Un beau jour, Caroline est arrivée. Elle fut nommée Mère Apprentie des Artisans, fut surnommée la Fouineuse... et presque aussitôt, Tool se mit à l'éviter.
Ne nous méprenons pas : le Patient n'a rien contre Caroline, au fond. C'est juste qu'il n'a pas du tout envie que la Mère Apprentie en apprenne plus sur lui ou ses... particularités. Il est donc distant avec la jeune fille, l'évite au mieux (même si, au vu de son rôle, la tâche est particulièrement ardue) et se contente de paraître le plus "normal" possible lorsqu'il la croise. Cela ne suffira sans doute pas à endiguer la curiosité de Caroline, mais cela n'empêche pas d'essayer. A chacun ses mécanismes de défense, après tout.

Caroline? Elle est plutôt sympa comme fille et en plus, elle a quelque chose que Rasperry ne peut que apprecier. L'attrait pour le travail bien fait.
Les quelques fois ou Rasperry a fait des taches en sa compagnie, ça allait deux fois plus vite. Car Caroline travaille très bien et Rasperry ne peux s'empêcher d'apprécier
le boulot qu'elle fait, alors elle lève le pouce et dit "Bien joué collègue" en plus, ça lui arrive également d'aller aider un groupe à un autre,
tout comme le fait la jeune fille aux cheveux blancs ce qu'il fait qu'elles se croisent bien plus souvent que prévu. Et puis, quelqu'un qui veut apprendre
et s'améliorer constament comme Caroline ne peut être qu'une bonne personne.

Mère apprentie des Artisans. Tu te pavanes tel un paon aux parures offensantes. Tous les yeux ébahis se retournent sur ton passage mouvementé. Tu es l’incroyable et fantasque tornade. Terrible, bruyante et fascinante. Mais grâce à toi, je parviens à échapper aux regards des corbeaux. Tranquille et silencieuse, je peux me terrer dans mon enfer amer loin des regards, là où je peux enfin me sentir en paix.

Cependant, je sens que tes yeux me suivent constamment. Comme des harpies aux abois, déchaînées et inquisitrices. Lorsque je t’évite et que je me sens libérée, tu me poursuis. Ombre funeste et pesante sur mon Chaos. S’enfuir et se dérober de ses anneaux de plomb.

Quand vient Nox la Lugubre, je déploie mes ailes de papillon pour me glisser dans les ombres tortueuses des arbres. Mais même dans la nuit, les harpies sans-soif s’engouffrent dans les moindres recoins, bien décidées à dénicher mes faiblesses et mes plus sombres secrets.

Alors je t’évite. Tu approches, je m’éloigne. Tu parles, je me tais. Tu touches, je m’évapore. Je crains que tu ne perces la roche que j’ai mis si longtemps à construire. Mais fais attention, petite fleur, si tu t’approches trop près du soleil, tu risques de brûler tes ailes. Car je n'apporte que malheur et tristesse.

Carnet de Santé:

Il ne la connait pas encore, cette mère-apprentie. Il ne l’aura que vaguement entraperçu un jour, sans vraiment prendre le temps, évitant même son banquet, les gens. Avec ses mains brulées, Soul était devenu distant, pansé ses plaies dans son antre.
Et ne voyait de toute manière pas d’intérêt à une nouvelle mère arrivante.
Des vagues rumeurs qui lui seront revenu, il sait qu’elle est volontaire et opiniâtre. Un peu trop bruyante et maladroite.
Il a aussi entendu parler de la guerre ouverte avec la cheffe des éclaireurs ; ça le fit sourire.

Il aura probablement à la rencontrer un jour. Mais le plus tard, le mieux ?