- Ouiiiiiii ?

Elle te sourit en coin, et ses cheveux fushia-prune te sautent à la gueule comme du plastique explosif. Toi, t'as juste ouvert la porte de la mercerie. T'étais pas préparé à ça.

Ça, c'est une fille. Entre ses cheveux rose fluo et ses lèvres rouge carmin, c'est à celui qui gagnera la compétition du plus voyant. Avec des rondeurs, oh ouais ! Elle n'est pas sèche, maigre et cassante comme une branche d'arbre atrophiée. Curve c'est une vague, une dune, c'est une courbe qui vit et ondule presque lascivement à chaque mouvement. Elle en joue, définitivement. Et ce décolleté, bon dieu. C'est abyssal. Là, elle a un soutif noir avec des jeux de tissus en ton sur ton. Tu le sais, parce que par dessus, y a juste un débardeur crème. Il est un peu trop grand et léger, ça laisse voir pas mal en dessous et suggère sans dévoiler ce tattoo entre les seins qui coule ensuite sur l'abdomen. Ce débardeur, c'est comme si elle l'avait mis histoire de se donner bonne conscience, de dire "oui oui, j'suis habillée". Même son mini short en jean explosé a l'air d'être perdu sur ses larges jambes courbées. Ceux qui aiment les jeunettes sveltes la diraient grosse, moche, la traiterait de baleine. Toi t'en es encore au stade où tu clignes des yeux sur ses cheveux, puis baisse les yeux. Bingo. T'es foutu, Invité, quand tu t'engouffres dans son décolleté sans trop comprendre pourquoi ni comment t'es arrivé là. T'as pas demandé à te perdre là-dedans.

Et elle, elle te sourit franchement. Flattée et sans s'en cacher.

- Merci mon chou, mais j'suppose que t'es pas venu juste pour les regarder ?

Sans gêne, donc. Sans pudeur. Fière, même. Et toi, tu regardes la boule de tissu coincée dans ta main. Tu redresses la tête, et lui tends le tout. Tu ouvres la bouche. La referme. C'est inutile, elle a déjà attrapé le pantalon, le déplie pour jauger les dégâts. Meh. Sa main fraîche caresse ensuite ta joue avec un sourire à la "Pas de panique, trésor", et elle roule des hanches jusqu'à son plan de travail.

- J'ai encore quelques bricoles à faire, mais ensuite je m'occupe de toi. C'est entre de bonnes mains.

Regard mutin vers toi, regard perçant, sourire en coin. Elle a une fossette sur la joue, ça lui donne un côté espiègle. Accoudée au plan de travail, elle se débrouille pour faire ressortir ses appâts tout en ayant l'air parfaitement naturelle. Autour d'elle trônes des vêtements : quelques retouche, comme ton pantalon, mais principalement des sous-vêtements en cours de confections. Toi tu hoches de la tête, et tu repars, un peu décontenancé. A peine tu tournes le dos qu'elle fronce les sourcils. Petit con, va. Bonjour, s'il-vous-plaît, merci, au revoir ? La politesse, c'est pas pour les chiens ! Une moue presque fâchée, qui se transforme ensuite en rictus mesquin. Bah. Ce n'est pas si grave.

Elle oubliera juste une épingle dans le tas.
Oups.

L'erreur est humaine.

#Colorée - Parce qu'elle n'aime pas le fade, le plat, l'ennuyeux. La discrétion. Il faut qu'on la voit, et surtout, qu'elle rayonne pour elle-même. Ouais elle a un tignasse rose bonbon, ou turquoise, ou rouge et noir, ou même un peu de tout. Ses cheveux blonds sont une palette pour elle. Elle gardera la même couleur peut-être quelques jours, quelques heures, tout dépend de son humeur. Et changera de coiffure régulièrement, au moins deux fois par jour.

#Militante - Parce qu'elle est fière de qui elle est, de comment elle est, et le revendique haut et fort. Elle était bien plus en chair, à son arrivée. Obèse, comme ils disent. Elle, elle qualifie ça de "vivante". Pas comme ces squelettes ambulants qui n'attendent qu'un courant d'air pour s'envoler. Curve, elle est fière d'avoir des formes, fière de son corps. Depuis qu'elle est arrivée au Grand Arbre, elle a perdu du poids, passant d'obèse à très en chair. Alors elle essaye de ne pas maigrir plus. Et pour le coup, elle est contente de ne pas avoir à chasser, ou ce genre de trucs fatiguant qui lui ferait perdre des rondeurs.

#Coquette - Elle aime s'habiller, se coiffer, se maquiller. Des langues de vipère disent que c'est pour "rattraper le coup" mais non. C'est juste qu'elle aime ça, qu'elle aime comment elle est. Elle a toujours aimé ça, surtout les coiffures. Il lui est arrivé de coiffer des gens, par-ci par-là. Pas tant de couper, mais s'amuser avec les tresses, ou lisser, ou ce genre de choses. Jouer à la poupée, en somme.

#Provocante - Parce qu'elle a toujours eu à encaisser les commentaires sur son physique, parce qu'elle vient du Texas où pas mal de filles sont avec ce fameux "corps de rêve" dont elle ne veut pas entendre parler, Curve ne se laisse pas démonter. Même sans ses souvenirs, c'est resté. Elle flirte un peu, possède cet humour graveleux et plus que douteux, et sa est tête pleine de blagues et de mauvais sous entendus. Curve, elle a ce manque de pudeur, cette manière de mettre en avant son corps et ce qu'il porte de féminité sensuelle. Même avec son mètre soixante-dix. Parce que ouais, que tu le veuilles ou non, tu finiras bien par admettre qu'elle aussi avec ses courbes larges elle a du chien. C'est son combat, sa façon de militer pour le droit d'être bien en chair et bien dans sa peau en même temps.

#BitchPlease - Elle te sourit en face, oh oui. Mais si tu la fais chier, même sans le vouloir, gare. Elle est du genre à vouloir le respect, la politesse. Sinon, tu risques de le payer. Pas par des coups, oh non. Ce n'est pas son genre. Trop frontal. Trop vulgaire. Mais tes vêtements risquent de devenir inconfortables, avec une étiquette qui gratte, des coutures qui gênent, voire même des aiguilles oubliées. Mais elle te sourira, oui. Avec du venin dans la voix et des mots acides cachés sous un enrobage sucré. Et si elle se trouve en bonne compagnie pour cracher sur des inimitiés communes, elle ne se gênera certainement pas.

#Joueuse - Parce qu'elle te sourit, parce qu'elle te fait un clin d’œil. Parce ce qu'elle joue au flirt pour le plaisir de jouer. Aller plus loin ne l'intéresse pas, sauf embrasser -et encore, ça dépend. C'est un jeu chez elle, comme on joue à être une femme. Un test, aussi, pour voir qui se retourne ou pas. Comme au poker dont elle est friande, comme à ce jeu d'indécence lorsqu'elle se déshabille sans tenir compte des gens autour. Et si on lui fait la remarque, elle hausse les épaules "Je me change, quel mal à ça ?" ou "C'était une blague, j'en veux pas de son grain d'riz." Elle s'en fout, de faire grandir ou pas. Si ça arrive, tant pis pour eux. C'est le jeu, Invité. Elle a déjà franchi le pas et sait que ça ne vaut pas le coup. La suggestion, c'est bien mieux !

#Couturière - Parce qu'il paraît que c'est dans son sang, dans sa lignée. Parce qu'elle adore ça et est très fière de ses origines. Parce qu'elle a ramené dans une valise sans âge les instruments de tissage que son grand père lui avait donné quand il a vu qu'elle s'intéressait à ses racines. Parce qu'elle est racco jusqu'au bout des ongles, spécialité lingerie. Oui oui, les sous vêtements, c'est son rayon. Elle peut faire le reste, bien sûr. Mais rien n'est plus satisfaisant pour elle que de se voir demander des caleçons, brassières ou soutif pour celles qui en ont besoin.. Si elle aime bien le destinataire, alors celui-ci aura des coupe parfaites, confortables et seyantes (surtout les soutiens-gorges.). Dans le cas contraire, hmmm. Ce sera moins flatteur, moins agréable à porter. Ou hideux. Voir un peu gênant si vraiment elle a une dent contre vous. Comme ce problème du fil qui chatouille au mauvais endroit, par exemple, ou se voir donner un string rose à froufrou pour un grand et valeureux gaillard.

#Tactile - Le toucher est son sens de prédilection, elle aime tâter, caresser, jouer avec les matières. Parce qu'elle est profondément satisfaite d'un câlin, d'une étreinte, d'attentions comme ça, elle en demande plein. Si elle t'aime bien, elle aura mille et un geste d'affection, se mussera volontiers contre toi. Avec ou sans jeu, qu'importe : c'est plus qu'une envie, mais un besoin. Ce n'est pas tout le monde qui peut réellement se le permettre, ceci dit. Si elle ne veut pas, ne t'aime pas, elle sera comme un chat : crispée, délibérément distante et froide. Forcer le pas peut amener à subir une vengeance ultérieure. Mais sinon, indifférente ou attachée à toi, oh oui elle adore ça.

#Tatouée - Curve a un tatouage entre les seins, un motif délicat de broderie qui descend ensuite sur l'abdomen. Bien entendu, elle en joue et se régale à le laisser visible lorsqu'elle s'habille. Elle a également sur le derrière des cuisses, un nœud et une ligne qui descend jusqu'aux talons pour singer des collants.

Hmmmm. *moue pensive, et hausse une épaule.* C'est une île, avec de l'aventure et un manque crucial de sens fashion. Et de rondeurs assumées, ça aussi il en faut plus. Mais sinon, ça va bien dans l'ensemble. J'pense que je me débrouille pas trop mal dans ma vie, là. *te fait un clin d'oeil*

Hey, Invité. Si j'suis partie, je suppose que c'est pas pour rien, hein.Et puis honnêtement je m'en fiche, ici c'est tout aussi bien. Y a de quoi faire. Le jour où je m'ennuie, là oui, peut-être qu'on y repensera, hmm ? *te tapote la joue, comme on calme un gamin trop bavard*

Dis donc, bb, t'en poses des questions. *sourire aguicheur* On peut savoir pourquoi t'es aussi curieux ? Tu veux pas parler d'autre chose ? Peter et Hook, hmmm.. Nope. Temps écoulé, j'en ai marre, a pu d'interview, fini, mort, caput. Byyyyye ~ *te souffle un baiser sensuel et se casse en roulant des hanches*

29 Mai 1998
Hi,

Bonjour. Hola. Je sais pas de quelle nationalité t'es. On va dire américain, ok ? C'est plus simple.

Je sais pas pourquoi on m'a donné ça, toi, mais voilà. T'es mon cadeau, bonjour fillette, t'as 10 ans, tu sais écrire, c'est de ton âge, voilà voilà. J'aurais préféré la robe que j'avais montré à maman. Ou un vrai Stetson comme papa. Là j'ai l'impression de faire des devoirs.

Tu m'embêtes.


29 Mai 1999

Hiya,

Joyeux anniversaire à toi aussi. Onze ans. Youhou !
J'ai eu mon Stetson ! J'ai eu mon Stetsooon ! Prisc' était jalouse.
Il est trop beau ! Trop bête que t'ai pas d'yeux pour le voir.

Comme quoi, ça paye d'être sage.

Bon en fait c'est tout, j'ai toujours pas grand chose à te dire.
Dis pas que j'essaye pas.


8 Juin 1999

Hey.

Je sais même pas pourquoi je t'ai ouvert, en fait.
Pff.


9 Juin 1999

Si en fait je sais pourquoi. Parce que mes parents sont cons, égoïstes, et. Et des gros bâtards de merde. Voilà !

Allez hop ma fille, tu as fini ton année scolaire, avec des bons résultats en plus ? Oh oh oh bravo, pour te récompenser on t'annonce une semaine après la fin d'année scolaire qu'on se casse du Texas pour allez chez les bouffeurs de merde en Idaho ! Tu verras tu aimeras ! Oh, tu peux pas dire au revoir à tout le monde ? C'est pas grave ma fille, c'est pas important !

Et mon cul, c'est du poulet ? Nan mais j'irais foutre quoi, là bas ? C'est pas comme ici, y a pas le même air, y a pas de rodéo ni de Stetson, ou si y en a ils sont pourris je parie ! Y a pas de chevaux là-bas, et les mecs valent rien ! Ça sera quoi, hein ? Des maigrichons comme des poulets de batterie qu'auront rien connu de la vrai vie ? Leur forêts sont quand même bien moches, hein. C'est pas chez moi là-bas !

D't'façon je les emmerde. Ils peuvent me virer du Texas, mais ils vireront pas le Texas de moi.

Ils vont bouffer leur race, et le regretter jusqu'au trognon. Ça leur apprendra. Je les déteste ! Je veux pas partir dans ce trou du cul pourris, là ! C'est pas juste ! C'est vraiment pas juste ! J'suis pas la fille compliquée, je crois. Je fais ce qu'on me dit, j'ai des bonnes notes, je fais pas de bêtises, pas trop. Alors pourquoi ils me font ça, hein ?

J'les déteste. Ils sont moches, cons, égoïstes et stupides.
Même toi t'es moins arriéré !


17 Aout 1999

Wsh, hey.

Demain premier jours de cours.
J'ai une nouvelle maison que j'aime pas.
Dans une ville que je connais pas.
Dans une école que je connais pas.
Avec des gens que je connais pas.

Le premier qui me fait chier, il va voir. J'vais leur montrer ce que c'est être texan. J'me suis jamais vraiment trop battue pour de vrai. Mais c'est pas grave. J'vais pas me faire marcher sur les pieds.

La gentillette, elle est restée au Texas. Eux, les moches d'ici, ils ont intérêt à filer droit.


18 Août 1999

Premier jour. Des commentaires sur mon poids.
Je les déteste.

Bande de squelettes.


20 Août 1999

La même. Des commentaires encore, à croire qu'ils ont jamais vu autre chose que des maigrichons. Pourtant, j'en ai vu d'autres, des gros, ici. Alors quoi, c'est parce que je suis d'ailleurs ?

Au moins, mes grands parents viennent dans deux semaines. Papa m'a dit qu'ils allaient peut-être s'installer ici, eux aussi.


15 Septembre 1999

Hey,

Bon alors, la flemme de développer : ça va mieux depuis que j'ai pété le poignet de l'autre connasse anorexique, on a arrêté de me faire chier. Ils ont renvoyé la balle, mais ils ont mangé autant qu'ils m'ont fait morfler. Me suis même fait un pote, un gars qui aimait pas non plus la meuf.

J'aime bien me battre. Ça défoule. Mais c'est chiant pour les fringues. Donc je ne sais pas encore si je veux continuer ou pas.

Je me suis fait gronder (cette surprise) et Maman m'a dit qu'elle ne m’achèterait plus de fringues tant que je me comporte comme ça, vu que j'en ai encore assez. Alors quoi, faut que je dise amen quand on m'emmerde ? Merci de l'aide !

La bonne nouvelle, c'est que mes grands parents s'installent dans le coin, c'est confirmé. Et que je sais que bah, Gran' pourra m'apprendre à coudre, vu qu'elle nous offre souvent des fringues faites maison. Comme ça, maman l'aura dans l'os.


29 Mai 2002

Hey..

Ouaiiis, je saiiiiis, ça date. Trois ans, hein ?

Le neuf ? Hmmmmm. Primo, et c'est important : j'ai une poitrine du feu de dieu, je l'aime. Voilà, ça c'est dit. Cest pas moi l'invente, c'est mon copain -le fameux pote de y a trois an, ohoh la surprise! Du coup, hein, tant mieux si on est deux satisfaits. Même s'il a intérêt à se tenir à carreau encore un moment là-dessus.

De deux, tu te rappelles quand je disais que Gran' pouvait m'apprendre à coudre ? Eh bah, je te le confirme ! Je fais moi-même la plupart de mes fringues, maintenant. Apparemment, Grand' était aussi un faiseur de tissu avant de venir vivre aux States (Ouais mes grands parents sont français, je te l'avais pas dit ?). Ça pète la classe, un peu ! Il était faiseur de soie, apparemment. Un canut, qu'il appelle ça. Il m'a raconté un peu comment ça marchait et tout, c'est trop bien ! Mais du coup, j'ai encore du calmer un idiot qui se moquait de Grand' et disait que la couture c'est pour les meufs et les tapettes. C'est tellement dommage que ses fringues aient été déchirées pendant qu'il était à son cours de sport. Je me demande qui a pu se glisser au vestiaire pour faire un truc pareil. S'il avait été une tapette, il aurait pu les recoudre..  Oups ~

De trois, et c'est le plus important : j'ai un tattoo ! Mes parents ne voulaient pas au début, mais j'ai promis de moins castagner et d'avoir de meilleures notes en échange. Être sage, ça paye. Maman a roulé des yeux quand je lui ai dit ce que je voulais et où, mais elle a accepté. Du coup voilà, j'ai mon bout de dentelle sur moi, tout frais d'aujourd'hui. Juste sous les seins, un motif délicat qui habille le corps. J'attends de voir ce quelui, il en pensera.

Mais je veux bien accorder ça à Boise : on peut faire des tattoos à 14 ans. Faut bien des avantages à tout.


29 Mai 2002

Hey. Pas le temps, j'vais retrouver Anton. Juste : seconde bataille gagnée, nouveau tattoo à mon actif. Sexy comme jamais, j'ai adoré voir maman soupirer en voyant le motif que je voulais. Et des mecs m'ont maté, alors que je ne suis pas un squelette anorexique. C'est bien. Les vrais savent.

Bref, je file !

Ps : les culottes, c'est trop le bien à coudre.


03 Juillet 2002

On l'a fait, avec Anton. Maman ne sait pas.
Franchement ? Je vois pas tout le buzz là-dessus. C'est pas si terrible.

Putain, j'aurais même pas du l'écrire, en fait.


17 Novembre 2004

Hey.

Je sais, ça faisait longtemps. Mais j'avais d'autres chats à fouetter, entre la couture, les cours, la fin avec Anton.. Oh, t'en fais pas, je ne suis pas triste pour celui-là. C'est moi qui suis partie. J'en avais marre d'être juste considérée comme un vagin. Du coup, je lui ai offert une poupée gonflable (une bien en plus) et je me suis barrée. C'était à sa fête d'anniversaire, autant faire les choses bien. <3

Et là, et bien.. Je m'apprête à te brûler. Mais je ne te déteste pas tant que ça, pourtant. T'as des bons souvenirs en toi. C'est juste du vieux, je n'en ai plus besoin là où je suis. Et surtout, je ne veux pas que d'autres le voient. Personne au Grand Arbre n'a besoin de savoir tout ça.

Adieu, donc.

PS : Je mettrai un grand soin à t'oublier, preuve que tu es important. Si ça peut te consoler.