✘ AVENTURES : 606 ✘ SURNOM : La Mésange ✘ AGE DU PERSO : 17 ans
✘ DISPO POUR RP ? : Toujours ✘ LIENS : Hey, take a listen
Tell me, do you like what you hear ?
Sujet: Re: EVENT 5 – Secourir les Sirènes Mar 1 Aoû 2017 - 14:46
Dans le tumulte, une porte de sortie. Un cri strident, des aquariums brisés, de l'eau partout. Lorsqu'Heaven vit cela, avec horreur, elle se dirigea d'un pas vif vers la cachette de son chat, qui n'était plus là, sans même se soucier des coupures plus ou moins profondes dues au verre sur ses bras. La possible perte -à nouveau- de son animal de compagnie tout juste retrouvé l'emplit alors de terreur, jusqu'au moment où elle entendit un petit miaulement plaintif, puis en cherchant son origine, vit la petite boule de poils perchée non loin sur une vitrine dont elle ne se focalisa pas sur le contenu. Tendant les bras, elle réceptionna le félin et courut en direction de la sortie. Chacun pour soi, Dieu pour tous ! Elle avait ce qu'elle désirait, leur mission était accomplie, il n'y avait pas de "Panda Hero qui-va-sauver-les-autres" qui tienne ! Après tout, elle avait déja les bras occupés, les mains prises.
Elle se contentait de suivre le mouvement, rejoignant bientôt le petit groupe sur le toit, alors qu'en dessous d'eux, les sirènes de police et les voix dans les talkie-walkie grondaient, menaçantes. On se serait presque cru dans une scène de braquage digne des bandes dessinées ou des films policiers. La Récolteuse, un peu en retrait, tentait tant bien que mal de calmer son chat qui, les griffes plantées dans ses épaules, avait de tels yeux noirs qu'on aurait cru qu'ils allaient sortir de leurs orbites. Elle entra à la suite de ses compagnons de voyage dans le zeppelin, qui se trouvait être leur moyen de transport pour le retour. Ça faisait Steampunk, et c'était chouette. Tout ce qui est un peu rétro, ça lui plait, à Heaven.
Voilà qu'elle explorait un peu les environs, remarquant que son poste au pilotage était... disons, occupé par l'infâme Egon Spengler Jr. Pourvu qu'il se soit calmé d'ailleurs, voilà qu'elle se retrouvait au chômage. Et puis, ce n'était pas si grave, de toute façon : elle avait un chat à surveiller. Elle aurait d'ailleurs pu simplement se focaliser sur la petite bête, mais un rassemblement près de la porte de leur embarcation volante lui fit faire marche arrière. Curieuse, elle alla voir ce que c'était que tout ce vacarme, vite désintéressée par ce qui était apparu : Peter, ou, le Tyran miniature couleur caillou qui avait été plus inutile qu'autre chose jusqu'à maintenant. Et, comme à son habitude et malgré son humeur maussade du moment, il semblait réapparaître pour son heure de gloire, entouré de milliers d'oiseaux.
La Mésange, qui s'attendait à un speech, ne fut pas déçue. Bon, ce n'était que quelques phrases afin de leur faire comprendre qu'ils ne pouvaient pas rester ici, qu'ils appartenaient à l'Île et qu'ils seraient, pour toujours, des Perdus... Cette dernière phrase rendit la Récolteuse presque blême. Qu'est-ce que cela voulait dire ? Oubliait-il tous ceux qui étaient passés chez l'ennemi ? Voulait-il simplement rappeler que ceux-là avaient fait partis de leur communauté, au départ ? Que certains d'entre eux restaient des Perdus, dans leur cœur et dans leur âme ? Non, ça ne pouvait pas être cela, ce message ne pouvait pas être compris dans ce sens... car il y a certains Perdus qui sont déja des Pirates dans l'âme ! Elle savait évidemment de qui elle parlait, cherchant brièvement la personne en question du regard. Elle-même était déja une traîtresse, en y repensant.
Lorsque la jeune fille daigna prêter attention aux bruits des oiseaux et lamentations de ses compagnons de voyages, elle se rendit compte quel en était l'origine en voyant qu'elle-même semblait disparaître, lentement mais sûrement. Elle ne savait pas pourquoi ni comment, mais elle décida de reposer son animal de compagnie à terre, lui disant alors d'une voix douce :
- Je préfère te poser... Sois sage et n'embête personne, tu veux ? À tout à l'heure...
Car oui, ils n'allaient pas disparaître ainsi sans laisser de traces, à quoi cela servait-il dans ce cas, d'aboir fait tout cela pour rien ? Et puis, ce ne serait pas un peu dérangeant pour le roux au commandes ? Ce serait gênant qu'il passe au travers... Heureusement que le Tyran miniature avait su se rendre utile en ameutant tous ces oiseaux qui tiraient le vaisseau et le guidaient. Il en parla, d'ailleurs, des oiseaux, disant que ceux-ci allaient les guider, et rajoutant que chaque enfant en était un avant, mais que seul lui s'en souvenait. C'était un trait d'humour ? Visiblement non, vu son visage glacé. Ce devait être alors quelque chose qu'il avait inventé, ou qu'il avait mal interprêté.
- Oui, bien sûr. Et comme les oiseaux sont les descendants des dinosaures, alors les enfants étaient des dinosaures, avant... Logique !
Fit la Récolteuse sur un ton sarcastique en s'éloignant à nouveau, se trouvant un coin où se poser tranquillement. Elle sourit quand même en se rappelant que mine de rien, son surnom étant en rapport avec les oiseaux. Puis, elle ferma les yeux pendant une grande partie du voyage, jusqu'à ce qu'ils retrouvent l'Île.
Ce fut l'odeur de l'océan, mêlée à celle de l'écorce mouillée, qui fit de nouveau ouvrir les yeux à l'adolescente. Elle baîlla un peu, et se trouva une place à la fenêtre, agglutinée avec les autres. Elle avait le cœur gros, un étrange sentiment de nostalgie, comme si elle revivait les sensations éprouvées lors de son arrivée sur l'Île. Mais c'était différent, cette fois : il manquait quelqu'un. Ho, peut être était-il retourné au Parc d'Attraction, depuis. Enfin, c'était peu probable... il n'était jamais là quand il fallait. De petites larmes perlaient aux yeux d'Heaven, qui posait son regard sur chaque petit détail, peut être dues à la fatigue. Elle ressentait tellement de choses ! La vie allait reprendre son cours normal, c'était tellement moins déroutant que le Monde Ordinaire, à présent ! Pourtant, cela ne faisait que deux ans qu'elle était là... Mais c'est comme si l'Île avait toujours été sa maison, malgré tout ce qui avait pu s'y passer et ces saisons déréglées.
La Mésange, au bout d'un moment, se retira, jugeant qu'il fallait retrouver son petit chat. La petite boule de poils courte sur pattes s'était terrée dans un coin, dans tous ses états. Le matou ne se fit d'ailleurs pas prier pour revenir vers sa maîtresse lorsque celle-ci l'appela, trouvant de nouveau refuge dans ses bras. Il se vit gratifié d'un bisou sur sa petite tête, ainsi que d'un "n'ai pas peur" suivi d'un "tu es ici chez toi, maintenant !". Que se passerait-il, ensuite ?
Special thanks:
On a plus besoin de faire encore un résumé, nan ? Alors on passe tout de suite aux remerciements ! ~
Comme d'hab, l'Event était super ! Du début jusqu'à la fin j'ai accroché, même qu'on a pu avoir une grande liberté (merci de m'avoir laissé récupérer Cheshire, j'ai eu peur qu'on me dise "nan, c'est trop improbable") et puis omg l'actioooon. Nos personnages ont tous été chamboulés dans tous les sens, c'était chouette ! =3 Un grand bravo au MdJ et à tous les participants !
Don't go wasting you emotion, Lay all your love on me
By @Pastal
Dernière édition par Heaven le Jeu 3 Aoû 2017 - 11:33, édité 1 fois
Ancienne Créature
Invité
Sujet: Re: EVENT 5 – Secourir les Sirènes Jeu 3 Aoû 2017 - 11:17
Tout aurait dû se dérouler conformément au plan établi un peu plus tôt. Mais le destin était taquin et, naturellement, les choses ne tardèrent pas à mal tourner. Susuarana avait entreprit d'aider les autres à charger le zeppelin de charbon et de provisions. C'est alors que la voix de Dude s'était élevée, couvrant tout le reste. Aussitôt, le petit artifice s'en alla chercher l'origine de son trouble, fouillant l'espace de ses grands yeux noirs. Il comprit bien vite qu'il s'agissait de Rainbow. Celui-ci était en train de s'agiter autour du corps inerte de Seller Boy, manifestement inconscient... encore. Il y avait les sirènes de la police, du bruit, de la lumière. C'était le chaos. Susuarana senti la peur grimper le long de son échine. Il n'avait jamais rien vu de tel. S'agissait-il d'un monstre du monde réel ? Impossible à dire.
Cela n'empêcha pas Dude de se ruer au secours des deux jeunes hommes. Le Taquin hésita brièvement, mais fini par y aller à son tour. Il se sentait toujours faible. L'air du monde réel suçait son énergie à chaque expiration. Pourtant, il fallait qu'il tienne. Il devait aider le Chevalier. Après tout, il ne pouvait pas les laisser tomber, alors que la situation devenait réellement dangereuse. D'autant que Rainbow venait de tourner de l’œil lui aussi : décidément.
Justin saignait beaucoup. Apparemment, il s'était prit un choc sur la tête. Et comme tout ce qui touche la tête, ça saignait. Dude entreprit alors de charger le garçon perdu sur son dos. Quand à Susuarana, il aurait bien traîné Seller Boy de son côté, mais il était bien trop petit et faible pour le bouger, ne serait-ce que d'un centimètre. Fort heureusement, d'autres enfants arrivèrent bientôt en renfort. Wrath, en particulier, s'occupa de l'entaille du plus âgé, à force de bandage et autres techniques humaines de soin. En bon soigneur, il parvint à limiter les dégâts.
La suite des événements se déroule à une vitesse folle. Tout le monde embarque dans le zeppelin. Les sirènes arrivent, les enfants du second groupe avec elles. Tout le monde se tasse dans la machine, attendant le décollage, tandis que les forces de l'ordre investissent les lieux. C'est une question de seconde.
C'est alors qu'arrive Peter Pan. Accompagné de tout un cortège d'oiseaux, il fend le ciel comme un éclair. La sentence qu'il professe répand une terrible crainte dans le groupe. L'on constate l'immatérialité du corps, rendu instable par le contact au monde réel. Susuarana lui-même sent la terreur infiltrer le moindre recoin de son âme d'animal minuscule. Roulé en boule, il ne bouge plus, n'osant pas même émettre le moindre son.
Pour ne plus avoir peur, il ferme alors les yeux. Roulé en boule, dans le creux de son petit esprit de bête, il attend.
Et puis... et puis l'odeur de la jungle, la mer, la magie, l'enfance. Doucement, le Taquin ouvre les yeux. Il se sent renaître. Ses forces lui reviennent, comme la sève qui monte au printemps. Et quand ses yeux se posent enfin sur l'île, tellement petite vue du ciel, un sentiment de joie profond l'envahit. Susuarana n'aura jamais été aussi heureux de rentrer chez lui.
Et pourtant, en dépit de l'intense soulagement qu'il ressent, le Taquin a l'impression d'avoir froid. Un peu, juste un peu. Dans le cœur.
HRP:
Merci à tous pour cet event et en particulier à Peter pour l'avoir si bien conduit. Keur sur vous tous !
Meteor
♣ Artisan ♣
✘ AVENTURES : 101 ✘ SURNOM : Le Court-Circuit ✘ AGE DU PERSO : 14 ans
✘ DISPO POUR RP ? : oui ✘ LIENS : May the force be with you.
Sujet: Re: EVENT 5 – Secourir les Sirènes Jeu 3 Aoû 2017 - 17:45
Est-ce quelqu'un comprend ce qui se passe ? Est-ce qu'il est le seul à être à ce point à la ramasse ? Il a l'impression d'être défoncé. Les cris explosent dans ses oreilles, sans répit, sans précision, comme ces scènes dans les films où les personnages pêtent un câble et entendent mille voix à la fois. Meteor suit le mouvement comme un zombie, en vachement plus vif quand même – heureusement, parce qu'y a plus le temps. Il essaye même de presser ceux qui le précèdent, et le froid de l'Ordinaire lui raidit les os quand il accède à la Terrasse. Et puis...
Un. Un Zeppelin. UN ZEPPELIN.
— Freckles, mais qu'est-ce que t'as foutu... il dit, pour lui-même, avec le vent qui fait valser ses cheveux.
La voix de Stealth parvient à s'élever au-dessus des autres et lui fout une mini décharge. Il sursaute un peu, et s'avance avec les autres en direction du ballon. Un ballon putain. C'est pas possible. Déjà que le Nautilus paraissait bancale comme idée, mais là. Un ZEPPELIN.
— Faut qu'on y aille North.
Il parle d'une voix forte, car le Zeppelin est bruyant. Son coeur s'est changé en pierre, comme Kirby, il est en train de défoncer ses organes. Il doit produire un effort monumental pour marcher, pour entrer là-dedans. Si seulement il lui restait un cachet, un seul...
— JERK !
La touffe du Tonneau vient de passer dans son champ de vision. Il a du mal à le retrouver, avec son oeil qui déconne, mais... ça y est, il le voit ! Jerk !!
Meteor se faufile dans la foule en mouvement et attrape le bras de Jerk. Il est mal en point. Le coeur de Meteor se fend un peu, maintenant.
— Jerk, viens.
Mais il se demande même si le petit l'entend. Il a pas le temps d'attendre la réponse. Il le prend sur son dos. Et il avance.
*
Revoir Freckles, et Lacerate, et Nasty, et tous ceux qui étaient pas dans le musée, ça lui fout une bouffée de chaleur douce qui le surprend par son intensité. Ils sont là. Ils vont bien. Ils...
— C'est qui ?? il demande, ahuri.
Il dépose Jerk sur une banquette, juste à côté du type à moitié mort. Meteor se souvient pas de lui. La réponse qu'on lui donne se perd dans un bruit puissant qui mange tous les autres, un bruit qui ferait penser à... à une sorte de concerts d'ailes d'oiseaux. Il remarque tous les gosses agglutinés aux portes encore béantes. ll s'approche. Il voit Scar à mi chemin. Et il le voit lui.
Tout ce qui suit provoque comme des ondes de choc, loin dans son esprit. Ses mâchoires se bloquent. Il n'ose pas regarder le bout de ses doigts, mais son oeil tique, tire, désespérement attiré. Alors il lève la main, d'un seul coup, pour en finir, et il constate, lui aussi. Il crie pas, lui. Il sent une sueur froide descendre tranquillement le long de son dos, alors qu'il contemple sa peau transparente, son corps dévoré par le vide, alors qu'il contemple sa disparition. Il ne sait même pas quel effet ça lui fait, au fond, si ça lui fait peur, ou mal, ou si même ça le soulage, si ça l'allège d'un poids. Peut-être qu'en fait c'est tout à la fois.
Il a envie de crier à Peter de se secouer, de redevenir vivant et humain, ça y est, les sirènes sont sauvées, qu'est-ce que tu veux d'autre ?! Qu'est-ce qu'il faut faire ?? Qu'est-ce que tu as ??! Le poids de l'épuisement l'écrase, appuie sur son crâne, ses épaules, ses genoux. Quand les oiseaux s'envolent, tous en même temps, il ferme les yeux. Il sourit tout doucement quand Peter dit que tous les enfants ont été des oiseaux. Mais c'est amer, en vrai.
*
C'est Buster qui conduit. Ça lui fait un peu bizarre. Il sait que c'est mieux, que lui il est pas frais, ça lui fait juste bizarre. Alors Meteor sert à rien. Il fixe le ciel, sans étoiles à cause du tonnerre, et quand les flèches dorées trouent l'obscurité grise, il plisse les yeux. C'est beau, c'est tellement beau, mais ça fait mal aux yeux.
Sujet: Re: EVENT 5 – Secourir les Sirènes Mar 15 Aoû 2017 - 17:38
❝ Secourir les Sirènes
• Event •
Les enfants se ruent par la porte ouverte et la fille qui pleure les suit enfin. Je m'accroche à ses cheveux et m'y abrite. Elle me mène ainsi sur un toit tout plat où des lumières rouges et bleus clignotent dans le ciel, les gens murmurent, cris et un grondement s'élève. Je me cache plus encore dans la cascade dorée et ferme les yeux. J'en ai assez, je veux rentrer, je veux que ça s'arrête, je veux que tout s'arrête et que tout disparaisse dans le noir et le vide. Mais évidemment ça n'est jamais comme je le souhaite, et une engin volant aussi rond que laid apparaît. Les enfants s'y engouffrent et je hurle :
❝Je ne veux pas rentrer là dedans !
Alors je quitte les cheveux de la fille qui pleure et la regarde disparaître dans la bouche de l'engin. Un battement d'ailes se fait entendre, puis un autre, et des centaines d'oiseaux se posent sur les rambardes et le ballon volant. Apparaît dans un éclair aveuglant l'Enfant Roi. Aussi gris et terne qu'une statue, qu'un mort. Et malgré s'est yeux éteint, il est bien vivant car il parle, il sourit même. Mais c'est si triste. J'ai envie de le consoler, de plhurler avec lui. Même moi je sais qu'il ne faut pas retenir ses larmes et ses cris, ça durcit l'intérieur. Mais c'est trop tard pour Peter Pan, il a durci jusqu'au plus profond de son cœur. Je regarde, dévorée par la jalousie, les enfants hurler face à leur corps disparaissant. La parfaite fin : la disparition pure et simple. Mais seuls les enfants en ont le droit, c'est injuste, alors je hurle moi aussi, mais de frustration. L'engin s'envole finalement, porté et guidé par les centaines d'oiseaux sur son toit. Je me résous à le suivre ; je ne veux pas rester seul dans ce monde laid et puant. J'aimerais m'asseoir sur l'épaule de l'Enfant Roi, lui parler, ou juste partager son silence douloureux. Mais Salomon veille. Je suis peut-être jeune mais toutes les fées connaissent Salomon, de nom au moins. Alors je vole de mon côté, seule. Comme toujours.
★☆★
La lumière m'aveugle, m'emplit, me transperce. Elle passe à travers mes petites mains que je tends pour me protéger. Je ne connais pas cette lumière, je ne l'ai jamais connu, je n'ai connu que le gris et le bleu. Sous mes yeux s'étend le Pays de Jamais, beau à en pleurer ; et je pleure. Je ne le connaissais que de l'intérieur, noyé sous la Pluie Salée. En cet instant il s'offre aux yeux des enfants et des fées, émerveillés. Je n'y fais pas exception, et j'apprends ainsi à aimer l'Île où je vis, un peu.
- Se cache dans les cheveux de Bambi. - Veut pas rentrer dans le zeppelin parce que c'est moche -> s'enfuit des cheveux de Bambi. - Jalouse grave les enfants qui commencent à disparaître, elle aimerait être comme eux. - Veut rejoindre Peter sur le zeppelin mais Salomon l'intimide (connait Salomon de renommée, comme toutes les fées) - Vole seule, à côté du zeppelin. - Aveuglée par la lumière de l'Île, émerveillée, la découvre pour la première fois. - Apprend à aimer là où elle vit, un peu.
Merci pour ce superbe event ♥
Stealth
♣ Chef des éclaireurs ♣
✘ AVENTURES : 898 ✘ SURNOM : L'Ardente ✘ AGE DU PERSO : 19 ans ou plus
✘ DISPO POUR RP ? : À voir en MP ! ✘ LIENS : Une flamme dans la nuit, un sourire dans les ombres.
Sujet: Re: EVENT 5 – Secourir les Sirènes Mer 16 Aoû 2017 - 5:44
Secourir les Sirènes
Vers un monde oublié
Event
L'embarquement se passe bien - à l'exception d'une fée hystérique que tu laisses s'envoler car elles retrouvera très bien son chemin toute seule - personne ne va s'écraser aux pieds des policiers et ces derniers n'ont pas l'air d'enfoncer la porte que Scar surveille. Tu te permets un soupir de soulagement et adresses un signe de tête au Rouge avant de t'engouffrer à la suite du dernier enfant. Alors que tu vérifies qui pilote - Buster a beau t'horripiler tu ne doutes pas de ses capacités - et si tous les blessés sont pris en charge par le seul soigneur à bord, un concert d'ailes parvient à couvrir le boucan du zeppelin. Tu te fraies un chemin au milieu des corps agglutinés devant la porte, en pousses certains sans ménagement, et jette un œil à ce qui a l'air de les méduser ainsi. Ca ne pouvait qu'être Peter, évidemment. La peur t'étreint un instant puis tu remarque son teint gris, ses yeux ternes, son visage de marbre. Il a l'air si loin, si indifférent. Mort à l'intérieur. Et ça, ça te fait mal. Parce que si tu as si peur de son jugement c'est que tu ne veux pas le décevoir, c'est que l'aimes ce Roi tyrannique, ce Roi enjoué, ce Roi facétieux. Mais il a disparu depuis un moment. En cet instant tu le penses perdu à jamais. Tu bois ses paroles, tu veux y croire, tu t'y accroches : une garçonne perdue, tu es et tu seras toujours une garçonne perdue. Le garçon à tes côtés hurle et tu sursautes violemment, tu t'apprêtes à lui faire fermer son clapet quand tes yeux se posent sur sa main... Translucide. Un vent de panique souffle sur la bande d'Enfants Perdus, d'autres cris résonnent, des pleurs et des gémissements aussi. Tu oses à peine contempler ton propre corps, mais une curiosité morbide attire ton regard sur tes deux bras tendus : translucides eux aussi. Un frisson de peur te parcourt mais tu ne cèdes pas à l'hystérie et ravale un cri. Peter ne vous laissera pas disparaître, jamais il ne laissera faire ça, tu ne dois pas paniquer. Votre Roi va arranger ça. Les oiseaux s'envolent sous un tonnerre aveuglant et se posent sur le zeppelin. Peter Pan s'envole, mais ce n'est pas lui qui vole, un immense corbeau le porte. L'Enfant Roi sait-il encore voler ? Tu t'accroches à ses paroles : "Tout ira bien, maintenant." et le regardes disparaître sur le toit de votre engin volant. Tu t'adresses alors aux enfants paniqués, avec une autorité que tu tentes d'adoucir pour ne pas les effrayer d'avantage :
"Retournez à l'intérieur, vous avez entendu notre Roi : on rentre à la maison." et tu ajoutes plus bas, surtout pour toi. "Tout ira bien maintenant."
Tu restes toi même prêt de la porte en attendant Scar. Accoudée à la fenêtre tu regardes le sol s'éloigner, les lumières bleues et rouges diminuer, les nuages vous couper du Monde Ordinaire.
"Tout ira bien maintenant, pas vrai ?" tu lances à Scar sans vraiment attendre de réponse.
Tu es lasse et fatiguée, l'adrénaline retombe. Tu te laisses glisser le long du mur et sors Elinor de son fourreau pour la nettoyer du sang des gardiens. Mais tes mains ont perdu leur matière et la lame glisse, alors tu la ranges et attends. Tu en vois passer avec des bouteilles d'alcool. Pendant un instant tu as envie de les rejoindre et de boire, puis ton corps trop grand, trop mature, se rappelle à toi ; tu rabats ta capuche sur la tête. Tu dois t'assoupir, peut-être quelques minutes, ou alors des heures. Le temps n'est plus très clair pour toi qui vit sur l'Île du Jamais depuis... Longtemps. Finalement des chuchotements presque fiévreux te réveillent et tu te redresses pour regarder à travers la fenêtre. La lumière t'aveugle un instant et tu clignes des yeux pour t'acclimater. Un sourire d'une franchise et d'une spontanéité douloureuse étire tes lèvres. C'est chez toi et c'est beau à en crever.
Tu prends tout de même note du Jolly Roger volant et croulant. Plus tard, pour l'instant tu savoures la vision qui s'offre à toi et te pince le cœur.
"C'est chez nous." tu murmures, et tu te sens pleine et entière.
- L'embarquement se passe bien. - Embarque en dernier (avant Scar) et va voir qui pilote (Buster est chiant mais compétent) et si les blessés sont soignés par le seul soigneur (Merci Wrath). - Entend les oiseaux, traverse la foule amassée devant la porte, quitte à en pousser certains. - Voit Peter, a peur pendant un instant, mais se rend compte qu'il est super distant, comme mort -> ça lui fait mal au cœur, parce qu'elle aime son Roi, très fort. - Boit les paroles du Tyran, se raccroche surtout au "vous êtes des enfants perdus" - Sursaute quand le premier gamin gueule, regarde ses propres bras qui disparaissent. - Se retient de céder à l'hystérie, se raccroche au "tout va bien se passer" de Peter. - Se demande si il sait encore voler, parce que Salomon le porte. - Dit aux enfants de rentrer. - Reste prêt de la porte, avec Scar, lui demande si tout va bien se passer. - S'assoit pour nettoyer son épée mais ses mains transparentes tiennent pas bien alors elle range l'épée et s'assoupit. - Réveillée par les chuchotements émerveillés des enfants. - S'émerveille devant l'Île, se sent chez elle, pleine, entière. Sourit. - Note quand même que le JR vole et est en piteux état.
Sujet: Re: EVENT 5 – Secourir les Sirènes Jeu 17 Aoû 2017 - 15:22
Non ! Non ! Nooon !
Il ne comprend pas Son deux-jambes. Il y a ses sœurs à encore sauver là-bas ! Car si l’enveloppe était vide, était creuse, leur essence devait revenir au Père ! L’âme de chacune, morceau d’entre-elles, ne pourrait que se noyer, se retrouver en Mer. Dans l’Océan de leur mémoire ! Si les peaux demeuraient sans servir, sans la moindre utilité… Elle se devait au-moins de nourrir les poissons ! De revenir au cycle de leurs saisons, de leurs chants. En les laissant là, c’était des pans entiers de leur histoire que l’on désagrégeait.
« Rouge… Tu ne comprends pas… »
L’eau continue, sans qu’elle ne puisse l’arrêter, de se déverser sur sa peau nacrée, et de couvrir celui qui l’emporte d’une poigne affirmée.
Elle sent, Petite Seiche, elle sent que Le Rouge veut surtout la protéger. Elle sait qu’il ne partirait pas sans elle. Sans trop comprendre pourquoi ; elle sait que c’est ainsi désormais. Qu’ils se sont liés. Par accident sûrement, ou peut-être plus profondément ; la fragilité à protéger ce qui vous échappe pourtant. Ce qui vous blesse. Ce qui vous transforme. Et vous transcende assurément.
Ses soubresauts inondent l’épaule du sentinelle qui l’éloigne du vacarme, du grand froid, de ses sœurs sans âmes, des Terres aux Deux-Longues-Jambes, aux monstres grandis, de ses effrois.
Et Seiche gémit, toute recroquevillée sur lui, elle ne peut pas lutter contre son courant. Seiche ne veut pas les quitter. Non, oh non. Seiche ne veut pas s’éloigner. Mais le vent, il y a de l’air. C’est nouveau, cela s’élève. La sirène désorientée, s’accroche aux rambardes, à ce qui se trouve à ses côtés, effrayée. La montée, la fraicheur, cet élément si éloigné, lui retourne les entrailles. Et Seiche ne peut empêcher de se vider, de se répandre, par-dessus la berge, faisant fleurir le peu qu’elle gardait encore en elle.
Il n’y a plus rien. Plus rien. A l’intérieur. Il n’y a plus rien. Plus rien. Plus rien.
Et quand Pie T’heure, l’enfant de tous les temps, le deux-jambe volant, les rejoint, Seiche est tout aussi transie. Tout aussi transie que lui. Le grand froid, elle le ressent. De l’intérieur. Elle observe l’enfant blanc (Blanc ? BLANC !) qui fait écho à sa pâleur. Ses yeux à elles, sont rougis et secs d’avoir trop pleuré. Elle est comme anesthésiée et ne comprend pas ses mots. Il a changé, leur nourricier. Comme elle, il a perdu toutes ses couleurs.
Seiche n’arrive plus à s’attrister.
Même l’idée de MANGER a perdu toute saveur.
Elle n’a pas bougé, la sirène. Restée figée, quand ce nouveau poisson d’acier filait.
Ps:
Of course, il était WONDERFUL et complet, et aussi méga stressant cet event, autant pour nous joueur que son instigateur (même si dix millions de fois plus pressurisant pour lui), c’était une sacrée aventure qui nous aura tous un peu assassiné. Mais tu sais bien Pan, qu’on ne peut s’empêcher de t’en redemander. Et de continuer à t’épuiser. Garde un peu d’énergie pour toi aussi, qu’on te garde en entier. <3
Merci à tous, vous avez été fantastiques et c’était un plaisir de jouer avec vous, je ne m’attendais pas du tout à ce que ce provoquerait en et pour Seiche, ni des liens que cela créerait. Je me suis régalée à vous lire et vous suivre dans vos aventures parallèles (pauvres Justin…), ça m’a permis d’en découvrir un peu plus amplement certains. Merci <3
Pps : Il est possible que je reposte encore, une fois que O (peut-être même les autres sirènes, ou bien Scar ?) aie posté.
Synthèse : Seiche est complètement en PLS intersidérale, morte à l’intérieur. Elle est triste de ne pas réussir à faire comprendre à Scar l’importance des cadavres abandonnés, mais elle sait qu’il veut avant tout la protéger et qu’il ne l’aurait abandonné. Elle est désorientée à l’intérieur du dirigeable (je suis restée très abstraite, ne sachant pas trop ce qui s’en serait occupée), vomit par-dessus la rambarde à cause du changement d’état. Est témoin de l’arrivée de Peter, des oiseaux, mais ne ressent qu’un froid tout intérieur, une tristesse qui lui givre le cœur autant que celui de l’enfant Roi.
Tick Tock
♣ Récolteur ♣
✘ AVENTURES : 162 ✘ SURNOM : la Grimace ✘ AGE DU PERSO : environ 6 ans
✘ DISPO POUR RP ? : oui ✘ LIENS : Tic et Toc
[ancienne fiche : ♫]
Tick Tock a colorié. Il a juste colorié, pendant tout le trajet. Pendant que ça parlait de fours et de démarrage et de seller boy. Il a presque fini le premier coloriage, c'est le Capitaine Crochet.
*
Tick Tock bouscule les enfants devant lui, de plus en plus fort, bientôt avec toute sa force. Il veut voir ce qu'il y a dehors. Son tic tac s'est accéléré, il résonne entre ses oreilles, parce qu'il sait qu'il se passe quelque chose d'important. Il arrive tout devant, tout tout devant. Ses yeux verts clignotent, rebondissent contre les centaines d'oiseaux, contre Peter Pan qui ressemble à une statue-oiseau et contre l'énorme oiseau extrêmement noir dans son dos. La bouche de Tick Tock s'ouvre parce qu'il a vu déjà des tonnes de bêtes, mais jamais un oiseau comme ça, noir comme ça.
Et puis les enfants crient, chuchottent, se montrent les uns aux autres. Personne se montre à Tick Tock puisque personne lui parle en général, alors il se regarde tout seul. Il se regarde longtemps. Il regarde la veine dans son bras transparent qui devient blanche. Il respire mal, et vite, mais il a pas crié. Sans baisser le bras, il se retourne et ses cheveux claquent derrière lui, il cherche des yeux une figure cassée.
— Lacerate, il dit en s'avançant très vite. Je deviens un fantôme moi aussi.
C'est pas la première fois mais quand même.
Il y a un éclat bleu qui passe à côté de lui. Il se retourne et voit Larme.
— Larme !
Elle le voit. Il la regarde. C'est un peu intense, surtout pour un enfant et une fée.
— Je ne peux plus te porter dans ma main.
Il a plus de main. Au moins, il se brûlera pas.
*
Sa tête était posée sur les genoux de Lacerate pendant le trajet. Ses gros cheveux n'avaient pas disparus. Sa tête était posée là et il s'est endormi. Il a dormi très longtemps. Quand il se réveille, Lacerate n'est plus là. Il se frotte longtemps les yeux. Avec...
— Oh... il dit simplement, en contemplant ses mains.
Elles lui paressent très brunes, très pleines, presque douloureuses. Et puis d'un coup le tic tac de son coeur est fort, exalté, comme frénétique. Il se sent tout brun et tout plein, plein de vie qui pulse et crie et rit, et c'est si puissant comme sentiment qu'il croit qu'il va vomir. Mais non, pas cette fois. Il inspire une énorme bouffée d'air et l'air a une odeur, un goût, une musique, l'air est si différent et il sait, puisque c'est un enfant, que c'est celui du Pays.
Il pousse une fille et se plaque à la fenêtre ronde. L'île ressemble aux bras d'une maman. Il y a même un bateau qui vole. C'est comme un rêve les yeux ouverts.
Le garçon à la musique entraînante fit son entrée, mais elle ne fut point triomphale, pas même éclatante. Tout au contraire, il y avait, sur son visage, un air de résignation mêlée à de l'ennui. Il resta ainsi, debout et silencieux, durant un moment. La scène était si fantasmagorique que Dude s'était tu lui aussi. Enfin celui qui revêtait apparemment le rôle de soigneur, s'agenouilla devant Seller Boy et renvoya son gardien d'un simple mot. Du moins c'est ainsi que ce dernier interpréta l'étrange son qu'émit le garçon aux yeux en amande. Il s'écarta donc docilement et ne quitta point son protégé des yeux, ni même de plus d'un pas. Le sang ne l'effrayait point, la mort était une toute autre histoire... A dire vrai le Chevalier n'avait jamais ôté la vie et les morts sur son chemin lui étaient bien trop étrangers pour l'avoir marqués. En cet instant, ses doigts tremblaient et il serrait les dents d'angoisse. Seller Boy ne pouvait trépasser, pas sous les yeux de celui qui avait tout fait pour le protéger. La question du Soigneur lui fut d'une grande aide dans ce moment difficile, et Dude laissa libre court à ses mots, contant avec force de détails leurs péripéties nocturnes. Ainsi, les occupants de la cabine furent sauvegardés de la scène lugubre se jouant à l'extérieur du Zeppelin. Fort heureusement, car le Chevalier n'aurait pu supporter la vision de son Roi ainsi. Cela aurait été un nouvel échec. Au lieu de cela, le garçon à la musique entraînante se laissa choir contre la banquette, l'air presque satisfait, du moins détendu. Son hochement de tête apprit à l'armurier que Seller Boy vivrait ; les couleurs qu'il avait repris n'en étaient que de belles preuves. Une friandise chocolatée apparut sous son nez et il l'accepta en souriant de toutes ses dents restantes.
« Thank's man »
Alors qu'il s'apprêtait à l'ouvrir un cri lui échappa ainsi que la friandise alors qu'il contemplait ses mains transparentes. Ses yeux écarquillés firent le chemin entre le phénomène aussi surprenant qu'inquiétant au soigneur partageant son sort. Ainsi que Freckles et le garçon aux casseroles comme il réalisa quelques instants plus tard.
« Oh man ! What's the deal ? » souffla-t-il.
Personne dans cette cabine ni au-delà ne possédait la réponse et ils durent patienter en se demandant si ils récupéreraient un jour leurs corps. La friandise chocolatée était quant à elle, totalement inaccessible, au grand damne du Chevalier. Le temps passa dans un silence fort peu usuel en présence du jeune Dude et pourtant bien compréhensible au regard de la situation. Lorsque ses mains reprirent couleurs et substance il laissa échapper un cri de joie et bondit sur la friandise ; elle l'avait raillé durant tout le trajet. Il la décortiqua avec soin et la dévora avec entrain en grognant de plaisir ; il en avait oublié le goût. Peu de temps après Seller Boy s'éveilla et Freckles joua son rôle de chef, rassurant et plein de promesses dont le Chevalier ne douta pas une seconde. Il apprit durant cette entrevue, que le garçon s'appelait Justin, mais de cela, l'armurier ne se souviendrait pas longtemps. Le Soigneur quant à lui, partit accomplir son devoir dans le Zeppelin, maintenant qu'il avait retrouvé l'usage de ses mains. Un peu plus tard le Chef des Récolteurs sortit à son tour, laissant Dude et Justin - ainsi que le garçon aux casseroles encore évanoui. L'armurier lui parla de l'Île, de ses aventures, des personnes qui y résidaient - les bonnes comme les pires. Et peut-être que grâce à ce récit passionné, Seller Boy pourrait trouver Never Land moins effrayant et plus merveilleux. Et même si l'Infirmerie improvisée ne possédait aucune fenêtre, Dude sut qu'ils étaient rentrés ; il le sentit dans chaque fibre de son corps.
- Panique grave, veut pas que Justin meurt (a jamais vu de proche mourir). - Se déstresse en racontant toute leur histoire en détails à Wrath, même si il en comprend pas la moitié x) - Reste dans la cabine sans fenêtre, voit pas Peter, est pas courant (l'aurait mal vécu sinon, comme un échec personnel, de voir Peter comme ça) - Soulagé quand Justin est tiré d'affaire. - Saisit la barre chocolatée et la laisse tomber en hurlant en voyant ses mains transparentes - Personne comprend ce qu'il leur arrive, attend de voir si il va récupérer ses mains (moitié effrayé/intrigué), dans le silence - Hurle de joie en voyant ses mains et se jette sur la barre chocolatée en la dévorant, la savoure grave - Justin se réveille, Freckles fait son speech, Dude croit à toutes ses promesses (et apprend qu'il s'appelle Justin du coup, mais va vite oublier) - Laissé seul avec Justin et Rainbow évanoui -> discute avec Seller Boy, lui raconte l'Île, les gens, les aventures - Ne voit pas mais sent qu'ils sont rentrés, sourit