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Zeb Skelton
Zeb Skelton

☠ Charpentier du Jolly Roger ☠


✘ AVENTURES : 208
✘ SURNOM : La Rouille
✘ AGE DU PERSO : Cinquantaine

✘ DISPO POUR RP ? : Tout se discute, moussaillon
✘ LIENS :
⚓️Le Charpentier et ses Outils
⚓️ Histoires en cours: I - II - III - IV - V - VI - VII

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MessageSujet: A smooth sea never made a skilled sailor   A smooth sea never made a skilled sailor EmptyDim 22 Jan 2017 - 20:31

Zeb Skelton


Registre du bord

Surnom : La Rouille
Groupe : Pirate du Jolly Roger
Age : Une petite cinquantaine d’années
Rôle : Maître charpentier



Révérences


A smooth sea never made a skilled sailor Revere10

Dans ce monde de rêve qui lime les mémoires, plus personne ne sait depuis quand il fait partie de l’équipage.

Certains disent qu’il était déjà là quand il avait douze ans, aide charpentier pour son père, le peu commode Chris Skelton premier du nom. D’autres prétendent qu'il a toujours vécu sur le navire, voire qu’il y est né, et qu’il a appris à escalader un mât avant de savoir marcher. Corolaire : on raconte même (mais à voix très basse et quand Smee est loin) qu’il aurait connu le Jolly Roger avant que Hook soit capitaine. Mais cela, même les plus audacieux peinent à l'imaginer : y a-t-il jamais eu de Jolly Roger sans Hook?

Néanmoins, une chose est sûre : Zeb Skelton était déjà le maître charpentier du bord quand le vaisseau pirate parcourait encore les mers du monde réel. Et il l’était depuis si longtemps que, lorsque le Capitaine a entraîné ses hommes jusqu’au Pays de Jamais, celui qu’on appelle la Rouille avait déjà plus de quarante ans. Aujourd’hui, malgré le Temps qui se plait à stagner, il en affiche une petite cinquantaine ;  pour un flibustier de son époque, cela relève du record, et en fait aisément l’un des doyens de l'équipage.

Ainsi, bien que ses yeux d’un bleu très clair soient toujours vifs et alertes, ses cheveux auburn sont depuis longtemps striés d’argent, et son visage accuse les rides et les taches d’une peau claire bien trop exposée au soleil et aux embruns. Il garde une musculature sèche, cultivée par ses expéditions quotidiennes dans le gréement du navire, mais ses articulations lui jouent des tours – en particulier son dos, ruiné par des années passées à transporter des poutres et des madriers. Et plus personne ne se rappelle d’un temps où son bras droit n’était pas à moitié paralysé – l’accident, mystérieux et légendaire, remonte à bien trop longtemps pour cela.

C’est ainsi qu’on le connait depuis des décennies. Aussi loin que remontent les souvenirs fatigués de ces pirates exilés, ils ont vu sa grande silhouette parcourir inlassablement le navire dans une odeur de sciure, au rythme du cliquetis des outils accrochés à sa ceinture. Jeune et vif ou plus âgé et mesuré, toujours une ombre familière, en permanence coulée le long des vergues ou suspendue le long de la coque, occupée à scier, raboter, poncer, ajuster, démonter, consolider. Toujours à travailler, à réparer ou à perfectionner ; quand il ne s’occupe pas du bateau lui-même, il travaille sur les charpentes du Port, s’occupe des stocks, ou part en expédition dans l’île à la recherche de bois brut. Quand le mauvais temps le confine à l’intérieur, il étudie des cartes et croquis du Jolly Roger pour réfléchir à d’éventuelles améliorations qui le rendront plus rapide, plus maniable, plus stable.

Même quand il s’accorde finalement une pause et qu’il se joint aux fêtes de l’équipage, la Rouille reste le plus souvent assis un peu à l’écart, à s’occuper les mains en taillant un morceau de bois avec son vieux couteau. Il est d’un naturel calme, peu enclin aux bavardages inutiles et pas très porté sur les excès de boisson, ce qui le fait souvent passer pour ennuyeux auprès des nouvelles recrues. Néanmoins, toute personne qui le connait un peu remarquera qu’il reste toujours à portée des conversations, et qu’il ne se fait pas prier pour y mettre son grain de sel – souvent assez drôle, d’ailleurs : il cultive un certain talent pour les petites piques, qu’elles soient inoffensives ou franchement au vitriol, et ne cache pas son plaisir à faire rire d’un matelot un peu trop imbu de sa personne.

Mais son véritable bonheur, c’est de partager les histoires et contes plus ou moins véridiques sur sa vie et celles de ses illustres ancêtres : laissant les récits exotiques à Nassim et les aventures plus récentes à Smee, il se fait un devoir d’abreuver l’équipage de légendes sur les pirates, les vrais, ceux du Monde Réel. Il a toujours eu ses fils comme premiers spectateurs, et avec le temps il a affiné son art de conteur, racontant toujours de ce même ton sobre et sérieux qui donne un air de vérité aux récits les plus rocambolesques. Lui-même ne sait plus ce qui relève de la vérité ou du fantasme dans ce qu’il raconte, mais il n’en a cure : les hommes en prison ont besoin de rêver, et en prison, n’y sont-ils pas tous un peu, dans ce pays maudit ?

Attention cependant à celui qui le traiterait de menteur : Zeb Skelton a passé l’âge d’être susceptible, mais il n’apprécie guère que l’on remette en cause son honneur, et encore moins qu’on lui manque de respect. Le respect, c’est le grand principe de la Rouille : pour lui, être un pirate, c’est avant tout être libre, et s’affranchir d’une autorité aveugle et bête qui dirige votre vie à votre place. Mais c’est aussi être marin, et un bon marin est un marin qui respecte ses camarades, son capitaine, son bateau, et qui exécute avec diligence les tâches nécessaires à leur préservation. Sans cela, aucun équipage ne dure, aucun navire ne va loin.

Ainsi, en tant que maître charpentier du bord, Zeb part du principe qu’un certain respect lui est dû, pas à cause de son statut (ce serait contraire au code de la piraterie) mais de ses connaissances, son expérience, ses compétences. Il se met rarement en avant, mais il attend que lorsqu’il parle, on l’écoute. Il est un instructeur austère mais attentif, qui aime transmettre, éduquer, former. Il est toujours ravi d’apporter son aide et son savoir. Il est proche de ses apprentis, très fier de ses fils, et certains petits malins disent qu’il les aime presque autant que le Jolly Roger.

Le fait est que oui, il aime ce bateau. Même s’il n’en parlera jamais comme de « son » navire – ce serait faire insulte au Capitaine – il se considère comme son gardien, et il n’en fait aucun mystère. Il en parle au féminin, comme le font tous les Anglais, mais en y ajoutant une familiarité emprunte d’une profonde tendresse, que l’on attend davantage d’un homme qui évoque son épouse de longue date. Il travaille le bois du bateau avec des gestes caressants, délicats, empreints d’une affection que même ses propres fils ne connaissent que peu.

Et, souvent, il parle au Roger ; il y a longtemps, il le faisait uniquement quand il se pensait seul, mais avec les années il a fini par le faire en permanence. De toute façon, ceux qui se sont moqués de lui l’ont rapidement regretté, tous comme ceux qui se sont amusés à égratigner le bateau – un jour il vous racontera ce qu’il a fait au dernier couillon qui a gravé ses initiales sur le mât d’artimon ; disons que, comme tout bon pirate, il n’y a pas que pour tailler du bois qu’il sait se servir d’un couteau.

A smooth sea never made a skilled sailor T2t2




Unique au monde


A smooth sea never made a skilled sailor Unique10

⎈ Il y a bien longtemps, il a failli perdre son bras droit. Personne ne sait comment – Zeb a déjà donné une douzaine de versions différentes de l’histoire. Les seuls points à peu près établis, c’est qu’il était très jeune, mais déjà pirate, et que quelque chose l’a percuté assez violemment pour lui exploser l’humérus droit.
Son bras a été correctement immobilisé, si bien qu’il est resté presque droit et que son épaule et son coude fonctionnent à peu près normalement ; la fracture elle-même ne se fait sentir que par mauvais temps ou lorsqu’on appuie directement dessus. Néanmoins, quelque chose est resté paralysé dans son poignet : quand il lève l’avant-bras, sa main reste pendue au bout, inerte. S’il la tourne paume vers le haut, il parvient à fléchir le poignet ; mais dans l’autre sens, impossible de bouger. Il a également perdu quasiment toute la mobilité de son pouce et de l’index.
Zeb n’a jamais eu d’états d’âme par rapport à ce handicap : même s’il ne sait pas grand-chose de l’anatomie d’un bras, il a suffisamment assisté le médecin du bord dans ses amputations et ses chirurgies du désespoir pour savoir qu’un membre humain, c’est comme un bateau, avec des mâts, des haubans et des écoutes.  De toute évidence, chez lui, un cordage chargé de relever ce fichu poignet a été coupé dans la bataille.
Peu importe : un marin de carrière aurait dû abandonner la navigation, mais un pirate a sa place à bord tant qu’il fait son travail, et sa place, Zeb s’est acharné pour la garder. Devenu gaucher pour tous les gestes fins, il a bricolé une attelle sur mesure, sorte de mitaine de cuir qui englobe le pouce et l’index et maintient son poignet dans l’alignement de l’avant-bras. Comme il peut encore bouger les trois autres doigts, cela lui permet d’avoir une pince à peu près correcte.
Puis il a croisé un certain Earl T. Seagrave, et le manchon s’est miraculeusement orné d’un système de rouages et d’articulations en cuivre, qui lui permettent de modifier l’angle de son poignet et de fermer le poing. Evidemment, les réglages sont lents à faire et peu précis, si bien que la Rouille ne se sert de son attelle presque que lorsqu’il travaille et qu’il a besoin d’une prise fiable. Le reste du temps, il se contente de son vieux gant de cuir, et il fait presque tout de la main gauche.

⎈ Il a deux fils, Silas et Christopher, alias Kit. Le premier, né sur une petite île au large de Cuba, est l’un des aides du forgeron du port. Le second, natif de Singapour, est resté sur le Jolly Roger en tant qu’aide charpentier – même s’il semble avoir plus d’affinités pour la lutherie, ce que Zeb regrette un peu, parfois : il est conscient d’avoir déjà dépassé l’espérance de vie du flibustier moyen, et il aurait aimé avoir un véritable successeur pour prendre soin du Jolly Roger. Néanmoins, il est très fier de l’application que son fils met dans ses créations, même si elles ne sont pas encore exceptionnelles ; il n’aimerait rien tant que quitter Neverland pour que Kit puisse se trouver un maître digne de ce nom et cultiver son art, mais cela ne semble hélas pas dans les plans du Capitaine.
Les relations entre Zeb et Silas sont plus tendues ; le charpentier n’a toujours pas vraiment digéré la tentative de mutinerie à laquelle le garçon s’est trouvé mêlé, et surtout pas qu’il y ait entraîné son frère cadet. Le jeune forgeron, quant à lui, en veut toujours à son père de ne pas avoir davantage protégé ses propres fils de la vengeance de Hook. Depuis, ils ne se sont jamais vraiment reparlés, et Silas a fini par quitter le navire, plus à l’aise loin de son père.

⎈ Zeb ne se bat pas souvent : en tant que maître charpentier, il vaut plus vivant que mort, et son rôle lors des batailles rangées a toujours été de s’assurer que le navire reste à flots malgré sa coque trouée et son gréement arraché. Si le médecin de bord n’a pas d’assistant, c’est également à lui d’aider aux premiers secours, même si ça implique seulement de faire un garrot assez serré pour que le pauvre bougre ne claque pas avant même que le chirurgien ait pu poser les yeux sur lui.
Cependant, depuis que le Jolly Roger a jeté l’ancre au large de Neverland, Zeb se retrouve davantage en première ligne : si les batailles navales ne sont pas légion, il est régulièrement confronté aux Indiens et aux Garçons Perdus lors de ses expéditions en forêt à la recherche de bois brut.
Contre les premiers, il se bat sans émotion, avec une efficacité mécanique dépourvue de cruauté qui a pour seul but de le garder en vie.
Contre les seconds, cela n’étonnera personne, il a plus de mal : père assumé, il répugne à tuer des gamins qu’il considère surtout comme des victimes de Peter, des enfants égarés qui sont bien trop jeunes pour comprendre qu’ils ont besoin d’un adulte pour s’occuper d’eux. Il ne discutera évidemment jamais ouvertement les ordres de Hook, mais ce dernier est bien assez fin pour deviner que l’assassinat d’enfants n’est pas la bonne tache à confier à un homme qui a lui-même élevé ses deux fils à bord.

⎈ Au combat, il se bat essentiellement avec un sabre, mais il se rabat facilement sur les moyens laissés à sa disposition – son métier lui a entre autre conféré une inquiétante habileté avec une hache. Et sans atteindre l'obsession de Smee ou la virtuosité de Nassim, il sait jouer du couteau.

⎈ La rumeur prétend qu’il a longtemps été un homme à femmes, et qu’il a un faible pour les peaux plus colorées que la sienne ; en même temps, quand on le voit avec un fils mulâtre et un autre aux yeux bridés, la supputation est presque trop facile.

⎈ Personne ne l'appelle Zebulon. Ça, c'était le truc de son père, qui était doté d'une étrange connaissance des prénoms bibliques assortie d'un sens de l'humour douteux. Pour la plupart des pirates, quel que soit leur rang, il est la Rouille. Il n'y a guère que Smee et Hook pour lui donner du Monsieur Skelton.




L'île


Comment vis-tu ton séjour à Never Never Land ? Que représente ce lieu pour toi ?  

A smooth sea never made a skilled sailor L_ile11Zeb a d’abord considéré ce monde chatoyant comme une nouvelle terre à explorer, pleine d’histoires à remporter sur les mers. Il aurait pu apprécier sa beauté et son mystère, et parfois, l’île le touche encore un peu.
Mais le Jolly Roger n’est jamais reparti, et avec les années le romantisme s’est dilué dans l’attente, l’inquiétude, le marasme. La Rouille éprouve maintenant un dégoût rance pour cette île mouvante et pourtant immuable, ce monde de rêve figé pour l’éternité, où pirates et enfants sont également perdus. Neverland est devenu la tristesse d’un rivage qui ne s’éloigne jamais, une antithèse de liberté, la prison qui tous, lentement, les rend fous.  


Regrettes-tu ta vie d'avant ? Voudrais-tu pouvoir retourner dans le monde ordinaire ?  Si tu n'en as jamais connu d'autre, désirerais-tu une autre vie ? L'autre monde te fait-il envie ?

Bien sûr qu’il regrette l’océan, l’exploration, la découverte permanente qu’était sa vie d’avant. Naviguer sans être lié par des ordres absurdes et des intérêts bassement commerciaux, c’est le sens même de sa vie de pirate. Il n’a jamais aimé jeter l’ancre – d’ailleurs il a le mal de terre. Dans cette crique, le bateau se délite, l’équipage moisi, le capitaine s’effondre sur lui-même. A smooth sea never made a skilled sailor L_ile310
Mais le pire, ce sont ses fils, ses deux garçons qui n’ont presque rien connu d’autre que ce monde de chimères, qui n’y grandissent pas et n’y évoluent plus. C’est surtout pour eux qu’il aimerait larguer les amarres, leur offrir le monde. Lui-même ne se fait plus d’illusions ; sa vie est derrière lui. Tout ce qu’il espère encore, c’est qu’il mourra dans les embruns du grand large. Mais plus les années passent, plus il sent que même cela, l’île le lui refusera. Et peu de pensées l’attristent aussi profondément.


Comment vois-tu Peter Pan ? Quels sont tes sentiments envers lui ? A l'inverse, que ressens-tu pour le capitaine Hook ?


A smooth sea never made a skilled sailor L_ile210Au début, la Rouille était relativement indifférent par rapport à Peter ; il le voyait comme un simple fantasme d’enfant, un sorte de farfadet né de rêves immatures. Puis il a découvert les Garçons Perdus, attirés ici par de fausses promesses, laissés à leur sort sans guide, sans aide. Et cela l’a mis en colère. En fureur, même. Il considère les enfants comme des êtres précieux, à cultiver et éduquer. Qu’on les laisse ainsi à l’abandon le scandalise.
Et puis il y a le Capitaine. La Rouille fait plus que le respecter : il l’apprécie, l’estime, lui fait confiance. Hook a toujours été un bon meneur pour le Jolly Roger, et Zeb lui est profondément fidèle. Néanmoins, depuis leur arrivée à Neverland, le Capitaine n’est plus le même. Son sourire a disparu, son regard se creuse d’ombres, ses décisions se font arbitraires et discutables. Pire que tout, il a fini par imposer sa volonté à ses hommes, au mépris de leur avis, au mépris de leur lassitude. Et cela n’est pas une attitude digne d’un pirate.
Alors oui, si la Rouille peut mettre fin au règne de Peter Pan, libérer les Perdus de son joug de petit tyran, rendre sa dignité au Capitaine, et permettre enfin à ses fils de quitter cette île maudite, oui, il le fera.




Bout d'aventure


A smooth sea never made a skilled sailor Histoi10

Il se tenait devant la porte du capitaine. Il n’osait pas frapper.

C’était comme si toute sa vie, sa longue et étrange vie, avait eu pour seul sens de le mener à cette décision. Le moment avait cette précision terrible de l’inéluctable, et autour de la Rouille, tout était ciselé, taillé, aiguisé. Le soleil levant, au lieu de son habituelle douceur orangée, était une explosion de rouge. Le vent du large semblait trop frais, chargé de trop d’embruns. Sa propre carcasse, soudain, faisait son âge, et chaque articulation, chaque jointure lui semblait une souffrance mal huilée. Même la porte, ce simple battant de cèdre d’Amérique qu’il avait si souvent poncé et verni, était une menace brune veinée de sombre.

Mais le pire, bien entendu, c’était les cris qu’il entendait derrière-lui, sur le pont.

Zeb Skelton s’obligea à déglutir, et jamais salive ne lui parut aussi acide et brûlante. Il sentit un tremblement gagner sa main droite, et réalisa que ses doigts morts se contractaient par spasmes, qui irradiaient dans son avant-bras jusqu’à cette fracture qui n’avait jamais vraiment cicatrisé. Par ce beau temps, il ne la sentait que quand il était particulièrement fatigué, nerveux, en colère. Ou quand il avait peur.

Ce matin-là, elle lui faisait un mal de chien.

Il leva la main gauche, fermée en un poing. L’approcha de la porte. La rabaissa.

Pourtant le capitaine était réveillé. Il le savait : moins de cinq minutes auparavant, il avait vu Smee rentrer dans sa cabine, pour en ressortir presque aussitôt avec de nouveaux ordres. James Hook allait forcément apparaitre à son tour.

Car quel capitaine ne gère pas lui-même une mutinerie ?

Rien que de penser (mutinerie) le mot (Silas qu’as-tu fait) fit couler un peu plus de sueur le long du dos de la Rouille – une sueur glacée, gluante, détestable. Il se considérait comme un homme plutôt pragmatique, mais ce jour-là sa logique et son bon sens lui filaient entre les doigts, et la seule pensée construite qui lui venait était un déni monté en boucle, qui relevait à la fois de la stupidité et du désespoir : ce n’est pas vrai, ce n’est pas réel, ce n’est pas vrai…

Il n’avait pourtant jamais craint Hook, bien au contraire. Les souvenirs de Zeb, comme ceux de tout le monde, n’étaient qu’un gigantesque foutoir depuis qu’ils avaient jeté l’ancre en vue de cette maudite île. Mais la Rouille se rappelait tout de même d’un temps où le Jolly Roger sillonnait des mers sans horizon, où son quotidien était émaillé de coques déchirées sous les coups des boulets, de mâts brisés par les tempêtes, de bastingages arrachés par les grappins et troués par les mousquets. Il se souvenait – il lui semblait se souvenir d’un homme encore jeune, bien campé sur l’entrepont, sans crochet dans son nom ou au bout de son bras, et qui défiait l’horizon du regard avant de lui demander

Pensez-vous que ce vaisseau puisse voler, monsieur Skelton ?

quelque chose qui les aurait fait sourire tous les deux – parce que James Hook avait un jour eu ses deux mains, et que oui, la Rouille pensait bien l’avoir vu sourire.

C’était cet homme qu’il venait voir – qu’il aurait aimé voir. Pourtant il savait déjà qu’il ne le trouverait pas. Plus personne ne l’avait vu, depuis qu’un horrible rêve d’enfant était leur purgatoire à tous. Et Zeb Skelton, qui avait autrefois été aussi proche que l’on peut l’être de son énigmatique capitaine, craignait à présent la réaction de celui qu'était devenu James Hook.

Ce fut à cet instant qu’il entendit une clameur de douleur venant du pont, dans son dos, et ses sueurs froides devinrent un unique et violent tremblement : il n’avait pas le choix.

Sa vie l’avait bien mené jusqu’à ce lever de soleil, jusqu’à cet horrible matinée où il s’était réveillé aux cris des matelots, pour réaliser qu’aucun membre de l’équipage n’osait le regarder en face. Bien avant de s’être habillé à la va-vite et d’avoir émergé sur le pont, il avait su ce qu’il y trouverait ; il connaissait le tempérament emporté de Silas, il avait entendu (comme tout le monde pauvre idiot avais-tu besoin de le crier si fort) ce qu’il pensait de leur séjour au Pays de Jamais. Intérieurement, sans doute qu’il avait même déjà songé à la dangereuse idée (mutinerie) qui risquait de germer dans la tête de son fils.

Il avait eu le temps de commencer à s’en vouloir, à se dire qu’il aurait dû prendre les devants, dissuader le jeune forgeron.

Puis il était arrivé sur le pont. Et à côté de Silas, à genoux, les mains liées dans le dos, il avait vu Kit.

Sa vie l’avait mené jusque là. Pour s’y arrêter, s’il ne se décidait pas.

La Rouille frappa à la porte du capitaine.


A smooth sea never made a skilled sailor Histoi10


Un hurlement. Encore.

Le soleil était haut dans le ciel, à présent, et il noyait le pont de ses rayons brûlants. Zeb avait oublié son chapeau, et la chaleur lui montait à la tête en une oppression bourdonnante, tandis que ses yeux luisants de fièvre fixaient la lente élévation du fouet.

D’infimes gouttelettes de sang brillaient le long de la lanière. Elles volèrent en vapeur rouge quand le bosco abaissa le bras. Pour la treizième fois.

Le cri de Silas se brisa dans un sanglot désespéré. La Rouille sentit une main se refermer autour de son bras gauche, comme pour le retenir ; pourtant il n’avait pas esquissé le moindre geste. Toute sa force ne servait qu’à le maintenir debout, dans la fournaise, et à tenir sa tête droite – comme s’il était vraiment en train de regarder le fouet s’abattre encore une fois, comme si son esprit pouvait donner un sens au chaos de chair frémissante et écarlate qui trouait le dos de son fils aîné.

Il savait qu’il était censé regarder. Il devait regarder, montrer qu’il désapprouvait l’attitude de ses enfants, que rien ne valait plus que son respect du Capitaine. Peu importait les plaintes de son aîné, peu importait le regard terrifié de son cadet ligoté au grand mât : Hook l’observait. Hook le jaugeait.

Mais Silas n’arrivait plus à dissimuler ses pleurs, et Zeb ne se rappelait plus pourquoi l’opinion de Hook était si importante, en fin de compte.

Tiens bon.
Un dernier.
Juste un dernier et ce sera terminé.

Juste un dernier.
Parce qu’il n’avait pas pu obtenir moins que cela.

Pardonnez-moi.

Un quinzième coup de fouet, qui ne tira à l’adolescent qu’un long gémissement. Néanmoins, la Rouille fut presque soulagé de l’entendre : c’était la preuve que son fils était toujours en vie. Le leader de la mutinerie, qui n’avait dû endurer que dix coups de plus, en était pourtant mort – il était toujours allongé à leurs pieds, son sang s’écoulant en minces filets sombres entre les planches du pont. Zeb n’en était pas étonné : il côtoyait le bosco depuis des années, et il le savait fort, capable de frapper sans état d’âme.

Plus tard, pourtant, on murmurerait qu’il avait retenu ses coups pour Silas.

D’autres hommes s’approchèrent pour détacher l’adolescent du bastingage. La Rouille les accompagna d’un pas raide, aussi digne qu’il le pouvait. Quand le garçon s’effondra à genoux, il s’accroupit à ses côtés, chercha son regard. Il s’y sentait obligé, même s’il craignait d’y rencontrer de la colère, de la haine, de la rancœur.

Ce fut bien pire d’y voir de l’incompréhension.

Et encore, encore bien pire de se rendre compte que soudain, malgré la douleur qui l’abrutissait jusqu’à la limite de l’inconscience, Silas fixait quelque chose au-delà de l’épaule de son père.

Zeb sut. Avant même d’entendre la voix de Hook, il sut.

"Seulement le guet ?"

La Rouille se retourna et il vit le Capitaine s’approcher de Kit. Son visage n’était que calme et mesure, étrange absence d’hostilité. Mais quand il fit le geste de rajuster son crochet, Zeb comprit. Tout comme il comprit que c’était de sa faute.

Il avait fait une terrible erreur, là-haut, dans le bureau. Il avait peur, il se sentait acculé. Et il n’avait pas réfléchi.

Capitaine…
Ce ne sont que des enfants.


Il avait dit cela au Capitaine Hook.
Il avait dit cela au chasseur de Garçons Perdus.
Il avait dit cela à l’ennemi mortel de Peter Pan.

Pardonnez-moi.

Le meneur du Jolly Roger attrapa Kit par les cheveux et la réalité perdit tout sens pour la Rouille ; plus de faux semblants, plus d’apparences, plus de place à tenir, d’avenir à assurer. Il hurla et se jeta en avant, sans savoir ce qu’il allait faire, sans plus penser insubordination ou mutinerie, et ils durent s’y mettre à trois pour le retenir. L’un d’eux l’agrippa sciemment par son bras droit, pressant violemment sa vieille fracture, et le monde de Zeb Skelton se vrilla de douleur. Il tomba à genoux.

Il entendit parfaitement le hurlement de son cadet à qui Hook venait de crever un œil.

Le reste devait demeurer très flou dans ses souvenirs. Il ne se rappellerait ni s’être relevé, ni s’être traîné jusqu’au grand mât pour en détacher son fils. Il se souviendrait à peine du poids de sa tête sur son bras valide, de la puanteur métallique du sang caillé qui envahissait le pont, du liquide poisseux et translucide qui coulait de la paupière affaissée de son garçon. Mais une image resterait nette, pour toujours. L’expression de Hook, quand il avait relevé vers lui un regard hagard.

Cette absence totale de sentiments. Haine comme compassion. Contentement comme colère.

Rien de personnel. Rien d’humain.

"Monsieur Skelton, vous avez toujours bien servi cet équipage. Par égard pour vous et vos longues années de bons et loyaux services, je consens à lui laisser l’autre œil."

Cette image. Cet instantané nimbé d’un silence écrasant, tandis que tous les autres matelots retenaient leur souffle devant la gravité de ce qui se jouait, de ce que Hook demandait.

Le bras de Zeb se serra encore un peu autour de son enfant mutilé. Et il entendit sa propre voix, lisse et désincarnée :

"Merci, Capitaine."

Hook hocha la tête et tourna les talons. Il ne parut même pas satisfait.

Et la Rouille, le si fidèle la Rouille, commença à douter.

A smooth sea never made a skilled sailor Nrgm



Invisible pour les yeux

T'as un Pseudo ? Altaïr – stupeur dans l’assistance, JE SAIS (#la surprise la plus vite éventée de l’Histoire)
Et un âge ? Pas plus vieux que la dernière fois
C'est quoi ton Avatar  ? Le capitaine James Flint, de Black Sails – je confesse un vilain coup de foudre très prévisible
Comment t'as découvert l'île ? J’y suis déjà, et c’est la faute de Soul (évidemment) ; j’y suis restée, et c’est la faute à tous les autres (bande de saletés  A smooth sea never made a skilled sailor 304983004 )
Tu la trouves comment ?  A smooth sea never made a skilled sailor 2567536238
Dis, tu crois bien aux fées ? *clap*
Petit disclaimer
☸️ L'idée originale de ce personnage vient de Kit Skelton.
☸️ J'ai bien évidemment son accord, aussi bien pour la fiche que pour le statut de maître charpentier, Kit restant aide charpentier et luthier.
☸️ Je respecte tellement son travail que j'ai gardé le prénom à la con, c'est dire.
☸️ Les points qui les concernent ont été vus avec Hook et Earl T. Seagrave, avec un enthousiasme pour lequel je les remercie bien bas. ^^








"Zeb Skelton, peux-tu s'il-te-plaît cesser ce petit manège du gars attentif et naturel
qui donne envie qu'on lui fasse confiance, merci ?"

Citations by Carmine ♥


Dernière édition par Zeb Skelton le Dim 24 Juin 2018 - 1:55, édité 7 fois
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Earl T. Segrave
Earl T. Segrave

☠ Médecin du Port ☠


✘ AVENTURES : 112
✘ SURNOM : L'Argenté
✘ AGE DU PERSO : La soixantaine bien entamée.

✘ DISPO POUR RP ? : Pas pour le moment !
✘ LIENS : Where did all the time go ?
Sujet en cours : I - II - III

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MessageSujet: Re: A smooth sea never made a skilled sailor   A smooth sea never made a skilled sailor EmptyDim 22 Jan 2017 - 21:18

WOAW.

Forcément, je savais que j'allais bien l'aimer, cet ancêtre (ouais c'est moi qui dit ça, qu'est-ce que tu vas faire What a Face ) MAIS !!!!! C'est quand même autre chose de l'avoir en face, avec la fiche étou.

Il est SUPER, Zeb. Super authentique, super équilibré et super touchant. Et ta plume est tellement précise, c'est dingue. Que ce soit pour retranscrire l'ambiance ou les sentiments, c'est tellement bien fait, on se retrouve complètement transportés dans ton récit.

Enfin voilà, je. J'ai bien aimé mais j'pense que tu t'en serais doutée A smooth sea never made a skilled sailor 2567536238

REBIENVENUE COLLEGUE du coup. Et de rien pour les rouages. A smooth sea never made a skilled sailor 2106694552






Racing away from the shoreline
Back there as a young lad at Brooklands
Mountains rise into the distance
Jetsam adrift on the water


Theme song


Cadeaux :
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MessageSujet: Re: A smooth sea never made a skilled sailor   A smooth sea never made a skilled sailor EmptyDim 22 Jan 2017 - 21:25

Bon, ça fait plus d'une décennie que je te stalke sans relâche, mais je me ferai JAMAIS à la qualité de tes personnages et de tes fiches, dans le fond comme dans la forme. A smooth sea never made a skilled sailor 936245993 (ce set! cette chanson!)

Il est très beau ton Papa et je l'adore déjà A smooth sea never made a skilled sailor 304983004 j'ai hâte de le voir en action!
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MessageSujet: Re: A smooth sea never made a skilled sailor   A smooth sea never made a skilled sailor EmptyDim 22 Jan 2017 - 21:42

Y'a pas à dire Zeub, tu me fais toujours autant d'effet à la lecture, et ce depuis la toute première fois (moins longtemps que le poilu vert du dessus - certes- mais pas loin). Toujours la même intensité, la même fascination. Le même envoûtement. Sorcière.

Tu avais voulu m'en faire la surprise et me le dissimuler (je me demande bien pourquoi!) heureusement que Kit a craché le morceau sans même s'en rendre compte (et à ma grande surprise)!
Il est beau, grand et bien digne ton Zebulon, même jusqu'à son prénom (si-si #honhon).

On arrive à être là, bien présent, ligotés spectateurs à qui tu infliges les mêmes tourments qu'à ce père, à qui aucun détail, ni aucun des sens n'est épargné. La tourmente du corps, de la morale et du coeur. Rien n'est réalisé à moitié.
Tu sais comment nous écorcher l'âme en t'y plongeant toujours plus en profondeur, à nous éclairer un peu sur ce que nous aurions pu manquer. Les nuances, les couleurs.

EN BREF vieille bique, je ne suis pas mécontente de t'avoir amenée ici. Je suis même très fière - et tu le sais déjà -
J'espère te voir t'acharner encore ici-bas autant que tu le pourras!

Luv & plein de bave.


ps: on se jouera un bras de fer avec mon TC, ce sera drôle avec des bras tout pétés.
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Caroline
Caroline

★ Mère Apprentie des Artisans ★


✘ AVENTURES : 658
✘ SURNOM : La Fouineuse
✘ AGE DU PERSO : 14 ans... et des poussières

✘ DISPO POUR RP ? : Non
✘ LIENS : Fiche ♦️

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MessageSujet: Re: A smooth sea never made a skilled sailor   A smooth sea never made a skilled sailor EmptyLun 23 Jan 2017 - 16:59

/n'a pas de mots, envoie toute la force de son amour et de son fanboyisme débridé/
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MessageSujet: Re: A smooth sea never made a skilled sailor   A smooth sea never made a skilled sailor EmptyLun 23 Jan 2017 - 22:27

Je ne t'attendais même plus papa, et tu nous mets ça dans la tronche ? ;w;
J'avais adoré la fiche de Sindri donc je n'avais pas de doute, mais j'en reste subjuguée. Je suis honorée (non j'en fais pas trop D: ) que les quelques mentions du Skelton senior t'aient inspiré un tel perso, il dépasse de loin le peu que j'avais en tête à son propos, tout en restant complètement dans le bon esprit, et ta fiche est juste un immense plaisir à lire, j'ai adoré.
D'ailleurs, ça fait un moment que je songe à faire une V2 de celle de Kit, ben ça me démange encore plus maintenant.

Re-bienvenue donc, enfin, et bienvenue sur le Jolly Roger et dans la famille A smooth sea never made a skilled sailor 3864948088

PS : Zebulon c'est très bien d'abord, c'est le prénom d'un explorateur même. (Bon le tien est cent fois mieux.)
PPS : Je sais pas pourquoi mais je suis particulièrement amoureuse de la comparaison du bras à un bateau, avec des cordages, des mâts et des haubans. Je sais pourquoi en fait, c'est trop bien trouvé et ça va trop bien au perso. Mais bref, je l'ai même lue à qui j'avais sous la main D:
Wala.
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Peter Pan
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✘ AVENTURES : 2869
✘ SURNOM : L'Enfant Roi
✘ AGE DU PERSO : jeune à jamais

✘ DISPO POUR RP ? : à voir !
✘ LIENS : Je suis un petit oiseau à peine sorti de l'oeuf.

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MessageSujet: Re: A smooth sea never made a skilled sailor   A smooth sea never made a skilled sailor EmptyMar 24 Jan 2017 - 0:46

Félicitations mon enfant


Tu es condamné.





WOAH quelle fiche magnifique A smooth sea never made a skilled sailor 1667733026 C'est dingue ce que tu écris bien dis donc ! Ton personnage est tellement finement décrit, c'est un vrai roman ! Il est vivant et très profond, on dirait que tu le connais personnellement (mais c'est peut-être le cas hehe). C'est un grand plaisir de te lire, vraiment ! Et l'intensité dramatique oh la la je voyais tout dans ma pauvre tête. Chapeau à plume pour cette fiche Zebby (niaha) A smooth sea never made a skilled sailor 4270936508

_______________________________


Je te serre chaleureusement la main. Cours vite créer ton Dé à Coudre et demander un Compagnon de Jeu afin de vivre une aventure ! Par ailleurs, n'oublie pas de prendre connaissance de L'intrigue du moment. Tu peux aussi participer au RP d'introduction spécialement conçu pour les nouveaux arrivants et qui permet d'immerger facilement ton personnage dans l'univers : Le Bannissement. A moins que tu ne choisisses de te lancer dans Mission Périlleuse ? Si tu préfères passer du bon temps en papotant, rejoins sans tarder la Nursery. Quoiqu'il en soit, que ton séjour à Never Never Land soit fabuleux et éternel.








Je tyrannise en forestgreen.





gai, innocent et sans coeur. :


cadeaux de mes enfants trouvés:




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Zeb Skelton
Zeb Skelton

☠ Charpentier du Jolly Roger ☠


✘ AVENTURES : 208
✘ SURNOM : La Rouille
✘ AGE DU PERSO : Cinquantaine

✘ DISPO POUR RP ? : Tout se discute, moussaillon
✘ LIENS :
⚓️Le Charpentier et ses Outils
⚓️ Histoires en cours: I - II - III - IV - V - VI - VII

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MessageSujet: Re: A smooth sea never made a skilled sailor   A smooth sea never made a skilled sailor EmptyMar 24 Jan 2017 - 23:10

Merci ô cher petit Tyran pour cette validation rapide et tant de si beaux compliments! A smooth sea never made a skilled sailor 3864948088 Si mes mots t'ont ému et touché, alors je suis joie et félicité. Merci de me l'avoir dit. ^^ (Et vu la dose d'auto-fan-service de cette fiche, crois-moi, j'aimerais bien le connaitre personnellement ce cher vieux pirate... A smooth sea never made a skilled sailor 1667733026 )


Kit, tout l'honneur est pour moi, vraiment!  A smooth sea never made a skilled sailor 237462587 C'est toujours délicat de s'inspirer de l'idée de quelqu'un pour en faire quelque chose de plus développé, mais surtout beaucoup plus personnel, sans dénaturer ce qu'il espérait au départ. C'est un soulagement et un bonheur que tu aimes, et c'est encore plus génial si ça te donne envie de faire une V2 pour ta fiche! Merci pour ton autorisation et ton aide! Et contente que tu aimes tant la métaphore pour le bras. ^^-
(Et j'aime bien Zebulon, en fait. xD Mais les autres vont me le faire payer cher, tu en as conscience j'espère? *signe du menton vers les deux zigotos qui ont déjà donné dans le surnom, là, juste au dessus*)


Idem Earl, merci à toi pour le lien! J'ai TRÈS hâte de voir nos vieux croutons interagir, je sais déjà qu'ils seront farpaits. A smooth sea never made a skilled sailor 2567536238  Pis je suis toujours flattée et bassement ronronnante dans mon plaisir sadique de te mettre la larme à l’œil. ^w^


Caroline, si tu veux faire court et sans mots, ok: viens-là. *kwistriction* A smooth sea never made a skilled sailor 3864948088


Grand Mère Feuillage, question formules percutantes, si je puis me permettre, tu te poses là aussi, saleté; tu m'as émue avec tes foutus compliments, tu peux pas savoir. Merci. A smooth sea never made a skilled sailor 1687378630
... T'es quand même con de l'appeler Zeub. Boulet.


Pis Biquet, twa... *groglomp* Ravie que tu l'aimes déjà. A smooth sea never made a skilled sailor 304983004 Et si par hasard tu es inspirée, hein...  A smooth sea never made a skilled sailor 755109198




Et je radote, mais vraiment, merci pour vos compliments les gens. Parce que j'aime déjà ce perso, oui, et que je suis ravie qu'il plaise. Mais aussi et surtout parce que vous avez tous eu la gentillesse extrême de formuler le plaisir que vous avez eu à me lire, et que ça vaut beaucoup pour moi. Merci, donc. Moult luv sur vos tronches. A smooth sea never made a skilled sailor 978086279 A smooth sea never made a skilled sailor 3582817743







"Zeb Skelton, peux-tu s'il-te-plaît cesser ce petit manège du gars attentif et naturel
qui donne envie qu'on lui fasse confiance, merci ?"

Citations by Carmine ♥
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MessageSujet: Re: A smooth sea never made a skilled sailor   A smooth sea never made a skilled sailor EmptyLun 17 Avr 2017 - 6:15

J'arrive un peu tard mais, tu écris merveilleusement bien. Ton personnage est très intéressant et bonne seconde aventure sur Neverland ! A smooth sea never made a skilled sailor 2743675999

Bienvenue parmi-nous !
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