Écorce
☼ Fée des Forêts ☼
✘ AVENTURES : 117 ✘ SURNOM : L'Archéologue. ✘ AGE DU PERSO : Plusieurs saisons.
✘ DISPO POUR RP ? : Potêtre ! ✘ LIENS : Récits & Annexes.
| Sujet: How much knowledge in eternity ? Sam 8 Aoû 2020 - 19:05 | |
| ÉCORCE Thot | Surnom : L’Archéologue. Groupe : Fée. Age : Plusieurs saisons. Rôle : Fée des forêts et chercheuse à ses heures perdues.
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Les Révérences Les vieilles âmes tombées du ciel Les fées n’ont de place que pour un sentiment à la fois.
Écorce, elle, laisse souvent place à une timidité maladive, lorsqu’elle est en présence d’individus quels qu’ils soient. Elle se cache alors, bégaie et, comble de sa maladresse, se cogne ou trébuche n’importe où. Les conventions sociales ne la mettent pas à l’aise et bien souvent, elle est plus attentive que loquace. Il faut la lancer sur un sujet précis, voire un sujet qui la passionne, pour la dérider.
Si elle est si peu à l’aise en compagnie d’autrui, c’est peut-être parce qu’elle passe tout son temps seule, enfermée, à lire tout ce qui lui passe sous le nez. C’est malgré tout une petite Fée exemplaire, qui mesure l’importance de son rôle et qui l’exécute avec passion et dévouement. Mais Écorce a une passion plus grande encore.
L’Histoire humaine.
Elle n’aime pas les humains, ça non. Ils sont méchants, bruyants, pollueurs et sans-gênes. En revanche, la petite Fée éprouve une fascination très poussée pour leur passé, qu’elle découvre dans les livres du Monde Ordinaire. Lors de ses escapades hors de l’Île, elle a déjà pris des risques inconsidérés pour pénétrer dans des bibliothèques, parcourir des rayonnages entiers, parfois voler des livres au nez et à la barbe des humains. Au Pays de Jamais, Écorce parcourt le rivage des objets échoués, afin d’y trouver son bonheur. Parfois, des livres survivent au voyage ; d’autres fois, elle prend la peine de les rafistoler, ou de les réécrire entièrement. Au fur et à mesure, celle qu'on surnomme l'Archéologue a accumulé une foule de connaissances, qu’elles soient intellectuelles ou physiques : dans sa maison de l’Archeforêt, on découvre des livres. Beaucoup de livres, soigneusement rangés dans une bibliothèque fabriquée par ses soins. Quelques-uns sont de taille humaine, et Écorce prend parfois la peine de les réécrire pour qu’ils soient plus accessibles. Lorsqu’elle ne travaille pas, la petite Fée étudie chez elle, où à la bibliothèque de la Citadelle. Elle lit, énormément. Elle lit tellement qu’elle peut en oublier de se nourrir, ou de dormir.
C’est dans les livres qu’Écorce a découvert l’existence de nombreuses disciplines liées aux « sciences humaines », comme les désignent les humains. Parmi elles, l’archéologie. Depuis, la Fée s’est expérimentée archéologue dans les limites de son habitat. Dans le Monde Ordinaire, elle espionnait parfois ses hommes et ses femmes qui retournaient la terre, à la recherche de leur passé. Elles écoutaient leurs conversations, auxquelles elle ne comprenait un traitre mot au début. Les humains retrouvaient des vestiges en pierre, en marbre, des objets en bois, en fer, en ivoire, en bronze. Des objets si beaux, si fascinants, qu’Écorce ne pouvait s’empêcher d’en subtiliser certains pour imiter les humains. Comme eux, elle étudiait, faisait des plans de ses objets, en prenait des notes. Et sur l’Île, certains s’énervent parfois de tomber dans des trous. Ça, c’est l’œuvre de la Fée qui très souvent, prend taille humaine pour partir creuser et découvrir de nouvelles choses. le Pays étant ce qu’il est, cela ne marche pas aussi bien que dans le Monde Ordinaire. Pour autant, l’Île peut permettre de réaliser ses rêves, et c’est ainsi qu'elle se retrouve parfois avec d’étranges parures, des os de toute sorte - parfois des sculptures ! Elle prend alors soin de ses trouvailles, les nettoie - grâce aux enseignements des livres. Puis elle garde tout précieusement : sa maison est parfaitement ordonnée, sa pièce dédiée à ses collections encore plus. Gare à celui qui mettrait le bazar.
Si elle se perd souvent dans son travail de Fée des forêts ou dans sa passion trop prononcée, Écorce n’en reste pas moins très coquette. Sa maladresse la met si mal à l’aise qu’elle sait désormais que pour se sentir mieux, elle doit tout d’abord prendre soin de soi - et elle y travaille. Ainsi, la Fée arbore fièrement sa longue et soyeuse chevelure châtain bouclé, parcourue de feuilles et de fleurs soigneusement entretenues. Selon ses sautes d’humeur, ses pupilles sont parcourues de toutes les nuances du brun et du vert, et ses cheveux changent de teinte ou sont envahis de mousse et de lierre. Quant à ses ailes, elles sont faites d’un enchevêtrement de filaments de mousse recouverts d’une fine écorce de chêne.
Écorce, lorsqu’elle n’est pas envahie par sa timidité, laisse place entière à sa grande passion, qu’elle n’abandonnerait pour rien au monde. C’est la seule chose qui la rend loquace, confiante. Plus vivante que jamais.
L'Unique au monde Se révèlent en un torrent étoilé Écorce est une fée des forêts. En ce sens, elle prend tout particulièrement soin de renouveler l’éclat des feuillages et de fortifier l’écorce des arbres. Elle est également très attachée au bien-être des oiseaux en tout genre qui peuplent l’île : elle les soigne, les dorlote, les nourrit lorsqu’ils sont en difficulté. Elle avait installé un abri au sein du Bois Joli, qu’elle ne peut plus visiter depuis la Pluie Salée. Écorce devient excessivement maladroite lorsqu’elle est gênée ou paniquée. Elle trébuche et se cogne sur tout et n’importe quoi, et même son vol devient erratique. Si elle se fiche de l’emploi des pronoms la concernant, elle a tendance à préférer le « elle » sans le signaler clairement. Elle lit beaucoup. Lui offrir un livre historique suffit à son bonheur. L’air de rien, Écorce a tant lu et observé les humains qu’elle sait et comprend certaines choses sur leur Histoire. Elle tient un précieux carnet dans lequel elle consigne ses observations et ses pensées. Ce n’est pas le premier qu’elle tient : sa bibliothèque personnelle empile au moins une dizaine de carnets dans le même genre. Parmi toutes les périodes historiques, elle adore les plus anciennes, parées de mystères tant elles sont lointaines. Ce sont notamment les civilisations orientales et grecques qui retiennent toute son attention. Dans le Monde Ordinaire, son pays préféré est la Crète. Elle aimerait pouvoir tenir une histoire complète sur le Pays de Jamais, mais elle n’en prend a pas encore pris le temps. Le peuple qui la fascine le plus est celui des Peaux-Rouges, à tel point qu’elle adorerait retracer une histoire complète de chaque peuple rouge. Elle s’en va parfois en escapade chez eux pour les étudier. Ils lui rappellent ceux qu’elle a lu dans certains livres. Elle n’aime pas spécialement les Perdus, trop bruyants à son goût. Quant aux Pirates, n’en parlons pas. Les seules et seuls qui l’intéressent sont celles et ceux qui arborent des vêtements issus d’une autre époque Lorsqu’elle n’emplit pas son rôle de Fée des forêts, qui lui est très à cœur, Écorce passe beaucoup de temps chez elle, dans le Bois Joli, ou dans la bibliothèque du Palais Royal. Elle possède un petit moineau de compagnie nommé Plumbo, à qui elle monologue souvent ses mésaventures journalières, trop heureuse de pouvoir parler à quelqu’un qui de toute façon, ne lui répondra pas et ne la jugera pas. Sa maison, située à l’écart de ses consœurs dans l’Archeforêt, est bien rangée et entretenue, et une pièce est entièrement dédiée à ses collections et à sa bibliothèque. Elle déteste qu’on touche à ses trouvailles sans permission. Par ailleurs, sa maison est décorée de breloques en tout genre, d’antiquités, parfois kitsch ou non, qu’elle ramasse le plus souvent sur le rivage des objets échoués. On trouve d’ailleurs un écriteau en hiéroglyphes égyptiens accroché à sa porte. Écorce collectionne les plumes d’oiseaux, et s’en pare parfois lorsqu’elles conviennent à sa petite taille. Sa plus grande fierté sont ses ailes et ses cheveux. Elle change de coiffure tous les jours. L'île Pour peupler les temples vivants Comment vis-tu ta vie à Never Never Land ? Écorce s’y sent bien : c’est chez elle, c’est là que son peuple y réside et c’est là que se trouvent ses principaux points d’attaches.
Qu'éprouves-tu pour l'Ordinaire ?Elle n’aime pas les humains. S'ils sont nécessaires à l'existence des Fées, certains polluent et abiment sa précieuse Nature, d’autres sont bruyants : ça, c’est vraiment le pire. La seule chose de fascinante dans le Monde Ordinaire, c’est son Histoire - celle avec un grand « H ». Ah, si elle pouvait remonter le temps, voir les époques passées... Mais à connaître de mieux en mieux leur Histoire, Écorce trouve les humains de l’Ordinaire de plus en plus bêtes. Pourquoi passent-ils leur temps à reproduire des erreurs passées et pourtant connues ? Que représente Peter Pan pour toi ? Et le capitaine Hook ?Écorce ne s’approche quasiment pas des Pirates. Les seuls qui l’intéressent sont ceux qui ont une allure un peu vieillotte, et Hook en fait partie. Il est rare qu’elle prenne la peine de l’observer de loin, mais quand elle le fait, c’est uniquement pour étudier ses drôles de vêtements qui contrastent avec des Pirates issus d’époques plus récentes. D’autant qu’il lui fait peur, celui-là. Quant à Peter Pan, elle le considère comme un être magique, voire une fée. C’est qu’il a été élevé par les fées, après tout. Alors si elle le trouve un peu bruyant, elle l’aime et le considère comme appartenant à son peuple.
Développe ta chronologie en dates ou en intrigue :Écorce est née vers le début de la troisième intrigue.
Le Bout d'aventure Emplis de lueurs secrètes passées. La nuit est tombée, mais Écorce ne dort pas. Une petite lueur s’échappe de sa maison, coincée dans les feuillages d’un modeste chêne de l’Archeforêt. Écorce est enfermée dans sa pièce d’études : les murs sont une bibliothèque à eux seuls, emplis de livres à taille humaine ou réécrits par ses soins. De nombreuses tables parcourent la pièce et sont recouvertes d’une vitre protectrice, à l’intérieur de laquelle sont rangés des objets de toute sorte : des os, d’étranges parures humaines ou des plaquettes couvertes d’écritures illisibles. Tout cela prend de la place, bien que la pièce soit plus grande qu’il n’y parait. La magie des Fées lui est bien pratique, dans ces moments-là. Écorce ne dormira pas, cette nuit-là. Trop occupée à voltiger çà et là, à nettoyer, à contrôler, à réécrire, à apprendre. Tout doit être parfait et ordonné. Écorce prend également soin des plantes qu’elle a disposé aux quatre coins de la pièce. Elle leur parle de ses trouvailles, des histoires qu’elle a appris, à défaut de les raconter aux autres. Demain, elle ira encore une fois creuser des trous partout, au grand dam de ceux qui trébucheront dedans. - Tu sais quoi ? Aujourd’hui, j’ai réussi à ne pas tomber dans le Palais Royal. La dernière fois qu'elle s'y était rendue, Écorce avait trébuché sur une stupide dalle, juste devant la Reine bien-aimée. Quelle honte ! Elle palissait rien que d'y repenser, et reporta son attention sur son environnement afin d'arrêter de songer à cette mésaventure. Le soleil tombait sur le Bois Joli, et Écorce était perchée au sommet d’un immense cèdre. A ses côtés, se tenait son plus fidèle compagnon : Plumbo, un dodu moineau, au regard bienveillant. Aux dernières nouvelles, il ne parlait pas. Mais il comprenait très bien ce que racontait son amie. Elle entoura ses bras autour de lui, son petit visage caché dans son plumage. - Mais c’était fatiguant. Il y avait plein de monde. C’est vraiment embêtant, de voir plein de gens. Ça me fatigue. Dans ces moments-là, j’aimerais me transformer en feuille.Tout en parlant, Écorce frottait sa tête contre le plumage de son cher moineau. Celui-ci, d’ailleurs, leva vaguement les yeux au ciel. C’est fou comme Écorce pouvait être anxieuse. Depuis qu’il l’avait rencontré au hasard d’un beau matin, il venait souvent la voir. Que ce soit pour l’aider dans son travail, ou simplement pour être avec elle. Mais il l'aimait bien quand même malgré ça. - Qu’est-ce que tu en penses ? Plumbo fixa longuement Écorce, sans rien dire. Évidemment. Et tant mieux d'ailleurs. - C’est vrai que tu ne me répondras pas. C’est même mieux que tu ne me répondes pas. Au moins, tu ne me juges pas. Ah, je suis fatiguée.Écorce ne s'était jamais demandée si Plumbo faisait exprès de ne pas lui répondre. C'était peut-être volontaire. La petite Fée s’enfonça davantage dans le plumage du moineau, puis se mit à somnoler, gagnée par l'apaisement. - Des fois, j'aimerais être aussi avenante que les autres Fées.Écorce aime regarder le coucher du soleil, qu’elle pouvait apercevoir depuis la fenêtre de sa maison. Il fait de plus en plus chaud, et chaque soir, le ciel prend cette étrange teinte rougeoyante qui bientôt, ne présagerait rien de bon. Les deux mains de la petite Fée encadrent son visage lupin, tandis que ses prunelles au vert aussi tendre que les jeunes feuillages se perdent vers l’horizon. Tous les soirs, la petite Fée passe sa tête par la fenêtre, et regarde le lointain. Elle lit, elle apprend tant. Peut-être trop. Car si cela ne la fait pas aimer davantage les humains - et tant mieux, elle finit parfois par rêver d’un ailleurs. Elle aimerait faire comme Clarté, cette Fée qui est partie découvrir l’île. Ah, si elle n’était pas aussi timide, elle serait déjà allée lui poser des tas de questions... Un jour, peut-être. Et puisqu’elle n’en trouve pas encore le courage, Écorce se contente de rêver. En s’arrêtant aux limites des livres et de sa fenêtre. L'Invisible pour les yeux | T'as un Pseudo ? Potêtre Et un âge ? 92 saisons C'est quoi ton Avatar ? Originaux d'Anna Dittmann et de Miho Hirano Comment t'as découvert l'île ? Je m’y suis enracinée depuis le temps Tu la trouves comment ? Nulle Dis, tu crois bien aux fées ? ( ͡° ͜ʖ ͡°) |
Dernière édition par Écorce le Ven 13 Nov 2020 - 11:43, édité 3 fois |
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