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Her
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♣ Sentinelle ♣


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MessageSujet: Re: Après la nuit, Noir les horreurs    Après la nuit, Noir les horreurs  - Page 2 EmptyLun 17 Avr 2017 - 1:13

Elle avait parlé, la Fille, en te gardant contre elle. Mais pas une seconde elle ne s'était douté qu'elle te dirait tant, ni ça exactement. Vraiment important pour elle, le punk ? Indéniablement. Mais ce n'est qu'en le disant qu'elle réalise à quelle point cet aveu est sincère. Comme Pretty, oui. Mais pas tout à fait, pourtant. Alors, quoi ? Pretty n'est pas Apache, Apache n'est pas Pretty. Voilà tout. Y a rien de plus à ajouter, et pas besoin non plus de creuser davantage. Elle aime bien le crêteux, et voilà. Chut, c'est tout, c'est rien.

Il se décolle d'elle, et soudain il fait un peu plus froid là où il était calé. Comme l'autre fois, toutes ces fois. Chaleur humaine, ça a même un nom. Et puis l'humanité tout court, ça tient chaud au cœur aussi. C'est comme quand tu lui dis merci, Apache, que tes mains remontent jusqu'à ses épaules. Que tu la regardes dans les yeux, ça lui fait quelque chose, aussi. Tu avais beaucoup le regarde fuyant, et là c'est comme si tu redevenais un peu le Apache de toujours. Un peu, au moins un peu. C'est pas encore tout à fait ça, et tu esquives encore un peu ses yeux. Mais y a du progrès, ça elle le voit. Et que tu essayes, aussi.

Tes répliques, tes gentils mots trop francs, la Fille ne sait pas trop quoi en faire. Alors elle sourit un peu, fait la moue parce que tu l'embarrasses, elle détourne un peu les yeux avec des joues rosés. Pas savoir comment faire sans elle ? Allons bon, différemment, voilà tout ! La meilleure ? Ca fait un peu écho à ce que tu avais dit une fois, au bassin. La meilleure des filles normales, un truc du genre. Allez : on lui rajoute une couche de couleur ? Fait ! Mais elle ose un peu plus affronter ton regard, affronter oui, parce qu'elle à juste envie de balayer tout ça et de dire que non c'est rien, elle n'a rien de si spécial, chut. Heureusement toi tu changes le sujet. Tes mains redescendent, aussi, ça rend les choses moins solennelles. Bonne direction de conversation ? Hm. A voir.

Son regard s'assombrit, quand tu le mentionnes, et y a du Rouge qui y pointe sans qu'elle ne puisse s'en empêcher. Son regard s'assombrit quand tu le dis mort, parce qu'elle l'aurais bien crevé. Son regard s'assombrit quand tu dis que c'est pas important, parce qu'elle te collerait bien une baffe ou deux à dire des bêtises pareilles. Apache, Apache, Apache.

Un gros soupire, et Her fait un peu la moue. T'engueuler ? A quoi bon ? C'est pas en te braquant qu'elle aidera pour quoi que ce soit, si ? Her hausse les épaules, baisse les yeux. C'est affreux parce que tu as l'air d'aller mieux, mais elle ne peut pas approuver tes propos. Pas tous, en tout cas. Her n'a même pas envie de se battre, elle fatigue. La colère, c'est trop épuisant, surtout dans son état.

- Tu sais, je ne suis pas d'accord. C'est important, ce qui s'est passé. C'est chiant, c'est grave, ça fait mal à toi et aux gens qui t'aiment, pour toi. Tu peux pas juste le nier et dire que c'est rien. Tu peux pas te faire ça.

Nouveau reniflement, et elle redresse un peu les yeux vers toi. Triste, Her, si triste pour toi.

- Je crois que c'est un peu obligé que ça te change, et nous aussi. Mais c'est comme ça, et au final, bah c'est ce qui permet aussi d'avancer peut-être. Ce type est un connard de merde, on est d'accord. Et je comprends que tu ne veuilles pas lui laisser de prises sur toi. Mais tout renier en bloc, est-ce que c'est la solution ?

Elle a les yeux brillants, Her, et te lâche un peu pour se les essuyer avant de te la reprendre. Un petit rire peiné, et elle secoue la tête en regardant vos mains liées.

- Regarde moi, c'est pathétique. Une vraie fontaine. Remarque, au moins, je laisse sortir la peine.

Léger silence.

- Tu m'as changé, tu sais. C'est pas toujours un mal, je crois. Et je ne sais pas ce qu'il t'a fait, mais je crois que ce n'est pas quelque chose d'anodin pour que tu ais tant de mal à en parler. Pour que ce soit le truc que tu gardes sous silence.


Tu lui a montré le reste, après tout. Montré, carrément. La morsure, et le texte. Le nom. Comment nier tout ça ?

La Fille redresse la tête à nouveau et te regarde en face. Un regard qui se demande ce qu'est ta chose innommable, et si tu vas te braquer. te taire. Ou parler ?

Qui sait.






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Apache
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MessageSujet: Re: Après la nuit, Noir les horreurs    Après la nuit, Noir les horreurs  - Page 2 EmptyLun 24 Avr 2017 - 17:31

"Tu sais, je ne suis pas d'accord." Les yeux noirs qui fixaient les mains de Her se relevèrent d'un seul coup. "C'est important, ce qui s'est passé." Serrage de dents, et le punk ravala sa salive. "C'est chiant, c'est grave, ça fait mal à toi et aux gens qui t'aiment, pour toi. Tu peux pas juste le nier et dire que c'est rien. Tu peux pas te faire ça."
Et pourquoi pas ?
Un arrière gout de colère qui pointait le bout de son nez alors que progressivement, les sourcils de l'Hérissé se fronçaient, mâchoire crispée.
La Fille releva les yeux vers lui et leurs regards ne firent que se croiser puisque déjà, les yeux en amande du garçon se faisaient fuyant, se re-focalisant sur les mains de la sentinelle, tête baissée.

"Je crois que c'est un peu obligé que ça te change, et nous aussi."
En réponse silencieuse, sa mine s'était renfrognée, un peu grimaçante, et il hochait doucement la tête à la négative. "Mais c'est comme ça, et au final, bah c'est ce qui permet aussi d'avancer peut-être." D'avancer ? Vers quoi ? "Ce type est un connard de merde, on est d'accord. Et je comprends que tu ne veuilles pas lui laisser de prises sur toi." Enfin, le regard d'Apache se releva, se refixant sur les prunelles sombres de La Fille, mais il y avait des airs orageux dans les parages, quelques teintes colériques qui s'ajoutaient au tableau. "Mais tout renier en bloc, est-ce que c'est la solution ?"

Un reniflement et une moue de travers qui marquait tout de même une certaine réflexion.
Peut être qu'elle n'avait pas si tout faux que ça... Non ?
Peut être...

Her s'essuya les yeux qu'elle avait trop humide. C'était dur, ce qu'il lui imposait la. Est ce que ce n'était déjà pas trop rude ? Etait-il vraiment nécessaire d'en rajouter ?
"Regarde moi, c'est pathétique. Une vraie fontaine. Remarque, au moins, je laisse sortir la peine."
- T'as rien de pathétique... Il avait presque grogné ça, dans un souffle et à voix basse.

"Tu m'as changé, tu sais. C'est pas toujours un mal, je crois. Et je ne sais pas ce qu'il t'a fait, mais je crois que ce n'est pas quelque chose d'anodin pour que tu ais tant de mal à en parler." Une angoisse qui remontait, rien que d'y faire de nouveau allusion et la nausée qui lui serrait la gorge. "Pour que ce soit le truc que tu gardes sous silence."
Et elle le regardait.
Elle attendait.
Et sous ce regard la, le chasseur se senti totalement écrasé.
Elle voulait savoir, et doucement, la panique montait, le punk se faisait plus agité, ses yeux ne cessant de la lâcher pour revenir à elle.
Il regardait ses mains, ses yeux, et puis un peu plus loin.
Il tremblait, ses jambes se mettant à bouger dans une mouvement caractéristique du au nerfs.
Le stress.
Il secoua une fois de plus la tête à la négative, lâchant l'une des mains de la Fille pour mieux se passer la sienne sur le visage avant de s'immobiliser, restant comme ça, caché derrière sa paume, le visage crispé.

Je crois que c'est un peu obligé que ça te change.

Non
Non
Non...
C'est pas toujours un mal, je crois.
C'était pas possible.
Pas un mal...
Alors un bien ?
Pourquoi elle disait ça ?
Mais c'est comme ça, et au final, bah c'est ce qui permet aussi d'avancer

Avancer vers quoi ?
Avancer vers ou ?

Lui dire.
Lui parler.
Lui confier... ça ?
Non
Non
Non...

Nouvelle négation silencieuse, d'un mouvement de tête accompagné d'un reniflement laissant présager de prochaines chutes de larmes.
Comment est ce qu'il pourrait lui dire ça ?
Avec quels mots ?
Ca lui paraissait parfaitement inconcevable.
Il n'en avait pas la force.
Pas ces mots la.
Il ne pouvait pas...

Une sensation de honte lourde comme un canon en fer, si pesante que sa respiration se faisait plus difficile, la gorge serrée comme par des chaines, le visage toujours planqué derrière sa main.
Même lui faire face semblait frôler l'impossible, maintenant.
Et il bloquait.
Restant soudainement parfaitement silencieux.

Bloqué.






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MessageSujet: Re: Après la nuit, Noir les horreurs    Après la nuit, Noir les horreurs  - Page 2 EmptyLun 1 Mai 2017 - 18:14

Elle le sent, que tu n'aimes pas ce qu'elle te dit, la Fille. Elle le voit, l'orage qui s'entasse et s'encrasse dans tes yeux noirs. Elle se prépare à la tempête, qui pourtant ne vient pas. Tu te contiens, tu fuis le regard, tu te crispes sans exploser. Une vraie grenade sur le point de détonner. Y a que le premier pas qui compte quand on marche sur un champs de mine.

Et puis tu protestes un peu, et même là t'es sympa avec elle. Même là, purée, tu l'aides un peu et t'es sympa. Pas pathétique, vraiment ? Elle te fait un sourire en coin alors que tu viens de lui grogner un truc gentil. Sacré Apache.

Son sourire se casse un peu la gueule, par contre, quand elle te sent partir plus loin. A lâcher sa main pour mieux te cacher derrière, à plus être avec elle mais tes démons. Her se mord la lèvre, culpabilise un peu de te pousser dans tes retranchements comme ça. Même sans parler, elle arrive à te mettre mal, même avec un regard seulement. Est-ce bien normal ? Petit soupire nerveux, et la Fille s'insulte copieusement intérieurement alors qu'elle te regarde te verrouiller. Peut-être qu'elle a trop poussé, finalement.

- J'suis désolée Apache.


C'est dit tout bas d'une voix trop gorgée de culpabilité pour être vraiment articulée.

- Je peux ..?

Elle te regarde sans être certaine que tu réagiras, que tu répondras, ni même qu'elle a encore le droit d'être dans ton environnement proche. Sa main, celle que tu as libéré, s'est levée et hésite à renouer le contact sur ton épaule. L'autre, toujours liée à la tienne, l'autre te serre un peu plus comme pour s'assurer que tu ne vas pas repartir. Comment faire, quoi réagir ? C'est tout confus dans sa tête, elle ne sait même plus comment aligner des mots qui voudraient dire quelque chose. Alors dire des trucs intelligents !

- T'es pas obligé.

Sa main se pose enfin sur l'omoplate, et c'est comme si la gravité soudain écrasait la sentinelle. Son front vient se caler contre ton épaule. Contact, contact. Qu'est-ce qu'elle est tactile avec toi. Comme avec Pretty, même si différemment. Nouveau soupire, et la Fille ferme les yeux, serre ta main, la caresse de son pouce.

- T'as pas de compte à me rendre, et. Je sais pas, je crois que ça donne l'impression que si, mais je veux pas te forcer à parler.


Peut-être que tu la prends pour une fouine, une commère maintenant. Peut-être que tu te dis qu'elle a cette curiosité morbide de ceux qui vivent l'horreur par procuration, bien au chaud dans leur cocon en se gavant de la souffrance des autres pour se dire combien c'est terrible la vie et tout le reste. Peut-être aussi qu'il faudrait qu'elle arrête de penser à elle, à ce que tu t'imagines d'elle, à ce qu'elle croit que tu penses d'elle ou du reste. Peut-être qu'il faudrait juste qu'elle t'aide, et voilà. Ouais, mais ça, comment le faire ?

- J'veux juste t'aider. Et j'me disais que ça, ton truc, ça doit être lourd à porter tout seul. Mais. Mais t'es pas forcé. Pardon.

Lèvres plissées, yeux fermés, Her n'ose même plus te regarder. Le contact comme ça, si tu ne la chasses pas, c'est bien tout ce dont elle est capable. Mais si tu te dérobes à moment donné, elle le respectera et ne poussera pas plus loin.

Pas forcer. Pardon.






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MessageSujet: Re: Après la nuit, Noir les horreurs    Après la nuit, Noir les horreurs  - Page 2 EmptyMar 2 Mai 2017 - 19:01

Caché derrière sa main, planqué comme un gamin, sa pose lui donnant pourtant des airs graves de quelqu'un qui réfléchissait de trop, il écoutait Her.
Her qui, d'une voix toute basse, s'excusait.
Pourquoi est ce qu'elle s'excusait ?
Apache avait bien sur sa petite idée, mais il trouvait ça bien injuste pour elle.
Elle n'avait pas à demander pardon, pourtant, lui, ne répondit rien. Les dents serrées toujours caché, incapable de la regarder en face.
C'était ça ou se remettre à chialer.
Et pleurer, il considérait qu'il l'avait assez fait maintenant. Il avait envie d'aller de l'avant. De ne plus y penser. Mais pour ça, peut être fallait-il exorciser ?

En parler.


Une caresse du pouce sur sa main juste après une demande avortée.
Elle pouvait...?
Quoi qu'elle ai voulu, bien sur qu'elle pouvait.
Mais le punk resta silencieux, ne bougeant pas, écoutant juste sa camarade.

- T'es pas obligé.


Et une main qui se posa sur lui. Réchauffante. Rassurante. Suivit de la jeune fille entière qui se posa tout contre le punk. Chaud contre froid. Et cette chaleur se faisait communicante, semblant redonner de la vie au garçon qui soupira profondément, en même temps qu'Elle.
Ça faisait du bien.
Et doucement, ses épaules se détendaient, ses muscles se décrispaient.

- T'as pas de compte à me rendre, et. Je sais pas, je crois que ça donne l'impression que si, mais je veux pas te forcer à parler.


Un reniflement, et une réponse dans un souffle un peu enrayé.
"Nan.. Tu donnes pas cette impression." Pour accompagner ses mots, l'iroquois secoua de nouveau la tête à la négative avant d'enfin lâcher sa planque, passant son bras autour de la nuque de Her pour la serrer tout contre lui.

"J'veux juste t'aider." "Je sais..." "Et j'me disais que ça, ton truc, ça doit être lourd à porter tout seul. Mais. Mais t'es pas forcé. Pardon."
"T'as pas à t'excuser. T'excuses pas, Her." Apache parlait tout contre sa peau, tout doucement, en chuchotant, comme s'il avait peur que quelqu'un l'entende ou comme s'il n'avait plus la force de parler à voix haute. "T'as raison... J'crois que t'as raison." Et il se détacha d'elle, bien sur à contre cœur, le froid l'envahissant en même temps qu'il s'éloignait.
Glacial.
Et pourtant il avait besoin de cette distance, aussi restreinte soit elle. Par ce que la main de la Fille, il la gardait dans la sienne, jouant avec ses doigts, soulevant les phalanges pales du bout de ses doigts sombres et les faisant se mouvoir comme si elle jouait d'un piano imaginaire.
Ses yeux noirs restaient braqués dessus, ne pouvant toujours pas faire face, la tête baissée, le dos vouté, la mine crispée marquée d'une expression mélange de fatigue, de colère et de dégout.
De l'horreur aussi, tout au fond du regard si on cherchait à la voir.
Parler.
C'était pas compliqué, de parler.
En temps normal, non.
Il voulait que rien ne change, et avant, il n'avait jamais eu peur de parler.
Ou plutôt, si.
Mais la, il n'avait pas envie d'avoir peur.
Il n'avait plus envie.
Il n'avait jamais eu envie.
Alors quoi ?

Parler.

Quelques mots.

Les choisir.

Lesquels choisir ?

Est ce qu'Elle avait envie d'entendre "ça" ?

Non.

Mais elle le voulait bien.
Elle lui demandait.
Elle voulait l'aider.
Juste l'aider.
Partager sa souffrance.
Comme une camarade.
Comme Her.

L'Hérissé releva les yeux vers la Fille, presque timide, ravalant sa salive, un peu tremblant.
"T'en... Parlera pas aux autres, hein ?"

Il savait bien qu'elle ne le ferait pas. Qu'elle garderait le secret, et que préciser cette demande avait quelque chose d'inutile, et puis ses mirettes se posèrent de nouveau sur la main blanche de la sentinelle.
Un temps de silence.
Comme pour prendre son élan.

"Il m'a..." C'était le dernier "il m'a" de la liste. Le terrible dernier. Certains détails avaient sauté, mais n'avait aucune importance comparé à ce "il m'a" la.

"Il m'a fait venir dans sa main."


Et un blanc.
Et un froid.
Et un vide.
L'impression d'être mort en dedans, d'un seul coup.
Suivit d'une panique intérieure.
Qu'est ce qu'il avait dit ?
Est ce que c'était clair ?
Est ce qu'elle comprenait ?
Il releva les yeux vers elle, cherchant à capter la moindre expression.

Colère ?
Dégout ?
Rejet ?
Incompréhension ?

La mine du métisse s'était décomposée dans un fracas silencieux, dans l'attente de quelque chose sans même savoir ce que c'était.






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MessageSujet: Re: Après la nuit, Noir les horreurs    Après la nuit, Noir les horreurs  - Page 2 EmptyMer 3 Mai 2017 - 1:28

Her n'est pas trop sûre d'elle, pas du tout même. Pas sûre de ses mots, pas sûre de ses gestes, pas sûre de ce qu'il faut faire, ce qu'il faudrait, ce qu'elle fait pour de vrai. Pas sûre de tes besoins, juste que t'as besoin d'aide. Mais c'est bien tout ce dont elle est certaine. Quand elle se cale contre toi, il lui semble que tu te détends, même ça, la Fille n'en jurerait pas. Est-ce que ce n'est pas elle qui est juste plus tendue qu'avant ? Tu ne dis rien, après tout. Va savoir ce qui se passe dans les décombres que tu caches comme tu peux. Va savoir à quel point c'est ravagé, là-dedans. C'est moche comme un paysage d'après-guerre, c'est tout ce dont elle est sûre. Mais comment on reconstruit là-dessus, hein ? Surtout si on ne connait pas les dégâts, qu'on n'est même pas sûr d'avoir le droit de le savoir. Ou même d'entrer sur ce terrain là.

C'est aussi pour ça qu'elle parle, Her. Pour meubler, pour montrer qu'elle essaye, pour te donner autant de possibilités que possible de parler à ton tour, même si c'est pour lui dire "ta gueule". Pour meubler le vide, le silence, parce que ça lui fait peur tout d'un coup. La coupure, au fond. Tu te doutes que du coup, quand tu prends la parole à ton tour, c'est un gros soulagement pour elle. Surtout vu ce que tu dis. Mais ça lui fait mal de t'entendre comme ça, tout éteint. C'est jamais cool de te voir comme ça, et elle t'a rarement vu comme ça. Peut-être jamais. Peut-être que t'es dans un pire état qu'au Bassin, quand tu t'étais jeté sur elle avec désespoir. Ou sous votre arbre -enfin, un arbre!- et à genoux. T'es tellement fendu de plein d'endroits, Apache. Her ne sait pas trop comment te recoller.

Là tout de suite, c'est pourtant toi qui la recolle un peu, avec tes mots. Non tu ne crois pas qu'elle te force, qu'elle est une commère, une vieille voyeuse ragoteuse des malheurs d'autrui. Ca lui fait plaisir de savoir ça, de se dire que tu las connais assez bien pour ne pas lui coller cette étiquette. Et puis quand tu lui dit qu'elle n'a pas à s'excuser, Her frissonne un peu et ouvre la bouche pour commencer à protester. Sauf que tu lui coupe l'herbe sous le pied, à lui dire de ne pas s'excuser. Une demande, un ordre trop doux pour qu'elle songe à te brusquer en se rebiffant même tranquillement. Bordel, vous êtes tellement tactiles, ça lui saute à la gueule d'un coup comme un plastique explosif. Et du coup, d'un coup, elle se demande comme ça se fait. Faut-il que tu sois tout pas bien pour de bon. C'est presque toujours dans la souffrance que vous vous rapprochez comme ça, Her le sait. Presque ? Y avait eu le jeu, seule exception. La douleur rassemble, le contact réconforte. Aujourd'hui ne fait pas exception, sans doute.

Ou peut-être que si, finalement.

Elle te sent t'éloigner d'un coup, et soudain il fait froid. Ce n'est qu'avec un temps de retard que la Fille réalise ce que tu viens de dire. Quoi. Elle a raison sur quo-Oh. Oh, tu. Va parler ? Hein ? Du coup, elle ouvre grand les yeux sans redresser la tête pour autant. Ca la fait fixer ton bras, ton buste de profile un peu. Toi pendant qu'elle fait la statue, tu joues avec ses doigts. Les secondes s'écoulent presque, et chacune pèse un peu plus sur le silence pesant.

Quand tu lui jette un regards, que tu bafouilles un peu pour lui demander de ne rien dire, tout ce que Her peut répondre c'est un non de la tête avec un air grave et solennel. Ses lèvres sont pincées par nervosité, et d'ailleurs elle s'en bouffe une pour justement cette raison là.

- Promis juré.

C'est venu avec un temps de retard, et la brunette a l'impression que sa voix était bizarre. Comme si elle venait de quelqu'un d'autre, ou que c'était pas accordé pareil. La tienne aussi, alors c'est peut-être elle qui a une drôle d'ouïe d'un coup ? Toi t'es déjà reparti ailleurs. Her se concentre, pour bien t'entendre malgré ses oreilles qui font des siennes. Parce qu'elle ne veut pas te faire répéter, ce serait salaud. Déjà qu'elle n'était pas sûre que tu parlerais, qu'elle s'était dit que non, en fait, ça n'arriverait pas.

Mais tu sais, quand tu lui dis le truc, quand tu lâches la bombe, la Fille se demande si elle a bien entendu. C'est que ta phrase, elle est un peu bizarre. Pas très claire. Mais sans doute que c'est déjà beaucoup, alors elle te regarde en fronçant un peu les sourcils parce qu'elle réfléchit vite vite et fort. Et qu'elle se bouffe la lèvre, une fois encore. Dire qu'elle n'a pas arrêté depuis tout à l'heure serait sans doute plus juste. Elle réfléchit, Her, se passe votre conversation à nouveau pour essayer de grappiller des indices. Et puis y a deux trois trucs qui cognent, comme le "pas vraiment". En soi, ça ne veut pas dire grand chose, mais y a aussi le "Il m'a pas baisé" qui vient vite s'y agglutiner, et là Her perd un ton de couleur supplémentaire. C'est pas très glamour et ça la rend un peu grise, parce qu'elle était déjà bien pâlotte. Mais, ouais. Ca y est. Il a fallu quelques secondes, mais ça y est. Her a compris. Enfin elle croit ? Mais ça doit être ça. Enfin, sans doute. Putain de merde, si sûrement. Oh connard.

- Le putain d'enfoiré de fils de chienne de merde de mes deux.

C'est grondé avec de l'incendie dans les yeux, du Rouge Rouge Rouge Rouge Rouge putain de merde de Rouge sang sang sang ! Elle a la mâchoire crispée, ça la durcit un peu, lui fait plisser des lèvres, des yeux. Sa main, sa main elle te serre fort fort d'un coup, et l'autre froisse un peu ton habit en se fermant en poing contre toi.

Rouge. Respire Her. Rouge. Calme toi. Rouge. Y a Apache en face. Rouge. Ta gueule. Mais du calme.

Her ferme les yeux, inspire looooongtemps.
Expire douuuuuucement.
Ouvre les yeux, direct braqués sur toi. Y a du Rouge encore un peu, mais y a du Her tout plein aussi. Ca y est, elle est de retour, elle est la Her que tu connais même si elle est follement en pétard.

- Et donc. Je répète. T'y pouvais rien et c'est lui le connard de merde.

Un connard de violeur de merde. Voilà ce qu'il est. Et Her, elle a eu un rappel du punk qui s'excusait, qui disait que l'autre mentait, qu'il ne voulait pas. Un connard de violeur de merde, ouais. Parce que confusément, y a des trucs qui se connectent. Apache qui dit qu'il ne voulait pas, qui s'excusait. Conneries ! S'excuser de quoi ? Nouveau gros soupire furieux, et Her secoue la tête comme pour chasser de sales idées. Comme des envies de meurtre, pas exemple. Elle redresse un peu les yeux vers toi, sans trop savoir comment réagir.

- Je sais pas quoi faire pour t'aider.

Léger silence.

- A part des câlins, si tu veux. Et être là.

Est-ce le bon remède ? Là tout de suite, Her ne sait pas. Mais c'est la seule chose qui lui vient en tête.

D'ailleurs, quand elle y pense. Proposer des câlins, même si c'est pour réconforter. C'est pas un peu.. Pas terrible ? Vu la situation ?






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MessageSujet: Re: Après la nuit, Noir les horreurs    Après la nuit, Noir les horreurs  - Page 2 EmptyMer 3 Mai 2017 - 8:38

Il l'avait dit.
Pour de vrai, il l'avait dit.
Plus jamais il ne le dirait.
Plus jamais ces mots la ne franchiraient ses lèvres.
Et personne d'autre ne saurait.
Her avait promis.
Her avait juré.
Et après cette confession aux airs de cauchemar, il y eut un silence.
le garçon fixait sa camarade avec une mine effrayée, les yeux écarquillés, il lorgnait chacune de ses expressions.
Dans un premier temps, il y eut un froncement de sourcils.
Elle ne comprenait pas ?
C'était ce à quoi ça ressemblait.
Merde.
Le punk n'aurait pas la force de préciser, d'expliquer, et son cœur fit une embardée.
Et puis finalement, la sentinelle perdit quelques tons de couleurs alors que l'information remontait.
Ca y était. Elle avait compris. Et Apache devint sans doute aussi gris qu'elle en l'espace d'une seconde.
Et puis...
Et puis ?
Alors ?
Quoi ?

- Le putain d'enfoiré de fils de chienne de merde de mes deux.


L'iroquois cligna des yeux, surpris et sonné par cette réaction la. Prit au dépourvu, un sourire nerveux se dessina sur ses lèvres, quelques peu tremblant.
La colère.
Dans les yeux de Her, il y avait de la haine, du rouge, du feu, du noir. Et elle le fixait avec un air déterminé. Un air meurtrier. La mâchoire crispée.
Il était déjà mort, le monstre.
Her, il n'y avait plus personne à tuer.
Ses mains s'étaient resserrées sur lui, l'agrippant et exprimant cette colère qui se lisait si facilement sur son visage et dans ses yeux sombres.
Une longue inspiration suivit d'une aussi longue expiration alors qu'elle avait fermé les yeux sous le regard inquiet du chasseur.
Elle les rouvrit un peu brusquement, le faisant presque sursauter.

- Et donc. Je répète. T'y pouvais rien et c'est lui le connard de merde.

En guise de réponse, Apache baissa les yeux, hochant doucement la tête à la positive, acquiesçant sans beaucoup de conviction.

- Je sais pas quoi faire pour t'aider
. Il releva les yeux vers elle, toujours la tête baissée, leurs regards s'accrochant.

- A part des câlins, si tu veux. Et être là.

Sans hésitation, alors, il l'a prit dans ses bras, la serrant fort, soupirant tout contre elle.
Un câlin différent des autres, par ce que c'était lui qui l'avait fait. C'était lui qui l'avait prise dans ses bras et pas l'inverse. Un câlin qui disait merci.

"Change pas." Il lui avait murmuré ça à l'oreille. "Reste comme t'es. Change pas à cause de ça. Jure le moi que tu changera pas à cause de ça." Et il l'a serrait si fort tout contre lui. "Jure moi que ça changera rien." Par ce que ce serait ça qui le tuerait.
En vrai.
Au fond.
Une supplique pour Her qui réverbérait.
Une supplique à la fois pour la Fille et pour lui même.

Reste comme t'es.
Reste avec moi.

Être la.






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MessageSujet: Re: Après la nuit, Noir les horreurs    Après la nuit, Noir les horreurs  - Page 2 EmptyVen 5 Mai 2017 - 22:21

Elle le voit bien, que tu appréhendais sa réaction. Que tu la scrutais intensément comme on espère et redoute la suite d'une histoire trop dense. Her, sous ton regard, n'avait pas vraiment pu se contenir. Ca avait juste jailli comme une éclaboussure, trop spontané et vif pour le contrôler. Her avait vu ton air surpris, Her avait senti toute ton attention et ta tension se modifier. Crispé tu l'es toujours, mais il lui semble qu'il y a un peu moins de terreur dans tes yeux brun. Que ça s'est barré, comme une bulle éclate soudain. Mais c'est peut-être elle qui n'a pas trop repris ses esprits. C'est qu'il lui faut un véritable effort pour virer le Rouge qui lui colle à la peau. C'est une lutte réelle, pour masquer l'indécence de ses émotions. Après tout, là maintenant il n'est pas question d'elle mais de toi.

C'est pour ça qu'elle essaye de respirer, de moins être tendue pour se concentrer sur toi. C'est pour ça qu'elle se force à reprendre la parole, qui pourtant sort un peu toute seule quand même. Parce que c'est important, ce qu'elle te dit avec une furieuse inquiétude qui lui noue les tripes. C'est pour toi qu'elle balise, Apache, c'est pour toi que son estomac s'est transformé en nœud gordien. Pour toi aussi et pour ça, qu'elle s'engueule elle même quelques instants quand elle parle des câlins alors que tu viens de lui raconter ce que tu as vécu. Parce que c'est quand même pas très délicat, mine de rien, comme proposition.

C'est pour tout ça et plus encore qu'elle reste sidérée alors que tu te jette sur elle pour l'enlacer. Ca a comme un goût de déjà-vécu, même si cette fois elle n'a pas cru que tu allais la frapper. Mais la Fille ne comprend pas trop ce qui se passe, elle cligne un peu des yeux sottement alors que tu la serres à ton tour. Puis la brune réalise avec un temps de retard qu'elle s'agrippe à toi de toutes ses forces et que ses yeux pleuvent à nouveau. Tu la trimballes, tu la trimballes tellement. Her peine à suivre.

Elle pleure de plus belle quand tu parles, secoue la tête avec désolation. Pourquoi faut-il que tu lui demandes ce qu'elle ne peut te promettre ? Ce qu'elle ne peut t'accorder ? Pourquoi, entre toutes choses, faut-il lui réclamer l'impossible ?

Pourquoi ne peut-elle même pas te mentir ?

Ses doigts s'ancrent à toi avec d'autant plus de ferveur, et Her se niche dans ton cou sans trop savoir si c'est pour mieux se caler ou au contraire se cacher. Sa voix n'est pas assurée, quand elle prend la parole. C'est triste et désolé, c'est honteux à crever. Mais surtout, surtout, Her pleure de ne pouvoir t'accorder ce que tu lui réclames.

- Je ne peux pas, Apache. Je ne peux pas promettre ça, je ne peux pas te mentir. J'ai déjà changé, tu sais. J'ai déjà commencé.

Un reniflement, Her se mord la lèvre. Une claque mentale, et elle se force à continuer. Par la Parole vous aviez commencés, par la Parole elle continuera.

- J'ai commencé à changer y a un moment, à force de te causer, je te l'avais dit. Et je crois que ça, enfin, je le sais même, je sais que ça, ça m'a changé. De te voir arriver comme ça, de te savoir dans le mal. Parce que je tiens à toi, et que c'est obligé que ça m'affecte. Mais y a pas que ça, je change de toute façon. J'suis désolée, Apache, j'suis tellement désolée de pas pouvoir te promettre ça.

La Fille qui pleure.
La Fille qui s'excuse.

- Le seul truc que je sais, c'est que je veux encore te parler, te voir, parce que je t'aime bien et que t'es important. J'veux continuer à te causer, à avoir cette franchise ensemble, parce qu'à part avec Pretty j'ai ça avec personne. C'est ça qui fait peur, quand on se lie aux gens : on a peur de les perdre. Toi, j'ai eu peur de te perdre. Et je l'ai encore. Et je veux pas je veux pas je veux pas.


Ca sort tout seul, ce sont des mots qu'elle crache compulsivement sans en maitriser le flot ni le contenu. Ou si peu. Ses mains tremblent un peu, tout elle en proie à un séisme intérieur.

- J'peux pas t'obliger, je sais. Et j'veux pas de toute façon. Et t'es libre. Mais s'tu veux bien, j'aimerais bien quand même. Continuer ça, continuer toi.

C'est qu'elle se rend compte qu'elle t'a imposé ses choix juste avant, avec ses "je veux pas" spasmiques et sa poigne sur toi. Her se dit qu'il faudrait sans doute te lâcher ou au moins relâcher pour ne pas te blesser, mais une voix lui souffle que ce serait comme te laisser à l'autre. Big Jack. Elle veut pas elle veut pas elle veut pas.

Plutôt crever que de te laisser seul avec lui.






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MessageSujet: Re: Après la nuit, Noir les horreurs    Après la nuit, Noir les horreurs  - Page 2 EmptyLun 8 Mai 2017 - 19:15

- Je ne peux pas, Apache.

Et un froid glacial qui serrait les tripes.

- Je ne peux pas promettre ça.


C'était pas possible, de passer outre.


- Je ne peux pas te mentir.


T'es qu'une merde, c'est dégueulasse.


- J'ai déjà changé, tu sais. J'ai déjà commencé.

La ? A l'instant ?
Tu me dégoute, c'est à gerber.
Et ça raisonnait dans la tête du punk. Ca frappait sur les parois internes de sa boite crânienne. La voix de Her qui lui parlait comme en écho. A gerber, à vomir.
T'es qu'une putain.

Une merde.

Ce n'était pas elle qui parlait. Bien sur qu'il le savait. C'était lui même qui se causait sous les traits vocales de la sentinelle qu'il tenait toujours dans ses bras.
Il n'avait pas bougé.
Pas d'un pouce.
Et pourtant tout ses muscles s'étaient raidit, sa respiration s'était faite plus courte et son cœur avait accéléré.
Une grosse envie de pleurer.
Encore.
Une déception mêlée à la honte.
Le gout rance du "Tu l'as mérité"

- J'ai commencé à changer y a un moment, à force de te causer, je te l'avais dit.

Et comme une coupure dans la machine d'auto flagellation qui s'était mise en marche dans le crane du garçon.
Stop.
Elle lui avait dit.
Alors il retint son souffle comme pour mieux l'écouter.

"Et je crois que ça, enfin, je le sais même, je sais que ça, ça m'a changé."
Ca quoi ? Et comme en réponse à la question muette, Her semblait lire dans les pensées du chasseur. "De te voir arriver comme ça, de te savoir dans le mal." Froncement de sourcils. "Parce que je tiens à toi, et que c'est obligé que ça m'affecte." Et frisson alors qu'il se mordait la lèvre inférieure. "Mais y a pas que ça, je change de toute façon." Elle lui avait déjà dit. C'était vrai. Elle changeait. Et le cœur du révolté se calma. Cette voix déguisée en celle de la sentinelle se tu, cessant de fracasser son âme. "J'suis désolée, Apache, j'suis tellement désolée de pas pouvoir te promettre ça." Un apaisement, par ce qu'il avait compris qu'elle n'avait pas saisit.
Et elle pleurait, la Fille, et elle s'excusait. Encore.

"Le seul truc que je sais, c'est que je veux encore te parler, te voir, parce que je t'aime bien et que t'es important" Important ? Il renifla, son attention restant focalisée sur les mots de sa camarade. "J'veux continuer à te causer, à avoir cette franchise ensemble, parce qu'à part avec Pretty j'ai ça avec personne. C'est ça qui fait peur, quand on se lie aux gens : on a peur de les perdre. Toi, j'ai eu peur de te perdre. Et je l'ai encore. Et je veux pas je veux pas je veux pas." Et elle tremblait. Apache pouvait le sentir tout contre lui, comme elle frémissait. Alors il la serra un peu plus fort afin de la réconforter, de la réchauffer comme si elle avait froid.
Je suis la, que ça disait.
En un seul morceau.
Et l'autre enfoiré t'façon, il était mort.
Mort mort mort.
Pour toujours, mort.

"J'peux pas t'obliger, je sais. Et j'veux pas de toute façon. Et t'es libre. Mais s'tu veux bien, j'aimerais bien quand même. Continuer ça, continuer toi."


Doucement, Apache se détacha d'elle sans pour autant s'éloigner. L'un assit en face de l'autre, yeux dans les yeux, autant que faire se pouvait. Et puisqu'il le voulait vraiment, voir les yeux sombres de la fille, il encadra son visage et ses joues blanches de ses mains, lui relevant la mine, essuyant ses larmes avec ses pouces, la fixant en silence, s'appliquant à sécher ses pleurs et ensuite à repousser ses cheveux lisses et brun à l'arrière de son visage, tentant vaguement de les recaler derrière ses oreilles.
Il voulait la voir.
la voir sans que rien ne l'entrave.
Que rien ne les sépare.

"Tu changes pas. Tu te découvre."


Pourquoi est ce qu'il avait dit ça ?
Bonne question.
Lui même ne le savait pas vraiment. Ca lui été venu de nul-part, tout simplement par ce qu'il le pensait vraiment.
Est ce qu'il voyait juste ? La était une autre question.
C'était sa vision à lui.
Sa vérité.
Et jamais il n'en démordrait.
Her miroir brisé en mille facettes de personnalité.
Her qui s'était semblait-il oublié.
Elle recollait les morceaux et se retrouvait.
Elle ne se connaissait pas.
Une inconnue pour Elle même.
C'était ça ?
Peut être.
Peut être pas.
Et les yeux noirs du garçon ne la lâchaient pas, la contemplant dans un drôle de silence tout en continuant de lui caresser la peau, ses deux mains sur ses joues, ses doigts glissant, retraçant le sillon marqué par les larmes.
Son regard se baladant sur elle sans rien dire, s'attardant sur ses lèvres, s'humectant les siennes signalant sans s'en rendre compte un quelque chose qui lui avait traversé l'esprit.
Une envie.
Elles étaient belles les lèvres de Her.
Charnues, elles avaient l'air douce.
Comme ce soir la, au bassin, sous la pluie.
La bouche de la Fille, il la regardait un peu trop. Un peu plus. Partagé entre ses yeux sombres et ces lèvres la.
Il avait envie de se rapprocher, mais ne se posa pas de question. Il le fit, doucement.
Son visage comblant progressivement le vide entre eux deux, il se penchait vers elle, sa main glissant jusque sur la mâchoire de la sentinelle, son pouce caressant sa lèvre inférieure.
Douce.
Comme dans son souvenir.

"Moi aussi j'veux bien... Continuer ça, avec toi."

Et comme dans un paradoxe, la main du punk termina de glisser, effleurant le cou de la Fille pour finalement la libérer, n'allant pas plus loin. "J'veux dire..." Il haussa les épaules. "J'veux pas que ça change entre nous. On est des camarades, hein ?" Ouais. Des camarades. Il se passa la main sur le visage, cherchant à s'éclaircir l'esprit. "Merci, Her. T'es vraiment une chouette fille tu sais." Un sourire en coin accompagné d'un reniflement. "Et j'veux pas... J'vais pas... ... J'vais pas faire comme si y'avait rien eu. Mais j'vais avancer quand même." Un regard un peu lointain, vers les soigneurs et autres malades qui les entouraient.  "Ca aurait pu être pire, au final. Alors voila." Il aurait pu se faire copieusement passer dessus. Il aurait pu se faire massacrer plus encore. Il aurait pu se faire couper en morceaux. Il aurait pu être mort de chez mort. "Et puis t'es la." Il lui serra la main, celle blessée, sans y prendre garde.






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MessageSujet: Re: Après la nuit, Noir les horreurs    Après la nuit, Noir les horreurs  - Page 2 EmptySam 27 Mai 2017 - 19:41

Elle t'a senti te crisper, te raidir, alors qu'elle commençait à te parler. A te répondre, l'âme en pleurs. Il faudrait se taire mais ce serait mentir, il faudrait se taire mais ce serait trahir. Alors elle parle, parle, parle. Tout Her n'est plus que Parole et Bouche et la Fille se dévide en tremblant comme une feuille, en se détestant tellement, en s'excusant tout autant. Et calés comme vous êtes, elle te sent te figer, te crisper, arrêter de vivre un peu plus à cause d'elle.

Conne conne conne.

Mais tu sais, tu la surprends une fois de plus. Parce que ta réaction, ce n'est pas ce qu'elle croyait. En tout cas pas ce qui suit. Que tu te crispes, ouais, elle s'y attendait. Que tu t'éloignes, elle le redoutait. Elle a cette hantise aux tripes que tu partes, que tu te casses, et qu'elle reste comme une conne, paumée et plantée là. Depuis quand elle a ça, hein ? Ca ne date pas d'hier, mais ça surprend toujours. Ca ne date pas d'hier et pourtant elle ne s'y fait pas. Et puis la suite, mais la suite voilà. Que tu chopes son visage, ça non, c'était pas prévu. Elle doit tirer une drôle de tronche entre deux pluies salées, du coup, à faire de grands yeux un peu noyés, un peu effarés, et à te fixer et à pas comprendre et à se faire surprendre parce que tu la surprends Apache et elle ne sait pas comment réagir ni quoi dire, c'était pas prévu ça, mais peut-être que du coup tu ne pars pas pour de vrai et que c'est pas trop grave et qu-

Hein ?

Toi. Toi et tes deux phrases, balancé avec tout le solennel donc tu est capable, toi tu arrêtes sa machine intérieure paniquée. Deux phrases, six mots, et pouf. Plus rien. Ses pensées sont totalement court-circuitées, et elle te fixe comme un lapin devant les phares. Bug total. Mais tu dois faire mouche, sans doute, parce qu'elle sent que ça touche un truc vrai. Profond. Un truc qui la fait se plier un peu sur elle même sans pour autant se soustraire à ton emprise, un truc qui la fait se morde la lèvre presque au sang, et qui lui fait mal, pour de vrai, elle le sent. Comme un uppercut balancé avec une masse d'arme. Et ça coule, coule, coule en silence sans qu'elle ne moufte si ce n'est sa mâchoire qui se crispe. Pourquoi ça fait ça ?

Tu te découvres.

Mais rien, non, que dalle ! Découvrir quoi ? Y a rien, de toute façon, rien qui soit vraiment bon, jamais assez. Mais ça vient d'où ça, hmm ? C'est avec un temps de retard qu'elle sent tes mains à nouveau, qui essuient les flots de ses yeux. Avec un temps de retard aussi que la Fille réalise que ton pouce est sur sa bouche et que tu es près. Damn près. Ca a comme un air de déjà vu, non ? Chut, ta gueule. Mais tes yeux sont drôlement noirs, quand même, drôlement intenses. Simultanément, Her se dit qu'elle n'avait jamais remarqué à quel point, et en même temps que c'est pas la première fois qu'elle le voit. Ta voix, ta voix aussi elle a un timbre qu'elle entend mieux, du moins il lui semble. T'es plus prêt remarque, ça doit jouer. Mais pourquoi ta réponse, ta manière de le dire, pourquoi c'est ça et comme ça ? Pourquoi elle sent du chaud aux joues et se demande si elle a rougit ou si c'est juste une bouffée de chaleur ? Pourquoi elle sent un frisson quand ta main descend et frôle son cou ? A nouveau, elle se mord la lèvre nerveusement en détournant le regard. C'est plus simple pour affronter tes compliments, un seul en fait mais qui la touche bien trop. C'est plus simple aussi pour ne pas partager du trouble que tu as laissé dans ton sillage, une main fantôme qui rôde encore malgré tout. Y a comme un air de déjà vu, et Her ne sait pas quoi en penser ni quoi analyser de son palpitant très désordonné. Honnêtement, elle ne sait pas qui elle a le plus l'impression de découvrir : elle.. Ou toi.

Mais ce qui la fait sourire, pour de vrai, c'est toi une fois encore. Toi qui ne renie pas mais affronte quand même. Quand tu en parles, elle les revoit soudain, comme un flash un peu violent. La morsure. Big Jack. Une bouffée de Haine pure, d'inquiétude aussi. De Fierté, énormément, quand elle redresse les yeux. De la Fierté, oui, et un peu plus encore. C'est qu'elle te sourit avec un vieil air de presque pétillance, quand à nouveau elle affronte ton regard.

- C'est courageux.

T'es tellement courageux, putain. Fort malgré tes fissures de partout, elle aimerait bien pouvoir en dire autant. Soudain, tu lui sembles un peu trop bien pour qu'elle puisse traîner avec toi, parce que c'est toi qui va mal et c'est elle qui pleure. Et t'as cette détermination, ce feu. Tu brilles, Apache, bien plus qu'elle si tu savais.  

Ta dernière phrase lui arrache un sourire rosé de plus, quelques paillettes viennent s'ajouter à son regard. Pendant un instant, ça lui fait plaisir, un peu comme des papillons dans le ventre, ce que tu lui dis. Un instant, oui, parce qu'après les papillons se cassent la gueule et les paillettes meurent alors qu'elle se recroqueville sur elle même soudain, comme une image se froisse et se fane. Her perd trois tons de couleurs et vire franchement au gris, et sa mâchoire se crispe comme jamais alors qu'elle hoquète d'un souffle trop court. D'une main, sa main agrippe la tienne, celle qui la serre, et attrape tes doigts pour les desserrer. Pas très fort, parce qu'elle ne peut pas trop de toute façon.

C'est que ça tourne un peu, d'un coup. Pas un mot, la bouche est serrée fermée verrouillée. Si un son devait en sortir, ce serait un hurlement de douleur. Quand enfin, la vague reflue un peu, sa tête tourne de plus belle et Her se tient basse devant toi, encore secouée. Gnôle, où est la gnôle ? Elle se sent soudain épuisée, lessivée.

- Putain. Pourquoi t'es toujours aussi intense même quand tu fais pas exprès ?

Alors ça.. Va savoir.






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Dernière édition par Her le Mer 28 Juin 2017 - 23:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Après la nuit, Noir les horreurs    Après la nuit, Noir les horreurs  - Page 2 EmptyDim 28 Mai 2017 - 11:03

Un sourire. Du genre qui faisait plaisir. Du genre qui donnait des forces. Du style qui redonnait la vie et qui éclaircissait les coins sombres, chassait les cauchemars et les monstres planqués au fond des placards a la façon d'un bon coup de balais qui chassait la poussière.
Une veilleuse.
Une vraie.
Rien qu'avec un sourire, l'affreux Big Jack semblait déjà si loin.

Courageux, qu'elle avait dit. Apache lui, ne savait pas trop, mais n'eut pas tellement le temps d'y méditer, car déjà devant ses yeux qui se firent rond d'étonnement, le visage de Her se décomposa, sa peau blanche virant au gris et sa mâchoire se crispant à lui en déformer la mine.
Qu'est ce qu'il se passait ?
Hein ?
Quoi quoi quoi ?
Une main qui agrippa la sienne, et les yeux noires se posèrent illico sur les doigts qui s'agrippaient aux siens, voulant desserrer la prise qu'il y exerçait.

"Ho merde !"

Ho putain de merde !

Choqué, le punk relâcha rapidement la main blessée.
"Putain j'suis désolé Her ! Ca va ? J'suis désolé !" Se confondant en excuses, ne sachant vraiment pas quoi faire, l'iroquois s'agitait sans aucune efficacité, n'osant plus toucher la fille qui s'était un peu recroquevillée sur elle même, visiblement en proie à la souffrance.
Mais quel con, putain !


- Putain. Pourquoi t'es toujours aussi intense même quand tu fais pas exprès ?

- Pardon j'suis désolé, j'suis trop con, merde, t'as mal ? Question bête, bien sur qu'elle avait mal ! "HEY ON A BESOIN D'UN SOIGNEUR LA S'IL VOUS PLAIT !" Apache avait braillé, sa voix déraillant, le faisant tousser deux trois fois sur la fin alors qu'il revenait à Her, un peu paniqué, complètement inquiet.
Déjà que c'était lui qui l'avait blessé de base, il s'était en plus débrouillé pour lui faire mal une SECONDE fois !
Mais quel abruti !
Bien sur, son appel ne fut pas vain. Ils se trouvaient après tout dans l'infirmerie, et déjà quelqu'un s'approchait d'eux.






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MessageSujet: Re: Après la nuit, Noir les horreurs    Après la nuit, Noir les horreurs  - Page 2 EmptyLun 12 Juin 2017 - 22:54

Elle t'entend t'excuser mais n'y prend pas garde. Elle t'entend jurer, appeler à l'aide, et une part d'elle a envie de hurler au monde entier de se casser. Parce qu'elle aimait bien votre tranquillité, un peu, et que Her pressent que ça, ça va en être la fin. Mais plus que tout, plus encore que tout ça, Her veut de la gnôle. Ou de l'herbe. Ou n'importe quoi qui fasse disparaître cette putain de douleur de merde qui lui vrille le corps tout entier et dont la main est l'épicentre.

Quand des pas approchent et qu'un soigneur arrive, Her a envie de lui cracher à la figure parce que merde elle l'a pas sonné ! Elle a aussi envie de pleurer, ou, accessoirement, de tomber dans les pommes parce que ça serait pratique quand même. Au moins, elle ne sentirait plus la douleur. Mais non, ça c'est pas possible, sinon ça serait déjà fait. Bordel ! Le soigneur, il arrive et il se penche vers elle, qui d'un geste brusque le chasse. A moins que ça ne soit Apache ? C'est pas très clair tout ça, et pour être honnête la Sentinelle ne pense qu'à sa main.

Et puis elle la voit. La bouteille qu'il tient à la main.
Hell yeah !

C'est une prise étonnamment ferme et acérée qui vient saisir le précieux contenant et son or liquide qui délivre de la douleur. Her patauge un peu mais le soigneur comprend et l'ouvre pour elle. Le pauvre, à peine a-t-il ôté le bouchon qu'elle amène la bouteille à elle pour une longue, longue rasade qui lui brûle tout, le palais, la gorge, l'estomac. Elle le sens, qui se faufile un chemin et la chauffe chauffe chauffe de l'intérieur jusqu'à faire tourner sa tête d'autre chose que de souffrance. Peut-être qu'elle brille un peu, elle aussi ? Juste un peu ?

- Moi ç'va, c'est d'lui qu'il faut s'occuper là.

La bouche un peu pâteuse -mais déjà, c'est devenu sensation familière- articule moins aisément les mots alors qu'elle désigne Apache de sa main qui tient la bouteille. D'ailleurs, elle en reprend une gorgée pour être sûre et rend le breuvage au soigneur, qui semble d'un coup réaliser l'état du Punk.

- On t'a ausculté, depuis ton réveil ?

Un ricanement de Her, qui du coup ne sent plus du tout sa main en peine e l'agite pour faire "non non monsieur".

- C'gentil couillon, il s'est réveillé levé et écroulé là. Faut le soigner, là.

Et là Apache, si tu dis non, Her va sans doute gueuler. Elle a l'air foutrement décidée à ce que tu aies un check up toi aussi. Même si elle se sent un peu assommée par l'alcool, ne la sous-estime pas.






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MessageSujet: Re: Après la nuit, Noir les horreurs    Après la nuit, Noir les horreurs  - Page 2 EmptyMer 14 Juin 2017 - 15:55

A peine appelé, un soigneur débarqua. Normal, comme déjà dit ils se trouvaient après tout dans l'infirmerie. A dire vrai il était en fait étonnant que jusqu'ici personne ne se soit intéressé à leurs cas. Sans doute avaient-ils mieux à faire, tout simplement.
Les deux camarades n'étaient pas à l'article de la mort après tout. Plus maintenant.

Ce soigneur la, Apache ne le connaissait pas.
Temps mieux, temps pi. Au moins ce n'était pas ce connard de Soul. Celui la était plutôt grand avec des airs dégingandés. Légèrement vouté, il donnait l'impression d'avoir veillé au moins trois nuits de suite avec ses cernes sous ses yeux clairs et ses cheveux en pétard noir de jais, et la bouteille qu'il trainait avec lui renforçait l'image d'ivrogne au bout du rouleau qu'il renvoyait en cet instant précis.
Cependant l'iroquois compris vite que l'alcool n'était pas la par hasard lorsque la main de Her s'en saisit avec une force et une assurance tout à fait étonnante au vu de sa situation.
Très visiblement, la sentinelle souffrait, et elle savait très bien comment atténuer la douleur.
Le soigneur s’exécuta, suivant l'ordre silencieux qui émanait du corps tout entier de la Fille, dé-bouchonnant la bouteille et la lui laissant lui faire un sort sous les yeux éberlués du punk qui en avait pour le coup oublié de refermer la bouche.
Un mouvement de sourcils vers le haut, alors qu'il ravalait finalement sa salive. "Sacrée descente" que ça disait sans rien dire.

- Moi ç'va, c'est d'lui qu'il faut s'occuper là.
Qu'elle lâcha finalement entre deux gorgées d'alcool, et Apache grimaça, la fusillant du regard alors qu'elle le désignait de sa bouteille.
L'autre bien sur, le soigneur, ne manqua pas de prendre un air "inquiet", fronçant les sourcils, s’intéressant soudainement à ce qu'aurait considéré le chasseur comme étant la mauvaise personne; c'est à dire lui.

"Mais nan mais..."

- On t'a ausculté, depuis ton réveil ?

Même pas le temps de nier, déjà Her ricanait, répondant à la négative à sa place, agitant sa main blessée tout en souriant.
"C'gentil couillon, il s'est réveillé levé et écroulé là. Faut le soigner, là."

- Heeer...
Et l'autre qui commençait déjà à le fixer de bas en haut, penchant la tête sur le coté et s'approchant un peu plus pour mieux voir de quoi il en retournait.
"C'est bon, j'ai rien." Par ce qu'il ne fallait pas rêver. Si l'Hérissé avait accepté de parler à Her, il ne fallait pas trop lui en demander non plus. "C'est toi que la cheffe des chasseurs a ramené l'autre jour..." Ce n'était pas vraiment une question, plus une constatation, et Apache s'était contenté de le fixer avec un air mauvais, la mine parfaitement fermée, verrouillée, j'ai bouffé la clef.
"Retourne sur ton lit, je vais t'ausculter."
En guise de réponse, le silence. Et une tension qui s'installait que le soigneur décela très rapidement. N'étant apparemment pas un mauvais bougre, celui ci se contenta de soupirer, un petit sourire pas méchant pour un sous aux coins des lèvres. "D'aaccord. Alors on va faire ca ici, c'est pas un problème." Il haussa les épaules, visiblement détendu. "Enlève ton T shirt."
Nouveau silence, les yeux noirs le fixant méchamment avant de le quitter pour se poser sur Her. "Si tu veux pas le faire devant ta copine, il faut retourner sur ton lit." "Putain, ca va ! J'le fais !" Le punk avait grogné sous le regard mi moqueur mi satisfait du soigneur. Il était clair que ce gaillard la avait l'habitude des récalcitrants, et enfin, n'y mettant pas un gramme de bonne volonté, Apache retira son haut, se recroquevillant un peu sur lui même, se frottant le bras de la main comme s'il avait froid, jetant un regard à la Fille pour au final baisser la tête. Vraiment pas fier de son état.
"Rien du tout ouais..." Fit le garçon cerné tout en s'approchant un peu plus, parfaitement ironique. Il finit par s'assoir juste à coté du chasseur, passant doucement sa main sur le dos lacéré, le poussant légèrement pour que le métisse se penche et lui laisse une meilleure vue sur ses blessures.
"Je peux te demander ce qu'il s'est passé ?"

"Non."
"Ok..." Il continuait de l'ausculter, n'insistant pas mais réfléchissant tout de même à la question, très visiblement.
"Ce sont des coups de couteau qui ont volontairement été donné pour te marquer."

Apache serra les dents, restant silencieux. Ca lui zébrait tout le dos, et ca lui faisait mal autant au corps qu'a l’âme.
"Est ce que tu as d'autres blessures ?"

"Non." Menteur. Et il préféra ne pas regarder du coté de Her a ce moment la.
"Je sais que si. On m'a parlé de ton dossier."

"Alors pourquoi tu demandes, connard ?"
Un silence alors que l'iroquois s'était redressé, faisant de nouveau face à l'autre qui ne se démontait pas un seul instant.
"Je veux juste t'aider, alors on se calme."

Nouveau silence, et ça se fixait comme si a tout moment il était possible qu'ils se sautent à la gorge l'un l'autre.
"Alors montre moi, s'il te plait."

Un temps de rien, qui dura bien dix longues secondes, et finalement, après un soupire exaspéré, le révolté finit par s'allonger sur le dos, en travers du lit, laissant le soigneur faire ce qu'il avait à faire, et celui ci ne s'en priva pas, attrapant d'abord un bras, puis l'autre, les palpant sur tout la longueur, s’arrêtant sur chaque bleus, chaque entailles, et il y en avait. Beaucoup.
Il retira les pansements, nettoyant les plaies, les remplaçants, et dans l'ensemble Apache ne broncha pas, ce ne fut qu'un peu plus bas qu'il se redressa brusquement sur les coudes, crachant un "Dégage ya plus rien à voir !" alors que l'autre s’intéressait à certaines brulures et qu'il tirait doucement sur l'élastique du pantalon du chasseur. "Ca peut s'infect..." "Je m'en fout !" "Pas moi !" "Mais putain je t'ai dit de te casser espèce d'enfoiré" Et le punk s'était mis a s'agiter, foutant volontairement des coups de pieds au soigneur qui une fois de plus ne se laissa pas faire, lui attrapant les jambes et tentant ensuite d'immobiliser son patient qui hurla de douleur, pas vraiment en état ne serait ce que pour tenir tête à un bête docteur. "LaAAaaaache moiiii !!!! Enflure PUTAIN me touche PAAAS !!!" Et pour ponctuer le tout, Apache lâcha un hurlement à en faire trembler les murs de l'infirmerie, retrouvant sa voix comme si elle ne s'était jamais brisé au milieu de la foret, cette nuit la.






"Si tu ne trouves pas une raison pour vivre, trouve une raison pour mourir."
"I aspire to inspire before I expire"
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Her
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MessageSujet: Re: Après la nuit, Noir les horreurs    Après la nuit, Noir les horreurs  - Page 2 EmptyDim 18 Juin 2017 - 20:35

Her, elle a la tête dans l'coltard et la bouche pâteuse. Her elle te balance au soigneur avec un air mi-revenchard -ça t'apprendra de le ramener et de la ramener tout court !- mi-sincère. Parce que tu as vraiment besoin de soins, couillons. Elle suit l'échange d'un peu ailleurs, reposant sagement sa main esquintée, qui se teinte un peu de rouge par endroit. Pas grave. C'est pas important, c'est moins important maintenant.

Parce que ouais, malgré son esprit loin et embrumé, Her elle comprend que tu n'es pas très content avec le soigneur qui essaye de faire son job. Avec un gros roulement des yeux, Her te regarde et repose son bra- AH. Oh, la bouteille. Elle l'a encore ? Cool ! Ce constat la détourne un instant du drama face à elle -aka soigneur vs Apache- et ce n'est qu'en te sentant t'étaler sur ses genoux qu'elle focus à nouveau son attention vers vous. Hein ? Ah oui ! A la réplique du doc, elle secoue la tête et réplique d'un air docte.

- Naaah, c'est camarade qu'il faut dire, Owly.


Ca-ma-rade, elle l'a bien articulé soigneusement pour son pote soigneur qui a ramené l'alcool. Owly, ouais. Owl en vrai parce qu'il a souvent un air de hibou déplumé avec ses cernes, mais qu'il n'est pas si dépouillé de cervelle qu'il en a l'air. Her l'aime bien. C'est un gars borné -au moins autant que le punk ou elle- mais qui est plutôt cool quand on ne se la joue pas anguille. Un brave type oui oui, qu'elle se dit Her en hochant de la tête un peu pâteusement. Tu lui jettes un bref regard, à la Fille, et un bref instant elle se sent coupable. La bouche plissée, bien emmerdée pour toi, la voilà qui se penche et pose sa main saine sur ton bras. Sans savoir trop quoi dire, mais elle essaye de te montrer qu'elle est là. Et puis au final, à l'aise blaise, tu t'es calé sur le lit comme sur le tien et ta tête sur ses genoux toujours en tailleurs, comme en terrain conquis. A moins que ça ne soit avant, le regard ? C'est embrouillé, heh. La bouteille, elle la pose par terre un peu en catastrophe pour se concentrer sur toi ensuite parce qu'elle sent bien que t'es pas à l'aise. Alors toute sage, elle cale ses deux mains vers toi, ton cou ou tes épaules. Et elle les bouge si Owl a besoin, mais garde le contacte toujours. Avec son cerveau alcoolisé, c'est tout ce qu'elle peut vraiment faire le temps que ça redescende.

Sauf qu'elle ne sait pas trop si elle en a envie, que ça redescende. Ca veut dire pouvoir mieux te parler, mais aussi avoir mal de nouveau sans doute.

Sauf que, hein, la blague. Bien sûr, que ça ne marche pas jusqu'au bout, ni que ça suffit. La situation est trop tendue. Ca dégénère, même, et sans comprendre comment elle se retrouve avec toi toujours affalée sur elle qui te débats, à hurler soudain avec une intensité qui lui fait mal.

- Apache ? Hey, Apache !

Elle se penche pour que tu la vois et d'un coup la sentinelle se dit qu'elle n'arrive plus à penser. Ses deux paumes se calent sur tes jours et malgré la douleur maintiennent ton visage face au sien.

- Apache Apache Apache Pachou le punk eh oh !

Youhou, tu m'entends ? D'un coup, elle est dégrisée la Fille.

- Laisse. Laisse Owl faire. Il dira rien.

Léger regard à la "tu causes j'te castres" vers le soigneur qui hausse les épaules d'un air absolument pas effrayé ni intéressé par les ragots.

- Il veut juste t'aider. Mais ça a besoin de soins, Apache. Tu as besoin de soins. Faut désinfecter. S'il-te-plaît. Il est comme Shrub, il cause pas.

S'il te plaît.

- Il m'a aussi soigné, c'est un bon gars. Et le plus vite tu guéris, le plus vite tu repars d'ici. On retourneras à l'Arène si tu veux, ou ailleurs. Mais pour ça faut que tu sois guéri. S'il-te-plaît Apache, faut que tu guérisses. C'est important.

Les bisous magiques, ça marche ? On va bien voir.
Plouf, bisous magique sur ton front.

Laisse toi soigner par pitié.






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Her parle en #99cccc.
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MessageSujet: Re: Après la nuit, Noir les horreurs    Après la nuit, Noir les horreurs  - Page 2 EmptyMer 21 Juin 2017 - 17:59

Il hurlait, se débattait, et la prise du soigneur qui le maintenait lui faisait mal à en crever
Pourquoi est ce qu'il s'acharnait sur le punk comme ça hein ? Apache l'avait appelé pour soigner Her ! C'était HER qui en avait besoin.
Sa copine...
Sa camarade comme elle avait corrigé.
Lui, c'était pour plus tard ! Pas maintenant.
D'abord Her.
Mais non.
Owly, puis qu’apparemment c'était son nom, en avait décidé autrement. Et dans le genre soigneur chiant qui faisait son boulot, il se posait la. Pas de chance.

- Apache ? Hey, Apache !


Deux mains de plus qui se saisirent du visage de l'iroquois, captant soudain toute son attention, l'arrachant de l'autre garçon qui s'occupait un peu trop de lui à son gout. Il eu tôt fait cependant de de nouveau pester contre le drôle d'oiseau, tentant une énième fois de se relever pour le virer de la.

- Apache Apache Apache Pachou le punk eh oh !


Les yeux noirs se refixèrent de nouveau sur la Fille qui l'interpelait avec insistance.
- Laisse. Laisse Owl faire. Il dira rien.
- Mais...
- Il veut juste t'aider. Le garçon serra les dents, sa mâchoire se contractant alors qu'il sentait les larmes lui remonter aux yeux. Mais ça a besoin de soins, Apache. Tu as besoin de soins. Faut désinfecter. S'il-te-plaît. Il est comme Shrub, il cause pas.
C'était vrai ça ?
Un regard humide et désemparé vers le soigneur qui n'ajouta rien, se contentant de faire son boulot sans plus de commentaire.

- Il m'a aussi soigné, c'est un bon gars. Et le plus vite tu guéris, le plus vite tu repars d'ici.
Le regard du révolté se reporta de nouveau à celui de Her, se raccrochant à elle comme s'il n'y avait plus rien d'autre à porté. On retourneras à l'Arène si tu veux, ou ailleurs. Mais pour ça faut que tu sois guéri. S'il-te-plaît Apache, faut que tu guérisses. C'est important.
Le chasseur hocha doucement la tête à la positive, visiblement calmé, une larme dégringolant sur sa joue alors que la Fille se penchait sur lui, lui embrassant le front. Alors, lorsque ses cheveux brun et ses lèvres le frôlèrent, le garçon l'attrapa doucement par la nuque comme pour l’empêcher de repartir, fermant les yeux, souhaitant au fond qu'elle fasse de même. Par ce qu'il ne voulait pas qu'elle voit ça, qu'elle assiste à ça.
C'était vrai, il lui avait déjà montré.
Mais une fois c'était déjà bien suffisant, non ?
Et il était inutile qu'elle en voit plus.
Non non non.
Elle en savait déjà bien trop. Elle portait déjà bien assez.
Et proches comme ils étaient, Apache pouvait la sentir.
L'odeur de Her.
L'odeur de l'alcool.
Elle sentait bon la Fille, c'était sucré et ça calmait.
Pendant ce temps la, Owl s'activait. L'Hérissé ne le voyait pas, mais il le sentait aussi, d'une autre manière. Ses mains sur lui, les pansements délicatement arrachés, les compresses froides et qui pourtant brulaient. Son regard.
Il voyait.
Il soignait.
Et Apache avait envie de crever.
Alors il s'accrochait, agrippé à Her jusqu'à ce que le soigneur ai terminé.

La, enfin, Apache la relâcha, restant cependant la, sur ses genoux, barrant son visage d'un de ses bras pour se cacher. Il n'avait pas envie de faire face au regard cerné mais trop concerné de l'autre garçon.

"Bon... Voila qui est fait."
Il aurait bien voulu en poser, des questions, Owl. Mais il allait devoir s'en passer. Il avait bien compris que le métisse avait déjà pris sur lui outre mesure pour les soins et avait bien capté le regard que la sentinelle lui avait jeté, tout embué d'alcool qu'elle ai put être.
Il n'était pas con, celui la.
Et puis il s'était déjà reçu son quota de coup de pied de la journée. De la semaine même, et en une seule fois.

"A toi maintenant. Montre moi ta main"
Sans vraiment attendre quoi que ce soit, il se saisit du poignet de la Fille l'attirant vers ses yeux avec une mine concentrée, et de ce fait, Apache releva un chouilla son bras, jetant un œil a ce qu'il se passait sans pour autant broncher.
Une grimace du soigneur et un sifflement entre ses dents alors qu'il jetait un regard du style "pas content" à Her, puis à son révolté, les sourcils froncés.
"Mm... C'est pas grave... On va changer le pansement..." Un peu grognon, quand même, le ton et la mine.
Il allait falloir faire plus attention.







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MessageSujet: Re: Après la nuit, Noir les horreurs    Après la nuit, Noir les horreurs  - Page 2 EmptyJeu 29 Juin 2017 - 0:25

Elle sent ton désarroi, et pour cause : tu es juste en face d'elle. C'est assez inratable, ton mal-être. Assez poignant, aussi, ses tripes à elles en sont nouées pour toi. Ses deux mains qui maintiennent ton visage ne lâche pas et elle sent ses doigts blessés tirer et lancer. Tant pis. Toi tu ne te concentres pas trop sur elle, difficilement. Ca lui rappelle dans un flash terrifiant la scène avec Lace, quand elle avait du s'interposer. Ca lui semble si vieux et si frais à la fois.. Mais une fois de plus, tu réponds présent Apache. Une fois de plus tu l'écoutes. C'est très bien d'un côté et ça la rassure. Mais de l'autre, c'est l'inverse.

Toi qui d'ordinaire n'est pas réputé pour écouter autrui, jusqu'où te fieras-tu à sa parole ? Et d'ailleurs, pourquoi ? C'est juste que c'est comme ça, allez, avance ma fille. Her s'oblige à se concentrer sur toi au lieu de réfléchir avec son cerveau alcoolisé, mais n'empêche. Un petit déclic de plus, celui de l'importance que tu sembles accorder à sa parole. Ca fait un peu plaisir, ça fait un peu peur, ça fait beaucoup réfléchir. Tu plais à Apache. Beaucoup. Ta gueule. Toi, toi vraiment, ta gueule. Pas maintenant.

Son cerveau en roue libre, elle le force à s'arrêter un peu, à ralentir, hop, court-circuit, en se concentrant sur toi. Toi qui te laisses faire, toi qui la retiens quand elle embrasse ton front. Un peu d'humidité pleut sur sa main, alors toujours calée contre toi elle essuie la larme d'un geste. Elle te parle un peu, aussi, en chuchotant des mots rassurants mécaniquement comme lorsque on calme un enfant qui a cauchemardé. Shhhh ça va aller Apache. Ca va. Je suis là.

Et puis t'es là. Ouais, elle est là.

Quand enfin les soins sont finis et que tu la relâches, Her se force à te faire un sourire que tu ne verras pas parce que ton bras vient masquer ton visage. C'est pas grave, ça la force de toute manière à se ressaisir, de maintenir une façade. Owl déjà attrape sa main et l'engueule du regard. D'solée. Her se redresse, du coup, et garde intentionnellement sa main trop haute pour que tu puisse voir quoi que ce soit de la blessure. Tout au plus tes yeux saisiront le bandage que le soigneur défait, dévoilant quelques tâches vermeilles. Pas tant, ceci dit. Her s'estime chanceuse, même si elle se demande pourquoi diable alors ça avait fait si mal.

Sa main libre vient glisser doucement sur tes yeux, et le pouce en caresse ton front. Elle ne veut pas que tu vois ça, non. Pas aujourd'hui. Pas comme ça. Pas alors que tu es déjà rétamé. Elle est droite, Her, pleine dune fierté qu'elle ne s'imaginait plus avoir. Comme pour donner l'impression qu'elle assure, comme pour te rassurer toi. Pour te préserver aussi, sans doute.

- Merci, Owly.

C'est glissé tranquillement, pour ne pas faire davantage d'éclat. Vous en avez très largement eu assez et elle se tape déjà bien plus l'affiche qu'elle ne l'aurait souhaité avec toi affalée sur elle. Ca la gêne un peu, quand même. Mais moins que ce qu'elle aurait cru.

Petit reniflement, et elle montre l'autre côté du lit.

- La bouteille est là, je te la rend si tu veux. Ca va mieux, là.


Après, s'il insiste, elle la gardera volontiers. Ca sert toujours.






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