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Peter Pan
Peter Pan

♛ Roi des Garçons Perdus ♛


✘ AVENTURES : 2869
✘ SURNOM : L'Enfant Roi
✘ AGE DU PERSO : jeune à jamais

✘ DISPO POUR RP ? : à voir !
✘ LIENS : Je suis un petit oiseau à peine sorti de l'oeuf.

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MessageSujet: SUITE : pas ce qu'on mérite, ce dont on a besoin.   SUITE : pas ce qu'on mérite, ce dont on a besoin. EmptyJeu 1 Sep 2022 - 21:14









Une grande sentinelle les mena toustes deux en direction des Portes du Temps, ces mondes-jeu nés de la créativité dopée de Peter Pan pendant la Canicule Enflammée.
Cela faisait une éternité que Peter Pan n’avait pas foulé ce sol qu’il avait pourtant lui-même imaginé. Mais l’imagination de Peter était si vaste et dissipée que bien souvent, elle semblait avoir sa propre autonomie et agir à son gré, dans le dos de son propriétaire. Certains lieux de l'île avaient même poussés alors que L’Enfant Roi était endormi.

La Sentinelle leur expliqua qu’il ne fallait pas oublier de se s'habiller pour la circonstance, et cela sembla décupler l’exaltation de Peter. Sans plus de façon, il se dévêtit de son habit de feuilles ― Peter avait à la fois un profond sens de l’apparat, qui lui avait été enseigné par les fées, et un manque de pudeur affolant, du fait qu’il n’avait pas réellement été éduqué, en dehors des oiseaux qui affichent, il faut bien le dire, un certain mépris à l’égard des coutumes humaines.
Il enfila un short en jean, des chaussettes trop grandes et des baskets dépareillées ― une verte et une bleue. Encore torse nu, il semblait réfléchir vivement à quel genre de chemisier il fallait adopter pour ressembler à un enfant ordinaire.

S’il faut bien savoir quelque chose à propos de Peter Pan, c’est que rien ne l’amuse davantage que de jouer à être un enfant ordinaire. Ce jeu avait commencé alors qu’il vivait aux Jardins, bien avant le Pays de Jamais, alors que ses seuls compagnons étaient les oiseaux et les fées. A la nuit tombée, enfant nu et sauvage dans les Jardins délaissés après l'heure de fermeture, il courait au bord de la Tamise pour récupérer les cerceaux abandonnés par les enfants distraits. Il ne savait pas jouer avec, et pour cause, personne ne lui avait jamais enseigné...
C’est à peu près dans cet état, en cet instant, que Peter Pan se trouvait.

Il finit par jeter son dévolu sur un sweat rouge à la bordure du col jaune, qui représentait un tigre.

Merveilleux, le tigre est mon animal préféré !

Bien sûr il y croyait, mais l’information changerait le jour d’après.

Il y avait quelque chose de très étrange, à voir Peter Pan sans son éternel costume naturel. Quelques enfants curieux s’étaient timidement avancés à leur hauteur, afin d’assister à ce qui ressemblait à un événement, même s’ils n’osaient pas trop s’approcher ― probablement sentaient-ils que quelque chose d’important était sur le point de se jouer. Et puis, ce n’était pas tous les jours qu’on voyait un Peter Pan qui, aujourd’hui, leur ressemblait.

Ne suis-je pas incroyablement beau ainsi ? demanda-t-il à Yell, dévoilant toutes ses dents de lait.

L’Enfant Roi semblait avoir retrouvé un certain éclat ; il paraissait briller comme cela ne s’était pas produit depuis longtemps. Ceux qui croyaient qu’il en fallait beaucoup pour divertir le petit roi ne connaissaient pas réellement Peter Pan.

Il se posta enfin devant l’Arbre-Porte qui donnait accès à la Ville Post-Apocalyptique, qu’il devina grâce au symbole gravé sur le tronc, jetant à Yell un regard à la dérobée, comme pour s’assurer qu’il ne s’était pas trompé.

Yell, dit-il, assez sobrement. Je suppose qu’il est temps d’y aller.

Il fixa la porte un certain moment, et sans la quitter des yeux, prononça doucement :

Tu veux bien me tenir la main ?








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Yell
Yell

♣ Chef des Soigneurs ♣


✘ AVENTURES : 208
✘ SURNOM : La CRIARDE
✘ AGE DU PERSO : 16 Pijes

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✘ LIENS : Le Groupe
Prime sur l'Individu

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MessageSujet: Re: SUITE : pas ce qu'on mérite, ce dont on a besoin.   SUITE : pas ce qu'on mérite, ce dont on a besoin. EmptyDim 11 Sep 2022 - 19:59

Ne suis-je pas incroyablement beau ainsi ?


Il s'amusait, se préparait comme pour partir en voyage,
pour une randonnée, une expédition, une aventure ?
Pourtant, la Ville Post Apocalyptique, rien que de nom, ca ressemblait plus à un film d'anticipation ou de Sci-fi, qu'a Indiana Jones.

-J'ai, en effet, du mal à y croire.


Dit elle, en contemplant le portail. Elle n'a même pas pris le temps de se changer, toujours vêtue de son fidèle short et d'un Tee-shirt un peu trop long, criblé de trous de boulettes.
Elle avait bien de quoi rouler, mais c'est tout, et c'était pas le moment,
Le seul truc utile, ironiquement, c'était son briquet, qui l'accompagnerait dans cette épreuve du feu.

-Tu veux bien me tenir la main ?

Sauf que cette fois, elle ne s'envolerait pas pour un monde "meilleur", hein.
Peut être même que comme la dernière fois, elle n'en reviendrai pas, elle qui depuis tout ce temps endure les conséquences de cette main tendue,
Elle s'en rappelle, ca ne l'a jamais quitté,
L'escalade, la violence, les tirs, les coups qui résonnent avec la sono, les chants qui se changent en cri.

Oh non, elle ne les a pas oublié, elle a perdue son nom, son ombre, et ses jeunes années, les visages de Père et mère on commencé par se confondre, puis s'oublier.
La famille les amis plus rien ne réside, dans sa mémoire trouée ne réside plus que cette soirée là, elle chantait pour la dernière fois.
C'est comme si son histoire commençait là.

Sa vie à l'arbre était un reboot, un demake, ou ce que vous voulez qui signifie effacer tout et recommencer. bientôt elle oublierai sa version passée, tête et coeur avaient trop vécu depuis sa première rencontre avec le jeune roi. Elle y repense quelques secondes en contemplant sa main, son sourire enfantin...

Elle a l'impression qu'en traversant cette étrange porte, les réminiscences du monde ordinaire l'abandonneraient. Ca faisait longtemps ? Elle ne saurait dire combien de temps, mais ce qu'elle n'avait su compter, elle endura. On ne parle pas ici de jours, de semaines, on parle de moments.
Les nouveaux en prenaient plus en plus,  et les anciens souvenirs ne tenaient pas en place.
C'était l'occasion de faire table rase, tout ce qui lui resterait, c'était l'envie de paix.

Ca me va.
-Ca me va

Qu'elle dit, d'intérieur comme d'extérieur, en attrapant la main de Peter.
Elle ne savait rien d'ou elle allait, rien de ce qui allait suivre, mais tant pis, elle sourit légérement,
Plus sérieuse que chaleureuse, Par Peur de ce qui l'attend.

-Je te suis, il ne t'arrivera rien.

Sa voix manque peut être un peu de confiance, elle est pourtant très rarement désarmée, mais c'était différent, elle devait pas seulement être forte pour elle, mais aussi pour les autres, devenir cheffe, elle se devait de l'apprendre.
Petite Pensée à Soul,
était-ce ce fardeau qui semblait le peser ? tout ce temps ?
Pour l'oublier, elle aurait aussi ses déboires, ses addictions,
elle était peut être taillée pour ce rôle, finalement.






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MessageSujet: Re: SUITE : pas ce qu'on mérite, ce dont on a besoin.   SUITE : pas ce qu'on mérite, ce dont on a besoin. EmptySam 7 Jan 2023 - 18:56






Je te suis, il ne t’arrivera rien.

Peter garda les yeux fixés sur l’Arbre Porte, mais un petit sourire étira ses lèvres encore pâles.
Pourtant, au fond de lui, il espérait bien qu’au contraire, il lui arriverait quelque chose.

D’un geste lent et assuré, il tendit la main vers la poignée de la porte et l’actionna.
C’est parti.


*


Ils se retrouvèrent immédiatement, toujours main dans la main, au cœur d’une large et longue rue, bordée de voitures fracassés et de grands immeubles ravagés par le temps et les dégâts. Une vraie scène dantesque digne du prologue d’un film d’horreur.
Peter, sans lâcher la main de Yell, prit le temps de contempler minutieusement son environnement, comme s’il découvrait — et c’était un peu le cas — sa propre création.

Les innombrables fenêtres brisées des immeubles, parfois tordus, érodés ou troués, ressemblaient à autant d’yeux noirs fixés sur eux. Il régnait une odeur terrible, un mélange d’essence, de poussière, de bitume, de pourriture, et de sang.

Une faible brise agitait leurs cheveux et leur faisait parvenir des bruits de grincements, de frottements, et même ce qu’on aurait pu prendre pour des murmures. Ni l’un ni l’autre ne bougeaient, Peter parce qu’il était contemplatif, Yell probablement parce qu’elle se demandait par quel côté le danger s’apprêtait à leur sauter dessus.

Et puis, d’un coup, un son plus fort de roulement dissonant et laborieux se fit entendre, juste face à eux, à quelques mètres.
Un caddie.
Un caddie, lui aussi abîmé par le temps et le lieu, venait de jaillir d’on ne sait où et avançait seul en travers de la rue.
Peter le fixa sans ciller.

Et le caddie s’arrêta.
Un silence de mort s’abattit sur la rue, sur eux. On entendait plus ni grincement ni frottement, ni rien.
Brusquement, Peter lâcha la main de la Criarde et s’élança en direction du caddie. Sa curiosité était bien plus vaste que sa peur. Il ne comprenait pas que tout, tout dans cet univers d’épouvante, dégageait une atmosphère absolument malsaine et inquiétante. Pour lui, c’était juste un nouvel endroit, intéressant et loufoque, et si le danger guettait, il espérait qu’il ne tardât pas trop à se montrer. C’était pour cela qu’il était venu, après tout.
Mais pour l’instant, toute son attention était absorbée par le caddie.
A l’intérieur se trouvaient un amas de... de peluches. Étonnamment propres et chatoyantes, elles détonnaient totalement avec l’environnement grisâtre qui les entourait.

Yell ! Yell regarde ce sont des jouets ! Il y en a de toutes les coul...

Peter fut interrompu par une main, une main humaine, émergeant brutalement de la marée de peluches. Une main blanche, quasiment grise, maigre, aux chaires boursoufflées de plaies repoussantes et assez peu naturelles. La main venait de s’accrocher à son poignet et, en dépit de son aspect souffreteux, sa prise était incroyablement tenace.

Bizarrement, Peter ne disait rien, se contentant de regarder avec ahurissement la scène qui se produisait sous ses yeux.

Y-Yell...

Les peluches remuèrent, et bientôt on put découvrir une partie de visage, allongé parmi les peluches qui le recouvraient pratiquement tout entier. Un visage d’enfant, d’adolescent plutôt. D’adolescente, en fait. Tout aussi décharné et vidé de couleurs que la main qui lui appartenait, et qui entravait toujours le bras de l’Enfant Roi.

Ai-Dez-Moi, lâcha la fille dans un râle, les yeux mi-clos.

Ainsi enseveli sous les peluches, ni Yell ni Peter ne pouvaient voir que le visage éprouvé de l’enfant, au-delà de son aspect maladif, était mangé de trous et de meurtrissures purulentes. Seule l’odeur qu’elle dégageait pouvait révéler qu’elle n’était pas simplement légèrement blessée, qu’un autre mal était en train de la consumer.
Mais cela, Peter ne le comprit pas. Peter voyait ce qu’il voyait toujours : un enfant en détresse, donc un enfant qui avait besoin de lui. L’espace d’un instant, il ne pensa plus à la raison de sa venue et se sentit à nouveau investi de sa mission suprême. Le Sauveur d’Enfants.

Yell, il faut la sauver, sinon elle va mourir ! Et ici, il n’y a pas d’étoiles pour la guider dans le ciel !

Sous le savez à présent, Peter Pan était un petit roi charismatique, un petit charmeur efficace, un petit combattant redoutable, mais il était parfaitement incapable de reconnaître le piège le plus grossier.








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