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Rose
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MessageSujet: Confie-moi ta douleur   Confie-moi ta douleur EmptyJeu 7 Aoû 2014 - 11:06

« Rooooooooooose ! »

La jeune fille eut juste le temps de se retourner avant que le petit garçon se précipite dans ses bras. Elle rattrapa de justesse le petit soigneur en larmes qui vint s’écraser contre sa poitrine.

“Allons, allons, calme-toi. Chuuuut.”

Elle caressa doucement les cheveux du petit garçon et le berça doucement en attendant que ses sanglots s’apaisent assez pour qu’il puisse parler.

“Que se passe-t-il ?”

Étant donné l’activité du petit et le fait qu’il était venu la voir elle et non Mary, Rose se doutait déjà de la raison de ces larmes… et elle ne se trompait pas.

« Mary elle a dit que j’ai fait une bêtise alors que c’est pas vrai et… et… et elle m’a puniiiiiii ! »

Pas besoin d’en dire plus, elle savait. Ce n’était pas le premier. Le cœur de Rose se serra, à mi-chemin entre la colère et la pitié. Les deux envers Mary. Il faudrait vraiment qu’elles parlent toutes les deux… mais pour le moment, l’important c’était l’enfant. Il fallait le consoler et lui dire que ce n’était pas grave, qu’il ne fallait pas s’inquiéter. Et elle lui raconta comment Mary était en fait une adorable princesse qui avait un jour été ensorcelée par une très vilaine sorcière. Depuis, Mary ne pouvait plus être gentille, elle était obligée d’être vilaine avec les autres.

« Alors elle sera toujours méchante ? »

Rose lui sourit gentiment, heureuse de voir qu’elle avait fait cesser les larmes et que le petit montrait désormais une vive curiosité au lieu de sa douleur.

“Elle le sera tant que le sortilège ne sera pas brisé.”

Se détachant de la mère, le bambin dressa un bras victorieux et prit une pose héroïque.

« Moi je briserai le sortilège de Mary et comme ça elle sera tout le temps gentille avec nous, comme toi ! »

“Sais-tu au moins ce que tu dois faire ?” rigola Rose devant ce tableau.

Le garçon sembla se dégonfler soudain, comme un ballon de baudruche dans lequel on aurait planté une punaise. Rose rigola de plus belle devant son air penaud. Alors elle se pencha vers lui, s’approchant tout près de son visage et chuchota comme pour lui dire un secret.

“Le seul moyen de briser le sortilège, c’est d’être très gentil avec elle, et si on arrive à rassembler assez de gentillesse autour de Mary pour combattre la méchanceté du sortilège, alors elle sera libérée. Mais attention, ça ne sera pas facile, c’est un exploit dont seuls les plus grands héros sont capables. Tu crois que tu pourras y arriver toi ?”

« Être gentil avec Mary ? » fit le bambin, pas convaincu.

Rose acquiesça, sûre d’elle. L’enfant regarda dans le vide un moment, il semblait réfléchir, puis soudain, son visage s’éclaira et il brandit à nouveau le poing vainqueur.

« Oui, j’y arriverai ! Je serai le prince qui sauvera la princesse Mary ! »

Rose lui sourit, indulgente, et posa un baiser sur le front du preux chevalier.

“Alors vas, et accompli ta tâche avec courage !”

Le petit, désormais largement souriant, s’en alla au pas de course vers son destin sous le regard bienveillant de maman Rose.


* * * * *

Rose avait attendu la fin de la journée, que tous les enfants soient couchés, pour aller trouver Mary. Elle avait jugé plus prudent d’attendre qu’il n’y ait plus d’oreilles indiscrètes à trainer dans les environs. C’est que, entendre une mère en réprimander une autre, cela risquait de déstabiliser les petits.

Rose vint alors chercher Mary à l’infirmerie et lui demanda si elle pouvait lui parler. Elle l’entraina un peu à l’écart afin d’être sûre que personne ne viendrait les déranger.

“Il y a encore un de tes enfants qui est venu me voir parce que tu l’as puni injustement.” commença-t-elle en parlant à voix basse.

Il n’y avait pas de reproche dans sa voix, tout juste savait-on qu’elle réprouvait ce genre de comportement en voyant l’éclair de ses yeux. On aurait plutôt dit qu’elle était lassée. Et c’était vrai. Après cette journée bien remplie, Rose aurait aimé rejoindre son propre hamac et passer une bonne nuit de sommeil. Mais surtout, depuis des années qu’elle fréquentait Mary, elle commençait à comprendre que son comportement avec les enfants cachait quelque chose de douloureux et elle avait pitié de la pauvre petite fille. Car oui, pour Rose, Mary était une petite file au même titre que les autres Garçons Perdus.

“Je ne suis pas venue te faire de reproches, je suis juste venue te demander si quelque chose ne va pas.”

Depuis longtemps, Rose tentait d’apprivoiser Mary, mais la tâche était ardue.
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MessageSujet: Re: Confie-moi ta douleur   Confie-moi ta douleur EmptyDim 10 Aoû 2014 - 22:56

C’était la fin de la journée. Mary était un peu fatiguée et sur les crans. La journée avait été longue, surtout qu’elle avait été de garde à l’infirmerie.
Ce lieu était bruyant (enfin, un peu moins quand elle était là) et très agité. Trop à son gout. Elle était même allé passer ses nerfs sur un petit.
Elle eut un sourire à cette pensée. C’était un pauvre mioche dont le seul tort avait été de tomber dans un de ses pièges.
Il avait eu du mal à se défendre, couinant qu’il n’avait rien fait mais devant expliquer pourquoi il y avait un flacon de désinfectant (enfin, désinfectant, c’était un bien grand mot) brisé à ses pieds. Le tout alors que les autres l’avaient vu le casser (c’était pas vrai, mais les autres n’avaient pas très bien vu) (de toute manière, personne n’oserait la contredire).
Elle lui avait passé un savon sur l’utilité du désinfectant. Le tout avec une corde, un crochet et une position peu confortable.
Elle adorait ses idées parfois ♥

Enfin bref, c’était le soir, la plupart des petits étaient couchés. Ils avaient mangés. D’autres étaient à l’infirmerie. C’étaient les blessés et les soigneurs de garde.
Néanmoins, elle fut très surprise de voir arriver Rose. Son premier réflexe fut d’aller voir si elle était blessée. Mais elle voulait uniquement la voir. Ouups, ce n’était pas bon pour elle ça.
Elle la regarda d’un air étonné puis hocha la tête et la suivi.

Rose… C’était… Un peu compliqué de définir ce que représentait la jeune fille pour Mary. Bien qu’elle soit plus âgé qu’elle physiquement, la sanglante venait d’un époque plus lointaine.
Au début, elle avait été méfiante envers elle. Et puis, peu à peu, elle avait fini par la considérer comme une grande sœur. Une des rares mères avec qui elle avait des liens positifs.

Elles allèrent dans une pièce à l’écart. Et c’est là que la discussion sérieuse commença.

-Il y a encore un de tes enfants qui est venu me voir parce que tu l’as puni injustement. Je ne suis pas venue te faire de reproches, je suis juste venue te demander si quelque chose ne va pas.

Sa voix était basse et elle ne semblait pas lui reprocher quelque chose, comme elle l’avait annoncé. Mais Mary se sentit attaqué. Instinctivement, elle se mit sur la défensive :

-Oui. Je n’aime pas vraiment passer pour la méchante de l’histoire. « Injustement » ? Comment tu peux le savoir ? Parce qu’il est venu pleurnicher vers toi en disant « qu’il n’avait rien fait ? » Ils disent tout ca ! Même quand on les prend sur le fait ou quand ils se disputent. C’est jamais eux, c’est toujours la faute de quelqu’un d’autre.

Ce fait n’était pas totalement faux. Les garçons perdus étaient les champions pour se dédouaner de toute responsabilité. Mais elle en rajoutait un peu pour dévier le sujet.

-En plus, si quand je les gronde, tu les console par derrière, ils ne vont rien retenir. Et ils vont continuer leurs bêtises. Tu me sapes mon autorité en faisant cela. S’ils ont quelque chose à me reprocher, qu’ils viennent m’en parler ou qu’ils aillent voir Peter.

Bon, ce n’était peut être pas la meilleure chose à dire (enfin la fin). Elle ne savait pas vraiment pourquoi ou quoi exactement mais elle savait que son aînée n’était pas très en accord avec le garçon roi.

-La dernière fois, un enfant a abandonné mes affaires parce que je l’avais soigné et que cela lui avait fait mal.

C’était très vite résumé et elle zappait pleins de détails mais elle essayait d’attirer sa compassion. Mais…
Loony. Sa liste d’idée de meurtre et de torture à son égard grandissait de jour en jour. Si elle continuait sur ce sujet, elle allait lui montrer son mauvais côté.
Aussi en rajouta-t-elle une couche :


-Mais toi tu préfères croire une armée de sale gosse plutôt que moi.

Techniquement, elle avait raison car la sanglante mentait comme un arracheur de dent.
Mais cela ne l’empêchait pas de songer que la situation était franchement injuste.
Remarque… Cela aurait fait un beau métier pour elle, arracheur de dent.






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Rose
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MessageSujet: Re: Confie-moi ta douleur   Confie-moi ta douleur EmptyMer 13 Aoû 2014 - 14:21

Rose retint un soupir à la réponse de Mary. Évidemment, elle faisait preuve de mauvaise foi. Pour quelqu’un qui ne l’aurait pas connue, Mary avait raison. Chez les enfants, mentir était monnaie courante lorsqu’il s’agissait d’éviter de se faire gronder et d’échapper aux punitions. Et, d’un point de vue pédagogique, Rose n’aurait pas du repasser derrière Mary car elle sapait son autorité sur ses enfants, empêchant qu’ils retiennent la leçon. Agir ainsi discréditait Mary et la faisait passer pour la méchante. Seulement voilà, elles savaient toutes deux à quoi s’en tenir. Mary n’avait pas besoin de Rose pour se forger une réputation de méchante. Ce genre de plainte revenait bien trop souvent pour ne pas être fondées, et Rose avait vu comment elle traitait ses enfants (bien qu’elle ne sache pas tout, ce qui valait probablement mieux pour Mary et pour leur amitié). Non, Mary n’arriverait pas à acheter Rose avec ce genre d’excuse. La seule chose qui réussissait à acheter la mère des Artisans, c’était la volonté de la jeune fille de chercher à se justifier. Aux yeux de Rose, cela montrait que, malgré tout, Mary avait conscience de faire le mal et qu’elle en ressentait de la honte. Sinon de la honte, au moins du regret. C’était ce que notait la gentille Rose dont le cœur avait du mal à concevoir qu’une personne puisse être foncièrement mauvaise. Elle préféra ne pas relever la proposition de Mary quant au fait que, en cas de problème, les enfants devaient lui en parler ou aller voir Peter, car c’était une proposition stupide. Jamais les petits n’auraient assez confiance en Mary pour s’opposer à elle, quant à Peter… il leur rirait tout simplement au nez avant de s’envoler jouer ailleurs.

“Tu sais bien que ce n’est pas mon intention. Je ne veux rien de tout ça. Que tu passe pour une méchante ou bien que ton autorité disparaisse, je n’y suis pour rien. Tu es la seule responsable de ton comportement. Moi, tout ce que je veux, c’est qu’on arrive à vivre tous ensemble en réussissant à être heureux malgré tout.”

Douce et naïve Rose, généreuse au delà du raisonnable et trop pour son bien être. Qu’importaient les douleurs qu’elle devait endurer tant qu’elle pouvait semer un peu de bonheur autour d’elle ?

“Toi aussi tu pourrais être heureuse, tu sais ? Il suffit de le vouloir et de s’en donner les moyens. Je peux t’aider si tu veux.”

Elle dédia à Mary un de ses sourires plein de tendresse et d’amitié. Elle avait tellement voulu que Mary se confie à elle, qu’elle abandonne un peu son masque d’agressivité et qu’elle accepte d’être heureuse avec les autres. Mais depuis des années que Rose tentait de l’y inciter, Mary se dérobait. Et rose en était triste pour elle.
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MessageSujet: Re: Confie-moi ta douleur   Confie-moi ta douleur EmptyDim 17 Aoû 2014 - 17:35

Oups, Rose avait soupiré. Ce n’était pas bon signe. Elle ne gobait pas ses histoires. En même temps, c’était assez logique. La mère la connaissait assez bien pour savoir qu’elle essayait de se sauver.
Quelque part, Mary se sentait un peu honteuse. Parce que Rose était plus âgée qu’elle et qu’elle avait le don de la faire se sentir toute petite, misérable, comme un enfant pris en faute (ce qu’elle était). C’était aussi pour cela qu’elle la considérait comme une grande sœur (pas comme une maman car ce concept était trop associé au principe de punition à ses yeux). C’était la seule, avec Peter, qui était capable de faire reconnaître ses torts à la sanglante. Enfin, pas oralement bien sûr. Si la gardienne savait tout ce qu’elle faisait… Hum… Elle ne l’aimerait plus du tout. Mais dans sa tête oui.

-Tu sais bien que ce n’est pas mon intention. Je ne veux rien de tout ça. Que tu passe pour une méchante ou bien que ton autorité disparaisse, je n’y suis pour rien. Tu es la seule responsable de ton comportement. Moi, tout ce que je veux, c’est qu’on arrive à vivre tous ensemble en réussissant à être heureux malgré tout.

Mary fit une moue boudeuse. Elle utilisait toujours de ces grands mots et de ses expressions qui n’avaient aucun sens. Elle n’avait pas envie d’avoir encore un sermon à ce sujet.

-Toi aussi tu pourrais être heureuse, tu sais ? Il suffit de le vouloir et de s’en donner les moyens. Je peux t’aider si tu veux.
-Mais je suis heureuse.

C’était sorti un peu tout seul et elle la regardait d’un air surpris.

-C’est vrai ! Je suis bien ici ! J’aime mon rôle de mère, même si certains petits sont chiants.

Bon, c’est vrai que là, ca faisait un peu « J’aime bien torturer les petits enfants, surtout quand ils crient ». Et elle pensait surtout à la pelote qui occupait une bonne partie de ses pensées depuis certains temps.

-J’ai Agathe, poursuivit elle. Et on s’amuse bien. Et puis Peter m’aime. Et même si je ne suis pas forcément en bon terme avec toutes les mères, j’ai aussi mes enfants, comme Time. Bon, Time est peu zarbi sur les bords et c’était pas le meilleur exemple en soi mais… Je suis heureuse ! Ce sont les autres qui ont un souci. Et puis, je t’ai toi. ajouta-t-elle en lui prenant la main.

Elle la fixa droit dans les yeux. Elle ne comprenait vraiment pas.

-Je SUIS heureuse, répéta-t-elle. Je n’ai aucun problème. Et je ne comprends pas. Qu’est ce que tu attends de moi au juste ?

{HRP : désolée, c'est pas super Confie-moi ta douleur 477051527 }






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Rose
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MessageSujet: Re: Confie-moi ta douleur   Confie-moi ta douleur EmptyMar 19 Aoû 2014 - 12:01

Mary était heureuse. Vraiment ? Rose avait du mal à le croire. D’ailleurs elle n’y croyait pas. La Gardienne ne pouvait concevoir qu’une personne puisse être heureuse -sincèrement heureuse- alors qu’elle prenait plaisir à faire souffrir les autres. Pour elle, cela signifiait inévitablement qu’il y avait une erreur quelque part. Très probablement une blessure. La mère des Artisans était ainsi faite, son cœur ne supportait pas la douleur des autres, uniquement la sienne.
Pourtant, elle l’écouta attentivement sans chercher à l’interrompre ou la détromper. Elle écouta Mary parler de son bonheur, décrire sa vie. Agathe, Peter (elle avait un doute à son sujet mais s’abstint de dire quoi que ce soit), Time et ses autres enfants, malgré leur côté “chiant”. Et puis elle. Malgré elle, Rose fut touchée. Elle fondit devant un tel argument. Les yeux de Mary étaient tellement sincères en disant cela, ils évoquaient tant le regard de ses propres petits… Au fond, Mary elle aussi était encore une petite fille. Non pas que Rose se considère comme une adulte ou même supérieure d’une quelconque façon par rapport à la jeune fille, mais le cœur de Rose était avant tout celui d’une mère. C’est avec ce cœur qu’elle posait ses yeux sur le monde. Et c’est avec ces yeux qu’elle regardait Mary.

Alors que Mary lui avait seulement pris la main, Rose eut envie de prendre la jeune fille toute entière dans ses bras et la serrer longuement contre son cœur, quitte à l’y étouffer un peu. Mais elle se contint. Elle doutait que Mary eut apprécié une telle démonstration d’affection. Rose se contenta donc d’envelopper la main de Mary dans les siennes et de lui sourire largement.

“Je n’attends rien de toi. Je ne veux pas exiger, je ne fais que demander une faveur. La faveur de ta confiance. La faveur que, si un jour tu en ressens le besoin, tu sauras que tu peux venir te confier à moi. Après tout, je suis la Gardienne, je suis là pour garder vos secrets et vos peines pour que vous puissiez vivres heureux et plus légers.”

Rose souriait, mais au fond, elle craignait que ses paroles ne suffisent pas à rassurer Mary. Cette petite était telle une anguille, insaisissable. Et pourtant, elle enchaina comme si de rien était. Sans laisser paraitre le fond de sa pensée, et en mentant un peu.

“Tu me dis que tu es heureuse, alors je te crois. Juste… n’oublie pas que je suis là si besoin.”

Laissant de côté la prudence, elle se permit de caresser doucement la joue de Mary, rapidement, sans insister. Puis elle sembla changer du tout au tout. D’un sourire tendre, elle passa à un sourire enjoué et joyeux. Puisqu’elle n’obtenait rien, inutile d’insister. Rose savait très bien que cette méthode ne servait à rien. Aussi changea-t-elle radicalement de sujet. Elle était certes las de sa journée, mais elle ne voulait pas quitter Mary comme ça. Un peu de détente avant de dormir ne leur ferait pas de mal. Les journées étaient longues pour les mamans. Et puis, qui sait, elle en apprendrait peut-être d’avantage sur la jeune fille.

“Allez dis-moi, t’es partie en exploration y’a pas longtemps non ? Raconte-moi !”



[HRP : j’ai supposé que c’était un bon sujet de papotage et j’ai inventé une sortie pour ton personnage, mais ça pose prob je change]
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Mary
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MessageSujet: Re: Confie-moi ta douleur   Confie-moi ta douleur EmptyDim 21 Sep 2014 - 0:50

En voyant la réaction de la mère des artisans, Mary se dit qu’elle avait fait mouche. Pas que tout ce qu’elle avait dit eut été faux ou une manipulation mais elle se sentit rassuré quand elle vit que son aînée « baissait les armes ». Elle lui prit sa main et l’enveloppa entre les siennes, dans un geste d’affection (surement ?).

-Je n’attends rien de toi. Je ne veux pas exiger, je ne fais que demander une faveur. La faveur de ta confiance. La faveur que, si un jour tu en ressens le besoin, tu sauras que tu peux venir te confier à moi. Après tout, je suis la Gardienne, je suis là pour garder vos secrets et vos peines pour que vous puissiez vivres heureux et plus légers. Tu me dis que tu es heureuse, alors je te crois. Juste… n’oublie pas que je suis là si besoin.
-Ouais.

Mary était légèrement gênée, ne savant pas dire quoi de plus. D’un côté, elle était touché par les douces paroles de la mère, voulant dire plus que « okay » mais n’ayant pas les mots. Et de l’autre… de l’autre, elle savait qu’elle ne respecterait pas cette faveur. Jamais la sanglante n’abaisserait son bouclier aussi facilement et ne dévoilerait ses faiblesses.


-Allez dis-moi, t’es partie en exploration y’a pas longtemps non ? Raconte-moi !

Mary fut surprise par ce changement soudain de conversation. Elle resta quelques secondes ébahie… puis elle chercha rapidement quel genre d’exploration elle avait pu faire. Après tout, elle était mère, pas garçon perdu. Partir toute seule dans des lieux dangereux, très peu pour elle. Sauf sur ordre de Peter ou…
Ah mais oui. Bien sûr. Elle s’en rappelait désormais.


-Oh, oui. Je voulais aller voir la maison en pain d’épice. Tu sais, dans les profondeurs périlleuses. On dit qu’elle est… Ben en pain d’épice. Du coup, je voulais aller voir si c’était vrai.

Elle se laissa tombé sur un hamac qui traînait là (parce qu’elles étaient debout avant ? Oui, non, peut être, ne pas tenir compte de cette action si ce n’était pas le cas).


-J’ai cherché un éclaireur qui voudraient bien venir me montrer le chemin. Et finalement, j’ai trouvé un gamin qui s’appelle Grenouille. C’est un petit, juif, chétif. On le surnomme le funambule, enfin je crois. On vient de la même époque. Ouais, donc ca fait longtemps qu’il est là. Il a accepté.

*Enfin plutôt, je l’ai menacé* songea-t-elle en elle même avec sarcastique. *Mais ça je ne vais pas te le dire*

-Et ensuite, on…

Elle s’arrêta brusquement, tandis que des brides de mémoires lui revinrent en mémoire comme un flash.
La maison, la nourriture, l’odeur du sucre, manger, le pain d’épice, manger encore plus, le thé, les marques sur sa main, la servante, le décor, maison, sorcière, croquemitaine.
PEUR.
Elle frémit, se raidit, essaya de retrouver son calme mais n’y arriva pas. Alors elle tenta de composer un masque de sècheresse mais ce dernier semblait pris de soubresaut.
Comment était elle sortie d’ici ? Elle ne le savait déjà plus. Sur l’île, ce n’était pas si étonnant. Les souvenirs ne duraient pas bien longtemps. Mais là, elle tentait de se protéger. Ce n’était pas tellement la sorcière qu’elle tentait d’effacer. C’était le souvenir d’elle misérable.


-Le reste, je m’en souviens plus, répondit-il sèchement en faisant claquer sa langue. Mais c’était bien.

Cependant, cela ne l’apaisa pas vraiment. Le souvenir net du décor de la maison, SA maison lui revint également. Tous les détails, tout ce qu’elle avait vu, des masques à gaz jusqu’à l’armoire à pharmacie en passant par la règle (rien qu’à cette pensée, elle avait mal à sa main)… Tout était limpide dans sa tête. Et cela la dérangeait.
Rose devait surement voir son malaise. Après tout, elle n’arrivait pas à le contenir. Aussi la sanglante demanda franchement :


-Dis, est ce que tu te souviens de ta maison ?

Elle ne savait pas vraiment vers où elle allait avec cette question. Mais la situation ne manquait pas d’ironie. Alors qu’avec toutes son amitié et ses beaux discours, Rose n’avait jamais réussie à l’atteindre, elle avait touché le gros lot en posant une question en apparence banale.
C’était réellement ironique.

{HRP : Oh punaise, un mois d'attente. Je suis vraiment, VRAIMENT, désolée. J'espère que le rp te va. Pardon T_T }






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Rose
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MessageSujet: Re: Confie-moi ta douleur   Confie-moi ta douleur EmptyLun 29 Sep 2014 - 20:48

Si Rose fut blessée par le simple “ouais” de Mary, elle n’en laissa rien paraitre. Elle qui souhaitait pourtant ardemment venir en aide à cette petite mère, comme elle le faisait pour tout le monde. De son côté, Mary était gênée, Rose le voyait bien, mais elle ne pouvait faire autrement, elle était ainsi faite.

Heureusement, sa tactique fonctionna parfaitement. Son message passé, Rose avait complètement retourné le cours de la conversation. Il aurait été vainc de s’obstiner, et Rose voulait tisser un lien plus serré avec Mary, non le couper. Elle sentit pourtant la crainte l’envahir à la mention de la maison de pain d’épice. Mais bon sang, où Mary avait-elle la tête pour aller s’aventurer dans ce coin ?! Qu’est-ce qui lui avait pris ? Rose avait perdu toutes ses couleurs et l’écouta à peine parler du petit garçon qu’elle avait amené avec elle. Son esprit ne restait fixé que sur le danger qu’ils avaient approché bêtement.

« Mais pourquoi avoir été là bas ? » sa voix était aigüe, laissant percer une pointe hystérique de peur ? « Vous auriez pu vous faire tuer ! Ou pire ! Tu… tu as pensé à ce qui se passerait si tu disparaissais, au danger auquel tu t’es exposée ? A… »

Mais Rose s’arrêta brusquement. Elle venait de remarquer l’expression de Mary. La jeune fille n’allait pas si bien qu’elle voulait le faire croire. Mary tentait visiblement de maintenir une apparente tranquillité mais le souvenir de son excursion ne semblait pas si agréable que ça. Et quelque chose disait à Rose que Mary mentait lorsqu’elle affirmait ne pas se souvenir. La Gardienne se radoucit aussitôt. Elle n’avait pas besoin d’en rajouter une couche avec ses reproches, Mary avait retenu la leçon toute seule. Rose ne savait que faire. Pour n’importe qui d’autre, elle l’aurait aussitôt prise dans ses bras et l’aurait consolée, tout en lui disant que c’était fini et que désormais elle n’y retournerait plus. Avec Mary, cette méthode était à exclure. La jeune fille ne voulait manifestement pas qu’on sache que cette expérience avait été difficile pour elle. Rose demeura donc immobile, sans rien dire pour laisser le temps à Mary de recouvrer ses forces.

Et pourtant, la Sanglante n’y parvint pas. Cette aventure avait ébranlé Mary plus qu’elle ne voudrait l’admettre. Car, enfin, elle s’ouvrait un peu, laissant entrevoir un petit bout de Mary sans armure. Rose en fut étonné, et heureuse en même temps que triste, car une blessure ne saurait être un sujet de réjouissance.

La maison, la famille, son ancienne vie dans l’autre monde… ces blessures arrivaient à chacun d’entre eux à un moment ou à un autre. Sur Neverland, tous les Garçons Perdus subissaient cette douleur, jusqu’à ce que l’oubli les prenne complètement. Leur rôle de mère était justement là pour y remédier.

Rose s’assit à son tour, à côté de Mary puisqu’il n’y avait pas d’autre siège. La question de la jeune fille avait appelé la nostalgie de Rose. Elle faisait pourtant de son mieux pour ne pas penser à leur ancien monde, la comparaison entre la Terre et Neverland était trop douloureuse. Rose voulait seulement partir, en emmenant tous les enfants avec elle, pour avoir une vraie vie heureuse avec une grande famille qui accueillerait tous ses nouveaux frères et sœurs.

« Non, pas vraiment. Je ne me souviens d’aucune image, j’ai seulement quelques impressions. De la chaleur et de l’amour, j’entends des rires, parfois, dans mes rêves… Et puis un manque, ici. »

Elle posa une main sur sa poitrine, y sentant déjà un trou se creuser. Rose avait le regard dans le vide. Elle se laissait rarement aller devant quelqu’un, mais il lui semblait que l’échange était honnête. Mary lui laissait voir un peu d’elle, Rose lui devait bien cela. Pour autant, il était hors de question de se mettre à pleurer devant elle. La Gardienne ne pleurait jamais, c’était elle qui recueillait les larmes des autres sur son épaule, elle, elle devait être forte et ne jamais flancher. Rose avait offert de réconforter Mary, elle ne l’accablerait pas avec ses propres peines.

« Et toi, tu arrive à te souvenir, même après tout ce temps ? »

Mary était là bien avant Rose, et elle était arrivée depuis un bon bout de temps déjà, de quoi pouvait-elle bien se souvenir après avoir passé tant “d’années” sur l’île ?
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MessageSujet: Re: Confie-moi ta douleur   Confie-moi ta douleur EmptyMar 28 Oct 2014 - 20:00

-Non, pas vraiment. Je ne me souviens d’aucune image, j’ai seulement quelques impressions. De la chaleur et de l’amour, j’entends des rires, parfois, dans mes rêves… Et puis un manque, ici.

Mary la regarda, légèrement surprise. Elle ne savait pas que sa grande sœur se sentait aussi mal ici. Et cela l’embêtait car elle ne savait pas comment elle était sensé réagir. Devait elle la réconforter, ne rien dire, dire quelque chose, la toucher, s’éloigner ?
Elle n’avait jamais été douée dans ce domaine là. C’est pour cela qu’elle se liait toujours d’amitié avec des gens assez indépendant pour qu’elle n’ait pas à se soucier de leur peine. C’était un fardeau en moins.
Et puis, ce n’était pas interdit après tout ? Si l’on était trop triste, on grandirait. Elle eut une pensée à Soul à ce moment puis secoua vivement la tête pour la chasser. Pas bon, pas bon, ne pas y songer.
C’est pour cela que la question de Rose la surprit, la faisant atterrir sur terre.

-Et toi, tu arrive à te souvenir, même après tout ce temps ?
-Hein euh.

Elle eut du mal à trouver ses mots.


-Euh, pas trop. Enfin ça dépend. Y a des choses qui sont clairs et d’autre très floues. Mais depuis l’aventure, oui. Parce que… La maison, à l’intérieure, ressemblait à la mienne.

En fait c’était la sienne. Mais bon…

-Je me souvenais surtout des cris des sirènes, continua-t-elle sans se rendre compte du double sens de sa phrase. Et celui des bombes quand elles tombaient. Et puis de mère, de la bible, le carrelet…

Elle essayait d’énumérer le peu qu’elle avait gardé en mémoire et qui avait été ravivé par la vue magique de son passé. Puis une question s’insinua dans son esprit :

-Est ce qu’on a gagné ?

Pourquoi quelque chose qui avait tant d’importance à l’époque avait pu aussi facilement tombé dans l’oubli ?

-Je n’ai pas envie de retourner là bas. Même si mère me manque parfois. Mais je préfère ici. Seulement je n’arrive pas à tout abandonné. De toute manière, même si je rentrais, ce ne serait jamais le même monde. Et elle est…

Elle sursauta violemment, ses paroles ayant dépassé sa pensée. Le fait de l’entendre à haute voix lui avait fait un choc.
Une fois de plus, elle secoua violement sa tête, essayant d’effacer très vite ce qu’elle venait de dire. Puis elle déclara d’un ton ferme :


-De toute façon, c’est mal de se souvenir. Peter serait furieux s’il nous entendait. Je n’aurais jamais dû aborder ce sujet.

Elle aussi était furieuse mais elle ne savait pas vraiment contre quoi.

{HRP : Hum, euh, "ce soir", enfin à peu près quoi ;w; vraiment désolée. J'avais tout écrit sauf la fin car je savais pas vers où aller. Et puis ce matin ca s'est débloqué.
Si ca ne te va pas, je modifie sur le champ X_X}






Confie-moi ta douleur Fug6


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Rose
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MessageSujet: Re: Confie-moi ta douleur   Confie-moi ta douleur EmptyMar 28 Oct 2014 - 21:34

Sa question sembla sortir Mary de ses pensées. Où était-elle donc partie comme ça, avec cet air ? Peut-être Rose allait-elle le découvrir bientôt. En tous cas, elle avait au moins réponse à sa question. Comme elle, Mary ne se souvenait pas. Sans la maison en pain d’épice, Mary ne se serait pas souvenu. Encore un effet pervers de cette île et de Peter qui leur volaient leur vie. A présent elle savait pourquoi la question qu’avait posée Rose avait amené Mary à parler de ses souvenirs, de son histoire. Car la mémoire lui était revenue, probablement pour peu de temps, et la jeune fille se laissait aller à la confidence. Rose se sentait fière d’avoir réussi à gagner suffisamment la confiance de la Garçonne pour qu’elle se confie à elle.

Elle écouta d’une oreille attentive. Mary avait vécu sur Terre pendant la guerre. Une guerre. Laquelle importait peu, Rose, qui avait vécu en paix lui semblait-il, ne pouvait rien faire de plus qu’imaginer ce que cela avait pu être. Et cela expliquait probablement en partie le comportement de Mary à Neverland. La vie à son époque était tellement différente.

La question de Mary déstabilisa complètement Rose qui ne s’attendait pas à une telle demande. D’autant moins qu’elle n’aurait même pas su y répondre. Qui avait donc gagné cette guerre ? Naturellement, elle avait du le savoir à une époque. Avant d’arriver elle avait sans doute du apprendre ça d’une façon ou d’une autre, mais elle avait oublié depuis. Rose pinça les lèvres, mal à l’aise. Que répondre à ça ?

Comme elle ne disait rien et laissait flotter le silence, Mary reprit d’elle-même. Et ce qu’elle dit serra le cœur de Rose qui eut mal pour elle. Cette fois-ci elle ne se retint pas, ce fut son instinct de jeune mère qui agit pour elle. Ses bras entourèrent les épaules de Mary et la serrèrent contre Rose, lui communiquant autant d’amour qu’elle en était capable (autant dire beaucoup).

« Beaucoup de temps a passé depuis ton départ » confirma Rose sans rien ajouter.

Le monde avait bien sûr changé, il n’y avait qu’à voir les différences entre tous les enfants qui venaient de toutes les époques différentes. Et Mary avait sans doute raison de penser que sa mère n’était plus… tout comme son monde n’était plus.

« Tu ne l’as plus elle, et personne ne peut remplacer une maman, mais nous sommes tous là pour toi, si tu le veux bien. »



« Je suis là » ajouta-t-elle doucement avec hésitation en se détachant lentement de Mary pour la regarder dans les yeux.

Rose ne savait pas quelle serait la réaction de Mary. D’habitude elle approchait doucement, à pas de loup, sans jamais venir trop près pour ne pas l’effrayer, mais aujourd’hui elle avait fait tout le contraire.

Cependant, elle ne s’attendait pas à entendre parler de Peter. Encore moins de ses règles à la noix. Cette fois, ce fut Rose qui se mit en colère. Elle la réprima, tentant de faire en sorte que Mary ne voit rien, mais ses yeux émeraude prirent soudain une teinte dangereuse. Ce fichu Peter qui venait toujours se mettre en travers de sa vie !

« Il n’en saura rien » tenta-t-elle de rassurer Mary « Il ne sait pas tout ce qui se passe sur l’île, et puis nous avons bien le droit de parler non ? »

Elle garda pour elle tout ce qu’elle avait de rancœur contre le tyran et tout ce qu’elle pensait de ses méthodes et de ses règles. Son ton n’en était pas plus aimable pour autant, à peine adoucit par la volonté de Rose de ne pas choquer Mary. Si seulement un jour quelqu’un pouvait botter les fesses de Peter !


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MessageSujet: Re: Confie-moi ta douleur   Confie-moi ta douleur EmptyLun 3 Nov 2014 - 16:31

The End


Pourtant comme si l'Enfant Roi,
Avait senti quelques émois,
Dont il n'aimait pas la nature,
Se dessiner dans deux coeurs purs,
Voilà qu'il émerge du néant,
Et marche vers les femmes-enfants,
Qui n'ont d'autre choix de se taire,
Et poursuivre leur rôle de mère.


FIN DE L'AVENTURE




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