- Elle est plutôt grande, assez maigre. On la confond souvent avec un homme. Sa peau est plutôt pâle et marque facilement. Elle a des cheveux bruns mi-longs et porte la plupart du temps un T-shirt vert.
- Elle a un visage très enfantin, fait moins que son âge (si on peut dire).
- Possède des yeux rouges vifs. Le lendemain de son arrivé sur l’île, Dreamer a fait la rencontre d’une fée qui lui a joué un tour, elle a changé la couleur de ses yeux. La Dissipée les aime bien, même s’ils font peur aux enfants les plus jeunes.
- Tient beaucoup aux livres, qu’ils lui appartiennent ou qu’ils appartiennent aux autres. Elle les considère un peu comme des animaux de compagnie.
- Sort tous les soirs, quitte à ignorer le couvre-feu. Elle prend évidemment soin de ne croiser personne, pour éviter les ennuis.
- Peu tactile.

Sa vision des autres peuples en quelques mots:

Les Enfants Perdus: J’essaie d’être protectrice, de leur rappeler la chance qu’ils ont d’être ici !

Les Fées: Elles me facinent… Comment une telle dose de magie peut être condensée dans une si petite créature ?

Les Peaux-Rouges:
-Les Hurons: C’est la fraction la plus proche de la nature non ? Ils parlent de « Guérison du corps et de l’âme », J’aimerais en savoir plus…
-Les Delaware: Il parait que ce sont d’excellents musiciens, peut-on coupler musique et lectures ?
-Les Piccaninny: Je ne sais pas si je peux dire qu’ils sont courageux ou stupides… Il faut dire que j’aime pas les guerriers de base donc bon…

Les Sirènes: J’aimerais en voir une mais elles n’ont pas l’air très amicales ou ouvertes à la conversation…

Les Pirates: Je ne sais pas si mon jugement doit se baser sur les pirates ou Hook, qui finalement est le « Cerveau » de l’équipe, celui qui donne les ordres… Mais dans les deux cas, je désapprouve !

Les Créatures: Si j’ai bien compris, il peut y avoir une infinité de créature non ? Comment suis-je censée poser un jugement là dessus ?

Non, Non, Non et Non ! Bon, je suppose que je vais devoir argumenter plus que ça ? Comme je l’ai dit, je suis déjà dans mon idéal ! Si il y a une seule chose que j’aimerais ramener du monde ordinaire, ce seraient mes livres de conte ! Sinon, je ne regrette rien.

D’un coté y’a les gentils, d’un autre les méchants. Peter c’est le gentil des gentils, mon sauveur, et Hook c’est le méchant des méchants ! Non ?

« Une pauvre fille »
C’est ainsi qu’Aelys se qualifie. Loin de s’imaginer utile en ce monde. Pardon ? Ai-je dis « Ce monde »  ? veuillez m’excuser cette erreur. Après tout, ce n’est plus son monde. Cette erreur, elle ne me l’aurait jamais pardonnée. Pour une fois qu’elle se sent à sa place il a fallut que j’en vienne à mentionner sa vieille existence ! En effet, la personne souffre d’une terrible maladie: la basse estime de soi. A ajouter à cela des sautes d’humeurs courantes apparues lors de sa dépression.

« Une pauvre fille »
Ses parents, elle ne les voyait pas souvent. A peine le soir, lors du souper où elle était forcée d’écouter à quel point leur vie à eux était parfaite avant de quitter la table pour s’enfermer dans sa chambre. Elle les savait importants à la société, ne se sentait pas à leur hauteur. On ne compte plus le nombre de fois où elle observait l’obscurité de la nuit à peine illuminée de quelques éclats de lampadaires lointains derrière un simple carré de verre en pleurant… Et à l’école ? Ne se faisait-elle pas d’amis ? Eh bien… Elle faisait le choix personnel de ne s’approcher de personne, peut-être pour éviter de se confronter à d’autres et être rejetée.

« Une pauvre fille »
Elle tient pourtant à la vie, une lueur l’anime toujours. Dans ses moments les plus sombres, elle sait trouver réconfort. A chaque fois qu’elle se sent triste, la formule reste la même : elle saisit l’un de ses nombreux livres de contes et le dévore. Mots par mots, pages par pages, livres par livres, nuits par nuits… Elle ne perd jamais une occasion de bouquiner, rêver et s’imaginer plus utile que ce qu’elle est ! Si elle ne trouve plus d’histoires à lire, elle se contentera de les imaginer.

« Une pauvre fille »
Un soir, ses parents ne rentrèrent pas…Le téléphone sonna; Ils avaient eu un accident de train. Un agent de police sur place lui annonçait la mort de ses parents. Quand l’agent eut fini de parler, Aelys courut vers sa chambre, les larmes aux yeux… Elle n’avait plus la moindre envie de vivre dans ce monde. Elle ouvrit grand la fenêtre de sa chambre, elle ne savait pas ce qu’elle attendait… Peter Pan ? Oui. Voulait-elle l’admettre ? Elle aurait répondu par une autre question; « ai-je encore le choix ? ». Pourtant ce cri résonnait dans la ville si fort… « Peter ! Pourquoi me gardes-tu ici ? Ne vois-tu pas que je n’ai pas ma place ici ? Parmi eux ? Ne vois-tu pas que je n’ai plus personne pour m’aimer ? Ne… NE VOIS TU PAS QUE TU ES MA SEULE RAISON DE VIVRE ? L’ESPOIR QUE TU VIENNES ME CHERCHER UN JOUR, NE LE VOIS TU PAS ? » Elle s’effondra en pleurant… ce cri aurait pu être vain, pourtant…

Cette nuit était peut-être bien la plus triste et la plus heureuse de sa vie, car son petit tyran allait lui répondre…

« La fille la plus heureuse du monde »

Depuis cette nuit, elle ne pleure plus seule, elle ne pleure plus du tout. À vrai dire, elle passe la plupart de son temps à courir partout sur l’île. C’est le lieu qu’elle à toujours rêvé de voir, d’avoir… Elle a rapidement rejoint le groupe des récolteurs, sa motivation était simple, « Pouvoir courir partout encore plus qu’avant ! » Est-ce que ses parents lui manquent ? Elle ne le sait pas, elle les a oubliés. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle travaille. Et ça la rend heureuse ! Si bien que ne sont pas rares les fois où elle travaille même l’après midi ! Le soir, elle sort, regarde les étoiles, se promène dans le silence, s’arrête dans les plaines et réfléchit. On la voit très souvent en ses heures. C’est ainsi qu’elle gagna le surnom de « Dreamer ».