L'ennui ronge son corps de l'intérieur, prenant des bouchées de ses organes internes petit à petit. Ah, qu'il serait tragique de quitter ce monde ainsi, sans avoir été adulé par ses habitants. Est-ce son désir ? Xen n'en est pas certain. Ne sont-ils pas répugnants pour la majorité d'entre eux ? De la vermine, rien de plus~ Une de ses jambes pend dans le vide, s'agitant parfois pour faire remonter la chaîne en argent qu'il s'est accroché à la cheville. Une lubie de plus, une façon de renforcer sa beauté pas si évidente que ça. Son dos se repose contre le comptoir et, mains croisées sur son torse, Xen attend une révélation quelconque.

Pas de nouvel ouvrage au sein de son bazar, encore moins de client pour égayer cette journée. Quelle perte de son temps, même s'il n'est pas convaincu de souhaiter s'adresser à quelqu'un en premier lieu. Son esprit a été un peu chamboulé ces derniers temps. L'Amour qui est venue lui proposer un deal dont il n'avait que faire. Acheter l'affection au profit de son âme ? Du déjà-vu complet ! Peut-être que Xen veut guérir en vérité, soigner ce qui ne va pas dans sa tête et—

En fait non, ça ne lui importe guère. Autant attendre que tout s'arrange à la place, sans rien faire. Ses cheveux, redevenus aussi sombres que la nuit, sentent encore la teinture qu'il a acheté il ne sait plus où. On peut tout obtenir, avec un peu d'or et une inconscience face à sa santé. Sa tenue hivernale découvre quand même une partie de ses jambes, à cause de sa position. Qu'est-ce qu'il a envie qu'on le remarque, quitte à attraper la mort et précipiter la fin de ses poumons. Qu'importe, du moment que son maquillage reste en place.

Pourquoi est-ce que la Fumerie est aussi loin, hein ? A croire qu'on n'a pas encore inventé la consommation à domicile dans le coin. Fatigué par sa propre attitude, Xen songe à se redresser l'espace d'un instant. Uniquement pour retirer ses lunettes et fermer les yeux à la place. Le comptoir se prête bien à un peu de rêverie. Il ne se sent pas de remettre les pieds à la Fumerie de toute façon. Difficile de retourner voir Moriko après s'être donné en spectacle. Tragique, ça risque de lui ôter la vie également. Il s'ordonne d'y retourner prochainement, ne serait-ce que parce plus de deux nuits sobres d'affilées risquent de causer encore plus de dommages.

Sa si chère amie lui manque un peu, aussi.

Fun fact:

Est-ce que son corps devrait réagir ? Parvenir à se redresser au lieu de choir ainsi ? L'Oublié ne s'en préoccupe guère, son esprit embrumé par des pensées qui ne cessent de tournoyer pour s'écraser lourdement dans un coin. S'il en avait la force, nul doute que ses mains couvriraient ses oreilles en un geste inutile. Le bruit vient toujours de l'intérieur. C'est ainsi depuis le début, à quoi bon croire qu'il est en mesure d'entendre le reste du monde ?

« Tu dors ? »

Ah. Excellente question. Oui. Non. Peut-être. Les trois à la fois. Épuisé dans son âme, il parvient pourtant à tourner la tête, sa chevelure frottant contre le bois du comptoir. Dans le vide, sa jambe continue de se balancer lentement. Faire graver Darkness sur une chaîne était une terrible lubie, une de plus. L'Oublié ne les compte plus depuis un moment.

Quelqu'un est là, et ce n'est pas une illusion.

Lòng, terrible dragon revenu au sein des mortels. Une partie de Xen ne souhaite rien d'autre que de se lever et de venir à sa rencontre. Celle qui gagne, néanmoins, est l'autre. Les mots de Moriko résonnent, en une mise à garde qui continue de lui échapper. La forme floue a un peu de rouge sur le devant, il note tandis que ses lunettes restent échouées un peu plus loin sur le comptoir. Voir n'est pas ce qui importe le plus à cet instant. Le nouveau drame encore moins.

Bon retour— pourquoi est-ce que tu n'étais pas là quand je voulais ta présence— c'est ce qu'il devrait lui dire, non ?

« Lòng. » Son ami lui a manqué, au point que le revoir est en train d'arracher son cœur en dehors de sa poitrine. Impossible de détourner les yeux, malgré la fatigue de l'exercice. Pourquoi est-ce qu'il ne tend pas ses bras vers lui, pour quémander un baiser telle une princesse encore prisonnière des songes ?

Parce que l'autre ne l'aime pas, probablement.
Pas assez.
Son corps ne souhaite pas forcer pour l'instant. Et puis, l'espoir que son ami viendra à ses côtés de son propre chef devrait le maintenir en vie, juste un peu. Que demander de plus.

« Salut~ » Xen force le sourire, le transformant en quelque chose d'un peu distant.

Un dérapage serait commun, une chute un peu moins. La boutique est rangée, son organisation imparable. Tout du moins pour un esprit épuisé qui n'a guère la volonté de tout trier. Les boîtes ont une logique visible uniquement avec l'opium qui s'infiltre dans vos poumons jusqu'à vous étouffer. Le dragon ne s'écroule pas, trouvant sa route jusqu'à sa proie. Ne sont-ils pas tous deux des prédateurs ? Ou bien de vulgaires charognards, se servant sur ceux que personne ne veut.

La crainte ne l'habite jamais en compagnie de Lòng, qu'importe les conséquences. L'amour n'est que naissant, pas encore assez fort pour détruire. A ce jeu là, il était plus simple de conquérir dans son enfance que maintenant. Les doigts font ce qu'ils souhaitent, Xen ne dira jamais non. L'attention est pure, n'est-ce pas ? Un présent divin qu'il devrait savourer, écartant cette envie de crier qui naît toujours dans un coin de son esprit. Il est capable de masquer cette réaction sans souci, depuis toujours. Par habitude. De quoi ? Xen ne s'interroge pas sur ces détails.

« Je ne t'ai pas manqué ? »

Au lieu de se redresser, sa langue se tire. Provocation légère, façon d'exprimer que ses sentiments à ce sujet sont une évidence.

« Toujours, » l'aveu est dangereux. Attirant également. A en trop en offrir, rien ne restera. Xen redresse une main, la pressant contre la chemise maculée de carmin. Qu'est-ce que tu as encore fait, Lòng ? Retirant ses doigts, l'Oublié contemple le rouge qui tâche sa main. Il est froid à présent.

« Je t'ai imaginé, dans mes rêves. » Ses doigts glissent sur ses propres lèvres, pour les peindre avec cette couleur qui plaît tant au Dragon. Peut-être qu'il le regardera un peu plus, ainsi. Seul ce qui est parfait est appréciable. « Joli ? »

« Magnifique. »

Que sa beauté soit reconnue est plaisant, différent des commentaires habituels. Pourtant, c'est certainement aussi vide avec Son Dragon qu'avec le reste. Des compliments offerts pour qu'il s'abandonne à un nouveau jeu. Xen ignore pourquoi est-ce que ça ne lui pose pas spécialement de problème, et encore moins ce besoin soudain qu'il a d'espérer que Lòng va s'éloigner. Juste un peu, pour ne pas que leurs visages soient si proches.

« Tu as passé mon absence à dormir ? »

Déjà, l'instant est terminé. Comme s'il n'avait été qu'une illusion. Xen se redresse, lentement, pour s'asseoir sur le comptoir. Est-ce que la remarque devrait le déranger ? Ses doigts glissent sur ses propres lèvres, dérapant exprès pour le rouge déborde en une trace qui déséquilibre son visage. De la provocation, ou bien de l'ennui.

« Qui sait~ Peut-être qu'une créature a tenté de m'arracher le cœur. Et que la fumée a essayé de me tuer un autre jour. »

Il bouge, repliant ses jambes pour s'asseoir en tailleur. Sa main attrape ses lunettes, les glissant sur son nez. C'est fascinant, il n'avait jamais totalement vu Lòng. Dragon terrifiant, dragon charmant. Le sang a un goût qui ne lui plaît guère, lorsqu'il se mordille la lèvre inférieure l'espace d'un instant. Détails. Il y a en a beaucoup. Est-ce que l'autre l'a déjà vu avec ?

Horrible. Tu es horriblement laid, Bright. Il les retire, les repliant pour les abandonner sur ses genoux.

« Je ne peux pas t'en vouloir, j'ai fait pareil. »

Tout ça est de l'histoire ancienne et le démon est bien éveillé. Ses doigts s'enroulent dans la chaîne à sa cheville, et il tire, jusqu'à laisser une marque rouge sur sa chair.

« Si tu m'apportais de quoi remplir le lieu de nouveau, ça serait appréciable. »

La douleur est minime, pourtant elle est là, et ça lui évite de se concentrer sur le reste.

« Moriko-san m'a peint des écailles sur la peau une nuit pour que je te ressemble, Ô dragon. Je n'étais pas aussi beau pourtant. » Est-ce que tu aurais voulu me regarder ? Est-ce que je l'aurais mérité, juste cette fois ?

La chaîne craque, il la lâche pour ne pas la briser.

« Ne dis pas de bêtises. »

D'un mouvement, sous la moindre poussée, l'Oublié pourrait partir en arrière, chuter derrière son comptoir. La proximité est étouffante, elle dérange sans que Xen ne parvienne à la refuser. Et si Lòng souhaitait tout obtenir, en quoi serait-ce un problème ? Le jeu a quelque chose de familier, une sensation amère qui se diffuse jusqu'à emplir entièrement sa bouche.

« Je suis sûr que les écailles t'allaient à merveille. De quelle couleur étaient-elles ? »

Ses lèvres ne prennent pas la peine de s'écarter ; on n'attend pas de lui qu'il réponde.

« Ne me dis rien... elles étaient bleues, non ? »

L'Oublié est prévisible, visiblement. Du bout des doigts, il effleure ceux du dragon. Un défi qu'il s'inflige. Tout montre le contraire dans son attitude, n'est-ce pas ? Un peu de provocation dans son expression son corps qui se penche un peu plus près. Les lunettes glissent sur ses genoux, sans chuter.

Les perdre serait dommage.

« Le puissant dragon connaît toutes les habitudes du serpent. » Brusquement, sans vraiment le réaliser lui-même, il attrape la main de Lòng, pour le tirer encore plus près, quitte à ce qu'ils puissent se heurter.

« Est-ce que le dragon se joue de moi ? » Sa main libre trace un sourire sur ses propres lèvres, en remontant les coins de force. « Ou est-ce qu'il est juste toujours présent dans mon esprit ? »

« Arrête de mentir. »

Ah. D'où vient cette remarque qui paraît tirée d'un cauchemar ? Son corps ne s'est pas recroquevillé, pas plus qu'il n'a perdu son sourire. N'est-ce pas suffisant ? L'incompréhension se peint sur ses traits, effaçant le masque du bout des doigts. Les coins de ses lèvres restent un peu trop élevés et son expression doit avoir quelque chose de grotesque. Xen est rapide à l'abandonner, affichant quelque chose de plus calme, quoique effacé.

Lentement, ses mains déplient les lunettes, les glissant devant son regard.

« Je t'aime bien, Xen. Je ne vais pas te casser. Ça ne m'intéresse pas. »

Il m'aime bien il m'aime bien ilmaimebien—

« N'est-ce pas là le véritable amour ? De tout obtenir ou d'offrir l'intégralité de son cœur ? »

Xen n'est pas certain de ce qu'il est en train de dire, et cela se voit certainement plus qu'il ne le souhaiterait. Doucement, ses pieds se balancent dans l'air, loin du sol. Est-ce qu'on l'a balancé dans le vide à un moment donné ? Poussé de trop haut pour regarder les os terminer en morceaux ? Darkness n'a pas causé tant de dégâts, la majorité étaient présents auparavant. Ses doigts glissent sur ses lèvres, les ongles pressant trop fort.

« Je ne comprends pas. Mon immobilité est parfaite en permanence, n'est-ce pas ? J'ai toujours été ainsi. Un modèle d'insolence et d'obéissance à la fois~ »

Ses pieds retrouvent le sol lorsqu'il abandonne finalement le comptoir.
Un pas en avant, hésitant.

« Je n'ai pas peur de toi. Je ne me souviens d'aucune fracture dans mon esprit, alors que tu sembles en avoir aperçu des dizaines d'un coup d’œil. »

Oh. Ce sont ses yeux. C'est de là d'où vient la trahison. Ses lunettes sont balancées au loin, avec une violence rare de sa part, sans se briser. D'une main, il couvre son regard, le sourire revenant.
Le magnifique serpent.
N'est-ce pas mieux ainsi ?

Il n'a pas besoin de voir.

Une partie de son être aurait préféré entendre le son distinctif du verre qui se fend sous l'impact. A quoi bon voir, si ses yeux ne sont que des traîtres prêts à dévoiler à l'univers une partie de lui qui s'est ignorée jusqu'à ce jour. Xen est une créature sépravée, prête à s'infliger le pire jusqu'à pour l'illusion de bonheur. N'est-ce pas là où l'amour frôle la réalité ?

Au lieu de n'être qu'une pulsion malsaine qu'il projette sur les autres à sa guise.

« Ne me tente pas. »

Est-ce qu'il terminerait éventré dans un coin du port, organes tordus pour former une farandole ? Oh, même un masochiste souffrirait d'être ainsi abandonné aux portes de la mort. Est-ce que ça devrait l'effrayer ? C'est le contact que Xen craint. Le reste, ce qui est mérité et ce qui ne l'est pas, quelle importance. Son tribunal invisible juge son esprit sans répit, de toute façon.

« J'ai toujours été doué pour voir les fractures. Si tu veux que je t'en fasse des nouvelles, continue seulement. »

Pourquoi est-ce tu aimes Lòng ? La question ne vient pas d'une quelconque vision. Il se la pose sans intermédiaire, prenant le temps de laisser sa main retomber contre son corps. C'est trop tôt pour que la phrase fasse ressortir quoi que ce soit. Assez tard pour qu'il ne désire rien de plus que de le provoquer jusqu'à ne plus pouvoir effectuer un pas en arrière.

Est-ce qu'il s'attache forcément aux personnes qui cassent sans jamais vouloir reconstruire ?
Ce n'est pas normal.

« Mais ne viens pas me dire que je ne t'aurais pas prévenu. »

Menace ou conseil. La frontière est mince.

Xen ne les aime pas purs, il préfère les mauvaises personnes, celles qui ne peuvent rien lui faire de pire.
Qu'est-ce qui ne va pas chez lui ?

Regard flou, Xen rejoint son vis-à-vis. Il se baisse pour reprendre son bien.
Au lieu de ça, sa langue dérape, fait disparaître la teinte amère qui tâchait le visage du Dragon.

« J'ai assez de souvenirs disparus pour l'éternité. Pas besoin d'en rajouter à ceux qui restent encore, s'accrochant jusqu'à ronger mon esprit. » Sa paume s'ouvre, quémandant ses lunettes.

Son regard disparaît derrière ses paupières. « Quel intérêt d'être insensible si tu perçois une misérable tragédie au creux de mes yeux. Combien de fractures est-ce que tu portes en toi, hm?~ » Contre sa langue, le sang a laissé un arrière goût insupportable.

L'erreur n'est pas permise. Xen ne s'autorise qu'une tentative, qui décidera du sort de l'Oublié. Ou tout du moins veut-il le croire. Yeux clos, à l'abri du Dragon, il s'approche, juste assez pour chuchoter (approximativement) contre son oreille.

« Tu veux un secret ? Si tu me touchais, je ne me défendrais pas, même si tu faisais le pire encore et encore,je crois que ça ne serait pas la première fo— Mon corps ne serait qu'une pâle représentation de la marionnette aux fils coupés. N'est-ce pas fascinant ? » Son expression s'est faite presque curieuse, avec un soupçon d'innocence factice.

« Je ne t'autorise pas à briser, à prendre ou à me retirer le peu qu'il me reste. » Le ton change, sa voix grave descendant un peu plus. Il le repousse, sans courage, de sa main. Ses yeux s'ouvrent, leur éclat de crainte brillant un peu trop fort. « Je ne suis pas à toi. Je t'aime juste un peu trop. »

Les verres mériteraient d'être brisés, pour ensuite infliger le même traitement à la monture. A quoi bon voir, si c'est pour être laid ? Peut-être que s'il traçait assez de lignes sur ses joues, les cicatrices deviendraient égales, symétriques, et on les penserait tatouages. Autant s'arracher toute la peau du visage, et recommencer avec un nouveau, non? Xen abandonne ses lunettes sur le comptoir, certain que les remettre n'apporterait rien de bon à cet instant. Pas avec Lòng.

Est-ce que quoi que ce soit peut bien tourner avec le Dragon ?
Le sang qui brûle encore sa langue, en une promesse éternelle qu'un jour le sien pourrait s'y trouver, paraît indiquer le contraire

On ne pousse pas, on ne touche pas.
On est touché, on est poussé.
C'est différent.

« C'est tout ce que j'avais besoin de savoir. »

Un secret de plus entre eux, encore un à sens unique ? Un fil rouge qui les maintiendra liés pour toujours.
Xen voudrait l'arracher et l'enrouler autour de son propre cou jusqu'à apprendre la leçon.

« Je n'ai jamais eu besoin de te toucher pour que tu sois à moi. »

Ah.
Un pas en avant. Un unique. Son courage est inexistant, l'empêchant de lever son regard vers l'expression qui a recouverte le visage de son vis-à-vis. Un masque de plus, les gens se peignent jusqu'à cacher totalement leurs traits. Un peu de poudre pour adoucir, quelques coups de pinceaux pour masquer les crimes que l'on porte gravé au sein des chairs.

« J'aimerais mieux mourir que d'appartenir à qui que ce soit. » Mensonge. Xen est incapable d'exister uniquement pour sa propre personne ; ça le terrifie. C'est pour ça que sa voix repousse sans être en mesure de trancher, que son corps n'avancera pas plus loin. « Les maîtres se disent amants, uniquement pour arracher le peu que l'on possède. Je le sais, j'ai été la victime et le coupable. »

Tu crois que tu as changé ?!

« Néanmoins, si tu le dis, c'est ce que je dois t'appartenir, » les mots sont accompagnés par un regard qui a dévié et qui s'est égaré. Ses doigts s'agitent contre ses poignets, pour se retenir de s'envoler dans une gestuelle malvenue. Sinon quoi, on l'attachera au comptoir ? Depuis quand est-ce que Xen se soucie de ce qu'on pense de sa personne— « Prends ce que tu désires, ou laisse moi tranquille. Si tu veux être mon maître, tu n'as qu'à l'être.

Cependant, si tu ne dis ça qu'avec la tendresse factice de ceux qui ont un autre amour, ne va pas le trahir. »
L'Oublié désirerait hurler plus que tout, se battre et dire 'non', sans connaître la signification du mot et encore moins le fait qu'il soit autorisé à le prononcer.

Sa tête se relève et la tension s'est amoindrie, de nouveau masquée.
C'est un défi, et il est certain que Lòng perdra.
Entre eux, tout n'est qu'un jeu, une distraction. Et Xen est prêt à parier son existence, parce que vivre en étant de nouveau l'ombre de quelqu'un équivaut à se planter son épée dans la gorge.