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Angelina
Angelina

★ Mère des Sentinelles ★


✘ AVENTURES : 52
✘ SURNOM : la Poussière
✘ AGE DU PERSO : 13 ans

✘ DISPO POUR RP ? : 1/1
✘ LIENS : Comon baby dry your tears.

Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. Empty
MessageSujet: Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear.   Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. EmptyMer 23 Sep 2015 - 19:09

Cette fiche est une première pour moi : c'est la première fois que je joue une fille et la première fois que j'écris une fiche comme ça, d'une traite, sans réfléchir et sans pratiquement retravailler l'ensemble. Une fiche à l'arrache disons, à l'instinct, et je ne sais pas du tout ce que ça donne ! Un gros challenge pour votre petit roi, donc. Qui flippe un peu du coup. Voilà voilà. Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. 874071771


Angelina


Trucs

Surnom : La Poussière
Groupe : Mère
Age : 13 ans
Rôle :  Mère apprentie des sentinelles


Révérences

Tu ne sais pas chanter. Tu ne sais pas bercer. Tu ne sais pas raconter des histoires. Tu coupes les cheveux n’importe comment. Tu es nulle à rassurer. Tu leur gueules dessus parce que ça t’angoisse qu’ils aient peur. Tu les serres bien trop fort. Tu les grondes mal. Tu ne sais pas faire la différence entre une grosse et une insignifiante bêtise. Tu ne reconnais pas les chagrins des caprices. Tu stresses, ça te stresse d’avoir ce rôle. Ça te stresse d’être si importante. Ils le sentent, tu sais. Même tes câlins sont maladroits, pas naturels. Mais regarde-toi ! Tu n’es pas une mère, tu n’es pas une femme. Tu imites, tu imites mal. Tu es gauche, bancale, les enfants le sentent. Tu es si investie pourtant. On voit bien que tu essayes. Tu te casses la gueule, mais tu ignores les éraflures. On va faire comme si de rien n’était. Tu marches encore. Tu coiffes tes cheveux secs et sales et mets du maquillage sans savoir le faire. Tu observes les vraies femmes, du moins celles que tu vois ainsi, et tu les singes, les copies. Tu as treize ans. Tu l’oublies ?

Tu ressembles à une vieille poupée, une poupée en chiffon, pas en porcelaine non. Tes yeux sont marrons et ta tignasse est marron, et ton corps est maigre et si peu formée, et tu n’as pas les boucles blondes des poupées de luxe. Tu es poussiéreuse. Tu sens la poussière. Tu n’es pas très belle, tu fais un peu morte.
Tu ne connais pas les enfants. Tu n’as jamais côtoyé les enfants. Tu vivais avec Lui, et tu vivais pour Lui. Tu vivais une vie d’adulte. Lui, c’était un grand enfant. Parfois, c’est toi qui faisais à manger, qui achetais les courses et qui triais le linge. C’est pour ça que tu sais faire. Tu es débrouillarde, endurante, énergique, presque positive. Mais heureusement que tu es une Mère. La vie de gosse, tu ne connais pas. Jouer, inventer, trépigner, explorer, tu ne connais pas. Toi, tu aimais regarder des matchs et des séries jusqu’à 5h du matin avec Lui qui te nourrissait presque exclusivement de pizzas et de sodas. Parfois, il te filait même une bière. Même que tu fumais. Tu fumes toujours d’ailleurs. C’est pas aussi joli que Love. Tu seras jamais aussi jolie.


Ils disent que tu as des sautes d’humeur. Tu es un peu perturbée, non ? Tu sais, tu ne regardes jamais longtemps dans les yeux. Ton regard, il divague, il s’échappe, jamais il accroche. Tu glisses, tu tombes, mais tu vas où ? Tes gestes sont rapides, parfois ils évoquent ceux d’une grande, parfois tu fais vraiment petite fille, tu sais. Quand tu essayes ces robes qui ne te vont pas, et que tu te regardes en parlant à un bel inconnu imaginaire, tu vois, c’est un truc de fillette ça. Ça ne t’arrivera pas dans la vraie vie. Quand tu enfiles tes robes, parfois tu oses sortir et tu guettes les regards. Chaque fois que tu sens une once de choc, de raillerie, de dégoût, ou une quelconque expression que tu extrapoleras pour qu’elle colle mieux à l’angoisse qui ne te lâche pas, tu seras blessée jusqu’au fond du cœur et tu courras t’enfermer dans une cabane. Tu aimerais tant séduire, être trouvé jolie, ça te fait peur et ça t’excite en même temps. Tu te sens à la fois bizarre et belle dans tes robes. La rose, par exemple. Mais forcément, ils n’ont pas l’habitude. Ils ne savent pas comment réagir. Ils te regardent pas comme tu voudrais. Pas comme ils regardent Aphrodite. Ça te fait pleurer.

Ils disent que tu as des sautes d’humeur. Pourquoi tu es comme ça ? Calme, douce, parfois même affectueuse, et d’un seul coup tu t’énerves. Tu t’emportes, tu t’enflammes, c’est dingue comme c’est rapide. Tu traites l’autre de tous les noms. Tu rembarres tout le monde, jettes les meubles, tu t’arraches les cheveux, pleure, crie, tape. Tu te griffes, te coupes. Tu te calmes, souffles, te recoiffes, te remaquille. Te regarde. Tu repleures. Tu te recalmes. C’est jamais la paix en toi. Jamais.
Ils disent que tu as des sautes d’humeur.
Ils le disent tous.
Pourtant, c’est dur de t’intimider, de te faire peur. Tu détournes pas les yeux devant la barbarie ou la douleur. Tu n’as pas peur d’enjamber un cadavre ou d’ignorer les pleurs du cachot. Tu encaisses bien. Tu flanches pas. C’est même pas tant un effort. C’est autre chose. C’est autre part.
Tu voudrais qu’ils parlent de toi comme ils parlent de Love, Aphrodite, Rose. Même Laila, même Bambi. Même Maxence. Une mère avec une aura, un bouclier, avec une putain de personnalité. Tu sais bien, au fond, que tu fais fausse. Ça marche pas, ta parade. T’es trop petite pour être une mère. T’es trop frêle, trop fragile, trop funambule. Un souffle et tu t’effondres. La moindre critique te plonge dans un état de nerf démesuré. Le moindre rejet, même celui qui a toutes les raisons d’être, te fera l’effet d’une offense indicible. La moindre comparaison, surtout celle que ton orgueil un peu trop à vif t’infligera de lui-même, te donne envie de pleurer, de t’enfoncer les ongles dans la peau. La pression que tu t’imposes. La pression que tu t’imposes. Tu pourras pas les protéger tous tu sais. Surtout les grands. Ils te voient pas comme une mère, tu sais ? Comment ce serait possible ? C’est capté tout de suite, dans ton regard, dans tes gestes, même dans la façon dont tu marches, que tu es une enfant. Même si tu t’habilles comme ça. Même avec ta clope au bec, tes gros mots, tes grands airs. Qu’est-ce que tu complexes, tout au fond. Qu’est-ce que tu te sens faible, laide, atrophiée, anormale, bête.

Sensible. Ça sonne comme une insulte. Tu es trop sensible. Tu les frappes, des fois. D’un seul coup, un coup de poing comme ça, les larmes aux yeux, les lèvres retroussées de dégoût, de rage. Tu en fais tellement trop. C’est malgré toi. Mais ça te donne l’air fou, tu vois. Tu n’as pas de mesure. Tu pleures tellement. Tu as tellement d’émotions. Elles rentrent toutes ? Sûrement pas, c’est pour ça que ça déborde.
La Belle. La Lascive. La Ritournelle. La Loi. La Gardienne. Et la Poussière. Pourquoi la Poussière ? Bande de cons !!

Tu es un peu vulgaire, à ta façon. Tu parles mal, même si tu essayes de faire attention devant les petits. Tu craches, tu t’essuies le nez avec la manche, tu pisses dans la nature sans trop faire attention à te cacher. Tu es un peu brutasse. Lui, il t’a jamais parlé de père noël, de graine ou de cigogne. Il parlait cash, il faisait des blagues dégueus, il insultait tout le monde, surtout quand il était stressé. Il était souvent stressé. Mais quand tu avais peur, tu allais dormir dans son lit. Quand il rentrait tard, tu mettais son gros pull et ça te rassurait. Quand tu pleurais, il t’écoutait et te berçait des heures, quand tu avais honte, il te parlait de ton visage joli comme un cœur, quand tu étais en pétards, il te faisait rire. Putain. Qu’est-ce qu’il te faisait rire. Sauf quand il partait, les yeux vides et le sang intoxiqué, quand il partait dans ses pays imaginaires à lui, les pays dans sa tête. C’était toi qui prenait soin de lui, alors. C’était toi qui t’assurais qu’il ne soit pas en danger pendant son absence. Que la seringue soit propre et le dosage correct. Que tu ne sois pas trop loin. En cas de descente, de bade, de crise. C’était normal. C’était même pas douloureux pour toi. Chacun ses petits travers.
C’était un grand enfant, Lui. Un grand enfant et une petite adulte. Vous étiez au même niveau.

Depuis que Lui n’est plus, tu as perdu tes repères, hein. Le monde ne fonctionne plus pareil. En fait, tout est inversé. Avant, vous changiez de planque tous les mois et restiez enfermés dans l’appartement, les stores baissés, les lampes tamisées, même que c’était ta vie et que ça t’a jamais dérangé. Et puis ici, tout est ouvert, éventré, les courants d’air et les gens entrent partout. Mais tu ne changes pas de planque. Tu ne changes pas tout court. Rien ne change. Et l’univers a perdu son centre, son soleil. Lui. Papa. Mais tu l’appelais pas Papa, pas vrai ? Tu l’appelais comment ? Mike ? Oui, Mike. Il y croyait, hein, à Peter Pan. Il y croyait plus que toi. Maintenant, tu as pas le choix.



Unique au monde

Un ours en peluche très miteux qu’elle ne trimballe pas partout, elle a vraiment honte d’y tenir autant mais il lui est trop essentiel. Parfois, dans un élan de vanité ou de colère, elle lui arrachera la tête, le jettera à la poubelle ou l’enterra. Elle finira par le récupérer, en larmes, s’excuser avec insistance en le serrant dans ses bras, puis le rafistoler en reniflant, les gestes tendres et précautionneux. Il vient du monde ordinaire.

Un collier, qu’elle trouve particulièrement gracieux, élégant, presque femme. Elle dit que c’est son père qui lui a offert mais en fait, elle se l’était acheté elle-même.

Elle s’habille toujours un peu bizarrement, sans trop de goût. Elle superpose des vêtements qui ne vont pas ensemble, ce qui ne cesse de lui donner un air dépareillé, dépenaillé, un peu enfantin. Certains sont trop justes, trop courts, d’autres trop amples. Elle porte des grosses godasses et un vieux blouson. Elle porte souvent des tee-shirts à l’effigie des Rolling Stones, des Pink Floyd, de Led Zepelin… Ou des motifs de petite fille. Comme des licornes. Parfois, elle se pare de boas en toc ou de robes sensuelles et se sent à la fois excité et honteuse. Si elle capte ne serait-ce qu’un regard insistant, elle réagit au quart de tour.  

Elle adore le rock’n’roll et le rap et elle en chante souvent.

Elle a pratiqué la boxe avec son père qui a longtemps participés à des matchs clandestins afin de gagner du fric. Elle n’est pas mauvaise…

Elle ne cuisine pas trop mal, mais c’est peu diététique.

Elle aime bien maquiller les petites filles et faire des concours de rots avec les garçons. Elle n’osera jamais le faire devant des grands, encore moins devant une mère.

Elle admire profondément les mères qui font très femmes, très mamans. Elle essaye souvent de les imiter. Elle complexe.

Les pirates sont pour elle des sortes de gangsters à l’ancienne. Elle est complètement haineuse, hargneuse, acide à leur égard. Elle a vraiment envie de tous les buter parce que ce sont les méchants.

Elle a un flingue qui ne marche pas. Il n’a pas de balle. C’est juste qu’il la rassure. Elle l’emmène lors des batailles, elle le garde contre elle la nuit, elle le pointe sur qui vient l’emmerder dans ses moments de crises.  Là par contre, c’est bien celui de son père.

Elle aime bien les poupées Barbie, qu’elle a en fait découvertes ici. Elle s’imagine que ce sont des filles qui l’admirent et voudraient lui ressembler, sans y parvenir. Parfois elle leur parle, en leur donnant des noms étranges, un peu morbides même.  Elle leur fait du mal, parfois. C’est un de ses côtés les plus infantiles.

Elle est autant propice aux crises de larmes qu’aux crises d’angoisses, autant aux fous rires qu’aux fureurs.




L'île

Comment vis-tu ton séjour à Never Never Land ? Que représente ce lieu pour toi ?  
Tu as encore un peu de pas à croire à tout ça, hein. Peter Pan quoi. Tu n’y as jamais vraiment cru. On ne peut pas dire que tu réfutais son existence non plus. Tu ne t’interrogeais pas, c’est tout, tu n’y pensais pas. Tu n’as jamais été de ce style de gamins très branchés magie, fantastique et compagnie. Tu as essayé de lire Harry Potter, ça t’a fait chier direct. Tu ne lisais pas. Tu ne regardais même pas beaucoup de films. Les seuls films qui trouvaient grâce à tes yeux, c’était ceux avec Audrey Hepburn. Petit brin de femme magnifique. C’était Lui qui parlait de Peter Pan, de Neverland, de fées, de sirènes. Souvent, il te disait qu’il fallait croire aux fées pour pas qu’elles meurent. Toi, tu riais distraitement. C’était pas sérieux. Jusqu’à ce que.


Regrettes-tu ta vie d'avant ? Voudrais-tu pouvoir retourner dans le monde ordinaire ?  Si tu n'en as jamais connu d'autre, désirerais-tu une autre vie ? L'autre monde te fait-il envie ?
Oui. Oui, oui, oui. Mais Il a dit qu’Il viendrait. Alors Tu attends. Tu l’oublies pas. T même si tu l’oubliais, en vrai, tu prétendrais le contraire. Tu peux tout oublier, mais pas Lui. Parce que Lui tu l’aimes, tu n’aimes que Lui. Parce que ce ne sera pas pour toujours. Parce que tu veux retrouver le dernier appartement, qui puait le moisi et le renfermé, où les ordures s’entassaient, où Il tremblait et vomissait mais où vous dormiez l’un contre l’autre, sur le canapé. Tu dois y croire encore. Y croire, pour pas que ça meure.


Comment vois-tu Peter Pan ? Quels sont tes sentiments envers lui ? A l'inverse, que ressens-tu pour le capitaine Hook ?
Tu ne sais pas. Tu ne sais pas gérer ces choses-là. Peter Pan, tu le regardes encore moins longtemps que les autres. Peter Pan c’est plus un rêve, un fantôme, ça fait peur au fond. Il te fait peur. Pas à cause des bannissements, des règles, des punitions. La violence, tu la connais, tu la maitrises. Tu n’es pas bien impressionnable en fait. Mais c’est… c’est que c’est PETER PAN !!! Ça n’a rien de merveilleux, un Peter Pan qui devient réel, à tes yeux. Il est plus petit et plus bizarre que tu le voyais en plus, si tant est que tu le voyais. Il a un visage bizarre, un visage pas complètement humain. Tu le regardes jamais longtemps. Il n’est pas censé être là, comme ça, charnel, réel. Il est censé n’apparaitre que dans les rêves. Et les dessins animés. Tu obéis, tu acquiesce. Mais tu ne parles jamais de lui, jamais à lui. Tu l’évites. Ce n’est pas ton monde.

Quant à Hook… En fait. C’est pareil. C’est tout pareil.




Bout d'aventure

Il la regarde, de cette façon à la fois attendrie et inquiète. Ses doigts, tout rongés au bout, comme érodés, tremblent un peu lorsqu’ils écartent les stores pour scruter la rue. Il sent le manque lui creuser le ventre et les veines, un besoin un peu vorace mais tranquille à la fois, qui s’installe, prend ses aises, prend possession de ce corps bien abîmé.
Elle dort. Elle est étendue sur le canapé, les chaussures aux pieds, un blouson de base-ball enveloppant son corps de sauterelle. Il est 7h du matin. Elle vient de s’endormir. La télévision grésille encore, crachotant les premières informations de la journée. Ils ne regardent jamais les infos. Ils s’en foutent, de ce qui se passe dans le monde. A l’extérieur.

Sauf aujourd’hui. Parce qu’aujourd’hui, il est pratiquement sûr qu’Ils savent où il est. Il doit de l’argent. Beaucoup d’argent. Tout au fond de lui, il sait qu’il est foutu. On discute pas, on s’arrange pas avec ces gens-là. Ça fait un moment qu’il défie le sort, qu’il baise la chance. Ça doit finir un jour ou l’autre.
Mais elle.
Mais elle.
Elle est pas responsable, de toutes façons elle sait rien. Il renifle, pleure un peu, lâche des « merde » et des « putain ». Il s’en veut, il a peur, surtout, il a peur pour lui et mille fois plus pour elle. Il pleure carrément. Allume une clope en tremblant. Ses yeux sont cerclés de rouge, à cause du manque et de la peine. Petit mouvement dans la rue. Son cœur s’arrête. Non. Non, c’est une vieille. Juste une vieille qui marche, avec son york derrière. C’est rien. Inspire. Fumée. Il la regarde.
Pauvre fille ! Avec un père camé, voyou, un faux père tellement bon pour faire semblant. Elle, c’est son seul bonheur, sa seule chaleur dans ce monde tout froid, tout dur. Il est tellement fier qu’elle l’aime autant. Et il a tellement honte, en même temps.

Ils vont venir. Il le sait. Il le sent.
Ca toque à la porte, dur, froid. Il sursaute. Il ne bouge pas. Il tire sur la clope et fixe la porte émiettée, sur laquelle court un cafard affolé.

— Mike ?

Silence.

— Mike, bordel on sait que t’es là !! Faut qu’on parle.

Silence.

— T’as le fric ? Mike ! Ouvre cette putain de porte, merde !! MIKE !

Il n’a pas bougé.
Elle bouge, sur le canapé. Elle se réveille.
Il bondit, plaque sa main sur sa bouche. Elle se tait, le fixe de ses petits yeux confus. Elle ne dit rien, ne fait rien. Ils attendent.

— Okay. Okay, mec. On revient ce soir avec le boss. Joue pas au con.

Il n’a pas le fric.
Il a toujours joué au con.
Il a jamais su s’adapter.
Il a jamais su affronter un monde d’adultes, de brutes, de moutons, un monde aussi sale et triste.
La mère s’est barrée. La fille est restée. Toujours. Il sait qu’elle resterait toujours. Il sait qu’elle mourrait pour lui. Quelle horreur. Il pleure. Encore. C’est souvent lui qui pleure. C’est souvent elle qui rassure, qui réconforte. Comme là.

— Ça va aller, Mike. Papa. Papa, ça va aller. On a qu’à se barrer.

Il renifle encore. Allume une nouvelle clope. Elle tend la main pour tirer dessus. Il lui passe, se frotte les yeux.

— T’as raison, Angie. On va se barrer. On va aller loin, cette fois. On pourra pas nous retrouver.

Elle lui sourit. Distraitement. Elle a l’habitude des mots envolés, fantasques de son père. Elle ne voit pas l’intensité inédite dans ses yeux. Loin, à la limite, ce serait Las Vegas. Elle rêve d’y aller. Mais s’ils vont s’enterrer dans le Minnesota, elle s’en fout. Elle sera bien aussi. Puisqu’elle sera avec Lui.
Il repense à cette vie, douze ans d’une vie dissolue, chaotique, une vie de fuite éternelle. Cette existence à laquelle elle s’est accommodé avec l’aisance qu’on seuls les enfants, qu’il envie, qu’il chérit. Les vols dans les stations-service, les mensonges chez le médecin, les voitures d’occasion qui tremblaient de partout. L’instabilité, la solitude, la peur, la perte, la douleur. Le rire, la tendresse, l’amour. La drogue entre les deux. Toutes ses erreurs. Toutes ses conneries. Il regrette tellement, tellement que ça le creuse vachement plus que le manque. Elle lui a jamais rien dit. Elle s’énerve pour des bêtises, jamais pour ça. Elle est entière sa fille, elle est crue, vraie, intelligente. Il l’adore. C’est son trésor. C’est un peu égoïste, de le garder comme ça. Un trésor, ça se met à l’abri, pas vrai ?

La journée passe.
Lui est ailleurs, agité, pas concentré. Elle essaye de le ramener, mais il est trop anxieux et distrait. Elle abandonne et joue à la console en buvant des bières et en rotant. Elle ne s’inquiète pas. C’est sa vie. Ils sont déjà passés par là. Ça peut pas être pire que cette fois où ce petit type lui a plaqué un revolver sur la tempe et où elle a pleuré, tremblé, pissé dans sa culotte. Il est là, de toutes façons.

La journée passe. Ordinaire pour elle. Longue, douloureuse, insupportable pour Lui.
Le soleil décline, les abandonne. Il murmure encore. Toute la journée, il a murmuré. Viens. Viens. Viens.
VIENS.

Il a parfois des drôles de réactions, quand il va pas bien. Il prend un bain pendant une journée entière. Il se parle à lui-même. Il se roule en boule. Elle le rassure, le cajole, le divertit. Elle l’oblige à se laver, à manger, parfois à sortir au bowling. Elle s’inquiète pas trop, là. Déjà, il est debout, il parle, il entend.

— On part quand ? elle finit par demander.
— Bientôt. Quand il fera nuit.
— Ce sera pas trop tard ?

Petit silence.

— J’espère pas.

Ses yeux fixent le ciel. Ils le fixent tellement fort qu’on dirait qu’ils vont sortir de leurs orbites, ou bien prendre feu, là comme ça. Elle, elle soupire, ferme les yeux, se met à somnoler. Il ne reste pas beaucoup de temps. Lui, il fume, il se passe la main dans les cheveux, il grince des dents. Allez, allez.

Il va abandonner. Il commence à se dire que ça ne sert à rien. Qu’il y a que lui pour croire à ces conneries. A son âge, putain. Ses yeux s’accrochent un peu, s’agrippent, ils vont lâcher, Il va lâcher. Et c’est là qu’il surgit. De loin, ça ressemble juste à une étoile, une comète étincelante qui troue le ciel et se rapproche, se rapproche, se rapproche. C’est lui. C’est lui, bordel ! LUI !

Un sourire mouillé rehausse ses traits fanés. Il plaqua sa main contre sa bouche, d’émotion. Tout va aller maintenant.


Quand Peter Pan est venu, Il savait déjà que lui ne pourrait pas le suivre. Peter Pan n’emmène pas les parents. Peter Pan est plutôt généreux, ce soir-là, pourtant. Peter Pan lui fait un cadeau, en le laissant admirer son visage lutin et sentir sa brise d’enfance sur sa vieille peau. Peter Pan n’est ni amer, ni hostile, son expression est indéchiffrable. Peter Pan sait déjà ce qui va se passer. Peter Pan a accepté le marché.

Il n’y a qu’elle qui ne comprend pas. Qui a du mal à y croire. Il y a cru pour deux. Qui se laisse emporter, enlever, parce qu’elle Lui fait confiance, après tout. S’il dit qu’il viendra la chercher, il le fera. Il ne la laisserait pas. Il ne la laissera pas. Elle pleure, elle empoigne sa chemise, elle répète « mais quand ? quand ? ». Elle ne regarde pas Peter Pan. Elle n’est pas comme les autres enfants. Elle ne désobéit pas. Elle ne regarde pas devant. Elle regarde ce qu’elle laisse, sa nursery pourrie, son monde indigent, Lui ; elle est déchirée, contrainte. Mais toujours docile. Parce qu’elle lui fait confiance. Elle prend la main de cet enfant tout droit sorti d’un imaginaire dont elle n’a jamais eu besoin, tout droit sorti de la foi désespérée de son père… Et, alors qu’il lui embrasse le front et presse fort sa main, il la rassure, la réconforte, lui jure de revenir vite, si vite que ça ressemblera plutôt à un voyage. Il pleure et sourit.


Tu l’attends encore.
C’est pas grave.
Ça durera pas toute la vie.




Invisible pour les yeux

T'as un Pseudo ? Pan ! Ah ouais, tu t’y attendais PAS !
Et un âge ? Ta gueule !
C'est quoi ton Avatar  ? C’est Mathilda dans le film Leon
Comment t'as découvert l'île ? Mais !
Tu la trouves comment ? Je l'aime...
Dis, tu crois bien aux fées ? Je ne crois que ce que je vois : oui.
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Freckles
Freckles

♣ Chef des Livreurs ♣


✘ AVENTURES : 1894
✘ SURNOM : Le Lionceau
✘ AGE DU PERSO : Quinze ans

✘ LIENS : you're running on unsolid ground

Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. Empty
MessageSujet: Re: Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear.   Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. EmptyMer 23 Sep 2015 - 19:26

Oh. Oh. Oh. Ooooohhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh.oh.
Ok dans ce cas.

J'avoue que ça change grave de ton style habituel. C'est moins ... descriptif?  Plus ... BAM ! Tu vois ? C'est peut-être la seconde personne ou quoi. Et même le personnage en soi est tres différent de ton style ! Enfin dans ce que je connais. Ça change mais c'est ultra réussi wow. Je l'aime Angie jolie je l'aime super fort elle est super crédible et vivante et touchante. Le bout d'aventure aussi. Sa relation avec son père est grave intéressante.  Je suis contente qu'elle soit chez les sentinelles parce qu'il va y avoir moyen d'un super truc avec shark je sens hihi. Et puis avec tous les autres en fait (prépare ton dé Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. 3408894569)
Elle te fait honneur ta première fille dis donc !
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Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. Empty
MessageSujet: Re: Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear.   Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. EmptyMer 23 Sep 2015 - 19:34

Oh... je... euh?
Peter je savais rien, absolument rien à part son nom mais quoique j'aie pu imaginer je me suis trompé jusqu'à L'INFINI. C'est tellement différent !

Mais tu n'avais absolument aucune crainte à avoir, je l'adore complètement et de partout, ton Angie.
(ça nous manquait une mère comme ça ) (et puis en plus c'est toi)

Elle est magnifique.
Juste, juste magnifique.


Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. 304983004
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MessageSujet: Re: Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear.   Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. EmptyMer 23 Sep 2015 - 19:43

Woaw. Juste... woaw.
Je suis d'accord avec les autres, ça change. Mais c'est tout aussi cool !
J'aime beaucoup ce personnage, je le trouve très touchant. Et son histoire m'a émue, son père, l'argent, la drogue...
j'ai pas choisi le bon compte pour dire ça, je crois

J'ai hâte d'en lire plus !
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Pit
Pit

♣ Chef des Raccommodeurs ♣


✘ AVENTURES : 1072
✘ SURNOM : Le Joker
✘ AGE DU PERSO : 17 ans

✘ LIENS : Quelques fleurs perdues dans un fossé de cartes
le SWAG


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MessageSujet: Re: Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear.   Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. EmptyMer 23 Sep 2015 - 19:48

Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. 2674914318 Comment c'est trop bieeeeeen ! **

(Leooooon en pluuuus mooooooh c'est trop bieeeen)

Huhu, je viendrai forcément chouiner pour un lien :3
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MessageSujet: Re: Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear.   Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. EmptyMer 23 Sep 2015 - 20:41

Hehehe. Je ne savais pas grand chose d'elle, rôle, apparence et nom mis à part (je vais être forcée de chanter la chanson entière pour le coup tu crois ?), mais je suis très heureuse d'en apprendre plus sur ma petite apprentie, ma petite Angie.

Je comprends que tu aies des doutes, en créant ce personnage, tu as pris beaucoup de risques. Mais ça marche bien, ça surprend, ça étonne et ça tient ensemble avec/malgré le style chaotique de cette fiche (qui convient, d'ailleurs, parfaitement au personnage). Comme tu le sais, j'aime beaucoup sa personnalité brutasse qui contraste beaucoup avec son désir de féminité : c'est très étonnant, rare et cohérent. Donc bien joué. Le lien avec Peter est très intéressant aussi et le bout d'aventure est beau, humain et tragique à la fois, je n'en attendais pas moins de toi.

Tu as bien fait d'oser, ça marche ! J'ai très très hâte de jouer avec elle Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. 2567536238

Rebienvenue donc, monsieur madame Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. 3864948088
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♣ Chasseur ♣


✘ AVENTURES : 612
✘ SURNOM : l'Instinctif (ou l'Arcmis)
✘ AGE DU PERSO : 16

✘ DISPO POUR RP ? : Non :(
✘ LIENS : ♦️ fiche de présentation
♦️ Dé à coudre
♦️murmure en maroon
♦️ RP en cours : Lacerate



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MessageSujet: Re: Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear.   Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. EmptyMer 23 Sep 2015 - 20:56

Whaou. (il manque un smiley claque sur ce fo)
Angie est un perso si vrai, cru, humain. Pathétique. fort.
Elle est poignante. Tout simplement.

C'est une création si spontanée dans sa forme et son essence qu'on croirait qu'elle existe.
Bravo petit tyran. Ton bras gauche retire le chapeau sur ton chef et te salue avec.








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Cerf de Jmwarkentin
Cerf aquarelle de Squint ♥️

merci à Alive, freckles, pour leurs dessins et/ou avatar, à max pour son dessin d'arrow
Spoiler:
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MadMax
MadMax

★ Mère des Chasseurs ★


✘ AVENTURES : 1130
✘ SURNOM : L'Increvable.
✘ AGE DU PERSO : La bonne quinzaine.

✘ DISPO POUR RP ? : Globalement, ouais.
✘ LIENS : Naissance, renaissance & La Meute

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MessageSujet: Re: Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear.   Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. EmptyMer 23 Sep 2015 - 21:19

Heh. Tu peux être fier.

C'est pas ta première fiche coup de poing, c'est pas la pire, ni la plus violente. Mais c'est la plus vraie. T'as un pouvoir avec les mots, Pan, t'as une façon d'immerger dedans, c'est assez fou.

J'ai pas de mots pour cette fiche, j'ai du ressenti. Et pour le coup, Mike et Angelina, j'y crois.






J'suis Parole en #cc3300.

Merci Dog. ♥:

Merci Arrow. ♥:

Merci Coquillage. ♥:

Merci Sindri. ♥:

Merci Blue. ♥:
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Stealth
Stealth

♣ Chef des éclaireurs ♣


✘ AVENTURES : 899
✘ SURNOM : L'Ardente
✘ AGE DU PERSO : 19 ans ou plus

✘ DISPO POUR RP ? : À voir en MP !
✘ LIENS : Une flamme dans la nuit, un sourire dans les ombres.

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MessageSujet: Re: Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear.   Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. EmptyMer 23 Sep 2015 - 21:35

Ca, c'est un bout d'fille pas finit qui donne envie d'la secouer, dl'embrasser et d'pleurer.

J'y ai pas cru au début, "Pan ? Une fille ?" et Angie m'a grave cogné la gueule !

Bravo Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. 304983004








Stealth's Song


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Carne Salt
Carne Salt

☠ Harponneur du Jolly Roger ☠


✘ AVENTURES : 651
✘ SURNOM : Le Prêcheur
✘ AGE DU PERSO : Entre 25 et 30 ans

✘ DISPO POUR RP ? : Full ! Mais Contacte-moi; je ne suis jamais contre une bonne idée...
✘ LIENS : "Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn"

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MessageSujet: Re: Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear.   Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. EmptyMer 23 Sep 2015 - 21:49

De toute ta gamme de persos, c'est sans doute celui qui me parle le plus. Le choix d'un style plus percutant, plus "Bam" comme dit Frecks, ça me plait, beaucoup beaucoup !
Elle sonne vraie.
J'ai hâte de la voir bouger devant nos yeux ébahis ! *0*







Iä, Iä, Cthulhu naflfhtagn...


NNL Award  Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. 3864948088  :
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Peter Pan
Peter Pan

♛ Roi des Garçons Perdus ♛


✘ AVENTURES : 2869
✘ SURNOM : L'Enfant Roi
✘ AGE DU PERSO : jeune à jamais

✘ DISPO POUR RP ? : à voir !
✘ LIENS : Je suis un petit oiseau à peine sorti de l'oeuf.

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MessageSujet: Re: Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear.   Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. EmptyJeu 24 Sep 2015 - 13:37

Oh la la ! Mille merci à vous les bouts, je suis comblé de joie et de fierté. Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. 978086279
Je suis trop soulagé et ému, j'ai hâte de lier Angie à tout le monde !!


♥️♥️♥️♥️♥️






Je tyrannise en forestgreen.





gai, innocent et sans coeur. :


cadeaux de mes enfants trouvés:




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MessageSujet: Re: Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear.   Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. EmptyJeu 24 Sep 2015 - 13:52

Angelina a écrit:
Et un âge ? Ta gueule !

Ah ben bravo hein, je n'applaudirai pas pour ça !
Bon, pour ton personnage, je vais le faire quand même parce que ouah, Angie est géniale. Tu m'en avais parlé vite fait et je suis soufflée - comme de la poussière huhu - parce ce qu'elle regorge et a vécu !
J'ai terriblement hâte de la voir en aventure. ♥
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MessageSujet: Re: Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear.   Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. EmptyVen 25 Sep 2015 - 17:59

J'ai failli chialer à la fin, merde. Je pourrais lire tout un roman des aventures d'Angie et de son père je crois, tellement j'étais pris dans leur histoire. J'ai envie d'en savoir plus ! Et j'ai mal pour Angie qui ne retrouvera plus son papa, même si c'était peut-être elle le parent dans ce duo. Comme tout le monde a dit, elle est très vraie, très touchante ta petite maman. Je ne sais pas si c'est ton écriture ou juste le personnage mais ça me parle sur plusieurs niveaux.

Créer ce perso sur un coup de tête, c'est peut-être ce qui lui correspondait le mieux ! Amuses-toi bien avec elle ^^ (mais je n'en doute pas) Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. 978086279
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Angelina
Angelina

★ Mère des Sentinelles ★


✘ AVENTURES : 52
✘ SURNOM : la Poussière
✘ AGE DU PERSO : 13 ans

✘ DISPO POUR RP ? : 1/1
✘ LIENS : Comon baby dry your tears.

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MessageSujet: Re: Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear.   Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. EmptySam 26 Sep 2015 - 13:15

Merci vous deux, j'étais dans un drôle d'état moi-même en écrivant Angie alors je suis à la fois ravi et désolé que ça se soit montré si transmissible ! Hihihi Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. 3582817743









...


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MessageSujet: Re: Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear.   Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. EmptySam 26 Sep 2015 - 15:13

Oh.
C'est tellement cru par rapport à ton style habituel (d'ailleurs ce passage d'un style à l'autre est juste smhguirshg), mais c'est pas pour autant que je n'aime pas cette fiche. C'est plus brut, c'est direct, ça tourne pas autour du pot. Angie est toute différente de tes autres comptes, mais elle a comme les autres l'alchimie qui fait qu'on ne peut que l'aimer.

Enfin, toujours est-il que j'ai quand même été surprise en voyant que c'était un énième de tes comptes. Et j'adore les surprises. 8D
Rebienvenue Peter ! Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear. 3582817743
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