadavre encore chaud de mon congénère et de le manger.
Je constatais des doigts fins, graciles, une silhouette féminine plutôt mince, des cheveux noirs de jais, une peau blanche comme le marbre (effet sûrement renforcé par la famine et la mer agitée) et des yeux transperçant les âmes comme l'obscurité semblables à deux topazes brûlés piqués de noir au centre comme ceux d'une vipère.
Une bouche couverte de deux lèvres rouges, comme le sang de mon frère maintenant dépecé, enfermant une dentition prête a déchiqueter ses ennemis....ou devrais je dire ses proies.
Ses gestes vifs, mais délicats, presque surnaturels semblaient comme ralentis et hypnotisants...

Liste des caractéristiques physiques du personnage:

(ATTENTION: Mention de sang et de violence)

Elle....elle venait de dévorer deux rats! Deux rats! Elle les a d'abord attiré, je ne sais comment, et ensuite elle les a mangé!
Qui est-elle?! Qui est ce monstre?! Qu'est ce que c'est que cette chose qui voyage avec nous?!
Je m'écartais de deux mètres de plus, gardant ce monstre à l’œil, la faim fait vraiment faire des choses horribles aux gens.
Je prenais mon petit garçon dans mes bras, mon petit Tim, le serrant de toute mes forces afin de le consoler du cauchemar qu'il venait de le réveiller.
Presque 5 jours que nous sommes dans ce navire, et l'équipage nous rationne avec du pain sec seulement 1 fois par jour.
Nous n'avions déjà presque plus d'argent, mais si ça continue ils seraient capable de nous en demander plus...
Je ne sais même plus si il fait jour actuellement ou si nous sommes encore dans la nuit.
Il arrive que des matelots descendent pour profiter des femmes présentes ici, heureusement pour moi, j'ai Tim alors ils préféreront s'en prendre aux femmes les plus jeunes.
Les hommes dans la cale avec nous ne peuvent pas nous défendre sous peine d'être jetés par dessus bord...Je les comprends.
Je m'assoupis pendant 5 min...u...te..s
Le bruit de la porte recouvrant l'entrée de la cale me réveilla, laissant s'échapper une clameur sourde , deux trois cris de surprise et faisant place à de la lumière, la lumière du jour forte et aiguë.
Le capitaine descendit dans la cale, suivit de deux "rabatteurs", ils venaient chercher des femmes.
Ils firent le tour de la cale, regardant les visages en silence.
Jusqu'à ce qu'on entendit un: "Celle là".
Je levais la tête afin de voir qui ils avaient désignés et je vit qu'il pointait le monstre du doigt.
Encapuchonnée, habillée de couches de vêtements larges faits de cuir et de tulle et équipée d'un bâton de marche ouvragé; elle se leva faisant face au capitaine, fière et téméraire, les yeux sauvages...
Je la vis plonger sa main dans une de ses poches avant de placer son point fermé entre les deux visages, ouvrit la main, et souffla sur la poudre qu'elle tenait qui s’évapora sur le visage du capitaine.
Il recula en toussant violemment, crachant presque ses poumons, et tomba sur ses genoux un peu plus loin.
Les deux rabatteurs arrivèrent en hurlant de rage près à déchiqueter l’autre comme des chiens enragés sur un petit lapin mais elle ne se laissa pas démonter, pris son bâton à deux main et flanqua un coup assez fort sur la tempe du premier qui tomba lui aussi au sol, sonné par le coup.
Et esquiva le plaquage du deuxième en un pas de côté et un coup de bâton sur le dos.
Elle sortit un petit couteau caché sous sa manche et le planta dans la gorge du membre d'équipage qu'elle venait d'esquiver.
La scène fit monter une clameur de la part des hommes et des femmes qui voulaient prendre une revanche sur l'équipage abusant de son pouvoir; mais dès que le premier sang fût versé, plusieurs cris commencèrent à fuser.
Après avoir tué le premier, elle acheva le deuxième en lui plantant le couteau au même endroit où elle l'avait touché auparavant.
Puis elle ne fit rien, elle vint se rassir au sol...patiente.
Je m'attendait à ce que le Capitaine se relève et la jette par dessus bord qu'on en finisse, mais il était mort, du sang coulant de sa bouche, de ses yeux, de ses narines et de ses oreilles.
La poudre devait être empoisonnée...
Devant cette scène je ne fit que silence, mais d'autres membres de la cale hurlèrent de peur, d'effroi même devant l'horreur de la scène.
Une ombre se projeta sur le sol de la cale, c'était un corbeau -sorti de nulle part- du haut des escaliers qui descendit, planant sur jusqu'au cadavre du Capitaine avant de planter son bec dans un des orbites du pauvre homme.  
La bonne nouvelle indiquant la présence de cet oiseau, c'est que nous étions proches de la terre ferme.
 

Liste des qualités, défauts, faiblesses, et compétences du personnage:

Forcée de rester au Port car bermudéenne, elle tient tout de même à son indépendance et s'adapta vite à son nouveau pays même si elle regrette un peu L'Ordinaire

Morrigan regrette L'Ordinaire de temps a autre mais aime NNL et ne refoule pas son passé.

Elle est plutôt indifférente en général pour les deux même si elle temps à considérer Pan comme un chiard gâté qui mériterait deux trois torgnoles et Hook l'exaspère et aura tendance à l'éviter le plus possible, ne le considérant pas comme son chef ou autre.

Morrigan est arrivée à la fin de l'intrigue 5.
Elle fut recueillie sur la plage par les Pirates
Elle devient peu après la construction de sa cabane sur la plage la Diseuse de bonne aventure du Port.
Pour ce qui est de la Divination ce sera toujours au consultant.es de se faire une opinion si c'est vrai ou faux, pour Morrigan c'est surtout un gagne-pain, donc elle pourrait vous mentir ou en effet utiliser un vrai pouvoir de divination.

(ATTENTION: trucs pas sympas sur la religion chrétienne et sur le satanisme et violence)

I'm just a little wicked

Il y a beaucoup trop de conneries qui sont racontées sur les sorcières dans l'histoire, les contes et la tête des gens.
Je vais vous raconter ce qu'il en est vraiment afin que vous compreniez le contexte de ce que je m’apprête à vous raconter  
Tout d'abord les histoires comme la sorcière d'Hansel et Gretel, Baba Yaga etc...ce sont d'énormes bêtises inventées par les mères pour effrayer leurs morveux.
Aucune sorcière n'a été coupable de sacrifice humain et encore moins d'enfants et pour cause ce sont des zélotes qui commettent ces actes au nom de Satan.
Et les sorcières ont toujours préféré adopter un différent court de pensée, parce que Satan en lui-même n'est que le revers de la médaille d'un dogme malade, perverti, et qui nous chasse: le catholicisme.
Donc ce que font ces fanatiques en plus de commettre des crimes atroces, c'est littéralement...pour rien...
Et il est bien clair que jamais une sorcière ne se soumettra aux hommes alors encore moins à un homme vouant un culte à un autre homme demandant des sacrifices d'enfant ou autre...
Et c'est à cause d'eux que l'Inquisition fût créée et que la Chasse aux sorcières commença.
Je n'ai pas vécu pendant cette période, mais il y a encore des chasseurs, des sociétés secrètes cachées derrière des entreprises de construction, des cabinets d'avocats.
Alors nous nous cachons, dans des Covens ou dans la nature, nous survivons.
Une sorcière seule est une sorcière morte...
D'autres choses encore restent fausses comme le fait que nous ne pratiquons que la magie noire...à vrai dire il y a tellement de différents types de magie et différents types de sorcières qui naissent avec différentes habilités.
Et à vrai dire il n'y en a que très peu qui pratiquent la magie noire.
Les sorcières ne sont pas non plus justes des chiromanciennes des tireuses de cartes ou autre hypnotiseuses, nous sommes aussi alchimistes, chasseuses de fantômes, empoisonneuses, médecins...etc...
Tout ces dons sont légers et apparaissent pendant l'adolescence mais peuvent devenir de vrais capacités destructrices si elles ne sont pas entrainées et contrôlées; pour l'entourage de la sorcière comme pour elle même.
J'étais jeune sorcière dans le Coven de Galway, Irlande,  rien d'extraordinaire jusque là...pour une sorcière.
J'ai vécue toute ma vie là bas, sachant que ma génitrice m'avait abandonné devant croyant que c'était un réel couvent.
La "Mère Supérieure" du Coven -qu'on appelle en fait Matriarche- me pris sous son aile et je devins la "mascotte" du Coven, mais l'ironie du sort fit que j'étais née sorcière; mes pouvoirs se déclarèrent donc vers mes 13 ans d'une façon pour tout dire assez banale chez les sorcières:
A table un midi, une fille de 3 ans de plus que moi n’arrêtait pas de me donner des coups de pieds sous la table, elle pensait à tort que je lui avait piqué sa brosse à cheveux.
Le soir même, je versait un peu de Datura dans sa tisane, ce qui lui valu un sommeil des plus affreux, elle ne s'en remit que bien plus tard.
La Matriarche continua de me considérer comme sa plus proche enfant et je grandit de jours en jours dans le bonheur et la joie, apprenant à contrôler mes pouvoir et apprenant les rudiments de la sorcellerie jusqu'à atteindre l'âge de 19 ans...

C'est là qu'arriva la pire chose au monde, ce qui changea ma vie et me changea moi à tout jamais.

Un jour, alors que je m'occupais du linge avec mes sœurs de Coven, la Matriarche vînt me voir:

-Morrigan, je voudrais m'entretenir avec toi.

-Bien, Mère.

Je la suivit jusqu'à son bureau où elle s'assit et me désignât une valise près de la porte:

-Tu vas prendre ceci, il y a des passeports et de faux papiers, ils te serviront pour une mission que j'aimerais te confier.

-Je vais partir? Mais où?

Elle me tendis une enveloppe ouvragée que je pris et mis dans ma poche.

-A La Nouvelle Orléans, tu y trouveras un Coven, tu donneras cette lettre à leur Matriarche.

-Vous ne pouvez pas l'envoyer par service postal?

-Si c'était aussi simple je l'aurais fait depuis longtemps.

-Mais pourquoi moi?

-Écoutes je n'ai pas le temps de...

Soudain, j'entendis un craquement de bois violent, suivit de coups de feu et de cris stridents.

Le Coven était attaqué...la Matriarche me pris par le bras et m'indiqua une porte secrète conduisant directement au dehors; sans dire un mot elle me poussa à l'extérieur, suivie par ma valise...

Abasourdie et en pleurs, j'assistais impuissante à la destruction de mon Coven, de ma Famille et de tout ce que je connaissais par un groupe d'hommes masqués, laissant leurs chiens dévorer derrières eux les cœurs de mes sœurs.
 
Cachée derrière un buisson, je vis La Matriarche user de sorts face aux hommes, se défendant comme elle pouvait avant de se faire trancher la gorge par un homme qui avant de repartir découvrit son visage:



Plus tard, cachée dans un cellier d'une maison abandonnée, je lu la lettre:



Dévastée, fatiguée, incrédule face aux révélations de la lettre de la Matriarche, je décidais tout de même partir pour les États Unis où la Matriarche Jezabel, et son Coven m’accueillit à bras ouvert, mais la perte de son amour la rendit tout de même plus fragile et elle ne me laissait aucun répit en ce qui concernait mon entraînement pour succéder à Carlina.

Tout ceci dura 4 ans environs.

Le jour même où je subis le rituel de consécration en tant que Matriarche, je quittais le Coven de Jezabel pour l'Irlande où je comptais bien venger mon Coven et le faire renaître.

Mais lors de mon arrivée en Irlande, tout avait changé et la moitié du pays crevait de faim tandis que l'autre se faisait exploiter par les États Unis et l'Inquisition était partie avec.

J'avais questionné les gens autour de moi pour savoir ce qu'ils savaient de l'histoire du Coven et rien de spécial ne ressortit hormis une description exacte du chef de l'Inquisition qui aurait arrêté la chasse à la sorcière avant de prendre possession d'un navire immigrant les Irlandais vers les États Unis.

C'est ainsi que je me suis mise à poursuivre un homme jusque dans son bateau, me faisant passer pour une passagère banale, mais sa mort fût aussi une énorme erreur de ma part...

Car notre navire sombra 2 minutes plus tard dans le Triangle des Bermudes