Threatenned

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ZOMBIE + APACHE

La chaleur les rend tous un peu fous.
Mais Zombie, il hait la folie, lui. Zombie abhorre la folie, comme tout type de déficience mentale. Les tarés sont des plaies, des boulets que la société traîne et finance. Les tarés doivent être exterminés car ils sont les verrues qui souillent la chair des sociétés saines. Alors Zombie refuse cette excuse. Il est coupable. Il n'est pas fou. Jamais.

Zombie est emmené au Cachot. Aux Cachots, en fait, car le nombre de fautifs a crû en cadence avec la température. Ils ont été creusés, aménagés, il y a des cellules et des barreaux. Comme dans les vraies prisons. Alors c'est pire encore.
Ce n'est pas la peur qui tord les entrailles de Zombie, en cet instant. Ce n'est pas la Peur.
C'est la Honte.
Zombie a failli. Zombie a fauté. Zombie a transcendé les règles. Zombie va au Cachot pour la première fois. Et la douleur est telle en ce qu'il reste de son âme qu'elle menace de lui briser le crâne.

Sa tête est basse. Son corps est raide. Il ne dit pas un mot.
Ses habits sont encore souillés du sang et de la terre qu'il a projeté sur lui. Ce n'est peut-être même pas son sang.
Zombie a dérapé. Zombie a frappé un autre Perdu. Il l'a frappé, frappé, frappé, et il ne pouvait plus s'arrêter. Il n'a pas frappé parce qu'on l'a commandé. Il n'a pas frappé avec précision et justesse, il a frappé comme un animal, par pulsion, par envie. Comme... Comme Arrow, dans l'Arène.
Nouveau nœud dans son ventre. Sa gorge est aride.
Il a frappé parce que l'enfant avait volé de l'eau. Il aurait du le dénoncer. L'enfant aurait été puni. Zombie n'a pas réfléchi. Zombie a réagi, comme ça, comme un dément, pas comme un soldat. Il l'a frappé si fort et si longtemps. Les autres criaient et le visage de l'enfant disparaissait sous le sang. Le sang giclait sur le visage de Zombie et Zombie se voyait maintenant, extérieur à lui-même, il voyait son propre visage qui disparaissait sous la folie. Il s'était entendu hurler de rage.

Puis, des Sentinelles l'avaient arraché à l'enfant et Zombie s'était débattu, avait beuglé, craché. L'enfant ne bougeait plus. Et après quelques secondes où plus aucun son ne parvenait à ses oreilles, où le monde n'était qu'un déchaînement de chaos, Zombie s'était calmé. On l'avait relâché et regardé avec une sorte d'horreur. Et Zombie, tout en reprenant son souffle, avait réalisé.
Zombie n'avait pas été un soldat. Zombie avait été moins qu'un homme, bien loin d'un aryen, et le regard de déception fantasmé du Führer écartelait son esprit.

La disgrâce absolue.

Il s'était laissé escorter par les deux Sentinelles. Il n'avait pas bronché, pas répliqué, il n'avait même pas ouvert la bouche. Il était en faute, il le savait, et il ne voulait rien d'autre que d'être châtié. Il lui semblait que plus jamais il ne saurait relever la tête.

La porte branlante du Cachot s'ouvrit dans un grincement. Il faisait extrêmement sombre.
Pourtant, Zombie le remarqua vite, tandis que la porte se refermait derrière lui.
Il n'était pas seul.

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Zombie hurle en darkturquoise.

.....

Uniforme:

Il faisait sombre, mais ses yeux s’étaient habitués a l'ambiance caverneuse de l'endroit.
Il faisait chaud, ça, c’était moins habituel, mais de la même manière, il avait finit par s'acclimater. Après tout cela faisait déjà plus d'un tour de cadran qu'on l'avait trainé dans un des cachots.
Assit a même le sol, les genoux ramenés vers son torse mais dans une position néanmoins décontractée, le dos plaqué contre l'une des parois de roche de la cellule, les bras tendus devant lui, Apache attendait, les yeux braqués vers le vide, vers les ténèbres qui l'entourait.

Dans sa tête se rejouait la scène qui lui avait valu sa punition.
Une fois de plus, il avait refusé de se plier aux ordres de son chef directe, Fang. Il l'avait défié, l'avait insulté et surtout, n'avait pas capitulé.
En y repensant, un sourire releva le coin de sa lèvre, dans un rictus orgueilleux et moqueur.
C’était un ordre basique, qu'il lui avait donné, le chat, mais ce jour la, le hérissé avait décidé, une fois n’était pas coutume, que ce serait non.
Pourtant la demande avait été classique, elle n'avait rien de particulier, mais.. Non.
Apache n'aimait pas les ordres, il n'aimait pas les chefs, alors quand son chef a lui lui en donnait, ca coinçait neuf fois sur dix, si ce n'était plus. C'était avant tout une question de principe; ne pas obéir aux ordres.

Bien fait pour sa ptite gueule, se disait le punk en reniflant d'un air dédaigneux. Mais bon, au final, c'est lui qui se retrouvait derrière les barreaux, une fois de plus.
Pas grave! Ca en valait la peine!
Il releva sa main gauche devant lui, plissant les yeux pour distinguer les trois petits points tatoués entre son pouce et son index.
"vivre libre, ou mourir..." Fredonna t-il dans un souffle, fixant la marque comme pour se remémorer quelque chose. C’était flou, mais les sensations, elles, étaient net, tranchante comme une lame aiguisée. La liberté est une chose qu'on ne prend pas, non, elle s'arrache, brutalement!
Il serra le poing devant lui, comme s'il écrasait quelque chose dans sa main.
Quelque chose d'invisible...

Des bruits de pas, au loin, le tirèrent de ses rêveries, le ramenant dans sa cellule sombre a l’atmosphère lourde.
On approchait.

Le métal grinça alors que la porte de la petite prison s'ouvrait et qu'on y relâchait semblait-il un compagnon de galère pour Apache.
Le punk leva les yeux vers son nouveau collègue et sous souffle se fit subitement plus court.

Zombie? Ici?

La surprise fut rapidement remplacé par l'hilarité que l'hérissé garda cependant contenu, se contentant de sourire d'un air un peu narquois.
"Bein alors, petit faf?" Tout en parlant il se releva, poussant sur ses jambes et laissant son dos glisser sur le mur jusqu’à se retrouver debout. "Qu'est ce qui t'amène ici? C'est pas ton style pourtant!" La question avait été posé sur un ton enjoué, presque heureux.
Voir le petit nazillon au cachot était une bonne nouvelle aux yeux du français! Cela faisait espérer que le gamin se libère de ses chaines mentales!
Il y avait une lueur d'espoir, et cette lumière avait illuminé instantanément la cellule, rendant soudainement l'endroit plus accueillant.

"Si tu ne trouves pas une raison pour vivre, trouve une raison pour mourir."
"I aspire to inspire before I expire"
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ZOMBIE + APACHE

Il fait peut-être sombre, mais Zombie voit nettement le sourire goguenard du Hérissé dans l'ombre. Un faible trait de lumière éclaire même sa tignasse éhontée. Zombie hait Apache.
Son antithèse, anarchiste, désordonnée, vulgaire, braillard, libertaire. Apache n'obéit pas. Il n'est qu'un foutu électron libre et bruyant, une anomalie inutile et destructrice pour la société. La Torpille se réjouit intérieurement de savoir qu'Apache aurait très vite été zigouillé par ceux qui l'ont élevé.
Surtout que d'après Zombie, il en est sûr, Apache est un homosexuel.

— Bien alors, petit faf !

Zombie le toise sans rien dire, les mâchoires contractées, le corps raide, la tête basse mais le regard fixé sur Apache. Ce regard effraie pas mal de gamins. Ce regard fera rire Apache. Zombie souffle par le nez, déjà énervé. Mais la honte le camisole encore. Lui impose le silence soumis.

— Qu'est ce qui t'amène ici? C'est pas ton style pourtant !

Foutu accent français. Les français sont tous des pédales en même temps. Tous ces intellectuels, ces débauchés. Sans parler du nombre de juifs. Pays de souillure, pays de merde.

— Ne m'appelle pas comme ça. dit-il sombrement, bassement. Tu me connais même pas. Alors que moi, je connais bien les gens comme toi.

Il ramène sa frange, longue, en arrière. Il a mal partout tant il est tendu.

— J'ai commis une faute. Je vais payer pour ça. C'est normal.

Il relève la tête, le menton fier, comme pour défier Apache le rebelle de lui prouver le contraire.

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Uniforme:

"Ne m'appelle pas comme ça." Avait grondé le blondinet, faisant s'agrandir quelque peu le sourire du punk qui le fixait avec un air clairement condescendant. "Tu me connais même pas. Alors que moi, je connais bien les gens comme toi. " Cette fois, Apache tourna la tête sur sa gauche, levant les yeux vers le ciel, s’empêchant visiblement de rigoler, une fois de plus.

C'est que l'Hérissé, lui, avait pourtant l'impression très net de justement plutôt bien connaitre le genre de personne qu’était Zombie, ou plutôt, le genre de mec qu'il finirait par devenir s'il continuait a suivre les traces de ses prédécesseurs.
Dans son ancienne vie, il en avait côtoyé des tas comme ceux la! Des groupes entiers a vrai dire! Punks contre punks, bagarre au croisement d'une rue, a la sortie d'un bar ou dans les galeries de Chatelet, le soir venu, lorsque les flics et les passants désertaient.
On se donnait rendez vous, ou bien rien n’était prévu, le hasard faisant son œuvre, mais dans tout les cas, les poings et le sang fusaient.
Il fallait dire qu'au final, ils se ressemblaient, de loin.
Fréquentaient les mêmes lieux, écoutaient le même genre de musique, s'habillaient de la même façon... Seul quelques détails changeaient que seuls les initiés pouvaient reconnaitre.
Skinhead, bonehead, Redskin, Faf et antifa, la guerre éternelle.
C’était ainsi qu'Apache identifiait la Torpille, et ce pas tout a fait a raison, il fallait bien le dire.

Il le fixait, la, dans la pénombre, ramener ses cheveux clairs en arrière, droit comme un piquet, comme un bon petit soldat sur les nerfs.

"J'ai commis une faute. Je vais payer pour ça. C'est normal."

Ha qu'il est fier, le petit nazi, prêt a tout pour plaire a la hiérarchie, et pourtant.. pourtant...

"Une faute... Qu'est ce que le nazillon aurait bien pu faire pour déplaire a ses tortionnaires...?" Minauda Apache en se décollant du mur et en s'approchant du gamin, faisant mine de l'ignorer et de chercher une véritable réponse a la question posée. "Tu n'aurais quand même pas osé..." Il marqua une pause, puis, brutalement, il braqua ses yeux noirs dans ceux de l'enfant, comme pour le faire sursauter "Regarder un supérieur dans les yeux?!" Il se mit a rire, a demi conscient que pour l'autre se jouait une affaire bien plus sérieuse que ce que l'ont aurait pu croire.

"T'as dis que tu connaissais bien les gens comme moi hein? Alors dis moi, qu'est ce que tu sais, soldat?" Le punk avait prit un ton un peu plus martial sur la fin de sa phrase, parodiant volontairement les mimiques propres a l'armée, s'en moquant délibérément. Il se foutait très ouvertement du gamin et des codes qui lui étaient cher.
L’Hérissé savait qu'il s'exposait la a une probable déferlante d'insultes, mais la curiosité était trop forte, de plus, il avait besoin de savoir ce qu'il y avait vraiment dans la tête de la Torpille s'il voulait pouvoir avoir une chance de la... désamorcer?
Ouais...
Après tout, Zombie n’était qu'un gosse non? Pourquoi ne pas profiter de ce tête a tête forcé pour essayer, qui sait, d'au moins commencer a limer ces chaines qui lui enserraient l'esprit!

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Insupportable.
Il est insupportable. Zombie ne bouge pas, aussi raide qu'une cheminée d'usine, et en se concentrant on pourrait même voir une fumée noire s'évader de son crâne. La rage boue en lui tandis que l'autre lui tourne autour, crispant ses mâchoires et ses phalanges. Son regard vibre. Il se contient. Apache le sent, c'est sûr. Son attitude désinvolte et vulgaire grignote les nerfs de la Torpille.

— Regarder un supérieur dans les yeux ?!

Zombie expire par le nez, puis rejette la tête en arrière, fixant le plafond que pourtant, il ne peut voir.

— T'as dis que tu connaissais bien les gens comme moi hein ? Alors dis moi, qu'est ce que tu sais, soldat ?

Cette fois, Zombie fait pénétrer son regard pâle dans celui, aussi chaud que le sien est froid, de l'Hérissé. Il déteste son visage goguenard, il le hait, il voudrait le voir saigner et souffrir. Mais sûr qu'Apache se marrait. Sûr qu'Apache a pas peur des coups, lui. Et il ne doit pas se refaire avoir. Apache ne l'aura pas.
Zombie expire encore, sans le quitter des yeux.

— Je sais que les français sont des lâches et des poltrons, les françaises des traînées. Et je sais ce que les gens comme toi... font. Des choses contre nature. Tu portes du cuir, tu te maquilles les cheveux. Tu couches avec des hommes. Tu prends sûrement de la drogue. Les gens comme toi, dans mon pays, on les enferme dans des camps ! On les extermine !

Il a craché en parlant, trahissant la rage qui tressaille dans ses veines. Il s'en rend compte et tâche de se calmer, frustré et confus par son propre emportement. Où est passé sa maitrise de lui ? C'est la faute d'Arrow ! Tout est de sa faute !!

— En plus, tu as une drôle de tête pour un français.

Si en plus Apache est issu de l'immigration...

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Sujet: Re: Threatenned Sam 2 Jan 2016 - 0:02

Le gamin avait fixé ses yeux clairs et glacials dans ceux d'Apache, le faisant presque frissonner.
Presque.
Il faisait un petit peu trop chaud pour qu'un blondinet de dix ans fasse trembler le punk.

"Je sais que les français sont des lâches et des poltrons, les françaises des traînées."
Allons bon.
Jusqu'ici, rien de bien surprenant ni de très original.
" Et je sais ce que les gens comme toi... font. "
Cette fois, il y avait de quoi être interpellé et l'Hérissé eut un mouvement de sourcils, marquant sa surprise.
" Des choses contre nature."
Apache cligna des yeux, n’étant pas tout a fait sur de suivre Zombie.
"Tu portes du cuir" Ouais... "tu te maquilles les cheveux." Admettons."Tu couches avec des hommes." "Hein?" "Tu prends sûrement de la drogue." La, tout de suite, c'est vrai il ne dirait pas non a un petit joint. "Les gens comme toi, dans mon pays, on les enferme dans des camps ! On les extermine !"

Il fallut un petit temps a l'esprit de l'iroquois pour emmagasiner toute ces informations. Ok, il l'avait cherché, il avait voulu savoir, mais la, il devait bien l'avouer, la Torpille avait réussi a le surprendre!

"En plus, tu as une drôle de tête pour un français."

Apache se passa la main sur le visage, masquant ses expressions a la vu de l'autre, restant silencieux, puis, doucement, il se mit a ricaner.
Lentement, son ricanement se changea en un rire plus franc puis finalement, le punk se mit a se marrer carrément.
Il était conscient que se mettre a rire comme ca n'allait pas améliorer la situation, mais c’était plus fort que lui.

"Tu crois que.. Tu crois que j'suis gay?" Réussit-il a lâcher entre deux rires. "Holala...J'y crois pas..." Il réussi cependant a se calmer, reprenant contenance autant que possible en se raclant la gorge. "Zombie, on est pas déclaré homo juste par ce qu'on porte du cuire ou qu'on se teint les cheveux! Et même pas pour ca!" Il tira la langue, arborant la perle de métal qu'il portait en guise de piercing. "Et même si je l’étais... Ou serait le mal?"
Il se gratta le sourcil du bout des doigts, réfléchissant, cherchant les mots justes pour expliquer ce qui pour lui était une évidence.
Une évidence qui était loin d'en être une pour la Torpille, semblait-il.

"Regarde, toi, tu es en cellule! Ca fait pas de toi un dissident non?" Il marqua une pause, fixant le gosse de sa hauteur, avec une certaine fierté dans le regard, bien que toujours souriant, et calme."Et même si tu l’étais..." Il ne termina pas sa phrase, la laissant en suspend.
"Et ma tête est normal, mais c'est vrai que je te garantie pas d’être un pure souche!"
Ca c’était gratuit, ok. Mais bon, c’était pas comme si Zombie ne l'avait pas déjà remarqué après tout.

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Sujet: Re: Threatenned Mar 5 Jan 2016 - 15:17

threatenned

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Il se marre.
Et plus il se marre, plus Zombie blêmit.
Il n'y a rien sur son visage, pas de crispation, pas de spasme, aucune vague. Il fixe Apache, figé, pétrifié.

— Tu crois que j'suis gay ?

Zombie ne sait pas ce que "gay" veut dire. Il ne dit rien. L'embarras menace de l'étouffer. Alors il ne dit rien. Il essaye de deviner. Puis, il comprend. Homosexuel. Gay = Homosexuel. Ça dégoûte Zombie qu'Apache utilise des termes qu'il ne comprend pas, des termes officieux, underground, et probablement très vulgaires.

— Zombie, on est pas déclaré homo juste par ce qu'on porte du cuir ou qu'on se teint les cheveux !

Bien sûr ! Zombie continue de le fixer, mais cette fois son regard est inquisiteur, il bouge la tête lentement de droite à gauche en signe de négation. L'air de dire "Comment peux-tu croire un seul mot de ce que tu dis". Un peu comme si Apache lui disait que ce n'est pas parce qu'il mange des animaux qu'il est carnivore.

— Et même si je l’étais... Ou serait le mal ?

Cette fois-ci, c'est le choc qui l'emporte. Son visage réprobateur se déforme en surprise et il avance la tête, les yeux écarquillés, il peine à y croire. QUOI ?!

Et puis la phrase ultime de l'illogisme, du non-sens, une phrase sans ordre, putain de phrase d'anarchiste. Être en cellule sans être un dissident. En fait, Apache, est sûrement cinglé.

— Bien sûr que si ! il rétorque, la voix rendue aigue par l'émotion. Comment peux-tu dire des choses pareilles ?! Si on est en prison, c'est FORCÉMENT qu'on a mal agi. Faute = punition. Crime = Mort. Sans ces règles, il n'y a pas de société. Il n'y a plus de civilisation. On ne serait qu'une bande de sauvages, comme les peaux-rouges, ou pire !

Zombie est fatigué. Il y a un banc. Il s'asseoit, tendant les bras sur les rebords du siège. Il meurt de soif.

— Mais c'est sûrement ce que tu voudrais, toi. Pas vrai ? Amer. Plus de règle. Plus d'ordre. Le chaos. La fornication... Tu défends les pires valeurs... Tu es un dépravé. Je comprends pas pourquoi on m'a mis avec toi ! Tu es fou, comme Arrow !!

C'est que ça lui ferait presque peur, à Zombie.

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Sujet: Re: Threatenned Lun 11 Jan 2016 - 3:22

"Bien sûr que si !" Les sourcils d'Apache se relevèrent dans une mimique étonnée.
"Comment peux-tu dire des choses pareilles ?! Si on est en prison, c'est FORCÉMENT qu'on a mal agi. Faute = punition. Crime = Mort. Sans ces règles, il n'y a pas de société. Il n'y a plus de civilisation. On ne serait qu'une bande de sauvages, comme les peaux-rouges, ou pire !"

Le punk l’écoutait avec une certaine attention, il ne riait plus, mais ne tirait pas non plus la tronche. Il était attentif.
Ses yeux noirs suivirent le petit aryen lorsque celui ci s'installa sur le banc, l'air dépité, voir même complétement las.

C'est vrai qu'il y avait de quoi être épuisé.
C’était étrange cette manière de voir la vie, cette obsession des règles, cette idée de croire qu'une société ne pouvait tout bonnement pas exister sans une hiérarchie bien rodée, sans un système basé sur des récompenses et des punitions.
Au final, qui était les sauvages si selon la Torpille la civilisation ne pouvait exister sans ce vieux manège du bâton et de la carotte?

"Mais c'est sûrement ce que tu voudrais, toi. Pas vrai ?" Le français ne pu réprimer un sourire, mais baissa la tête et se mordit la lèvre inférieur, comme pour le retenir sans grand succès. "Plus de règle. Plus d'ordre. Le chaos. La fornication... Tu défends les pires valeurs... Tu es un dépravé. Je comprends pas pourquoi on m'a mis avec toi ! Tu es fou, comme Arrow !!"

"Alors c'est comme ca que tu te vois? Comme un petit chien bien dressé qui mérite quelques coups de bâton quand il mord et qui remue la queue pour avoir un susucre? C'est ca ta vision de la civilisation?" Il avait prit un air un peu grandiloquent pour prononcer le dernier mot. "Moi, ce que je voudrais..." Apache soupira cherchant une façon correcte de mettre des mots sur ses espérances. "C'est un monde de liberté! Un monde ou chacun est libre d’être ce qu'il est, de faire ce qu'il souhaite! Sans pression, sans répression!" Nouveau soupire. Le punk se passa le dos de la main sur le front avant de reprendre. "Plus de règle ouais, plus d'ordre non plus, le chaos... Vaut mieux qu'un ordre putréfié par les inégalités."
"J'crois pas être comme Arrow." Il se gratta le nez du bout des doigts, se doutant que Zombie faisait référence a quelque chose en particulier dont-il n'avait pas connaissance. "Mais toi, tu es qui au final?" Apache s'approcha du blondinet, se postant juste en face de lui et se penchant a sa hauteur. "Tu me parle de règle, de société, d'ordre, mais y a quoi la dedans?" Il plaqua son poing sur le torse de la Torpille et pressa doucement, trop peu pour lui faire mal, juste assez pour le repousser légèrement en arrière. "Qu'est ce que t'aime, toi? Qu'est ce que t’espère?"

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✘ AVENTURES : 38

Si l'intervention ne vous plait pas, vous pouvez ne pas la prendre en compte.

Je te fais don.

Le Patapon aime les enfants,
Et même de loin il les entend,
Leur coeur en peine ou en gaieté,
Qu'importe il en est attiré,
Il se trémousse jusqu'à vous,
Un sourire étirant ses joues.

Le Patapon fait don à Apache du pouvoir de :
Pouvoir limer n'importe quelle surface métallique avec ses doigts

Apache est libre d'utiliser son don pendant toute la durée du RP.

/!\ Ce post contient des mots vulgaires et des propos racistes.

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ZOMBIE + APACHE

Le rouge lui monte aux joues quand Apache le compare avec un chien. Il se souvient des adultes, à la base et ailleurs, qui appelaient souvent leurs ennemis "chiens". S'il était moins cabossé de l'intérieur, il aurait été franchement agressif. Mais là, il est glué au banc. Il manque de force. Alors y a que son regard qui s'agite, s'énerve.

Et ça gagne les sommets lorsqu'Apache s'approche. Lorsqu'Apache est tout prêt, bien trop prêt. Lorsqu'Apache enfonce son doigt dans son thorax. Apache lui rappelle ses instructeurs, là, lors d'un très bref instant, et ça l'intimide, et ça le dérange, Zombie.
Le silence s'abat sur eux, trop longtemps.

— Un soldat n'a ni rêve, ni espoir. finit-il par répondre d'une voix basse, sourde. Et un soldat n'est pas un chien. Un soldat n'attend pas de récompense. Il se bat pour l'honneur et la patrie. Je n'ai jamais eu de susucre.

Puis la Torpille se lève d'un coup en repoussant brutalement le bras d'Apache.

— D'accord, alors tu es un peu communiste.

Il est étonnamment calme, soudain. On dirait qu'il cherche à se raccrocher à un repère, quelque chose de positif et sensé chez Apache.

— Je respecte les communistes, ils veulent détruire les inégalités et écraser l'aristocratie. Tu crois savoir des choses sur mon Führer, mais tu te trompes. C'est de la calomnie, ils essaient de salir son image parce qu'ils ont peur... Une pointe de fierté dans la voix. Mais le Führer combat aussi les inégalités, il se bat pour les travailleurs ! Pour les ouvriers ! Il méprise les riches et les puissants ! C'est bien pour ça qu'il veut éradiquer la race juive, car ils ont pris le pouvoir, c'est ce qu'ils font. Si tu connaissais mieux tout ça, tu comprendr...

Il recule brusquement, se prenant le pied dans un cailloux et tombant sur les fesses. Deux immenses yeux luisent dans l'obscurité, derrière les barreaux. Les yeux sont bientôt suivis d'un sourire démesuré. Zombie sent son coeur battre à tout rompre entre ses côtes.

— Putain !

Les yeux et le sourire disparaissent et réapparaissent à l'intérieur même de la cellule, laissant bientôt apparaître tout un corps, un énorme corps. Zombie ressent un étrange sentiment le pénétrer. Il l'analyse mal. Il sent une sorte d'envolée dans ses tripes. Un sourire tremble sur ses lèvres et une larme borde sa paupière.

Le Patapon touche Apache, l'enlace, et disparait. Si Zombie osait se l'avouer, il saurait qu'il a envié Apache, là, le temps d'une seconde.

Il se relève. Un silence, de stupéfaction émue cette fois, s'abat de nouveau.

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Sujet: Re: Threatenned Sam 12 Mar 2016 - 2:00

- Un soldat n'a ni rêve, ni espoir.

La phrase, prononcée sombrement avait quelque peu piqué le cœur d'Apache, lui évoquant quelque chose qu'il ne pouvait comprendre, qu'il ne pouvait au fond même pas imaginer, mais qui le touchait profondément.
Ni rêve.
Ni espoir.
En d'autre terme, la mort?

Un mélange de tristesse et d'angoisse le prit a la gorge, se diffusant ensuite dans le reste de son corps alors qu'il regardait Zombie, sur ce banc, qui continuait de parler, d'expliquer son mode de pensée effrayant et déprimant, si on pouvait réellement parler de mode de "pensée". Aux yeux du français, cela s'apparentait plus a un genre de lobotomie.

Mais en cet instant, le punk comprit avant tout qu'il ne pourrait pas éveiller la Torpille avec de simples mots. Pas comme ca. Pas ici. Pas en une seule journée, aussi longue fut-elle.
Il lui faudrait du temps. Beaucoup de temps.

Le petit soldat de plomb allait avoir besoin d'apprendre a vivre, d'apprendre a penser, d'apprendre a réaliser que le monde ne se contentait pas d'exister entre les murs froids de la cellule mentale dans laquelle le blondinet se cachait. Car il ne fallait pas se leurrer, ce genre de mode de vie ultra codifié et simplifié était une sorte de façon de se rassurer. Zombie se planquait derrière tout ca, découvrir autre chose l'effrayerait sans aucune doute.
Il lui faudrait donc également de la patience. Encore plus de patience!
Et ca... Apache n'était pas sur d'en avoir assez.

"D'accord, alors tu es un peu communiste." Fit l'enfant tout en se relevant brusquement, arrachant un sourire au métisse. "pas.. vraiment" En réalité il était plus anarchiste que communiste, mais il respectait ses collègues rouges.

"Je respecte les communistes, ils veulent détruire les inégalités et écraser l'aristocratie."
Apache pencha la tête sur le coté, plutôt étonné du retournement de situation. Zombie était soudain très calme, comme apaisé. Étrange. Et puis, la Torpille reprit de plus belle, se lançant dans un discours bien rodé sous le regard médusé de l'autre qui au fur et a mesure des mots plissait les yeux, n'en croyant pas ses oreilles!
"Le Führer? Ha ouais, carrément..." Apache savait que Zombie était un pur produit nazi, mais a ce point la, il n'avait pas vraiment réalisé! Quand a sa tirade, elle avait tout du vieux populisme de l’époque! Rien de plus gerbant, et surtout de plus intolérant.
Raciste sous couvert de socialisme.
Tellement dérangeant.
Tellement efficace sur les esprits les plus faible...
Zombie était si faible.

Soudain, l'enfant s'interrompit, reculant de quelque pas, trébuchant sur un caillou et tombant en arrière.

"Hein? Quoi?" Réflexe rapide, Apache se retourna, regardant dans la même direction que le nazillon

Putain/Putain! La même insulte prononcée au même moment, sauf que le punk la lâcha dans sa langue natale, le français.
La créature étrange se trouvait désormais a l’intérieur même de la cellule, apparaissant et disparaissant, un grand sourire figé semblant flotter dans les airs par intermittence. Apache resta immobile, tétanisé alors que la Patapon le touchait et qu'une chaleur étrange et magique se diffusait en lui, se concentrant ensuite sur ses mains, jusqu’à les lui bruler sans pour autant que cela soit douloureux, et puis... Plus rien. La créature disparu comme elle était apparu.

Lentement, l'Hérissé releva ses mains devant son visage, la magie semblant se concentrer désormais sur ses doigts alors qu'un sourire lui ravageait le visage. Il ne savait pas vraiment pourquoi, mais il se précipita vers les barreaux de la prison, en saisissant un et le frottant.
Bingo.
"Des limes...Génial..." Et ultra efficace si l'on constatait a quelle vitesse le métal se disloquait entre ses mains. "Génial génial géééniaaaaal! On va pouvoir se tirer!" L'excitation était a son comble et Apache ne put retenir un éclat de rire alors qu'il continuait de limer les barreaux.
Bien sur, le punk n'était pas un idiot, il savait bien que s'évader ne le mènerait pas bien loin! Les sentinelles le repèreraient, le tabasseraient sans doute, surtout si Boy était de la partie! Rien qu'a penser a sa batte cloutée, il frissonna! Mais l'idée de se carapater, de retrouver sa chère liberté l'espace de quelques heures, de faire un magistral fuck a Fang, c'était trop bon! Impossible d'y résister!

Il prit appui avec son pied sur les barreaux et tira de toute ses forces sur ceux qu'il avait attaqué de son nouveau don. "Nt... Trop juste" Il fallait encore limer, ce qu'il fit avec ardeur, rigolard.
Apache ne faisait même plus attention a son codétenu, trop occupé qu'il était a se faire la malle!
"Ca y est Hahaha et d'un!" Il jeta le barreau de métal qui avait cédé derrière lui et continua de s'affairer sur un second.
Il fallait faire vite, avant qu'une sentinelle ne rapplique!

"Si tu ne trouves pas une raison pour vivre, trouve une raison pour mourir."
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"Live fast die fast"

Justice veille.:

Sujet: Re: Threatenned Sam 26 Mar 2016 - 2:00

threatenned

ZOMBIE + APACHE

Le Patapon a disparu. Le Cachot semble plus sombre encore.
Zombie se relève doucement, dans un bruit de poussière râpeuse. Il contemple le visage béat d'Apache dans un mélange d'amertume et de curiosité. Il se demande. Durant cette minute brève, il n'est plus qu'un enfant, jaloux et intrigué, il se gratte la fesse et incline la tête pour tenter de percer le mystère qui entoure la bénédiction du Hérissé. C'est immobile qu'il l'observe se ruer sur les barreaux. Puis, dès qu'il comprend, dès qu'il entend, il recule, atterré, menacé.

Se tirer. Zombie sent son cœur s'emballer. Il est pétrifié par l'audace illogique d'Apache. Sa gaucherie enfantine se mute aussitôt en cette posture rigide et offensive qui ne le quitte jamais. Apache le crispe. Ne sait-il jamais se taire, s'asseoir, s'arrêter ?? Pourquoi, pourquoi est-il comme ça ?
Le pire n'était pas l'acte lui-même mais la jouissance qu'elle produisait chez Apache. Il exultait de dégrader ainsi un lieu important de justice et d'équilibre social. Il se ravissait de la casse, du désordre. C'était terrible aux yeux de Zombie, c'était monstrueux. Et c'était hautement condamnable.

— ARRÊTE !

Ses joues étaient en feu, ses traits crispés, une veine saillait sur sa gorge.
Apache a l'air de faire une drôle de tête, c'est à son tour de ne rien comprendre.

— Pourquoi, pourquoi tu n'obéis pas ?? Tu as fauté, tu as mal agi, tu DOIS être en prison ! Tu ne peux pas toujours tout envoyer péter et t'échapper ! Pourquoi tu fais ça, pourquoi ?? C'est presque de la détresse, c'est presque malade. Ils vont t'attraper de toutes façons, et ce sera pire encore. Ils vont peut-être te frapper, ou t'enfermer dans le noir. Tu es bête ou quoi ? Tu es un attardé mental ? Là d'où je viens, les attardés comme toi, on les extermine.

La dernière phrase est lancée avec une telle hargne haineuse qu'elle aurait pu à elle seule ébranler les barreaux.

Codage by TAC

Zombie hurle en darkturquoise.

.....

Uniforme:

— ARRÊTE !

Apache s'était figé, cessant immédiatement de limer le second barreau qu'il avait attaqué, se retournant avec une lenteur étrange vers Zombie qui l'avait ainsi apostrophé.
Le petit blond avait l'air d’être dans un état complètement affolé.
Que lui arrivait-il a celui la?
Pourquoi est ce qu'il paniquait comme ca?
Quelle mouche l'avait-il donc piqué?

Le punk avait froncé les sourcils, fixant le plus jeune sans comprendre ce qui lui passait par la tête.
Déjà, l'hérissé détestait qu'on lui donne des ordres, et il était plutôt connu pour systématiquement ne pas les suivre! Alors si en plus ils étaient gueulés de cette manière, ca n'allait vraiment pas le faire!
Il se remit donc a limer le barreau, l'air de rien, continuant cependant a regarder la Torpille avec une petite lueur de défi au fond des yeux.

— Pourquoi, pourquoi tu n'obéis pas ?? Un petit sourire se dessina sur les lèvres du métisse. "Tu as fauté, tu as mal agi, tu DOIS être en prison ! Tu ne peux pas toujours tout envoyer péter et t'échapper ! " Ses sourcils se relevèrent, avec une grosse envie de répondre un "Et pourquoi pas?" Cependant, le blondinet ne lui en laissa pas le temps, laissant un flot de colère et d’incompréhension se déverser de sa bouche. "Pourquoi tu fais ça, pourquoi ??"
"Ils vont t'attraper de toutes façons, et ce sera pire encore. Ils vont peut-être te frapper, ou t'enfermer dans le noir. Tu es bête ou quoi ? Tu es un attardé mental ? Là d'où je viens, les attardés comme toi, on les extermine."

- Et pourquoi je leur obéirais! Hein? Ils sont qui pour décider de ce qu'on peut faire ou pas faire? J'ai pas mal agis, j’étais juste pas d'accord avec un mec qu'on a placé au dessus de moi sans même me demander mon avis! Apache avait haussé le ton, tout sourire disparu, continuant de limer tout en parlant, perdant quelque peu patience, de toute évidence. "Qu'ils m'enferment, qu'ils me frappent! Mais ils le font déjà! J'ai pas peur d'eux! Et tu sais quoi? Je les emmerde!" Il arracha le barreau qui avait finit par céder, le pointant dans la direction de Zombie, presque menaçant, mais pas vraiment. "Tu dis que j'suis un attardé! Mais lequel des deux est le plus débile? Celui qui veut rester la, enfermé entre quatre murs, sans rien faire? Ou celui qui veut se tirer et qui tient un minimum tête a ces ordures?"

Il souffla, les traits de son visage se durcissant un peu plus, se faisant plus vindicatif, comme si l'iroquois absorbait une partie de la colère du petit nazi, y répondant par la même.

"Tu veux savoir pourquoi je fais ca? Bein j'vais t'le dire, nazillon! Par ce que cet Arbre est une putain de prison, une putain de centrale! OUVREZ LA CAGE! OUVREZ LA CAGE!" Prenez la rage. Il avait hurlé, levant la tête vers le haut, sa voix ricochant sur les parois sombres du cachot, puis avait de nouveau fiché ses yeux dans ceux glacés de son camarade de cellule. "Moi je veux être libre! Tu veux pas être libre toi? Ca te fait peur la liberté?" Il s'était de nouveau rapproché, son ton devenant plus agressif encore. "T'as peur de quoi, l'esclave! Hein? Pauvre petit soumis... Réveille toi!"

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threatenned

ZOMBIE + APACHE

Zombie voit rarment les gens en colère. Les seuls qu'il a vu en colère, ce sont ses supérieurs. Les professeurs de la Napola. Les chefs du Grand Arbre. Pan, parfois. Lui-même est souvent en colère mais il ne le montre pas. Pas comme ça, pas comme Apache.
Mais si, si Zombie, c'est même pour ça que tu es là.
Il rougit, baisse la tête.
Peut-être qu'il est aussi fou et mauvais qu'Apache.

Emmerde. Ordure. Putain de prison.
Chaque injure lui pique la peau, les yeux, il se crispe et ses paupières clignotent.

— Tu veux savoir pourquoi je fais ca? Bein j'vais t'le dire, nazillon! Par ce que cet Arbre est une putain de prison, une putain de centrale! OUVREZ LA CAGE! OUVREZ LA CAGE!

Tais-toi, tais-toi !!

— Moi je veux être libre! Tu veux pas être libre toi? Ca te fait peur la liberté?

MAIS TAIS-TOI !!!!

— T'as peur de quoi, l'esclave! Hein? Pauvre petit soumis... Réveille toi !

— FERME LA !!!

Silence.
Sa poitrine se lève et s'abaisse.
Il s'humecte les lèvres.
Il se tient toujours debout, raide, au fond de la cellule.

— Je n'ai peur de rien, Apache, il répond d'un ton vibrant, avec son accent allemand qui accentue les consonnes. Je n'ai pas peur d'être libre car la liberté ça n'existe pas. Seulement pour les puissants car ils y ont droit. Qu'as-tu fait pour avoir le droit d'être libre ? Dans mon école, il y avait aussi des grilles, des barbelés, c'était même électrique... On aurait jamais eu le droit de jouer ou d'aller dans la nature comme ici. Tu es juste un excité, comme tous ceux de ton espèce. Qu'est ce qui est si terrible à obéir au règlement ? Quand quelqu'un est plus fort que toi, il faut toujours lui obéir. C'est la loi de la nature. Peter Pan sera toujours plus fort que nous. Il est magique. Tu ne pourras jamais gagner contre lui. Et un jour, il te tuera. Tu mourras tout seul, sans gloire.

Ça lui fait bizarre de parler de ça. Il pense à sa propre mort. Elle ne sera pas différente. Il espère juste avoir une chance de mourir au combat.

— La prison, c'est ici, pas le Grand Arbre. La prison est pour les criminels. Et nous sommes des criminels. Comprends tu que tu as commis un crime Apache ? Toi, tu aimerais que tous les criminels soient libres, n'est-ce pas ? Tu voudrais qu'ils tuent les enfants et volent les travailleurs librement ? Moi, j'ai.

Il s'arrête.
Mais il est digne, il relève la tête.

— J'ai frappé un enfant. Pas dans l'arène. Pas pour me défendre. J'ai eu un comportement déviant et indigne et je suis devenu un criminel. On me met ici pour que j'apprenne la leçon. C'est important. Mais toi, toi tu n'apprendras jamais, n'est-ce pas ?

Qu'y a-t-il dans le regard de Zombie à cet instant ?
On dirait de la pitié, là dans le coin. Un peu de crainte aussi. Et puis de la confusion, de la dureté, une sorte de distance calculée. Regard encombré.

— Toi tu continueras de crier et de te battre. Et un jour, parce que ça arrive toujours ici, un jour tu oublieras pourquoi tu cries et pourquoi tu te bats.

Le ton de la conversation a basculé. Il est devenu calme, un peu dramatique, un peu bizarre.

Il regarde les barreaux sciés par Apache.
Lui, là, aurait la place de passer. Un grand frisson le parcourt. La tentation le terrifie. Il n'a jamais éprouvé la tentation. Encore moins dans une cage. Ça ne l'effleure même pas. C'est Apache qui a insufflé en lui la tentation.

Codage by TAC

Zombie hurle en darkturquoise.

.....

Uniforme:

"FERME LA !!!"

Apache grinça des dents alors que son regard se faisait plus noir encore, aussi sombre que le fin fond de l'Enfer.

"Je n'ai pas peur d'être libre car la liberté ça n'existe pas." La colère montait doucement, encore et encore. "Seulement pour les puissants car ils y ont droit. Qu'as-tu fait pour avoir le droit d'être libre ?" Le punk aurait voulu pouvoir lui expliquer, a ce petit blond, la vérité! SA vérité! La seule et l'unique, selon lui.
Et Zombie, lui, continuait de parler! Il parlait de ce qu'il connaissait! Des barbelés, des grilles, de règlement! De la loi du plus fort, de gloire, de mort... Toute ces conneries de droite en somme!
Apache exécrait ce genre de discours! Rien d’étonnant a le retrouver entre les lèvres de la Torpille! Ce gosse avait subit un sacré lavage de cerveau... Normal que Peter l'ai ramené au Grand Arbre, il avait sans doute vu en ce nazillon un outil parfait!
Vraiment?
L'hérissé n'était pas encore sur du bien fondé de cette réflexion! L'empereur avait beaucoup de tares, mais était-il manipulateur a ce point la? Pas sur.

"Tu ne pourras jamais gagner contre lui. Et un jour, il te tuera. Tu mourras tout seul, sans gloire."
"Mieux vaut crever debout que de vivre a genoux..." Citation sortie de nul-part. Le Français n'avait pas démenti la possibilité d'y passer! Il pouvait être bête, mais pas a ce point la. Il mourrait peut être oui, sans doute même! C'était même presque une évidence qu'il canerait pour ses idées! Mais qu'est ce que ca pouvait foutre? C'était pas comme s'il avait choisit! C'était pas comme si la mort lui faisait peur! En tout cas, l'idée de passer l'arme a gauche lui semblait infiniment moins terrifiante que celle de se ranger et de passer l’éternité a marcher au pas, au service "des plus forts" comme disait le boche.
Devenir un zombi de plus, quoi.
Un mort vivant.

"Comprends tu que tu as commis un crime Apache ?" Le métisse pencha la tête sur le coté, incapable de suivre le raisonnement de la Torpille, de la même façon que la Torpille semblait incapable de suivre le sien.

"J'ai frappé un enfant. Pas dans l'arène. Pas pour me défendre. J'ai eu un comportement déviant et indigne et je suis devenu un criminel. On me met ici pour que j'apprenne la leçon. C'est important. Mais toi, toi tu n'apprendras jamais, n'est-ce pas ?"
Bizarrement, Apache resta silencieux. Le ton de la conversation avait changé. Cela devenait étrange! Et puis il y avait quelque chose de nouveau dans les yeux glace de son collègue détenu, quelque chose de difficilement définissable.

"Toi tu continueras de crier et de te battre. Et un jour, parce que ça arrive toujours ici, un jour tu oublieras pourquoi tu cries et pourquoi tu te bats."

"Oublier quoi?" La question était sincère, même si la colère du punk était toujours bien présente après un tel discours, digne d'un SS en pleine campagne de communication. "Oublier la liberté?" Il fit mine de rire, mais bien sur, le cœur n'y était pas, loin de la. "Écoute moi bien le mort vivant" L'iroquois n'avait jamais aussi bien compris le pourquoi du nom de Zombie, en cet instant. "La liberté, ca se mérite pas! Ca s'arrache! Ca se vole! Et de préférence dans la violence! Tu me dit que la liberté ca n'existe pas... Jamais entendu une connerie aussi énorme! En plus de ca juste après tu me dit que les supérieurs eux, y on droit! Bon... Elle existe ou pas?" Évidemment que oui. "On t'as jamais dit qu'on naissait tous égaux en liberté et en droit?" Apparemment, non. Il fallait dire que ca ne devait pas être le style de la maison, du coté des nazis.

"La liberté ca n'existe pas...." Nouveau ricanement. "On dirait un bébé pleurnichard!" Il se mit a vaguement imiter un enfant, levant ses mains jusqu’à ses yeux pour mimer des larmes. "Les monstres ca exiiisteuh paaas" Puis il éclata de nouveau de rire, un rire chargé de mépris et surtout, de défis. "Mais si, ca existe, les monstres.. Tout comme la liberté! Mais toi.. toi..." Il haussa les épaules. "T'es trop une flipette alors tu préfère resté planquer! Ca te rassure de te dire que ca existe pas! Comme ca, pas besoin de faire face a ta propre putain de soumission! A ta PUTAIN DE Lâcheté HEIN!?" Il avait soudainement hurlé sur Zombie, sa colère grondant.

Apache s'était alors rapproché, se plaçant juste en face de la Torpille, fixant ses yeux dans les siens, l'air mauvais.
"MAIS BAISSE LES YEUX MAINTENANT! BAISSE LES YEUX!" Sa voix ricochait de nouveau sur les parois des cachots. "SOLDAT!"
"Garde a VOUS! Marche au pas!!!"

Il jetait les mots, choisit au hasard dans le panel du vocabulaire de l'armée qu'il connaissait! Juste pour provoquer! Juste pour l’énerver! Il avait bien vu le regard de Zombie vers le passage qu'il avait fait en arrachant les barreaux! Apache n'était pas aveugle! Alors il n'avait qu'une envie maintenant, c'était que la Torpille quitte cette position contrôlé, qu'il se lâche!
Qu'il refasse ce pourquoi il était enfermé ici!

"Si tu ne trouves pas une raison pour vivre, trouve une raison pour mourir."
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