Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

Partagez
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Ancien Perdu
Anonymous

Invité



Another one bites the dust Empty
MessageSujet: Another one bites the dust   Another one bites the dust EmptyMar 18 Nov 2014 - 1:08


ANOTHER ONE BITES THE DUST

Je ne savais pas si je devais haleter de terreur, ou bien sourire de défaitisme tant tout cela n’était que la suite logique des événements. J’étais totalement ahuri, perdu à la lisière de la stupeur et de l’effondrement. Il n’y avait rien de drôle là-dedans, rien du tout et pourtant je sentais une hilarité croître à l’intérieur de moi, si bien que mes lèvres étaient courbées en un rictus qui devait ressembler à une grimace de dégoût.
Je ne savais pas me battre, c’était un fait, et si Peter ne l’avait pas remarqué, il avait dû le deviner aisément. Il faut dire que je ne m’appliquais pas beaucoup, je n’aimais pas trop la violence, elle était trop… Trop Neverlandesque. Mais l’Enfant Roi était Roi et s’il m’ordonnait de rejoindre l’arène, je rejoindrais l’arène.

Je ne savais pas encore quel serait mon adversaire. On ne m’avait pas défié, on m’avait désigné comme bouffon de l’après-midi et j’ignorais encore si seule ma dignité finirait en pièce ou si Peter ne se contenterait pas de si peu… Mes yeux se fondaient encore dans le vague, se fixant péniblement sur les obstacles qu’ils rencontraient, tâchant d’appréhender la scène. Cependant, il me fallut plusieurs instants pour constater qu’une silhouette se dressait désormais en face de moi.
Je clignais des paupières. Il était plus grand que moi, c’était indéniable. Et puis je le connaissais. Lui ne m’avait certainement qu’entre-aperçu, et encore, je me blessais suffisamment rarement pour qu’il se rappelle clairement de moi. Mais aussi vite les autres m’oubliaient, aussi nets m’apparaissent-ils lorsque je fermais les yeux.

Je ne connaissais que trop bien le cérémonial, on hurlait, on encourageait, Peter faisait un petit discours, ou pas, selon son humeur, et puis on se jetait l’un sur l’autre avec des cris de rage… D’ailleurs, je distinguais mal le public. Pan était-il vraiment là ? Et Loony ? Et les autres ? Combien allaient assister à ma dégustation de poussière ?
Il fallait que je me concentre. J’étais nul, c’était sûr, mais il fallait que je réussisse à ne pas être suffisamment ridicule pour qu’on me laisse vivre. Que je m’énerve peut-être ? Et si Peter était là en face de moi. Je tressaillis à cette pensée… Comment osais-je ? Je craignais parfois qu’il ne puisse lire nos esprits…

Je fis un pas en avant, et d’un air contrit et résigné, j’adressais un signe de tête en guise de salut à Soul.


____________________________

You'd better Run, You'd better do what you can
Don't wanna see no Blood, Don't be a macho man
You wanna be tough, better do what you can
So beat it, but you wanna be bad !



Revenir en haut Aller en bas
Sharpy
Anonymous

Invité



Another one bites the dust Empty
MessageSujet: Re: Another one bites the dust   Another one bites the dust EmptyJeu 20 Nov 2014 - 5:22


Zombie by The Cranberries




Sa vie, n’était qu’une succession de batailles. Souvent défaites, avant même qu’il ne se soit jeté dedans, éperdu, en première ligne.
Une montée d’adrénaline. Par vague, et par patient. A chaque fois, rien n’existait plus au monde que cette lutte ineffable et… inégale. Contre le temps lui volant un peu plus sa chance, contre ces yeux qui se figent pour jamais. A jamais. Contre l’existence.

Sa vie… C’était une succession de morts. Et de presque-vivants.

Quand son nom avait été prononcé, le soigneur s’était levé. Lentement. Comme s’éveillant d’un songe. Il avait parcouru du regard, la foule des enfants excités. Croisé ceux qui n’osaient pas comprendre ce que cela pourrait signifier.

Ce n’était pas la première fois que Soul, était ainsi convié. Mais voilà longtemps… Longtemps que Peter Pan ne l’avait pas mis à l’épreuve de sa loyauté. Voilà longtemps que le Tyran ne s’était pas moqué aussi ouvertement.

Toutefois, c’était très calmement qu’il s’était rapproché. Entrant dans l’arène sans rien exprimer, propageant autour de lui, son étrange sérénité.

Aux yeux hagards du garçon qui lui faisait face, et venait de le saluer, Soul s’inclina avec déférence. Il lui sourit même, à moitié. Comme pour s’excuser. Excuser cette rencontre, l’absurdité de cette querelle qu’on leur demandait d’inventer.
A celui qui se tenait devant, et bien frêle, celui qu’il avait déjà vu, parfois, au côté de celle qui l’assistait. Ombre gothique contre l’épileptique d’un vert.
Soul ne connaissait pas grand-chose aux modes, ni aux tendances. Ce qui les liait, le dépassait. Mais il lui plaisait de constater que Green pouvait aussi faire preuve d’insouciance, derrière la rusticité de son maquillage.

Le Chef soigneur avait déjà oublié comment se nommait le garçon qui intérieurement s’était vu affublé d’un surnom : « Le Merle », l’oiseau qui chantait bien avant les autres, sitôt que les premières lueurs s’élevaient, bien avant –même– le fanfaron coquelet que Peter se targuait d’imiter.
Il n’avait pas fait attention, quand celui-ci avait été appelé. Dans ces occasions, son rôle se bornait souvent à observer, appréhender même, les blessures qui seraient causées. Parfois, analyser leur portée avant même de les traiter, lui faisait gagner du temps. Ainsi, Soul ne détournait pas son regard des tournois… sans jamais, pourtant, vraiment voir les combattants.
Se bornant à n’en distinguer que des formes en mouvements, celles déchirées en ce chaotique ballet, celui contre lequel il ne pourrait rien. Son rôle attendrait son heure. Ce n’était jamais qu’en coulisse, et à l’ombre des vainqueurs qu’enfin, l’Indochinois, rentrait en lice.

Il aurait dû haïr Peter. Ou peut-être avoir, ce même sentiment d’incompréhension qu’il surprenait dans le regard de certains subalternes. Oui, cela aurait été légitime. Risquer à ce point, la vie, et le temps de celui qui s’acharnait à les sauver… N’était-ce pas l’inconscience de trop ?
Pourtant, Soul demeurait impassible. Acceptant déjà cet état. Cette décision contre nature, l’accueillant d’une certaine grâce en fermant légèrement les yeux.

C’était ainsi.

Il souriait donc, à l’anxieux merle, et de sa voix grave pleine de douceur, il lui murmura :

« Ne retiens pas tes coups. Il nous faut danser un peu, avant de pouvoir souffler. »

Était-il besoin d’appuyer qu’il le soignerait de toute manière ? Était-il besoin de lui préciser combien son existence était importante au sein de la  communauté ? Aucun garçons perdus ne pouvait l’ignorer mais Soul ne paraissait pas en avoir conscience lui-même, ou en des temps différents, quand sa propre absence le hantait.

Il savait qu’il faudrait entamer les premiers pas, ceux qu’il offrait au plus jeune.

Lui non-plus, ne se retiendrait pas. Avec la froide précision dont il faisait toujours usage, lorsqu’il se battait contre une vie fuyante. Avec cette étonnante dextérité que lui conféraient ses connaissances du corps. Soul, blesserait pour immobiliser. Pour ralentir, et non pas combattre. Donnant ce qu’il fallait, mais point trop, que cette mascarade se termine au plus vite. Que l’on panse les plaies.

Il n’y avait, aujourd’hui, pas une once d’adrénaline qui affluerait. Juste une profonde lassitude, qu’il dissimulait. D’une moitié d’un sourire avenant.


PS:


Dernière édition par Soul le Lun 8 Juin 2015 - 4:52, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
Ancien Perdu
Anonymous

Invité



Another one bites the dust Empty
MessageSujet: Re: Another one bites the dust   Another one bites the dust EmptyVen 21 Nov 2014 - 14:09


ANOTHER ONE BITES THE DUST

« Avant de pouvoir souffler… » Etait-il certain que Peter nous laisserait vivre ? Aucun d’entre nous ne pouvait en être sûr, Pan était bien trop versatile, et méprisait les conséquences de ses actes. Se torturer là-dessus ne changerait rien désormais, mais pouvait-on parvenir à détourner son esprit de la perspective d’une mort imminente ? Peut-être que certaines âmes fortes en avaient le pouvoir. Moi pas.

Cependant l’attitude de Soul me rassura quelque peu. Dans ses yeux ne dansait aucune flamme d’impatience, et il ne semblait pas en proie à l’ivresse générale. A vrai dire, il n’avait pas l’air enchanté d’être là. Je clignais des paupières lentement, en guise d’acquiescement silencieux. Pendant une fraction de secondes qui me parut s’éterniser, j’ignorais ce que je devais faire. Bien entendu, il fallait que je me batte, mais quel mouvement devais-je esquisser pour cela ? Je me sentais ridicule, pas à ma place. Jamais je ne serai capable de mimer une chorégraphie satisfaisante…

Si j’en avais eu le courage, peut-être aurai-je osé me tourner vers Peter, les bras croisés, refusant de combattre. Mais je tenais trop à la vie pour cela, et nous savions tous ici ce qu’un tel geste signifierait. Je retins un soupir. Le soigneur avait raison : il fallait leur donner ce qu’ils voulaient, c’était notre seule porte de sortie. Je me résignais. De toute façon je ne lui ferai pas bien mal. J’espérais que lui ne me casserait rien ou ne m’infligerait aucun dommage permanent… Ca n’avait pas l’air d’être son genre, mais le doute était toujours permis sur l’île.

Je m’arquais légèrement en avant tout en passant en revue ce que je savais faire. La liste persistant à rester désespérément vide, je décidais que mon principal atout était la vitesse.

La foule des enfants rassemblés commençait à s’impatienter et le grondement qui m’entourait ne me rassurait pas. Quelques cris fusèrent, nous encourageant. Je restais paralysé. Je ne savais pas quoi faire. Je jetais un regard paniqué à Soul, soudain conscient que cela ne me servait à rien d’y réfléchir : je n’étais pas capable d’entamer les hostilités, je ne savais simplement pas le faire.
Je fis de nouveau un pas en avant. Une clameur m’accompagna, sans doute pensaient-ils que j’avais un plan en tête. Le regard toujours braqué sur mon adversaire, j’articulais en silence :

- Je ne peux pas.

J’aurai voulu rajouter de nombreuses justifications. Que j’étais toujours parvenu à éviter le combat, à moins qu’il soit inéluctable. Que j’étais un sale gamin trop faible. Que j’étais non-violent. Pleins de raisons qui n’avaient aucun sens à Neverland.

Je pris soudain conscience de ce que je me répétais inlassablement depuis que j’étais dans l’arène, et la pensée me foudroya. J’aurai voulu être plus grand.
Je me mis à trembler à cette idée, et un éclat de peur dû transparaître quelques instants dans mes iris bruns. Je me repris à temps, mais l’horrible réalisation était toujours présente en toile de fond dans mon esprit. Sans réfléchir plus longtemps, je pris une longue inspiration, et je me jetais sur Soul.



____________________________

It's the terror of knowing
What this world is about
Watching some good friends
Screaming, "Let me out!"


HRP:


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité



Another one bites the dust Empty
MessageSujet: Re: Another one bites the dust   Another one bites the dust EmptyMar 25 Nov 2014 - 3:36


Another Brick In The Wall - Pink Floyd



* Il réfléchit trop * - Si son masque impénétrable ne laisse rien paraître, sa pensée désapprobatrice ne laisse aucun doute.
Le soigneur pensait lui avoir donné une ouverture, une occasion. Comme un roquet qui affronterait teigneux, le colosse impassible. Mais la terreur submergeait son adversaire de quelques spasmes silencieux.

*Allons bon*
We don't need no education.

Soul jette un œil de côté sur la foule. S’ils ne leur donnent pas quelque chose, si le sang et les bleues ne pleuvent pas, leur soif ne sera pas assouvie. Et qui pouvait anticiper leur satiété ? Même l’Indochinois se gardait bien de tel pronostique. Il était question ici, de les faire survivre tous les deux. Si possible, sans trop de conséquences fâcheuses.
Son flegme ne devait pas aider. Il faudrait peut-être le mettre en situation, dans un rôle qui lui convienne, qui provoque une réaction.
We don't need no thought control.
No dark sarcasm in the classroom.
Teacher leave them kids alone !
Hey teacher, leave the kids alone !

Il fronce les sourcils quand le merle lui fonce dessus. Sans mot dire, il perçoit son hurlement silencieux et l’accueil, bras grands ouverts, encaissant sans heurt le poids du gamin.

« Ce n’est pas assez. » - lui murmure-t-il à l’oreille, tout en laissant pleuvoir son poing qu’il dégagea un instant plus tôt, sur son plexus. C’est suffisant pour lui couper le souffle et le déséquilibrer un instant.
Le soigneur l’a violemment repoussé au loin. Son menton dégainé comme acte de provocation non-prononcée : Alors, c’est tout ce que tu as ?

Il lui faut provoquer une rage. Il lui faut le sortir de lui. Tout en ne détonnant pas de son personnage. Pour ne pas attirer l’attention d’une nouvelle facette qui pourrait intriguer. Non, Soul a suffisamment à faire pour en plus attirer les curiosités, c’est pour cette raison qu’il s’est toujours gommé.

S’il est en danger, il soupçonne le gamin de l’être d’avantage. Ce n’est jamais sans raison que l’on s’affronte dans l’arène. A lui, quelle est la sienne ?
Il fulmine intérieurement, il a beau se creuser la cervelle, aucune idée lumineuse ne lui vient, quand soudain, il se met à sourire, il n’aura pas d’autre choix que d’en montrer un peu, un visage que peu lui connaissent :

All in all it's just another brick in the wall.
All in all you're just another brick in the wall.

« Il n’est jamais trop tard pour apprendre, n’est-ce pas ? »

La frontière entre ennui et intérêt est toujours abstraite, Soul n’est pas un génie de la stratégie. Ce qu’il connait bien, c’est la plupart des individus composant cette meute d’enfant exaltés. Une meute, car quand les premiers coups pleuvent, et sous les hourras du Démon Blanc, les enfants ne sont plus que des bêtes que l’on a trop contenues. Que l’on excite. Des parvenus.

« Je suis un tigre. » - énonce-t-il clairement. Ses épaules s’arque-boutent, le cou est rentré, il s’est abaissé comme s’il s’apprêtait à bondir. Son regard impénétrable s’est durci, et ses prunelles tout à l’heure d’un sombre vert, luisent d’un étrange éclat doré.
Ou est-ce la combinaison de ses gestes qui provoquent cet effet ?

Ses babines se soulèvent, la langue souligne une canine. Il est le tigre.

« Le tigre est sournois, il t’attaque quand tu ne le vois pas, et t’assomme de tout son poids, les griffes enfoncées dans tes chairs. Avec ses crocs, il vise la jugulaire. »  - il indique sa gorge, d’une main presque crochues.

« Ta seule chance, c’est de viser les côtes, ou le ventre. Utilise ton coude et ton propres poids pour me détourner de mon élan, joue avec la force de mon mouvement. »

Soul EST le tigre.

« … Où je vais te bouffer. »

Le seul moyen de détourner l’attention, est encore de la provoquer. Les enfants sont férus d’histoires et d’aventures. Les aventures que Soul n’a pas vécues sur l’île, mais que le jeune Alexandre traversa en pleine jungle Indochinoise.
S’il faut captiver l’auditoire en créant une pièce, alors le voici devenu metteur en scène, d’histoires de chasseurs qu’on lui contait. Des légendes courant sur les émeraudes d’Along, et des féroces tigres dévoreurs d’enfants.

We don't need no thought control.

Comme il l’a promis, les pieds enfoncés au sol, le tigre vrombit. C’est la gorge qu’il vise, pour transpercer et étouffer. Whistle, tu as tout intérêt à mettre en pratique ce qu’il t’a conseillé.
Il a de toute manière décidé de renchérir s’il le fallait. Juste assez pour être convaincant. Juste assez pour rendre cela intéressant. Que la traque et le combat dure le temps d’une représentation, mais que le lever de rideau ne tarde pas. Et sans oraison.

All in all it's just another brick in the wall.
All in all you're just another brick in the wall.

PS:


Dernière édition par Soul le Lun 8 Juin 2015 - 4:52, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Ancien Perdu
Anonymous

Invité



Another one bites the dust Empty
MessageSujet: Re: Another one bites the dust   Another one bites the dust EmptyMer 26 Nov 2014 - 23:04


ANOTHER ONE BITES THE DUST

Je suis rapide, c’est vrai. Et je comprends vite en général, même si là, je bloque depuis le début du combat. Mais quand Soul murmure quelque chose en me repoussant, mon cerveau arrête de tourner en rond. Il est vraiment du bon côté. On doute tellement ici, on n’a plus confiance en personne, on craint tout le monde, je déteste ça. L’arène est peut-être le dernier endroit où j’aurai pensé trouver un allié, mais c’est comme ça. Rien n’est logique sur cette île de toute façon.

En me battant contre le soigneur, je n’ai plus l’impression de sortir du cadre : c’est un partenariat temporaire, un contrat implicite, nous donnerons ce qu’ils veulent aux autres. Je prends une grande respiration, assommé par le coup de l’Immuable. L’Immuable… Alors pourquoi est-il là lui, s’il est toujours aussi fidèle à Peter ?


Et puis il commence son numéro. Et je me mords la lèvre.


J’ai envie de sourire.


C’est peut-être la dernière chose qu’il souhaite, mais je ne me suis jamais senti aussi serein, aussi en confiance, depuis des années. Parce que je sais exactement ce que je veux faire, et je sais exactement comment le faire… Oh Soul, merci, merci.
Ce n’est pas de la rage qui m’anime, elle ne m’a jamais joué que des mauvais tours, c’est de la malice, et pour un instant je suis devenu le gamin rieur qui a débarqué il y a je ne sais plus combien de temps. Le Roi veut un combat ? Mais le Roi va l’avoir.

L’arène n’était pas qu’un divertissement anodin, c’était une punition, un avertissement, c’était le pouvoir de Peter, lui seul décidait des tenants et des aboutissements des combats. Mais pas cette fois. En devenant le Tigre, Soul commençait l’histoire dont nous étions les narrateurs, et dont nous pouvions être les héros ! Imaginez la tête déconfite de Pan devant la foule des gosses nous acclamant tous deux manquait de me faire rugir de rire.
Pan. Voilà que je l’appelais comme Hook.


Je tourne un peu en suivant son manège, et au moment où il se jette sur moi, je plonge sur le côté. Et hop voilà, me revoilà sur mes pieds ! Héhé, je suis plus rapide que je pensais. Ah ! Attention ! Je manque de trébucher en reculant, mais je suis à nouveau debout face au tigre.
Je plaque ma main sur ma bouche et je pousse un ululement strident tel qu’un peau-rouge le ferait en plein combat. Un tigre, un indien.


- Aowh Grandes-Dents. Si tu es un tigre, je me fais épervier. Et tu ne m’attraperas pas.


J’avais manqué de dire rossignol. Mais ça  n’était pas très menaçant.

A peine ai-je fini ma phrase que je file vers lui. Je n’arriverai jamais à m’éloigner à temps pour éviter les coups, mais maintenant le jeu était lancé, et quand j’arrive devant le fauve –car c’en est un non ?- je me remémore le conseille du soigneur, et je lui décoche un violent coup de coude dans les côtes. Et ensuite ? Attendez. Quelle suite ?!


____________________________

Tu es une panthère dedans
Tu es seule maintenant
Mais il te faut chasser pour être rassasiée
Dans ta gueule, des poignards
Taquinent tes mâchoires
Et dans tes yeux l'espoir
Allume un feu tout noir, tout noir


HRP:


Revenir en haut Aller en bas
Le Croquemitaine
Le Croquemitaine



✘ AVENTURES : 44

Another one bites the dust Empty
MessageSujet: Re: Another one bites the dust   Another one bites the dust EmptyMar 2 Déc 2014 - 13:17

Je te maudis.



Le froid vous tétanise.
La peur vous électrise.
Vos pires sentiments vous submergent.
Le Croquemitaine de l'ombre émerge.
Vous êtes désarmés, impuissants.
Et lui sourit de toutes ses dents.


Le Croquemitaine maudit Soul :
SOUL ENTRE EN MODE BERSERK, IL A SOIF DE SANG ET DE VIOLENCE.


Soul devra utiliser sa malédiction pendant toute la durée du RP.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité



Another one bites the dust Empty
MessageSujet: Re: Another one bites the dust   Another one bites the dust EmptySam 13 Déc 2014 - 2:35


The Day the World Went Away - Nine Inch Nails


Ses yeux s’écarquillent quelques secondes face à la mue du garçon, née de la magie qu’il avait suscité. Ce qu’il n’avait pas réfléchi, ce qu’il n’aurait pu prévoir. Le merle l’a surpris.
Et c’est presque médusé qu’il vacille, un temps, avant de reprendre son rôle, et ce sourire qui s’échappait dangereusement. Le soigneur est rarement étonné. A trop côtoyer la mort et la folie, il ne se formalise même plus… des pires excès.

Ce gamin lui plait. Il a cette once de bravache, cet infime « vrai » que l’île ne lui a pas encore dérobé. Il peut le sentir.

Alors lui aussi, un temps oublieux de l’endroit où il se trouvait, lui aussi… a envie de jouer la scène. Une triste ironie, dans cette arène, voilà que Soul se rapprochait le plus de l’insouciance, celle qu’il cherchait tant. Celle qu’il ne cessait de perdre.

C’est à un jeu sanglant, qui lui doit de la retrouver.

Un jeu.

Non.

Mais du sang

L’île et la vindicte du tyran, elle, ne les a pas oublié.

Alors qu’il se remettait à peine du désarçonnement subi par l’attaque latérale de "l’épervier "… L’immuable est foudroyé.

Ce n’est pas sa boutade qui l’aura glacé. Ce ne sont pas ses paires d’yeux par dizaines… Ce n’est pas la possibilité que le Démon-Blanc puisse se vexer de l’ombrage…
C’est pire. C’est sauvage.

Et cela nait en lui.

Un froid brûlant  qui lui parcoure l’échine pour insidieusement s’y lover. Lui comprimer le cœur et susurrer à la plus grande des primalités ; des cris de fureurs.
Son visage s’est tordu de douleur alors qu’il échouait à genoux. Un énième coup bas pour celui qui lutte désespérément chaque seconde, celui qui se voudrait flux constant mais n’est que vagues que l’on balaie, écumes hurlantes se fracassant sur le tranchant du pays de Jamais…

Comme la salive sur ses lèvres qu’il éructe.

Ses pupilles semblent se fendre d’un trait félin. Et… Assassin.

Le presqu-homme n’aura que le temps, dans un feulement rauque, de souffler à son adversaire… Cet ancien partenaire :

« …Fuis… »

Ce destin moqueur, qui lui concède l’oubli de ce qu’il est… Pour le transformer.

Il était un tigre chasseur et chafouin. Il est désormais LA Bête, sanguinaire et assoiffée. Il n’a plus besoin de la feindre.

Il l’est.

Il se redresse. Oscille sa nuque d’un funèbre craquement. Il a grandi. Ou est-ce l’ombre tout autour de lui qui s’étend, se répand, pour engloutir voracement, tout ce qu’elle pourra saisir ?

Deux fentes noires dans l’iris d’un regard. Un sourire mesquin aux lèvres. Celle qu'il mord d’un rictus sauvage et impérieux.
Il est glorieux et défiant. Il pue la rage. Et le tourment.

Sa tête se tourne, vers les enfants. Son sourire s’agrandit, ne le faisant que plus détonner encore, sur ce visage qui jamais n'en a usage.
Il étend les bras à hauteur de hanche, les paumes tournées au ciel, la face penchée vers la terre. Il parade, lentement. Presque débonnaire.
Ses pas pourtant, sont calculés.

C’est un jeu. Oui. C’est un jeu.

Un jeu de prédateur. Un jeu de proie.

Il s’est rapproché, dangereusement. Il sait que l’autre s’imaginera esquiver. Ou feindre. Cela ne lui donne que d’avantage envie de le voir crier. Que de le voir se courber et gémir, qu’il le supplie enfin. Qu’il le supplie. Qu’il essaie seulement
Ses yeux luisent d’un ambre dérangeant pour percer le regard incertain du gibier convoité.

« Tu es… à moi. » - a-t-il susurré, prenant soin de bien articuler chaque mot. Mais en silence. Son effroi ne devra appartenir qu’à lui.

Qu’à lui. Pour l’instant.

L’animal bondit, et avant même que le gringalet n’ait pu le contrer ou se jouer de lui, il l’attrape par la taille, le propulsant violemment au sol, comme s’il avait s’agit d’un vulgaire pantin. Il plonge ainsi sur son abdomen, le coude pour toute lame. Couper le souffle. Oui.
C’est un début.

« Je vais TE BOUFFER. »  - les derniers mots sont exultés comme fanfare. L'ignominie se délecte autant de l’effet que de l’affect.

Le monstre se penche alors sur sa nuque, pesant de tout son poids d’homme, crevant la peau fragile de sa gueule d’affamé.
Ses crocs s’enfoncent, jusqu’à goûter le ferreux familier. Celui qui lui donne tellement envie d’aller plus loin. De … Continuer.

De le dévorer tout entier.


Cours, cours, petit moineau ! Oh ! Sautilles, volettes, tant qu’il te reste encore des plumes, et des membres intacts.
Avant que la bête ne te les arrache une à une, et ne brise chacun de tes os.

Oh oui, fuis ! Fuis ! Petit oiseau !



Kywiit Kywiit:


Dernière édition par Soul le Lun 8 Juin 2015 - 4:53, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Ancien Perdu
Anonymous

Invité



Another one bites the dust Empty
MessageSujet: Re: Another one bites the dust   Another one bites the dust EmptyJeu 22 Jan 2015 - 12:23


ANOTHER ONE BITES THE DUST

J'aurai presque confiance, tant tout semble s'enchaîner comme prévu. Je ne regarde pas Soul dans les yeux pour savoir la suite de la chorégraphie, je n'ai pas besoin. En quelques sauts je m'étais replacé face au soigneur et j'attendais le prochain mouvement. C'était sans doute son tour après tout. Les autres se rendaient-ils compte de la supercherie ? Je n'avais pas l'impression, ou en tous cas, ils semblaient s'en moquer. Après tout, ce qui compte, c'est l'histoire, et pas si elle est vraie. Si on y croit assez ici, elle le devient de toute manière.
Je lève la tête et mes yeux brillent. Je constate avec étonnement que je m'amuse bien, pour une fois.

Et puis quelque chose change.

J'ai à peine eu le temps de le voir, à peine eu le temps de comprendre. Mais une chose est certaine, la peur a foudroyé l'assemblée. Cela ne peut signifier qu'une chose. Je me raidis, ce n'est jamais bon signe. Pour qui est-il venu ?
Je réfléchis trop lentement, ou bien les choses se passent trop vite, car j'ai à peine eu le temps de réaliser l'intervention du Croquemitaine que mon adversaire comédien se redresse. Je ne remarque pas vraiment le changement tout d'abord ; je me dis qu'il joue bien son rôle. Vraiment bien.

En temps normal, j'aurai été un peu inquiet de la tournure des événements, mais mon enthousiasme m'a grisé et mes sens sont déformés par une sorte d'espoir inexplicable. Parce que pendant quelques instants j'ai eu l'impression qu'on volait loin de cette fichue île, et que je n'étais pas tout seul. Ça reste imprimé dans mon esprit, ça a du mal à s'atténuer, cette drôle de motivation. Et au fond, j'ai désespérément envie de faire confiance à Soul. C'est un peu idiot, mais je ne m'en rends même pas compte, c'est comme ça, un peu instinctif, un peu suicidaire aussi sans doute en ce moment.

Il avait dit « fuir », mais il n'y avait nul endroit pour cela dans l'arène. Le cercle qu'elle formait nous oppressait, ses contours apparaissaient soudain comme terriblement lisses. N'avait-elle pas rétrécie ? Non je devais rêver.

Je n'ai pas le temps de bouger, pas le temps de fuir, et je suis fauché par le Tigre avant même que j'ai eu le temps réaliser la violence du coup. J'ouvre la bouche pour protester mais aucun son s'en sort. Je ne peux plus respirer, je suffoque et l'air qui rentre dans mes poumons me brûle. Je ne comprends plus rien. Est-ce toujours un jeu ? J'essaie vaguement de repousser l'attaquant, mais en vain. Il ne semble même pas remarquer mes faibles coups. Cette fois j'ai vraiment peur. Mais un reste de confiance subsiste. Je suis certain que ce n'est pas Soul, que c'est quelque chose d'autre qui le pousse à agir comme cela. Il faut qu'il s'en aperçoive. Sinon je suis mal.


Je ne sais pas ce qu'il se passe. J'ai mal et je sens quelque chose de chaud couler le long de mon cou. Du sang sûrement. Je reste hagard, je ne sais pas quoi faire. Mais la douleur aiguë me réveille et je tente une nouvelle fois de repousse le soigneur. Ce n'est pas suffisant, mais cela m'aide à me remettre les idées en place. De toutes façons il est bien plus fort que moi… Oh pitié que Peter arrête le combat avant que je sois en pièces ! AH NON. Je refuse de devoir ma vie à ce sale gosse. Ils vont voir !

Bon ils vont voir mais un peu après, parce que pour le moment je suis trop occupé à me faire massacrer tranquillement. Mes bras rampent par terre, cherchent une prise. Des herbes, de la terre, rien.

- SOUL ARRETE. SOUL.

Je n'ai pas pu m'en empêcher. Les mots sont venus d'eux-mêmes, clairement déformés par une angoisse que je peine à dissimuler. Je n'arrive même pas à m'agripper au sol lisse, recouvert d'une fine poussière. Je l'attrape entre mes doigts par réflexe, parce que je n'ai rien d'autre à saisir. Je suis vraiment pas fait pour jouer les héros…

Je change de ton, du moins j'essaie, même si ma voix tremble toujours.

- Eh. Tu trouves pas ça un peu trop simple ? Non parce que pour un chasseur t'es vachement prévisible quand même.

Je suis un imbécile, je vais mourir, je suis un imbécile, je vais mourir…
Est-ce qu'il a relevé la tête ? Je ne vois pas bien, dans le doute je lui balance la poussière accumulée dessus. Dans les histoires ça marche normalement…
____________________________

Is this the real life?
Is this just fantasy?
Caught in a landslide,
No escape from reality.

Open your eyes,
Look up to the skies and see,
I'm just a poor boy, I need no sympathy,
Because I'm easy come, easy go,
Little high, little low,
Anyway the wind blows doesn't really matter to me, to me.


HRP:


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité



Another one bites the dust Empty
MessageSujet: Re: Another one bites the dust   Another one bites the dust EmptyLun 8 Juin 2015 - 3:46


Princes Of Universes - Queen

Les hurlements l’excitent, la proie encore palpitante, encore survivante, qui tente vainement de se débattre, galvanisant ses crocs meurtriers. La mordre – Oui – Enfoncer encore plus loin, sentir et goûter la chaleur de ses entrailles.

Je suis Tigre affamé. Tu es n’es qu’un vulgaire gibier. A crier. Tes yeux... Tu oses encore espérer ma clémence? Ma clémence. Moi qui détiens la toute-puissance ? Je suis le tigre, et tu n’es… qu'un morceau tout juste faisandé.

La poussière le fait éternuer, elle lui pique aux yeux, laissant pleurer des larmes que le Tigre, oh non, L’animal ne saura lui pardonner. Finalement, l'oiseau est moins insignifiant ?

Dans sa rage éructée, Soul enfonce ses poings vers la tête de sa victime, à l’aveugle. Il se redresse, tout en l’entraînant à sa suite. Ses mains… Ses griffes se refusent à desserrer ne serait-ce qu’infimement, l’étreinte de son gosier.

Entre les fentes de paupières larmoyantes, la dorure de ses iris est sans appel :

« Tu vas crever. »

Mais d’abord, d’abord. Tu souffriras encore. Et…

Le félin avait perdu conscience de la –devenue– très silencieuse assemblée.

Whistle, toujours maintenu par la gorge, a ses pieds qui touchent à peine le sol. Comme si le Chef des Soigneurs avait toujours eu cette hargne, cette force prodigieuse et primaire… qui n'est qu'un artifice vicieux.
Le félin crache un peu de cette terre qu’il aura avalée. Il semble être revenu à son rôle. A la pièce.

Ou plutôt… Il semble vouloir lui aussi participer… à un autre jeu, un jeu d’effroi. Un jeu où les troupeaux se pensant en sûreté se font égorgés sans que la faim ne l'ait justifié.

Les félins ainsi, s’amusent des lentes agonies.

Et l’Arène est constituée de tant d’autres sujets. Ses cœurs qui tambourinent d'un tel fracas au creux de ses oreilles, ne rendant l’éclat de ce nouveau sourire, que plus cruel.

« Tu as raison, petite chose. On va pimenter… le Jeu » - aura-t-il susurré, se préoccupant peu de l’état de conscience de son prisonnier.

Le Roi de la Jungle, le sinistre dévoreur d’enfants, a pris un tout autre élan, projetant son fardeau vers la foule des spectateurs,  il envoie valser le premier sur sa route d’une violente mandale, et se jette sur le suivant comme s’il le foudroyait.

Le tigre exulte des cris qu’il provoque, il se nourrit bien plus de la panique d’innocents qui détalent, que d’un combat aux armes à peu près égales. Et si le sang jaillit d’un plus grand nombre, tant que ses crocs et ses griffes continueront leurs valses, il ne s’arrêtera... que rassasié.



PS ~ Simili consignes/indications:
Revenir en haut Aller en bas
Teath
Anonymous

Invité



Another one bites the dust Empty
MessageSujet: Re: Another one bites the dust   Another one bites the dust EmptyJeu 25 Juin 2015 - 23:33


La foule autour de toi est impatiente. Impatiente de voir un combat, de voir les coups pleuvoir, de voir le sang gicler. D'habitude tu aurais été dans le même état que tous ces gamins perdus sans cervelle, n'attendant que le spectacle sanglant de deux enfants qui se tapent dessus jusqu'à l'évanouissement ou mieux la mort. Mais aujourd'hui ton impatience est différente. Tu n'es pas ici pour le combat en lui même, mais plutôt pour ces participants. Enfin surtout l'un d'entre eux, Soul. Le chef des soigneurs t'intrigues, et même si tu sais qu'il se fait respecter des autres par ses talents et son caractère tu ne l'as jamais vu se battre. Tu as hâte de voir ce qu'il vaut en combat. De par son métier il doit connaitre les meilleurs points à viser pour faire le plus de dégâts possible. Mais son but est de sauver des vies, et vu ses remarques sur le nombre de garçons que tu envoies à l'infirmerie régulièrement, tu doutes fortement qu'il utilisera ses connaissances pour blesser un autre enfant.

L'autre garçon, Whistle tu ne le connais pas vraiment. Tu ne t'intéresses que rarement aux autres garçons et celui là n'a rien fait de spécial pour attirer ton attention. Un armurier parmi les autres, un garçon parmi les autres, voila ce qu'il est pour toi. Aussi n'es-tu pas étonné lorsque le combat commence et que le garçon ne sait pas quoi faire. Les règles sont pourtant simple dans l'arène. Il n'y en a pas tout simplement. Tous les coups sont permis, et tant que Peter n'arrête pas le combat, les deux participants continueront à se battre. Selon son humeur Peter peut mettre fin au combat avant même que l'un des garçon ne reçoive trop de blessures. S'il juge le combat divertissant, il peut épargner la vie des combattants. Mais s'il est de mauvaise humeur, ou qu'il en assez des garçons dans l'arène, le combat ne se terminera que lorsque l'un des deux sera mort. Mais tu ne penses pas que Peter sacrifiera son meilleur soigneur par futilité. Pas aujourd'hui en tout cas. Les deux garçons n'ont pas à craindre pour leur vie, enfin tant qu'il offriront un spectacle digne de l'Enfant-Roi. Soul l'a certainement compris, il est plutôt intelligent.

Enfin le combat commence, et après quelques instants à les observer tu réalises que leur combat ressemble plus à une danse qu'à un combat. Les coups ne sont pas aussi forts qu'il pourraient l'être, les attaques qui pourraient être esquivées ne le sont pas. Les deux combattants offrent aux garçons dans l'arène un très beau spectacle. Orchestré de toute beauté, mais absolument pas réel. Est-ce que Peter se rend compte de la manigance, tu ne le sais pas. Mais tu souris, félicitant intérieurement Soul et Whistle qui ont eu l'audace d'offrir un combat qui n'en est pas un.

Mais ton sourire tourne très vite en grimace lorsque le froid se fait ressentir. Tes poils se hérissent, ta tête tourne, et les cris d'un enfant se font entendre dans ta tête. Les souvenirs d'une rencontre semblable te reviennent et tout de suite tu comprends que le Croquemitaine vous a encore fait l'horreur de sa présence. Tu regardes autour de toi, cherchant des yeux la victime de cet être nuisible. Car victime il y a toujours. Rien que d'y penser et ta gorge se serre.

Tu reportes rapidement ton attention sur le centre de l'arène en entendant Whistle crier. Apparemment la victime cette fois-ci est votre soigneur. Le combat qui avait commencé comme une danse si bien chorégraphié est devenu un réel combat, Soul tentant pour de bon de dévorer son adversaire. Le garçon pacifique est devenu bête sauvage et cette image ne te plais pas du tout. S'il avait été en pleine possession de ses moyens, tu aurais été ravi de le voir ainsi se déchainer, mais l'intervention de cet être cauchemardesque n'a fait que rendre ce combat complètement inutile. Mais tant que Peter ne sonne pas l'arrêt, tu ne peux rien dire, rien faire pour arrêter ce spectacle. Ce serait vraiment une première, La Brute qui décide de stopper un combat. Beaucoup en tomberait certainement de surprise.

Alors que tu grinces des dents à l'idée que Whistle se fasse déchiqueter par Soul -pas que tu te soucies réellement du garçon, mais tu sais que lorsque Soul reviendra à la normale il le regretterait amèrement- le voila qui se fait projeter dans les tribunes. Soul saute lui aussi dans la foule et le voilà qui s'attaque au reste de l'assemblée. Les règles viennent de changer. Soul à déplacé le lieu du combat et ses participants. Si avant tu ne pouvais intervenir ce n'est plus du tout le cas. Soul est venue à vous, pas l'inverse, et tu ne vas pas louper l'occasion de mettre fin à cette folie. Enfin, pour ça il faudrait déjà que tu arrives jusqu'à lui.

Les enfants fuient, terrorisés par celui qu'ils acclamaient quelques secondes auparavant. personne n'ose se mettre sur le chemin de la bête sauvage qu'est devenue le soigneur, tous cherchant à s'en éloigner le plus possible. Heureusement pour toi, le blond a sauté dans ta partie de l'arène, tu n'as pas loin à aller. Tu cries pour attirer son attention.

« Hé Soul ! Gros crétin ! Ça te fait rien de te laisser te faire manipuler comme un crétin sans cervelle ?!  »

Tu sais bien que personne ne peut contrôler la malédiction lancée par le Croquemitaine, mais tu veux que Soul te prenne pour cible. Dans l'état où il est seul un chasseur, un habitué des combats peut lui tenir tête et vu que personne d'autre ne se porte volontaire... Il faut aussi avouer, que tu ne voudrais pas qu'un petit génie prenne les choses en main de la mauvaise manière. Certains de ces idiots seraient capable de sortir leurs armes contre le blond et tu n'en as pas particulièrement envie. Il fait partie de ses rares personnes que tu apprécies sur cette île, il serait vraiment dommage de le perdre à cause de ce foutu Croquemitaine.

HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Ancien Perdu
Anonymous

Invité



Another one bites the dust Empty
MessageSujet: Re: Another one bites the dust   Another one bites the dust EmptyMer 8 Juil 2015 - 16:42

Foggy est agenouillée, postée en hauteur pour regarder au dessus des têtes des autres enfants et jeter un oeil à l’arène. La gosse n’est pas là depuis assez longtemps pour avoir assisté à beaucoup de combats, mais a très bien compris le principe, ça oui. Et elle ne l’aime pas.

C’est stupide, se battre, se blesser juste pour s’amuser, ou amuser les autres. Impossible à comprendre. La bagarre, la violence, le sang, ça ne la dérange pas, mais c’est une question de survie, pas de distractions.
Peut-être que c’est un truc de garçons uniquement ? Haussement d’épaules, y a pas de raisons, ça doit pas être ça.

Les deux garçons dans l’arène lui sont inconnus. Les cris du public qui l’entoure lui apprennent leurs noms : Whistle et Soul. Ils sont grands....enfin toujours jeunes, mais bien moins qu’elle. Avant même le début du combat, il paraît joué d’avance. Ils n’ont pas la même carrure, pas la même aura. Le petit brun va se faire atomiser. Quel est l’intérêt ? Où est la distraction ?

La gamine suit le combat d’un oeil, en silence, contrairement à tous les gosses qui s’époumonent autour d’elle, lui vrillant les tympans. Ça hurle, ça postillonne, ça se bouscule. D’autant plus que le combat est bien trop mou pour être intéressant. Foggy préfère observer la foule. Tellement de gens, concentrés sur autre chose, tellement de poches à portée de main...Ah...le grand là bas il est connu. C’est celui du cimetière, difficile à oublier.
D’un saut au bas de son perchoir, Foggy se retrouve au milieu de la foule. C’est Byzance, y a tellement de choix qu’on peut même se permettre de remettre le contenu dans les poches des propriétaires quand il n’a rien d’intéressant.

Au bout de quelques minutes, le butin comporte un bracelet tressé multicolore, une plume rouge et ébouriffée, un petit couteau pliable et une pierre translucide qui projette un étrange éclat au soleil. Elle ne peut pas s’en empêcher, c’est plus fort qu’elle. Question de survie, ça aussi. Foggy chipe encore un fruit et l’engloutit avant de s’arrêter. Il fait frais soudainement, froid même. Le public s’est tu. De sa hauteur, impossible de distinguer quoi que ce soit de l’arène, mais la peur s’affiche sur les visages dès garçons autour d’elle. Et sur le sien, sans qu’elle s’en rende compte. Partir, il faut partir d’ici, il faut sortir de l’arène, instinct de survie.

Comme une souris, Foggy se faufile entre les jambes, les sacoches. Elle aimerait que la peur lui donne des ailes, mais dans une foule aussi agglutinée ça ne marche pas aussi bien que d’habitude. A peine trois mètres parcourus quand des cris et un grand fracas résonnent dans son dos. La gosse se retourne par réflexe, mais ne voit rien, comme d’habitude, trop petite. Enfin rien....une horde de garçons hurlants qui s’enfuient en fonçant droit sur elle, ça n’est pas vraiment rien. Disons qu’elle ne voit pas la cause de la panique, et n’a pas le temps d’y penser qu’on la bouscule déjà. Son petit corps rebondit plusieurs fois contre les gens avant de tomber par terre.
Déferlante de pieds, comme les sabots d’un troupeau, et Foggy se recroqueville en se protégeant la tête, attendant que le pire passe. Si elle savait.

Il n’y a plus personne maintenant, rien d’autre que sa silhouette au sol, sa bouille sale et sa tignasse emmêlée. Les côtes endolories, Foggy se relève avec difficulté, tousse de la poussière, cligne des yeux, tout est flou, sa tête lui fait mal. Ça sent le sang. Elle entend toujours les cris, un peu plus loin, sent le danger, ça pue le danger à plein nez, mais est trop étourdie pour réussir à cerner ce qu’il se passe. Quand elle essaie de se relever, une décharge de douleur lui parcourt le bras. Tâtonnement, c’est entaillé, ça saigne partout sur sa manche déchirée devenue poisseuse.

Mais qu’est-ce qu’il se passe à la fin ?

pssst:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité



Another one bites the dust Empty
MessageSujet: Re: Another one bites the dust   Another one bites the dust EmptyVen 8 Jan 2016 - 5:40

Le tigre ne peut se réfugier dans l’ombre des fourrés devant cette foule qu’il vient d’essaimer. Sa seule alternative et de fondre parmi les retardataires, ces « proies » laissées en arrière.
C’est ce qu’il s’apprête à faire, se dirigeant d’un pas félin vers une petite rousse à la mise ensanglantée. Il hûme l’air, comme s’il… appréciait ces effluves pourtant si familier. Ses yeux fendus d’iris prédateurs fondent sur la gamine, ses lèvres retroussées ; il se lèche les babines ; « Aurais-tu perdu quelque chose petite fille ? » - Il n’y a plus ami, ni ennemi. Plus de patients, de survivants. Juste la jungle et ses créatures aux chaires exposées, dont le Tigre se délecte sans secret.

« Hé Soul ! Gros crétin ! Ça te fait rien de te laisser te faire manipuler comme un crétin sans cervelle ?! »

Sa crinière ambrée de poussière semble se crispée presqu’ agacée, mais d’instinct, l’animal se méfie de celui qui le hèle, plus grand et costaud qu’il ne l’est.
Il faudra lui infliger une blessure mortelle, se dit-il, et d’attendre qu’il ne s’épuise à le guetter. Une lente agonie où le félin se fera meurtrier.
Pour lui, Teath, tu es comme l’éléphant. Ce mastodonte, le seul capable de réduire ses efforts à néant, trophée sublime dont il ne peut ignorer l’opprobre. Le seul – aussi – qui pourrait le blesser mortellement de cette règle immuable d’éternels ennemis.

Alors, pour ne pas se jeter tout droit dans le piège béant de ta vindicte, l’animal détournera l’attention vers une prise qui fera – pour l’instant – diversion.
Et saisit entre ses doigts devenus griffus, le bras émacié de sa nouvelle victime, pour la soulever, pendue et tortillante, beuglant cris et insanités dont il s’amuse, avant de s’en agacer.

« Qui manipule ? Qui est manipulé ? Celle qui gesticule – qui hurle – celui qui s’apprête ; et il sourit en le prononçant ; à la dévorer ?
Il n’y a que ceux qui mangent, et ceux qui se font manger. Crois-tu être en mesure de choisir, brâmeur ? »


Mais la petite fille n’a pas écopé ses surnoms de teignes pour rien et dans ses bourrades, réussit à faire flancher la prise du grand félin. Un temps où il la renvoie à terre avant de plonger son crâne vers la poussière.

« Mange-en ; sussure-t-il ; mélodie plus agréables que tes cris paillards. »

Peut-être pourra-t-il se jouer encore, quelques instants, de cette comédie où les âmes perdues se sont raréfiées ? L’instinct – ce nouveau sens aiguisé – l’oblige pourtant à la plus grande solennité. Aux aguets, il embrasse d’un regard cuivré l’étendu de l’arène presque vidé, comme s’il attendait le danger. Comme s’il savait qu’il surviendrait.
Le croquemitaine l’avait transcendé et au lieu de déchainer sa fureur, avait creusé en lui les plus primaires instincts de l’animal calculateur.
Tant qu’il n’était pas prisonnier. Tant qu’il maitrisait encore la scène de ce nouveau charnier, le tigre continuerait, d’une apparente nonchalance, à marquer… territoires et proies.

Et c’est ce qu’il faisait, maintenant d’un pied la petite rousse toujours à terre, il s’exposait et laissait jaillir l’écume dorée de son vaillant appendice.
Défiant l’animal par l’animal.

Pire : il se moquait.




Tas de PS:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité



Another one bites the dust Empty
MessageSujet: Re: Another one bites the dust   Another one bites the dust EmptyJeu 11 Fév 2016 - 22:13

La clameur assourdissante des enfants surexcités vrombissait aux oreilles du groupe d'Armuriers au milieu duquel il encourageait Whistle, camarade efficace en atelier mais clairement plus maladroit lorsque l'arme était forgée et prête à servir. Même à mains nues, même face au placide chef des Soigneurs, la Tignasse semblait déplacée. Hésitant, prêt à s'enfuir sur ordre du roi, un ordre qui ne viendrait pas. Sharpy était gêné pour sa recrue mais la présence de Soul le rassurait. Le Soigneur était bon combattant et pour cela il connaissait sa force et la contrôlait. Whistle ne risquait rien ; dans le pire des cas le Soigneur réparerait les dommages que ses coups occasionneraient.

C'était sans compter l'intervention du Croquemitaine, porteur d'une malédiction qui transforma le tigre du conte en bête de cauchemars. Un silence de plomb s'abattit sur l'arène comme un coup de tonnerre. Même les Armuriers, si bruyants dans leurs encouragements quelques secondes plus tôt, s'étaient tus. On aurait pu entendre une chouette hululer. Puis la bête trouva d'autres proies. Sharpy se leva en même temps que les autres enfants, paniqués, se bousculaient pour quitter l'arène bestiale qui portait soudain si bien son nom. Sharpy tenta de se frayer un passage. Whistle était allongé, immobile. Loin devant lui, presque au bas des gradins déjà, Teath cria une insulte pour attirer l'attention du Soigneur alors que ce dernier se penchait au-dessus d'une gamine, une Éclaireuse lui semblait-il ? L'Armurier ne l'avait pas vu se glisser au centre de l'arène, ce qui était certes courageux mais aussi très stupide – deux mots souvent synonymes. Elle était maintenant la nouvelle cible, non, le jouet du Tigre, et Sharpy n'était pas assez rapide. Il dévala les marches alors que l'inquiétude et l'incompréhension se mêlaient à la colère : cette réaction inhumaine, cette lueur effrayante et inconnue dans le regard du chef des Soigneurs... la confiance qu'il inspirait balayée en un instant par le spectre d'un monstre qui n'aurait pas dû exister. Il fallait faire quelque chose, Teath avait-il un plan ? Sharpy le rejoignit au bas des marches, prêt à apporter son aide, lorsque le fauve se retourna pour embrasser d'un regard cette arène sur laquelle il dominait. Sharpy se figea. Avant de laisser échapper un cri du cœur, profondément outré :

"Non mais OH !"

Soul venait de pisser dans l'arène. SOUL VENAIT DE PISSER DANS SON ARÈNE ! Sharpy passa devant Teath pour foncer sur le Soigneur, qui lui offrait son profil sauvage et hérissé de prédateur provocateur, et le gratifier d'un plaquage en bonne et due forme.

"Couché !"

Il n'arriverait pas à l'arrêter seul, mais la diversion laisserait peut-être au Chasseur l'occasion de prendre le fauve par surprise, et dans tous les cas, l'affront était trop énorme pour rester impuni.


Dernière édition par Sharpy le Lun 15 Fév 2016 - 3:37, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Scar
Anonymous

Invité



Another one bites the dust Empty
MessageSujet: Re: Another one bites the dust   Another one bites the dust EmptyJeu 11 Fév 2016 - 23:47

La situation avait largement dégénérée. Cent pour cent partie en couille. Et son devoir ? Il était tiraillé. D'un côté Peter, Roi à protéger et tout, et de l'autre tous les spectateurs de cette maudite arène. Qu'est-ce qu'il pouvait bien détester cet endroit de violence, ça lui rappelait trop sa propre promotion. Après tout c'était sur ce même sable qu'il s'était vu infliger la correction de Peter pour avoir pris une petite tête en hauteur, ou deux. Comme ça, devant tout le monde, encore couvert du sang de cette ordure et de l'humeur de ses yeux crevés.
Bon exemple de société. Une place de Chef, et le sceau du contrat sur sa gueule.

Les bras le long du corps, prêt à l'action, le Rouge était témoin de la rage de Soul. Désarmante, gênante, le Soigneur qui était toujours si maître de lui-même, plus du tout à l'instant. Il en aurait presque détourné les yeux du spectacle, ça le mettait mal à l'aise.

Mais se montrer aussi lâche, franchement impossible. Pour rien au monde on aurait pu le convaincre de se battre avec le Doc dans l'arène, mais là, il devait être stoppé pour son propre bien (en plus de celui des autres qu'il fauchait joyeusement).

Sur un coup de tête, Scar aboya quelques ordres en direction de ses garçons qui n'avaient pas fui, leur ordonnant d'emmener Peter plus loin, très loin près de ses courtisans, là où il n'y aurait plus écho du combat.

Et c'est comme ça qu'il descendit dans l'arène, atterrissant souplement - à défaut d'élégamment - sur le sable au moment où Sharpy s'élança d'un cri de coeur. Idiot, de plein front et seul. Maintenant il allait devoir piquer le sprint de l'année pour éviter que Soul réplique dans l'instant. Il comprenait sa rage, alors il comprenait qu'un animal acculé n'en serait que plus dangereux et furieux. Mais avaient-ils vraiment le choix, hein ? Pas du tout. Non non.

Quelques souffles et pas de course plus tard, il vint ajouter sa masse à celle de l'Armurier dans une mêlée sauvage digne d'un Super Bowl. À moitié allongé sur le torse du Soigneur il vint plaquer une main ouverte contre sa bouche pour éviter qu'il vienne lui planter ses crocs dans la nuque. Il avait déjà beaucoup de cicatrices, une de plus ou du moins on penserait pas que ça ait grande importance. Sauf qu'il avait beau beaucoup apprécier Soul, avoir la marque de ses dents gravée dans sa peau ad aeternam ne l'intéressait pas particulièrement. Et puis ça aurait fait trop de jalouses.

Pariant, pariant même peut-être un peu trop, sur son immobilisation momentané, il se pencha à son oreille, le visage à moitié dans la poussière, la paume glissant sur la gueule baveuse du fauve qu'était devenu le Chef.

« Doc ! Bats-toi, repousse-la ! Cette rage, tu vaux mieux que ça ! »

Il n'avait pas envie de le frapper, l'idée même lui faisait un gros noeud dans les tripes. La peur de faire trop mal, de se laisser emporter par la violence comme souvent avant. Redressant le torse en se mordillant l'extrémité de la langue, il coinça le bras droit de Soul sous son genou et serra le poing.

« ...désolé... ça me dégoûte d'avance...» Sincèrement, absolument.

L'extrémité de ses phalanges vinrent rencontrer l'arcade du médecin, il sentit les os résonner sous ses doigts. Il avait pas tapé pour casser, pour faire saigner au pire, il se contrôlait, lui. Mais il espérait le sonner suffisamment pour qu'il reprenne ses esprits.
Avant qu'on décide de méthodes plus drastiques. Et hors de question.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité



Another one bites the dust Empty
MessageSujet: Re: Another one bites the dust   Another one bites the dust EmptyVen 12 Fév 2016 - 1:12

Les odeurs, les tensions, les appréhensions bien humaines qui déferlent, se propagent telles des ondes puantes ; celles qui l'alertent, celles qui l'avaient déjà averti, son instinct ne s'y était pas trompé.
Le Tigre aurait volontiers continué de se gausser face aux tentatives pathétiques. N'avaient-ils pas tous déjà compris ce qu'il représentait, ne serait-ce que deviné ?
Ce que le Croque-Mitaine avait fait... n'avait été que de rendre à l'île ce qui lui appartenait. Soul n'était pas qu'un Tigre aujourd'hui : il était l'Île. Dans toute sa monstruosité.

Quand Sharpy se jette sur lui, et le projette à terre ; il ne peut qu'éructer de colère . Le fauve a compris qu'il doit désormais compter sur d'autres partenaires, qu'il veut immédiatement BOUFFER, mordre, DECHIRER pour mieux répandre et éparpiller les entrailles de ceux qui auront osés le déranger.

Dans sa chute, la petite rousse aura probablement pu s'échapper de son étreinte et cette idée l'enrage davantage. Il va derechef projeter son coude droit sous la gorge du chef des Armuriers et compte en rajouter quand un autre chef s'ajoute au poids du premier, le scellant à la terre comme pour ne plus jamais la quitter.

Si le Tigre jusqu'alors n'avait fait que s'amuser de cette chasse, sa nouvelle condition d'acculé décuplait sa rage, celle qu'il beuglait les yeux exorbités, ses crocs s'enfonçant d'ors et déjà dans la paume qui le bâillonnait. Comme s'il se convulsait d'une flamme inépuisable, parvenant à soulever tout son attelage de sévères ruées. Et les assauts répétés de Scar, ne firent que l'excéder d'avantage, insensible aux mots prononcés, le Tigre ne cherchait plus qu'à blesser, et peu importe s'il devait, se faisant, payer le tribu de plaies ouvertes, de membres brisés : le Fauve ne cherchait plus qu'à recouvrir la liberté dont on le privait.

Et d'un accès de furie ou son épaule se démet sous l'effort et la prise du balafré, le fauve foudroie tête la première le front du chasseur qui les avait rejoint, prêt à en découdre avec chacun, malgré les étreintes qui se resserraient, il parvient à libérer ici un genou qui rencontrera une mâchoire, là son bras valide qui cherche la fragilité d'une gorge à écraser.

La créature du Croque-Mitaine se refuse d'abandonner et fait bien peu de cas des consciences de ceux qui voudraient le sauver.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Another one bites the dust Empty
MessageSujet: Re: Another one bites the dust   Another one bites the dust Empty

Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Never Never Land ★ :: Le Grand Arbre :: Les Alentours du Camp :: L'Arène Bestiale-