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Heinrich Von Hohenwelt
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MessageSujet: [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit   [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit EmptyLun 18 Juin 2018 - 12:16

[ce sujet de groupe se situe dans la Forge]


L'arbre est désolé, déserté, seuls restent moi et quelques perdus trop attachés a leurs ridicule mode de vie, seuls résident quelques sons, quelques bruits sourd qui résonnent d'un bout a l'autre de notre fief gelé.

Je pose mes dernières acquisitions, ici, bien au sec, dans une sorte d’alcôve formée par les racines géante de cet arbre ridiculement grand, être proche du sol n'est peut être pas la meilleure solution, mais au moins, je ne risque pas de glisser, et de me retrouver, 20 mètres plus bas et la nuque brisée.

la fouille aura été fructueuse, j'ai trouvé du bois encore sec, quelques boites d’allumettes, quelques tissus.
Il est évident que tout ce joyeux bazar nous sera utile.

Malgré ma préparations, malgré ces heures passées dans le froid, a mettre mon organisme dans des situations absolument horribles, a fortifier mon âme autant que mon corps.
Malgré tout cela, malgré ma nature supérieure.
J'ai quand même froid.

Ce froid a quelque chose d'indescriptible, c'est comme s'il attaquait l'esprit en plus du corps, comme s'il gelait les pensées autant que la peau.
Et a cela, même une magnifique veste brodée par Pit, le chef de nos raccommodeurs, ne peut rien... au moins, le cuir et la fourrure m'empêchent de trembler, c'est déjà ça.

L'arbre est seul, il lui faut des défenseurs, des héros.
Je ne sais encore en compagnie de qui je devrait m’accommoder a subsister, je ne sais combien nous sommes, ni même combien nous serons, après l'ère glacière.

Une allumette est frottée, envoyée dans un tas de petit bois, bien nichée dans sa petite grotte végétale, et dans une certaine lumière, et une certaine chaleur, le feu prend.
Je me retourne vers les bouteilles d'alcool qui gisent a droite a gauche, éparpillées ça et là, je les ais trouvées du cotés des cabanes e soigneurs, pourtant, aucune d'entre elle ne me semble être de nature médicale... étrange, certes, mais pas moins utile

La lumière nouvelle se reflète sur le bois gelé, dans mes yeux gelés.
Il va être temps, je me retourne, prenant un énorme souffle, une respiration titanesque, a l'aube d'un cri qui le sera tout autant.

- J'AI LE FEU, NOUS AVONS LA CHALEUR

Le cri est animal, bestial, j'entend les échos de mes paroles résonner a travers tout le dédale de branches, se heurtant et rebondissant sur toutes les surfaces bien trop froides, donnant lieu a un spectacle vocal des plus surréaliste, tant les lieux sont vides de vie, et par conséquent, de bruits.

Usant d'une dernière bouffée d'oxygène, j'ajoute ces quelques mots, comme un cri de ralliement, habilement mélangé au soupçons d'un appel a l'aide.

- COMBATTONS LE FROID ENSEMBLE

Puisse le feu réchauffer vos cœurs, mes amis.






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MessageSujet: Re: [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit   [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit EmptyJeu 21 Juin 2018 - 0:07

A quoi bon suivre le reste, si ça signifie se retrouver face à d'autres problèmes. Le Grand Arbre est une épreuve, tout en demeurant son lieu de vie. Il y a de déception, celle qui s'est liée à l'apathie ressentie lors de la mort de Mirka. Les traîtres en sont-ils véritablement ? S'éterniser au milieu du givre, n'est-ce pas également agir contre leur Roi ? Samurai a moins de scrupules et d'affection qu'auparavant. Son unique seigneur est Freckles, et il comprendra probablement pourquoi il reste. Protéger ce que les livreurs possèdent, continuer d'avancer le chemin qu'il est en train de tracer de la pointe de son épée.

Celle qui ne quitte pas son fourreau alors qu'il traverse le lieu recouvert de givre. Tout est couvert, de bas en haut. Le froid s'insinue partout, le forçant à faire attention. Le foulard cache la majorité de son visage, à l'aide de sa capuche. Est-ce que d'autres sont restés, en dehors de ceux qu'il a croisé durant ses rondes ? Des âmes égarées qu'ils retrouveront à la saison suivante, cachés dans les coins. Des corps de plus. Oublier ne le dérange guère, par habitude.

Quoique plus personne n'arrivera à présent. Sont-ils les derniers perdus à exister sur l'île ? Ah, c'est excitant, de porter un tel poids sans rien en avoir à faire. Le futur guerrier aspire à d'autres horizons, la grande majorité liés à sa position de livreur. Quelques-uns ont à voir avec frapper Wrath aussi fort que possible, quitte à trancher un peu les chairs pour sa traîtrise. Il ne s'en est pas allé avec Sekai no Owari, au moins. Ses oreilles lui font un peu mal, et son cou aussi. Autant trouver un coin où se poser un moment. Rien de bien dramatique, bien qu'il soit soulagé de pouvoir retirer sa capuche et de baisser son foulard une fois à l'abri.

Les cris de joie qu'il entend sont un peu étouffés, moins importants que la chaleur qui parviendra lentement à se répandre au sein du lieu. Il est soulagé qu'un autre s'en sorte plutôt bien, bien qu'il connaisse à peine le blond qu'il aperçoit. Ne sont-ils pas en sécurité ici ? Pour l'instant. Samurai n'est pas certain que ça dure. Après avoir enfoncé ses gants dans ses poches, il approche une main des flammes, tentant d'en absorber la chaleur.

« Twice, » il salue son compagnon, celui qu'il a aperçu une fois lors d'une ronde, se demandant si d'autres auront entendu le cri. Sa main prise abandonne la boîte qu'elle tenait. Pleine de produits médicaux et de bandages qu'il a récupéré lors de son exploration. Certains vêtements oubliés chez les raccommodeurs ont gelé au niveau des fibres, on ne peut plus rien en tirer, ça l'a ennuyé quand il s'en est aperçu.

« Le feu nous gardera en vie, c'est bien », son habituel ton enjoué est un peu enroué par l'air ambiant. « Beaucoup de choses doivent être mises à l'abri, sans quoi tout terminera gelé. Les médicaments, les vêtements… J'ai vu de gros dégâts. »

S'appuyant contre la surface la plus proche après avoir poussé la boîte vers l'autre du bout du pied, l'Injuste presse sa paume sous son oreille, espérant soulager un peu la sensation d'inconfort qui s'y répand. Au fond, les bandages, il compte bien les ramener, mais ça fait un office d'offrande pour l'instant.

« Je n'ai croisé personne d'autre en chemin, » il mentionne tout de même, son regard ne quittant pas les flammes. Twice a fait un bon boulot.








Hirose Akira


I wish there was a way to know that the last time is the the last time while it's happening.
The last time you step in the door of your childhood home, the last time you ever see someone you love.
Because, if I had known, I would have made sure it wasn't the last time. Or at least I would have lived that moment a little longer.|
Vent Parisien



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Clover par Soni


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MessageSujet: Re: [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit   [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit EmptyLun 25 Juin 2018 - 18:29


La seule, elle était enfin la seule à rester ! Grumpy était parti, les autres étaient partis, ils étaient tous partis et enfin, Clover était en paix. Pressée de leur départ, elle s'était ruée aux quatre coins du Grand Arbre pour pouvoir récolter le maximum de choses pour sa survie, à commencer par réquisitionner les couvertures des lits des Mères ainsi qu'un bon gros manteau.
Pour les couvertures, ce fut vite fait, certaines d'entre elles ayant gelé directement sur le lit, les rendant impossibles à déplacer. C'est dans la "Poubelle à Perdus" qu'elle avait trouvé son deuxième objet de quête (c'était évidemment le meilleur lieu pour cela).

À peine avait-elle attrapé au vol le manteau le plus chaud (quitte à y être un peu serrée) que la Marionnettiste dut faire la course avec le givre, qui finit par achever de recouvrir une grande partie de la Cabane principale des Raccommodeurs.
Pauvres, pauvres petits, leur lieu de travail et tout ce qui s'y trouvait était gelé ! L'Artisane s'en foutait, et même, au contraire, elle en jubilait. Ils avaient beau servir à quelque chose (elle devait l'admettre, à contre cœur), c'était aussi donné à tout le monde de coudre et tricoter.
Ils n'étaient pas spéciaux, eux, ils faisaient des choses simples... Comme les Récolteurs, les Livreurs, les Grimpeurs, les Éclaireurs, les Diplomates (sauf Judge) ! Chasseur, il fallait savoir manier les armes, comme les Armuriers. C'était un peu plus hardu et pas donné à tout le monde. Les Sentinelles avaient un pet de valeur à ses yeux. Et forcément, les Artisans...

Ha, les Artisans.

La blonde regarde le Grand Arbre, presque entièrement bleu de givre, avec un grand sourire. Cette Cabane, là, c'est leur œuvre, à eux les Artisans. Et celle à côté aussi. Et l'autre, et encore l'autre... Cette passerelle ? C'est eux. Le système de poulie ? C'est eux. Les ponts, les ascenceurs ? C'est encore eux !
Voici la seule et unique raison pour Clover de rester ici. Tout ce qu'ils avaient fait, entrepris, était là, au sein du Grand Arbre. Et surtout, elle y avait ses affaires, ses créations, comme les pattes de Nandy sur lesquelles elle avait installé les semelles antidérapantes ou encore ses Fées marionnettes, véritables décorations aussi belles que macabres.

Et alors qu'elle se dirigeait vers la Fabrique où elle avait officiellement élu domicile, l'adolescente fut troublée par un cri venu d'ailleurs, ainsi qu'un éclat rougeoyant.
Accroupie sur une plateforme, bien contente d'avoir des gants pour ne pas en sentir le froid, elle avisa la Cabane principale des Armuriers d'où émanait cette lumière rouge crépitante... du feu.
Il y avait quelqu'un en contrebas qui avait allumé un feu dans la Forge.
Elle n'était pas seule.

... Et merde.

La recherche de machins et trucs de survie pourrait attendre. Il y avait peut être du monde en bas, et cette perspective faisait grincer des dents à la Marionnettiste. Elle ne serait donc jamais tranquille et seule ici...
Posant ses trouvailles dans la Fabrique, afin de se constituer un bon lit qu'elle pourrait déplacer ailleurs une fois que le gel deviendra trop envahissant, l'Artisane descendit ensuite voir combien de potentiels gêneurs se trouvaient à l'Arbre.

- Gueule pas comme ça, un feu dans tout ce blanc, ça se voit...

Avait-elle lancé, pas trop fort tout de même pour économiser elle-même ses cordes vocales. Elle s'adressait au blond qui avait un air de tueur (ou c'était simplement son impression car il ne lui plaisait déja pas ?), c'était forcément lui qui venait de ramener sa fraise aussi fort.
Pas le bridé (encore un, tiens, ils sont partout, c'était comme pour essayer de lui faire regretter d'avoir jeté l'un d'eux dans un trou) qui semblait seulement être arrivé. Lui paraissait, à première vue, assez calme (pour l'instant). C'était quoi leur nom, déja, à ces deux là ?

- Surtout si c'était pour rameuter tout le monde sur un ton aussi suffisant. Si je suis restée là c'est aussi pour ne plus avoir de Chef...

Très sympathique comme façon d'aborder autrui, n'est-ce pas ? Mais cela ne dérangeait pas la jeune fille d'avoir des relarques parce qu'elle venait d'exprimer son mécontentement. Elle avait l'habitude, après tout.






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Dernière édition par Clover le Lun 25 Juin 2018 - 20:21, édité 1 fois
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Meteor
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit   [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit EmptyLun 25 Juin 2018 - 19:36

C'est la voix de Twice.
Meteor n'aime pas Twice, puisqu'il déteste les oppresseurs, et tout à coup il regrette de ne pas être parti avec les autres. C'est un sentiment terrible, écrasant de vide, d'être resté au Grand Arbre quand plus personne n'y vit.
Presque plus personne.

Meteor sait que Clover a décidé de rester. Il ne savait pas pour Twice. Ça le fatigue d'avance, d'imaginer les discours et les directions que va vouloir lancer le Sang Froid (!!), à présent que 98% des enfants a foutu le camp.

Alors il met du temps à se décider. Au début, il fait mine de l'ignorer, il reste concentré sur sa tâche du jour : rembourrer ses boites de médicaments pour la rendre hermétique au froid. Il a des engelures plein les mains, les joues rougies par le froid. Il n'a parlé à personne des plaques qui ont éclos sur sa peau, partout sur son corps. Il veut pas être traité comme un pestiféré.
Tout le monde est devenu méfiant, parano, depuis l'explosion des virus.

Finalement, il a trop froid, c'est dingue ce qu'il fait froid ; Meteor se lève en grognant, sort en trombe de sa cabane et essaye de trouver d'où vient la voix.
Il aperçoit une lueur jaunâtre, quelques cabanes plus bas. C'est la Forge. Ils sont malins, plus malins que lui.

La chevelure blonde de Clover traverse son champ de vision. Elle y va aussi. Il la suit, mais elle le voit pas. Tant mieux, si ça se trouve, il décidera de faire demi tour une fois devant la porte.

*


Il a tout entendu, du début à la fin, mais il n'est pas encore entré. Il patiente contre la façade en pierre de la Cabane des Armuriers, écoute et s'empêche de faire du bruit.
Les paroles de Samuraï lui paraissent sensées, inquiétantes aussi, et Clover l'agace par sa désinvolture. Elle ne se rend pas compte, comme tout le monde, comme tout le temps, de ce qui se passe. Du danger. Du danger de mort.

C'est le froid, plus que le courage, qui le pousse à s'engouffrer finalement dans la Forge.
Les regards se tournent mollement vers lui. Il porte un gros bonnet de laine et une doudoune jaune. Son oeil bleu, l'oeil mort, lui fait mal. C'est à cause de la luminosité renvoyée par la neige.

Je vous ai entendu.

Il se sent super con.

C'est une bonne idée, la Forge. On. On est pas beaucoup.

Vraiment peu, vraiment vraiment peu, il pensait qu'ils seraient plus. Pourtant, c'est bête, parce que y a aucune raison de rester, pas vrai.

On devrait peut-être aller dans le Zeppelin. Le Givre s'étend par le bas, bientôt il progressera sur les branches et tout ça. Le Zeppelin risque moins d'être attaqué. Samuraï, je veux bien t'aider à tout déménager. Clover et moi, on peut essayer de fabriquer des barricades contre le froid ? ... Je veux pas vous commander...

Vraiment, il veut pas.

Il faudra sûrement surveiller les alentours, enfin j'imagine... Et Buster, je croyais qu'il était resté, il est pas là ?

En vrai, il enchaine parce qu'il sait pas quoi dire, parce que le silence ressemble trop au vide, qu'il est étourdissant et plus glaçant que le Givre Mortel depuis qu'il s'est abattu sur l'Arbre.
Il enchaine parce qu'il a envie de pleurer, que y a même plus Virgule.

Il aimerait leur demander pourquoi ils sont restés, eux, quelle mauvaise raison ils ont eu de rester. La sienne, il la connait.









Meteor voyage en lightslategray
....


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MessageSujet: Re: [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit   [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit EmptyMar 26 Juin 2018 - 20:41

Dans le silence nouveau du Grand Arbre, seul un Résistant semble ne pas percevoir ce manteau d'immobilité pesant sur ses épaules. Sa respiration, chaude, constante mais presque pénible malgré sa protection contre le froid qui attaque son visage, constitue un bruit de fond qui couvre le son d'absence aux oreilles de l'Expert.

Pour être franc, il a plutôt chaud.
Il faut dire qu'il a été actif pendant les dernières heures ; son fessier n'a pas vu l'ombre d'une chaise ou d'un quelconque fauteuil ou coussin depuis le début de la partie de paintball, en réalité. Dans l'Alexandrie, on peut discerner quelques trous, où manquent les gros ouvrages importants, partis avec Pretty dans le Camp de Réfugié au cas où cet endroit serait perdu. Dans le pot de l'Arbre à Carnets, des Carottes de Lave, des légumes élémentaires composés de roche chaude, réchauffent et maintiennent la vie dans sa petite portion de terre ; les Carottes, d'ordinaire brûlantes, sont tièdes. Pile à la bonne température pour espérer sauver l'Arbre, mais tristement significatif de la situation présente. Dans un coin, une vingtaine de bocaux contenant des fruits séchés, récupérés on-ne-sait-où ; dans un autre, un tiers des munitions non-utilisées du paintball, bleues et rouges ; dans un autre encore, de la viande séchée – pas beaucoup – accrochée à des cordages de fortunes (vieux lacets, rubans déchirés, cordages tranchés inutilisables pour d'autres choses) ; et dans le dernier coin, un sac à dos de randonnée encore raide de sel, ce qui ne laisse aucun doute de sa provenance.
L'Expert, au centre de la pièce, en train de bricoler une énième idée avec de vieilles lianes robustes autour de son Arbre à Carnets, n'est plus reconnaissable : le bas de son visage, en incluant son nez, est couvert d'écharpes et de tissus. Ses yeux sont cachés par un masque de ski dont les coins sont encore sales, et son crâne est protégé par sa casquette en cuir et en peau de tortue géante, dont le bec lui sert de casque ; aucune mèche de cheveux ne dépasse, il est même impossible de savoir qu'il est roux. Manteaux lourds, double couche de gants, bottes de pluie... Aucune parcelle de peau de l'Éclaireur n'est à découvert.

Lorsque la voix de Twice résonne dans sa cabane, Buster ne réagit pas tout de suite. Il sait que des Garçons Perdus sont restés, eux aussi, mais il a pris soin d'esquiver leurs silhouettes, n'ayant pas très envie de se sentir responsable d'eux. Il a cru reconnaître Meteor et Clover, et peut-être Juggler, mais il n'est pas sûr. Mais dans tous les cas, ce sont des grands, non ?
Et puis, de toute manière, s'ils sont restés, c'est soit qu'ils ont leur groupe à eux pour se débrouiller, soit qu'ils savent se débrouiller tout seul, hein ? Personne n'a pu rester ici involontairement.
Il espère.





Oh et puis merde.

Péniblement, pendant que sa main gauche essaie de se débrouiller seule avec un nœud, sa main droite essaie péniblement de percer à travers les couches de vêtements pour dégager son oreille, qui a tendance à mal percevoir les sons avec tous ces obstacles. Lorsque l'air froid lui mord enfin le tympan, un appel vibre :

- COMBATTONS LE FROID ENSEMBLE

Un ralliement, génial.
Ça ne l'enchante guère, mais il n'est pas fou, ni cruel ; non seulement il sait qu'être à plusieurs, dans cette situation, serait plus sûr, mais en plus, si l'énergumène en est réduit à crier pour trouver des coéquipiers, c'est qu'il a sans doute très peu de chances d'avoir songé à l'éventualité d'être seul.
Donc qu'il est un peu con. Ou imprudent, si on préfère le mot plus poli.

En poussant un soupir bref, coupé par ses muscles tendus et son stress, Buster attrape son sniper en plastique, le met en bandoulière, et prend en main une autre arme en plastique, une espèce de mitraillette cette fois, et bourre ses poches de munitions.
On ne sait jamais.
Puis, il descend, et progresse lentement ; il ne faudrait pas qu'il tombe dans une embuscade.

Lorsqu'il arrive enfin près de la Forge, où il a perçu de la lumière, il entend une bribe de parole.

- …dra sûrement surveiller les alentours, enfin j'imagine... Et Buster, je croyais qu'il était resté, il est pas là ?

- Je suis là, qu'il répond du tac au tac, et un peu fort, pour qu'ils puissent l'entendre malgré son armure.

À travers ses lunettes, il scrute les visages, et constate qu'il a confondu Twice, dont il ne connaît encore rien, et Juggler, avec qui il partage cette même blondeur. Le second inconnu, aux cheveux longs, est sûrement un Livreur ; il se souvient l'avoir déjà vu plusieurs fois aux alentours de la Citerne. Son regard passe vite sur Clover : il ne la connaît que de nom, et en plus, c'est une fille. Son air mécontent ne lui évoque, d'ailleurs, aucun bon pressentiment.

Arrivé en dernier, scruté par tout le monde, il paraît être le paumé du groupe – et, à vrai dire, il l'est, pour l'instant. Son accoutrement, un brin surprenant, ne doit rien arranger ; on ne peut même pas voir ses yeux à travers ses lunettes.
Tout en essayant de garder contenance, il frotte un peu de neige tombée sur son épaule, reste à bonne distance du feu pour ne pas avoir trop chaud, et dit, hésitant :

- ...Qu'est-ce que vous faites ?

Il regarde les plaques de Meteor avec inquiétude.
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit   [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit EmptyMar 26 Juin 2018 - 23:56

L'appel a marché, tels des animaux, les quelques perdus restants se réunissent autour du feu, attirés par la chaleur certainement, celle du feu, celle des autres, peu m'importe.
Chacun ici a ses raisons de rester, ses raisons de résister, de tenir le coup, de se battre.

Finalement, la seule faille ici, le seul détail qui me turlupine, et auquel je ne trouve pas de solution, c'est bien celui de Ma Raison, pourquoi est-ce que le Sang-Froid resterait-il ici ? Pour quelle fichue raison ?
Lui qui n'a personne a aimer, rien a défendre...

Passons, disons que je suis là pour les autres, parce qu'on est toujours plus fort a 5 qu'a 4, parce que les corps sont plus chauds lorsqu'ils sont les uns contre les autres... Crédible ? Sans doutes, de toute façons, nous sommes là pour survivre dans la dignité, et rendre cette résistance contagieuse, fortifiant du même temps avec nous diverses richesses, diverses valeurs.

Nous somme la seule garde du Grand Arbre Après tout, il en faut bien, des imbéciles assez fous pour rester et affronter le froid, résister au gel qui se propage, combattre le manque de vivres, survivre au maladies.

- Twice,

Le premier venu me laisse un arrière gout étrange, je le reconnais, nous nous sommes croisés, sans pour autant nous parler, tout deux occupés en ces temps par nos rôles respectifs, sa présence me rassure légèrement, moi qui craignait d'être seul, j'avoue cependant m'être un brin inquiété quand il m'a annoncé n'avoir croisé personne.

Le problème est le suivant, il faut trouver l'osmose, la situation idéale.
Trop de monde et nous aurons trop de bouches a nourrir, pas assez et nous mourrons de froid, ou d'autres choses, tant les talents de chacun pourront se révéler utiles par la suite, il faut trouver le nombre parfait, optimal.

Alors que je me perds a réunir nos diverses trouvailles et possessions dans un coin de la forge, j'entend de mon ouïe fine deux cadences distinctes et familières, des pas.
A peine le temps de me retourner qu'une chevelure blonde apparaît dans l'encadrement de porte, Ah... Clover, ces yeux, ces cheveux.

- Gueule pas comme ça, un feu dans tout ce blanc, ça se voit... Surtout si c'était pour rameuter tout le monde sur un ton aussi suffisant. Si je suis restée là c'est aussi pour ne plus avoir de Chef...

A peine rentrée, déjà en train de se plaindre, on la connait bien, la marionnettiste, toujours là pour donner son avis, a coup de grandes baffes verbales dans le visage, le constat est très simple, des quelques fois ou je l'ai croisé, elle m'est toujours apparue en train de se plaindre ou de critiquer ceci cela, un véritable caractère.

Je répond platement a ses quelques remarques, il ne s'agit pas ici pas ici de mentir, pas d'avoir l'air en colère, pas de simuler les pleurs.
Les temps sont graves, mon air l'est aussi, sourcils froncés.

- Il ne s'agit pas ici d'être un chef ou quelconque figure d'autorité, nous sommes peu et affaiblis, l'entraide est essentielle.

Je l'aurai bien taclée, je me serais bien énervé, pour le spectacle... Seulement, cela ne m'attirera jamais rien de bon, il faut faire avec ce qu'on nous donne, on aura pas mieux, quoi qu'il arrive.

-Je vous ai entendu.


L'entrée en scène "remarquable" de la première Artisane est suivie par celle de Meteor, beaucoup plus discret, caché sous quelques vêtements aussi chauds que voyants.
Étonnamment, ce dernier enchaîne les répliques, et soumet une très bonne idée, dans une sorte de précipitation ramollie par le froid.

Je l'invite d'un geste a s'installer au plus près du foyer, et je ne me fais pas attendre pour réagir a sa proposition, je n'y avais pas pensé, au zeppelin.
De plus, il fait preuve d'une véritable bonne volonté, balance des idées ça et là, ajoutant a ses plans sa collègue Clover, la présence de deux artisans se révèle être un réel avantage, il va falloir le stopper le gel, avant qu'il nous prenne tous.

- Le Zeppelin devrait nous éloigner du Gel un bon moment, cependant, nous ne pouvons prendre de décision sans attendre l'avis des autres, enfin s'il y en a...

Je me retourne vers L'artisane, soupire légèrement.

- Du moins, l'avis de ceux qui voudront bien s'unir, vous êtes seuls maîtres de vos destins, seuls acteurs de votre survie.


Alors qu'un silence des plus gênants s'installe, voilà que le dernier membre de notre bien étrange compagnie arrive enfin, il est là, Buster, ou plutôt, ce que je crois être Buster, emmitouflé sous des couches infinies de vêtements chauds, en voilà un qui a bien préparé son hiver, j'en regretterai presque ma veste de Cuir.

- ...Qu'est-ce que vous faites ?

Désorienté, ne nous voyant surement qu'a moitié, la vision entravée par son énorme masque, les regards des autres semblent peser sur lui, lui qui a déjà bien assez de poids sur le dos.

Je n'entends plus aucun bruit aux alentours de l'arbre, ça fait maintenant un bon moment que j'ai hurlé, toute personne souhaitant nous rejoindre se serait manifestée depuis le temps, non ?

Peu importe, notre porte sera toujours ouverte...
Utiliser le nous, ça me rappelle ces imbéciles de communistes...
Je retiens une étrange envie de rire avant de répondre au dernier-venu.

- Tu arrives au bon moment, on essaye de réunir les quelques Perdus restant, on s'en sortira mieux si on s'organise.

J'ai l'impression de me répéter, j'ai l'habitude pourtant, de dire des choses que je ne pense pas, camouflant l'ironie et le mensonge sous divers masques imperceptibles, pourtant cette fois, c'est différent, ils sont quatre, je ne peut adopter une conduite spécifique pour chaque personne, les sauts d'humeurs paraîtrons bien trop suspects...

Il va donc falloir être un personnage entier, monté de toute pièce, fidèle a son faux lui même... compliqué...
Il faut plaire a certains, en dégoutter d'autres, enfin ça, c'est déjà fait, Merci Clover.

Deux artisans, un livreur et un éclaireur...
La situation risque d'être compliquée, les plaques que j’aperçois quelque peu sur le Visage du Court-Circuit me rappellent un élément de plus qu'il va nous falloir gérer, les maladies...

Je renifle un coup, toujours embêté par ce bête rhume qui s'est installé depuis le début du givre, j'ai tout de même de la chance dans mon malheur, ce n'est qu'un mal commun après tout, il passera seul, mon corps en viendra a bout, cela n'est rien.

Le nez et la gorge maintenant bien éclaircis, je propose, m'adossant a l'un des murs e la cabane.

- Très bien, Meteor a Proposé de s'installer dans le zeppelin, quelqu'un a une autre idée ?

Il est évident que le positionnement du Zeppelin est un réel avantage, je radote, je suivrai quiconque décidant d'y établir domicile, ma survie étant un élément essentiel a la réalisation de mes plans, j'en suis le héros, l’acteur principal, quelle drôle de prestation, dramatique, quelle en sera la chute ?

A nous de l'écrire.






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MessageSujet: Re: [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit   [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit EmptyJeu 28 Juin 2018 - 19:07

A être trop nombreux, leurs ressources en pâtiront, pas assez et autant abandonner dès à présent. L'Injuste note les voix, celles qui sont plus lointaines qu'en réalité, sans véritablement les compter. Il est prompt à remettre ses gants à la place, histoire de ne pas perdre quelques doigts plus tard. Le gel arrête les corps, mais uniquement si ces derniers sont immobiles. C'est pour cela qu'il fait quelques pas autour du feu, ne s'occupant pas de trop relever ce qui se dit.

Se réfugier dans le domaine des siens lui convient jusqu'à présent. L'unique livreur présent. Il suppose, en voyant le groupe s'étendre, que c'est une réalité qui s'applique aussi aux autres. Quoique ça soit difficile de le confirmer ou non. Sa mémoire des visages est au mieux bancale. Ainsi, Samurai est incertain de l'identité des autres arrivants. La fille à la voix sèche est dénuée de patrie, là pour avoir la paix. Sans loyauté envers son chef, est-ce qu'elle en aura plus pour eux ? Une personne qui n'hésite pas à trahir son seigneur par orgueil ne fait que semer la zizanie partout où elle se rend. Autant se méfier.

Le garçon au bonnet, sa voix n'est pas assez forte et certains de ses mots s'égarent dans les méandres de la forge. Ou alors c'est l'Injuste qui a un souci à ce niveau là. Ce lieu ne l'inspire guère, pas crainte de vieux souvenirs. Pour autant, fuir serait une décision bien lâche, ça le ferait passer pour un traître. Ce qui est hors de question. Est-ce qu'il leur faudra un leader ? Oui et non. Cela dépend de leur capacité à fonctionner ensemble.

Un instant, ses pensées se perdent vers Freckles, son étoile aux couleurs chaudes, toujours là pour lui réchauffer le corps. Ne pas le suivre a été la meilleure solution. Il pourra l'accueillir à son retour.

« Le zeppelin est une machine, » la phrase est énoncée comme une mise à mort. L'adolescent n'a que rarement l'occasion de se confronter à sa phobie envers ces mécanismes sans queue ni tête à ses yeux. Le pire, c'est que ça n'aurait rien avoir avec l'usine fantôme de ses souvenirs. Pourtant, il n'a aucune envie de s'y rendre, encore moins d'y habiter.

« Je souhaite être notre patrouilleur. Par conséquent, je peux rester dans la demeure des miens. » Samurai n'a pas la force de demander leurs noms. Dans le fond, est-ce que ça importe tant que ça ? Pour l'instant, pas véritablement. Autant conserver son énergie pour d'autres détails. « Je veux bien partager ce que j'ai trouvé avec vous. » Il a bien assez de machins pour tout le monde. Et si le garçon au bonnet a envie d'en récupérer une partie ça lui convient.

S'installer avec eux, c'est plus compliqué.

La créature protégée par son armure qui entre ensuite doit être 'Buster'. Le livreur le connaît un peu mieux que les autres, quoique indirectement. Wrath lui a expliqué que ça avait été une catastrophe à bord du Nautilus avec ce type. Après, cette expédition l'énerve toujours autant, pour ne pas avoir été autorisé à la rejoindre. Les seuls maîtres de votre destin, a clamé Twice. Il n'a pas tort, bien que leur avenir ne soit pas forcément commun. Ou plus qu'une probabilité. Le froid risque bien de les enterrer un peu trop vite, et à l'intérieur, il n'y a toujours que ce vide face à ce qui s'est produit avec Mirka.

Au final, Samurai n'a guère à ajouter à la conversation. De son sac, il tire un briquet, cadeau d'adieu de son camarade soigneur. La petite flamme qui apparaît et disparaît lorsqu'il actionne le mécanisme prouve que l'objet pourra lui servir plus tard. Hors de question de le partager par contre, et il est rapide à glisser dans une poche.

« Si le gel s'accumule sur le zeppelin, il risque de tomber, ne ? » Uniquement plus tard, lorsqu'il aura été touché lui aussi. Une raison de plus pour l'adolescent de ne pas s'y réfugier. Samurai tente de forcer un sourire, pour dire que c'est juste une possibilité. Mais il est trop fatigué pour que l'expression paraisse amicale. « On ne peut plus compter sur notre Roi. A présent, c'est uniquement nous. Certains avec un maître, d'autre sans. » Son regard se tourne un peu vers celui dont il aperçoit quelques mèches claires sous son couvre-chef. « J'ai beaucoup de choses qui ne me serviront pas, donc je veux bien te les donner. »

Ah, est-ce du favoritisme ?
Pas vraiment, c'est le seul qui a demandé, voilà tout.








Hirose Akira


I wish there was a way to know that the last time is the the last time while it's happening.
The last time you step in the door of your childhood home, the last time you ever see someone you love.
Because, if I had known, I would have made sure it wasn't the last time. Or at least I would have lived that moment a little longer.|
Vent Parisien



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Clover
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit   [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit EmptyJeu 28 Juin 2018 - 23:24


Il y avait de plus en plus de personnes qui arrivaient. Que des mecs en plus. Punaise de punaise... Qui c'est qui devrait faire la loi et s'imposer, maintenant ? C'est Clover.
Dans un sens, en râlant comme elle venait de râler, elle montrait déja aux autres (et surtout au blond qui est issu de ces gens qui se croyaient supérieurs à tous à une certaine époque) qu'elle n'allait pas être toute gentille et se laisser marcher sur les pieds.

Aussi, elle est spéciale, la Marionnettiste, elle a un langage particulier. Lorsqu'elle dit "oh pas toi", comprenez "bonjour"; si elle sort un "kess tu m'veux", traduisez par "que puis-je faire pour toi" et ses "ta gueule" veulent tout simplement dire "au revoir" s'ils sont placés à la fin d'une conversation.
Ça allait promettre. Autant Meteor (ah c'est vrai qu'il était là, lui ! Sa collègue avait complètement zappé qu'il restait aussi) était un petit gars sympa qu'elle appréciait un minimum (comme Cyber) autant les autres...
Le petit péteux blond, c'était mort d'office. Buster, s'il commençait à être chiant comme dans le Nautilus -dont l'adolescente avait eu des échos- c'était mort aussi. Quant à "souviens-toi-que-t'as-jeté-une-asiatique-au-trou", elle ne le connaissait pas assez pour dire quoi que ce soit de lui.

Bref, revenons à nous moutons. Lorsque Meteor fit son entrée (faisant sursauter sa collègue au passage), proposant alors de se réfugier sans le Zeppelin, l'Artisane fit d'abord une grimace; squatter la "maison des Chefs" par excellence ? Plutôt crever.
Mais ! Dans un sens, s'ils investissent le coin des "puissants", ils pourront y faire un bordel tel qu'il n'y en avait jamais eu. Bazarder les affaires que Grumpy aurait -par miracle ?- laissé, ce serait kiffant. Même chose avec celles des Courtisans, ou de l'autre foutu clown qui se croyait tout permis.
Ça flambe bien le carton, non ?

- Clover et moi, on peut essayer de fabriquer des barricades contre le froid ? ... Je veux pas vous commander...

C'est juste une bribe de la conversation qui lui est parvenue, mais, rapidement, instinctivement, Clover se tourne vers l'autre Artisan. C'est un bon petit gars Meteor, sur le coup ils sont sur la même longueur d'onde.

- L'isolation thermique. J'y avais déja pensé mais j'ai encore rien trouvé qui puisse faire office de laine de verre, laine de roche ou polystyrène extrudé tu vois...

Qu'elle lui répond d'un ton quelques peu grave. C'est vrai, ça la gênait, elle, de ne rien trouver qui puisse faire se conserver la chaleur dans la Fabrique, étant donne qu'elle avait investi les lieux.
Soupir agacé. La blonde regarde la pile de vêtements qui venait d'arriver (ah non, c'est Buster !) et écoute vaguement l'allemand qui essaye de se justifier. Ce petit con n'aura pas le dernier mot, elle se l'était juré, foi de Marionnettiste.
Et il se permettait de prendre un air ennuyé en réponse à ses propos, en plus ! Il soupirait le boche !

- Du moins, l'avis de ceux qui voudront bien s'unir, vous êtes seuls maîtres de vos destins, seuls acteurs de votre survie.

- Ouais bah si tu continues à causer comme un vieux sage avec de grands mots pour tous nous amadouer et nous entrainer dans un truc pas net, j'veux bien être seule. Je voulais faire ma piaule dans la Fabrique, perso.


Elle n'aime pas ceux qui essayent de commander et d'user de grands mots comme les Blablateurs simplement pour avoir un genre de contrôle de la situation. Ça lui donnait comme un mauvais pressentiment.
Elle était probablement trop méfiante pour pas grand chose.

Ce que Tching-tchong a dit ensuite ne lui a rien apporté, et Clover n'avait pas retenu grand chose si ce n'est le fait qu'il semblait tout à fait contre le fait de monter dans le Zeppelin. Ah, et il partageait aussi. Ils devaient bien être obligés, va...
Si personne n'avait quoi que ce soit d'autre à dire, la discussion allait sûrement tourner sur un débat sur le partage "à la communiste" ce qu'évidemment, l'Artisane ne voulait pas. Il fallait trouver quelque chose à dire...

- Bon, je sais pas exactement ce que vous êtes -et je m'en fous un peu- sauf Meteor. Je propose qu'on se cantonne à notre Rôle principal d'une part, et qu'on fasse d'autres tâches ensuite.

Déclara-t-elle sur un ton à la fois posé et convaincant (et convaincu). Comme voulait le faire comprendre Clover, à part les Tricoteurs (Raccommodeurs), les Blablateurs (Diplomates) et les Lèche-Cul (Courtisans) qui ne servaient actuellement à rien -rectification : les Courtisans ne servaient JAMAIS à rien-, les autres groupes pouvaient tous faire quelque chose d'utile pour l'Arbre.
Les Chasseurs sachant chasser, les Récolteurs et les Grimpeurs faisant leur job leur permettraient d'avoir de la nourriture. Les Livreurs auraient sûrement un peu plus de mal à trouver de l'eau mais bon il y avait aussi le lait.
Les Sentinelles monteraient la garde -on ne sait jamais avec les Orbleus-, les Éclaireurs compléteraient leur boulot et trouveraient des coins exploitables et enfin les Artisans s'assureraient de donner les meilleures conditions de vie possibles. Bon, pour les Armuriers, elle séchait un peu.

- Pour couper court aux préjugés, NON je ne sais pas cuisiner même si je suis une gonzesse, donc ce sera sans moi. Mais je peux vous fournir des semelles antidérapantes bien utiles face au gel.

Rajouta la Marionnettiste en montrant elle-même les semelles de ses bottes, renforcées par la fantastique trouvaille qu'était lesdites semelles antidérapantes qu'elle voulait en premier lieu utiliser pour les animatroniques seulement.
Voilà, elle avait dit ce qu'elle avait à dire de son côté.






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By @Pastal


Dernière édition par Clover le Ven 1 Jan 2021 - 18:35, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit   [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit EmptyJeu 9 Aoû 2018 - 18:17

Ça le surprend, le ton sage et presque... presque bienveillant, qu'emploie Twice quand il s'adresse à l'assemblée. Meteor fait toujours comme s'il s'en foutait de tout le monde, mais il retient les noms, les noms et les visages, en vrai. Il a retenu Twice. C'est pas un nazi ? Il a l'air posé, soucieux du bien-être de tout le monde, c'est limite inquiétant du coup.

Il adresse un sourire furtif, mal assuré, à Clover quand elle valide ses propositions, même s'il soupçonne que son approbation soit en partie motivée par une camaraderie entre Artisans. Clover a des avis tranchés, il s'en est rendu compte dans le Nautilus.*
Parfois ça le met mal à l'aise.

Meteor s'écarte brusquement quand Buster apparait. Il a un sacré accoutrement, ce qui n'étonne pas franchement le Court-Circuit. Buster a l'air fatigué. Mais il a toujours l'air un peu fatigué, non ? Meteor veut pas s'alarmer pour rien.
Le regard appuyé que lance lui lance Éclaireur lui serre la gorge, il détourne les yeux. Ses plaquent le démangent, comme réveillées, il se retient.

Très bien, Meteor a proposé de s'installer dans le zeppelin, quelqu'un a une autre idée ?

Il humecte ses lèvres crevassées par le froid, il espère un peu que d'autres proposeront des idées. Comme ça si ça foire, ça peut pas être de sa faute.

Le zeppelin est une machine.

Les sourcils de Meteor se froncent. C'est un problème ça ? Est-ce qu'ils savent des choses qu'il ignore ? Le Givre est dangereux pour les machines aussi ?
Son coeur rate un battement. Son vaisseau.
Il n'entend pas la phrase suivante.

Si le gel s'accumule sur le zeppelin, il risque de tomber, ne ? ... On ne peut plus compter sur notre Roi. A présent, c'est uniquement nous. Certains avec un maître, d'autre sans.

Ce climat dramatique est de plus en plus insoutenable. Grumpy et Cyber lui manquent un peu.

J'ai beaucoup de choses qui ne me serviront pas, donc je veux bien te les donner.

Il met un petit temps à comprendre que Samuraï s'adresse à lui. Jetant un coup d'oeil au sac du Livreur, lui lui rend son regard.

Okay. Tu es sûr que tu veux rester tout seul ?

Meteor a vraiment la sensation que la solitude, dans ce climat, est forcément gage de mort. Il ne l'a jamais autant ressenti.
Clover enchaine, et même si la véhémence de sa voix est irritante, elle a aussi quelque chose de rassurant. Si Clover a conservé son impétuosité, ça veut dire qu'elle est encore bien vivante. Ça veut dire qu'elle a pas abandonné. Lui, il se sent tout vide, tout plat.

On ne te demandera pas ça Clover. Tu n'es pas une Mère. Il se rend compte de sa propre énormité alors enchaine très vite : Bon je comprends que certains aient pas envie qu'on soit toute la journée ensemble. On peut continuer de faire nos trucs de notre côté. Par contre, je crois vraiment qu'il faut qu'on se regroupe pou manger et dormir. Il faut pas être un expert pour savoir que le froid peut tuer dans le sommeil et qu'en partageant notre chaleur on a moins de risques.

Cette mort le terrifie.
Ça lui rappelle son épisode à lui**, son froid à lui, sur cette planète très lointaine dont il se sentait protégé jusque là, et qui maintenant doit bien se rire de lui.
Mourir de froid. C'est comme un baiser empoissonné, c'est comme une trahison. C'est tellement nul et vain comme mort.

Avec Clover on peut s'organiser pour fabriquer des trucs. Buster, toi qui est savant, tu pourrais peut-être nous aider, si tu analyses un peu l'environnement... Le soir, on se réunit pour manger et dormir. Il reste beaucoup de réserves, ils n'ont rien emporté.

Il darde sur Samuraï un regard sérieux, grave :

On ne peut pas vivre complètement séparés.



* event de l'intrigue 5
** Meteor a un jour atterri sur une planète (via la cabine de l'espace) entièrement faite de givre et de foudre, ce qui lui a donné les cheveux blancs et l'a rendu très sensible au froid.








Meteor voyage en lightslategray
....


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MessageSujet: Re: [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit   [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit EmptyDim 19 Aoû 2018 - 18:52

Sur la branche dénudée d’un gigantesque arbre apparement malade, à l’entrée d’une des quelques cabanes à tenir encore tête à l’envahisseur blanc, un héros rouge se dressait. Ballotté par les vents mordants, il s’accrochait à son épée carmin plantée dans le bois humide afin de pouvoir plus aisément contempler la déchéance de l’île. L’Illuminé avait au fil de ses aventures fantasmées affronté bien des situations périlleuses. Habituellement, il y avait des ennemis à abattre, des esprits maléfiques qui – une fois éradiqués avec classe – permettaient aux territoires en danger et aux personnes qui y vivaient de se rétablir.

Mais ici, la situation était différente. Sulk avait fini par le comprendre avec le temps : l’île était liée à Pan, et ce dernier dépérissait. On aurait pu croire que la cible à abattre était Hook, mais même s’il était vaincu, le héros redoutait qu’il y aurait toujours le Virus et ce Givre maudit dont l’expansion semblait ne jamais vouloir s’arrêter. Pourtant, le Héros n’avait rien contre la neige, elle lui rappelait les resplendissants Massifs de Valak, porteurs d’aventures épiques et de sérénité contemplative. Mais ce Givre n’apportait que malheur, maladie, famine, trahison et mort.

Les personnes que le Héros autoproclamé avaient pu voir de son perchoir erraient, semblant plus mortes que vives. Mais comment leur en vouloir quand l’espoir lui-même semblait avoir été gelé, en proie à une extinction définitive. Le vrai Shulk aurait trouvé une solution, il en trouvait toujours. Et s’il perdait espoir, son équipe l’aurait soutenu. Et ils auraient combattu ensembles, pour sauver ce qui leur était cher. Mais Sulk n’était de loin pas aussi brillant que son modèle, et il n’avait aucune équipe pour le soutenir, pour le sublimer dans des élans héroïques à jamais gravés dans l’histoire. Roosvelt était parti avec les indiens, comme tant d’autres Garçons Perdus, et l’Illuminé n’avait pas tellement de bons contacts avec ses pairs, trop imperméables et incrédules à ses délires. Alors une fois de plus, il se sentait seul, et le vent glacial faisait vaciller sa faible flamme d’espoir.

Pourtant, malgré ses affinités avec les quelques indiens qu’il avait pu croiser, Sulk avait choisi de rester dans l’arbre, de résister face à ce Givre. Il ne savait toujours pas comment le faire reculer, mais c’était à ses yeux la seule voie héroïque dans cette situation désespérée. Il ne pouvait pas abandonner le Grand Arbre. Si personne ne le protégeait, où vivraient les Garçons Perdus si les choses s’arrangeaient ? L’Arbre était peut-être le dernier symbole d’espoir qu’il pouvait rester aux enfants meurtris, et il aurait été indigne pour un héros tel que Shulk de l’abandonner.

S’extirpant de ses cogitations, le blondinet arracha l’épaisse et atypique épée carmin du bois où il l’avait planté, puis la cala entre son dos et l’épais manteau rouge sombre qui le protégeait. Et oui ! Suite à la grande insistance de son hideux lapin magique de compagnie, Sulk avait à contre coeur accepté de troquer les vêtements de son modèle vidéoludique pour des vêtements bien plus chauds. Et même si l’Illuminé ne s’en rendrait probablement jamais compte, c’est ce qui lui avait permis jusque là de ne pas succomber face au givre.

Un puissant vent glacial fouetta l’Illuminé, raidissant son visage. Rapidement, il saisit le sac dans lequel il avait enfourné les vivres qu’il avait pu trouver en sillonnant le bastion déchu des Garçons Perdus, puis se mit à couvert contre la paroi de la cabane. Tandis que le vent vrombissait, Sulk se mit à rêver de cette chaleur depuis trop longtemps perdue. Et comme une réponse à sa requête, un cri lointain se fit entendre, en provenance de la forge. Alors le Héros se pencha malgré le vent dans la direction du bruit pour apercevoir en contrebas une fumée annonciatrice d’espoir. Le Héros solitaire était hélas bien loin de la forge, et le bois gelé et les branches fragiles lui promettaient une descente périlleuse.

Ainsi, Sulk arriva bien après tout le monde. Et sans surprise, comme il passait le plus clair de son temps en dehors de l’arbre en quête d’aventure, de loot et d’XP, il ne connaissait aucun de ses camarades d’infortune, à l’exception du seul éclaireur du groupe qu’il avait cru reconnaître de visu, sans jamais qu’il lui ait parlé. Dans sa vision étroite des choses, l’Illuminé ne savait pas s’il devait catégoriser ces personnes comme des pnj ou des personnages destinés à rejoindre son groupe pour des quêtes épiques. Mais si les turpitudes que le Héro avait vécues sur l’Île lui avaient finalement appris quelque chose, c’était bien qu’il fallait traiter chaque Garçons Perdus et chaque Indiens avec le même égard que s’ils étaient de ceux qui devaient l’accompagner.

Il arriva donc calmement, feintant une assurance qu’aurait su maintenir son idole malgré les circonstances. Il n’entendit que la dernière tirade du garçon au cheveux blanc sans rien connaître de la discussion qui avait eu lieu au préalable. Sentant en ces lieux une opportunité de quête quasiment inespérée, Sulk décida de se présenter, imitant un ton sérieux et mature, ce qui contrastait avec son allure et sa voix un peu trop aiguë.

– Salut à tous, je suis un éclaireur et je m’appelle Shulk. Mais… si vous voulez faire comme tous les autres, vous pouvez m’appeler Sulk.

Le Héros autoproclamé avait donné cet ultime surnom d’un ton amère. Il faut dire qu’il ne l’appréciait guère, mais comme il était avec d’autres Garçons Perdus, il s’était sentit obligé de préciser le surnom que leurs pairs lui avaient octroyé. Voulant mimer une pose de son modèle vidéoludique, Sulk frotta son menton – ou plutôt le haut col de son manteau – d’un air pensif en demandant :

– Je peux faire quelque chose pour vous aider ?
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit   [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit EmptyMar 4 Sep 2018 - 22:09

Pour une fois, Reaper n'avait pas suivi Pan.
C'était assez surprenant, quand on connaissait le phénomène que représentait la Fêlée dans un corps si modeste. Elle qui était allé jusqu'au meurtre pour maintenir l'ordre si précis (et chaotique à la fois) de l'Enfant Roi, voilà qu'elle cohabite avec le peu de Perdus qui se sont sentis plus forts (ou faibles, selon le point de vue) que le reste de leurs camarades. Trahison, compréhension, hésitation, tout traversait les branches de cet Arbre quant à l'avis de qui est resté et parti.

Mais Reaper, elle, avait choisi de s'émanciper de son Roi.

Il faut dire que la mort de Mirka lui avait fait l'effet d'un marteau-piqueur entre les deux yeux. La tristesse, même celle d'un Garçon Magique, pouvait-elle se justifier jusqu'à l'assassinat involontaire de celle aimée de tous ? Visiblement non, puisque pour la première fois, le doute s'empara de la Mexicaine, et celle-ci décida de ne pas faire confiance à Peter sur ce coup-là.
Pas comme si elle pouvait aller le lui répéter, maintenant qu'il est out.

Ne lui restaient que les échos à travers sa maison, une grosse veste et quelques larbins.
Reaper était amère et salée à l'idée de ne faire plus que partie d'un petit nombre de Perdus, alors que jusqu'ici, il y a toujours eu une dizaine de marmots gazouilleurs d'un côté, vingt-cinq ado' complètement débiles de l'autre, et d'autres travailleurs qui s'occupaient ici et là à leurs tâches sans emmerder le reste du monde. Mais là, maintenant qu'elle était « seule », avec les plus courageux (ou abrutis) du clan... Reaper dansait souvent sur un seul pied.

Elle s'était, au final, contenté d'abandonner son poste habituel et de protéger le peu d'Enfants qui n'avait pas envie de quitter la maison. Parmi les plus âgés, et à cause de la « tension du survivant » qui y régnait, elle était plus irritable que d'habitude. C'était un vrai défi que d'essayer de lui faire la conversation sans l'importuner.
Alors, pour se défouler, elle donnait des ordres, s'acharnait sur les plus faibles, râlait à tout va et accusait qui passait devant elle de la gêner dans son travail ; qui est de protéger les autres, on le rappelle.

Le cri de Twice la fit tiquer, puisqu'il semblait drôlement fort et résonnait comme s'il était dans la pièce adjointe.
Lorsque d'autres voix s'y mêlèrent, elle comprit.
Reaper se leva du coin dans lequel elle s'était réfugié du froid, au fin fond de la Forge, pour rejoindre l'assistance. Ses pas lents et quelque peu tremblants à cause du frisson permanent qui secouait son corps sans arrêt ne lui permirent que d'arriver peu après qu'un énième bouffon se soit présenté – pas désolée, Sulk.

Reaper tira alors le rideau qui séparait son coin du reste de la bande, avant de lancer d'un ton exaspéré :

- Maldición. Qu'est ce que vous foutez tous, ici ?

Elle s'avéra être la seule Armurière ici présente, donc celle ayant davantage le droit de traîner dans la Forge.

- On va estimer que c'est moi qui devrait donner les ordres, ici. Surtout quand ça veut se faire là.

Elle ne songea toutefois pas à mettre quiconque à la porte. Tout le monde voulait le feu de ce repaire-là, elle se devait d'être partageuse pour ne pas être restée au Grand Arbre pour rien.
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit   [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit EmptyVen 14 Sep 2018 - 20:39

Buster se doute que son accoutrement, en particulier chez ceux qui ne le connaissent ou ne le reconnaissent pas, inquiète vaguement. Mais il peut survivre avec cet égoïsme, et il ne retirera sûrement pas son gant pour aller serrer des mains.

- Tu arrives au bon moment, on essaye de réunir les quelques Perdus restant, on s'en sortira mieux si on s'organise.

- Oh. Cool, répond distraitement l'Expert. Il n'en espérais pas moins.

- Très bien, Meteor a Proposé de s'installer dans le zeppelin, quelqu'un a une autre idée ?

Eh bien, Buster en aurait une dizaine, mais non seulement il se dit que diffuser son autoritarisme et sa paranoïa d'entrée de jeu risque d'affaiblir sa crédibilité pour des propositions ultérieures de son cru, mais en plus, le livreur asiatique répond avant lui.

- Le zeppelin est une machine.

Très bonne observation, Albert Einstein, et ?

- Si le gel s'accumule sur le zeppelin, il risque de tomber, ne ?

Ah, oui, pas con, en fait. Ceci ne figurait même pas dans les objections éventuelles de l'Éclaireur, en plus.

- On ne peut plus compter sur notre Roi. A présent, c'est uniquement nous. Certains avec un maître, d'autre sans. J'ai beaucoup de choses qui ne me serviront pas, donc je veux bien te les donner.

Même s'il a des observations étranges, Buster reconnaît que pour l'instant, le groupe a une dynamique intéressante. Mais ça, c'était avant que Clover s'exprime avec un ton que l'Expert n'aime guère. Dommage que la seule fille du groupe ait autant l'air d'une pimbêche hautaine.

Meteor, de son côté, propose de laisser une place à l'indépendance, à côté de la potentielle collaboration. Se regrouper dans des moments clés, pour le repas et pour la nuit, paraît être une concession très acceptable. Tellement acceptable que personne ne conteste la proposition.

- Avec Clover on peut s'organiser pour fabriquer des trucs. Buster, toi qui est savant, tu pourrais peut-être nous aider, si tu analyses un peu l'environnement...

Ça ne se voit pas, mais l'Éclaireur fait une sacrée grimace. Il a horreur qu'on le désigne comme l'intello de la bande capable de tout faire avec ses neurones. Bien que ça lui procure une forme de fierté (à condition qu'il ne soit pas pointé du doigt comme si l'intelligence était un défaut), il n'apprécie pas que l'on s'attende à des prouesses de sa part sur des domaines aussi vagues que « l'étude de l'environnement » ou des sujets peu utiles. Combien de fois a-t-il été abordé par des gamins voulant savoir s'il pouvait fabriquer des fusées, s'il connaissait toutes les étoiles, ou s'il savait ce qu'il y avait dans les « bonbons qui piquent » ? Il trouve ça d'une naïveté pénible.
Alors qu'il s'apprête à prendre la parole, il est à nouveau coupé par deux arrivants ; l'un est plutôt commun : un enfant de son âge, blondinet, avec un air franchement très sympathique, mais l'autre...
Merde, une Armurière. Une Armurière territoriale.

- Maldición. Qu'est ce que vous foutez tous, ici ? On va estimer que c'est moi qui devrait donner les ordres, ici. Surtout quand ça veut se faire là.

- On va pas se battre pour savoir qui donne les ordres. T'es une Armu, t'es responsable de ta cabane, d'accord, mais là notre priorité à tous c'est de se gérer correctement.

C'est sorti tout seul, un brin trop vite. Au regard de Reaper, qui circule parmi tous les visages, il se demande si elle a bien compris que c'est de son masque d'écharpes qu'est parti la voix qu'elle a entendu. Il se rattrape avec toute la diplomatie dont il est capable :

- Pardon, on aurait dû demander pour occuper la Forge, mais il y avait le feu et... Ben, il fait froid.

Il prend l'initiative de parler à la place du groupe, car il suppose que c'est réellement pour le feu qu'ils sont là, et pas pour autre chose. De toute manière, si ce n'est pas le cas, ils corrigeront et prendront la parole eux-mêmes ; c'est à la fois l'avantage et l'inconvénient des grands groupes. N'étant pas – encore – interrompu, il continue rapidement.

- Pour parler de mes observations, Meteor, ce que je peux dire pour l'instant, c'est qu'il y a de fortes chances que le givre se diffuse principalement par contact, et pas à cause du froid en soi. C'est une large zone qui grandit, et pas plusieurs zones qui apparaissent spontanément quand la température baisse beaucoup. Du coup, a priori, plus on est hauts, plus on sera en sécurité longtemps.

Puis, il laisse la parole. Il sent dans ses tripes qu'il est à une milliseconde près d'être interrompu par quelqu'un, de toute façon.
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Heinrich Von Hohenwelt
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☠ Trappeur du Port ☠


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MessageSujet: Re: [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit   [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit EmptyJeu 11 Oct 2018 - 20:56

Les conversations de ce que j’appellerais les "survivants" battent leurs pleins, on se discute la légitimité du zeppelin a nous protéger du froid, on remet en question et on démoli ce début d'unité, de cohésion de groupe, que j'avais essayé de mettre en place pour mes "amis" perdus.

Agaçant.
Agaçant.
A ga çant.

Les bras croisés, je contemple ces magnifiques représentations de l'espèce humaine se défier du regard a travers les déformations thermiques dues au flammes au milieu de la pièce, feu il y a peu vif mais qui finit, un peu comme nous, par s'éteindre, par se laisser mourir au grès des coups de vent.

Je ne réplique que peu, n'accordant guère attention au quelques remarques de Clover, qui semble s'être trouvé un nouveau hobby en l'envoi de légère pique en ma direction.
Je reste de Glace, ironiquement.

Je note tout dans un coin de ma tête, fait tourner la mécanique bien trop ingénieuse de mon cerveau d'Aryen.
J'attend que les gens se calment, qu'ils finissent de dire ce qu'ils ont a dire, pour leur balancer une réponse globale.

Dans le but de prouver aux quelques dépravés que nous sommes que si quelqu'un est bien digne de réfléchir vite, et de tout gérer, c'est bien moi.
Le but n'est pas de les soumettre, pas de les détruire, loin de là.
Un esprit s'étant dressé a l'encontre du froid est soit fort, soit fou.

Je dois tous nous rendre dépendants les uns des autres, nous lier a travers un répugnant esprit de groupe, une dégoûtante sensation d'appartenance a un tout.
A ces pensées, je me remémore Apache, collègue chasseur aux idées aussi rouges que ses trois ridicules appendices capillaires.

Staline quand tu nous tiens.

Leur faire comprendre que la vie de tous dépend de chacun, rabaisser ma personne au niveau des leurs.
Nous serons les quelques héros fous du grand arbre, qui n'auront en rien abandonné leur lieux de vie... et si ils meurent, je serais l'unique survivant d'une tragédie au gout magnifique...

Quelque peu perdu dans le monde chaotique de mes pensées aux débouchées infinies, ce n'est que dans un certain flou que j'aperçoit les deux nouveaux arrivants, me concentrant bien plus sur leurs paroles que sur leurs actes.

Les quelques mots de Reaper semblent piquer une bonne partie de l'audience, donner des ordres ?
Ici ? Loin de nous cette habitude.

Ici, on est plus dans la manipulation.
Je parle pour moi, c'est une évidence.

Je m'avance de quelques pas, quelques secondes après les derniers mots de Buster, qui aura pris soin de clarifier notre situation.
Brisant de mes quelques pas un silence aussi court que dérangeant, je me place au plus près du feu, comme pour en accaparer la lumière, les yeux qui étaient perdus en son sein brûlant ne tarderons pas a se relever sur moi.

J'émet un léger bruit suspendu quelque part entre un toussotement et un raclement de gorge, histoire de bien annoncer l'envolée de la tirade que je prépare.
Une grande respiration, des yeux qui s'ouvrent et semblent animés d'une volonté nouvelle, la ou la chaleur des flammes aux reflets disparates vient mourir en mes deux océans de givre.


- Très Bien, Mes amis. Bien que vous ne soyez peut-être pas tous prompts a m'entendre, sachez que je donne mon avis dans l’intérêt de chacun.


Amorce aussi classique que rudimentaire.
Je commence donc.

- Je vois que certains s'imaginent déjà braver la terreur de cette nouvelle ère glaciaire en faisant cavalier seul, je vous comprends, j'ai moi même songé a me débrouiller seul, ne comptant que sur moi même.
Seulement Voilà, Si l'un des notre se voit affaibli, en mauvaise posture, et qu'une paire de bras supplémentaire aurait pu changer les choses, que ferons nous ? Haïrons nous les quelques isolés du camp, qui auront, indirectement et par leur absence, condamnés l'un des nôtres ?


Je fais quelques pas autour du feu, ne manquant pas de mimer une légère réflexion

- Se croire capable de tenir seul, c'est se croire trop fort pour être dans un groupe.
Et je pense, de moi a vous, très cher camarades de galère, que le potentiel de chacun ne se révélera qu'a travers une Unité qui nous lierait tous. Aucun de nous ne sera un fardeau, et bien plus important, aucun ne sera abandonné.
La survie de notre groupe de joyeux réfugiés dépend de la survie de chacun.
Je vous demande pas de vous aimer, ni même de m'apprécier, juste, de vous serrer les coudes.


Passons maintenant a un parlé moins lyrique, moins puéril, adoptons un pragmatisme assumé, mettons les choses en Place.

- Nous avons ici des personnes de tous horizons et qui auront tous leurs utilités, il ne fait nul doute que les talent de chacun seront utile a la survie, non pas de ses habitant, mais bel est bien du grand arbre lui même, j'ai entendu que certains pensaient pouvoir renforcer les alentours du zeppelin pour ralentir le froid ? Faites donc, le grand arbre n'appartient a personne, libre a vous de prendre ce qu'il vous plaira.

Je renifle.

- Pour ma part, je peux continuer a chasser, et tenter de garantir que tout le monde puisse manger un minimum, les temps sont compliqués pour la chasse, certes, mais si vous me connaissez un minimum, ou avez entendus parler de moi, vous savez que je suis quelques peu... acharné quant a ma tâche, je n'ai jamais déçu Lace et les autres, je tacherais d'en faire autant en cette période troublée, même si je dois m'en épuiser.
Si quelqu'un se sens d'attaque pour m'accompagner, aucun soucis, je pense qu'en dehors de notre "zone de confort", il est plus avisé de créer des petits groupes, afin de ne pas se trouver seuls face a une situation dangereuse.


J'en arrive presque au bout, ces quelques énergumènes n’ont plus que quelques mots a supporter.

- J'irai également le plus vite possible visiter le camp et dépêcher un soigneur itinérant, il faut que nous soyons tous auscultés et que.. les malchanceux qui sont touchés par la maladie, soient soignés.

Je recule de quelques pas, observant de nouveau le feu qui en arrive a ses derniers instants.

- C'est tout pour moi, qui me suit ?






UN TWICE PEUT EN CACHER UN AUTRE LOL

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Ancien Perdu
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit   [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit EmptyLun 15 Oct 2018 - 10:49

Marv' n'avait pas froid, pas dans ses os ni sur sa peau, en tout cas. Pourtant l'air était glacial et l'arbre avait gelé sur place, bloquant dans ses branches toute forme de vie. Des oiseaux s'étaient retrouvés pris au piège et – le premier jour, au lieu de se rendre à la réunion des Soigneurs – il avait d'ailleurs pris soin d'en libérer le plus possible : entre petits chanteurs des bois on se soutenait.

Bien emmitouflé dans plusieurs couches de vêtements – écharpes piquées au chef des artisans, cache-oreille pris on ne sait trop où, manteau doublé de -fausse- fourrure réalisé de ses mains – et avec l'aide des raccommodeurs, bien sûr – bottes épaisses, volées sur un cadavre quelconque. Il n'aimait pas voler mais n'avait pas le choix. Comme tous les autres il ne comptait pas mourir et – même s'il avait des limites – il n'hésitait plus à faire ce qu'il fallait.

Lui ne s'était vraiment installé nulle part, bougeant sans cesse, ne dormant jamais au même endroit – du moins si on pouvait appeler ça « dormir ». Il savait que d'autres hantaient l'arbre mais se cachait un peu, pour veiller, pour observer.
Il était resté pour une seule et unique raison, une raison aux yeux bridés et au katana extrêmement classe.
Le samouraï.
Le candidat idéal pour son prochain groupe.
Oh il y en avait d'autres bien sûr, mais aucun n'avait le même charisme un peu détaché, un peu froid aussi, cette aura attirante de gars sûr de lui, de quoi travailler l'image et attirer les groupies.
Oui, sa raison était futile et alors ? C'était mieux de rester pour le bien de la communauté, peut-être ? Allons ne soyons pas idiot, personne ne restait vraiment pour CA, il y avait toujours une raison égoïste derrière et la sienne ne lui semblait pas plus idiote que d'autres.

Comme toujours, Marvellous n'avait aucune notion du temps et ne savait combien de jours et de nuits étaient passées. Pouvait-on se fier à ça de toute façon ? Non... certainement pas.

Ses réflexes de Soigneur avaient pris le dessus et il mêlait à son maquillage une épaisse dose de graisse, qui servait habituellement aux armuriers pour entretenir les armes, et aux raccommodeurs pour assouplir et nourrir les cuirs. Pour lui c'était le graal, l'élément le plus important pour sa survie. Il s'en tartinait soigneusement les mains et les pieds, frictionnait régulièrement pour ne pas permettre aux engelures de s'installer.
Il avait sa réserve d'herbes, aussi. Le froid s'avérait dangereux pour les poumons, pour les bronches, or il connaissait une plante qui, fumée, protégeait les muqueuses, au moins un temps. C'était ce qu'il avait conseillé au chef des Artisans, sans cesse victime de toux problématique.

Oui... physiquement Marv' était bien préparé contre le froid, mais ce Givre-là ne se contentait pas du corps et son esprit, lui, était bien atteint. Il pensait pouvoir le battre facilement, lui que la flamme, lui que l'ardeur habitaient...
Mais que faire quand l'esprit est rongé par une maladie bien plus difficile à battre que les engelures et la glace ?
La neige et le givre lui renvoyaient l'image de ce corps qu'il n'aimait pas : il voyait les plaques rouges sur son visage déjà hideux, la morve à ce nez trop gros et trop épaté, l'épaisseur que les vêtements donnaient à son corps déjà bien trop énorme, bien trop graisseux.
Il dansait parfois pour lutter, jusqu'à l'épuisement – ce qui était sans doute le truc le plus con de la terre – et il fredonnait aussi parfois, la bouche entre ses mains parce qu'il ne voulait pas qu'on l'entende, aucun de ceux qui étaient déjà là.
Était-ce vraiment pour l'autre asiatique qu'il était là ?
Ou parce que le regard des autres GP était trop pesant ?
Parce que son cœur s'était emballé en pensant aux Peaux-rouges qui s'y ajouteraient.
Et aux créatures.
Aux fées même peut-être.

Le froid était dans sa tête et il fit l'erreur de s'immobiliser, lui qui ne cessait jamais d'être en mouvement, lui qui s'occupait à fureter pour trouver encore et encore de la graisse, de la cendre, du charbon voire du bois.

C'est alors que des voix lui étaient parvenues de la forge.
Il avait quasiment tout raté et, lorsqu'il se présenta à l'entrée, la boule au ventre, il fut surpris de voir autant de monde.
Tous les Résistants de l'arbre ?
Ils étaient plus nombreux qu'il ne l'aurait cru.

Il avait entendu le laïus du blondinet et froncé les sourcils avant de s'avancer, pour répondre, un peu sorti de nulle part, évitant de trop regarder les autres personnes présentes :
« Tu parles beaucoup, et tu essayes de convaincre, c'est pas bon signe »
Commença-t-il en essayant d'articuler son anglais. Il le parlait bien mais certains sons s'avéraient difficiles à produire, trop éloignés de sa langue natale.
« Dans un groupe on ne peut pas avancer sans connaître les motivations et les pensées de chacun. C'est ton point de vue que tu donnes mais ceux qui ne veulent pas se joindre à nous ont peut-être leurs raisons, et avant de leur imposer ta vision des choses tu devrais probablement les écouter. Tu veux vraiment essayer de mettre ensemble des individualités incompatibles ? Tu peux toujours tenter de les convaincre en jouant sur l'intérêt commun et le patriotisme mais, plutôt que d'utiliser des valeurs qui sont les tiennes, peut-être devrions-nous plutôt parler des concessions que nous sommes prêts à faire pour trouver un équilibre. L'esprit de groupe c'est pas inné, et on ne construira rien de solide en braquant les individualités. »
Ah c'est qu'il s'y connaissait en gestion de groupe (chut, que personne ne mette en avant le fait qu'il avait déjà vu voler en éclat trois de ses boysband).

Ce qui ne lui avait pas empêché de parler de « se joindre à NOUS ». L'esprit de groupe c'était sa came.
« Ah euh... sinon je suis heureux de vous voir ici. Enchanté. J'ai de la graisse pour les visages et les mains, si ça vous dit.»
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit   [INTRIGUE 6 - Résistants] Die Krieg Gegen Eiszeit EmptyMar 16 Oct 2018 - 20:48

A quoi bon être tous ensemble— de nouveaux visages ne cessant de s'ajouter à leur petite troupe— si c'est pour être incapable de se mettre d'accord ? Samurai est resté pour se prouver quelque chose, obtenir un soupçon d'indépendance et se tester. Est-ce que s'encombrer de tant de visages flous lui apporterait quoi que ce soit ? Il écoute, pour ne pas être l'oublié ensuite. Ses gants pressent contre ses oreilles, juste un instant, pour chasser la sensation d'éloignement qui l'étreint depuis un moment déjà.

Les termes de la jeune fille blonde lui échappent pour certains, trop familiers pour celui qui ne maîtrise pas parfaitement la langue qu'ils emploient. Cependant, les plus techniques prouvent qu'elle sait ce qu'il lui faut accomplir. Samurai note, brièvement, de ne pas interférer, pour se concentrer sur les autres. (Qu'est-ce qu'elle a besoin de leur causer cuisiner par contre ? Chacun va se débrouiller techniquement).

« Je déteste les machines, elles sont mauvaises. » Pour moi, est ce que Samurai n'ajoute pas. Tirant un peu sur ce qui lui recouvre le bas du visage, il adresse une expression déterminée à celui qui l'a interrogé. Il s'en sortira, et c'est tout ce qui compte. Se retrouver de temps en temps ne lui paraît pas problématique pourtant. Dormir— disons que c'est une autre histoire pour l'adolescent qui ne montera dans le zeppelin que sous la contrainte. « On devra communiquer, reconquérir l'Arbre pour nous. » Autant se concentrer uniquement sur certaines parties et abandonner et les autres.

L'Injuste évite, avec plus de subtilité que d'ordinaire, d'ajouter quoi que ce soit au sujet de leur travail d'équipe. De toute manière, s'il parvient à se débrouiller, aucun n'ira s'inquiéter pour lui. Sans compter que lui non plus ne sait pas cuisiner, donc il ne serait pas très utile. Les Livreurs ne restent pas enfermés ; ils doivent explorer, être en mouvement. Cela se ressent dans ses muscles et sa façon de continuer à marcher au milieu de ses camarades.

Son épée pèse lourd contre son épaule, au chaud dans son fourreau. Elle ne l'empêche pas de s'accroupir dans un coin après un moment, lorsque trop d'arrivées se produisent à la fois. Sa main se lève pour saluer le garçon, n'offrant pas le même traitement à la fille. Trop agressive. Donner des ordres, hm ? Est-ce que ça aurait du sens, s'ils ont tous des idées contradictoires.

Ah, ça l'agace un peu maintenant, d'être coincé là dans cet espace trop réduit à son goût. Peut-être parce qu'ils se sont agglutinés au même endroit comme une bande de créatures sous-marines. Samurai soupire, un peu dépassé d'un coup.

« Est-ce qu'on devrait chercher à combattre la source du Givre ? Ou au moins à la trouver ? » Ne sont-ils pas les Résistants ? Ceux qui refusent de s'exiler. Alors, qu'est-ce qui les empêche de trouver des théories, voir la solution. Samurai n'est pas le plus malin, ce qui ne l'empêche pas de préférer un bon vieux combat à une défaite trop rapide.

Les paroles de Twice le laissent perplexe, à cause de leur contenu. C'est comme s'il y avait un sous-entendu caché au milieu de phrases fabriquées pour l'occasion. C'est un discours pour gagner quelque chose, bien que l'Injuste ne soit pas certain du but exact. Freckles aurait été plus clair, cherchant à balancer la vérité et à faire réagir, au lieu de chercher à convaincre de cette façon. Samurai s'appuie un peu plus contre le mur, toujours accroupi, attentif.

Son regard s'illumine face au nouveau venu et son sens de la répartie. Une minorité de ses mots sont un peu trop complexes pourtant. Certes, il est un guerrier, mais tout de même, ça ne signifie pas qu'il est en mesure de suivre de telles paroles. Il en comprend une bonne partie, assez pour se demander ce que Twice cherche à accomplir.

« Ça veut dire quoi patriotisme ? Mon anglais n'est pas aussi élégant que le vôtre, » il marmonne, en retirant ses gants. D'une main, il tire sur le bas du garçon qui vient de parler pour avoir son attention. « J'en veux bien ! » Se redressant, en faisant craquer ses genoux, Samurai lance un regard à l'assemblée.

« Je crois que je vais repartir dehors après, j'ai du mal à tous vous suivre, » l'Injuste n'a pas véritablement l'air peiné par cette constatation.
Après tout, Samurai sait exactement ce qu'il compte accomplir depuis le début.








Hirose Akira


I wish there was a way to know that the last time is the the last time while it's happening.
The last time you step in the door of your childhood home, the last time you ever see someone you love.
Because, if I had known, I would have made sure it wasn't the last time. Or at least I would have lived that moment a little longer.|
Vent Parisien



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