Koala Cosmique
↣ Papoose des Hurons ↢
✘ AVENTURES : 102 ✘ SURNOM : la Flèche ✘ AGE DU PERSO : 12 ans
✘ DISPO POUR RP ? : 1/2 ✘ LIENS : Je suis.
(Je fus.)
Nous sommes.
| Sujet: Beni soit celui qui fait de la vérité sa demeure. Lun 2 Fév 2015 - 21:40 | |
| Cosmos Trucs | Surnom : La Flèche Groupe : Garçon Perdu Age : 12 ans Rôle : Grimpeur
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Révérences « J'essaye de me connecter aux énergies cosmiques. »
La phrase est récurrente, presque mécanique, mais s'écoule avec une douceur indulgente des lèvres du garçon. Elle répond toujours à la même question. Qu'est-ce que tu fais. Cosmos a compris assez vite que ses activités personnelles n'avaient pas grand chose en commun avec celles des autres. Son allure même offre un contraste saisissant avec les enfants du Grand Arbre. Son crâne, son habit, sa gestuelle, même la tonalité de sa voix est différente. A des années lumières.
Cosmos a été élevé dans la tradition bouddhiste, auprès de moines tibétains. Orphelin, il l'a toujours été et n'en a jamais souffert. Déjà détaché. Il ne regrette aucun parent, aucune sœur, aucun frère. Parfois, une sorte de gêne, comme une démangeaison, grattouille son esprit tout au fond. Il ignore que c'est sa mémoire qui tente de ne pas tomber. Qui s'accroche. C'est lorsqu'il médite que Cosmos est le plus connecté à son passé, à la vie d'avant. Des flashs bizarres lui sautent aux yeux, en lui-même. Parfois, ils sont flous et nébuleux et ne trouvent guère de sens à sa logique. D'autres fois, ils sont si intenses qu'il a l'impression de chuter, ou bien d'être heurté par une chose énorme qui lui coupe le souffle. C'est perturbant, et Cosmos est peu accoutumé aux perturbations.
Son ancienne existence se résumait à une paix absolue, profonde et travaillée. Il méditait, apprenait, observait, écoutait, respectait toute chose et toute âme. Au premières années de sa vie, c'est chez les apprentis shaolin qu'a vécu Cosmos. Il faisait parti de ces enfants étranges qui multiplient les prouesses physiques afin d'épater les touristes. Il connaissait le kung-fu, le tai chi, et quelques autres arts martiaux de ce style dont le dessein ultime est de fortifier autant l'esprit que le corps. Car c'est cela, que Cosmos aime, qu'il recherche et perfectionne. C'est cette communion essentielle entre corps et esprit. En occident, les hommes ont oublié, annihilé ce lien pourtant si réel qui unit les deux entités. Ça le surprend toujours. A Neverland, en un sens, le monde physique et le monde spirituel se rejoignent tout à fait, et c'est cela qui lui plaît le plus ici. C'est pour cela qu'il est là, même. Cosmos était un enfant shaolin doué et reconnu, dont la force était positive et maîtrisée. Cosmos abhorrait et abhorre toujours toute forme de violence. Il ne voyait en la technique corporelle qu'une façon de connecter chaque partie de son être tout en se mêlant à l'ensemble des éléments qui composaient son environnement naturel. Une danse, ultime, absolue, cosmique. Le vent, la terre, l'eau. Ses mouvements parlaient autant qu'un langage. Ce fut lui-même qui décida, aidé de son maître, de rejoindre les temples tibétains afin de parfaire une technique qui, de plus en plus, le passionnait. La méditation. Toujours plus reculé, toujours plus recueilli. Toujours plus connecté. Au plus proche de la vérité, au plus profond de l'âme. Il y vécut deux ans, deux ans intenses, à la fois détaché du monde et incroyablement enraciné dans sa réalité la plus abstraite, et pourtant la plus pure. Depuis lors, Cosmos ne peut vivre sans méditer ni sans effectuer, chaque jour, quelques mouvements de cet art qui l'a toujours accompagné. Son art le transcende, tout entier. Cosmos incarne son art.
C'est un enfant bon, simple, plutôt insouciant. Il ne perd guère aisément son sang-froid et trouve toujours prétexte à se réjouir. Il adore et respecte la nature plus que toute chose. Les Hurons sont sans conteste le peuple qu'il estime le plus, mais il apprécie singulièrement le chaman des Delaware également, qui est à l'origine de son curieux tatouage sur le crâne. Son plus grand souhait serait d'atteindre cette aptitude suprême, celle qui consiste à se détacher de son enveloppe terrestre, comme le font les Hurons les plus compétents. Il les admire profondément. Il sait déjà le faire, en un sens, mais se trouve bien évidemment incapable de gambader librement sous une forme spiritique comme ils le font. Il ne désespère pas, toutefois.
En vue de son enseignement, Cosmos sait combattre. Il déteste les armes et les coups bruts, et de manière générale, il se contente d'esquiver ou de parer les assauts. On ne lui a pas appris à attaquer. Il bondit, évite, glisse, se baisse et se cambre. Souple et rapide comme un singe. Il ne donnera jamais des coups capables de tuer. Il tentera juste de rendre son adversaire confus et inoffensif. Parfois, c'est vrai, il en rit, se gaussant de la gaucherie lente de son adversaire. D'autres fois, quand il voit les figures haineuses et les lames ensanglantées, quand il comprend que le combat est réel et dégoûtant, morbide, il ne rit plus. Plus du tout. Il est tétanisé, horrifié. Il perd ses moyens. Les abordages et les batailles, Cosmos y prend part seulement lorsqu'il y est contraint, et en résistant autant qu'il peut à l'agressivité, évitant toute souffrance de l'autre. Même si c'est une vraie brute. Il ne comprend pas du tout la folie meurtrière, inconsciente, qui règne trop souvent au Pays de Jamais. Après ces épreuves sanglantes, tortureuses à sa chair et à son âme, il s'isole quelque part, souvent en haut d'un arbre ou d'un rocher, et médite, médite, médite, des heures durant. Pour essayer de retrouver la paix intérieure si essentielle à sa survie à lui. Il déteste tout autant l'injustice ou la douleur liée à autrui. Il combattra la première et apaisera la seconde dès qu'il le pourra. Cosmos a confiance en lui autant qu'il a foi en l'humain. C'est un optimiste forcené, presque naïf, mais quelque chose en lui est profondément conscient de tout. Et l'injustice, la barbarie, la brutalité, la lâcheté sournoise aussi, rien n'est plus enclin à l'indigner que ces illustrations parfaites des bassesses humaines. Il se met en colère, les traits soudain si crispés qu'ils déforment son visage, et sa posture change. Agressive, offensive. Puis, lorsqu'il se calme, car il se calme toujours, il s'en veut. Il en pleure, parfois. Son combat à lui, c'est de croire en chacun et de tenter de secourir les esprits égarés dans la violence, la haine ou la vengeance. Il combat les ténèbres dans le coeur des hommes. Quant à tuer, ça, il ne le peut pas. Il ne le fera pas. Jamais.
Certains le trouvent bizarre, avec sa tenue traditionnelle qu'il a conservé, sa flèche bleue sur la tronche et sa manie de se tenir en tailleur pendant des heures ; mais on le trouve aussi gentil, calme, jovial. C'est difficile de le détester. Quand il s'agit de plaisirs simples d'ailleurs, Cosmos adore s'amuser ! Danser, rire, courir... Il peut même se révéler un tantinet imprudent. Ses jeux préférés sont souvent proches de la nature et ses merveilles, que ce soit dans l'eau, dans la terre ou au sommet des arbres et des montagnes. Il est tout à fait proche des animaux et, de manière générale, ils le lui rendent bien. Il déteste la chasse. Même le plus insignifiant insecte trouve grâce à ses yeux.
Quand à son activité favorite... Oh, certainement la contemplation des esprits. Il ne s'en lassera jamais. Sur l'île, dans les endroits les plus chargés en énergie spirituelle, il les sent battre dans son propre cœur.
« J'essaye de me connecter aux énergies cosmiques. » C'est ce qu'il dit quand on lui demande ce qu'il fait, assis en tailleur quelque part, le dos droit, les paupières closes. Parce que Cosmos, il sait que tout n'est qu'un, et qu'un est tout, que chaque Garçon Perdu, chaque fleur et chaque rêve fait parti de ce grand tout, ce grand rien, que les différences sont illusoires et les frontières inutiles, que chacun est l'Univers. Il se fond dans le cosmos, dans l'infini, dans sa tête, son corps, et le pays imaginaire est alors le plus réel de tous les lieux. C'est pour cela, voyez-vous, qu'il fut appelé Cosmos.
Unique au monde → Cosmos est né dans les montagnes de l'Himalaya, puis il a été élevé dans la tradition bouddhiste auprès de moines shaolin. Il est donc passé maître, malgré son jeune âge, dans la pratique de certains arts tel que le tai chi ou le kung-fu.
→ Ayant ensuite été recueilli par des moines tibétains, il a perfectionné son art de la méditation, apprenant ainsi à se détacher du monde tout en se connectant à l'univers tout entier. Il la pratique encore chaque jour.
→ Il a l'habitude de s'asseoir en tailleur très régulièrement, même au beau milieu d'une conversation. Il possède un équilibre assez extraordinaire qui lui permet même de se tenir sur une jambe au sommet d'un bâton sans jamais tanguer !
→ Cosmos est très souple, très rapide, très agile, et très curieux.
→ Cosmos est végétarien.
→ Cosmos ne supportera jamais de se vêtir de peaux de bêtes.
→ Les choses matérielles n'ont que peu d'intérêt à ses yeux. Il n'est attaché à aucun objet.
→ Cosmos sait combattre et se défendre mais toute forme de violence lui est quasi insupportable. Il est incapable de tuer n'importe quelle forme de vie.
→ Il n'a jamais utilisé d'arme et ne saurait même pas le faire, le seul objet dont il use est un long bâton.
→ Cosmos est fasciné par la puissance spirituelle des Hurons, et estime grandement leur mode de vie. Il aimerait accéder un jour à leur niveau suprême de méditation et quitter son enveloppe corporelle. Il n'a jamais réussi malgré son acharnement, mais n'éprouve nulle frustration. S'il n'y parvient pas, c'est que ce n'était pas écrit. En revanche, certains assurent que lors de certaines séances particulièrement longues et intenses, le tatouage de flèche qui partout son crâne et ses bras s'est mis à luire. Lui-même ne sait pas si c'est vrai. Il lui arrive fréquemment de s'évanouir à la suite de ces séances. En méditation, Cosmos s'oublie parfois, en tous cas il oublie ses besoins primaires, et son corps en subit régulièrement les conséquences. Il demande alors à sa mère de lui concocter un mélange dégoûtant mais très revigorant de fruits étranges qu'il cueille lui-même.
→ La famille est un concept étranger pour Cosmos, il a la chance de ne manquer d'aucune affection, aucune autorité ou figure parentale. En revanche, il est mal à l'aise avec les rôles de « mères » que Peter a organisé dans le Grand Arbre, et ne comprend pas bien ce fonctionnement.
→ Cosmos est extraordinairement touché par les manifestations de la nature. Il aime à recueillir les animaux blessés, qu'il apporte ensuite à Héron Placide ou Soul suivant l'endroit où il se trouve. Il enlace parfois les arbres des heures durant, torse et pieds nus. Mais ce qui l'émeut le plus restent encore la majesté des esprits.
→ Cosmos se met souvent dans un coin afin de continuer à travailler son art, affûter ses mouvements, ses réflexes, c'est une sorte d'habitude qu'il alimente depuis toujours. Il adore danser aussi, un peu n'importe quoi, et c'est un grand amateur de musique.
→ La douleur d'autrui le touche extrêmement, tout comme celle de la nature. Lors du massacre du Démon, qui a noirci une partie du Bois Joli, il s'est enfoncé dans une déprime profonde. Chaque fois qu'il découvre un vestige de cette tragédie, il pleure. Il craint infiniment le Démon, d'ailleurs.
→ Cosmos déteste les abordages, les bannissements, les combats d'arène, les guerres même pour rire. Il aime la joie, la fête, la paix, les sourires et les caresses de la nature contre lui. Encore plus celle du vent.
L'île Comment vis-tu ton séjour à Never Never Land ? Que représente ce lieu pour toi ? Plusieurs choses à la fois, et parfois contradictoires. Pour Cosmos, il en est convaincu, le Pays de Jamais est le point central de l'Univers. Là où toutes les dimensions, celles du temps, de l'espace, du réel, se mêlent en une. L'énergie spirituelle qui s'en dégage ne fait que confirmer cette conviction. D'un point de vue symbolique, donc, il trouve l'île parfaite. Mais l'ambiance qui y règne parfois, que ce soit chez les pirates, les piccaninny, et encore plus les garçons perdus... Cette anarchie bruyante, sanglante, hostile. Ça le dépasse. Ça lui fait peur. Alors pour lui, il y a l'île et l'île. Un peu comme Peter et son ombre...
Regrettes-tu ta vie d'avant ? Voudrais-tu pouvoir retourner dans le monde ordinaire ? Si tu n'en as jamais connu d'autre, désirerais-tu une autre vie ? L'autre monde te fait-il envie ? Il sent bien, parfois, que sa vie lui manque. La paix, surtout. C'est pour ça qu'il cherche sans cesse la compagnie des Hurons, car leur philosophie lui rappelle intimement celle de ses anciens tuteurs. Et en même temps, il sait que sa place est là. Il a cherché ce lieu, en lui-même et dans l'infini, depuis toujours. Le karma l'y a mené. Il sait qu'il ne peut aller plus loin, plus haut. Il a atteint l'absolu. Là où tous les mondes, toutes les vérités se rejoignent en une. Là où tout existe.
Comment vois-tu Peter Pan ? Quels sont tes sentiments envers lui ? Enfant fée, enfant esprit, enfant rêve. Peter Pan est celui qui fait tourner le monde, ce monde, et garde précieusement la clef de l'imaginaire. Il est essentiel, autant qu'un soleil, et en ce sens Cosmos le considère avec le même respect qu'une forêt millénaire, qu'un esprit ancestral. Mais il sent quelque chose, chez Peter, de fragile, cassé, tordu, son énergie est bizarre, son esprit bancal, son aura est comme tachée. Il lui semble parfois entendre un sanglot derrière son rire sonore. Peter le perturbe. Pan le comble.
Bout d'aventure Ce n'est pas encore le jour lorsque l'enfant s'éveille. L'aube dépose sur le ciel une couverture rosée. Le vent s'infiltre dans les narines de l'enfant qui le hume avec bonheur. La beauté du monde le touche, de partout. Ses cinq sens sont toujours à l'affût d'une sensation pleine et pure. L'enfant se redresse d'un mouvement souple et gracieux, direct, comme à son habitude. Il s'évade de sa chambre au confort rustique et s'engouffre dans la fraîcheur du petit matin. Il a fait le trajet les yeux fermés. Il laisse la brise agiter le tissu de sa tunique, à défaut de remuer une chevelure à laquelle il a renoncé. Sans toujours ouvrir les yeux, il inspire, lève un bras, étire une jambe... Puis se lance dans une succession de mouvements compliqués, maîtrisés, toujours gracieux et aériens. On dirait une danse, mais quelque chose de plus solide, de plus ancré, accompagne la chorégraphie. On dirait plutôt... Un langage.
C'est à cet instant qu'apparaît l'enfant sauvage. Comme un courant d'air, car l'enfant vole. Enfant du ciel et de la nature. Esprit. L'enfant danseur, lui, l'a senti sans le voir, car ses yeux sont toujours clos. Sans un mot, sans une expression, il se met agilement en tailleur et s'assoit sur le sol pierreux qui précède le temple.
Une imperceptible vibration lui indique que l'enfant s'est posé devant lui. Une forte odeur, étrange et inconnue, l'accompagne. Sève, terre, nuage, enfance, aventure, rire. Quelque chose d'autre aussi. Plus sombre.
Au bout d'une minute ou deux, l'enfant du ciel se décide à parler. Sa voix est fluette, mais imposante, un peu magique, comme ces mélodies qui nous font vibrer le cœur de façon surnaturelle.
— Tu n'ouvres pas les yeux ? demande-t-il.
L'autre enfant sourit.
— Je te vois bien comme ça.
Silence. L'enfant du ciel semble perplexe.
— Je t'ai entendu.
Cette fois-ci, c'est Tenzin, car c'est encore son nom, qui est perplexe. Il n'a pas appelé Pan. Il n'aurait pas oublié. C'est alors qu'un souvenir, justement, éclos au fond de son crâne, ou plutôt juste derrière les yeux. Un rêve. Il a vu des esprits, les esprits fondamentaux, à l'origine de tout, en rêve. Dans leur foyer. Là où la foi leur ont donnée vie. Là où les esprits ont corps et parole. Il a souhaité si fort, si intensément, lui qui tient tant à préserver pourtant la paix de son âme, il a voulu approcher leur monde et toucher leur éclat. Il a voulu sentir courir en lui leur énergie folle, celle de milliards de songes, de croyances et de symboles. Plonger dans l'espace infini. Il l'a tant et tant souhaité, que l'enfant du ciel en fut attiré. Tenzin comprend.
— Viens avec moi. dit l'enfant du ciel, péremptoire.
— Pourquoi ?
— Là où je t'emmène, il y a des fées, des sirènes, et des créatures que tu ne peux même pas imaginer. On ne s'ennuie jamais et on n'est jamais triste !
Tenzin sourit. Il n'a toujours pas ouvert les yeux.
— Moi non plus je ne m'ennuie jamais. J'apprends à ne pas laisser la tristesse assommer mon esprit, je la laisse couler en moi comme un fleuve, comme un ruisseau clair. Si je la retiens, l'eau sera troublée, et mon cœur aussi. Quant aux fées, je n'ai pas besoin de les voir ou les entendre, je sais qu'elles existent quelque part, et que je serai capable de les toucher en approchant autrement le réel. Tu comprends, enfant du ciel ?
Silence. Non, Peter Pan n'a certainement pas compris. Ces choses-là n'atteignent pas la tornade qu'il incarne. Peter ne sait penser. Il combat l'ennui et la tristesse à grands coups de frénésie, de déni et d'oubli. Tout cela lui échappe. Toutefois, dans son intelligence brute et maligne, la seule qu'il possède, il sent la faille dans la logique du jeune moine. Il s'approche, et Tenzin sent encore plus son odeur. D'instinct, il sent aussi sa légèreté et en est saisi. Il se force à ne pas lever les paupières, c'est de plus en plus dur. L'attraction est forte, quasi surnaturelle. L'enfant du ciel a quelque chose d'inhumain en lui.
— Viens. Tu sais que tu dois venir. Le monde ordinaire ne peut plus rien t'offrir. Sur l'île, l'esprit n'a pas de limite.
Sur l'île, l'esprit n'a pas de limite. Sur l'île, l'esprit n'a pas de limite. Sur l'île, l'esprit n'a pas de limite.
La phrase résonne en Tenzin en écho, de plus en plus forte, de plus en plus irrésistible. Son pouls s'est accéléré, comme sa respiration. Ses muscles se sont tendus. Tenzin a depuis longtemps appris à se détourner de toute tentation. Aussi la sensation, ravivée, est plus puissante que jamais.
Il finit par ouvrir les yeux. Il les cligne plusieurs fois, presque ébloui. Peter Pan ressemble à un rêve, l'un de ceux qui sont très réels et dont on se réveille avec peine, l'un de ceux dont on sait qu'ils pourraient si subitement se muer en cauchemar. Ses yeux sont noirs comme le fond de l'espace. Tenzin s'y égare un moment, en apesanteur.
Pan lui prend la main, doucement, mais il sent que ce sera sans retour. Après, il ne se souvient plus. Ni de la dernière vision du temple, ni du voyage, ni de son arrivée. Il se souvient simplement, un peu enfoui en lui quand même, de la sensation de voler. Voler en lui-même, Tenzin savait le faire depuis longtemps. Mais sentir le vent glisser sur son corps tout entier, traverser un nuage humide et embrasser les branches des astres, il ne connaissait pas. C'était le comble du bonheur. Aussi absolu que le cosmos lui-même.
Invisible pour les yeux | T'as un Pseudo ? Majesté ! Et un âge ? Non. C'est quoi ton Avatar ? Aang, ATLA. Comment t'as découvert l'île ? Elle m'a découvert... Tu la trouves comment ? Réelle. Dis, tu crois bien aux fées ? Bien sûr.
J'ajoute un merci au livre L'âme du monde qui est un ouvrage beau et simple sur le monde, le soi, l'esprit, la croyance, la vérité, l'humain, etc. C'est pour rendre hommage à Avatar et à ce livre que Cosmos s'appelle Tenzin !
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Dernière édition par Cosmos le Ven 14 Aoû 2015 - 13:49, édité 3 fois |
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