Heureusement qu’une fumerie existe dans ce port, tout comme le bordel. Jamais le matelot ne pourrait jouer avec un de ces monstres peuplant l’île. Et puis, dans son fort intérieur, c’était tout bonnement impossible d’aller jusque là avec des êtres à l’apparence d’enfants.

Allan préfère utiliser sa part du trésor pour l’opium et les filles de joie. Sans en abuser évidemment, il n’en avait pas besoin.

C’est donc grâce à ce côté économe que l’Inquisiteur à droit aux salons luxueux de l’Amanite Viride. Ne créant jamais d’histoire, il n’a pas besoin de ça non plus. Ses ennemis, ce sont les monstres de Neverland. Tout ce qui n’est pas pirate.

Donc évidemment, il connaît Moriko, la gérante. Une femme excentrique selon Allan, mais bonne commerçante.
Elle fait partie des pirates, du port, et donc elle n’appartient pas à ceux qu’il destine au bûcher.

Apparemment, plus le « temps » passe, plus l’Inquisiteur apprécie les vertus de l’opium. Même si pour cela il faut aller dans l’établissement d’une femme peinte en squelette, mais bon… cela reste normal dans un milieu pirate. Evident peut-être même. Allan l’apprécie tout de même, bien qu’il ait de la peine avec les goûts décoratifs de l’Infectée.

Fib, le gabier du Jolly Roger. C’est une personne qui affiche des visages différents, tantôt enfantin tantôt très adulte. Un bon élément du côté des pirates, un bin tueur de monstres. Ceux que sont les êtres peuplant Neverland.

Cependant, Allan ne pourrait pas accorder une confiance aveugle à une personne dont il ne savait presque rien. Mis à part que le Tétrodon est le gabier du Jolly Roger. Parfois, l’attitude de Fib éveille d’anciens sentiments à l’Inquisiteur, des sentiments concernant son passé. Cette sensation désagréable lorsque les mots d’une personne paressent toutes fausses.

Allan ne peut évidemment pas déceler le vrai du faux, et il ne cherche pas non plus à le faire. Tout ce qui importe, c’est la guerre contre les hérétiques de l’île. Cette guerre qui les libérera un jour…

Aen Seidhe
Une serveuse au Port, à la taverne. Forcément, Allan l’a déjà croisée lorsqu’il allait boire un peu. Cependant, il ne se ruinait pas à se saouler en permanence. L’alcool affectueux l’agace, et il sait qu’il a cette tendance.
On le retrouve plus facilement à la Maison Close ou à la Fumerie d’opium. Le but étant de simplement passer du temps.

Il a déjà vu la Sournoise se pointer à l’Amanite Viride, mais pas pour fumer de ce qu’il avait vaguement vu. Impossible de tirer de conclusions définitives. Et Allan ne s’amusait pas à épier les faits et gestes de la serveuse non plus, elle fait partie des repentis. Ceux qui ont fui Peter Pan. Ceux dont le pacte avec ce démon leur a volé leur ombre.
L’Inquisiteur ne peut qu’éprouver un peu de pitié pour eux, eux qui n’ont même pas ce qu’une simple bouteille de rhum a : une ombre. C’était comme si on avait pris leur l’existence.
Des démons, des diablotins, ces serviteurs de l’Île des Enfers ne valent rien. Sauf s’ils se réveillent enfin, et la Sournoise est réveillée apparemment.

Allan peut sembler sévère, peu souriant, trop sérieux. Voir plus froid avec les repentis, mais peu à peu, il leur fait confiance. Tant qu’il pense qu’ils ne mettront pas en danger les humains, les pirates.
Peut-être le père qu’il était, n’ayant pas pu protéger les siens, a laissé cette attitude pour ceux d’aujourd’hui. Les habitants du port et le Jolly Roger.

Shifty est donc un de ces repentis, il faut simplement veiller à ce qu’elle ne retombe pas dans les griffes de l’Île. Mais impossible de protéger tout le monde dans cet Enfer, certains ont disparus ou sont morts.

En fait, Allan considère un peu la Sournoise comme une fille. Parce qu’une femme qui n’est pas de la Maison Close est plus vulnérable, bien qu’il ait entièrement confiance en Lady Rubis et les ordres de Hook. Un côté paternel difficile à effacer. Bien que les monstres de l’île n’y aient aucun accès évidemment.
L’Inquisiteur reste d’un grand sérieux, mais sourit parfois, se souciant de l’état de Shifty. Il ne cherche pas non plus à l’éduquer selon le christianisme, les temps n’étaient absolument pas à ça. Et il n’était pas non plus question d’adoption. La serveuse semble être une demoiselle de vertu, de quoi en être fier. Elle mérite du respect, et Allan y veille. Avec une attitude assez paternelle, mais sans oublier que la Sournoise est peut-être jeune mais reste assez indépendante.

La taverne n’est d’ailleurs pas forcément le meilleur endroit pour elle, selon lui. Il lui parle de ce dont il n’est pas pour, mais sans interdire. Il n’est pas son père après tout, il ne fait alors que donner son avis. À elle de le prendre en compte ou non. Si elle lui demande de l’aide, ou quoi que ce soit, l’Inquisiteur aidera Shifty. Tant que cela ne sert pas les monstres de l’Île.

Blablabla.

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Une gamine qu'il n'avait pas tué. Il avait dû travailler avec pour se sortir une mauvaise situation. Sinon, il n'aurait peut-être pas été aussi "sympathique". La Fausseté a éveillé quelque chose de lointain dans l'esprit d'Allan, peut-être cette fibre paternelle venant de son passé à jamais oublié. Pretty a provoqué une contradiction dans les préceptes de l'Inquisiteur qui a bien voulu admettre que cette garçonne n'avait pas l'air d'un démon à brûler.

Allan ne voudrait pas devoir croiser encore le chemin de la Livreuse, juste pour ne pas devoir à nouveau mettre à mal sa vision des choses.  

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