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Mab
Mab

☼ Reine des Fées ☼


✘ AVENTURES : 284
✘ SURNOM : L’Étincelante
✘ AGE DU PERSO : Intemporelle

✘ DISPO POUR RP ? : Au cas par cas - voir en PV
✘ LIENS : "O, then, I see Queen Mab hath been with you [...] This is she -", Romeo and Juliet, Act I, Scene 4.

•Aventures en cours : III - V - VI - VII - VIII - X - XI - XII -XIII - XIV - XV

•Aventures terminées / sans suite : I - II - IV - IX

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MessageSujet: Ami·e·s, ce soir, il y a bal !   Ami·e·s, ce soir, il y a bal ! EmptyMer 18 Mar 2020 - 18:27

[Ce topic se place approximativement en même temps que la transformation du Cocon.]

La Grande Salle de réception du Palais Royal -temporairement transformée en infirmerie- a retrouvé son faste. Malades et fées infirmières ont à présent une aile entière du Palais qui leur est réservée, permettant de redonner à la Grande Salle son utilité première. Ici ou là, quelques fées au service de sa Majesté sont en train de terminer les derniers ajustements avant l'arrivée des premiers invités.

Car oui, malgré les temps troublés (ou à cause de ces derniers), la Reine a décidé d'organiser un grand Bal, à la fois pour remercier ses fées pour leurs bons et loyaux services, mais aussi pour tenter d'alléger l'atmosphère qui, décidément, ne convient en rien au côté frivole de son peuple. Il y a un temps pour tout : pour œuvrer à la protection de l'Île comme pour se détendre, et Son Altesse a décidé que cette soirée ferait partie de la dernière catégorie.

Le message a été envoyé au sein de toutes les Archevilles, par les bons soins de son Messager personnel. Personne ne sait promouvoir un Bal mieux qu'Ether, il faut le reconnaître. La nouvelle a donc fait le tour de la population féerique extrêmement vite, au plaisir de l’Étincelante. Ne reste donc à présent qu'à accueillir les invités. Une seule règle a été posée, probablement une lubie de son Altesse -ou une drôlerie quelconque issue d'une conversation avec ses proches : venez masqués.

Masques, bandeaux et autres loups n'étaient d'aucune utilité, puisque chaque fée possède ses ailes pour se démarquer, mais cette habitude humaine qu'elle a récemment retrouvé dans les livres de sa bibliothèque lui paraît fort intrigante : quel meilleur lieu qu'un bal pour l'éprouver d'elle-même ?

Pour l'occasion, la Grande Salle est entièrement métamorphosée. Ses immenses portes sont les branches de deux saules pleureurs joints à leur sommet, laissant tomber leurs feuilles sur l'entrée, cachant ainsi l'intérieur à qui arrive et gardant donc un effet de surprise total.

A l'intérieur, les colonnades sont recouvertes d'écorces et s'entourent de feuilles et fleurs d'été d'un blanc éclatant.

Au sol, le marbre laisse place à un tapis de verdure parsemé de fleurs estivales de toutes les couleurs. Partout, ce sont des touches de jaune, de fuchsia, de rose, de rouge, de blanc ou de violet qui parsèment le sol. Une mousse d'un camaïeu de verts allant du perroquet au sapin s'agglutine au pied des arbres que sont devenues les colonnes supportant la pièce.

Par endroits, on peut trouver de minuscules étangs où baignent tranquillement nénuphars et iris. A proximité d'un tronc creux reconverti en banc, un buisson d'arômes diffuse un parfum enivrant.

Au plafond, c'est une nuit étoilée qui se dessine au gré des astres filant et autres lumières passantes. C'est un ciel clair et chaud, de ceux que l'on resterait bien à observer une vie entière.

Dans divers coins de la pièce, des racines (accompagnées ou non du début d'un tronc) sont utilisées comme des tables sur lesquelles se trouvent mets et boissons à base de nectar et d'ambroisie qui paraissent plus exquis les uns que les autres.

Au fond, un terrain légèrement surélevé abrite les instruments qui feront sous peu valser les plus dansantes des fées et dodeliner de la tête les autres, sous l'effet d'une musique aussi douce qu'enjouée. Oh, Mab a bien tenté de convaincre Crépuscule de toucher de la lyre, mais c'est probablement un combat perdu d'avance. Il y en a cependant d'autres qui peuvent encore être menés.

Peu sont les fées qui parviendront à reconnaître ce décor, et pourtant celles qui l'ont déjà visité n'auront aucun doute : la grande salle de réception est devenue une réplique parfaite de la Forêt des Miracles de Titania. Un clin d’œil amical qui est ce qu'il est, alors que le climat interne du Pays de Jamais empêche la visite des délégations extérieures.

La Reine n'est pas encore descendue, probablement en train de peaufiner son discours, mais les fées de toutes Archevilles commencent à affluer.

[HRP : Pour ce bal féerique dans la Forêt des Miracles, une seule règle : le masque. Faites-vous plaisir ! I love you]






Ami·e·s, ce soir, il y a bal ! Meena_14

Réunion de soutien au Club-des-Predefs-qui-font-Peur-à-Jouer:
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Crépuscule
Crépuscule

☼ Fée de la Garde Royale ☼


✘ AVENTURES : 29
✘ SURNOM : Le Bourreau
✘ AGE DU PERSO : Ancienne

✘ DISPO POUR RP ? : Affirmatif
✘ LIENS : Discipline
Solitude
Visage

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MessageSujet: Re: Ami·e·s, ce soir, il y a bal !   Ami·e·s, ce soir, il y a bal ! EmptyMer 18 Mar 2020 - 19:26




Ami•e•s, ce soir, il y a bal !



Ami·e·s, ce soir, il y a bal ! Crzopu13
Fées

Le Coeur bat égoïstement dans son Cocon.
Mab a ordonné l'organisation d'un bal en l'honneur de l'espoir qu'elle voit dans cet événement et Crépuscule l'a suivi dans ses déplacements et ses fantaisies. La Reine a besoin de croire en cet espoir et que son peuple tout entier y croit avec elle. Le Bourreau n'y croit pas, y est totalement froide, mais en tant que garde son avis importe aucunement, alors elle suit l'Etincellante comme l'ombre silencieuse et austère qu'elle sait si bien être.
Le bal est sur le point de débuter, Crépuscule est à son poste, à côté du trône... Vide. La Reine Mab est en retard et sa fidèle garde n'est pas avec elle. Les pires scénarios traversent son esprit et elle sent la Peur gémir et gratter au fond de sa gorge. La colère aussi et la frustration face au refus de sa reine de la garder à ses côtés. "Je ne crains pas grand chose en descendant depuis ma chambre" a-t-elle argué. Et la musique, les festivités, la joie et l’insouciance ambiante a fait quelque peu fait fondre la glace du Bourreau qui a accepté, en Sa mémoire. L'argument du Messager en sa présence pour escorter Mab ne participe absolument pas à rassurer le Chevalier, ne faisant aucunement confiance au frivole et lâche Séraphin. Maintenant, elle écrase chaque fée présente de son regard glacial, et toute frissonne sous cet assaut souligné par un masque en acier pur, aussi lisse et austère qu'il est inquiétant.

Masque:

Malgré cette tempête intérieure, ses yeux bleus dérivent vers l'orchestre. Elle lutte, revenant toujours à la foule, mais son regard et son cœur sont irrémédiablement attirés par la scène et l'ombre lumineuse qui y chante, un immense sourire sur son visage heureux. Elle ne chante que pour Crépuscule, elle n'est là que pour elle, dans son cœur et ses pensées. Elle l'invite à la rejoindre, à prendre sa lyre et jouer, danser avec elle. Mais la Peur et la Honte la plantent sur place plus sûrement que sa robe faite d'acier et de pierre de météorite fondue.
Sa coquetterie n'a pas résisté à l'appel du bal Royal et Crépuscule a sacrifié la praticité du combat à l'élégance d'une robe. La longue traîne derrière est tout de même faite pour être retirée en un battement d'ailes en cas de combat et son épée est glissée le long de sa colonne vertébrale. Sa coiffure fait le pont entre la praticité et l'élégance avec Sa tiare posée savamment posée au milieu des mèches.


Coiffure:




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Invité
Anonymous

Invité



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MessageSujet: Re: Ami·e·s, ce soir, il y a bal !   Ami·e·s, ce soir, il y a bal ! EmptyVen 20 Mar 2020 - 14:14

Les fées passant devant la maison de Clarté changent tout de suite de trottoir, en entendant les couinements d'Hypanic et nombres d'objets et de meubles tomber et être bousculés.

Soudain une grande clameur sort par les fenêtres:


-Où est ce que j'ai mis ce carnet bon sang! Pousse toi Hypanic! Ta queue bloque le passage!

Mes ailes battent en permanence depuis que j'ai reçu l'invitation de Sa Majesté, un bal! Je n'ai jamais assisté à un bal, je me demande comment ça fonctionne, est ce que c'est un événement? Une nouvelle invention? Quel est le protocole?!

Tout ce que je sais c'est qu'il faut mettre une belle tenue et un masque.... Je n'avais aucun des deux... Mais heureusement, Hypanic eu l'idée de me balader du côté du Rivage des Objets Échoués et nous y avons trouvé par grande chance ces choses qui me manquaient cruellement; une belle robe blanche que je fit enchanter par des fées de lumière -ayant plus de pouvoirs que moi évidemment- afin qu'elle soit à ma taille et de même pour le masque d'argent trouvé à côté de la robe (je n'avais jamais vu de masque auparavant mais des fées m'aidèrent a en trouver un), ainsi qu'une paire de chaussures d'une brillance aveuglante.

Masque et Chaussures:


Je suis presque prête, il ne me reste plus que mes carnets! Mais ils sont introuvables! Où se trouvent-ils?

Et je m'arrête un temps, m’assoit sur un siège et réfléchit....je suis très organisée, et personne n'aurait pu me les voler et...

Mon regard s'arrête sur Hypanic, et là je comprends....

-Ce n'est ni drôle, ni malin Hypanic, pourquoi tu les as cachés, et surtout où les as-tu cachés?

Hypanic fit mine de ne pas comprendre ce que je disais et roula ses yeux vers le ciel tout en se couchant sur son dos.

Je suis en générale très patiente avec elle, mais son comportement était des plus....inhabituel.
Je décide alors de monter sur son ventre et de croiser les bras en la fixant:

-Alors?

Elle joint alors ses pattes avant de tourner ce qui faisait office de pouces pour elle, je commence à comprendre...

-Tu veux jouer c'est ça?

Elle se tourne alors vers le mur, appuyant sa tête sur une main et baillant avec force vigueur, couvrant sa gueule et siffle un coup, faisant mine de dormir.

Je sens mes muscles se tendre, mon souffle se forcer et je tape frénétiquement du pied, ne comprenant pas ce qui se passait, j'élève la voix, comme si ça allait calmer cette réaction tordue de mon corps tout entier:

-Ah non jeune fille! Je ne suis pas d'accord! Tu vas me donner mes carnets tout de suite!

Hypanic baille à nouveau et je rougît fortement, décidément ça ne servirait en rien, je retourne dans ma chambre, je prend mon oreiller avant de hurler dedans, c'est instinctif, c'est bizarre mais libérateur....

Je passe devant mon miroir, m'asperge le visage d'eau, le rafraîchissant lui, ainsi que mon esprit et constate que mes cheveux ne sont pas attaché.....je pense que je vais les laisser ainsi.

Cheveux:

Je redescend de ma chambre et constate par la fenêtre que tout le monde est en train de se diriger vers le Palais.

Je dois aussi y aller pour ne pas être en retard, alors je prends un crayon et un nouveau carnet, jette un œil à Hypanic et lui lance:

-Tu es punie de dîner! Et de toute façon j'ai un nouveau carnet.

Elle se relève me regarde, ouvre la gueule et déploie sa langue gluante pour avaler avec force mon nouveau carnet, réglant son problème de nourriture et me faisant taire sur la résolution de mon problème de carnet.

Puis elle se rallonge comme si de rien n'était, je lâche un râle de frustration et sort en claquant la porte, je n'ai plus le temps, il faut que je parte pour ne pas être en retard au bal.


***Ellipse, Clarté arrive dans la Salle de Bal***


Je suis encore légèrement essoufflée d'avoir haussé le ton avec Hypanic, mais l'animal ne s'en tirera pas ainsi à la fin, mais son comportement était si bizarre....et comment je vais faire pour prendre des notes? Dans le pire des cas je pourrais écrire ce dont je me souviendrais en rentrant ce soir mais ça reste moins efficace que d'écrire de but en blanc.

Mais enfin, j'entre dans la Salle de Bal, on m'ouvre les portes, je suis une des premières à arriver et Crépuscule se trouve à côté du trône, je lui sourit et lui fais un signe de la main, je l'ai toujours trouvé si gentille et dévouée, c'est agréable de la voir participer au Bal, avec sa splendide robe et son masque de métal.

La décoration de la Salle est sublime, j'essaye de me souvenir de tout, et ensuite me dirige vers une fée servante, et lui demande:

-Comment on doit procéder? Je dois faire comment pour le Bal?

Elle rit dans sa main et puis sort, me laissant en plan....sûrement que le Bal la rends joyeuse?

Je rit aussi, comme Magma me disais toujours, "Si quelqu'un rit, rit avec."

Résumé:
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Prisme
Prisme

☼ Fée Aristocrate ☼


✘ AVENTURES : 100
✘ SURNOM : L'Irisé.e
✘ AGE DU PERSO : Né.e pendant la Pluie Salée

✘ DISPO POUR RP ? : Oui !
✘ LIENS :
It's a double rainbow !
Oh my god.

Farces et jeux : II - IV - V - VI - VII - VIII

Achevé : I - III

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MessageSujet: Re: Ami·e·s, ce soir, il y a bal !   Ami·e·s, ce soir, il y a bal ! EmptyVen 20 Mar 2020 - 17:34

HRP : J'ai pas trouvé d'images exactes de ce que je visualise. Donc les images sont vraiment juste là pour donner une idée globale de l'élément dont je suis en train de parler. La forme de la cape par exemple... Par contre seule la description écrite donne vraiment l'idée de la tenue de Prisme, notamment pour ce qui est des couleurs.

Un sourire satisfait aux lèvres, Prisme se tourna une fois supplémentaire face au miroir. Tout serait parfait. Elle s'en était assurée. La reine Mab était resplendissante dans sa nouvelle tenue. Elle serait l'astre qui attirerait tous les regards. Personne n'oserait dire le contraire et surtout, personne ne PENSERAIT le contraire.

Quand bien même Mab ne s'attirait jamais que l'admiration inconditionnelle de ses sujets, Prisme avait été un élément in-dis-pen-sable dans cette affaire. C'était bien grâce à elle si, ce soir, Mab était encore plus sensationnelle qu'à son habitude.

Quant à ses propres vêtements... Eh bien disons que là non plus, rien n'était laissé au hasard. La fée glissait des doigts agiles contre le tissu. Par touches aériennes, elle frôlait quelques plumes laissées ici, ou là, de la mauvaise couleur... Elle était en train d'en parfaire la composition comme celle d'un bouquet de fleurs.

La robe était à la fois nue et habillée, si telle chose était possible. Elle était imposante, mais surtout élégante. Prisme se devait de respecter sa stature... Il n'en fallait pas moins pour souligner sa gloire. Pour la première fois depuis bien longtemps, sa Majesté donnait un bal au palais. C'était un événement !

Tout était construit autour d'un corset recouvert de minuscules plumes noires aux nombreux reflets irisés. Il était associé à une cape qui couvrait ses épaules et coupait tout éventuel effet de décolleté (qui chez Prisme n'aurait pas été pertinent). Les pans d'organza - aux reflets d'arc en ciel, là encore - tombaient élégamment contre ses bras et dans son dos. Sa robe produite par des froufrous de tissu similaire formait une courte traîne dont les extrémités se changeaient en plumes. Du corbeau, bien évidemment. C'était là sa marque de fabrique. Dans ces rémiges et ce duvet sombre, des touches multicolores ressortaient sous l'effet évident d'une manipulation chromatique. A l'avant, la robe était plus courte qu'à l'arrière. Un grand col en plumes noires entourait son visage, lui offrant une prestance inhabituelle - quand bien même Prisme avait toujours été dotée d'une noblesse évidente. Elle avait fière allure, avec ou sans tenue de soirée.

Son loup était évidemment fait de ces mêmes plumes noires irisées (et à quelques rares reprise violettes, vertes, bleues...) qu'elle avait mis partout dans le reste de sa tenue. Il était important de rester cohérent. Le masque était fin, discret, raffiné.

Prisme ne s'attachait jamais les cheveux : elle n'aimait pas ça. Cela dit à circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles. Elle avait réussi à trouver une âme généreuse qui l'avait aidée à réunir ses cheveux en chignon. Il n'était pas très volumineux, sa tignasse n'étant pas si longue. Elle était tout de même parvenue à le décorer à l'aide de belles roses écloses, teintes dans la dominante secondaire de sa tenue : un violet très foncé, très profond.

"Je crois que tout est bon."

Elle s'éloigna de quelques battements d'ailes puis stoppa net son geste, avant de retourner à toute vitesse devant sa psyché.

"Quoique non. Ca ne va pas du tout."

Et ce fut un nouveau concert de nuances qui volèrent en tous sens, jusqu'à ce qu'elle fut entièrement heureuse de son effet. La fée décida enfin de sortir de sa chambre. Était-elle à l'heure, au moins ? ... Elle n'était certainement pas en avance.

--

Prisme entra dans la salle de bal, constatant qu'il était très loin d'être le premier arrivé. Ce soir, il se sentait très changeant. Ce n'était évidemment pas un problème, sa robe étant quoiqu'il en fut adaptée à sa morphologie. Altier, il posa un long regard panoramique sur ses pairs, sur cette décoration... Ah ! Quelle décoration. Evidemment, là aussi, il y était pour quelque chose.

La reine n'était pas encore arrivée. Il avait vraisemblablement sauvé les meubles.

Un sourire suave et vaniteux se dessina sur ses lèvres vertes, tandis qu'il déployait avec grâce - et grand sens de la théâtralité - un éventail en autruche volumineux derrière lequel il se cacha jusqu'au nez. Comme il allait s'amuser !

-Comment on doit procéder? Je dois faire comment pour le Bal?

Quelle drôle de question ! Prisme se tourna avec curiosité dans la direction de la fée qui en était à l'origine. La servante n'avait même pas jugé bon de lui répondre, et il la comprenait un peu. Quoi de plus naturel qu'une occasion mondaine ?

... Enfin. Tout le monde n'avait pas été élevé par Ether, supposait-il.
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Absinthe
Absinthe

☼ Fée Aristocrate ☼


✘ AVENTURES : 121
✘ SURNOM : La Fée Verte
✘ AGE DU PERSO : Adulte

✘ LIENS : Une illusion dans un verre de méthanol

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MessageSujet: Re: Ami·e·s, ce soir, il y a bal !   Ami·e·s, ce soir, il y a bal ! EmptySam 21 Mar 2020 - 16:12


Tant de choix, comment refléter toutes les saveurs de l’Absinthe en une seule tenue ? De plus, il fallait jouer l’élégance et la perfection. La Fée Verte se voulait dans un charme sulfureux, cependant trop serait ennemi du bien. Un long soupire en lançant la tête en arrière, les yeux noyés dans le plafond aux nervures exquises. Elle voulait être tout à la fois, elle opterait pour du vert, tout comme elle était sûre qu’Opium opterait pour du violet. Ce qui posait souci à la demoiselle était la coupe. Les décolletés, les dos-nus, les fentes le long des cuisses, un voile ou non ? Un tissu volant pour magnifier une valse ? Elle s’était d’abord présentée avec une robe tissée de fleurs, de plumes et de d’or, mais ce fut une tonalité trop naïve selon elle.

Plusieurs fois, elle s’était montrée à Opium, tout comme lui le faisait. Les deux commençaient déjà une danse avant le bal, celle d’un accord d’harmonie de drapés et de couleurs complémentaires. Absinthe donnait ses préférences, le Narcisse de même. Ils se préparaient chez la Fée Verte, mais cela évidemment ne changeait pas grand chose à son cher partenaire. L’ancien Grand Intendant était chez lui où qu’il aille.

- Eh bien, nous y arrivons ! Celle-ci de tenue, tu la sublime parfaitement.

Complimentait Absinthe alors qu’elle se présentait aussi sa dernière robe. Courte devant, dégradé en cascade de voiles et de feuilles d’absinthe -juste pour souligner encore plus son divin parfum- un dos dénudé comme le voulait. Seules ses ailes habilleraient sa colonne vertébrale ce soir.

Des bijoux accompagnaient évidemment les perles vertes cousues au corsage, le cou se couvrait d’or et d’émeraude. Tape à l’oeil mais pas dénué d’élégance et surtout, pas aussi riche que la Reine qui sera là à les éclairer de sa présence.

- Sommes-nous donc prêts cher Opium ?


Disait-elle enjouée avant de remettre délicatement un voile de dentelles verte sur les yeux. Elle ne voulait pas trop se cacher.

Et c’était évidemment au bras du Narcisse que la Fée Verte se présentait au bal. La pièce était sublime, décorée avec toute l’attention qu’elle méritait pour ce jour particulier loin de toute cette ambiance infernal qui ramenait à la vie si fragile. Il n’était question que de s’amuser, de s’enivrer d’ambroisie, mais rester de tout son esprit alerte aux événements.

Un grand sourire malicieux à Opium alors qu’elle s’approchait pour murmurer à l’oreille :

- Une fois le bal lancé et notre première danse exécutée, trouvons-nous un délicieux pari~

Un gloussement, évidemment elle était patiente. Elle attendrait les premières danses, il se trouvait être plus que nécessaire de faire tournoyer leurs perfections. Leurs parfums mélangés tout en étant bien distincts.

Absinthe aimait les fêtes, elle adorait que son esprit ne puisse pas s’enfuir trop loin dans les peurs. En balayant la salle du regard, elle sourit à quelques fées. S'amuse de fées et d'autres, mais en réalité elle n'attendait que de pouvoir faire tournoyer sa robe qui laissait voir ses longues jambes. Oh tient, elle rêvait maintenant de se plonger dans dans un bain. Probablement à la fin de la fête.

Elle saluait les fées qu'elle connaissait, sans réellement prêter attention où la marche bras-dessus bras-dessous avec Opium l'emmenait.

Robe:
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Ether
Ether

☼ Fée Messager du Palais ☼


✘ AVENTURES : 205
✘ SURNOM : Le Séraphin, le Messager et Hermès pour la plupart des habitants de l'Île
✘ AGE DU PERSO : Respectable pour une fée - Ressemble à un éphèbe d'à peine vingt ans lorsqu'il prend taille humaine

✘ DISPO POUR RP ? : Oui ! Encore plus si tu es jolie ♥
✘ LIENS : Le Messager
Les Métèques
La Psyché

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MessageSujet: Re: Ami·e·s, ce soir, il y a bal !   Ami·e·s, ce soir, il y a bal ! EmptySam 21 Mar 2020 - 18:04

Dialogues vus avec l'intéressée

Ami-e-s, ce soir, il y a Bal !
Fées

Un Bal, un véritable bal royal. Comme toujours, Mab rayonne de bonnes idées et, de ce que j'ai pu espionner des préparatifs : de fort bons goûts. Mais rien de très surprenant venant de notre chère Reine. Mon plaisir a été immense en distribuant la de ce Bal nouvelle dans toutes les Archevilles ; braver les dangers du Givre pour ça en valait tellement la peine.

Contrairement à Prisme, j'en suis sûr, et à la plupart des fées - comme ma délicieuse Absinthe - je n'ai passé que quelques instants sur le choix de ma tenue : avec un corps comme le miens, les choses les plus belles deviennent évidentes.
J'ai tout de même hésité à appeler Bardane pour me coiffer, mais subir une crise d'allergie avec sa poudre trop abondante m'aurait laissé un visage tout bouffi et rouge : fort peu élégant. De toute manière, mes cheveux décoiffés font partie intégrante de mon charme naturel.
Un dernier tour devant la glace : une longue robe d'un blanc ivoire soulignée de nombreuses pièces d'or brut sculptées dans des formes complexes et riches couvre entièrement mon corps à l'exception, bien sûr, de mon torse finement musclé. Des épaulières princières, d'or et de rayons de soleil forgés ensemble soulignent ma ligne parfaite. En contre pied de cette complexité, un simple masque d'or aux formes de feuilles de laurier met en valeur mes yeux émeraude. J'ouvre mes ailes dont j'ai trempé le bout dans de l'or pour l'occasion.

☼:

Ce soir je serais l'incarnation du soleil, Hélios. Non ! Je serais leur Apollon.
Satisfait de mon effet, je sors de mes appartements et tends l'oreille vers la porte voisine.
Aucun bruit. Une grimace déforme mon beau visage : Prisme doit être encore avec la Reine. J'espère que la petite harpie ne s'imposera pas, j'ai une Reine à annoncer et un discours à peaufiner avec elle.
Je peste intérieurement contre mon pupille jusqu'à la porte des appartements royaux où je suis bien content de ne pas trouver la glaciale Crépuscule en train de monter la garde.
La petite voix insupportable de l'Irisée s'échappe des appartements et je me dissimule vivement derrière une colonne : si elle me voit ici, c'est sûr, elle voudra rester et s'imposer. Hors de question.
Je n'attends pas longtemps avant que l'Irisée sorte comme une tornade et se précipite vers ses appartements. L'heure est tardive en effet, et le connaissant, il va prendre quelques siècles à s'apprêter pour pareille occasion.
Je m'approche de la porte royale et toque trois fois, avec un rythme tout à fait reconnaissable pour Mab - c'est un peu notre signal secret.
J'entre à son invitation et laisse échapper un sifflement admiratif.

« - Époustouflante ! Ma pupille a du talent ! Dans ces moments là je suis fier que tu me l'aies donné, clin d’œil malicieux
- N'est-il pas ? Prisme est extrêmement efficace et pleine de bonne volonté. Je me demande de qui elle tient cela... répond-elle, souriante.
- On se le demande n'est-ce pas ? et mon sourire répond au sien, complices. »

Je m'assois sur le bord du lit royal sans plus de cérémonies et continue :

« Mais maintenant que tu es prête à éblouir le peuple féerique tout entier, il est temps de voir ce que tu vas leur dire : qu'est ce que tu as préparé ? »

Mab répond d'un rire et une feuille se soulève du bureau pour flotter jusqu'à moi.

« Tout est là. Qu'en penses-tu, mon cher ? Après tout, c'est toi le maître des Mots, par ici. »

Je saisis le papier puis m'allonge sur le dos dans l'immense - et fort confortable - lit, posant nonchalamment une jambe sur mon genou.
Mes yeux émeraude parcourent les lignes avant de lancer un regard malicieux à Mab par dessus la feuille :

« - Très bien, c'est très bien ! Mais pourquoi ne pas égayer le début d'un "Mes douces et adorables fées", hm ? sourire facétieux.
- 'Mes douces et adorables fées'... N'en ferais-tu pas un peu trop ? »

Nous échangeons rires et regards par miroir interposé et, au fond de mon cœur, je chéris ce moment avec tous les autres que nous partageons.
Haussement d'épaules faussement désinvolte et sourire au coin des lèvres.

« Oh, si peu. »

Allongé sur le côté, la tête négligemment posée sur ma main en une position digne d'un tableau humain : je la regarde finir de s'apprêter, me délectant du spectacle qu'offre l'Etincellante, rien que pour moi.

« Plutôt que de raconter des âneries... rends-toi utile. »

La Reine tend sa main, sourire éblouissant aux lèvres, et je ne peux que décoller du lit pour me retrouver à ses côtés en un battement d'ailes, le bras élégamment levé.
J'ouvre la porte des appartements royaux et tente de ne pas montrer à quel point faire mon entrée au Bal avec la Reine au bras me remplit de fierté - Prisme sera verte de jalousie, littéralement.
Mais c'était sans compter sur Obéron, humble et discret comme à son habitude - et très élégant, les couleurs de sa tenue en parfait écho à Mab, comme toujours. Il attendait la Reine, immanquablement, mais est prêt à laisser sa place au Messager, évidemment.
Je deviens généreux quand il s'agit du Sigisbée et, sans un mot mais avec un sourire ainsi qu'un clin d’œil entendu à l'intéressé, je retire doucement mon bras de sous la main royale.
Une révérence, toujours un brin impertinente et je m'éloigne d'un pas du - futur - couple royal.

Pendant toute la durée du chemin je virevolte autour d'eux, lançant traits d'esprits, potins et plaisanteries.

« Il paraît que Bourgeon a une hideuse éruption cutanée : votre idée des masques a sauvé sa dignité, votre Majestée, parmi tant d'autres remarques de ce genre. »

Enfin, la porte de la Salle de Bal. Raclement de gorge, quelques ajustements de dernière seconde sur ma tenue de toute façon parfaite et j'entre en poussant les deux battants.
Mon regard croise brièvement celui inhabituellement colérique de Crépuscule prêt du trône et je me re-concentre promptement sur la foule. J'attends quelques instants que le silence se fasse, ma présence fait que je n'ai pas à patienter longtemps : je suis Apollon ce soir, ne l'oublions pas.
Élégant et digne, le sourire ourlant toujours le coin de mes lèvres, j'annonce haut et fort :

« Sa Majesté la Reine Mab et le Haut Conseiller Obéron. »

Avant de m'esquiver en une habile et gracieuse révérence.
Que la fête commence.

codage par Junnie sur apple-spring






Ami·e·s, ce soir, il y a bal ! Signa_10





Ami·e·s, ce soir, il y a bal ! Soft2611
© Pastel
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Opium
Opium

☼ Fée Aristocrate ☼


✘ AVENTURES : 60
✘ SURNOM : Le Narcisse
✘ AGE DU PERSO : Vieux

✘ DISPO POUR RP ? : ui !
✘ LIENS : Fiche clic | Dé clic

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MessageSujet: Re: Ami·e·s, ce soir, il y a bal !   Ami·e·s, ce soir, il y a bal ! EmptySam 21 Mar 2020 - 21:45


En ces temps glacials, Opium est envahi par l’ennui. Malgré Absinthe, malgré ses livres, le Narcisse étouffe et il lui devient chaque jour plus difficile de le cacher. Les premières neiges l’avaient enchanté mais le charme s’est rompu il y a bien longtemps. Depuis, les balades en calèche sont devenues trop dangereuses et tout le monde trouve mieux à faire que de lui consacrer du temps. Il étouffe. Cette crise perturbe son petit quotidien fait de caprices et de mondanités mais il n’y peut rien, sinon attendre. Attendre impuissant.

Lorsqu’il aperçoit Ether à sa fenêtre, l’aristocrate entrevoit une lueur d’espoir. Car oui, tout vaut mieux que cette lassitude qui le pèse, même un messager pédant.

— Ether, quelle bonne surprise, fait-il mine de s’étonner.

— Opium, j'espère ne pas te déranger, je délivre le même message à toutes les fées, précise le Séraphin. Alors je serais bref, j'ai à faire.

— Ce n'est pas grave, tu ne fais que ton travail.

Ether peut bien se vanter d’être fort occupé si ça lui chante, peu lui importe. Après tout, il n’en reste pas moins un laquais, et rien de plus. Et le Narcisse devine au tressaillement discret de sa lèvre qu’il a fait mouche.

— La Reine Mab organise un Bal auquel toutes les fées sont invitées, toi aussi donc.

De toute évidence. Sans aller jusqu’à parler d’intimes, Opium se plaît à penser qu’il est un ami fidèle de la couronne. Jamais la reine n’aurait organisé un bal sans l’inviter. Après tout, de sa cour, il est certainement le plus distingué.

— Quelle idée charmante ! Mais rien n'étonnant de la part de sa Majesté, se réjouit-il sincèrement. J'essayerai de venir, si mon emploi du temps me le permets.


Son agenda est vide et sa réponse est toute trouvée : oui ! Mille fois oui ! Mais il feint plutôt le désintérêt pour ne pas se ridiculiser.

— Très bien, sur ce.

En lieu et place d’une révérence, Ether se contente d’un geste de la main en guise d’adieu. Opium ne répond pas, froissé de se voir les égards dû à l’étiquette.

— Oh, n'oublie pas de venir masqué, lui jette encore le messager. Au plaisir de te voir au bal avec Absinthe !

Sur ces mots, le Séraphin prend son envol, l’air brassé par ses ailes immenses se heurte à un Opium stoïque et crispé. Laissé seule, il murmure :

— Poseur.

L’aristocrate finit par rentrer, soudain préoccupé par ses préparatifs. Il se dirige au pas de cours vers ses appartements et se plante devant sa penderie taillée dans une énorme noix. Il ouvre le meuble d’où déborde draperies et rubans aux couleurs éclatantes. Les tiroirs recrachent pierreries chatoyantes et parures élégantes. On pourrait croire qu’il suffirait d’y ranger une paire de gants pour que la noix éclate en mille morceaux. Habitué à ce spectacle, Opium ne se laisse pas distraire, il farfouille avec hâte mais finit par se figer, glacé par un terrible constat :

— Je n’ai rien à me mettre pour l’occasion !

Il se laisse un instant envahir par cette angoisse délicieuse avant de se reprendre : Absinthe. Il faut absolument qu’ils s’entraident dans cette épreuve. Il n’y a qu’elle pour l’encourager à des choix audacieux et il n’y a que lui pour lui éviter une faute de goût – Ether en est la triste preuve.

Dans les appartements de la Fée Verte, après plus d’une heure d’essayage, un costume retient finalement son attention.

— Eh bien, nous y arrivons ! Celle-ci de tenue, tu la sublimes parfaitement.

— C’est vrai…

Il semble pourtant dubitatif, jamais parfaitement satisfait. Opium se tourne et se retourne devant la glace pour admirer son allure, guettant la moindre imperfection, le moindre pli disgracieux. Absorbé dans son inspection, il ne sent pas Absinthe s’approcher de lui lorsqu’elle murmure à son oreille :

— Une fois le bal lancé et notre première danse exécutée, trouvons-nous un délicieux pari ~

Cette proximité soudaine lui arrache un frisson. Seule sa fierté le retient de se décaler d’un pas. Elle sait pourtant que ces gestes entreprenants l’effarouchent.  

— Bonne idée, souffle-t-il en maquillant son embarras derrière un sourire enjoué.

Il pousse un léger soupir de soulagement lorsqu’Absinthe s’en retourne à ses robes, toutes vertes bien entendu. Elle semble être sur le point de se décider pour une robe à frange, d’une longueur austère. Il s’interpose :

— Non, surtout pas ! Tu veux passer pour une fée des marais ?

Il en saisit une autre qui laisse un dos nu et se raccourcit sur le devant. Le Narcisse guide son amie devant le miroir et tenir la robe contre elle pour en avoir un aperçu. C’est une robe de fête, pétillante et provocatrice. Parfaite. Opium admire cette vision saisissante avec la fierté d’un peintre devant son plus beau chef-d’œuvre :

— Celle-là.

Masqués et vêtus pour tuer, les deux compères se dirigent bras-dessus bras dessous vers le lieux des réjouissances. Déjà, de nombreux convives se sont rassemblés et l’écho de leur rire se mêle à une musique envoutante. Quelle belle soirée s’offre à eux !

D’une voix claire, l’insupportable moucheron fait son annonce :

— Sa Majesté la Reine Mab et le Haut Conseiller Obéron.

Sourire complaisant aux lèvres et regard en feu, Narcisse tourne la tête vers ces derniers, impatient de découvrir les atours royaux.

Résumé & Images:


Dernière édition par Opium le Mer 1 Avr 2020 - 18:06, édité 1 fois
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Oberon
Oberon

☼ Bras droit de Mab ☼


✘ AVENTURES : 75
✘ SURNOM : Le Sigisbée
✘ AGE DU PERSO : Infini

✘ DISPO POUR RP ? : 3/3

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MessageSujet: Re: Ami·e·s, ce soir, il y a bal !   Ami·e·s, ce soir, il y a bal ! EmptyLun 23 Mar 2020 - 9:43

Ami·e·s, ce soir, il y a bal ! 04f20985c202ff963f139b23e154f25a


Endless days of complaint
Forcing the light to our veins
Keeping the hope in our minds
One day life will be kind

We are not alive
We are surviving every time

We are home

Costume d'Obéron:

L'univers a parfois besoin de parenthèses. Ces interludes, bulles lumineuses et fragiles, sont autant d'oxygène pour des poumons engorgés de suie. En dépit du bon sens, de notre épuisement collectif, sa Majestée a tenue à commémorer l'heureuse nouvelle du Cocon. Le Premier Né opère une mue tissée d'espoir et de rêves. Les nôtres. C'est une occasion de célébrer le renouveau dans la liesse et l'insouciance.
Malheureusement, ces joyeuses célébrations appellent des vérités plus cruelles que nous nous devons d’oblitérer le temps d'une respiration.

Obéron se demande s'il est encore capable de danser avec autant de fraîcheur et d'exaltation qu'aux printemps de son éternité. Il l'ignore et force avec une volonté farouche le soleil absent dans ses veines. Son costume lui rend d'ailleurs hommage : un Coucher de l'astre aux saveurs de grenades et d'or chaud.
Le Sigisbée ne le sait pas encore, mais sa mise fait écho en tout point à l'Aube qui sert de thème à sa souveraine. Il la guette religieusement, aux portes de ses appartements, espérant avoir l'honneur d’apparaître aux bras de sa tendre amie, comme aux heures glorieuses où Titania complétait leur éclatant trio.

Lorsque les portes s'ouvrent, il défaille tant par la beauté sublime de la reine que par le tragique constat qu'un autre se tient déjà à son bras. Effacé comme à l'accoutumé, il recule d'un pas et s'incline. Jamais il ne contestera les choix de Mab. Pourtant, Ether en ami finaud, cède malicieusement sa place. Obéron, le regard soudain brillant, effleure les phalanges gracieuses de l'être qui gouverne son cœur.

- Ô ma reine, puis-je ? S'enquiert-il avec une certaine émotion.

Mab le rabroue gentiment et l'attire auprès d'elle comme si cela avait toujours été prévu. Aussi c'est avec un sourire resplendissant d'un rare éclat, que le Haut-Conseiller fait son entrée en tenant la main de l’Étincelante. Durant tout le trajet il a souri aux rodomontades et billevesées du Seraphin.

L'apparition de Mab et d'Obéron est magistrale, claironnée avec la fougue d'un Éther au comble de son art. La vue de tous ces masques, de toute cette mousseline de soie d'araignée, de ces crêpes de feuilles mordorées, de ces dentelles de coccinelles fait vibrer les murs du palais, décoré avec le foisonnement d'un été radieux, comme à l'époque des grandes candeurs, à l'époque où rien ne pouvait perturber la félicité du peuple féerique.

- M'accorderas-tu ta première danse? souffle l'amoureux éternel avant d'abandonner Mab au poids de son rôle. Obéron s'autorise l'incongruité d'un baise-main, alors qu'il reflue d'un pas pour laisser la pleine lumière au discours de la Reine.
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Mab
Mab

☼ Reine des Fées ☼


✘ AVENTURES : 284
✘ SURNOM : L’Étincelante
✘ AGE DU PERSO : Intemporelle

✘ DISPO POUR RP ? : Au cas par cas - voir en PV
✘ LIENS : "O, then, I see Queen Mab hath been with you [...] This is she -", Romeo and Juliet, Act I, Scene 4.

•Aventures en cours : III - V - VI - VII - VIII - X - XI - XII -XIII - XIV - XV

•Aventures terminées / sans suite : I - II - IV - IX

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MessageSujet: Re: Ami·e·s, ce soir, il y a bal !   Ami·e·s, ce soir, il y a bal ! EmptyLun 23 Mar 2020 - 10:44

"Mes douces et adorables fées... N'en ferais-tu pas un peu trop ?"

Amusée, la Reine s'adresse au reflet de son Messager à moitié affalé sur son lit, qu'elle distingue dans le miroir, tout en ajustant le diadème doré orné de cristaux brillants qui se trouve sur ses cheveux. Elle vient à peine de convaincre Prisme de partir se préparer à son tour -l'Irisé.e a insisté pour procéder à des ajustements de dernière minute, et il a eu raison : elle est sublime- qu’Éther passe la tête par la porte de ses appartements pour soi-disant l'aider à préparer son discours. Ou plutôt faire le pitre pour tenter de la dérider, comme il a l'habitude de le faire.

Une dernière inspection pour vérifier sa tenue dans le miroir. Il s'agit d'une robe longue, comme à son habitude, laissant cependant bras et dos découverts. A l'avant, le tissu frais est doux comme l'aube d'une journée d'été, soyeux et raffiné, aux reflets colorés. Ocres, orangés et roses se mêlent aux touches plus sombres de café et de terre fertile. Les broderies aux airs de végétation luxuriante touchée par la lumière tendre et resplendissante d'un lever de soleil occupent tout le tissu, de sa taille à ses pieds. Une fine ceinture dorée, perlée et fleurie, orne sa taille gracile. En haut, point d'autre bijou pour habiller le décolleté plongeant -et pourtant très élégant- de sa Majesté qu'un collier doré pourvu d'un anneau, servant à tenir le tout, la robe comme les épaulettes dorées qui portent la très fine cape, également brodée.

"Oh, si peu."

Mab se tourne en cachant un éclat de rire. Dans son dos nu, la suite du bijou retient la cape au milieu de ses ailes. Une broche -dont le cristal n'est pas sans rappeler le diadème qui orne sa tête- tient le tissu dans un drapé élégant, toujours dans les mêmes tons d'aube éclatante, jusqu'à tomber à ses pieds et former une traîne d'une longueur raisonnable -inutile de faire trop, on marcherait dessus.

Quelques mèches de cheveux encadrent encore le visage de l’Étincelante, mais l'essentiel de sa chevelure -pour l'occasion colorée d'un orange chaud et lumineux- est imbriqué dans une coiffure complexe, à la fois soignée et négligée, donnant l'impression d'une nuit qui s'achève sans pour autant paraître débraillée. Des feuilles dorées, parsemées ci et là dans les cheveux de la Reine, complètent le tout.

Enfin, ses yeux noisette sont cerclés d'un loup asymétrique en dentelle dorée, épousant parfaitement le haut de son visage et dont les rubans qui le retiennent sont élégamment cachés sous sa chevelure.

Tenue:

Mab laisse échapper un petit soupir extrêmement satisfait. La perspective d'un bal est déjà chose à se réjouir, mais le plaisir de la soirée est sublimé par celui qu'elle trouve à s'admirer dans cette tenue.

Le moment n'est cependant pas au ravissement béat. Ses sujets l'attendent, et l'heure est venue qu'elle leur fasse l'honneur de les rejoindre. Avec un sourire traduisant la joie qu'elle éprouve, la Reine tend la main en direction du Séraphin.

"Plutôt que de raconter des âneries... rends-toi utile."

Ils sont tous les deux au même endroit et doivent rejoindre la même destination, il n'y a donc aux yeux de la souveraine pas de raison qu'ils n'y aillent pas ensemble. Cependant, pour qu'elle décide d'elle-même d'initier un quelconque contact, Mab doit être de terriblement bonne humeur. C'est que les pitreries de son ami -qui a aussitôt bondi pour la rejoindre d'un coup d'ailes- sont efficaces.

C'est en passant les portes de l'appartement royal, bras dessus, bras dessous, que le duo remarque une autre silhouette, vêtue de l'élégance qui sied si magnifiquement à son rang. Obéron est là, discret, qui attend l'honneur (selon ses propres mots) d'accompagner son Altesse à la salle de bal. Mab n'a pas besoin d'écouter Ether, de regarder dans sa direction ou de sentir son bras qui s'éloigne du sien pour savoir ce qu'il est en train de faire : elle connaît trop bien cet impertinent.

A la question du Sigisbée, l’Étincelante sourit, avec cette grâce tendre et éloquente qu'on lui connaît. Sa main pâle se pose sur celle offerte avec délicatesse, tableau parfait des contraires qui s'illuminent.

"Ne sois pas ridicule. Evidemment."

C'est donc à trois qu'ils parcourent les couloirs et escalier du Palais pour atteindre la salle de Bal, Ether papillonnant joyeusement autour d'eux au gré de ses diverses plaisanteries et badinages décrivant des situations plus ou moins enviables. Souriant lorsqu'il le faut, laissant parfois échapper un léger éclat de rire, la Reine adresse une remarque complice à son Messager lors de la mention d'un personnage en particulier...

"Ah, Crépuscule... Si seulement elle acceptait de reprendre sa lyre, ne serait-ce que le temps d'une danse..."

A l'expression sournoise qui se dessine sur le visage d'ange du Séraphin, Mab sait qu'il fera tout ce qui est en son pouvoir pour atteindre cet objectif. Voilà qui attendrira peut-être quelque peu le bal du Bourreau... non sans l'agacer, certes. Mais il faut parfois se contenter de demi-mesures.

Arrivés près de l'entrée, Mab et Obéron ralentissent, laissant Ether entrer le premier. C'est que le Messager aime avoir ses petits moments de gloire, et si inoffensifs, la Reine n'ose pas le lui en priver ! C'est un silence complet qui accueille donc l'entrée de la Reine et de son Bras Droit, bientôt suivi par des applaudissements et des murmures en tous genres.

- M'accorderas-tu ta première danse?

Seuls un clin d’œil amusé et un sourire complice répondent à cette question. Lâchant doucement la main du Sigisbée, Son Altesse monte les quelques marches qui mènent à son trône, afin de se placer devant celui-ci. Son regard épouse la foule et elle sourit à chacune de ses fées, extrêmement heureuse de les voir aussi nombreuses. Ah, quelle bonne décision que celle de tenir ce bal !

"Mes chères fées. Je suis plus que ravie de vous compter si nombreuses en ces lieux ce soir. En des temps qui nous paraissent sombres et menaçants, alors que le Froid et la terreur peuvent geler nos esprits et nos cœurs, il est important de se souvenir de ce qui nous apporte de la joie, de l'espoir, du bonheur.

Pour notre peuple, rien ne ressemble plus à cela qu'une occasion telle que celle-ci. Vous voir ici ce soir, dans ce décor digne des plus précieux d'entre nous, est une lumière chère aux cœurs parfois fatigués. Cette soirée est pour vous, mes chers sujets. Soyez aussi joyeux, énergiques et insouciants que vous savez l'être. Car l'espoir est ce qu'il y a de meilleur."


Une pause, avant que Sa Majesté ne reprenne.

"Ce soir, je tiens à vous remercier. Alors, merci à vous. Merci de votre confiance et de votre attachement. Merci de votre labeur et de votre passion. Merci de votre dévotion, de vos combats, qu'ils soient intérieurs ou visibles par tous. Vous incarnez la magie de notre île. Vous en êtes sa manifestation la plus concrète. Ne laissez jamais les événements vous le faire oublier.

Ce soir, ne vous souciez pas de ce qui peut nous attendre dehors. Vivez ce songe d'une nuit d'été, aussi doux et enjôleur qu'il vous paraît être. Rendez-le plus enchanteur encore. Vous le faites déjà pour moi, par votre simple présence."


Seules les fées les plus proches sont capable de distinguer, entre les fils dorés du masque, que les yeux de sa Majesté brillent plus que de raison. Son sourire étincelant cependant, si digne d'elle, est visible de tous.

"Mais assez de discours solennels, il est plus que temps d'ouvrir le Bal. Musique !"

Les fées musiciennes ne perdent pas un instant pour lancer les premières notes de la soirée. Mab se prend à observer la foule quelques instants de plus avant de descendre de son piédestal et de rejoindre Obéron, qui l'attend patiemment, pour effectivement entamer la première danse. Oui, il est plus que temps de vivre ce rêve estival.






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Réunion de soutien au Club-des-Predefs-qui-font-Peur-à-Jouer:
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Absinthe
Absinthe

☼ Fée Aristocrate ☼


✘ AVENTURES : 121
✘ SURNOM : La Fée Verte
✘ AGE DU PERSO : Adulte

✘ LIENS : Une illusion dans un verre de méthanol

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MessageSujet: Re: Ami·e·s, ce soir, il y a bal !   Ami·e·s, ce soir, il y a bal ! EmptyDim 5 Avr 2020 - 17:47

D'abord, la demoiselle avait toisé le regard d'Opium lorsqu'elle entendit le messager faire annonce du Haut Conseiller et de la souveraine. Dommage pour elle, elle ne put pas gentiment ricaner d'un rictus tordu. Ce serait pour une prochaine fois.

Au final les yeux se posèrent sur les personnalités présentées, la Fée Verte était enchantée de voir les couleurs et les coupes que portait la reine. De plus, son petit bonus personnel se trouvait être justement de découvrir le Sigisbée aux côté de l'Étincelante. Petit caprice peut-être, ou juste une autre impression que de retomber dans des moments passés d'enfance. Chacun ses modèles ou totems. Absinthe revêtait une lumière tout à fait ravie d'assister à ce bal, et d'entendre le discours de Mab. La musique commençait tout comme la première danse.

Se penchant vers le Narcisse, elle glissa en un sourire un jugement qu'elle ne pouvait pas garder pour elle.

- Ils resplendissent, n'est-il pas ?

Puis, presque aussitôt, la Fée Verte commençait déjà à rechercher dans la foule divers objets de distractions. Des paris à faire, il y en avaient. Pour le moment, cependant, elle demeurait indécise. Et de toute manière, elle avait déjà dit qu'elle ne lancerait pas de "hasard" avant sa première danse.

Donc son attention retomba sur le centre de la salle magnifiquement décorée, sur l'ouverture royale qui annonçait le début de la fête.

Quatre autres temps, Absinthe esquissa un mouvement voulant entrainer Opium un peu plus proche de la piste. Oh il n'y avait pas de crainte à avoir sur l'étiquette, celle qui jouait aux muses savait se tenir. Elle mourrait surtout d'envie de voir de plus près. Et puis surtout, elle savait -selon elle- qu'ils n'outrageraient pas les yeux en passant après Mab et Obéron voyons. Le Narcisse avait bien choisi pour la Fée Verte, et la Fée Verte avait bien choisi pour le Narcisse.

résumé:
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Prisme
Prisme

☼ Fée Aristocrate ☼


✘ AVENTURES : 100
✘ SURNOM : L'Irisé.e
✘ AGE DU PERSO : Né.e pendant la Pluie Salée

✘ DISPO POUR RP ? : Oui !
✘ LIENS :
It's a double rainbow !
Oh my god.

Farces et jeux : II - IV - V - VI - VII - VIII

Achevé : I - III

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MessageSujet: Re: Ami·e·s, ce soir, il y a bal !   Ami·e·s, ce soir, il y a bal ! EmptyJeu 9 Avr 2020 - 23:42

Des chuchotements agités dans la direction de la porte de la salle de bal. Soudain l'atmosphère n'était plus la même. Prisme se retourna pour remarquer l'arrivée de la Reine, d'Obéron et...

... D'Ether. Evidemment, son mentor répondait présent. Qu'il ouvre la marche pour sa majesté Mab n'était pas une surprise non plus. En réalité, Prisme était chanceux de ne pas l'avoir croisé dans le couloir lorsqu'il s'était hâté de rejoindre sa chambre et de se préparer. Le sourire de l'Irisé.e s'estompa au profit d'une vague moue ennuyée. Après tout ce temps passé à s'éviter savamment l'un l'autre, il fallait qu'ils soient obligés à cette fâcheuse réunion.

Prisme savait pourtant que cela risquait d'arriver. Il avait secrètement espéré qu'une mission de la plus haute importance empêche le Messager de participer au bal à la dernière minute. En vain, évidemment.

Croiser Ether gâchait sa belle humeur. Ça le rendait triste. Mélancolique. Pire. Quelque chose qu'il définissait mal mais qu'il n'avait pas du tout envie d'entretenir lorsqu'il avait prévu de passer une soirée excellente, digne des efforts qui avaient été produits lors de sa préparation. Il détourna les yeux à dessein, refusant de croiser le regard d'Ether ne serait-ce qu'un bref instant. L'éventail déployé grimpa sur son visage de sorte à ne laisser visibles que ses yeux.

"..."

La déconvenue fut de courte durée, mais Prisme savait que ce n'était que la première d'une longue série de contrariétés. Et en parlant de contrariétés...

Un peu tardivement - Ether l'avait rendu distrait - Prisme remarqua le costume d'Obéron. C'est avec un certain choc qu'il découvrit les couleurs choisies par le Sigisbée. Nouvelle moue de contrariété, qu'il tenta encore une fois de cacher de son mieux tandis qu'il le dévisageait des pieds à la tête. Si Obéron souhaitait accorder sa tenue à celle de la Reine, il aurait tout de même pu lui en parler, plutôt que de tout faire dans son coin...

Le plus vexant dans tout cela, c'est que c'était plutôt réussi. Bien sûr, ce n'était pas AUSSI réussi que cela aurait pu l'être si Prisme avait eu l'occasion de rehausser quelques couleurs et de les ajuster à la brillance astrale qu'il avait associé à la tenue de Mab. Mais c'était réussi et c'était agaçant. Il commençait à en avoir marre qu'on oblitère son existence, que cela soit en l'évitant soigneusement ou en faisant passer son talent pour dispensable, ou commun.

Ça n'avait probablement pas été volontaire. Il ne fallait pas qu'il mette tout le monde au niveau d'Ether. Mais cela restait blessant.

Fort heureusement c'était l'heure du discours de la Reine, lequel lui permit de retrouver sa joie de vivre. C'était l'une des nombreuses qualités de la souveraine... Elle savait toujours quoi dire pour consoler ses fées, pour leur redonner l'envie de rire et de danser. Cela tombait atrocement bien car c'était exactement ce dont Prisme avait besoin.

Bon, le plus gros de ses problèmes n'était ironiquement pas le Givre. Il ne se sentait pas vraiment concerné par cette problématique, de laquelle il avait toujours été protégé. Cela dit, il parvenait à transposer tout le reste à sa situation.

L'heure était à la danse.

... La danse, oui. Il fallait qu'il trouve un.e partenaire, et rapidement. Beaucoup s'attendaient sans doute à ce qu'Ether propose cette ouverture à sa pupille, puisque la Reine était au bras d'Obéron. Mais il était évident que cela n'allait pas arriver. Prisme ne laisserait pas à Ether l'occasion de l'humilier une fois supplémentaire.

Quant à lui courir après pour lui rappeler ses responsabilités... Non. Prisme n'en n'avait aucune envie. Il avait assez donné. Il avait perdu l'envie d'essayer. Même cette histoire d'allergie, qu'il s'était pourtant donné du mal à découvrir... Même cela, il n'avait plus envie de l'utiliser.

"Pardonnez moi... Vous semblez perdue. Souhaitez-vous danser ?"

Il était plutôt confiant... Cette fée paraissait être venue seule et sans trop savoir à quoi s'attendre. Elle était probablement jeune. Peut-être même plus que lui ? Elle n'allait tout de même pas lui mettre un vent, n'est-ce pas ? Pas tandis qu'il lui adressait ce sourire resplendissant - comme tout le reste de sa personne, soit dit au passage.

Personne n'aurait osé faire une chose pareille. PERSONNE. Sauf ce satané.... Hmpf. Depuis leur dispute, Prisme doutait de lui comme ça ne lui était jamais arrivé.
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MessageSujet: Re: Ami·e·s, ce soir, il y a bal !   Ami·e·s, ce soir, il y a bal ! EmptyVen 10 Avr 2020 - 19:36

La Salle se remplit de plus en plus et j'assiste avec grande joie -mais dans le respect de l'étiquette- à l'arrivée de Sa Majesté dans une tenue des plus resplendissante au bras du Haut Conseiller Obéron et précédé d'Ether qui les annonce...

J'ai encore du mal à vouloir parler à Ether depuis notre entrevue à mon retour de Voyage au travers du Royaume Féérique.... mais ce soir n'était pas aux souvenirs, il est à la découverte de ce fameux Bal!

Après un fameux discours, des fées commence à mettre en branlent leurs instruments, la musique Royale m'avait fort manquée, je ne l'avais pas entendue de puis si longtemps.

Je fermais les yeux, souriante et instinctivement ma tête se mis à dodeliner doucement de gauche à droite.

Je rouvrit les yeux, pleins d'étoiles, émerveillée face à tout ce qui se passait alors devant moi.

Pendant le court instant durant lequel mes yeux étaient fermés, Sa Majesté avait rejoint le Haut Conseiller au milieu de la salle, et...ils se prennent les bras, sourient et commencent à tourner en rond, attirant tout les regards des invités, je ne comprend rien à ce qu'il se passe mais c'est de toute beauté, magnifique, comme si toute La Magie de L'Île s'évaporait de La Reine pour toucher tout les habitants en pleins cœur.

De petites gouttes de pluie tombent sur mes joues, je regarde au plafond et pourtant pas de trou ou
de fuite? C'est étrange, et pourtant la bruine continue de couler, et alors, je comprends, c'est la tristesse dont m'avait parlé Magma, mais pourtant je sourit...alors qu'est ce?

Je fouille dans ma mémoire, me remémorant tout ce que m'avais appris Magma...et là ça me heurte...c'est L'EMOTION; quand la joie nous submerge ou quand un spectacle d'une grande beauté se déroule sous nos yeux, c'est magique, c'est fée...

C'est dans ces moments là que je constatais que mon Peuple, peut importe ce que je découvrait de nouveau; était le plus beau de tout les peuples.

J'essuie la pluie et m'approche du centre de la foule, quand l'on m'arrête et une grande fée habillée de noire et de couleur irisées m'aborde:

"Pardonnez moi... Vous semblez perdue. Souhaitez-vous danser ?"

. . . . ...?

-Pardon? Qu'est ce que c'est que la dansse?

Je fixais fortement cette fée avant de constater que c'était Damesieur Prisme qui se trouvait devant moi, son éventail et son masque cachant facilement son identité.

-Prisme? C'est moi, Clarté.

Je soulève mon masque afin de me montrer et qu'iel me reconnaisse.


Résumé:
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Glucose
Glucose

☼ Fée des Eaux ☼


✘ AVENTURES : 124
✘ SURNOM : L'espiègle
✘ AGE DU PERSO : Huum... Jeune

✘ DISPO POUR RP ? : Euuh...
✘ LIENS : Ami·e·s, ce soir, il y a bal ! 1411705186 Tu m'attraperas pas
Ami·e·s, ce soir, il y a bal ! 3542429357 Mes lotus sucré

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MessageSujet: Re: Ami·e·s, ce soir, il y a bal !   Ami·e·s, ce soir, il y a bal ! EmptyMer 15 Avr 2020 - 19:50

Glucose boudait. Ce n’était pas inhabituel chez l’espiègle. Si les derniers évènements l’avaient fait passer du stade de bébé à celui d’enfant, ils n’avaient pas clairement arrangé son caractère. Le motif de la dispute ? Quelqu’un lui avait fait une remarque sur sa tenue. Glucose ne comprenait absolument pas ce que l’on lui reprochait, elle était très bien sa tenue de bal, iel l’avait fait iel-même ! Avec une jacinthe pour la jupe, du lierre en ceinture, des pétales d’une fleure rouge et du sapin pour le haut. Iel avait même attaché du houx à sa queue. Quand à son masque, c’était un morceau d’écorce qui recouvrait presque tout son visage, minus un œil et sur lequel iel avait explosé plein de peinture et de la poussière de fée pour rendre ça brillant. Iel se trouvait splendide ! Mais apparemment ce n’était pas le gout de tout le monde…

Aussi iel boudait toujours dans sa demeure. Le bal lui avait fait envie avant, juste pour l’idée de refaire la fête, mais plus maintenant. Son petit cœur était trop gonflé par l’émotion pour cela. Il lui fallut tout de même une bonne demi-heure avant de passer à autre chose et se rendre compte de son retard. Ce fut donc une fée pressée et paniquée qui entra dans la salle de bal, pas par la grande porte, encore heureux. Tout le monde était déjà là, à écouter le discours de la reine.

Glucose se faufila discrètement dans la foule. La panique lui empêchait de comprendre ce que racontait Mab. C’était probablement du blabla qui volerait par-dessus la tête de l’espiègle, même si iel pouvait l’écouter calmement. Toutefois, iel fut soufflée de voir la beauté qui se dégageait de leur monarque. Ouaaaaaaah. Qu’est ce qu’elle était belle. Et pas seulement elle, tout le monde autour d’iel semblait sur leur 31, avec leurs belles tenues. Il y avait tellement de fées aristocrates – probablement normal vu la situation. L’ennui, c’est qu’iel ne reconnaissait personne. Ses yeux se tournaient à la recherche d’une fée de l’eau, ou même des forêts. Veine peut être ? Nope, pas là (ou pas vu en tout cas). La seule personne qu’iel reconnaissait un peu, c’était le messager. Enfin, c’était bien lui, n’est-ce pas ? AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH. Trop de monde inconnu !

Soudain, des applaudissements se firent entendre, faisant sursauter l’espiègle. Apparemment le discours était fini. La reine descendait, les danses allait commencer. Glucose resta sur place, à la regarder s’approcher d’Obéron, qu’iel reconnaissait sans soucis. Wow, lui aussi était si beau et si élégant. Ils avaient l’air d’un couple royal ainsi, p’têt’ bien qu’Obéron était encore plus important qu’iel ne l’avait imaginé.

Iel se contenta donc de rester ici, sur le côté, à les regarder. P’têt’ bien aussi que quelque chose d’intéressant se passerait mais pour l’heure, l’espiègle était paumé-e. Paumé-e et avec la sensation de ne pas être à sa place. Fichtre, le bal n’aurait pas du se passer ainsi…

Résumé:

Tenue:
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Pétrole
Pétrole

☼ Fée des Marais ☼


✘ AVENTURES : 133
✘ SURNOM : l'Or noir
✘ AGE DU PERSO : Plutot agé

✘ DISPO POUR RP ? : 3/3
✘ LIENS : Fiche

Dé a coudre

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MessageSujet: Re: Ami·e·s, ce soir, il y a bal !   Ami·e·s, ce soir, il y a bal ! EmptyJeu 16 Avr 2020 - 3:22

Un bal.

La reine Mab avait organisé un bal !

En ces temps glacés, et cette période de souffrance qui semblait sans fin, l’Etincelante qui portait si surement et magnifiquement son sobriquet avait décidé de rassembler toute les fées, ou du moins celles qui en étaient capable, dans la grande salle du palais royal.

Un seul mot d'ordre; Venir masqué.

Quelle étrange idée, s'était dit Pétrole. Mais il n'avait pas manqué à son devoir, se parant d'un loup tout noir. Simple. Lié à l'aide de bandes de tissu de la même couleur.

La pièce était magnifique et d'une chaleur à faire fondre les cœurs, et la décoration toute de nature luxuriante qui rappelait les saisons les plus douces qu'ai pu connaitre l'ile de jamais n'y était pas pour seule responsable.

Les invités brillaient toutes et tous plus fort les uns que les autres, ayant redoublés d'élégance, d'imagination, de gout et de superbe.

Que de beaux tissus. Oh ! Ces chaussures d'argents, comme elles brillaient, comme elles rendaient les jambes de cette fée la plus légère et dansante !
Et ce blanc étincelant, comme il mettait en valeur cette peau pâle et ces cheveux blond.

Et que voici par ici ce noir irisé, ces plumes de corbeau qui magnifiaient cette traine que jamais personne de peu de gout n'aurait pu imaginer et qu'a aucune vilénie n'aurait pu aller !
Et cet éventail qui se déployait dans un geste large et élégant ! Jamais l'Or noir n'en avait vu de tel, tout composé d'épaisses mais légères plumes d'autruche.

Et que dire de celle la, la bas ! Toute de feuilles dénudée, dévoilant ses charmantes et interminables jambes, le visage à peine dissimulé par un voile aux couleurs des feuillages. Comme elle avait raison de ne pas trop se dissimuler aux regards des autres. Et quelle générosité.
Et juste à ses coté, oh... magnifique masque tout paré de plumes de paon. Comme il le portait bien ! Et comme ce costume finement ouvragé le rendait beau. Le bleu le vert et l'or se mariaient si bien ensemble.

Même la garde royale s'était parée d'une fabuleuse robe aux reflets de métal dont la traine magnifiquement travaillée offrait de sublimes broderies argentés aux yeux ébahis.

Pétrole, lui, se tenait à l'écart, près du banquet, droit comme un i.
Ses vêtements à lui n'étaient pas aussi fins, encore moins ouvragés, et que dire de l'absence de flamboyance qu'il dégageait.

Une lourde cape noire qui le recouvrait des épaules jusqu'aux chevilles.

Et puis c'était tout.

Comme il avait l'air triste.
Comme il avait l'air morne.
Mais sa condition de fée des marais ne lui avait jamais permis de se parer comme ses congénères aimaient tant à le faire.
Le liquide noir dont il suintait sans jamais s’arrêter et de tout temps, même les plus glacés, tachait immanquablement tout les beaux tissus. Ruinait chaque vêtements. Souillait chaque couleurs, leur donnant un aspect sale et abject que l'Or noir ne pouvait soutenir.

Alors, il avait opté pour cette lourde cape noire unie qu'il ne quitterait pas. Pas la moindre broderie. Pas trace d'une extravagance.
Son masque, comme déjà dit, était d'une simplicité extrême, et la seule originalité pourrait-on dire se trouvait sur sa tête en la présence d'un sobre mais non moins élégant chapeau haut de forme tout aussi sombre que le reste de sa tenue.

A ses pieds, tristement, rien. Ce qui dénotait du reste de sa silhouette plus que couverte.

Ah qu'ils étaient beaux. Ah qu'elles étaient charmantes ! Et Pétrole, lui, crevait de jalousie dans son coin, tentant de donner un minimum le change en se tenant bien droit, le menton haut, fier, et soutenant tout regard en sa direction, ne manquant pas de fusiller de ses yeux déjà bien noir en retour, que les dits regards soient bienveillant ou non.

Pff.. Il n'aurait pas du venir, se disait-il par intermittence. Mais comment en réalité aurait-il pu manquer cette occasion ?
Impossible.

Il soupira profondément, un chouilla agacé.

Et puis, soudain, le silence se fit.
L'Or noir reteint son souffle, ne pouvant s’empêcher de se rapprocher de quelques pas, ne voulant rien rater de l'entrée de la reine de toute les fées ! Oui. Toute.
Même celles des marais.

Les portes s'ouvrirent, poussées par Ether, la fée messager, et Pétrole croisa les bras sous cape.
Celui la n'avait besoin d'aucun costume pour être magnifique, mais il avait fallut qu'il se pare, en fasse des tonnes ! Comme si sa beauté avait besoin d'être soulignée.
Imbécile.
Les garçons ne savaient jamais se faire discret, c'était un fait établi, et encore plus mis en valeur par celui la.

Mais enfin, l'ombre disparu des yeux de l'Or noir.

Mab entra dans la salle sous les applaudissements nourris. Oh comme elle était belle ! Sublime ! Plus encore que toute les autres ! Elle illuminait la grande pièce. Elle était le soleil de ce ciel de nuit et éclipsait toute les étoiles.
A ses cotés, Obéron tout élégamment habillé de voiles aux couleurs chaudes, rappelait un papillon aux ailes légères et douces.

Magnifique.
Tout était splendide.

Entrainé par le spectacle, Pétrole frappa dans ses mains lui aussi, mais alors que le noir éclaboussait les parages et que deux autres fées s'éloignèrent, visiblement incommodées, il se ravisa, recroisant les bras sans plus rien dire ni faire de plus.

Ces rustres ne méritaient pas de tels fastes.
Ces abrutis n'y connaissaient rien ! C'était de la confiture aux cochons, se disait la fée ronchonne à la mine boudeuse.

Alors que le discours commençait, l'éclat de la voix de Mab retentissant, la mauvaise humeur de l'Or noir s'envola instantanément.
Il écoutait, attentif, le sourire aux lèvres.
Tant de positif. Tant de grâce. Tant de justesse. Tout était parfait. Et quelle féminité elle dégageait !
Superbe.

Le discours se termina sous les applaudissements, et Pétrole ne se priva pas d'y participer. Tant pi pour les idiots à qui ca ne plairaient pas !

Bon... Il ne frappa pas trop fort, en fait. Il ne fallait pas exagérer. De toute façon, il n'y avait que les gens de peu d'éducation qui s'exclamaient et faisaient des applaudissements un tonnerre désagréable aux oreilles délicates !
Lui, il était bien éduqué.

Après le discours, la musique commença et la reine démarra les festivités, ouvrant le bal en offrant la première danse aux regards de tout ses convives.
Bientôt, elle serait suivit par bon nombre d'autres duo de fée, entrainées par les instruments de musique dans un mouvement fabuleusement coordonné.

Pétrole, lui, bien évidemment, se recula.
Retrouvant sa place de jusqu'alors. Près du buffet.
Silencieux. Droit comme un piquet.

Le temps qui pourtant n'existait pas allait peut être paraitre long.

Résumé:


Dernière édition par Pétrole le Jeu 30 Avr 2020 - 0:06, édité 1 fois
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Opium
Opium

☼ Fée Aristocrate ☼


✘ AVENTURES : 60
✘ SURNOM : Le Narcisse
✘ AGE DU PERSO : Vieux

✘ DISPO POUR RP ? : ui !
✘ LIENS : Fiche clic | Dé clic

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MessageSujet: Re: Ami·e·s, ce soir, il y a bal !   Ami·e·s, ce soir, il y a bal ! EmptyMer 29 Avr 2020 - 23:56


L’entrée de la Reine Mab et de son conseiller Obéron est une vision saisissante. Chacun retient son souffle. Puis, comme le soleil et la lune commandent les marées par leur présence, la foule se fend en deux leur céder le passage. Lorsqu’ils arrivent à sa hauteur, comme tant d’autres avant lui, le Narcisse esquisse une révérence respectueuse.

« Ils resplendissent, n'est-il pas ? »

A ses côtés, Absinthe les admire modestement sans se départir de sa calme assurance. Elle semble presque immunisée contre ce sentiment d’émerveillement mêlé d’impuissance que lui ressent parfois lorsqu’il pose les yeux sur la Reine et son entourage. Il choisit de ne jamais trop s’attarder sur cet émoi qui le prend sans prévenir car il chatouille une fragilité qu’il n’admet pas.

Pourtant comment ne pas se sentir bien terne ? Dans ses draperies d’or et vermillon, Obéron enflamme ses prunelles comme un soleil. Comment ne pas se sentir minuscule ? Sa majesté a opté pour des couleurs tendres et des tissus vaporeux qui mettent son éclat en valeur. Car c’est le Reine qui porte la Robe et non l’inverse. Les coutures révèlent des formes inavouées desquelles il détourne pudiquement son regard. Elle est le printemps, la lumière, la vie, tout ce que l’hiver n’est pas.

Comparé à eux… Opium se sent débraillé. Ayant baissé sa garde, cette pensée le plonge dans une soudaine insécurité. Tout s’assombrit autour de lui, tout s’éclipse tandis qu’il se sent essoré. Il jette un regard à Absinthe et se rappelle alors les longues heures d’essayage, la fièvre qui montait tandis qu’il faisait route vers le salle de bal. Il ravive ces sentiments, cette fierté qu’il avait lorsqu’il s’était admiré dans la glace une dernière fois. Les nuages sont alors écartés tandis qu’il reprend confiance : bien évidemment, il est parfait.

« Mes chères fées. Je suis plus que ravie de vous compter si nombreuses en ces lieux ce soir. En des temps qui nous paraissent sombres et menaçants, alors que le Froid et la terreur peuvent geler nos esprits et nos cœurs, il est important de se souvenir de ce qui nous apporte de la joie, de l'espoir, du bonheur.

Pour notre peuple, rien ne ressemble plus à cela qu'une occasion telle que celle-ci. Vous voir ici ce soir, dans ce décor digne des plus précieux d'entre nous, est une lumière chère aux cœurs parfois fatigués. Cette soirée est pour vous, mes chers sujets. Soyez aussi joyeux, énergiques et insouciants que vous savez l'être. Car l'espoir est ce qu'il y a de meilleur. »


Opium sourit, enchanté par ce discours dont la portée politique lui échappe complètement. Il ne pense pas à la morosité ambiante et aux drames qui jalonnent ce long Hiver. Ces difficultés ne le concernent qu’à peine, après tout. Non, tout ce qui lui importe en cet instant, c’est que c’est bien dit et que les tournures et autres fioritures s’enchainent comme autant de friandises pour ses oreilles et son appétit de Fée de Lettre.

[color=#cc99ff]« Ce soir, je tiens à vous remercier. Alors, merci à vous. Merci de votre confiance et de votre attachement. Merci de votre labeur et de votre passion. Merci de votre dévotion, de vos combats, qu'ils soient intérieurs ou visibles par tous. Vous incarnez la magie de notre île. Vous en êtes sa manifestation la plus concrète. Ne laissez jamais les événements vous le faire oublier. »

Certains plus que d’autres, il songe dans un sourire complaisant à l’adresse de Pétrole dont la silhouette disgracieuse ne lui a pas échappé. Si sa fierté était encore fragile, apercevoir ce canard boiteux vient de le soigner pour longtemps.

« Ce soir, ne vous souciez pas de ce qui peut nous attendre dehors. Vivez ce songe d'une nuit d'été, aussi doux et enjôleur qu'il vous paraît être. Rendez-le plus enchanteur encore. Vous le faites déjà pour moi, par votre simple présence. »

Un discours charmant, certes, mais peut-être un peu long. Opium couve la Reine du regard attendri d’un virtuose face au jeune amateur. Elle ne manque pas de prestance, il est vrai, mais elle manque d’esprit de synthèse. Peut-être devrait-il lui proposer d’écrire ses discours ?

« Mais assez de discours solennels, il est plus que temps d'ouvrir le Bal. Musique ! »

A ces mots, Opium laisse échapper un soupir de soulagement, enfin lâché dans son élément naturel. Comme le veut la tradition, la Reine ouvre le bal au bras d’un élu chanceux. Et comme bien souvent, c’est Obéron qui se voit offert cet honneur. Le Narcisse laisse son regard errer parmi les convives, à la recherche d’une distraction nouvelle. Mais sa compagne l’entraîne plus près de la piste de dance pour observer le couple d’honneur depuis les meilleures places. Opium se résigne volontiers à occuper la place qui lui revient de droit, devant donc. Mais il finit très vite par détourner son regard pour reporter son attention sur les autres invités.

Des couples se forment tandis que certains partent en chasse d’un partenaire de danse. Et puis il y a les autres : des âmes en peine laissées à l’écart, trop timide pour oser faire le premier pas, ou trop inquiets (à raison) d’être tournés en ridicule.

A l’instar de ces derniers, Opium n’est pas pressé d’aller danser. Mais il n’est pas question pour lui d’être mis dans le même sac qu’eux. Il ne leur ressemble en rien ! La belle Absinthe à son bras et sa posture assurée ne laisse aucune doute sur ce point. Seulement, cela lui semble un peu facile pour ne pas dire vulgaire de se jeter sur la piste de dance pour des moustiques surexcités. Le Narcisse est plutôt d’humeur à observer les autres depuis un coin tranquille et ne se livrer aux festivités qu’un peu plus tard, de bonne grâce.

« Quel spectacle consternant. » Opium glisse à la Fée Verte en désignant d’un mouvement de tête l’Or Noir resté planté devant le buffet. « Moi qui pensais nous chercher à boire, l’envie m’est passée. »

Le dédain se mêle à l’hilarité et très vite il change de cible pour un nouveau ragot.


Résumé:
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