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Rain X. Nataku
Rain X. Nataku

☠ Apprenti Médecin ☠


✘ AVENTURES : 316
✘ SURNOM : L'Impardonnable
✘ AGE DU PERSO : 21 ans.

✘ DISPO POUR RP ? : Nope.
✘ LIENS : They hate her for her autistic swag and also the time where she killed four people and injured more.


Xen(ophobia) ☂  Empty
MessageSujet: Xen(ophobia) ☂    Xen(ophobia) ☂  EmptyJeu 22 Juin 2017 - 15:55

Xen


Trucs

Surnom : L'Oublié
Groupe : Pirate de Terre
Age : Entre 19 et 22 ans.
Rôle : Gérant d'un magasin de bric-à-brac.


Révérences

Les rêves sont récurrents, qu'importe le fait qu'il ne souhaite pas leur présence. La réalité est aussi épaisse que le brouillard, étouffante et difficile à supporter. Alors, Xen tolère les songes, qu'il soit éveillé ou non. Ses paupières se ferment et tout change, comme s'il était un magicien, capable de s'éclipser dans le passé ou le futur. Ou bien un fou ayant abusé de l'opium, à l'esprit déjà endommagé de façon irréversible. Les gens ont leur propre opinion, et elle ne lui importe pas.

Des doigts pressent contre son bras, et lorsqu'il ouvre les yeux, c'est la jungle qui l'entoure. Un peu trop épaisse, prête à les dévorer. Il devient Bright à cet instant. Le vrai, l'unique. Lorsqu'il conte à ceux qui passent, qui s'interrogent, c'est différent. Xen offre des noms et des histoires qui ne sont que des mensonges, des projections de ce qu'il aurait souhaité être. Ô combien il adore Blue, Darkness, ou encore Dreamless, ses favoris. Ils sont plus simples, moins lourds, que Bright. Celui qu'il était autrefois, il n'y a pas si longtemps. Nommé ainsi pour son intelligence, pour sa rapidité à analyser les situations et à en tirer le meilleur. Celui qui portait le nom de la lumière qui n'était pas présente dans son cœur.

« Hm ? » Il hume sans lancer la conversation. Ce n'est qu'une illusion après tout. Un rêve né de ses souhaits  les plus douloureux. L'autre garçon hausse les épaules, assis sur la branche de l'arbre, pieds nus se balançant dans le vide. Oh, ce n'est pas un terrible souvenir, bien au contraire. Alors Xen s'autorise à monter à ses côtés, oubliant qu'il est sans doute en train de fixer le vide dans la réalité, dissocié de son corps.

Dans le fond, qu'importe les centimètres gagnés depuis cette époque, ou encore la connaissance obtenue à force de parcourir l'île, il n'a pas tant changé. Xen paye le prix pour les erreurs de Bright, qui ne sont les siennes que dans les mauvais jours. Il a été un monstre, un qui a conduit ses camarades à la mort plus d'une fois, uniquement parce qu'ils ne l'aimaient pas suffisamment, qu'il n'était pas le centre du monde.

« Slumber, à quoi est-ce que tu penses ? » Une question innocente qui représente la limite de sa maladie. Xen est incapable de contrôler les réactions de ses hallucinations, de ces fragments qui se nichent dans son esprit. On l'a tant complimenté sur son intelligence, depuis l'enfance, qu'il ne sait plus quoi faire, maintenant qu'il est idiot.

« Au passé, » le garçon répond, parlant aussi peu que d'habitude. C'est étrange à quel point Bright ne s'est attaché qu'à des gens un peu solitaire, comme s'il n'aimait que les isolés, les proies faciles. Ceux qu'il était en mesure d'avoir pour lui tout seul. Le rêveur soupire, un genou contre son menton. Le passé est un sujet habituel. Ils sont tous deux Japonais, Xen ne se souvient que de cela. Après leur langue, un immeuble modeste et l'odeur amère venant de l'usine, rien ne reste.

« Est-ce que tu voudrais quitter l'île ? » Xen joue, prétend qu'ils n'ont pas eu cette conversation des dizaines de fois, qu'elles ne se sont pas terminées en dispute. Pourquoi est-ce qu'il est toujours en colère, malgré tout ce temps ? Bright n'était pas non plus très doué pour gérer ses émotions, explosant en crises de larmes et paroles manipulatrices pour garder les gens à ses côtés. C'était épuisant, et Xen n'est pas sûr d'avoir réussi à grandir assez pour mettre tout ça derrière lui.

« On ne peut pas.
-C'est bien, tu es assez intelligent pour t'en rendre compte. » Sa langue lui fait penser à un serpent prêt à mordre le premier rat venu. Le pirate possède une acidité permanente dans son ton, traitant le monde comme un combat permanent. A ses yeux, s'en est un, et il n'est plus très sûr de pouvoir gagner.

Slumber fronce ses imposants sourcils, et c'est mignon. Mais pas autant que sa propre personne. Qu'est-ce qui n'allait pas dans son esprit avant, hein ? Maintenant, Xen a l'excuse de la drogue qu'il respire sans doute plus que l'air. Avant, c'était juste son esprit qui était mauvais, cruel sans raison véritable. Ses doigts pressent contre le front de son ancien ami, celui qui n'existe plus que dans ses hallucinations, et il le pousse en arrière, juste un peu.

Pas assez pour qu'il tombe et s'ouvre le crâne. Bright n'a jamais tué directement. Indirectement, c'est une autre histoire. L'enfant terrible a poussé ses camarades à être volontaires pour des missions suicides un peu trop souvent. Tout comme les gens qui partaient en mission en duo avec lui ne revenaient pas toujours. Dieu de la jalousie, il ne supportait pas qu'on ne le vénère pas, qu'il ne soit pas au-dessus des autres.

« Tu es méchant, Bright. »

Il rit, de façon trop forte, presque hystérique. C'est son unique rire, et il ne l'a jamais supporté. Dans cette situation, c'est acceptable, parce que rien de ce qui n'arrive n'est vrai. Tu es méchant, Bright. C'est tellement vrai. Même en tant que Xen, son âme ne retrouvera pas sa pureté. Il est meilleur, mais comment faire pire que de trahir ses amis.

« Tu es mort, Slumber, » quelque chose se noue dans sa gorge. Slumber a été le seul que Bright aurait souhaité sauver. Sauf que le temps a joué contre lui, et son bannissement également (dans le fond, c'est un mensonge, il l'avait oublié). « J'ai vu ton cadavre, » il continue sans pouvoir s'arrêter, vomissant les mots comme des pétales de fleur. « Tu étais là, étalé par terre, et je n'ai rien pu faire. » Depuis son grandissement, Xen a découvert la honte et le remord. Des émotions qui le rendent malade, et qui l'ont poussé à se lancer dans la consommation d'opium. Sauf que ça n'arrange rien, que ça lui a foutu le cerveau en l'air à cause d'une santé fragile de base.

Son front appuie contre son genou assez fort pour laisser une marque contre sa chair. Le bracelet qu'il porte à son poignet lui semble trop serré, et il a envie de l'arracher. C’est trop tard pour ça, c'est un trésor à présent, et il se souvient brutalement à quel point il voue une haine farouche envers Peter, envers les mères, envers tous les chefs et ces gens qui ont ruiné leurs vies.

« Tu m'aimes ? » Il murmure finalement, les yeux fermés. C'est la question qu'il a posé à tant d'enfants perdus, quémandant leur attention.
Le silence est une réponse suffisante, sans doute. Lorsqu'il les rouvre, il se tient au milieu du magasin, et un client le dévisage avec méfiance.

« Que puis-je faire pour vous ? » Le ton de Xen est presque détaché malgré le goût de la bile encore présent dans sa gorge. Au fond, s'il n'avait pas été banni, le garçon qu'il était aurait été rejeté par Slumber, comme avec les autres. Et il s'en serait débarrassé. Mais comme ils n'ont jamais été jusque là, le soigneur restera son plus grand amour. Un qui s'est terminé il y a bien longtemps, lorsqu'il n'était encore qu'un enfant.

Le prochain sera adulte, et fort.




Unique au monde

Son magasin se nomme 永遠の雨 Eien no Ame, la pluie éternelle. Personne ne s'embête à utiliser ce nom outre Xen, et on le connaît plus simplement sous « Le bric-à-brac ». C'est un bazar organisé, avec des boîtes remplies d'objets qu'il a ramassé ou acheté on ne sait où.

Sa vue est médiocre de loin, et il tire parfois de vieilles lunettes de sa poche pour les glisser sur son nez. La majorité du temps, Xen se contente de fixer les gens pendant un long moment pour déchiffrer leurs traits. De près, il n'a pas besoin d'assistance au moins.

Une garçonne perdue lui a tranché la gorge, pour avoir tenté de l'envoyer à la mort lors d'une mission. Elle l'a ensuite dénoncé à Peter, entraînant son bannissement. Xen n'a pas souhaité être défendu par les diplomates et a préféré leur couper la parole avec des hurlements et une colère sourde qui a continué jusqu'à ce qu'on le détache du poteau pour l'envoyer à sa mort. Il porte toujours des bandages autour de sa gorge pour cacher la marque.

Ses amis ont, pour la majorité, mal terminés sur l'île. Dès l'instant où Bright n'était plus leur priorité, il a fait son possible pour se débarrasser d'eux. Ses plans n'ont pas toujours été efficaces, et certains enfants n'ont jamais réalisé à quel point il pouvait être cruel, qu'il ne supportait pas le 'rejet'.

Le feu l'effraie. Le feu consume. Il brûle tout ce qui passe sur son chemin, lui donne envie de se cacher et de ne plus bouger. Le feu est la raison pour laquelle il a quitté le monde réel, parce qu'un génie devrait savoir qu'on ne joue pas avec des allumettes. Le dos de sa main gauche est brûlé, ainsi qu'une partie de son avant-bras. Il a encore mal parfois, surtout que Xen est gaucher, mais il se force à faire avec.

L'opium qu'il consomme en trop grandes quantités lui a ravagé le cerveau. Et, au final, ce n'est pas une si mauvaise chose. Depuis, Xen se sent un peu plus calme, moins prompt à s'énerver et à vouloir la mort de l'univers. Ses poumons lui donnent du mal lorsqu'il fait trop d'effort, et il a des hallucinations récurrentes qui deviennent de plus en plus importantes. Il est fort probable qu'il ait fait une overdose ayant entraîné des dégâts irréversibles à un moment donné.

Il mesure 1m67, et est maigre, parce qu'il préfère l'opium à la nourriture, les rêves éveillés au véritable repos.

Son besoin d'être aimé est si fort qu'il en devient envahissant, au point que tout le reste disparaît. C'est sans doute ce qui explique que jamais Xen n'ait été aimé en retour, parce qu'il devient effrayant lorsqu'il désire quelque chose.

Le jeune homme dévore les ouvrages, qu'importe leur contenu. Amoureux des livres et des romans historiques, il les achètera un bon prix si vous lui en ramenez. Il apprécie également de faire la lecture, ou de conter ses récits merveilleux aux autres. Surtout la nuit, lorsque son audience est trop captivée pour discerner le fond de vrai dans ses propos. Il lit avec une rapidité impressionnante, son cerveau déchiffrant les mots qu'importe qu'ils soient en Anglais ou dans sa langue maternelle.

Xen ment tout autant qu'il aime. C'est maladif, ça fout tout en l'air, et il est incapable de se retenir. Il a peur, toujours, il est terrifié à l'idée d'être seul, de ne plus rien posséder outre son esprit bancal.

Son nom, il se l'est offert. Xen n'est pas un mot innocent, pas simplement quelque chose qui sonnait bien. C'est le Xen de Xénophobe. Parce qu'il rejette les autres facilement, que seuls les gens de son peuple sont assez importants pour mériter son affection à ses yeux. Il en a juste assez conscience pour s'être puni une fois encore.

A son poignet droit, il porte le bracelet d'un ami, et ne le retire jamais.

Il adore tout ce qui est acide, comme certaines sucreries ou les boissons. Xen peut manger des citrons comme n'importe quel autre fruit, parce que ça lui chatouille la gorge et que c'est plaisant. Il est végétarien, sans trop se souvenir pourquoi. Quelque chose à propos du hamster de son frère, peut-être.

Son arme est une épée courte qui ne mesure que 40cm. Elle a été récupérée sur un perdu et il l'a fait réparer au port. Sa taille lui permet de l'attacher du côté gauche, même si c'est là que se situe sa main forte. Il la tient comme un poignard, la lame en bas lorsqu'il la sort du fourreau puis inclinée sur le côté gauche. Il se bat pour se défendre, et rarement pour attaquer.

Le jeune pirate est fasciné par la pluie qui recouvre l'île à cause de la tristesse de Peter. C'est magnifique, et il s'assied parfois vers sa fenêtre pour observer ce liquide salé et destructeur, une tasse de thé entre les mains. Xen aime ces moments, lorsque le monde cesse d'exister et que son esprit s'arrête.

Il ne porte que peu de couleurs, outre le bleu semblable à celui de ses cheveux qu'il teint régulièrement. Il veut qu'on le remarque. Il affectionne le noir, les rubans, et tout ce qui ressemble aux étoiles.





L'île

Comment vis-tu ton séjour à Never Never Land ? Que représente ce lieu pour toi ?  
« Est-ce qu'on va m'aimer un jour ? » La réponse ne colle pas véritablement avec la question. Pourtant, c'est celle que Xen offre. Ou plutôt qu'il vend, qu'il échange avec son propre intérêt dans un coin de son esprit. Il a besoin de se mettre en avant, de montrer ce qu'il désire. « C'est l'île. J'y vis, bon gré mal gré. C'est bien ça, l'expression ? Votre langue est encore si étrange à mes yeux. » Il y a quelque chose de mauvais dans son regard. Xen s'exprime dans un Anglais excellent, un qu'il a soigné au milieu des enfants perdus. Le jeune homme n'ajoute rien, et son regard se détourne. Vous avez perdu sa maigre attention. Il murmure quelques mots, uniquement pour lui. Des insultes sans doute. Vous n'êtes qu'un étranger, et c'est sa demeure.


Regrettes-tu ta vie d'avant ? Voudrais-tu pouvoir retourner dans le monde ordinaire ?  Si tu n'en as jamais connu d'autre, désirerais-tu une autre vie ? L'autre monde te fait-il envie ?
Qu'importe les dégâts dans son esprit, le jeune homme est incapable de se projeter dans ce passé qui n'a fait que le laisser désabusé et en colère. L'île est un lieu morbide, où la mort l'emporterait presque sur la vie, sans les rires de Peter, et pourtant c'est plus simple d'être là que dans le Japon des années 80. Ses doigts désignent les blessures sur ses joues, les cicatrices qu'il y porte, puis le bandage autour de son cou. Et, pour terminer, son bras gauche, caché par le tissu. Tant de marques, causées par l'île, et une au sein du passé. La pire, il semble dire en tapotant ses doigts contre la dernière, est celle qui ne vient pas de ce monde. « J'étais un monstre, à mon arrivée, » il avoue finalement, même si son ton manque de remords. « J'essaye de m'améliorer. Dans le monde ordinaire, ça me serait impossible. C'est là où je suis devenu comme ça… Que j'ai utilisé et mutilé et détruit.»


Comment vois-tu Peter Pan ? Quels sont tes sentiments envers lui ? A l'inverse, que ressens-tu pour le capitaine Hook ?
« Je les hais, tous les deux. » Bright était un enfant prompt à la haine, et Xen n'est pas si différent, malgré son envie de prouver le contraire. Il pose ses mains sur le comptoir qui lui sert de bureau, s'appuyant contre ce dernier jusqu'à ce que ses pieds touchent à peine le sol. « Il est plus politiquement correct d'avoir une dent contre le premier que le second dans mon cas. » Xen est un pirate, et il n'ira pas critiquer son chef devant le premier venu. Tout comme avec Peter, ça serait un jeu trop dangereux. Et il a besoin de gagner en permanence. « Peter, il m'a volé l'amour que je méritais. Il ne m'a jamais considéré comme son favori. » Sa tête se penche sur le côté et son pouce passe sur ses lèvres, lentement. « C'est stupide, dit ainsi. On pourrait penser que je suis fou. Mais je voulais Peter. Je voulais qu'il me dise que j'étais le meilleur de ses enfants. » Et au final, il a été banni comme un malpropre. C'était sans doute mérité, mais quand même. « Hook n'a pas été un choix, mais une contrainte. » Impossible de survivre par lui-même sur l'île. Il serait sans doute mort, trop rapidement, oublié encore plus que d'ordinaire. « Ils sont les esprits de l'île, sans doute malveillants, et plus personne ne s'en soucie. Moi non plus, au final. Tant que je reste en vie. »




Bout d'aventure

☂ B R I G H T ☂
J'aime.

J'aime le monde entier. Enfin, je crois. J'aime, je l'aime. C'est ma mère. C'est mon père. C'est ma petite sœur et mon grand frère. Je les aime. Quelqu'un manque. Un nombre impair, quel malheur ! On murmure des choses sur ma ville, sur le fléau qui s'y répand aussi rapidement que la fumée noire des usines recouvre tout ; le désespoir. Le travail se fait rare, et tout est si pollué que les enfants sont malades, certains informes. C'est horrible, n'est-ce pas ? Moi, j'aime ma famille. Ma mère, et mon père, et ma petite sœur et mon grand frère. On s'aime, nous sommes tous ensemble, unis.

Le mensonge originel.

La famille n'est qu'un prétexte pour nous faire habiter sous le même toit, dans un appartement trop petit. Personne n'importe sauf moi. Moi je suis. Moi je veux. Moi j'ai l'intelligence que les autres n'ont pas. Moi on m'aime parce que je peux apporter quelque chose de nouveau, de meilleur. Alors on me traîne comme un objet de foire, on m'engraisse de connaissance, jusqu'à ce que je sois malade. Mes poumons sont faibles, je ne me tiens pas très droit. Mais ce n'est pas grave. Parce que je suis l'enfant choyé de ma famille, celui qui ne réalise pas encore que ma seule valeur est l'argent que je ramène au sein du foyer. Je gagne des prix, je participe à des concours qui ne m'intéressent même pas. Ça serait bien si on me laissait lire en paix.

Parfois, mon esprit va trop vite, et je ne sais plus quoi dire, ni quoi faire. Tout m'énerve, et c'est comme ça que des objets cassent, que ma sœur pleure, et qu'on me dit de ne pas tant pleurer. Je suis trop émotif, incapable de partager, voulant plus de cet amour qui me fait déjà avancer. Deux pas en avant, trois pas en arrière.

Je ne fais pas mal exprès, je ne m'en rends pas compte. Et on laisse tout passer, uniquement parce que je suis brillant. A neuf ans, j'ai déjà trop de pouvoir au sein de ma famille, et je ronge leur amour jusqu'à ne laisser qu'un trognon pourri qui ne m'intéresse plus.

C'est un accident. Le premier d'une longue série, mais cette fois, ce n'est pas de ma faute. Je joue, voilà tout. Je devrais travailler mais je ne veux plus plus plus, parce que je suis fatigué. Et j'en ai marre de ça, de ces trophées et de ces prix qui prennent toute la place. Ce n'est qu'une allumette. Une seule. Qu'est-ce qui peut bien se produire ?

L'immeuble est vétuste, et le lavabo trop loin de ma chambre.

Alors tout part en fumée. L'amour brûle comme dans un four, avec tous les présents, tout ce qui me rendait brillant dans le sens figuré du terme. Personne ne meurt, et la seule victime est l'affection que me portait mes proches. Je les aime, malgré ça. Mon bras perd sa chair comme un serpent change de peau, et les poumons de ma sœur la font tousser si fort qu'elle a du mal à respirer parfois.

CE N'EST PAS DE MA FAUTE.


J'aime le silence, j'aime la salle de classe mal éclairée qui me permet de m'éclipser dans le fond, là où les néons ne marchent pas. J'aime ce garçon dans ma classe qui ne cesse de se faire hurler dessus par nos professeurs. J'ai onze ans, et j'ai besoin de combler la fin dans mon ventre, de ne pas rester seul. Les concours ne sont plus importants, parce qu'on ne me fait plus confiance. Maintenant, mes parents me félicitent avec ce regard fuyant qui me fait hurler. A quoi est-ce qu'ils servent, s'ils ne m'aiment pas ? Je suis le prodige, le meilleur. Pourquoi est-ce que je suis toujours tout seul ?

J'ai un problème, j'ai des problèmes. Je tente d'en parler, et personne n'écoute. On me félicite, on me tapote la tête comme à un gosse de maternelle. Tout le monde s'en fiche. Alors je ne m'exprime plus beaucoup, je me contente de mots cruels lorsqu'on vient trop près. Je repousse parce qu'ils ne sont pas comestibles, que je ne désire pas leur amour faux sans goût.

Est-ce mal, d'aimer ce garçon ? Est-ce un crime ? Mon frère dit que oui. Il n'ajoute rien, ne prend pas le temps de me juger du regard. Oh, il n'est pas idiot, il sait que ça me fait bien plus de mal que de hurler. Alors je m'accroche à son bras, j'enfonce mes ongles dans sa peau jusqu'à ce qu'il me repousse avec sa force d'aîné, celle qui ne battra jamais mon esprit. Je suis le plus intelligent, je rétorque, et il soupire. Tu es juste pénible. Et c'est ainsi que se termine une énième conversation qui n'a pas lieu d'être.

Je n'ai pas besoin d'un frère, ni d'une sœur, et encore moins de parents. Je veux plus, je veux mieux. Et puis j'ai onze ans, je ne suis plus incapable de comprendre le monde.

Le second mensonge.

Je prétends être au-dessus des lois et des dieux, tandis que je presse mes lèvres contre celles de ce garçon. Le premier. Pas le dernier. Et il ne hurle pas, ne me frappe pas. C'est ainsi que je deviens un secret un peu sale, qu'on doit à tout prix cacher. Tu ne peux être aimé qu'après le coucher du soleil, me dit ma marraine la bonne fée, qu'une fois que les autres dorment et qu'il accepte de t'embrasser de nouveau. J'en profite, je me perds dans cette folie qui ne durera pas. Les secrets sont durs à garder, et le jour où les autres le découvrent, c'est moi qui suis accusé.

Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal cette fois ? Pourquoi je ne peux pas t'appartenir ?

Je me venge, je détruis ses affaires, son avenir. Une antisèche bien placée, et le regard du professeur qui tombe dessus au moment opportun.

Je n'ai plus jamais d'amis à l'école. Pas un seul.

CE N'EST PAS DE MA FAUTE.


J'aime le fait d'aimer. J'ai quatorze ans, et ma petite amie m'apprécie. Je ne suis pas sûr qu'elle m'aime. Moi je l'adore, comme si je risquais de mourir sans elle. Et ça lui fait peur. Ils m’agacent tous, à dire que je suis étrange, obsessionnel. Ses amis ne m'aiment pas, je n'aime pas les siens. C'est moi qu'on laisse, qu'on abandonne encore et encore et encore et encore et encore.

Je ne sais pas ce qui se passe, ou plutôt je prétends que c'était la rage du moment. Je ne voulais pas la bousculer, c'était un accident. C'est dommage qu'elle se soit ouvert le front, mais en quoi est-ce ma faute ? J'ai un bras brûlé, je ne pleure pas sur mon sort tant que ça. Les gens sont cruels, et injustes. Ils me jugent alors que je n'y peux rien. C'est dans ma tête, c'est que je suis tout en haut du monde, et eux si bas. Pourquoi est-ce que je peux rien y changer ? Je veux arrêter tout ça, j'en ai marre. Aimez-moi, arrêtez de me rejeter !

Je ne souhaite pas me marier, pas avoir des enfant. Je ne suis pas égoïste, je ne demande rien de si complexe. Je veux juste qu'on m'aime, qu'on me tienne la main au lieu de me lancer des regards hautains ou moqueurs. Lorsque je le dis à ma sœur, elle me rappelle que j'ai manqué de nous tuer tous les deux avec des allumettes un jour. Et c'est tout. Personne ne souhaite converser avec moi, et encore moins comprendre.

Je suis renvoyé deux jours, pour la chute accidentelle.

CE N'EST PAS DE MA FAUTE.


J'aime les livres. Lire est ma passion, celle qui me fait voyager, qui me permet de m'évader loin de ma famille que je déteste, de mes camarades qui pourraient bien mourir sans que je ne me sente coupable. La bibliothèque municipale est si mal entretenue, et les étagères me semblent de plus en plus éparses. Au moins, la fumée ne vient pas à l'intérieur, elle ne décide pas d'envahir mes poumons. Et puis, à cette heure là, personne ne viendra me déranger.

La lampe torche posée sur le sol suffit à éclairer les pages du manuel d'histoire que je parcoure du regard. J'ai envie de le déguster en prenant mon temps, de ne pas en perdre une miette. Ma langue glisse sur mes lèvres en même temps que mes doigts sur le papier. C'est un plaisir solitaire, que d'être ici et d'oublier que le lendemain il faudra que je retourne dans ce terrible collège où l'on m'évite.

Une bête de foire, encore.

Personne ne peut me voir ici, personne ne peut m'entendre. Alors j'y viens chaque nuit, dormant pendant le dîner pour gagner quelques heures. Je ne veux pas manger entouré de ma famille de toute manière. Leur odeur me révulse, celle du bonheur qu'ils partagent entre eux. A neuf ans j'étais un prodige parfait, à quatorze ans je suis juste encombrant. Aux ordures, qu'ils crieront un matin, en me balançant par la fenêtre. Une pièce de choix pour le camion qui passe une fois par semaine.

Qu'est-ce j'aime me rouler dans la pitié, comme un cochon dans une flaque de boue. La pensée est agaçante et je passe mes doigts au-dessus de l'ampoule qui m'éclaire. C'est brûlant, et je pourrais facilement me détruire le bout des doigts avec ce matériel qui ne vaut rien.

Je n'ai pas le luxe de tester cette théorie, parce qu'on ose m'interrompre. Ce n'est pas un rat ou un chien errant, et encore moins un couple ivre cherchant un endroit confortable pour du bon temps. Je déteste les adultes, ceux qui s’incrustent, qui pensent que leurs manières dégoûtantes sont acceptables. Mon invité n'est pas de cette espèce.

Est-ce que tu veux venir jouer avec moi ?
Bien sûr, je l'aime dès le premier regard.

Ce n'est vraiment pas de ma faute, vous savez.


Je n'aime pas l'île.

Ce n'est pas le jeu que j'espérais, et l'ironie de mon statut me chatouille les côtes tant je ressens le besoin de rire. Soigner n'est pas ma vocation, je n'ai que faire de cette douleur qui est présente derrière chaque arbre. Les enfants perdus ne m'adulent pas, ne m'apportent rien. Je suis sans doute trop âgé, pas assez adorable pour qu'on m'apporte l'attention que je réclame. Si j'avais encore onze ans, que j'étais plus petit, plus facile, alors personne ne pourrait me résister. La pensée est malsaine, et je m'y accroche néanmoins, sans même m'en rendre compte.

Il y a tant de premiers amours sur l'île. En majorité dans mon groupe. Les naïfs, les gentils, ceux qui ne sont pas si utiles, qui ne manqueront pas outre mesure. Je me régale avec leurs confidences, la manière dont ils se rapprochent de moins les uns après les autres. Darkness est plus âgé, colérique et si si seul. Alors je l'aime, du haut de mes quatorze ans, alors que lui en a seize. Je l'aime et je le brise, je l'aime et je m'empiffre de son attention. Je suis avec lui, lorsque tout se termine, lorsqu'il n'a plus rien à m'offrir. La créature le dévore, et je regarde, incapable de détourner les yeux.

Quelle aventure idiote, Peter. Pourquoi est-ce que tu nous laisses toujours partir vers la mort quand tu t'ennuies ?
Au moins, je suis débarrassé de Darkness.

Je l'aimais, mais ce n'est pas une excuse.


Tout s'enchaîne, et mes victimes ne sont que le témoignage d'un amour chronophage dont je n'arrive pas à me débarrasser. Soigneur médiocre, capable de se faire mal pour avoir un peu d'attention de la part de ses camarades, je n'ai pas envie d'apprendre. Et encore moins de participer. Pourtant, mon chef ne me déteste pas. Il ne parvient pas à abhorrer celui qui compte bien décimer son groupe jusqu'à obtenir un prix sans importance. Cela m'émoustille, de manipuler ceux autour de moi. Le problème, c'est que ça fait mal aussi, que j'ai besoin d'agir ainsi, pour ne pas finir seul et oublié. Je deviens presque hystérique si un autre enfant oublie mon nom, si on me confie pas quelque chose à faire de temps en temps. J'ai besoin qu'on me regarde, qu'on me connaisse.

Sinon, je risque de disparaître.

Contrairement à mes jeunes années, je ne tente pas d'en parler à Soul. Je suis malade, je le comprends, je le sais. Personne n'a besoin de le savoir. Ce n'est pas dramatique, tant que je ne fais pas prendre. Et ça dure bien trop longtemps, au point que de nouveaux enfants ont remplacé les anciens, et que je n'arrive même plus à aimer ceux qui arrivent. Je préfère les habituels, ceux que je devrais considérer comme ma famille et que je ne peux pas aimer.

Peut-être que ma petite sœur est sur l'île elle aussi, que Peter a récupéré mes proches et qu'ils sont morts ici, sans même que je m'en aperçoive. Je me rends malade à cette pensée, et regarde avec méfiance toute les petites filles qui ont la même peau que la mienne.

Jusqu'à cet instant, je n'ai aimé que les gens de mon peuple, acceptant quelques légères déviances. Mais après cela, j'en viens à me convaincre que je dois changer. Juste une fois. Que mon cœur doit comprendre qu'un met moins noble nous aidera à aller mieux, à ne plus nous méfier de tout ce qui nous entoure. Simple en théorie, bien moins en pratique.

Pendant quelques temps, personne ne m'attire, ne me donne envie de recevoir de l'affection. Et puis je la trouve, ou disons plutôt que je la remarque. Une soigneuse insignifiante jusqu'à lors, avec une chevelure colorée qui lui donne l'air d'une algue. Elle peut m'aimer, n'est-ce pas ? Pas comme les autres. Je la juge simple, sans réfléchir aux conséquences. C'est récurrent, à cette époque, je me crois bien trop intelligent, supérieur à tous ceux qui m'entourent. Et c'est là que se situe ma plus grave erreur.

Green comprend, lorsque je l'attire trop près du bord, que je lui suggère de regarder en bas sur un sol instable. C'est pitoyable, la façon dont je me persuade que ça sera suffisant pour la rayer de mon existence. Ce n'est pas moi qui l'attire, je l'ai réalisé. Tout comme elle est rapide à tirer un scalpel de sa poche.

Quel être cruel.
Me trancher la gorge ainsi.
Me faire courir sur l'île alors que je ne suis pas aussi rapide, uniquement pour arriver trop tard chez nous.
Oh, Peter a l'air si furieux ce jour-là, et ça fait chaud au cœur.

Il m'a remarqué.
C'est entièrement de ma faute, tout ça.


☂ X e n ☂

Je ne sais pas si les autres ont aimé ça, le fait de grandir. Moi, ça m'a sauvé la vie. Outre le côté pratique, je veux dire. Perdu seul sur l'île, je n'aurais pas tenu longtemps, mais rejoindre les pirates ça m'a ouvert une voie nouvelle. Mon corps m'a semblé étrange pendant un moment, comme si j'avais perdu mon ancien équilibre. Alors je suis devenu grand, et j'ai réalisé ce que j'avais fait. Ce n'est pas venu du jour au lendemain, comme un tsunami. Non, c'est une pensée invasive qui a germé lentement dans un coin de mon cerveau. Une plante carnivore qui s'est mise à rogner sur tout ce qui passait à sa portée.

Xen, c'est le nom dont j'ai décidé. Celui que je porte depuis que je me suis mis à errer sur le port, après avoir prêté allégeance à ce nouveau monde et à ceux qui le font tourner. J'ai vendu mon âme, ce qu'il en restait, à un nouveau diable, sans m'en soucier. Un acte habituel, qui ne m'a pas perturbé. Je n'avais déjà plus grand-chose à perdre.

J'ai effectué maintes tâches, dans le but de gagner de l'argent, de le mettre de côté. Et puis ça a commencé, l'opium. J'ai dilapidé une partie de ce que j'obtenais dans ce plaisir malsain, dans la perte de mon esprit. C'est mieux, de se flinguer l'encéphale ainsi. Mieux que d'être Bright et de me retrouver seul, en permanence. Mieux que d'être un monstre obsessionnel qui réduit les gens en miettes.

Récupérer ce qui se trouvait un peu partout, les objets oubliés, m'a attiré sans que je fasse attention. Ça colle bien à mon surnom, hein ? Je ne gardais rien au début, parce que j'avais toujours besoin de plus d'argent, de plus d'opium. Jusqu'à l'accident. J'ignore ce que j'ai mal fait, ce qui s'est produit. Une overdose ? Possible. J'ai vécu ma première hallucination sans comprendre que ça en était une. Tout se mélangeait encore, ce n'était pas un nouveau monde. Tout était statique, et dans un coin du port, debout sur les planches de bois, ma sœur me regardait.

Sauf que ce n'était pas elle, qu'il n'y avait rien.Une réponse sordide qui n'est venue que le lendemain, alors que je me sentais mal, des points sombres dansant devant mon regard. Tout a empiré, encore et encore. Jusqu'à ce que je trouve l'équilibre, que je me contente d'accepter ce nouveau côté tordu de ma personne. J'ai conté tant d'histoires, inventé tellement de mystères, que j'en ai perdu la vérité. Jetée au loin sans que ça ne m'importe. Je suis devenu Darkness, et mes autres victimes, parce que j'ai honte de Bright. Bright, personne ne peut lui pardonner.

Je ne peux pas me pardonner.


J'ai commencé à mettre de côté, et à faire du coin de l’œil à un bâtiment minuscule, coincé entre deux autres. Un lieu que personne n'avait encore réclamé, et que j'ai obtenu en promettant d'apporter quelque chose de nouveau au port. Un magasin sans prétention, qui se rempli petit à petit de boîtes et de trésor que je vends au plus offrant. J'ai volé aussi, pour ça. J'ai pillé et utilisé. Personne n'a besoin de le savoir. Tout a commencé à s'empiler, à prendre toute la place, et j'ai été en mesure de me cacher derrière le comptoir. Et quand un client entre, le jeu commence. Je narre des histoires merveilleuses sur ce que je fournis, comme ces enfants ou pirates morts dont je conserve les armes et leurs plus chers objets.

Je n'ai jamais tué directement, pas une seule fois. Ce que je récupère, c'est généralement perdu ou oublié. Déjà mort aussi.

C'est comme ça que j'ai trouvé le cadavre de Slumber, et que j'ai détesté Soul plus que tout au monde. Soul, si gentil, si bon. Soul plein de compassion, Soul martyr aussi, à prendre le poids des erreurs des autres sur ses épaules. Soul qui perdait ses soigneurs comme les pommes tombent des arbres. Slumber était pourtant distant, à présent. Mon attirance s'était éteinte avec le grandissement, et depuis l'opium je n'étais pas tombé amoureux. C'est alors que mon esprit dérangé a fait son show, comme toujours. Il s'est accroché à celui que je n'ai pas été en mesure de sauver. Et j'ai récupéré un bracelet de perles vertes que mon ancien ami aimait porter.

Un peu trop court pour que je le retire sans le détruire.
J'ai brisé le poignet de Slumber, tous les os qui me dérangeaient. Il était mort de toute manière.
Maintenant, c'est à moi.

Moi je ne déteste pas ma nouvelle vie, mon magasin et les pirates. C'est mieux que ce j'avais avant, et puis une fois que l'on comprend le problème, on peut le soigner, non ?

Cette fois, si j'aime, il faudra que je tue la personne rapidement, pour éviter que mes sentiments dégénèrent, que j'ai envie de m'en débarrasser plus tard. Un peu comme lorsqu'on se couvre les ongles de produit acide pour ne plus les ronger.

Je devrais en parler à Lòng, ça l'amuserait sans doute. Je l'aime bien, Lòng.
Il est intéressant.



Invisible pour les yeux

T'as un Pseudo ? Kane
Et un âge ? 20+
C'est quoi ton Avatar  ? Sayo Samonji - Touken Ranbu (âge alternatif)
Comment t'as découvert l'île ? Freckles, la seule et l'unique.
Tu la trouves comment ? Je l'aimais déjà lors de ma première inscription mais l'event de la pluie salée est juste parfait.
Dis, tu crois bien aux fées ?Yup yup.
☂Note : Xen est un personnage que j'ai depuis longtemps, adapté pour le forum. Dans la version « normale » il est le frère jumeau de celui qui se nomme ici Samurai, par conséquent j'ai tenu à leur offrir quelques similarités. Même s'ils ne sont pas le moins du monde de la même famille pour le coup. L'épée, l'éloignement de la réalité, le bleu ce sont des choses qui, je l'espère, ne paraîtront pas trop répétitives à vos yeux.

J'ai demandé l'autorisation aux joueurs dont les personnages sont mentionnés ici également.
Et je remercie le staff qui m'a autorisé à poster cette fiche avec une petite avance.
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MessageSujet: Re: Xen(ophobia) ☂    Xen(ophobia) ☂  EmptyJeu 22 Juin 2017 - 16:14

Xen(ophobia) ☂  4198890058 ♥️
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MessageSujet: Re: Xen(ophobia) ☂    Xen(ophobia) ☂  EmptyJeu 22 Juin 2017 - 16:46

Xen(ophobia) ☂  3995038742



BON JE VAIS ARRÊTER DE COMMENTER AVEC JUSTE DES SMILEYS parce que ça fait pas sérieux.
Je t'avais DIT que je te ferai un commentaire plus constructif que des suites de consonnes et je vais donc m'y attarder.
Je trouve que tu fais fort, avec Xen. Tu nous présentes une psyché vraiment pas commune, bien glauque et pourtant on peut pas s'empêcher de s'y attacher. Et ta plume a un sacré rythme, j'ai vraiment aimé comme tu nous emmènes dans le bout d'aventure, on sent la maîtrise, on voit tout, c'est bluffant. Et j'adore les petits détails que tu ajoutes à tes personnages, ça les rend vivant et sacrément touchants et et et attention, je vais COUPER COURT LOL BREF.

Je suis honorée de faire partie d'une fiche pareille et j'ai très hâte de RP avec toi.

REREBIENVENUE Xen(ophobia) ☂  304983004
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Miss Annabelle
Miss Annabelle

☠ Fille de Joie ☠


✘ AVENTURES : 228
✘ SURNOM : La Dormeuse
✘ AGE DU PERSO : 20 années

✘ LIENS : L'entrée des Contrées est par la mer, mais Il y dort... prenez garde au Dormeur qui rêve et attend

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MessageSujet: Re: Xen(ophobia) ☂    Xen(ophobia) ☂  EmptyVen 23 Juin 2017 - 19:37

Bon, honnêtement je suis dans les vapes parce que j'ai dormi tout l'aprem après mon exam xD MAIS, ma première lecture de ce new compte fut fort sympathique u3u (je relirai une seconde fois au cas où j ai loupé des trucs, je n'ai pas confiance en mon cerveau). Mais pour le moment, j'aime bene ce type de psychologiiiie. (*apprécie les dérangés, pas un secret*)

Et puis, du coup, je passe en posant des livres de Lovecraft comme rebienvenue 8D Puisque ça kiffe les bouquins u3u

Brefoune, GG dude 8D






Hafh'drn'fhalma
~
Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn

Xen(ophobia) ☂  1454353281-signapieuvre



Spoiler:
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MadMax
MadMax

★ Mère des Chasseurs ★


✘ AVENTURES : 1130
✘ SURNOM : L'Increvable.
✘ AGE DU PERSO : La bonne quinzaine.

✘ DISPO POUR RP ? : Globalement, ouais.
✘ LIENS : Naissance, renaissance & La Meute

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MessageSujet: Re: Xen(ophobia) ☂    Xen(ophobia) ☂  EmptyLun 26 Juin 2017 - 21:20

Félicitations mon enfant


Tu es condamné.





Oooh Xen est un sacré bonhomme !
Très malsain, quand même, non ? Il me fait penser à une sorte de poison, tu sais ce côté doux amer mais qui au final est bien plus fatal qu'on ne le croit ! J'aime toujours autant comment tu écris tes perso en tout cas, on n'est jamais déçu par la finesse de tes perso ! Ils ont tous ce petits truc qui fait qu'ils ressortent grave et s'intègrent merveilleusement à l'île et au reste.

Bienvenue une fois encore !


_______________________________


Je te serre chaleureusement la main. Cours vite créer ton Dé à Coudre et demander un Compagnon de Jeu afin de vivre une aventure ! Par ailleurs, n'oublie pas de prendre connaissance de L'intrigue du moment. A moins que tu ne choisisses de te lancer dans Mission Périlleuse ? Si tu préfères passer du bon temps en papotant, rejoins sans tarder la Nursery. Quoiqu'il en soit, que ton séjour à Never Never Land soit fabuleux et éternel.








J'suis Parole en #cc3300.

Merci Dog. ♥:

Merci Arrow. ♥:

Merci Coquillage. ♥:

Merci Sindri. ♥:

Merci Blue. ♥:
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Rain X. Nataku
Rain X. Nataku

☠ Apprenti Médecin ☠


✘ AVENTURES : 316
✘ SURNOM : L'Impardonnable
✘ AGE DU PERSO : 21 ans.

✘ DISPO POUR RP ? : Nope.
✘ LIENS : They hate her for her autistic swag and also the time where she killed four people and injured more.


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MessageSujet: Re: Xen(ophobia) ☂    Xen(ophobia) ☂  EmptyLun 26 Juin 2017 - 21:38

☂️ Merci à vous tous, je suis content que vous ayez apprécié cette lecture.
Et un grand merci à Maxence pour cette validation ! Xen(ophobia) ☂  3864948088
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Peter Pan
Peter Pan

♛ Roi des Garçons Perdus ♛


✘ AVENTURES : 2869
✘ SURNOM : L'Enfant Roi
✘ AGE DU PERSO : jeune à jamais

✘ DISPO POUR RP ? : à voir !
✘ LIENS : Je suis un petit oiseau à peine sorti de l'oeuf.

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MessageSujet: Re: Xen(ophobia) ☂    Xen(ophobia) ☂  EmptyMer 28 Juin 2017 - 12:39

Un peu en retard je viens te dire bienvenue ("non quatre comptes quand même c'est un peu trop" AHA)

Xen m'a un peu remué, tu as toujours cette même façon de nous entrainer loin dans la tête de tes personnages. C'est toujours fort.


Rererebienvenue alors Xen(ophobia) ☂  2219946907






Je tyrannise en forestgreen.





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cadeaux de mes enfants trouvés:




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MessageSujet: Re: Xen(ophobia) ☂    Xen(ophobia) ☂  EmptySam 1 Juil 2017 - 1:07

Il est aussi dérangeant que touchant en un sens, Xen. On aurait envie de le secouer, de le confronter aux vérités qu'il ne cesse d'enterrer. Mais là est sûrement aussi, toute sa pathologie.
Son lien à Slumber (qui m'a fait sourire, bien évidemment, de revoir poper Slumber là) le rend à la fois humain et toujours plus... mesquin. Cruel. Capricieux par endroit.
C'est une étrange créature que ce bonhomme là.
Et puis tu nous le fait toujours aussi fouillé, à distiller l'évolution, la lente progression qui l'amène jusqu'à nous. A le comprendre, jusqu'au déni. Il n'est pas si différent, pas si éloigné. et ça n'a rien empêché.
C'est assez bizarre, mais je le trouve peut-être un peu plus fluide aussi. Peut-être parce que c'est un de tes plus vieux perso, donc tu "maitrises", ça coule encore mieux (ça coulait déjà bien avec les autres). Enfin bon, Xen va s'ajouter à la liste un peu trop riche; des regrets du Chef des Soigneurs (sans doute... avec Slumber ;)).

Bienvenue (officiellement cette fois) à cette nouvelle face de toi <3
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MessageSujet: Re: Xen(ophobia) ☂    Xen(ophobia) ☂  EmptySam 5 Aoû 2017 - 3:58

Xen(ophobia) ☂  3928350404 Je l'ai loupé celui-là paaardon ! (je suis passée sur sa fiche avant, je l'ai vu, j'ai fait : nieeeh koua ? et donc me voilà je fais tout à l'envers...)

J'aime tant ! Je veux dire, les personnages qui aiment désespérément à ce point me touchent toujours... Au final, même s'il est particulièrement dérangé, je l'aime plus que je ne m'en méfierait ! Sa cruauté à quelque chose de simple, de si naturel et spontané, c'est ce que je trouve très fort. Ecouter ses désirs et ne pas refouler tout ce qu'on souhaite faire peut-être parfois très dur. Être et se sentir réellement libre peut faire très mal, et c'est ce qui, j'ai l'impression, arrive à Xen !

P.S : Et oui, j'ai noté la ressemblance avec samouraï, je me suis dis : "wow il aime le bleu !" Xen(ophobia) ☂  2567536238 (moi aussi j'aime le bleu !!)
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MessageSujet: Re: Xen(ophobia) ☂    Xen(ophobia) ☂  Empty

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