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♣ Armurier ♣


✘ AVENTURES : 223
✘ SURNOM : La Désenchantée
✘ AGE DU PERSO : 17

✘ DISPO POUR RP ? : Yep yep
✘ LIENS : -Θέμις -Ἀλήθεια

-Her insecurities

-And her being


Le jugement du Corbeau Empty
MessageSujet: Le jugement du Corbeau   Le jugement du Corbeau EmptySam 21 Juil 2018 - 20:08

Crow


Les Trucs

Surnom :La Lady
Groupe : Garçonne Perdue
Age : 17
Rôle : Armurier


Les Révérences

Crow est une demoiselle hypersensible et fragile, elle s'est forgé cette carapace pour prouver aux autres qu'elle n'est pas juste une jeune fille sans défense.

Elle a acquis grâce à l'éducation de ses parents une pauvre maîtrise du combat à double rapière -car elle a gardé des bribes de ces capacités malgré sa perte de mémoire- qu'elle apprendra à augmenter et à maîtriser au fil du temps passé sur l'Île.

Née avec un « sang noble » elle a été conditionnée à avoir des manières et des goûts que n'importe qui pourrait qualifier de « snobs » ou d' « arrogants » cependant elle n'a pas peur de se salir les mains loin de là.

C'est une demoiselle qui apprendra à assumer sa force et à être de moins en moins fragile et à gagner en assurance et en insolence ce qui lui apportera victoires comme ennuis.

Au niveau du physique on peut dire que c'est une demoiselle assez gracile, elle est de taille moyenne pour son âge et a un peu de graisse autour de l'os, elle a malgré tout grâce à l'éducation de ses parents un maintien parfait et qui pour elle est totalement naturelle.

Elle se laissa pousser les cheveux jusqu'au milieu du dos et les fit teindre en violet/bleu sombre comme le reflet d'une plume de corbeau (d'où son nom) grâce à une pâte à base d'hibiscus,de thé noir et d'ancolie.
Pourquoi? Juste pour bouleverser un peu le petit monde de ses parents .Elle se les fit couper au carré ensuite.

Elle garde une certaine légèreté quand elle se déplace cependant son corps reste celui d'un garçon  alors elle n'a aucun attribut féminin ni les hanches larges ni la poitrine adéquate.
Crow est née dans une des plus ancienne, prestigieuse et influente famille du Royaume Uni.

Les Norfolk sont des catholiques conservateurs depuis 1430 et en l'an 1902 elle naquît dans le château familial entourée de ses nombreux cousins, parents et domestiques.
Seulement voici le petit problème...Crow s'appelait Rhys ; Lord Rhys of Norfolk...
Il était né homme et l'année de ses 12 ans il se rendit compte de quelque chose, il se rendit compte que le corps dans lequel il était né ne lui convenait pas et que son cœur lui disait autre chose que ce que la société lui disait d'être.

Ainsi Rhys quand ils quittèrent l'Angleterre avec ses parents pour la Nouvelle-Orléans plus tard en 1917 -bêtement parce que que son père pensait que la guerre ne se finirait jamais alors que l'ironie du sort voulu qu'elle se finisse un an plus tard- où il découvrit une culture et des traditions qui lui était jusqu'alors insoupçonnés.

Il découvrit qu'il y avait un monde et des gens derrière les barreaux de sa prison dorée, il fit également la connaissance de Léon un jeune français de souche qui vivait en tant que mousse sur un navire de pêche depuis l'âge de 13 ans.

Au bout d'un an Léon fut pour Rhys ce qui se rapprocha le plus d'un meilleur ami, étant donné qu'il avait vécu toute sa vie seul dans son grand manoir.

Un jour alors que les deux amis se baladaient dans les rues près du marché, Rhys put voir la face cachée de la société, il comprit que pendant qu'il s'amusait, se faisait border, nourrir et logeait dans un manoir, d'autres enfants de son âge et plus jeunes encore étaient obligés de travailler...et pour qui ? Pour le compte de son père.

Cet événement devint le carburant qui permettait à Crow de garder une flamme de
détermination...déjà qu'elle détestait son père mais ce qu'il faisait était ignoble alors depuis ce jour là elle ne cessa de se rebeller contre sa famille et la souveraineté industrielle.

Elle s'appuya sur Léon qui l'aida à intégrer un mouvement et à aider à planifier des opérations de sabotage malgré les premières réticences du monde masculin par lequel elle était entourée.

Or un jour ses parents découvrant ce que Rhys était et faisait, ils le renvoyèrent en Angleterre dans un camp militaire. Il y passa 2 ans...
Et c'est là qu'intervint Pan, malgré l'âge avancé de Rhys (17 ans) il accepta de le sauver.




L'Unique au monde

-Crow est extrêmement sensible.

-Elle apprécie aider des autres et tente de se faire des amis mais à cause de son manque de confiance en elle et en son corps, elle a du mal à s'assumer et à se socialiser.

-Elle aime, malgré le fait qu'elle n'est plus une petite noble, avoir des moments privilégiés comme une tasse de thé, ce qui lui donne un petit côté arrogant et insolent

-Elle a besoin de voir Peter souvent elle l'apprécie vraiment car elle veut tout le temps rembourser sa dette et elle lui donne une confiance aveugle.

-Elle réussi à garder des éléments de son ancienne vie qui lui semble utile comme l'escrime.

-Elle essaie de rester propre sur elle, elle prends beaucoup soin de ses cheveux.

-Elle n'aime pas la chaleur et la foule, elle est très sujette à des crises d'angoisses de violences variables si elle se retrouve dans une situation de foule.

-Elle a peur de beaucoup de choses comme le vide et les déchaînements de colère toutes provoquées par les traumatismes de son ancienne vie.

-Elle a tendance à vouloir un long moment de calme et de solitude quand les enfants s'énervent, se bagarrent ou que les choses dégénèrent en général.

-Elle laisse beaucoup trop facilement place à ses sentiments.

-Elle est physiquement toute menue.

-Elle est très distante avec tout le monde, elle aimerait se faire des amis mais elle n'ose pas faire le premier pas tandis que trop d'engouement social la braque.

-Bien qu'elle ait acquis un franc-parler assez conséquent dans sa vie dans l'Ordinaire, elle à comme été « rebootée » et est redevenu la jeune fille intimidée et fragile qu'elle était avant de connaître La Nouvelle-Orléans.





L'île

Comment vis-tu ta vie à Never Never Land ?  
Pour Crow, Never Never Land est un endroit où elle peut enfin être qui elle veut et surtout être libre même si ce n'est pas l'endroit parfait elle sait s'adapter.
Elle ne regrette absolument pas sa vie d'avant évidemment.



Qu'éprouves-tu pour l'Ordinaire ?
Ses parents l'on jeté dans un camp militaire où elle s'est fait maltraité pendant 2 ans et ça j'ai envie de dire c'est compliqué à regretter....Cependant dans l'éventualité ou elle se souviendrait de son ancienne vie, ses amis de La Nouvelle-Orléans lui manquerait beaucoup.
De plus le Bayou et sa magie lui rappelle beaucoup La Nouvelle-Orléans.



Que représente Peter Pan pour toi ? Et le capitaine Hook ?
Pour elle Pan est son sauveur et lui donne toute sa confiance mais à cause où grâce à son vécu ne se laisse pas abuser par n'importe qui.
Tandis que le capitaine Hook pour elle est évidemment un ennemi naturel elle se rallie à Pan car il l'a sauvé et il est la seul personne en qui elle donne toute sa confiance.




Développe ta chronologie en dates ou en intrigue :

-Arrivée en 1919
-Devient Armurière quelque jours après son arrivée et le reste tout ce temps
-Elle se fait plus ou moins discrète jusqu'au Givre Mortel



Le Bout d'aventure


Le corbeau est l'un des animaux les plus intelligents du règne animal, il vit dans une société complexe et hiérarchisé où chaque individu à son importance et ils se soutiennent les uns les autres, cependant il arrive que quand l'un d'eux fait une erreur un tribunal se met en place, l'accusé est au centre d'un cercle formé par le reste du groupe, l'accusé à le droit de s'envoler en avance pour essayer d'échapper aux autres et de trouver une autre famille, cependant cet événement que je voyait par la fenêtre ne se finira pas par une fin heureuse, l'accusé s'est fait prendre de vitesse et en un cyclone de plumes noires tout fût fini et il ne restais plus que sa carcasse encore fumante.

Je suis arrivée à la Nouvelle-Orléans il y a a deux jours, ma seule réelle compagnie se résume à Gilda, la nurse, puisque Père et Mère sont partis pour faire une tournée du pays afin de rencontrer les grandes familles du pays et mon ennui est constant, au moins je n'ai pas à écouter leurs remarques sur la longueur de mes cheveux que j'avais fais pousser jusqu'au milieu de mon dos car j'avais en réalité un secret, un rêve, un trou dans mon âme qui m’empêchait d'être tout simplement...je savais que je n'aurais pas dû naître homme...

Alors que je rêvassais d'une vie où j'étais ce que je voulais en regardant par la fenêtre les garçons d'écurie s'occuper d'atteler les chevaux pour aller remplir le garde manger supposais-je.

Gilda entra dans ma chambre. C’était une petite femme d'une cinquantaine d'année, qui portais bien son âge et avait les cheveux blond ramenés en un gros chignon sur le dessus de sa tête.

-Monsieur, je dois vous rappeler que vous reprenez vos cours aujourd'hui avec...

-Gilda, vous savez quoi ?

-Monsieur ?

-Cela fait maintenant deux jours que je suis arrivée ici, et que selon les ordres de mon père je n'ai pas le droit de sortir parce que selon eux la population de la Nouvelle-Orléans est dangereuse et infréquentable pour quelqu'un de mon « rang ».

-Je ne vois pas où vous voulez en venir Monsieur...

-Qu'est ce que vous en pensez vous ?

-Qu'est ce que vous voulez dire ?

-Je vous demande votre avis Gilda....

Elle était sensée avoir l'habitude avec moi pourtant...je n'ai jamais pensé que nos domestiques valaient moins que moi, mais quand on naît dans un milieu comme celui là on est sensé naître avec un sang supérieur à celui des autres pourtant il est du même rouge que celui de Gilda...
Et puis ce n'est pas la première fois que je lui demandais ça...enfin elle me répondis

-Je pense que vous devriez vous contenter de suivre les ordres de votre père.

-Merci, sincèrement merci Gilda...

-Pour quoi donc Monsieur ?

-Pour me rappeler que vous êtes et serez toujours à la botte de mes parents alors que mon père  vous dénigre et vous insulte à la moindre occasion et que ma mère fricote avec votre mari....

-Comment osez vous !!!

-Je ne dis que la simple vérité ma chère...

Elle sorti en pleurant et courant du manoir me laissant honteuse et plus seule que je ne le voudrais... j'aurais dû m'excuser ….

Je descendit au petit salon où se trouvait la bibliothèque de mon père, que j'avais lue des œuvres de Platon jusqu'aux petits livres de contes.
Cela me rappela que nous avions reçu un paquet d'accueil de la part du Gouverneur de l’État.

Il renfermait une lettre du Gouverneur et un panier garni.

Il y avait aussi un gros volume brun, neuf, et relié en cuir, un attrape nigaud classique pour les touriste supposais je...mais je me pris au jeu et le lu.

Ce livre me plus particulièrement à vrai dire, il contenait des histoires incroyables sur les Lwas, Papa Legba et d'autres légendes du bayou.

Je me dirigeais alors vers les écuries où je retrouvais ma jument Abigail, je la sellais alors, quand j'entendis une voix grave et suave derrière moi :

-Et où tu comptes aller comme cela petit futé ?

Je me retournais et vit que c’était Lowell mon maître d'armes et accessoirement mon garde du corps
Il faisait deux têtes de plus que moi, ses yeux me fixaient avec une expression de jugement mêlé à de l’agacement.

-En ville, voir du monde, boire un verre au bar du coin, découvrir ce qui m'entoure et vivre un peu pourquoi ?

-Ton père à clairement stipulé...

-Mon père n'est pas là ! Et franchement j'ai envie d'en profiter pour oublier que quand il reviendra il  m'interdira totalement de sortir de ma chambre et toi comme n'importe qui dans cette maison tu lui léchera allègrement les bottes !

Je montais alors sur Abigail

-Très bien ! Fais à ta guise sale gosse pourri gâté ! Mais je te préviens ; si il t'arrive quoi que ce soit tu te démerdes!Compte pas sur moi pour te sauver la peau ! Cria-t-il en retournant vers la maison.

-Tant mieux parce que de toute façon je comptais pas vraiment sur toi pour m'aider! Lui hurlais-je et je chevauchais jusqu'à la ville.

Arrivée à la ville je confiais ma jument à l'écurie du bar et y entra...l'ambiance y étais chaleureuse et colorée, les gens dansaient, buvaient, se disputaient, se réconciliaient.

J'étais heureuse de me mélanger à la masse de gens de passer incognito et de pouvoir faire ce qui me plaisait !

J'atteignais enfin le bar et demandais un verre de lait.

Le barman étais un grand homme mince, il avait des cheveux bruns et plaqués vers l'arrière, il portait un petit bouc et un pince-nez. Il était vétu d'une chemise brune et d'un gilet noir. Il me semblait qu'il me regardait de haut mais c'est juste qu'il était très grand.

Il me servit mon verre et me demanda :

-Tu n'es pas du coin ? Je ne t'ai jamais vu dans le quartier...tu viens du centre ville ?

-Oui,oui. Lui mentis-je intimidé et tentant de cacher au mieux mon accent brittanique
   
-Et bien bienvenue je m'appelle Albert !

-Mer-merci je m'appelle...

Avant que je finisse ma phrase, un grand gaillard vînt se poser à côté de moi, il ne me jeta même pas un regard. Il portais une casquette verte sur un crâne chauve, une chemise blanche et des bretelles. Son visage rougeaud traduisait un énervement et un long moment passé au soleil, sûrement un ouvrier ; des traces de poudre blanche que l'on devine facilement être du plâtre sur son pantalon montrait qu'il travaillait sur un chantier.

Il commanda une bière et entama la conversation avec Albert :

-Tu sers les enfants maintenant? C'est une nurserie maintenant ici?

-Tout le monde peut avoir soif...enfants comme adultes, femmes comme hommes.

Je ne relevais pas l'évidente attaque du bonhomme envers moi même si cela me mettais de mauvais poil je ne m'en inquiétais pas car rien au monde ne pouvais m'empêcher de savourer mon moment de liberté.

-Enfin passons, tu as vu ? Le manoir à l'extérieur de la ville est à nouveau occupé, apparemment c'est une familles de riches britanniques qui fuient la guerre.

J'avalais de travers et me mis à tousser en entendant ces mots.

Ne faisant pas attention à moi Albert continua la conversation :

- Oui j'ai appris ça, à ce qu'il paraît ils ont racheté l'usine de textile je ne sais pas pourquoi...

Je finissais mon verre, payai Albert, le remerciai et sortai pour aller me balader sur les quais.

En me baladant je repensais  à ce que disais Albert :

Il n'avait pas tort, ce n'est pas étonnant venant de Père, il faut qu'il se fasse connaître et qu'il possède impérativement tout ce qui l'entoure, son ego est le plus vorace que je connaisse et pourtant j'en connaît dans le monde de la Haute-Société.

Alors je me fis bousculer par deux enfants qui jouaient, je tombait et quand je me suis relevé il n'y avait plus personne et il n'y avait plus ma bourse non plus, je n'étais pas énervé de toute façon il n'y avait quasiment rien dedans et je suppose que ces enfants en avait de toute façon plus besoin que moi.

J'entendis une voix me dire :

-C'est pas malin de se balader toute seule sur les quais de La Nouvelle Orléans, surtout quand on est  une jeune fille seule et sans défense.

Le fait que qui que se fût me confonde avec une fille me fit me sentir tellement légère.

-Je ne suis certainement pas sans défense. Répondis-je tout en essayant de trouver d'où vient la voix

-Te fatigues pas à essayer de me trouver je suis au dessus de toi...

-Hein ?

Je levais alors la tête pour voir sur le pont d'un bateau, un jeune homme qui devait avoir à peu prêt mon âge.

Le garçon descendit du pont pour me rejoindre. Il était grand et mince, il avait des cheveux châtain clair comme si on avait versé du caramel dessus et étonnamment soyeux pour ceux d'un pécheur, il avait des yeux verts comme deux malachites.


- Je m'appelle Léon et je suis mousse sur ce navire de pêche. Qui t'es ?

- Je m'appelle Elizabeth. Répondis-je instinctivement

C'est le nom de Mère qui me vint en premier bizarrement.
   
- C'est inhabituel comme prénom enfin pour les gens d'ici...tu viens du centre ville ?

- Pas vraiment...

- En tout cas c'est une mauvaise idée de se balader seule par ici, tu viens d'en subir les conséquences.

- C'est pas grave, je suppose qu'il en avait plus besoin que moi.

- Tu n'as pas tort, avec le rachat de l'usine de textile, les seules alternatives pour gagner un salaire correct c'est de voler ou de faire travailler son gosse.

- Comment ça ?

- Et bien le propriétaire de l'usine garde les anciens ouvriers mais leurs salaires on été largement baissés et personne ne sait comment il peut faire ça sans se faire pincer par la police.

- Avec le soutien du Gouverneur ce n'est pas trop compliqué...

- Comment tu sais ça ?

- Je ne sais pas c'était une pur supposition...

- En tout cas ça expliquerais tout et puis à ce qui paraît il est très riche et influent donc c'est fort probable...

Je devais partir, il se faisait tard et la conversation devenait de plus en plus génante pour moi alors je dit :

- Écoute je dois y aller il se fait tard.

- Bien sûr mais dit si tu veux on peut se revoir j'habite pas loin et à vrai dire je ne connaît pas beaucoup de gens de mon âge alors...on se rejoint demain ici ?

J'ai hésité puis répondis :

-Bien sûr.

Je rentrai chez moi...


***


Des semaines passèrent et Léon et moi nous nous voyions tout les jours.
Père et Mère ne rentrait jamais, ils étaient affairés toujours autre part, bizarrement toujours en dehors de l’État.

Une fin d'après midi alors que nous sortions du bar d'Albert, Léon et moi vîmes un groupe d'enfants marcher devant nous la face marquée par la fatigue et la mélancolie.

- Pourquoi des visages aussi moroses ? demandais je

- Ils vont travailler à l'usine...

Je fulminais de rage contre mon père mais aussi contre moi même car je sais qui est le responsable et je sais que c'est grâce au travail de ces enfants que je subsiste...

- Qu'est ce qui ne va pas Eli ?

- Il faut que l'on fasse quelque chose Léon je ne supporte pas de voir ça, je sais que l'on peut faire quelque chose !

- Et tu veux faire quoi ? Renverser le Gouverneur ?

- Et pourquoi pas hein ?!

Léon me fixa du regard longtemps à tel point que ça devenait embarrassant

- Tu peux cesser de me fixer s'il te plaît ?

- Viens avec moi, dit-il enfin

Léon me pris par la main et je le suivis à travers les ruelles jusqu'à l'entrée d'un cellier, il toqua à la porte et attendit longuement jusqu'à ce qu'une voix sortit du cellier :

- Mot de passe ?

- Piment et coton. Répondis Léon

La porte du cellier s'ouvrit et nous descendîmes des escaliers nous noyant sous la terre, ça sentais la moisissure, la poussière et la pierre.

Après avoir longé un long couloir nous arrivions dans une grande salle illuminée de torches avec une table au milieu ou nous retrouvions...Albert appuyé, les bras tendus des chaque coins de la table il prit la parole le premier :

- Salut gamine ! Et bienvenue dans la cave de la Rébellion des Travailleurs !

- Pardon ? Mais qu'est ce que …

- C'est là que moi, Albert et les autres nous organisons des opérations de sabotages, des plans de reconversion pour les futurs ouvriers sans emplois etc...
 

- Mais c'est génial !

- J'étais sûr que ça te plairait.

- L'ennui c'est que tout ça n'est qu'hypothétique...

- Pourquoi cela ?

- Car on a aucun moyen de pression, aucune information sur l'usine ou l'acheteur...

Ma langue ne fit qu'un tour

- Je sais comment se les procurer.

- Pardon ? Comment une gamine du centre-ville peut obtenir ces informations comme ça ?

- Et bien, j'ai mes méthodes. Répondis-je blessée mais pas abattue par la réticence d'Albert et par son manque évident de tact envers la gente féminine.

Mon cerveau était en train de surchauffer tandis que je prononçais ces paroles, je ne voulais pas que ma « couverture » explose en milles morceaux.

-Très bien gamine, je te fais confiance, essaye d' obtenir des infos qui pourrait nous interresser.

Le soir même je rentrais chez moi et une fois arrivée je demandais à Gilda :

- Gilda, mes parents sont-ils là ?

- Non Monsieur.

- Parfait ! De toute façon je ne sais même pas pourquoi je pose la question.

J'entrais alors dans le bureau de mon père afin de trouver ce qui pouvait éventuellement m’intéresser.

Après quelque minutes de recherche je me mis à fouiller les tiroirs de son bureau ; j'y ai trouvé une lettre accompagné d'un acte de propriété sur l'usine au nom de mon père ainsi qu'une cession de droit et une autre lettre provenant du Gouverneur félicitant mon père et disant :

« P.S : J'espère que le reste de nos affaires sont en sûreté »

Je ne savais pas ce que cela signifiait mais je savais que ça avait tout de louche.


***


Le lendemain je me rendais avec Léon dans le repère des travailleurs où je donnais les lettres à Albert qui nous dit après les avoir examiné longuement me dit :

- C'est dingue que tu ais pu récupérer tout ça ! Comment tu as fais ?

- J'ai mes contacts. Mentis-je

- C'est vrai que c'est génial mais on a rien de compromettant.

- Au contraire petit. On sait que quelque chose de louche se trame et on sait aussi que maintenant on doit vérifier ce qui se passe vraiment à l'intérieur de cette usine.

- Parfait ! On fait ça quand ?

- On? Parce que tu penses qu'on vas te laisser venir risquer ta peau? désolé mais c'est pas pour les fillettes ce qui va se passer ce soir...


-Hey! Je me suis débrouillée toute seule pour trouver ces infos j'aurais pû me faire prendre et c'est comme ça qu'on me remercie?! En me rabaissant?!

-Elle n'a pas tort tu sais...


Albert relâchait un profond soupir avant d'opiner du chef signifiant son accord pour me laisser les accompagner.

Le soir même nous étions réunis dans le bar : pendant que tous vont manifester afin d'attirer l'attention de la police et des agents de sécurité de l'usine, Albert, Léon et moi nous infiltrerons les bureaux de l'usine afin de trouver des informations compromettantes ; enfin nous l'espérions.

La charge de la manifestation était menée par le grand gaillard que j'avais rencontré quelque jours plus tôt au bar.

Il faisait presque nuit nous étions cachés derrière l'usine nous allions passez par la porte de service.

J'avais très peur et j'étais tellement nerveuse que j'avais l'impression que mon cœur allais exploser dans ma poitrine, je tremblais de partout et soudain je sentis la main de Léon se poser sur la mienne, ça me rassura et me calma un peu.

Je me disais qu'il était peut être temps de tout lui avouer :

- Léon, il faut que je te dise...

- Je sais...

- Comment ça ?

- Je sais que tu n'es pas vraiment une fille....mais c'est cool j'en ai vu d'autre tu sais en voyageant à travers le monde.

Les larmes coulaient le long de mon sourire, j’étais heureuse :

- Tu n'es jamais allé plus loin que Port Eads...

- Pas faux...

Nous riions tout les deux

Mais ça n'allais pas durer longtemps.....

Plus loin nous entendions Albert nous appeler alors nous entrions dans l'usine, et tandis que nous atteignons le bureau de mon père nous remarquions au travers des vitres la lueur chaude des torches des manifestants.

Une fois dans le bureau nous cherchions tout les trois ce qui nous permettrait d’arrêter mon père.

Je cherchais donc dans la bibliothèque et trouvais le livre de comptes je l'ouvrit et demanda à Albert si il reconnaissait quelque chose :

- Oui en effet : ça c'est le nom d'un trafiquant d'arme connu en Louisiane  et ça c'est celui d'un trafiquant d'esclave sévissant dans le Nord du pays ….

-C'est parfait alors !

-En effet je ne sais pas qui est ce gars mais il est dans la merde...

Nous sommes ensuite repartis au bar afin de fêter notre victoire avec les autres.

Le bar était rempli de soulagement, de joie, de larmes, de musique nous nous amusions tellement.

Albert s'adressa à moi :

- C'était du beau boulot mais ce n'est que le début !

-Comment ça ? On ne signale pas ce qu'on a trouvé dans le bureau ?

-Non on ne peut pas faire confiance à la police de plus comme tu l'avais trouvé, il a des liens avec le Gouverneur

-Alors commençons la suite des opérations !

- Tu sais, je t'ai mal jugé, tu as beau être une gamine, tu n'as pas moins de courage que n'importe qui ici.

-Merci Albert, moi aussi je t'ai mal jugé, tu n'es pas un vieux con blasé comme j'aurais pu l'imaginer.

-HAHAHA! En attendant trinquons aux absents qui se sont fait arrêter pendant la manif !

Nous criions alors tous de joie pour fêter notre victoire et nous veillons jusqu'à l'aube....


***


Deux semaines plus tard alors que notre réseau se développait et que nos opérations se multipliaient nous nous retrouvions : moi, Léon, Albert et deux autres personnes que je ne connaissait pas dans le cellier.

- Elizabeth, Léon je vous présente nos généraux ; ils sont les actionnaires et les stratèges de notre résistance je vous présente....

Une grande femme aux yeux de jaspe, une peau d'obsidienne et des cheveux aussi noirs que la nuit et aussi longs et sinueux que des serpents s’avança.
La seule source de lumière dans cette pièce était une lampe à huile posée sur la table, sa chaleur faisait ressortir les touches de peintures guerrières sur le visage et son corps d'une féminité absolue entouré de grands linge à motifs dé toute les couleurs comme si elle s'était habillée avec le plumage d'un perroquet, elle s'adressa alors à nous :

-Bonjour, je m'appelle Dolorès, je suis la Mama de mon clan voodoo, et je participe à cette résistance en vous donnant mon soutien et celui de mes enfants, de plus il se trouve que j'ai un très bon réseau de renseignement et que toi jeune fille tu en a un qui est tout aussi conséquent...

Je ris nerveusement en lui serrant la main sachant que cette femme étant une sorcière vaudou pouvait sûrement afficher ma vie et ma provenance par je ne sais quelle rituel

-Tu n'as pas avoir peur chérie je ne m'attaque pas aux miens ou à mes amis.

Puis un vieillard sortit de l'ombre pour se présenter il avait à vrai dire juste la barbe et la moustache -taillées au millimètre près d'ailleurs- d'un vieillard car son uniforme fraîchement lavé, ses bottes cirées à souhait,sa posture et son sabre à la ceinture ne tromperait personne, c'était un capitaine de bateau :

-Salutations jeune gens, je suis le capitaine Hamish Scobbelton, je suis capitaine de la Cherry Maid, moi et mes gars on s'occupe de vous filer du matériel, des infos sur les déplacements des bateaux de  la flotte de Dieu-sait-qui est le propriétaire de cette usine.

-Enchantée capitaine.

-Salutation capitaine ! Mousse Léon sur le Flower Shell !

Léon le cria si fort que je cru que mes tympans allaient se rompre, jusqu'à ce que je n'y croit plus lorsque le capitaine se mit à rire....

-HAHAHAHAHAHA ! Pas besoin d'être aussi formel gamin ! Je me sais être respecté sur la mer mais ici nous sommes égaux !

-B-Bien monsieur ! Dit-il en rougissant

Je me retins de m'esclaffer en voyant Léon aussi gêné je ne l'avait jamais vu intimidé avant.

Albert se racla la gorge et repris :

-Bien nous ne soyons pas tous présent il manque une personne, elle ne devrait plus tarder...

Je profitais alors pour faire connaissance avec les deux généraux :

-Mais dites moi qu'est ce que ça vous apporte de nous aidez ?

-Et toi ça t'apporte quoi ?

-Rien, mais....

-Et bien c'est pareil pour nous, on le fait parce que nous avons des convictions. Ce pays est ce qui compte le plus pour nous, ces quartiers sont nos foyers, les habitants sont nos amis, je ne connaît pas dans ce pays d'endroit plus convivial et pourtant j'ai voyagé beaucoup et partout ça je peux te l'assurer.

-Et vous pratiquer le vaudou ?

-Oui petite mais ce n’est pas qu'un art obscur, dit-elle en se servant un verre de vin, c'est aussi une communauté, une famille...

-Et vous réussissez à faire tout et n'importe quoi ?

-HAHAHA...non, malheureusement la magie à ses limites : donnez la mort instantanément, transformer tout ou lancer des boules de feus sont des choses que l'on lit dans les contes de fées.

-Mais vous faîtes appel aux Lwas n'est ce pas?

-C'est exact ! Tu sais ça comment ?

-J'ai lu des livres sur le sujet.

-Tu t'es bien renseignée petite...et que sais tu d'autre ?

-Que vous êtes une communauté très puissante dans le Sud du pays et que vous vous considérez comme un peuple libre..

-Exact et exact, je t'aimes bien tu sais ? Tu sais te renseigner et garder en mémoire les informations qui te sont utiles. Et puis après tout entre femmes, ils faut se serrer les coudes de nos jours . Dit-elle avant d'esquisser un large sourire.

Tandis que je rendais son sourire à Dolorès nous entendîmes des bruits de pas venant du couloir accompagnés de cris de joie et de bousculades.

Tandis que le vacarme attira l'attention de tout le monde, Léon se leva de sa chaise comme un chien qui pressentirai l'entrée de dangereux intrus sur son territoire.

La porte s'ouvrit soudainement sur une paire de boucles blondes :

Apparemment des jumeaux blonds comme le maïs et aux yeux comme si deux caméléons s'y étaient logés, et pour cause, ils étaient hétérochromiques venaient de faire irruption dans la salle des opérations, ils étaient habillés avec des frusques grises et beaucoup trop grandes pour eux, ils affichaient des visages emplit de méfiance mélangée à la sensation d'avoir fait la pire bêtise qui soit et d'en être particulièrement fier.

Ils furent tout les deux suivis d'un grande fille âgée d'un peu plus de 25 ans elle ressemblait bizarrement en tout point à Léon. Mais un peut plus grande, habillée comme les deux jumeaux et coiffée d'une haute et longue queue de cheval.

Elle s'adressa alors à nous :

-Salutations ! Désolée du retard y a eu du grabuge avec des flics. Alors, de quoi ça parle ?

-Qu'est ce qu'elle fait là ?! Dit Léon alors qu'il s 'adressait à Albert

-On a besoin d'elle et de ses gars dans des opérations de sabotages, de saccages ou comme protections lors de manifs...

-Excusez moi....dites moi si je dérange mais vous pourriez au moins nous présenter !

-C'est....c'est ma sœur, Anna-Lise.

-Oh ! Enchanté .

M'ignorant totalement elle poursuivi :

-Et en tant que tel tu pourrait au moins commencer par me dire bonjour.

-Depuis quand je te dois le respect ?Depuis que tu m'as lâchement abandonné quand maman est morte pour me laisser me débrouiller tout seul ?

-Tu étais assez grand... Répondait-elle avec une détente déconcertante.

-J'avais seulement 9 ans ! Des larmes de rage commençaient à rouler sur ses joues qui semblaient en feu comme le reste de son visage.

-Léon...

Il sortit en courant avant que je ne puisse dire un mot de plus.

-Mais qu'est ce que vous lui avez fait bon dieu ?!

- C'est qui ça ?

- Respecte la un peu ! Sans ses renseignements on en serait pas là !

- Hmpf...j'imagine que je n'ai plus besoin de me présenter....

Ses yeux semblables à ceux de Léon ne me jetaient pas des regards emprunts de gentillesse mais bien d'irritation et de méfiance.

Je sortais alors afin de fuir la tension lourde et crissante de ce cellier.

Je retrouvais alors Léon dans l'arrière boutique du bar d'Albert où il finissait gentiment une bouteille de whisky.

-Albert va te démonter....

-Rien à foutre ça lui apprendra à faire appel à cette....cette....

Je m'asseyait à côté de lui sur le sol froid adossée à la gazinière de métal...
Je soupirais....

-File moi la bouteille tiens.

- T'en as pas besoin.

-Je viens d'apprendre que ta sœur est une grande chef de gang qui rien qu'avec un regard m'a signifié son envie de me buter alors j'aimerai au moins savoir qu'elle goût ça a avant de crever par ses mains.

- Meh...Pas faux tiens.

Je trempais mes lèvres  dans le whisky et gouttais une lichette du breuvage avant de m'étouffer dans une toux incontrôlable causée par la chaleur du produit.

-HAHAHA ! J'aurais dû te prévenir que le whisky n'est pas fait pour les fillettes.

-Vas te faire foutre !

Nous buvions pour nous amuser et pour aider Léon à se remettre de ses retrouvailles avec sa sœur qu'il n'avait pas vu depuis 7 ans Albert l'avait pris sous son aile après que sa mère mourut sous les coup de son mari, qui fût emprisonné, et qu’Anna-Lise abandonna Léon à son sort.

Nous parlions de tout et de rien et nous étions assez éméchés pour au final nous endormir sur le sol de la cuisine....

Je me réveillait dans un lit deux place dans une petite chambre illuminé par la lumière du soleil qui traversait le verre d'une petite fenêtre qui donnait sur la rue on était au premier étage du bar sûrement dans la chambre d'Albert où il nous avait transporté Léon et moi.

J'avais l'impression que ma tête allait explosé et que mon estomac même si j’étais prise d'une faim gargantuesque allait rejeter tout ce qui voudrait y entrer. J’entendis alors un  gémissement à côté de moi je tournait alors la tête pour trouver Léon allongé sur le ventre son haut posé sur une chaise au soleil en train de sécher et sa tête pendant hors du lit au dessus d'une bassine je supposais évidemment que mon ami n'avait pas survécu à notre aventure éthylique.

J'entendais alors des pas dans les escaliers et la porte s'ouvrit sur la silhouette d'Albert qui à contre-jour ne ressemblait qu'à une grande ombre sale et inquiétante.

-Tu es réveillée ?

-Apparemment...

-Comment il s'en sort ?

-Il est en train de décéder....

-Oh non non non....il va crever quand je vais l'étrangler pour les trois bouteilles que vous m'avez enfilé à vous tout seul....

- Ne soit pas trop dur avec lui....

-Je sais très bien que ce n'est pas facile pour lui mais il faut qu'il se ressaisisse sinon il ira droit dans le mur et nous avec. On a besoin de lui.

-Il en a conscience, c'est juste qu'il ne tient pas l'alcool ! HAHAHAHA !

Ce rire sec venait de derrière Albert et une tignasse de miel se reflétait dans les rayons du soleil, c'était Anna-Lise.
Je tendais une main faible et tremblante vers elle en signe de protestation.

-Chut...s'il vous plaît....pas de bruit trop fort.

Mon cerveau allait surchauffer et fondre en une bouillie qui sortirai par mes oreilles.

-Et sa copine non plus apparemment.

Je me levais péniblement du lit pour suivre Albert et Anna-Lise jusque dans la cuisine où nous prenions notre petit déjeuner.

Quelques heures plus tard Léon nous retrouvait mais fût accueillit d'une manière des moins conventionnelles par Albert qui lui délivra une énorme gifle avant de rire et de le prendre dans ses bras pour le féliciter pour sa première cuite.

Je rentrais pour la journée au manoir.

J'arrivais au manoir où je retrouvais enfin ma chambre et....ma Mère qui m'y attendais !

- Je peux savoir où tu étais ?

-Je-j'étais...

-Enfin ça n'a aucune sorte d'importance il faut que tu rencontres certaine personnes prépare toi et enfile cette tenue ! Et attache tes cheveux je suppose que tu ne veux toujours pas les couper mais tant pis !

Elle me tendait un costume trois pièces des plus tristes du bout de ces longs doigts graciles ; j'étais habituée à ce qu'elle ne se soucie que de sa petite personne et des obligations sociales que je devait suivre en permanence.
Ses petits yeux d'un cyan si clair et si pur qu'on les croirait gris me fixaient attendant une réponse de ma part.

-Bien mère. Dis-je en soupirant.

Elle sourit de satisfaction car pour une fois je n'avais pas la force de résister, ses cheveux blonds presque blancs remonté en un chignon complexe exprimait la nature stricte et futile de cette femme.
Je m'habillais alors et descendais au salon pour retrouver ma mère et trois autres femmes accompagnées de ce qui semblait être leurs filles.
J'ai senti automatiquement le traquenard.

-Rhys, je te présente trois de tes prétendantes, étant donné que nous vivrons ici longtemps il me semble que tu devrais rencontrer des jeunes...

-Nan mais vous vous prenez pour qui hein ?! Ma vie se régit depuis mes 7 ans à habiter tous seul dans notre manoir entouré par vos petits soldats sans rien qui puisse me fournir une enfance normale et sans parents alentour parce que vous étiez tout le temps autre part et vous reveniez seulement pour des soirées mondaines au château et là d'un coup vous vous soucier de mon « bien-être » et de ma vie privée ?! Mais soignez vous ma pauvre amie !

Je sortait en fulminant pour rejoindre ma chambre je me changeai et redescendait au écuries avec un baluchon rempli de certaines affaires qui me sont précieuses, je laissait une lettre mentant sur ma destination indiquant que je quittais l’État et j'enfourchais Abigail pour fuir en fait jusqu'au cellier je relâchais Abigail dans la nature pour effacer mes tracer étant donné qu'elle était très reconnaissable.
Tout ceci me paru durer une vingtaine de minutes mais en réalité plusieurs heures étaient passées, ma colère m'avait comme servit de machine à traverser le temps.Il faisait nuit noire.

Je descendait dans le cellier et n'y trouvait personne alors je m'y endormi.  


***


Plusieurs jours passèrent sans que la police ne parte à ma recherche comme quoi je ne compte vraiment pas aux yeux de mes parents.

Albert m'a accueillit chez lui quand je lui ait menti et dit que ma mère voulait m'envoyer dans un pensionnat pour jeune fille.

Dolorès me donna des robes qui appartenaient à ses filles c'était vraiment le plus beau cadeau que l'on ait pu me faire je me retenais de toute mes forces pour ne pas exploser en larmes de joie.

Nous nous retrouvions tout les jours au cellier afin de superviser notre petite armée révolutionnaire, Anna-Lise et moi devenions de plus en plus proche, je considérait qu'elle était de moins en moins rustre et elle trouvait que j'étais moins chochotte, je comprenais quelle chemin elle avait dû parcourir pour se faire respecter en tant que femme dans le monde la rue et elle m'apprenait à en faire autant.

Les esclandres se multipliaient et les rafles de la police aussi afin de trouver les responsables des saccages et des vols d'informations, apparemment mon père en avait assez de se faire mener à la baguette par ceux qu'il doit considérer comme des déchets et par son fils.

Alors nous entamions la phase finale des opérations, le coup de grâce qui abattrait mon père.

Nous étions tous réunis ce jour là donc dans le cellier et Albert commença un compte-rendu :

-Tout d'abord il est clair que nous sommes en sous-nombre total, on compte -si on rajoute dans leur camp la police- un homme chez nous contre trois chez eux alors il vas falloir compter sur nos meilleurs éléments surtout que ce ne sera qu'une question de distraction pendant qu'un petit groupe ira poser un petit message au manoir.

-De quel genre ? Demandai-je

-Il ne sera pas au manoir alors je propose de foutre le bordel dans ce manoir afin de bien lui faire comprendre qu'il faut pas nous faire chier trop longtemps. Et puis ça nous donnera l'occasion de récupérer les dernières infos qui nous permettrait de le faire tomber, de plus, s'il se trouve là bas on pourra engager une petite discussion...

Ça ne m’inquiétais pas qu'ils s'infiltrent dans le manoir rien là bas ne pouvait trahir mon identité tout simplement parce qu'aucun portrait ou autre stupide tableau ne me représentait il y avait juste la gueule de certains de mes ancêtres et une quinzaine de tableau de maître : ma mère aimait afficher notre richesse.
Par ailleurs ça ne m’inquiétais pas non plus que mon père soit...disons blessé dans la bataille.

Au contraire cela me réjouissait tellement que je continuait :

-Dans ce cas on fait quoi nous ?

-Je ferait parti du groupe qui s'introduira dans le manoir, Dolorès m'accompagnera ainsi que deux trois gars d' Anna-Lise. Capitaine vous vous occuperez de bloquer les routes afin d'empêcher toute victime extérieur à l'opération.

-Et nous ? Demanda Léon

-Vous restez tout les deux ici, compris ?

-Quoi ?! Mais c'est pas notre première mission ! On peut faire quelque chose !

-Vous restez ici parce qu'on aura besoin de personnes afin de brûler les preuves si l'un de nous se fait attraper et qu'il dévoile tout, ou pire...

Je me mis alors à pouffer de rire

-Donc on te dit que des gens vont peut être mourir et toi tu te bidonnes.

-Oui oui!C'est juste que c'est le pire raisonnement que j'ai jamais entendu de ma vie !

-Comment ça ?

Je reprenais mon souffle

-Il suffit juste de nous remplacer tout les deux ou mieux de laisser une seule personne ici c'est pas très compliqué de foutre le feu à quelque chose tout seul.

-Ce que je veut dire c'est que vous êtes beaucoup trop jeune pou....

-Les jumeaux ont le même âge que nous et ils vont allègrement à la baston....

Dolorès explosa en un rire aussi gracile qu'un cerf en rut.

-La petite vient de te moucher sévèrement mon vieux! HAHAHA !

Albert, livide se laissa tomber sur sa chaise et déclara :

-Fais ce que tu veux je ne suis pas responsable de toi mais si tu te fais prendre ou autre ; tu pourras pas dire que je t'avais pas prévenu.

-Super dans ce cas j'irai dans la mêlée.

-Tu sais te battre au moins ? Me lança Anna-Lise avec un regard de défi.

-Bien sûr. Lui répondis-je du tac au tac

A vrai dire, je ne savais -à proprement parler- me battre mais j'apprenais l'escrime depuis l'âge de 9 ans et on peut dire que je me débrouille pas mal surtout avec deux épées.

- Si elle y va, j'y vais aussi. Enchaîna Léon.

-Si vous êtes tout les deux à vous protéger l'un l'autre, moi ça ne me pose pas de problème mais vous vous lâcher pas compris ?

-Compris ! Répondions nous en chœur

Albert se leva tendis son poing vers le centre de la table et tous le suivirent, nous savions que c'était la dernière étape pour atteindre notre but final et nous savions aussi que tout pourrais tourner à la mission suicide.


***


Le vent dans les arbres laissait derrière lui un silence de mort, notre petite armée s’était resserrée comme des pingouins qui se protègent du froid mais là nous nous protégions du vide et des éventuelles attaques qui viendrait à nous entourer.

Devant nous, le manoir. Derrière nous, la ville.

C'était une simple ligne droite à suivre mais nous étions trop ,effrayés pour avancer, nous n'avions pas peur de nous battre loin de là mais quand on sait que quelque chose va nous tomber dessus et que ce quelque chose ne vient pas, alors la peur devient irrationnel car on pourrait gagner en confiance et se dire qu'au final il n'y a rien et donc s'éparpiller et laisser à l'ennemi la chance de nous avoir facilement.

Tandis que cette paranoïa nous gagnait peu à peu, un des gars d'Anna-Lise se mit à courir en criant comme un animal vers le manoir les yeux fous et la bave écumante au coin de sa bouche.

Il fût arrêté net à quelques mètres du portail par deux gardes de ma famille sortis de nul part, ils le jetèrent à terre et lui donnèrent des coups de pieds.

Alors le sang du groupe ne fit qu'un tour et tous coururent à l'aide du pauvre bougre et Léon et moi les suivirent armés de notre rage et de notre bravoure.

C'est là que la bataille commençât, alors que nous arrivions à hauteur des deux gardes, deux troupes de policiers embusqués sortirent des bois alentour pour nous encercler, nous étions pris au piège, nous devions riposter nous n'avions pas d'autre alternative, alors le premier sang fût versé par l'un d'entre nous, un géant armé d'une batte de base-ball la fit tourner au dessus de sa tête pour atterrir dans te tibia d'un policier et nous entendîmes un claquement sec signifiant qu'il s'était brisé.

Anna-Lise lança la charge, Léon et moi étions au centre du cercle on ne pouvais rien atteindre et rien ne pouvait nous atteindre.

Dans la mêlée, nous étions comme une goutte de sang dans un océan de violence, pour moi le temps passait comme au ralenti plus aucun son n'atteignait mes tympans, j'étais vide d'émotion devant un spectacle aussi déchaîné, je m'attendais à de la violence mais pas autant, du sang des membres cassés, des morts.

Léon me sortit de ma torpeur en me secouant et en me criant dessus :

-Liza ! Ça part trop loin ! Faut qu'on se casse !

Un garde se lançait vers nous une matraque à la main, une impulsion d'adrénaline me projeta en avant, je poussait Léon du revers de la main, j’empoignai le tisonnier pendant à ma ceinture et lançait une estoc vers le ventre de l'assaillant, évidemment le coup ne lui donna qu'une vive douleur car le tisonnier n'était pas affûté, je fis un pas de coté pour laisser le garde tomber sur le sol.

L'adrénaline redescendit malheureusement et mes muscles se détendirent automatiquement pour me laisser tomber sur mes genoux, Léon vînt me rattraper pour m'emmener dans les bois en se frayant un chemin à travers la cohue.        

Nous atteignons l'orée du bois quand un pétard fût lancé, c'était le signal de retraite alors nous courûmes jusqu'au bar ou nous nous barricadions pour attendre Albert.

Deux heures passèrent et nous étions sans nouvelle d'Albert puis on frappa à la porte, j'ouvrais et nos trois généraux entrèrent mais il n'y avait aucun signe d'Albert.

-Qu'est ce qu'il s'est passé ?!

-Ils nous attendaient, ils avaient une taupe qui les a rencardé et Albert s'est interposé pour essayer de nous laisser le temps de fuir ; j'ai juste eu le temps de me retourner pour le voir engager le combat avec un homme, je pense que c'est le « haut responsable ». Répondit Dolorès.

-Qu'est ce qu'on fait ?

-On attends, on soigne les blessés et on trouve la taupe.


***


La nuit tombait et le bar était rempli de blessés et des gars qui venaient boire pour soulager leurs idées. Dolorès et moi nous nous efforcions du mieux que nous pouvions pour soigner les blessés et Léon s'occupait du bar, Anna-Lise se lançait déjà dans une nouvelle opération pour trouver la taupe et le capitaine sortait avec ses hommes pour présenter ses condoléance au famille des morts.

-C'est pas possible, rien de tout ça n'est réel ! Comment on a pu se faire doubler comme ça ?! Hurla Anna-Lise

Entrèrent alors trois policiers :

-Que voulez vous messieurs? Un verre ? Proposa Léon afin de signifier aux autres que ce n'était pas le moment de déclencher une bataille.

Ignorant la proposition de Léon, le policier annonça :

- Nous cherchons Sir Rhys of Norfolk ! Ses parents l'attendent.

Tout le monde se regardait et mon cœur hurlait de terreur dans ma poitrine.

Mais pour la sécurité de mes amis je me devait de partir sinon mon père serait capable de mettre le pays à feu et à sang pour m'obliger de sortir de ma cachette alors je m'avançait vers le policier et le suivit jusqu'au manoir.
C'était la dernière fois que je voyais mes amis.


***


C'est la première fois que les portes du manoir me paraissait aussi grandes et austères mais je restai tout de même assez confiante car je n'en avait strictement plus rien à faire de ce qui pouvait m'arriver, je venais de perdre mes amis et je n'ai jamais eu de toute façon la famille que je voulait comme quoi on ne la choisi pas.
Au moins il me restai ma robe, un bien maigre lot de consolation mais au moins je risque de choquer mes parents comme il se doit.

Les portes s'ouvrait sur le bureau de mon père et son fauteuil tourné vers l'arrière de la pièce , j'avançai lentement et n’attendais pas son ordre pour m’asseoir sur la chaise en face.
L'ambiance était tellement pesante que je ne pouvais plus me lever de mon siège.

Le fauteuil de mon  père se retournait pour qu'il puisse me faire face :

-C'est quoi ça !? Dit-il en pointant ma robe du doigt

-Euh...c'est une robe.

-Ne soit pas insolent ! Tu crois peut être que ça m'amuse de savoir que mon fils s'est échappé  du manoir familial pour aller se travestir avec des bouseux ?

-Ce ne sont pas des bouseux et je ne me travesti pas !

-Ah oui ? Alors tu appelles ça comment?

-C'est ce que je suis !

Les larmes commencèrent à rouler le long de mes joues et la fureur remplissait ma tête.

-La police m'a dit que tu te trouvais dans un bar à soigner un groupe rebelle et tu sais quoi ?! Il se sont faufilés jusqu'ici !

-Mais tu étais là pour les en empêcher nan ? Qui t'as averti ?

-Oui en effet j'ai été averti par le Capitaine  Scobbelton, vous avez fait l'erreur de le contacter après que je l'emploie.

-Tu n'es qu'un monstre,tu trempe dans le trafic humain et le trafic d'arme et dieu sait quels autres sombres affaires !

-Dis moi...tu ne serais pas autant monstre que moi pour avoir profité de l'argent de ces trafics ?

-Qu'est ce que tu as fait d'Albert ?

-Le barman ? Il est mort. Ses dernières mots se dirigeaient vers un certain Léon...Dis-t-il avec une froideur épouvantable.

-Tu n'es qu'un monstre ! Hurlais-je dans un sanglot

La porte du bureau s'ouvrait derrière moi, laissant ma mère entrer en furie.

-Qu'est ce que c'est que ça hein ?! Tu pars de la maison, on ne te vois plus pendant près de trois mois et quand on te retrouve tu fais parti d'un mouvement visant à renverser ton père et son entreprise.

Là je ne vis plus que rouge et mes mots se suivait à une vitesse impressionnante :

-Ferme ta gueule ! Vous n'avez aucune autorité sur moi étant donné que vous n'avez jamais été des parents pour moi ! Je vous emmerde car quand j'ai enfin réussie à me forger une vraie vie entourée d'une vraie famille vous me la retirer ! Sachez que je suis fier de ce que je suis et de ce que j'ai fais alors vos reproches injustifiés vous pouvez vous les foutres au cul !

-Cette fois ci s'en est trop !

Mon père me pris par le bras pour m'emmener dans ma chambre, là bas il me battu à mort, je sentais les chairs de mon dos se déchirer sous les coups de ceinture et quand je tentait de riposter il me renvoyait directement au tapis par un violent coup de poing, je ne dormis pas cette nuit-là, je pleurait la mort d'Albert, la trahison de Scobbelton, notre défaite et la perte de mes amis, le lendemain j'étais envoyé en Angleterre par bateau et envoyé dans un camp de redressement militaire, où mes parents espérerait que je change tout en faisant croire à la société que je faisais mes classes.


***


Deux ans avaient passés depuis les événements de La Nouvelle-Orléans et mes journées étant réglées comme le mécanisme d'une montre à gousset, la routine était venue s’installer pour ne faire de moi qu'un être dénué de conscience, de volonté ou de libre arbitre...et de cheveux, mes longs cheveux me manquaient...la coupe en brosse ne me convenait pas au teint.

Mes nuits se définissaient sur un fil de violence étant donné que ma réputation me précédait et donc mes « compagnons » de dortoir se défoulaient de leur journées de dur travail en me passant à tabac.

Une nuit après qu'ils m'aient tabassé, je ramassais mes affaires sur le sol avant de regagner mon dortoir, et soudain mes forces me quittèrent avant que je m'écroule en larme sur le sol, je tentait de rester silencieuse pour ne pas me refaire tabasser....par les gars ou par le sergent.

J'entendis alors une voix sortir de nulle part :

-Pourquoi tu pleures ?  



L'Invisible pour les yeux

T'as un Pseudo ?Roro
Et un âge ?19
C'est quoi ton Avatar ?Crow par Nephyla.
Comment t'as découvert l'île ?J'ai suivi les traces d'un Médecin adorable et d'un lutin mutin.
Tu la trouves comment ?Splendide et pleins d'autres mots définissants la beauté
Dis, tu crois bien aux fées ? Bien sûr!





Dernière édition par Crow le Mar 27 Aoû 2019 - 18:43, édité 27 fois
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MessageSujet: Re: Le jugement du Corbeau   Le jugement du Corbeau EmptyLun 23 Juil 2018 - 16:15

BONJOUR, COUCOU, BIENVENUE !!!
C'est toujours super excitant de voir les gens débuter en rp forum, j'espère que tu vas te plaire ici hehe.

Avant d'attaquer le gros de la fiche y a quelques petites choses qu'il faudrait voir dès le début.
Tu parles déjà de changer le nom de ton personnage, alors j'aimerais te diriger, si tu l'as pas déjà lu, vers ce sujet. Comme tu vois, les garçons perdus ont un nom ou un adjectif en anglais qui se rapporte à un trait physique, mental ou autre du personnage. Dans le cas du tien, ça pourrait être un mot en rapport

A part ça, les garçons perdus sont répartis dans des groupes, dont tu peux lire la description ici ! Vu son caractère et background, ton personnage aurait carrément sa place chez les armuriers ou les chasseurs, mais tu peux choisir n'importe lequel tant qu'il y a une bonne raison pour qu'on l'y envoie.

Sinon, détail plus technique, ton avatar doit faire entre 200*320 et 200*350. Si tu sais pas trop comment le redimensionner, tu peux nous demander, si t'as l'image entière on peut le faire pour toi et tout.

On repassera sans doute plus en détail sur le contenu de la fiche, je voulais déjà te filer ces liens pour commencer. De ce que j'ai lu, ton perso est déjà très prometteur et bourré de détails héhé ! Si t'as des questions, hésite pas, on est tous gentils et on sait que y a beaucoup de trucs à lire pour les nouveaux. Bienvenue encore !
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MessageSujet: Re: Le jugement du Corbeau   Le jugement du Corbeau EmptyLun 23 Juil 2018 - 23:03

COUCOU PETITE FRIMOUSSE ROUSSE!!!!!!Comment t'es trop choubichou!!!!

Bref en fait ouais pour le prénom, le surnom et le groupe je me disais que Peter pouvait le choisir pour rajouter un petit côté "legit" au perso...

Et puis pour l'avatar je galère déjà à en trouver un potable en fait XD Mais du coup je vais surement le changer celui là aussi meh...

Merci encore pour les compliments et les conseils!!!! Le jugement du Corbeau 2567536238 Le jugement du Corbeau 2567536238 Le jugement du Corbeau 2567536238
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MessageSujet: Re: Le jugement du Corbeau   Le jugement du Corbeau EmptyMar 24 Juil 2018 - 17:08

Aowh et bienvenue !

Roserade a de l'idée, meme si ouais le nom n'es pas le plus adapté. Pour l'avatarm on peut peut-etre t'aider a en trouver un ?

Concernant le groupe itou, c'est plutot aux membres de decider justement, d'autant que ca peut influencer ton perso. Je suis assez d'accord avec les suggestions de not' rouquin national, ce serait le plus logique.

Un truc que je remarque, c'est que Marie Laveau II n'a vraisemblablement pas pu rencontrer ton perso. Elle est morte supposément en 1895, donc ca semble un peu compliqué. Mais pourquoi pas croiser un vaudouisant qui perpétue la tradition, ou bien se renseigner sur ce coté historique de la NO et de ses pratiques ésotériques ?

Apres, parfaite maitrise de la double rapiere + la magie c'est peut etre un peu beaucoup ? Je sais qu'elle est sensible et manque de confiance, etc. Mais dans ce cas, peut-etre lui trouver une faiblesse de plus ? (Ou alors j'ai mal compris ta fiche, ce qui est aussi une possibilité.)

Bien entendu si tu as besoin d'aide, on est ravis d'etre la pour toi. Si c'est effectivement ton premier perso forum, il est deja super travaille et bien parti. Les ajustement, on peut toujours trouver comment faire. <3

Dés sur toi !






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MessageSujet: Re: Le jugement du Corbeau   Le jugement du Corbeau EmptyMar 24 Juil 2018 - 17:53

Coucou!!!!

Je m'étais pas du tout renseignée sur Marie Laveau II pour le coup tu n'a point tort je vais vite changer ça.

Pour ce qui est de la "maîtrise de la sorcellerie" , pour ce personnage ce n'est qu'un détail sur son ancienne vie, qui n' aucune incidence sur sa vie sur L'Ile mais c'est vrai je devrait lui rajouter des points faibles....

Pour ce qui est de l'avatar j'ai trouvé deux trois trucs potables Le jugement du Corbeau 90c7c604d5d70923182fc432dc879832

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MessageSujet: Re: Le jugement du Corbeau   Le jugement du Corbeau EmptyMar 24 Juil 2018 - 19:43

Toutes ces images peuvent potentiellement coller comme avatar. (Mention spéciale pour Loish et Nanomortis que j'aime beaucoup. La 2 et la 4, huhu.)

Est-ce que tu veux qu'on t'en redimensionne une, du coup ? Tu veux laquelle ?






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MessageSujet: Re: Le jugement du Corbeau   Le jugement du Corbeau EmptyMar 24 Juil 2018 - 21:38

Mmmmmmh...J'hésite encore entre les deux dernières....elle sont sympas....
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MessageSujet: Re: Le jugement du Corbeau   Le jugement du Corbeau EmptyMar 24 Juil 2018 - 21:43

Mais du coup ...ouaip je préfère celle de Nanomortis elle est plus colorée ^^
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MessageSujet: bla blabla   Le jugement du Corbeau EmptyMer 25 Juil 2018 - 11:17

blablabla


Dernière édition par Roserade le Jeu 26 Juil 2018 - 10:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le jugement du Corbeau   Le jugement du Corbeau EmptyMer 25 Juil 2018 - 23:27

Alors ! Pour ta fiche quand tu fais des modif, normalement tu peux te contenter de l'éditer directement dans le premier post. Ca permet de tout avoir au meme endroit et de ne pas rater une version. :') Pas de panique, tu peux simplement cliquer sur "editer" de ta seconde version, copier le contenu, et le coller dans ton tout premier post pour remplacer l'ancienne version. Et ensuite quand c'est fait, il suffit de supprimer la fiche en trop. Si tu as besoin d'aide je peux t'aider. <3

Concernant le nom, surnom et le groupe, je vois que tu n'as toujours rien mis. Pour le groupe on avait déjà suggéré des possibilités (éclaireur ou chasseur). Et le surnom, on va t'aider à trouver si tu veux ! Ca pourrait être par ex la Mystique, L'Aristo, La Snob, La Précieuse, L'Epineuse, La Cultivée, Le Beau Parler..

Concernant la fiche, fais attention, tu dis encore dans les révérences que Marie Laveau lui a appris les arts obscurs. On a vu ensemble que c'était pas trop possible. Je viens aussi de noter qu'elle a une maîtrise absolue de la double rapière, c'est peut-être un peu too much. C'est quand même fort, comme terme, "absolu", pour un enfant de 10 ans. Tu peux peut-être dire une très bonne maîtrise ? Et puisqu'on est dans les révérences, j'ai peut-être raté quelque chose mais j'ai pas vu de faiblesse supplémentaire. (Mais c'est la fin de journée donc peut-être que j'ai juste pas vu.)

Ensuite, l'invocation de Marie Laveau me gêne. La magie n'est pas au MO comme sur l'île. Certes les bayouteux viennent du Monde Ordinaire et font de la magie, mais ce sont des sorciers accomplis et la proportion de magie qu'ils faisait dans le Monde Ordinaire est assez floue. Donc ce que je te propose plutôt c'est que ton perso s'intéresse au vaudou et en apprenne davantage sur les rites, le vaudou.. C'est un milieu secret donc plutôt par les livres et autres, peut-être ? Et elle peut très bien croire que les Loas et la magie existent ! Mais sans en avoir une preuve trop concrète, ni que cela ne change la couleur de ses cheveux ou qu'elle n'invoque un fantôme.

Voilà, j'espère ne pas te décourager ! Bien entendu si tu as besoin d'aide pour réorganiser l'histoire de ton perso, on est prêt à t'aider.

Dés sur toi ! <3






J'suis Parole en #cc3300.

Merci Dog. ♥:

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Merci Coquillage. ♥:

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MessageSujet: Re: Le jugement du Corbeau   Le jugement du Corbeau EmptyJeu 26 Juil 2018 - 2:11

Mmmmmmmh...pas faux ...c'est vrai j'ai pleins de trucs à changer et en plus j'en ai oublié en fait...je vais peut être abandonner l'idée d'apprendre le vaudou, elle pourrait éventuellement.....meh...je crois que je vais réécrire tou le milieu et la fin de mon bout d'aventure






Merci Key! <3:


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MessageSujet: Re: Le jugement du Corbeau   Le jugement du Corbeau EmptyJeu 26 Juil 2018 - 9:51

Bah apres, tres honnetement, rien qu'avoir ce gouffre relationnel entre parent et enfant.. Y en a qui sont partis pour Neverland pour moins que ca. :')

Et rien n'empeche ta perso de s'interesser au vaudou une fois sur l'ile, ca peut mener a des rp cool, aussi. *wink*






J'suis Parole en #cc3300.

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MessageSujet: Re: Le jugement du Corbeau   Le jugement du Corbeau EmptyJeu 26 Juil 2018 - 10:32

Yep après la je laisse un petit brouillon je suis en train de tout retravailler "au propre" et je vais romancer et paufiner tout cela Le jugement du Corbeau 2302810372
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MessageSujet: Re: Le jugement du Corbeau   Le jugement du Corbeau EmptyMer 8 Aoû 2018 - 17:49

Hello Crow, bienvenue par ici =) Ton perso est cool ! Bon courage pour finir de paufiner tout ça ! (Par contre tu as laissé le nom Roserade dans les infos de ton profil ;p)






Merci Kane ♥ :
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MessageSujet: Re: Le jugement du Corbeau   Le jugement du Corbeau EmptyJeu 9 Aoû 2018 - 20:09

Merci beaucoup Smoke !!!! Grrrrr je sais j'essaye et je réessaye mais il ne veut point s'en aller >).(<






Merci Key! <3:


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MessageSujet: Re: Le jugement du Corbeau   Le jugement du Corbeau Empty

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