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Yell
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♣ Chef des Soigneurs ♣


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MessageSujet: Pas ce qu'on mérite, ce dont on a besoin.   Pas ce qu'on mérite, ce dont on a besoin. EmptyMar 26 Juil 2022 - 20:41

Il est temps.
Qu'elle pense, en cette fin d'après midi, qu'elle à passé à regarder le ciel, aujourd'hui, elle n'étais pas de garde, elle a préparé des onguents le matin, mais cela mis à part, la journée fut calme.

Seulement un petit joint aux alentours de midi, elle a même eu plusieurs heures envie de rempiler, là, à regarder l'astre solaire, appuyée sur sa rembarde. Mais il n'en fut rien, elle était perdue, (comme tout les enfants à l'arbre, vous me direz), tâtonnait dans le labyrinthe de choix qui se présentait à elle.

Oh, elle y songeais depuis longtemps, à comment faire en sorte, à sa maigre échelle, que tout aille pour le mieux, non plus uniquement pour elle et les quelques quidams qu'elle considérait comme des amis, mais bien pour tout le monde,
Le givre avait raflé tout le monde, sans distinctions, et elle avait compris, entre un massage cardiaque et une bonne taffe, que la menace était globale, alors, elle ne ferait plus non plus de différences, chaque perdu était autant de fils, fragiles, cassant, courts, qui ne résisteraient  d'avenir aux drames à venir qu'en se tissant, qu'en se cousant, qu'en se soudant, chaque découpe coutait énormément.

Elle l'avait bien vu, le désarroi de ses collègues, le traumatisme vif de certains, l'abandon des autres.
Le départ du précédent guide les avait déboussolés aux sens propres et figurés.
Si bien que le sens, ils ne le percevaient plus, les Perdus, l'étaient bel et bien.

Aux détours de discussions avec Owl, sans doute son plus proche ami dans l'infirmerie, elle s'était convaincue de pouvoir être cette nouvelle base, ce fil d'Ariane, autours duquel ils tisseraient ensembles. Agir de manière isolée était vain, chacun avait ses talents comme ses faiblesses, tous étaient solaires, mais sinistres parfois.

Il fallait que quelqu'un le fasse, hein.

Seulement, comment convaincre le petit Tyran, comment l'échauder à cette idée, lui qui était resté de glace, littéralement, des semaines durant.
Eh bien,
comme Yell sait le faire,
Au culot, il suffisait de se laisser partir juste une fois, comme en concert, d'oublier le stress, les dépendances, l'appréhension,

Comme à l'époque oui, quand elle avait des messages a communiquer, des revendications, des trucs à hurler, quand ses tripes lui dictaient ses mots, c'était pas si différent.
Ses idéaux avaient changés, ses raisons aussi, mais l'exercice était le même, qu'elle se fasse huer par la foule ou haïr par Peter, c'était pareil, c'était le point de non retour, la fin du rêve.

-Allez.

Qu'elle lache, jetant un dernier coup d'oeil à Owl, qu'elle aperçoit en plein travail, elle aura bien besoin de son soutien, et de celui de tout les autres en fait, elle ne sait pas tout faire, loin de là, mais il faut bien quelqu'un pour compiler les compétences, rassurer les soigneurs sur leurs capacités, les envoyer au bon endroit, au bon moment et a bon escient.

Une dernière main passée sur le visage, un dernier étirement, et elle se met en marche.
Sur son visage, un rictus motivé qu'on ne lui connait que trop peu,
elle allait le faire ouai,
elle allait le faire à fond,
tout, ou rien.

Elle ne tangue pas, ne trébuche pas, sa vision est claire, ses idées tout autant.

Son cœur s'emballe un peu plus à chaque pas en direction du Petit Roi, jusqu'à atteindre le point de rupture, celui ou elle n'en a plus rien a foutre de rien, il suffisait de commencer, les premières notes abattaient toujours le trac.  Le Regard ni défiant, ni déviant.

-Je dois parler à Peter.

Elle s'annonce, attendant qu'on la laisse passer, sans meme vraiment prendre le temps de jeter un coup d'œil aux personnes en présences, seul Peter l'intéresse.






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Peter Pan
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MessageSujet: Re: Pas ce qu'on mérite, ce dont on a besoin.   Pas ce qu'on mérite, ce dont on a besoin. EmptyMer 27 Juil 2022 - 22:29





Peter Pan ne reconnait pas bien la voix qui lâche des mots assurés, derrière le rideau de feuilles qui compose la porte de la Maison Sous Terre. L’enveloppe de Peter a été dégivrée, son cœur sait le sacrifice que cela a coûté même si son esprit ne peut le mesurer. Quelque chose est lourd en lui, un truc invisible, comme s’il avait avalé un souhait trop gros pour lui.

Peter n’est pas assis sur son trône, au moment où la voix en sourdine atteint ses oreilles pointues. Il est posé juste devant, en tailleur, en train de jouer avec des figurines en bois vêtues de petits habits de chiffon. Il joue seul. Cela fait un moment que Peter Pan lance les jeux et s’éclipse avant d’y participer, silencieux comme son ombre, discret comme le silence. Personne n’a remarqué, le Printemps les a toustes émerveillé. Toustes ? Il ne veut pas y penser. Bien sûr que le Printemps est merveille. Bien sûr que Peter Pan l’est aussi. Il oubliera, c’est sûr, c’est juste un peu difficile à cause du truc coincé, ça passera. Il n'est qu'innocence et joie. Il n'est que ça.
Ses doigts s’agitent nerveusement sur les petits bras des figurines, comme si, même d’elles, il ne savait quoi faire. Il ne savait plus jouer.

Ce n’est rien, sire, je vais la congédier.

Bow est toujours là, bien sûr, notant le moindre remous, la moindre faille dans l’allure de son souverain, qu’il connait bien plus que ce dernier ne se connait lui-même. Il ne vaut mieux pas que les autres enfants comprennent, que même l’Enfant Roi ne peut pas dégivrer comme ça, que son corps est chaud mais que quelque chose, au fond de lui, est resté froid.

Peter Pan passe le plus clair de son temps dans la Maison Sous Terre, écoutant les chefs qui bavardent sans les entendre, sans les comprendre. Il sourit mais ne rit pas, observe mais ne répond pas ; s’il n’était pas Peter Pan, peut-être qu’on ne le remarquerait pas.

Quelque part, dans l’infini tourbillon de ses pensées inachevées, car Peter est si jeune, il faut s’en rappeler, peut-être que Peter Pan pense à l’époque où il n’était que Peter, dans les Jardins de Kensington, juste un enfant oiseau dont la fenêtre était encore ouverte, la mère aussi, un enfant extraordinaire dans l’Ordinaire, qui pouvait encore fait marche arrière.

Non... il réplique d’une voix étonnamment douce, presque éteinte.

Il ne jette même pas un œil aux petits favoris qu’il a choisi un peu au hasard, et qui s’extasient encore des conforts et des jeux prolifiques qui meublent son antre. Les Chefs ne sont pas là. Il n’y a qu’eux, dans un coin, Bow, et lui. Peter ne saurait dire laquelle des trois présences lui est la plus irritante.

Bow esquisse un rictus, comme d’habitude, et lance l’ordre aux deux Sentinelles qui gardent la porte de laisser passer l’enfant à la voix qui ne tremble pas.

Peter, comme s’il avait oublié une sorte de protocole pourtant bien rôdé, se précipite sur son trône.
L’enfant entre, elle est grande, avec des tresses et des yeux verts. Peter a du la connaitre, mais il a tout oublié, quasiment tout, en dehors des chefs et des mères ― et encore, il s’est surpris à trébucher sur des noms ou s’étonner de quelques visages, il a juste tenté de ne rien en montrer, et à ce jeu-là, il n’est pas le plus doué.

Bonjour. dit-il simplement, d’une voix finalement bien peu autoritaire, moins qu’à l’accoutumée en tous cas. Comment t’appelles-tu ? Que veux-tu ?

Ses yeux, qui manquent un peu des éclats magiques et bariolés qui les traversent communément, s’accrochent à la grande silhouette qui s’est plantée devant lui en exécutant la petite révérence d’usage, qu’il ne remarque quasiment pas.

Quelque part, encore bien plus loin que sa conscience, quelque chose dit : « sors moi de là, s’il te plait ». Bien que même lui, en fait, ne sache pas très bien ce que signifie le en question.









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MessageSujet: Re: Pas ce qu'on mérite, ce dont on a besoin.   Pas ce qu'on mérite, ce dont on a besoin. EmptyVen 29 Juil 2022 - 9:32

Elle fut étonnée qu'on la laisse passer aussi facilement, je veux dire, sans rien verifier ou presque, le regard des sentinelles comme seul jugements, la voix désincarnée de Peter comme seule approbation.

Elle traverse les lieux, observe l'intérieur, qu'elle n'a que trop vu ces derniers temps, et par trop, j'entends deux fois en comptant celle ci, mais ce qui est déjà plus que durant toute sa vie a l'arbre, quand bien même les jours fussent-ils indénombrables
Il n'y a pas grand monde, seuls quelques soubresauts, quelques échos de vie.
Le Souverain, soudain, précipité au trône, comme rappellé a ce rôle qu'il aurait oublié, l'acceuille.

Bonjour. Comment t’appelles-tu ? Que veux-tu ?

Ses mots semblent trop doux aux oreilles de la Criarde, qui craignait en Peter un Tyran en culotte courte, elle s'était fourvoyée ? les images étaient trompeuses ? Les rumeurs infondées ?
Ou plus simplement, les humeurs avaient changées ?
Impossible a dire pour elle, elle ne connait l'enfant Roi que trop peu.
Elle ne peut que voir  ce qu'elle pense etre de la mélancolie contenue, il est dur pour elle de s'imaginer d'où provient son calme et son manque d'éclat, elle a l'innocence aveugle.

Après avoir exécuté un peu dans la hâte les politesses impliquées par la présence mais surtout l'attention du souverrain, elle se lance enfin.
Il ne lui fait pas peur, finalement, il ne l'intimide pas.
Et elle ne l'aime ni le déteste,
Le quasi silence est solennel, et s'il semble tourmenté, Yell elle a les idées Claires
Dans son esprit non plus il n'y a plus de bruit.

-Mon Roi.

Sa voix est neutre, vide de toute animosité comme de toute empathie, peut être pour la première fois, la soigneuse est purement factuelle.

-les soigneurs sont désorganisés, leur moral en berne, nous avons besoin d'une figure pour les guider.

Les guider, mais où ? Hein? Finalement, Yell dis ça pour le style, pour convaincre, sans se rendre compte qu'elle navigue aussi à l'aveugle.

-Je peux l'être, je veux l'être.

Avec plus de confiance en elle que de conscience sur ce qu'implique le rôle, elle l'annonce, directement, elle a parlé vite, ses derniers mots presques étouffés par la précipitation, elle voulait se débarrasser de ca le plus vite possible.
Elle a ses raisons, a réfléchi longtemps, mais ne les évoquera pas, pas sans qu'on lui demande en tout cas, elle ne veut réveiller ni l'orage du déni, ni la pluie du deuil.






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MessageSujet: Re: Pas ce qu'on mérite, ce dont on a besoin.   Pas ce qu'on mérite, ce dont on a besoin. EmptyDim 31 Juil 2022 - 19:28






Peter Pan écoutait dans un silence à peine obstrué par les éclats de voix des Favoris qui continuaient de s’enthousiasmer d’un énième lieu magique créé par leur petit souverain, qui lui ne ressentait plus grand-chose pour ces lieux-là, pour sa propre œuvre et son propre pouvoir. Il était presque soulagé, presque, que quelque chose ― quelqu’un ― d’inattendu, vînt bousculer un peu l’ordre des choses, son ordre, ses choses.

Peter Pan écoutait vraiment, sans ennui ni lassitude, sans distraction, les mots de l’intrus, qui pourtant venaient perturber un peu plus les rares certitudes qui existaient encore dans son cœur en manque de chaleur. Il n’y avait donc plus de Chef des Soigneurs. Comment s’appelait-il déjà ? Avait-il grandi ? L’avait-il banni ? L’avait-il tué ?
Cette idée le glaça tout à fait, mais il se reprit avant d’avoir le temps de laisser sa peau bleuir, vérifiant fébrilement que ses bras n’aient pas changé de couleur, ne serait-ce que légèrement. Ce souvenir-là, ce souvenir était resté imprégné dans sa mémoire pourtant bien abîmée. Il ne pouvait pas redevenir bleu, il ne pouvait pas givrer, il ne fallait pas.

Je comprends, dit-il bassement, après un silence, bien qu’il ne comprît pas grand chose.

Le souvenir de l’ancien Chef tentait encore de se former en son esprit embrumé, il cognait contre les parois de son crâne, tentait de se frayer un chemin jusqu’à sa conscience, mais non, non, il demeurait encerclé, cerné de fumée, comme prisonnier de la Lande des Songes Morts. Un autre lieu magique créé par son âme d’enfant malade et absolue, qui aujourd’hui existait dans le pays de jamais autant que dans son propre intérieur.
La Lande avait envahi son petit corps d’oiseau, le brouillard avait pénétré jusqu’à ses os. Une multitude de voix et de visages y erraient, irritant ses oreilles comme un moustique lors d’une nuit d’été, troublant l’éveil comme le sommeil, et parfois quelques figures floues s’imposaient à sa mémoire et redisparaissaient aussitôt, avant qu’il eût le temps de les redessiner, de les remémorer.

Le Chef des Soigneurs est mort. ajouta-t-il, scrutant bizarrement le visage de l’inconnue, comme pour y chercher une information, une confirmation peut-être.

Il avait un train de retard ; elle savait que Soul était mort, elle pensait déjà à l’après, à l’organisation, à la vie des Perdus, quand lui, pour la première fois depuis sa courte et longue existence, se débattait avec le passé pour mieux appréhender ce présent chaotique. Ce chaos qui cette fois n’était pas de son fait.
Il aurait voulu qu’on lui explique, qu’on le ménage, qu’on prenne le temps de lui rappeler chaque nom, chaque visage et chaque mort, qu’on le guide dans sa propre folie. Mais c’était impossible, il ne pouvait se permettre d’exiger une prévenance, une délicatesse, un temps de récupération, que lui-même n’accordait pas à ses enfants. Même lui le savait. Même ses caprices avaient des limites.

Est-ce que... Est-ce que le Givre l’a tué ? osa-t-il demander après un petit moment d’hésitation.

Il avait failli dire « est-ce que je l’ai tué ? » car Peter Pan n’ignorait pas sa responsabilité dans l’apparition du Givre et l’hécatombe qu’il avait provoqué. En vérité, il se considérait bien plus responsable qu’il ne l’avait été.
A force de masquer ses faiblesses et de les ignorer, on ne sait pas que nos rêves et nos cauchemars peuvent nous dévorer.








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MessageSujet: Re: Pas ce qu'on mérite, ce dont on a besoin.   Pas ce qu'on mérite, ce dont on a besoin. EmptyDim 31 Juil 2022 - 20:49

-Je comprends..  Le Chef des Soigneurs est mort

A presque chacun de ses mots, la soigneuse sentait une sorte de raideur l'envahir, il faut dire que dans les comptes et les mémoires, on ne l'avait jamais dépeint comme ça...

Semblant presque Las, a la joie évasive, la tristesse corrosive.
Ses paroles dictées avec un calme teinté de doute, comme si chaque affirmation lui échappait un peu, le regard bandé, il jouais à de funestes devinettes.
Au Yeux de Yell, la vérité lui semblait volatile, mais elle acquiesça, comme pour conforter le Roi dans cette idée désagréable, il ne s'agissait pas d'un mauvais rêve, si elle le pinçait, il ne se réveillerait pas

Quand il la questionna : Est-ce que... Est-ce que le Givre l’a tué ? Ca la toucha directement au cœur, et pendant l'ombre d'un instant, elle senti tout son courage s'échapper, quand une larme lui monta à l'oeil, en mémoire de Soul, un départ noyé parmi tant d'autres, elle ferma les yeux, quelques secondes, la mâchoire contractée par pudeur, le reniflement léger, le souffle court.

Rien que quelques secondes vous dis-je, pour se reprendre.
Une fois de plus, elle allait se faire oiseau de mauvais Augure, mais elle ne pouvait pas lui mentir, elle ne voulait pas, pas de faux semblants, pas maintenant, le deuil était réel, les événements ne seraient jamais oubliés.

-Il nous as quittés des suites d'une Maladie, Issue du froid.

A ses mots, son courage tente encore de la quitter, enfin, d'aller se terrer au plus profond d'elle même, là ou se cachent les rêves brisés ainsi que les peurs primaires, mais il en est fi, elle parlera encore, se videra de tout ses sentiments, pour qu'ils sortent une bonne fois pour toute. Ce serait mentir que de dire qu'elle était très proche de son défunt chef, il lui paraissait distant, préoccupé, mais s'il est une chose de vraie, c'est que Soul était le meilleur, c'est lui qui renouait tout quand les vies ne tenaient qu'à un fil, et son départ, comme celui de la figure du père, ou de la mère, les avait laissé dans une profonde perte de repère, une solitude qu'ils subissaient ensembles.

Elle avait prévu d'être claire, nette, précise, tant pis, Peter semblant manquer de chaleur, elle ne pourrait se résoudre à être froide, alors à défaut, elle serait solennelle.

-Et comme beaucoup d'autres, la santé nous trahi quand elle manque à l'appel, c'est pour quoi nous avons besoin de soigneurs capables.


Et en mémoire de tout les autres,
Et pour se préparer à d'autres catastrophes, le cœur d'or du jeune tyran ne semblant plus briller qu'a une terne lueur.
S'il venait encore à sombrer dans la tristesse, ou la colère, qu'elle soit gelée, ou brulante, les perdus devaient être prêts, s'abandonner à l'amertume de leurs souvenirs comme aux festivités sucrées et pleines joie du retour des beaux jours n'était pas une option.

Cette machine tout de chair et de sève devait redémarrer.






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MessageSujet: Re: Pas ce qu'on mérite, ce dont on a besoin.   Pas ce qu'on mérite, ce dont on a besoin. EmptyVen 5 Aoû 2022 - 22:44







Il nous as quittés des suites d'une Maladie, Issue du froid.

Elle était habile, l’intruse. Elle connaissait les détours utiles, les détours nécessaires, pour ne pas exposer le petit roi aux vérités incommodes. Avec cette sobriété exceptionnelle de circonstance exceptionnelle, elle réconfortait son cœur chavirant et adoucissait sa propre culpabilité par des termes vagues qui évoquaient les Maladies du Froid et non le Givre Mortel.
Elle était habile, et cela fonctionnait.

Peter parvint, bien que moins rapidement que d’habitude, à se convaincre que les maladies ne peuvent être de son fait, puisque les maladies sont des maux d’adultes, et que c’est par leur faute seule qu’elles touchent les enfants. Lui-même ne tombait jamais malade. Enfin sauf..

Et comme beaucoup d'autres, la santé nous trahi quand elle manque à l'appel, c'est pour quoi nous avons besoin de soigneurs capables.

L’intruse ne devait pas savoir à quel point le jeu qu’elle jouait était à la fois grave et bancal, un jeu de funambule qui ne peut se permettre de tomber, il n’y aurait pas de filet de sécurité ; et d’ailleurs des centaines d’enfants espéraient tant la voir traverser, même si de cela Peter Pan n’avait pas conscience.
Oui, l’intruse choisissait ses mots avec une parcimonie qui se devait d’être efficace, de toucher le cœur, de rétablir l’équilibre, tout en maintenant le sien. L’intruse était habile, mais après tout, si elle ne l’était pas, tout s’écroulerait. Elle devait le savoir, tout au fond, en vérité.

C’est vrai que la santé est importante, répondit Peter qui tentait d’appréhender toute cette gravité alors même que « la santé » était un terme aussi imprécis à ses yeux que « l’amour » ou « le danger ».

Cela ne représentait, dans son esprit, que des mots de parade, de posture, car quel enfant au monde, même le plus merveilleux, peut comprendre l’importance d’un concept si implacablement terre à terre.

Alors... Toi... Toi, tu penses que tu donneras de la santé aux autres enfants ?

Ainsi dans l’esprit de Peter Pan, la santé pouvait simplement se donner, comme les mises à mort ou les dés à coudre.









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MessageSujet: Re: Pas ce qu'on mérite, ce dont on a besoin.   Pas ce qu'on mérite, ce dont on a besoin. EmptyLun 15 Aoû 2022 - 20:38

Depuis son premier joint, sa première cuite, Yell avait toujours su jouer l'équilibriste, elle n'avait que très peu chuté dans sa vie, malgré le flot de substances la traversant, elle s'était toujours faite au rythmes des vagues, évitant de boire la tasse, à défaut d'éviter la choppe, et les shots.

Récemment oui, elle avait failli, à la boum notamment, elle s'écroulait à la mesure de son monde, le poids encore trop lourds des défunts sur ses pâles épaules, et le soutien des vivants bien trop léger.
Léger, comme sa dose de ce matin.
Alors à ce jeu de funambules, elle ne serait pas la première à tomber, elle ne tomberait pas du tout. Restant face à l'Abîme, assez Agile, non pas assagie, amaigrie et aigrie du froid.


-C'est vrai que la santé est importante.Alors... Toi... Toi, tu penses que tu donneras de la santé aux autres enfants ?


Les formulations du Petit Roi pouvaient sembler hasardeuses, enfantines, Lunaires, mais son statut et ses pouvoirs avérés forçaient à la juste considération,
Il était dur de converser avec Peter, car chaque chose se devait d'être abordée avec la plus grand pédagogie.
Il fallait transformer chaque texte de doléances en petit dessins de mots attrayants,
et à trop remuer la feuille, on risquait de le froisser.

Un Travail de précision, chirurgical même, pour celle qui se veut endosser la direction des soigneurs, n'est-ce pas logique ?

-Avec l'aide de tout les soigneurs, je veux, et peux, apporter la santé à ceux qui en manquent, tout en conservant celles des autres, prévenir...

Petite Pensée à toutes les infections dépassants leurs capacités et moyens.
Salive ravalée, quelques secondes d'un regard dans le vide, yeux emplis de frustration.

-Et Guérir.

Aller droit au but,
Ne pas déborder,
Pas comme à la Boum, ne pas s'étaler.
C'est dans l'exercice de ses fonctions que la Criarde exprimera ses envies,
Celles d'amour, de paix,
De vie.






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Peter Pan
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MessageSujet: Re: Pas ce qu'on mérite, ce dont on a besoin.   Pas ce qu'on mérite, ce dont on a besoin. EmptyMer 24 Aoû 2022 - 23:46







Yell commençait à faire grande impression à Peter Pan, car elle utilisait des mots qui échappaient à sa compréhension, et cela avait toujours impressionné Peter. Il était quasiment certain que Yell serait une bonne cheffe à présent, mais Peter Pan étant Peter Pan, cela ne pouvait se faire aussi facilement.

Après un court instant ― il lui parut court, mais le fut-il vraiment ? ― il planta son regard un peu froid dans les yeux de la Soigneuse et un minuscule sourire bourgeonna au coin de sa bouche, dévoilant peu à peu ses dents de lait préservées.

Tu as oublié de me donner ton nom, même si je le connais.

C’était faux, bien évidemment, mais Peter attendit tout de même que la fille lui rappelle.

Oh oui, Yell, bien sûr. Je me souviens de toi.

Il semblait peu à peu retrouver cette assurance absurde et illogique propre aux très jeunes gens, mais dans le cas de Peter Pan, c’était un signe plutôt encourageant.

Mais... Son sourire s’agrandit, et clairement à présent, on pouvait distinguer l’éclat de malice qui s’y était déposé. Tu n’es pas sans savoir que dans notre tribu, il faut d’abord prouver sa valeur avant d’être chef !

Ce n’était pas toujours le cas, mais bien sûr, Peter préférait toujours que cela le soit. Plusieurs chefs et plusieurs mères venaient d’être nommés suite à l’hécatombe post-givre, suivant la triste logique des morts et des fatigués qui désertaient. Abandonnaient. Peter avait essayé de comprendre, mais tout cela le dépassait, le débordait, échappait à sa maîtrise d’ordinaire bien rodée. Il connaissait mal les nouveaux visages, et peinait à se remémorer les anciens.
Pour elle, ce serait différent. Elle venait de lui donner une opportunité, d’ouvrir une porte jusque là coincée.
Peter Pan sentait monter en lui la soif d’aventure, sourde et faible encore, qui lui avait tant manqué.
Yell allait lui rendre ce qu’on lui avait volé.
Ce qu’il s’était, malgré lui, volé.
Et Yell, surtout, lui permettrait de retrouver la force de voler.

Tout son espoir mal nommé, mal digéré, était en train de se cristalliser sur la pauvre fille qui, cela, ne l’avait pas demandé. Mais il s’était fait son idée, ça y est, d’ailleurs la résolution s’était emparée de ses traits, et personne ne parviendrait à le raisonner.

Peter ne pouvait pas comprendre l’urgence et le sacrifice dans les mots de la Soigneuse, il ne voulait pas entendre qu’on avait seulement besoin d’elle, maintenant, rapidement, vitalement, qu'on avait pas le temps pour ses lubies d'enfant.
Son coeur était trop vide pour comprendre ce raisonnement de grand, réfléchi et rationnel, cet argument de bon sens, il fallait que Yell le soigne lui, de ses maux étranges, de son mal dormant : de ses restes de givre résistants.

Il se leva, délaissant son trône, mais il paraissait encore un peu haut, du fait que ce dernier se situait sur une petite estrade.

Tu vas devoir faire tes preuves, Yell la Criarde. Et cela se fera dans... Un lieu dangereux, un lieu très dangereux, un lieu où lui-même n’était jamais allé, un lieu où il risquait de mourir ; vite, il réfléchissait. La Ville Post-Apocalyptique.

Il marqua un silence, histoire de faire son effet.

Ton but sera simple. Le but était toujours le même. Empêcher que je sois touché, blessé... ou tué.

Nouveau silence, nouvel effet.

Acceptes-tu l’épreuve ?

Ses yeux brillaient.
A force, Peter l’avait presque oublié.
La mort n’était rien d’autre que la plus sacrément grande aventure.









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MessageSujet: Re: Pas ce qu'on mérite, ce dont on a besoin.   Pas ce qu'on mérite, ce dont on a besoin. EmptyJeu 25 Aoû 2022 - 18:46

-Yell, c'est Yell, le nom qu'on m'a donné.

Qu'elle répondit, voyant bien sur le visage du petit roi que cette connaissance ne lui avait jamais appartenu, ou plutôt, qu'il l'avait oublié.
S'il avait été question d'un soigneur, ou pire d'un ami, la Criarde en aurait été agacée, c'est vrai quoi, comment l'oublier.

Mais bon, il semblait très dur à sa conscience de lui en vouloir, beaucoup de personnes ici avaient succombé au rassurant délit de l'omission, se mentait.
Parce qu'ils avaient vécu, vu des choses terribles.
Alors pour le tyran, qui lui fut aveugle, presque hors de son corps, pour un hiver qui parut une succincte éternité, c'était bien normal de ne pas tout savoir, peut être que la tendance qu'avait l'île à aspirer les souvenirs n'était qu'un reflet de ses propres maladies, des propres miasmes de sa conscience enfantine,
le faiseur de rêve, lui aussi, peut être, ne se rappelait pas de ses rêveries, autant qu'il passait au silence les cauchemars.
Ses pensées ne furent que supputations,
Elle était soigneuse, pas psy, et puis,
qui pourrait se prétendre capable de comprendre Peter, hein ?
C'est lui qui a créé et crée encore le pays de jamais, celui qui ne s’agrandissait, ne se garnissait, qu'en dévorant la cohérence,
alors pourquoi vouloir lui en trouver une.

Quand bien même elle aurait voulu le déchiffrer,
ce n'était pas dans ses connaissances,
et ce n'était pas sa mission du Jour.

- Ton but sera simple.  Empêcher que je sois touché, blessé... ou tué.

Quand elle répétait aux plus téméraires qu'il valait mieux prévenir que guérir, ce n'était pas vraiment à ça qu'elle pensait.
Et la Ville post apocalyptique, elle la connaissait pas, et pour avoir encore quelques bribes souvenirs de films inspirés de l'oeuvre de Roméro, ca ne lui présageait rien de bon.
Elle avait pas de machette ni de fusil à Pompe... Ni de coéquipiers clichés et mal écrits qui mourraient avant elle.

Petite Pensée à Zack de la Rocka, qui motivait dans l'une des chansons de Rage Against the Machines, tout les américain à se procurer un canon scié, pour renverser le système, descendre les flics, tout ca...
Douce ivresse de l'esprit en déni qui cherche à se détourner de la peur.
Au moins, elle marchera en rythme.
Et D'ailleurs, elle s'approche.

-Très bien, j'accepte avec Joie.

Non,
Avec honneur ?
non plus.
Elle accepte parce qu'il le faut.
Yell sera le Héros dont Pan à Besoin.
Pas celui qu'il mérite.

Avoir une cheffe n'était pas un putain de Luxe,
c'était une nécessité.






Ya Know what I say to The chosen Whites ?:
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Peter Pan
Peter Pan

♛ Roi des Garçons Perdus ♛


✘ AVENTURES : 2869
✘ SURNOM : L'Enfant Roi
✘ AGE DU PERSO : jeune à jamais

✘ DISPO POUR RP ? : à voir !
✘ LIENS : Je suis un petit oiseau à peine sorti de l'oeuf.

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MessageSujet: Re: Pas ce qu'on mérite, ce dont on a besoin.   Pas ce qu'on mérite, ce dont on a besoin. EmptyJeu 1 Sep 2022 - 21:16







Avec joie ! Elle avait dit avec joie !
S’il y en avait eu, des doutes et des craintes sur les expressions maitrisées de la Criarde, Peter Pan n’en avait rien vu, rien su. Son excitation commençait réellement à prendre le dessus.

Il s’approcha encore de quelque pas, et à cette distance, Yell ne pouvait ignorer à quel point cet être omnipotent était petit, chétif, enfant. La légende qui disait qu’on ne peut donner d’âge à Peter Pan, car chaque fois que l'on essaye il nous parait alors plus jeune que notre estimation, était bien fondée.
Peter n’avait pas encore retrouvé le hâle doré qui recouvrait sa peau lorsqu’il l’île était d’humeur d’été ― à savoir quand Peter était gai. Ses cheveux avaient poussés ― on ne saurait dire comment Yell les voyait, puisque l’apparence de Peter Pan changeait subtilement face à chaque enfant qui le voyait, en fonction de l’image que ledit enfant se faisait de ce personnage de conte de fée animé ― et il était plus maigre qu’à l’accoutumée ; pourtant une énergie nouvelle semblait s’être emparé de son corps malingre de la tête aux pieds.

Alors allons-y ! s'était-il écrié. Allons-y avec joie !














Je tyrannise en forestgreen.





gai, innocent et sans coeur. :


cadeaux de mes enfants trouvés:




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