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Death
Death

♣ Éclaireur ♣


✘ AVENTURES : 155
✘ SURNOM : Le Sombre.
✘ AGE DU PERSO : 16 ans.

✘ DISPO POUR RP ? : Oui.
✘ LIENS : Soon it will turn to black.
Sujet en cours : I

My name is Death and the end is here. Empty
MessageSujet: My name is Death and the end is here.   My name is Death and the end is here. EmptySam 14 Mai 2016 - 2:26

Avant-propos:

Death


Viens, et vois.

Surnom : Le Sombre.
Groupe : Garçons Perdus.
Age : 16 ans.
Rôle : Eclaireur.


I


#1 : Je n'aurais pas dû avoir envie de vivre.


Et pourtant, je le fis. Chose trop pâle sortie trop tôt du ventre de ma mère, je me débattis, hurlant alors que - pour la première fois - le monde m'agressai. C'est cette volonté imbécile qui me permit de vivre. Pour ma défense, il fallait dire qu'à l'époque j'avais peu de charge contre le monde et je n'avais aucune idée de sa laideur. J'étais naïf, heureux et stupide.
Tristement, je le serais encore quelque temps.


Le léger choc d'une assiette contre le bois résonna, l'interrompant dans sa transe autobiographique. Levant la tête en un geste alerte d'animal pris au piège, il se rasséréna quelque peu en découvrant la source de l'interruption.

- Hey !

- Hey.

Sourire aux dents blanches, pas parfaitement alignées mais il s'en foutait : Emma était belle dans son imperfection, et ses yeux glissaient sur ses mains pâles, remontant au carnet.

- C'est quoi ? Les aventures de ton inspecteur ?

- Non, c'est... autre chose.

Il avait refermé le carnet en hâte, le rangeant dans son sac pour qu'elle ne puisse le saisir : son Livre des Regrets n'appartenait qu'à lui. C'était même l'une des rares choses qu'il ne partageait pas avec Emma, et c'était sans doute bien comme ça. Cette dernière haussa épaules et sourcils avant d'avancer le plat vers lui, gentiment.

- C'est un gaspacho à la tomate et au chèvre. J'me suis dit que t'aimerais.

A son tour de sourire, un peu. Elle le connaissait par coeur, c'était embêtant. Mais inévitable aussi, ils avaient après tout grandi ensemble.

Le bar était encore désert : ils n'étaient qu'en fin d'après-midi mais Camille préférait manger dans le calme. Des deux, il était de loin le plus misanthrope et ne s'en cachait pas vraiment. Emma s'en désolait mais avait fini par l'accepter - avec un semblant de résignation. Le simple fait qu'il accepte de venir ici se mêler à la tourbe le soir était déjà un énorme progrès.
Pour sûr, l'on aurait pu arguer que Camille restait pour ses parents. La vérité était plus nuancée : il connaissait leur programme par coeur, peinait à y trouver encore un quelconque attrait. Mais la routine s'était emparée de lui plus sûrement qu'une mauvaise grippe et puis, cela lui permettait de voir Emma. Cette dernière s'était levée et venait de lui adresser un clin d'oeil. Tout en elle respirait une joie de vivre pure, à peine viciée par les emmerdes de ce monde.

Oh, il allait falloir en profiter.

- Je retourne en cuisine. Je voudrais surtout pas déranger ton projet.

Espiègle. Elle s'éloigna et en la regardant partir Camille fut pris d'une idée.

- Emma ?

Sur le seuil, elle se retourna.

- J'ai décidé qu'il y aurait une fille. Dans mon roman.

- Ah ?

Une lueur d'intérêt quasi-enfantine : Emma l'avait toujours soutenu, écoutant ses histoires avec un enthousiasme sincère.

- C'est elle qui a poussé mon inspecteur à devenir qui il est.

Un silence. La jeune fille resta immobile, semblant comme soupeser l'idée. Puis son sourire revint, plus fort.

- Pourquoi pas !

Et elle disparut.

Au comptoir, occupée à nettoyer un verre, la mère d'Emma assistait à la scène d'un oeil bienveillant. Camille était tellement habitué à elle qu'il ne la remarquait plus.

✂︎ ✃

Il y avait du monde, ce soir, au bar. Il y avait du monde est Camille était toujours plongé dans son récit, sa plume filant sur le papier en une série de mots élégants, empressés. La lecture comme l'écriture lui avaient toujours permis d'oublier la misère humaine et - même s'il reconnaissait à la clientèle des lieux un certain bon goût - cela restait le cas à cet instant.

Il n'appréciait pas la compagnie, il n'appréciait pas le bruit. Globalement d'ailleurs, malgré ce qu'elle pouvait avoir de beau ou poétique, il n'appréciait que moyennement sa vie. Pourtant, Camille n'était pas malheureux, non. Il se voyait juste comme lucide et déjà fatigué. C'est qu'il était fatiguant aussi, avec la grisaille qu'il se trimballait. Emma le supportait, les autres moins. Comme de juste, lui s'en foutait.

Les rumeurs s'atténuèrent alors que les musiciens faisaient leur entrée. Consentant à lever la tête, l'adolescent rencontra le regard malicieux de sa mère à lui, belle dans une antique robe noire qu'elle avait remis au goût du jour. Plus sobre, son père la suivait, s'installait au piano. A leurs côtés, une grande silhouette masculine venait compléter le tableau.

- Mon père est mieux fringué que le tien.

Emma s'était installée à sa table, sourire taquin aux lèvres, dans son élément - comme toujours. Camille leva les yeux au ciel mais ne put s'empêcher de sourire à son tour. C'était l'effet Emma, il avait de la peine à y résister.

Oh, il n'était pas heureux pour autant. Juste un peu moins blasé.

- Je suis contente que tu sois resté.

- J'allais pas te laisser seule avec la plèbe.

Pendant que les premières notes résonnaient, elle se mit à rire doucement.

- Elles veillent déjà sur moi, tu sais.

Par-dessus son épaule, Emma désigna le mur où s'alignaient les sourires d'Ella Fitzgerald, Billie Holiday, Sarah Vaughan et bien d'autres divas figées dans d'élégantes photos sans couleurs Il y en avait une sacrée collection, fusion de celles de leurs mères. Une collection qui décorait le bar à merveille et bénissait ceux qui y jouaient.

C'était toujours ainsi : lorsque la musique s'installait, les conversations se faisaient moins étouffantes. Si c'était par politesse ou véritable intérêt, Camille l'ignorait : Emma, bien sûr, soutenait que la musique du trio avait quelque chose de magique. Elle n'avait pas tout à fait tort, bien que jamais Camille ne le comprendrait.

Au rythme élégant de la basse se mêlaient, cristallines, les notes du piano de son père. Quant à sa mère, elle chantait sans se préoccuper des auditeurs, prise dans la bulle musicale qui les entourait. Il arrivait parfois qu'un ami de leur petit groupe les rejoigne pour jouer de la batterie mais cela restait occasionnel : les deux couples formaient un noyau soudé autour d'un même rêve désormais réalisé.

Lullaby of birdland, that's what I
Always hear when you sigh
Never in my wordland could there be words to reveal
In a phrase how I feel
Have you ever heard two turtle doves
Bill and coo, when they love?
That's the kind of magic music we made with our lips
When we kiss

Camille soupira. Sur sa chaise, Emma oscillait au rythme de la basse. Dans son regard dansait une joie innocente, exaste pure d'être là, avec eux.

Avec lui.

- Allez, le taquina-t-elle à voix basse. Je sais que tu l'aimes, cette chanson.

Il céda, bien parce que c'était elle.

- Elle ne me dérange pas.

De sa part, c'était un sublime compliment.



Révérences

Death, je suis sûr que vous le connaissez. Je suis sûr que vous avez entendu les rumeurs, les accusations, tout ce qui l'entourait. Peut-être qu'il vous a fait peur, peut-être que, quand il était Soigneur, vous l'admiriez. Peut-être que vous l'avez apprécié, mais permettez-moi d'en douter.

Toujours est-il que... vous en avez entendu parler.

C'est drôle quand on y pense car - soyons honnêtes - le Sombre n'a rien, en soi, de très remarquable. C'est une grande ombre aux joues émaciées, souvent courbée comme si tout l'ennui du monde s'était posé sur ses épaules. En noir aussi, très souvent. Cerné, discret, antipathique également. Exaspéré par le monde, par vous, par moi. Exaspéré par les jeux, exaspéré par le bruit. Exaspéré par les adultes, les enfants, exaspéré par tout et son contraire, par la vie. Et sa démarche, si vous la voyiez... lente, pesante, empreinte d'un rythme qui n'appartient qu'à lui.

Une caricature, je vous dis.

Il ne sourit jamais, Death, jamais avec le coeur mais ne le prenez pas pour vous : ce n'est pas de votre fait (à vrai dire je pense qu'il se montrerait caustique - une fois n'est pas coutume - pour vous expliquer à quel point vous êtes insignifiants et vous le resterez à ses yeux). C'est juste que Death est insensible à toute forme de joie. La faute à un esprit aussi affûté que cynique, aussi rusé qu'éteint. Froid. Calculateur. Insensible à la Beauté.

Désespéré.

Et à ce qui l'a ainsi formé.

Ne lui en voulez pas : son émerveillement s'est tari il y a bien longtemps déjà. Désormais ses rares instants de tendresse sont déformés, viciés par une mentalité tordue, aussi sombre que lui est pâle, vide de vie et de volonté. Ce qui le tient debout, c'est son rôle. Sa dichotomie terrible, celle qui pourtant lui sied comme le plus docile des destriers.

Et qui le pare d'un orgueil... démesuré.

Death vous regardera de haut et vous ne pourrez l'en empêcher. Death vous guettera de ses yeux aussi sombres que ses pensées, Death sentira la moindre faille de votre âme, le moindre désir de s'envoler, coupable. Death vous approchera, posera une main en forme de serre sur votre épaule désenchantée. Et si tout se passe bien, plus jamais vous ne souffrirez.

Il était ainsi, Death, à opérer dans l'Infirmerie. Calmement, discrètement, mêlant aux médicaments des remèdes de son crû. Indolores, incolores : que du bonheur fluide à ingérer, un repos bien mérité. Et même maintenant qu'il ne peut plus, directement, opérer, le Sombre a toujours les poches pleines de ses potions. C'est qu'il y tient, à son rôle, c'est même sa seule raison de rester. S'il partait, qui d'autre que lui aurait le courage de faire mourir ceux pour qui la vie à Never Never Land n'est plus supportable ? Personne. Death le sait.

Alors Death se drape dans sa mission, Death se fait grand seigneur. Death continue ses agissements et ni la dépression latente qui l'enserre (depuis si longtemps), ni son changement d'affectation ne pourront l'en empêcher. Death vous offrira un sourire au moment de votre départ, Death vous enviera à en crever, Death sera tendre et vous pleurera, un sourire sincère aux lèvres. Et quand vous serez sous terre, Death viendra vous visiter.

Mais en attendons, comptons ensemble. Le temps que viennent les effets.

5, 4, 3, 2...

✂︎ ✃

Il est immobile, Death, sous la pluie salée qui inonde le Pays. Il est appuyé contre une Cabane, nonchalant, il a les yeux fermés et il attend.
Il est adossé seul sous la pluie, il sent les gouttes. Le froid.

Quelque part, ça lui plait.

Sous ses lèvres et dans son coeur vibre une vieille mélodie dont l'ironie le ferait presque sourire.

Summertime
And the living is easy.

Serein, le faucheur de ces messieurs et dames. Une fois n'est pas coutume.

Jusqu'à ce qu'un trottinement caractéristique le tire de sa quasi-tranquilité d'âme.

Il ouvre les yeux, le Sombre, et avise la tignasse rousse qui s'avance sous l'averse. Les mains vides, un horripilant sourire d'imbécile heureux comme gravé au couteau sur sa face.

Mais Death s'en fout, de tout cela.

Son intermédiaire a les mains vides, c'est le plus important. C'est la confirmation d'une transaction réussie de plus.

De toute façon, il l'avait senti avant même qu'il n'arrive.

Il l'a senti, le fantôme de Merry, lui traverser l'âme avant de s'en aller d'ici.



II


Lorsque son réveil sonne, il fait encore nuit. D'un geste exaspéré, Camille le cherche sur sa commode et - une fois l'engin de malheur trouvé - le pousse. L'objet tombe et se tait, ses piles sorties, répandues au sol comme des entrailles. C'est un très vieux réveil en réalité et le bouton pour l'activer ne fonctionne plus correctement. Au lieu de perdre du temps à le réparer, Camille préfère le tuer, tous les matins. Il y a quelque chose de jouissif à assassiner ainsi qui ose l'interrompre dans ses morbides rêveries.

Il est debout vite, Camille. Il regarde à peine les habits dont il se vêt, ne jette qu'une oeillade lassée à son reflet. Il est pâle, Camille, et il s'en fout : ce n'était pas comme si son apparence comptait.

Dans son sac, il jette ses deux carnets et ses affaires d'école. Avant de sortir, descendre à pas énergiques l'escalier de bois qui grince, annonçant à ses parents qu'il s'en va. Avec un peu de chance ils ne se réveilleront qu'à-demi et ne verront pas l'heure trop matinale de la journée. Comme d'habitude.

Des chaussures noires, un manteau noir. Camille sort, récupère l'osseux et blême vélo qui lui sert de moyen de locomotion depuis quelques mois déjà. Il est un peu grand pour lui qui n'a pas encore grandi, ainsi l'adolescent s'y hisse toujours avec un peu de peine. Puis une fois installé, il pédale et file, quittant la campagne déserte et infertile pour les artères de la ville. Dans la plus grande de ses rues, il y a une boulangerie et c'est sans se presser que Camille pousse sa porte.

Elle est gentille, la boulangère. Elle rayonne dès l'aube, elle rayonne toujours lorsqu'elle lui rend sa monnaie. Tous les matins c'est pareil, tous les matins il la salue, s'en va sans chichis. Avant de remonter sur son destrier, traversant toute la cité pour arriver à ses limites, là où se dresse modestement le bâtiment de briques rouges à l'enseigne évocatrice : une note de musique.

Il y a des chats, autour du bar. Il y en a plein, même, c'est qu'ils les adorent. Camille a à peine posé le pied par terre qu'ils viennent s'y frotter, l'accueillant comme l'un des leurs. Et il les shoote gentiment comme à chaque fois, dégageant le passage jusqu'à l'arrière-cour. La fenêtre d'Emma.

La poignée de cailloux qu'il lance contre son carreau a un rapide effet : ébouriffée et encore à moitié endormie, elle ouvre la fenêtre et lui sourit, saluant au passage les neuf félidés qui le suivent comme s'il était roi.

- Dépêche-toi de monter, qu'elle roucoule alors. Et lui soupire avant d'escalader la gouttière. Peut-être que leurs parents ne s'offusqueraient pas d'apprendre leur rituel matinal, au fond, mais ni lui ni Emma n'en sont totalement sûrs, ainsi les choses se font en cachette. Et puis, depuis qu'ils ne vont plus dans la même école, ils ont moins l'occasion de se voir ; état de fait inacceptable auxquel ils remédient comme ils le peuvent. Le matin et le soir.

- Ça allait, le trajet ?

Il se hisse jusqu'à sa fenêtre, s'assied sur le rebord. Dans son sac il y a les croissants frais, qu'elle récupère sans gêne et avec tranquillité.

- Tu veux du jus ?

- Ouais. Envoie.

Et Emma d'aller chercher la bouteille qu'elle a préparé la veille. Donnant-donnant.

Au loin, le sommeil commence à se lever, illuminant l'horizon de timides couleurs. Camille soupire : c'est ennuyeux, cette beauté.

On glisse un verre dans sa main. Il fait l'effort de parler.

- Toi, ça va ?

- Ouais... ça peut aller.

A coup de contorsions, Emma vient s'asseoir à ses côtés.

- Je m'ennuie un peu. Y'a des journées où je sors pas, tu sais.

- C'est temporaire.

Sur ce point il a raison mais pas comme ils l'espèrent.

- ... si tu le dis.

Emma manque de conviction, Emma s'appuie contre lui. Ensemble ils déjeunent dans le silence jusqu'à ce que leur parenthèse se ferme, que vienne l'heure de se quitter.

- Sois gentil avec les gens, qu'elle ose lui dire avant son départ. Et Camille lève les yeux au ciel, se faire presque mielleux :

- Toujours, voyons.

Et Emma rit, avec un peu de tristesse dans les yeux.

- T'es con.

Il la regarde, reste perdu dans les tâches de rousseur qui constellent son visage. Mieux vaut qu'il se casse sinon il ne pourra plus s'en détourner.

- Ouais.

Oui, il est con. Et il lui serre la main trop fort avant de partir, faisant ainsi passer ce qu'il ne dit pas. Sois forte, Emma.

Et le jour commence, Camille s'en va.

Sur son vélo blême à l'aube de leur crépuscule, Camille pédale.

Et son coeur est plus lourd qu'un seau de larmes.




Unique au monde


✁ Ce fut au milieu des années 90 que Camille fut enlevé à son Mississippi natal pour rejoindre Never Never Land. Pour des raisons d'apparence, il fut renommé Death. L'ironie voulut que sa fonction finisse par rejoindre son nom, mais le Sombre a l'impression d'être le seul à en rire.

✂︎ Il ne se souvient que peu de sa vie d'avant. Seuls les événements les plus marquants de cette existence-là sont restés, couplés à quelques mélodies, quelques classiques de jazz.

✃ Lorsque Death en a l'occasion et durant ses temps libres, il lit. Il se souvient d'avoir un jour écrit, d'ailleurs,  mais ne le fait plus depuis son arrivée. C'est dommage, Camille avait une plume et du talent.

✁ Un talent que l'on retrouve lorsqu'il s'exprime. Hélas, le Sombre n'est clairement pas des plus causants. C'est qu'il vous méprise, vous comprenez. Il ne fera donc preuve de verve qu'en de spécifiques occasions : pour vous convaincre que mourir est la solution, pour sauver sa peau ou alors... pour vous écraser. Vous piquer, vous mordre de ses mots trop justes, toucher là où ça fait mal. Pas par sadisme, non. Ou alors... si peu. Juste parce que parfois, cette sensation de puissance qu'il éprouvait au moment de donner la mort lui manque. Alors il se contente de ce qu'il peut et ce qu'il peut... c'est faire mal aux plus bancals. Gratuitement. Injustement. Mais jamais assez pour s'attirer des ennuis, voyons.

✂︎ Il fut Soigneur ordinaire durant quelques temps avant de commencer ses... activités. Death dut quitter le groupe, cependant, après qu'un dénommé Salt l'ait soupçonné d'avoir clandestinement euthanasié sa soeur. Si Peter crut en son innocence, il fallut qu'il change de groupe. C'est ainsi qu'il se retrouva cantonné aux cartes des Eclaireurs.

✃ Cette condition le frustre, évidemment. Mais rien ne pouvant détourner le cavalier de sa noble mission, Death agit désormais à distance. Par l'intermediaire de Jaws, dont les facultés d'oubli sont un atout précieux (malgré le fait que notre faucheur trouve le Requin insupportable. Mais bon : sa dévotion dépasse son irritation).

✁ Death sent la mort. Pas olfactivement (dieu merci), mais... instinctivement. Observateur, il saura repérer ceux qui ont frôlé le grand saut comme ceux qui se tiennent, déséquilibrés, au bord de l'abysse. C'est vers eux qu'il ira spontanément, menant son enquête à coup de discrètes questions.

✂︎ De ce qu'il affirme, Death n'a jamais donné la mort en se passant de permission.

✃ Il ne sort jamais, jamais du Grand Arbre. C'est qu'il ne sait pas se battre, le Sombre. Et il en est conscient.

✃ Le noir lui va bien, le sarcasme tout autant.



III

- On prend le taxi ?

Il se faisait tard mais c'était comme si Londres s'en foutait. Titubant autour des lumières, Camille adressa un sourire égaré à Emma.

- T'as pas envie de marcher ?

- C'est pas ça...

Déjà elle lui sautait au coup et ils titubaient.

- J'aime regarder les rues depuis la voiture. C'est comme de regarder la télé sans le son.

Il ricana.

- Tu délires.

- Alleeeeeez !

Un coup d'oeil à sa montre : il fallait qu'ils soient de retour à l'hôtel avant que leurs parents ne s'inquiètent. Camille capitula donc, le temps de voir Emma s'engouffrer dans le véhicule.

Soupir bizarre, mélange entre exaspération et euphorie. Ils avaient abusé des bonnes choses, avec la bénédiction du monde entier. Et un brin de pitié, c'était à voir mais il s'en foutait.

Tant qu'elle était heureuse.

A l'arrière, elle se lova contre lui. Et murmura, d'une voix endormie alors qu'il venait de donner l'adresse :

- Londres, c'est fait.

- ... ouais.

- C'était mieux que L.A.

Il eut envie de lui demander si elle regrettait les substances qu'ils avaient testé là-bas, mais le regard du chauffeur l'en empêcha. Ainsi il se contenta de passer un bras autour d'elle, lui communiquant sa chaleur - pour une fois.

C'était qu'elle avait plus facilement froid, Emma.

Ils virent à peine passer les minutes avant d'arriver à destination. Emma riait dans les rues comme la plus joyeuse des possédées, il la rejoint après avoir payé.

- Viens, on danse maintenant.

- T'es bête...

Mais c'était trop tard : déjà ils dansaient.

Pris dans leurs derniers instants d'éternité, ils dansaient.

✂︎ ✃

C'était un coup de fil de plus, puis le silence.

La descente avait commencé.

✂︎ ✃

C'est une main sur un drap qui n'a plus la force se soulever.

C'est une odeur chimique qui agresse les narines, qui cache les fétides.

C'est l'aiguille qui pique partout, en travers de la peau. Les veines translucides.

Et toute cette matière que l'on perd.

C'est l'oeil voilé, la voix qui râle comme celle d'une vieille femme. Elle l'a dit péniblement, sans intonation ni sourire. Plus la force de toute façon, ça fait trop mal.

C'est lui qui a couru, lui qui, en la voyant soudain, a laissé tomber son café. Qui a senti que c'était là, maintenant que ça se passait, qu'ils étaient deux face à la Mort qui arrivait. Et pas le temps d'appeler à l'aide, pas le courage de se détourner. L'envie égoïste d'être le seul, comme il l'avait toujours été.

C'est ses larmes qui coulent le long de ses joues de presque-cadavre alors qu'il perd tout de sa retenue, lui baise le front, les pommettes et l'entièreté du visage. Ses mains à lui qui tremblent, sa supplique qui hurle en silence.

Pars pas.
Pars pas.
Je vais pas y arriver, sans toi.
Pars pas.

Et elle qui le regarde avec cette indifférence naissante dans le regard.

Ils se mêlent, leurs désespoirs. Et lui la sent qui file entre ses doigts, n'a plus la force de rester. Dans sa poitrine, le crabe finit doucement de creuser.

Camille, Camille.
Ça va aller.


Camille, Camille.
J'ai mal à en crever.


Désespéré, il l'emprisonne de son étreinte. Pourtant on dirait que c'est elle qui le tient encore, l'enveloppe encore un peu avant de s'en aller. Et il la sent qui passe, comme un frisson glacé. Il sent le corps sans vie, qu'il ne peut pas lâcher.

Camille, Camille.
Tu es tout seul désormais.


Il ne reste plus que le silence.

Le cri qui déchire tout, quand on les retrouvera ainsi, un peu après.

Et dans le Livre des Regrets, une nouvelle entrée.  

#9 : J'aurais dû lui dire qu'elle était tellement plus.



C'est comme si le crabe lui avait volé un truc, à lui aussi.

Même que quand il marche dans la rue, il a l'impression de s'évaporer.

Elle a pris avec elle ses sons et ses couleurs aussi.
Paraît qu'avec le temps, on finit par cicatriser.

Alors Camille attend.
Et il écrit aussi, des pages entières.

Paraît qu'avec le temps, on arrête de regretter.


















J'aurais dû lui dire qu'elle était tellement plus.
J'aurais dû lui dire qu'elle était tellement plus.
J'aurais dû lui dire qu'elle était tellement plus.
J'aurais dû lui dire qu'elle était tellement plus.
J'aurais dû lui dire qu'elle était tellement plus.
J'aurais dû lui dire qu'elle était tellement plus.
J'aurais dû lui dire qu'elle était tellement plus.
J'aurais dû lui dire qu'elle était tellement plus.
J'aurais dû lui dire qu'elle était tellement plus.
J'aurais dû lui dire qu'elle était tellement plus.



L'île

Comment vis-tu ton séjour à Never Never Land ? Que représente ce lieu pour toi ?  
L'Île est... une illusion. Un grand délire collectif où l'on joue à qui fera le mieux semblant d'être heureux. Je n'aime pas jouer, j'ai abandonné depuis longtemps la mascarade. Mais certains s'acharnent, font comme si tout allait bien.

Des imbéciles.


Un silence.

Tôt ou tard, ils finissent tous par comprendre qu'ils sont coincés. Et lorsque leur espoir meurt, je suis là. Je les aide à surmonter cette épreuve, je leur offre le plus tranquille, le plus absolu des repos. Quand la souffrance est trop insurmontable ou parfois même avant.

C'est terrible, de vivre ici. Moi je le sais, les autres aussi. Mais ils se leurrent, ils croient pouvoir mentir à jamais.

Je finirais par les cueillir comme j'ai cueilli tous les autres et quand viendra son tour, ce sera Pan lui-même qui viendra me supplier.


Un nouveau silence, ému et chargé. Death est immobile mais ses mains se sont mises à trembler.

Et après... seulement après... je pourrais enfin me reposer.


Regrettes-tu ta vie d'avant ? Voudrais-tu pouvoir retourner dans le monde ordinaire ?  Si tu n'en as jamais connu d'autre, désirerais-tu une autre vie ? L'autre monde te fait-il envie ?
Je ne sais pas, c'est peu important. C'était terrible là-bas, c'est terrible maintenant.

Mais ici, j'ai une cause. Un rôle. Des principes qui m'élèvent au-dessus d'eux.


Un soupir.

J'imagine que c'est ce qui compte...


Comment vois-tu Peter Pan ? Quels sont tes sentiments envers lui ? A l'inverse, que ressens-tu pour le capitaine Hook ?
Peter est le chef de la mascarade. C'est lui qui ne cesse de me donner du travail, à coup de cruelle insouciance. C'est lui qui oublie ses recrues comme des vieux jouets, qui les délaisse, les envoie se faire tuer. Si je lui en veux ? Il ne m'a jamais fait rien de mal. Mais l'éternité me pèse, vous savez.
Après, je prends mon mal en patience. Ce n'est qu'une question de temps, je l'espère. Surtout maintenant que la pluie tombe.
Et peu m'importe que l'Île crève avec lui. La délivrance collective serait la plus belle chose qui pourrait nous arriver.


Quant à Hook, c'est un monstre. Je le dis sans jugement ni respect. Mais il souffre lui aussi, il souffre tellement. Je suis sûr que si je le croisais, mon instinct m'assourdirait à force de le sentir agoniser.

Oh, lui parler de la Mort serait intéressant... mais je tiens trop à mon rôle pour m'y risquer.




IV

Il ne marche pas, il flotte.

Il ne regarde pas, il voit.

Sur ses lèvres comme un goût de néant. Le soleil stupide au-dehors a laissé place à une pluie inespérée.

Il flotte en balançant sa tête de droite à gauche, il a les larmes aux paupières et il chante bouche fermée.

Sa main grise qui s'accroche au relief des tombes, les caressant yeux fermés : il en connait l'emplacement par coeur. Et cette succession de nom, litanie pâle et scandée.

Patient. Gloomy. Magpie. Merry...

Ce qu'il a pu les aimer au moment de les délivrer !

Ce qu'il a pu être bon en cet instant !

Un temps. Death trébuche, atterrit. Sa transe se perturbe, un souvenir a émergé.

Comment s'appelait-elle déjà ?

Oh, elle lui disait qu'elle avait mal.

Un regard aux alentours, mais il n'y a personne. Pas même Ash, sans doute la pluie a-t-elle chassé les imprudents. Un regard alentour et Death sent toute l'eau qui s'est mise à cascader. Il a le coeur gros, tout gris et prêt à éclater. Mais pas la force de repousser ce bout de passé qui remonte.

Alors il lui tend la main, au fantôme de l'inconnue. Il lui murmure à voix basse que grâce à lui, personne ne vivra ce qu'elle a vécu.

Et entre les tombes, Death et le spectre commencent à tourner.

Pris dans leurs plus morts instants d'éternité, ils continuent de danser.

:hearts::



Invisible pour les yeux

T'as un Pseudo ? Vous allez finir par vous y faire.
Et un âge ? Je suis loin d'être morte.
C'est quoi ton Avatar  ? Un OC d'Andrahilde.
Comment t'as découvert l'île ? On m'y a emprisonnée, moi j'avais rien demandé.
Tu la trouves comment ? Mortelle.
Dis, tu crois bien aux fées ? Heu, ok.


Dernière édition par Death le Sam 4 Sep 2021 - 21:59, édité 11 fois
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MadMax
MadMax

★ Mère des Chasseurs ★


✘ AVENTURES : 1130
✘ SURNOM : L'Increvable.
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✘ DISPO POUR RP ? : Globalement, ouais.
✘ LIENS : Naissance, renaissance & La Meute

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MessageSujet: Re: My name is Death and the end is here.   My name is Death and the end is here. EmptySam 14 Mai 2016 - 11:03

Woooooooooooooooooow. Le Faucheur arrive. Enfin.


<3






J'suis Parole en #cc3300.

Merci Dog. ♥:

Merci Arrow. ♥:

Merci Coquillage. ♥:

Merci Sindri. ♥:

Merci Blue. ♥:
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Invité
Anonymous

Invité



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MessageSujet: Re: My name is Death and the end is here.   My name is Death and the end is here. EmptySam 14 Mai 2016 - 21:13

C'est de DC de l'anonymat pour ma part (quoi que j'ai ma petite idée) , mais je suis jouasse de voir ce perso incarné.

En toute innocence je dit donc Bienvenu !!! :D
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Heaven
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♣ Récolteur ♣


✘ AVENTURES : 607
✘ SURNOM : La Mésange
✘ AGE DU PERSO : 17 ans

✘ DISPO POUR RP ? : Toujours
✘ LIENS : Hey, take a listen
Tell me, do you like what you hear ?

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MessageSujet: Re: My name is Death and the end is here.   My name is Death and the end is here. EmptySam 14 Mai 2016 - 22:30

Rere[...]bienvenue ! My name is Death and the end is here. 1021713182

Pour avoir vu l'image de la Bann sur la CB alors qu'on en parlait, justement, de Bann, et pour avoir vu mentionné ce prénom de Camille, ainsi que ce Rôle d'Éclaureur, je sais qui t'es ! Hehe. =3
Et puis aussi, les musiques, toujours quelques paroles en italliquent qui collent, c'est ta signature aussi ça. U.U

Toujours aussi sombre, ce Death. Mais c'est sa fascination pour la mort et son attitude lorsqu'il "aide" les gens à l'atteindre qui fait son... heu... mmm... charme ? (Pour lui, c'est bizarre de dire ça, quand même) ^^"






♪ ~ ♪ Playlist ♪ ~ ♪

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Don't go wasting you emotion,
Lay all your love on me



My name is Death and the end is here. IpQvVhIU

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By @Pastal
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Death
Death

♣ Éclaireur ♣


✘ AVENTURES : 155
✘ SURNOM : Le Sombre.
✘ AGE DU PERSO : 16 ans.

✘ DISPO POUR RP ? : Oui.
✘ LIENS : Soon it will turn to black.
Sujet en cours : I

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MessageSujet: Re: My name is Death and the end is here.   My name is Death and the end is here. EmptyMer 18 Mai 2016 - 0:39

Max : Si tu savais à quel point j'aime cette chanson, ce personnage, cette référence et à quelle point elle m'inspire ♥️ merci !

Rose : En toute innocence (ahem ahem) je te remercie ! My name is Death and the end is here. 2567536238

Heaven : Je ne me cache pas vraiment, hehe. Mais ouais j'ai pas fait trop d'efforts ! Merci en tous cas (j'ai BEAUCOUP DE CHARME ok).

J'annonce désormais ma fiche terminée, ça s'est joué plus vite que prévu.
Merci pour votre patience.
(Et merci encore à Joy pour me permettre de jouer son formidable prédef ♥️)






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My feet will want to walk to where you are sleeping
but
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MessageSujet: Re: My name is Death and the end is here.   My name is Death and the end is here. EmptyMer 18 Mai 2016 - 9:37

Tu sais ce que j'en pense, je ne ferai donc aucun autre commentaire My name is Death and the end is here. 2106694552
File donc sauver des âmes, Henri Death
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MadMax
MadMax

★ Mère des Chasseurs ★


✘ AVENTURES : 1130
✘ SURNOM : L'Increvable.
✘ AGE DU PERSO : La bonne quinzaine.

✘ DISPO POUR RP ? : Globalement, ouais.
✘ LIENS : Naissance, renaissance & La Meute

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MessageSujet: Re: My name is Death and the end is here.   My name is Death and the end is here. EmptyMer 18 Mai 2016 - 21:22

Aowh et.. Bon, zut, on te dit plus bienvenue, à toi, hein ?

Une longue fiche avec plein de boites en plus, mais fort plaisante à lire ! Plein de feels, tout ça, si t'es comme moi à vivre un peu les trucs en les écrivant t'as du pleurer ta misère en écrivant ça !

Bref, rebienvenue et tout, j'ai hâte de voir ce que ce petit gars va donner en rp ! (Message de Max : "il touche à un de mes gosses je le castre." Message silencieux de Shrub : "Il touche à un de nos patients, je le traîne à l'arène." Message de Bonsaï : "PREDATEUR !!!" )






J'suis Parole en #cc3300.

Merci Dog. ♥:

Merci Arrow. ♥:

Merci Coquillage. ♥:

Merci Sindri. ♥:

Merci Blue. ♥:
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Freckles
Freckles

♣ Chef des Livreurs ♣


✘ AVENTURES : 1894
✘ SURNOM : Le Lionceau
✘ AGE DU PERSO : Quinze ans

✘ LIENS : you're running on unsolid ground

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MessageSujet: Re: My name is Death and the end is here.   My name is Death and the end is here. EmptyMer 18 Mai 2016 - 21:54

Ça fait super peur quand on voit tous ces cadres, hein. Mais non ça passe crême, comme d'hab. J'ai beaucoup aimé cette fiche et comment tu l'as écrite, les passages de narration et dialogues qui font très vrais. Du coup t'as un peu piétiné mon cœur. Donc fuck you, cordialement.
J'aimais beaucoup le predef sur son principe et tu le rends très intéressant *____* Donc je veux du lien et plus si affinités of course of course.

Rebienvenue puissance treize (fais gaffe c'est un peu présage de mort)(lol)
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Peter Pan
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✘ AVENTURES : 2869
✘ SURNOM : L'Enfant Roi
✘ AGE DU PERSO : jeune à jamais

✘ DISPO POUR RP ? : à voir !
✘ LIENS : Je suis un petit oiseau à peine sorti de l'oeuf.

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MessageSujet: Re: My name is Death and the end is here.   My name is Death and the end is here. EmptyVen 20 Mai 2016 - 12:27

Félicitations mon enfant


Tu es condamné.





Tout pareil que Freckles. Je sais même plus quoi dire à force de découvrir tes fiches qui sans se ressembler ont toutes ce truc indéfinissable qui les rend puissantes. Ton Death est incroyable de finesse, un vrai "mort vivant", tout est bouleversant et tout est précis. Bref, alors voilà, bien sûr, je te validationne avec masse joie. My name is Death and the end is here. 755109198

_______________________________


Je te serre chaleureusement la main. Cours vite créer ton Dé à Coudre et demander un Compagnon de Jeu afin de vivre une aventure ! Par ailleurs, n'oublie pas de prendre connaissance de L'intrigue du moment. Tu peux aussi participer au RP d'introduction spécialement conçu pour les nouveaux arrivants et qui permet d'immerger facilement ton personnage dans l'univers : Le Bannissement. A moins que tu ne choisisses de te lancer dans Mission Périlleuse ? Si tu préfères passer du bon temps en papotant, rejoins sans tarder la Nursery. Quoiqu'il en soit, que ton séjour à Never Never Land soit fabuleux et éternel.








Je tyrannise en forestgreen.





gai, innocent et sans coeur. :


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Death
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MessageSujet: Re: My name is Death and the end is here.   My name is Death and the end is here. EmptyVen 20 Mai 2016 - 13:17

Merci beaucoup Max, merci beaucoup Freckles, merci beaucoup Majesté. Je suis ravi d'avoir brisé vos coeurs, c'était un peu le but (avec un perso pareil, j'étais un peu condamnée à faire du tragique hehe).

Des hugs. My name is Death and the end is here. 3864948088






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MessageSujet: Re: My name is Death and the end is here.   My name is Death and the end is here. EmptyVen 20 Mai 2016 - 16:42

Lue !
Enfin ! C'est très bien écrit comme d'habitude. Une confrontation avec les bayouteux ne serait pas inintéressante, à voir encore si il veut échanger à ses confrères de Mort  :3

Rererererererererererererebienvenue donc  ;)
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MessageSujet: Re: My name is Death and the end is here.   My name is Death and the end is here. Empty

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