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Wilhelm DogFish
Wilhelm DogFish

☠ Matelot du Jolly Roger ☠


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MessageSujet: A s'y casser les dents, comme sur des roulettes.   A s'y casser les dents, comme sur des roulettes. EmptySam 17 Juin 2017 - 16:20

Il faisait sombre, presque comme en pleine nuit alors qu'il faisait jour, et les rares instant de lumière intense étaient causés par de puissants éclaires qui lacéraient le ciel de façon aléatoire.
Il pleuvait, en trombe il pleuvait, et au loin, quelques secondes après l'instant bref d'éclaircie violente qui rendait les lourds nuages plus gris que noir, le tonnerre grondait dans le lointain, menaçant.

Les pieds chaussés de DogFish s'enfonçaient dans la boue, et sa mine dégoulinante d'eau en disait long sur ce qu'il pensait.
Agacé.
Fatigué.
Mais déterminé à mener à bien sa mission.
Alors ses yeux pâles continuaient de suivre la piste du gibier qu'ils traquaient, lui et son collègue depuis presque une heure peut être.
Le terrain avait beau être détrempé, le chien du Jolly Roger n'en devenait pas pour autant moins efficace, ses mirettes ne ratant rien, se fixant sur chaque remous de terre, chaque flaques d'eau. Tout indices étaient bon à prendre et le chemin se faisait limpide.

Ou presque.

Soudain, quelque chose attira l'attention du pirate qui se figea, se mordant la lèvre inférieure alors que l'eau dévalait de ses cheveux, goutant jusqu'au bout de son nez et de son menton.

Une autre piste qui croisait la première.

Celle qu'ils suivaient depuis le début était celle d'un marcassin ou une bestiole dans ce style la, à ne pas s'y méprendre.
La seconde, cependant, ne ressemblait à rien de ce que connaissait le pied beau.

Des roues..? Peut être des roues.
Et des traces de pas qui les accompagnaient.

Le regard étrange et trop clair de Wilhelm se releva, se fixant dans la pénombre entre les arbres un peu plus loin, dans la direction de cette seconde piste, et une hésitation.

Quel chemin prendre ?

Un regard vers son camarade pirate, un autre vers la piste du gibier et...
Le traqueur continua son chemin, choisissant la piste étrange.

Celle d'un enfant et de son charriot, sans aucun doute.

Si les gosses ne se mangeaient pas, celui la devait bien transporter des vivres chargé comme il devait l'être. Au vu de la profondeur des traces de roues, il était certain qu'il y avait de quoi porter.
C'était la bonne occasion de faire d'une pierre deux coups.
De quoi manger; fruits, légumes, peut être même viande, et une belle paire de pieds à rajouter dans sa collection.

Il n'y avait pas à tortiller.

Il était pas con, le DogFish.







Sourire de l'Enfer



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Ancienne Peau-Rouge
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MessageSujet: Re: A s'y casser les dents, comme sur des roulettes.   A s'y casser les dents, comme sur des roulettes. EmptySam 17 Juin 2017 - 23:02

A s'y casser les dents, comme sur des roulettes. 116226Sanstitre2


 "Jay...tu as grandi n’est ce pas ? "

Tu retournas vivement la tête, terrifiée. Il n’y avait que toi à l’infirmerie et...Inspector, une courtisane, son surnom ? Elle avait toujours eu en passe temps d’aider à repérer les futurs bannis, elle en était très fière et n’en ressentait aucun regret comme on tue le loup dans la bergerie. Inspector s’approcha doucement de toi et mit la main sur ton épaule.


« Écoute Jay, tu as sauvé la vie de Water mon petit frère un peu maniaque mais adorable. Donc je te laisse une chance. Mais avoue moi d’abord ce qui t’a fait changer... »


* C’est Pit et la honte que devrait avoir Peter Pan de nous laisser seul...*
pensas tu les yeux embués mais tu aimais Pit comme un oiseau aime le ciel, si près et inatteignable complètement. Alors tu te contentas de dire : «  Je ne sais pas... »

Inspector grimaça :
«  Je déteste les menteuses ! » mais te voyant fondre en larmes comme Water...elle prit les poignets de ton fauteuil dans un : «  Barrons nous avant que Soul revienne ! »
Tu regardas le grand-arbre une dernière fois, les rires de enfants au loin, un pleurait était-ce Lovely ? Ton cœur se serra. Tu pensas à Mary, ta chère mère, elle était sévère mais merveilleuse, elle restait, elle, non ? Tu murmuras un « adieu » inaudible. Inspector, elle, chantonnait une chanson  en anglais «  Don t stop believing » ce qui te fit mordre ta lèvre pour ne pas pleurer. Toi tu ne croyais plus que la magie pouvait tout résoudre même pas celle des fées, même pas celle de Peter.

Il y avait eu trop de morts. Soudain tu te sentis lâche et t’exclamas :
«  Inspector rentrons au grand-arbre ! » Mais elle rit : «  Tu ne retourneras pas là bas Jay, jamais ! Tu comprends ? » Tu hochas la tête en déglutissant : «  Mais alors on va où là ? »

«  Bah chez les pirates ! Il paraît qu’il y a de la place pour les grandis là bas !  J’sais pas ça se murmure parfois qu’y a du métier pour que les dames donnent du plaisir aux hommes... »


«  Du plaisir ? En leur racontant une histoire ? »
t’enquis tu surprise.

L’"Isnpector" éclata de rire :
«  T’es vraiment stupide ! Un agneau parmi les loups ! Écoute t’as grandi ...j’y peux rien moi. T’as sauvé la vie du frangin je remplis ma dette en t’emmenant là bas, pour le reste tu te démerdes ! Sache juste une chose... » Le regard de l’"Isnpector" de 14 ans s’assombrit : «  Les adultes, si tu veux survivre il faudra leur obéir ! Donc fais ce qu’ils te disent et tout baignera pour toi ! »

Tu hochas la tête, tu avais compris que tout retour en arrière n’était pas possible…Et cacher le sang, cacher la poitrine, voler des tissus avec honte à l’infirmerie pour ça était à présent inutile. C’était un adieu au monde de l’enfance, et du haut de tes 16 ans il allait falloir trouver sa place que ce soit souffrance ou non.


« Mais tu n’as pas peur des pirates ? » demandas tu à Inspector tremblante.

«  Je te dépose là bas et tu te débrouilles ! Alors non, ils ne me verront pas moi, toi j’aurais rempli ma dette, donc pas mon problème si tu te fais charcuter ! »
dit Inspector avec nonchalence.

Soudain un bruit de pas. Inspector ramassa des pierres au sol bien pointues, elle ne s’était pas acquittée de sa dette.  Donc pour le moment personne ne te ferai du mal sans lui en faire Jay. Aussi odieuse qu’elle puisse être Inspector était tout sauf déloyale à ses dettes et promesses.
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Ancienne Perdue
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MessageSujet: Re: A s'y casser les dents, comme sur des roulettes.   A s'y casser les dents, comme sur des roulettes. EmptyDim 18 Juin 2017 - 13:17

Faisait-il nuit ? Ou jour ? Était-ce le matin ? Pouvait-elle sortir ? Yellow n'en était pas très sûre, en ce moment. Ça tombe bien, ce n'est pas comme si elle avait souvent l'envie de prendre l'air. Rester dans sa cabane ou quelque part ailleurs sur le territoire des Enfants lui allait parfaitement. On y était bien, et surtout, à l'abri. Elle s'était amusé avec un jouet, toute seule, pour passer le temps (elle était étonnement d'humeur « joueuse » à ce moment. Et s'amuser sans personne, c'est possible). Puis, en remontant dans sa cabane, elle aperçut deux silhouettes sous ses pieds suspendus à la corde.

Jay et Inspector. Inspector qui poussait le fauteuil de Jay. Et Jay dessus, évidemment.

Yellow pensait continuer sa route et grimper encore, mais ses yeux paranoïaques ne pouvaient s'empêcher de suivre encore les deux enfants. Ils s'éloignaient. Vers où ? Pourquoi ? Yellow était nerveuse pour un rien, et savoir que des camarades s'aventuraient trop loin la stressait toujours. Peut-être qu'il n'y avait pas de danger, après tout, peut-être qu'ils allaient juste sur le pont, ou...

Non. Ils vont plus loin.

Pourquoi ils vont plus loin ?

Ses pensées se heurtèrent entre elles, dans la panique et la confusion. Même son cœur semblait bruyant dans sa cage thoracique, tant il s'affolait. Yellow s'excitait toujours d'un rien quand un risque est prit, que ce soit pour elle ou pour les autres. Elle aimait trop les Garçons et Garçonnes pour ne pas se faire de soucis pour eux. Mais là, où, allaient-ils ?

L'Encapuchonnée rebroussa chemin et descendit de sa corde pour poser ses pieds nus sur la terre humide. Où allez-vous, mais où allez-vous ?! paniquait-elle dans ses pensées silencieuses. Si Yellow restait muette par la seule crainte d'être entendu par tout ce qui est vivant, elle pensait aussi fort qu'un enfant pourrait crier. Le petit chaperon jaune courut vers Jay et Inspector, parfois ralentie par la terre qui s'était changé en boue à divers endroits. C'était froid et glissant, et elle tomba une fois et tâcha sa manche droite, qui rapidement se fit rincer par la pluie.

Où est ce que vous allez ! cria sa voix intérieure sans s'exprimer à plein poumons.

Elle les perdit de vue.

Yellow courut en espérant au moins entrevoir leurs silhouettes. Elle se perdit un instant dans le Bois, de plus en plus craintive à l'idée de tomber sur quelque chose de pire que le cadavre des deux enfants. En plus, il pleuvait, il faisait froid, c'était humide, boueux, silencieux et à la fois bruyant à cause des énormes gouttes qui heurtaient la nature épaisse. C'était dangereux. Pourquoi s'en aller aussi loin, aussi rapidement, et sans prévenir personne ? Prévenir !! Yellow n'a pas prévenu non plus ! Sentinelle ! Surveiller ! Avertir ! Donner l'alerte ! Maintenant que toutes ces choses lui revenaient en tête, elle tremblait.

Elle avait peur, si peur ! Pour elle et pour eux !

Puis, une silhouette apparu dans son champ de vision, sur le côté. Instinctivement, Yellow se cacha dans un buisson épais et aux feuilles rugueuses. Elle la vit passer. Elle n'était pas seule. Il y en avait deux. Des horreurs...

Des pirates.

Des pirates !!

Il y a des pirates ! Des pirates !! Au secours, il y a des pirates ! Revenez!!

Yellow tremblait. Elle serrait les dents pour ne pas qu'elles claquent. Pourquoi fallait-il que maintenant, ici et tout de suite, là où ses amis allaient, il y ait des pirates ? Pourquoi un tel danger par-ici, là ?! Au secours, au secours, au secours... ! Le pas tremblant, Yellow se força à avancer, toujours cachée dans la nature. Heureusement, celle-ci était suffisamment dense grâce à la pluie, où la vision pouvait être brouillée et les bruits de pas collants dans la boue couverts – et puis, de base, l'Encapuchonnée était très silencieuse et discrète. Elle avança donc, accroupie et tremblante, pas aussi rapide que les Pirates qui suivaient les traces que les roues du fauteuil de Jay donnaient au sol... Ils allaient les trouver à coup sûr ! Non non non non non NON NON NON ! Yellow était aussi discrète qu'elle paniquait intérieurement.

Cachée comme elle était, le chaperon jaune avait moins de visibilité, et ne savait pas si les forbans pouvaient voir les deux enfants de là. Où étaient-ils, où ?

Le pied de la Garçonne marcha sur une branche. Celle-ci craqua bruyamment.

Elle devint livide.


Dernière édition par Yellow le Mer 5 Juil 2017 - 0:44, édité 1 fois
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Ancien Pirate
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MessageSujet: Re: A s'y casser les dents, comme sur des roulettes.   A s'y casser les dents, comme sur des roulettes. EmptyMer 21 Juin 2017 - 11:54

Trempés, toujours et encore. La pluie qui s’infiltre partout, les vêtements poisseux et lourds qui collent à la peau, les cheveux raides et sans éclat. Sam frissonne dans son manteau gorgé d’eau, mais n’en démord pas, quoi que ses camarades pirates puissent dire ; il sent cependant un mélange d’agacement sous les moqueries, et commence à voir que la situation ne peut pas durer beaucoup plus longtemps. Il verra bien – ce n’est pas comme s’il avait le choix.
La pluie donc, qui rend tout si compliqué. Le ravitaillement par exemple : les plantes étaient noyées, le bétail malade et affamé, les animaux plus difficiles à chasser. Et pourtant ils devaient s’y résoudre, pour ne pas finir à leur tour six pieds sous terre – ou plutôt six pieds sous mer, vu la situation. DogFish et le Voltigeur avaient donc été envoyés chasser : l’un pour son flair et ses talents de pisteur, l’autre pour son agilité et ses compétences pour la chasse. Bon, à vrai dire, c’était surtout que les vrais chasseurs n’étaient pas disponibles…
Ils marchaient depuis bien trop longtemps, perdus dans leurs pensées, moroses. Sam s’ennuyait un peu, étant donné qu’à côté de son camarade, en ce qui concernait la traque, il était aveugle. Il se contentait donc de le suivre et de suivre le fil de ses rêveries internes. Il ne remarqua même pas le changement de cap et la spécificité de la nouvelle piste, c’était dire ! Et quand ils arrivèrent en vue des deux enfants, Sam ouvrit de grands yeux surpris, et eut un léger sourire en regardant son comparse. Il gloussa, et secoua la tête :


    - T’es incorrigible ma parole. Ça fait longtemps qu’on les suit ?

Sam ne savait pas trop comment réagir à cette rencontre imprévue (pour lui, du moins). Il n’avait pas particulièrement envie de faire du mal à des Perdus en ce moment – jamais en fait – mais la présence du Pied-Beau était l’assurance qu’il en aurait cependant l’occasion… Et Sam n’avait pas non plus envie d’entrer dans un débat bien trop long sur l’éthique de couper les pieds des gens.
Il plissa des yeux, essayant d’analyser la scène à mesure qu’ils se rapprochaient : une enfant assise dans un fauteuil, et un autre l’accompagnant ? Qu’est-ce qu’elles faisaient ici, par ce temps ? Les infirmes s’aventuraient peu hors de l’Arbre en général. L’oubli a creusé sa mémoire, mais il sait qu’il connait la petite en fauteuil (en même temps, c’est plutôt notable un fauteuil roulant sur l’Île), sans en savoir plus… Il la dévisage curieusement, essayant de la remettre, puis abandonne. L’autre est armée de cailloux, ce qui fait doucement sourire le Voltigeur.


    - Attention, tu risques de te couper avec ça.

Ton doucereux et amical, mais main au sabre tout de même. Hors de question de se laisser surpren- CRAC !
Il fait volteface. Comment ça « CRAC » ? D’un signe de tête dirigé vers les deux filles, Sam essaie de faire comprendre à DogFish de les tenir à l’œil, tandis qu’il s’avance vers le bruit. Malgré les torrents d’eau, il a distinctement entendu quelque chose de suspect. L’arme au clair cette fois-ci, il plongea dans les bosquets, bien décidé à ne pas laisser passer un quelconque ennemi…
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MessageSujet: Re: A s'y casser les dents, comme sur des roulettes.   A s'y casser les dents, comme sur des roulettes. EmptyVen 23 Juin 2017 - 19:46


- T’es incorrigible ma parole. Ça fait longtemps qu’on les suit ?


En guise de réponse, le traqueur jeta un regard de travers à son collègue pirate, un sourire malaisant lui découpant le visage, découvrant ses dents noires et luisantes.
Prit sur le fait, le DogFish, mais l'autre n'avait pas l'air de tant s'en formaliser que ça.
Cependant, la prise qu'ils venaient de faire semblait moins intéressante que ce qu'avait espéré Wilhelm.
Il n'y avait non pas un gamin et une chariote, mais deux gosses et... C'était tout.
Deux gamines même.
Deux jeunes filles, dont une semblait vissée à l'une de ces chaises roulantes.
DogFish en avait rarement vu, de ces instruments la, mais ça lui disait quelque chose quand même. Il voyait bien à peu près ce à quoi cela pouvait bien servir.

La blondinette ne pouvait pas gambader, n'est ce pas ?
C'était forcément ça.

- Attention, tu risques de te couper avec ça.

Sam faisait bien sur référence aux cailloux pointues dont s'était armée l'une des enfants, apparemment prête à se défendre, et comme pour répondre à ce geste, Wilhelm avait dégainé l'une de ses machettes avec une certaine lenteur, un sourire joueur quoi que parfaitement mauvais toujours vissé sur sa bouille tailladée.
Et puis il y eut un fameux CRAC, et alors que le Voltigeur faisait volte face, le traqueur quand à lui se contenta de tourner la tête, une mine mauvaise peinte sur ses traits déjà peu avenant, un grognement se faisant entendre, sortant du fond de sa gorge.

Un signe de tête de son collègue eut cependant tôt fait de le ramener à sa mission première : les deux gamines.
Ses yeux pâles et étranges se re focalisèrent donc sur elles deux, s'avançant un peu plus vers elles, toujours la machette à la main.
"Tu as entendu ? Tu risque de te faire mal... Lâche ça, ça vaut mieux pour toute les deux !"
La voix du pirate ne se faisait pas menaçante et pourtant, ce qu'il sous entendait était clair comme de l'eau de roche. Il tendit ensuite son arme à moitié rouillée mais parfaitement aiguisé vers la blonde.
"Tu ne peux pas marcher, toi ?"
Curiosité morbide, alors que toujours souriant, le pirate se mordait la lèvre inférieure, anticipant l'excitation de cette trouvaille et ne la lâchant plus vraiment des yeux.

Comme elle était jolie.






Sourire de l'Enfer



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MessageSujet: Re: A s'y casser les dents, comme sur des roulettes.   A s'y casser les dents, comme sur des roulettes. EmptySam 24 Juin 2017 - 12:47

A s'y casser les dents, comme sur des roulettes. 31270277o
Tu avais peur, ton cœur battait comme jamais. Mais cet adulte qui venait de donner un avertissement à Inspector...Ne pas se couper...Te disait quelque chose. Puis il y eut un bruit de brindille qui meurt sous un pied et le pirate étrangement familier sortit son arme, un sabre. Tu sentis ta gorge se serrer. Mais tu eus peu de temps pour t'inquiéter du nouvel arrivant encore invisible à tes yeux, caché sûrement, apeuré, peut-être.

Un autre pirate brandit une machette vers toi après avoir rappelé l’avertissement ou… la menace à Inspector te demandant :


« Tu ne peux pas marcher, toi ? »


Soudainement une chanson vint à ta tête, une chanson que tu chantais à tous les enfants agonisant passant à l’ infirmerie depuis que tu l’avais inventée avec un enfant qui rêvait de piraterie, tu ne savais plus qui. Mais cette berceuse aurait pu te coûter un bannissement mais tu l’avais peu dîtes en dehors de ces situations, à deux enfants ou trois qui avaient survécu peut-être mais pas plus, et personne n’avait jamais rien su.

Mais tu la sentais liée à cet étrange pirate parti sabre en main, pourquoi, quand, comment ? Tu ne savais pas mais tu en était sûre : Il l’avait connue.


« Bien sûr que je sais marcher ! Vous ne connaissez rien aux Pieds Monsieur pirate ! Les vrais pieds ne sont pas de chair et d'os, c'est la volonté qui les crée ! Point ! »


Cette phrase était sortie rapide et violente, plus par tristesse que pas colère, tu en avais assez de faire pitié, tu en avais assez d’être assistée, tu n’avais pas besoin de pieds pour marcher.


«  Je marche juste différemment de vous , vous savez. Mais...attendez ! »


Tu sursautas en voyant l’état des dents de ce pirate qui te menaçait d’une arme.


« Vos dents doivent vous faire mal ! Tenez ! C’est un anti-douleur, je pourrais en avoir d’autres...Mais en étant bannie...Vous pensez bien que je n’ai pas pris ma réserve de plantes ! »


Tu mangeas un brin pour prouver ta bonne foie avant de tendre la main dans un :
«  Allez ça ira mieux après ! »

«  JAY ! MAIS TU ES COMPLÈTEMENT T-A-R-E-E ! » cria Inspector te faisant sursauter, tu la regardas intriguée mais ne lâchas pas les plantes. «  TU PIGES PAS QUE C’EST UN PIRATE, UN CHIEN, UN ENNEMI, UN MEUR-TRI-ER ! ET TOI ET TOI TU LE SOIGNES ! T’ES QU’UNE FOLLE JAY ! TU VAUX RIEN  ET A CAUSE DE TOI ON VA TOUS CREVER ! »

Ces mots hurlés étaient comme des couteaux au cœur mais  malgré les larmes qui venaient de commencer à tomber sur tes joues tu te mis à chanter de ta si jolie voix, ta berceuse secrète de pirate :


« La mer est belle tu sais,
L’onde du vent matelot,
Hisseo Hisseo,
Calme ta fièvre,

L’avancée du bateau,
Hisseo Hisseo,
Vers un pays sans maux,

Viens prends moi la main,
Sur ce nouveau chemin,
Tu danses,
Pour toi je le chante,

L’avancée du bateau,
Hisseo Hisseo,
Vers un pays sans maux,

Tu verras les sirènes et les crocodiles,
Tu sauras reconnaître les oiseaux et les îles,
Tout l’équipage sera ta famille,
Ferme les yeux la vie sera tranquille, »


Tu pleurais toujours main tendue avec les plantes contre la douleur dedans quant à Inspector elle, elle tentait de filer en cherchant un échappatoire du regard. Le deuxième pirate était peut-être revenu entre temps, avec peut-être l'auteur du bruit de brindille qui casse, mais toi tu continuais de chanter en larmes mais avec un si beau sourire.

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Ancienne Perdue
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MessageSujet: Re: A s'y casser les dents, comme sur des roulettes.   A s'y casser les dents, comme sur des roulettes. EmptyMar 11 Juil 2017 - 14:10

Il approche, il approche, ilAPPROCHE... !!

Yellow était terrifiée et se maudissait d'avoir marché sur cette fichue branche. En plus, le bois craquant lui avait égratiné le pied, la faisant grimacer, mais elle avait l'habitude de rester silencieuse même en cas de douleur – il n'était pas non plus à exclure qu'elle pouvait hurler en ayant mal selon les circonstances, tout de même. En même temps que Sam reculait, elle tenta d'abord de reculer, mais la panique révélatrice de ses mouvements, les feuillages bougèrent sans discrétion. Elle était comme ces petits animaux effrayés qui essayaient de fuir, mais ne se faisaient que remarquer...

Alors, elle se mit en boule, comme un bousier. Trop peur. Trop de craintes. Impossible d'aller plus loin.

Le pirate la trouva et la tira par le col de son ciré.

Malgré tout, Yellow ne criait pas. Cependant, elle bougeait dans tout les sens, agitant avec effroi bras et jambes dans le vide. Sa respiration s'affolait, on dirait une enfant capricieuse, qui ne voulait rien entendre. Extirpée de sa cage de verdure, elle fut ramené sur quelques mètres par le grand pirate, qui la maintenait au-dessus du sol. Au secours ! Au secours ! AU SECOURS ! Elle ne voulait pas mourir ! Je ne veux pas mourir ! La peur de l'inconnu, la crainte du savoir, l'effroi qu'apportait le futur. Qu'est ce que ces pirates comptaient lui faire, si elle ne s'enfuyait pas ? Et Jay ? Et Inspector ? Et ensuite ?!

Yellow continue de s'agiter, d'essayer de le faire lâcher prise, rien n'y fait. Alors, après avoir paniqué en crescendo, l'Encapuchonnée parvint à trouver un instant de calme et de lucidité en fouillant dans sa poche. De là, elle en sortit son « arme », l'objet qui la rassurait durant ses nuits et sorties nocturnes. Contre les ombres et les monstres.

Elle releva la capsule du briquet, et l'alluma près du bras du forban.

Celui-ci, surpris par la chaleur, la lâcha enfin, et Yellow courut à vive allure pour se cacher de nouveau près des buissons une fois que ses pieds eurent rejoint le sol. Un long cri de frayeur résonna dans son esprit, mais jamais il ne vint, lui non plus.

Elle n'était pas sûre d'être bien à l'abri, mais au moins, elle avait pu s'enfuir. Mais elle ne pouvait pas laisser les deux autres Enfants à leur triste sort.

L'adrénaline qui venait de secouer Yellow avait réveillé en elle cette volonté à bien vouloir risquer encore quelque chose, maintenant qu'elle avait encore vu sa vie défiler devant ses yeux. Si elle a pu s'extirper de la poigne d'un pirate, alors elle peut éventuellement faire quelque chose...

La petite grimpa rapidement le long d'un arbre, aidée par la peur écrasante de se faire attrapé derrière avant d'avoir atteint le sommet, mais y parvint tout de même. Elle relâcha la pression de son cœur en expirant avec peine, peut-être en proie à une prochaine panique... mais s'encouragea à avancer à quatre pattes sur une branche. La voilà désormais au-dessus du pirate blond et des deux Enfants. Yellow reprit son briquet, assise à cheval sur la branche.

Elle tremblait.

Elle devait faire vite.

Elle fit brûler la branche, et en espérant que la pluie n'éteigne pas le petit feu trop tôt, se mit debout afin de la faire craquer et tomber, en sautillant presque dessus. Son poids n'était pas bien lourd, mais avec persévérance, la branche finit par céder, et tomba sur eux.

Enfin, entre eux, espérait-elle... Yellow faisait beaucoup de choses maladroites sous le coup de l'adrénaline procurée par la panique.


HRP:
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MessageSujet: Re: A s'y casser les dents, comme sur des roulettes.   A s'y casser les dents, comme sur des roulettes. EmptyMer 12 Juil 2017 - 17:26

Sam attrapa la petite avec un sourire mi satisfait, mi inquiet. Il avait chopé la petite fouine, qui se tortillait sous ses bras, et si d’un point de vue pirate c’était plus bien, d’un point de vue humain, beaucoup moins…

    - Y’en a encore beaucoup de tes copains et copines dans le coin ?

Une brochette de trois petites Perdues, ça commençait à être beaucoup. S’il y en avait d’autres dans le coin, mieux armées, ça commencerait à sentir le roussi pour eux… D’ailleurs, en parlant de roussi, il sentit soudainement une vive brûlure près de son poignet. Ouvrant de grands yeux surpris, le Voltigeur baissa le regard, et à peine quelques secondes après avoir vu des flammes s’élever, lâcha la garce qui en profita pour décamper.

    - ROH PUTAIN !

Le cri du cœur. L’homme plaqua son poignet contre sa veste, toujours trempée, ce qui apaisa la brûlure. Cette foutue pluie avait ses avantages. Se remettant de sa surprise, il se mit à la poursuite de la petite en ciré – bien mieux équipée que lui ! – mais se rendit vite à l’évidence : il l’avait perdue. En soupirant et ruminant, il rejoint DogFish et les deux autres Perdues, juste à temps pour entendre l’hystérique gueuler (ça sentait la sentinelle ou la courtisane ça, vu la suffisance et la connerie qui transpiraient de ses propos), et pour entendre la chanson de la blonde, alors qu’il venait de derrière elles.
Interdit, alors que le pirate allait faire son compte rendu à DogFish, il resta silencieux, observant dans le dos la tignasse blonde. Une vague de mélancolie naquit dans les tripes de Sam, et remonta tel un tsunami. Sa mémoire lui faisait toujours globalement défaut, mais des flashs mystérieux remontaient des tréfonds de son esprit. Il chancela, avança d’un pas, ignorant si les deux Perdus avaient remarqué son arrivée. Les paroles de la berceuse lui semblaient à des milles de ce qu’il vivait – c’était bien idéaliser la vie de pirate, et c’était un peu kitsch à ses oreilles habituées aux chansons paillardes – mais la mélodie lui rappelait des choses brumeuses, qui auraient pourtant dues être effacées depuis si longtemps…
Mal à l’aise et anxieux, le pirate réagit de manière instinctive, et alors que ses angoisses pointaient le bout de leur nez, le faisant haleter lourdement, il s’avança brusquement, tentant d’attraper la fille debout pour les cheveux, pour la tirer jusqu’à DogFish. Sa manœuvre réussie, il ne lui resterait plus qu’à – en essayant de faire taire le claquement de dents qui commençait à le gagner – agresser l’autre fille : « Tu vois, elle a bien raison de se méfier, elle ! »
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MessageSujet: Re: A s'y casser les dents, comme sur des roulettes.   A s'y casser les dents, comme sur des roulettes. EmptyMar 8 Aoû 2017 - 17:38

"Bien sûr que je sais marcher ! Vous ne connaissez rien aux Pieds Monsieur pirate ! Les vrais pieds ne sont pas de chair et d'os, c'est la volonté qui les crée ! Point ! "

Ho la petite impertinente ! Et au son de la voix de la gamine, tout le corps de DogFish sembla s'hérisser, ses muscles se tendant, ses dents se serrant et sur son visage, une mine ahurie et colérique se dépeigna.
Au bout de son bras toujours tendu, la machette restait prête à découper de la chair à tout moment, lame assurée, pas tremblante pour une seconde malgré le mécontentement et l'instabilité du pirate qui la tenait.
Ce que racontait Jay ne lui parlait en aucun cas. Il ne saisissait en rien la profondeur des mots, ce qu'ils signifiaient. Tout ce qui l'atteignait, le pirate, c'était le ton qu'elle employait. Et celui la ne lui plaisait décidément pas.
"Je marche juste différemment de vous , vous savez. Mais...attendez !"
Et elle sursauta, ses grands yeux bleus s'agrandissant en même temps que ceux de Wilhelm qui arborait maintenant une bouille décontenancée, la surprise bousculant la colère dans sa tête de demeuré.
Mais qu'est ce qu'elle lui voulait celle la, hein ?
Ca l'angoissait un peu, le pirate. L'attitude qu'elle avait.
Oui oui.
Une gamine en fauteuil roulant ça pouvait être angoissant.

"Vos dents doivent vous faire mal ! Tenez ! C’est un anti-douleur, je pourrais en avoir d’autres...Mais en étant bannie...Vous pensez bien que je n’ai pas pris ma réserve de plantes !"

De qui de quoi ?
Ses dents ?
Quoi ses dents ?
Elles lui faisaient mal, oui, c'était vrai. Toujours. Mais quoi, ça se voyait tant que ça ? Bien sur que ça se voyait, mais DogFish lui, n'était pas du genre à tant s’arrêter sur l'apparence qu'il pouvait renvoyer.
Alors il la regarda, interdit. Il la fixa alors qu'elle portait une plante à sa bouche, visiblement pour attester que ce n'était pas du poison avant de tendre le bras vers lui, lui offrant ce qui d'après elle était un genre de soin. Un anti douleur, hein ? "Allez ça ira mieux après !"
Doucement, le Pied Beau sembla se détendre, quoi que toujours parfaitement sur ses gardes, et embraya un mouvement dans la direction de Jay, sa main libre se relevant vers celle tendue, et juste avant que l'autre ne se mette à hurler, dans un geste vif, absolument rapide et de toute la distance possible, il tapa brusquement dans la fine main de la soigneuse, récupérant par la même occasion la fameuse plante médicinale pour tout de suite reprendre sa pose, en garde, celle la même qu'il n'avait de toute manière qu'à peine quitté.

"TU PIGES PAS QUE C’EST UN PIRATE, UN CHIEN, UN ENNEMI, UN MEUR-TRI-ER !"

C'était l'autre gamine qui pétait les plombs.
Elle était folle celle la ou quoi ? De crier comme ça !
Ce fut aussi le moment que choisi Sam pour réapparaitre dans le dos des deux enfants, et donc face à son collègue qui lui jeta un regard désœuvré, comme s'il ne maitrisait pas vraiment la situation.
Pourtant, ce n'était pas comme s'il y avait matière à débordement, en l'état.
Deux gamines dont une en fauteuil roulant, ça ne présageait pas de grandes difficultés.
Et pourtant...

Il y eu soudainement un chant.

Elle était vraiment bizarre, cette enfant.
Un coup elle s’énervait, un coup elle s’inquiétait, un coup elle chantait.
Ca n'avait aucun sens, et dans un mouvement caractéristique, le chien du Jolly pencha la tête sur le coté tout en la lorgnant, tout en l'écoutant.

Elle était jolie, cette chanson. Et elle eut le don de calmer les nerfs du blond donc les muscles se détendirent doucement, cessant de se montrer, agressifs sous sa peau abimée et lacérée de toute part.
Une chanson, oui, dont les rimes sentaient bon l'iode. Qui parlait de piraterie, de voyage. Elle sonnait doux à l'oreille. C'était agréable.
Wilhelm ne vit pas le trouble chez son collègue, parfaitement focalisé sur la blonde assise juste en face de lui. Il ne réagit même pas vraiment lorsque Sam s'empara des cheveux de la brune pour la tirer vers lui tout en lâchant ce qui ressemblait à une menace.
Non.
Il n'y avait plus que...

"Jay." Puis-ce que c'était comme ça que l'autre gamine l'avait appelé. "Ne sais tu pas que la vie de pirate n'a rien de tranquille ?" C'était demandé dans le plus grand calme, et de façon très sérieuse. "Pas vrai, Sam." Ce n'était pas une question. Juste une demande d’approbation. Elle se trompait, cette enfant, si elle pensait que la vie de matelot était faite de repos. Mais ce n'était pas très important. D'un geste un peu nerveux même s'il semblait parfaitement calme du reste, Wilhelm fourra la plante dans sa poche, ne quittant toujours pas la blonde de ses yeux étranges et trop pale.

"Tu vas venir avec nous."
Il tourna enfin la tête, un instant, ses yeux croisant ceux de l'autre jeune fille. "Et toi aussi." Et sans plus tarder, il se dirigea vers la petite soigneuse, rangeant sa machette, la rengainant à sa hanche avant de chopper le bras de la blonde avec fermeté, sans doute à lui en faire mal jusqu'aux os, et il tira dessus avec force, la relevant juste avant de passer son autre bras sous ses genoux, la soulevant sans aucune difficulté.
Légère comme un oiseau.






Sourire de l'Enfer



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MessageSujet: Re: A s'y casser les dents, comme sur des roulettes.   A s'y casser les dents, comme sur des roulettes. EmptyJeu 10 Aoû 2017 - 21:10

A s'y casser les dents, comme sur des roulettes. 638191tumblrnhtc0iWdE21spdwjvo2r1500
I Am Home

Inspector se débattait attrapée par un des adultes par les cheveux, elle hurlait des injures qui ne sont pas en temps normal appropriées dans la bouche d’une enfant. Elle finit en pleurs alors que le pirate souffrant des dents dit:
"Jay. Ne sais tu pas que la vie de pirate n'a rien de tranquille ?" avant de demander approbation à son collègue et de....prendre la petite plante anti-douleurs dessinant sur ton visage encore boursoufflé de larmes enfantines, un doux sourire heureux, comme si on t'avait offert un cadeau merveilleux. La brusquerie de son geste quand il te porta te fit retenir un cri de douleur. Inspector cria au désespoir: " PETER ! VA VENIR ! IL VA NOUS SAUVER ! ET VOUS MASSACRER!"

Ton regard se tourna vers elle et dans un sourire un peu triste tu lui dis malgré ta propre souffrance: " Inspector...Ne sais-tu donc pas que Peter ne vient jamais ?" La courtisane se débattit encore plus réussissant à te balancer sa chaussure non-lacée à la figure dans un "traître" étouffé de larmes. Mais toi tu gardas ton sourire mi-triste mi résignée à...grandir. " Tout va bien aller tu verras !" Et tu eus l'impression que cette phrase était autant destinée à toi, pour te rassurer, qu'à ta camarade du grand arbre.

Tu t’envolais Jay car tu grandissais, tu quittais le nid, oui Jay tu n'avais besoin de personne même pas de tes jambes pour ressentir ce sentiment de...liberté. Tu avais dans la paume de ta main ta propre poussière de fée : La vie.

Tu laissas passer les secondes appréciant ce souffle de vent, l'air maritime tu pouvais presque le sentir, dans ta tête, ton esprit jusqu-à tes os.  Puis tu repris enfin la parole:
" Monsieur Sam... votre collègue a-t-il un nom ?" Tu rougis brusquement embarrassée: " Non que ne je veuille pas lui demander directement mais ...il  a l'air assez timide..."

Tu ris : " Je trouve ça mignon!" Mais tu avais dit ça comme on parlerait d'un jeune enfant, avec le même attendrissement et l'innocence de tes 16 ans. Oui Jay, tu avais grandi mais pas de là à tout perdre. Et au fond: " Vous savez on vit pour les arc-en-ciels. Alors où que je sois je serai à la maison !" Inspector se taisait soit épuisée soit consternée.

Soudain une branche tomba, tu n'eus pas le temps de hurler, tu poussas le pirate qui te tenait dans ses bras de toutes tes forces et tombas à terre, peut-être recula-t-il peut-être pas, mais ton geste le sauva de la branche qui tomba juste à coté de toi, des éclats de bois furent projetés et ton front blessé se mit à saigner et pourtant tu relevas un regard heureux vers les deux pirates et Inspector :
"Je suis contente que vous n'ayez rien !"

Brusquement tu remarquas le bras de Sam, la petite brûlure. Et tu dis:
" Il faut souffler fort dessus Monsieur Sam !  Comme le vent dans les voiles d'un bateau !  Et si je trouve une plante appropriée en chemin, ça vous aidera !"

Tu fis silence quelques secondes avant d'avouer : " Inspector a dit qu'au port il y a " du métier pour que les dames donnent du plaisir aux Hommes... ". Je pense que mes plantes peuvent soulager encore même si parfois je ne peux rien faire... Mais ça c'est aussi cela que j'ai réalisé en grandissant..." Ton regard s'était assombri en même temps que ces derniers mots mais tu repris vite un sourire heureux: " J'aimerais donner des arcs-en-ciel, cela ne résout pas tout ni ne guérit pas tout, mais mes plantes et moi, je crois que on peut au moins soulager la douleur !"

Avec tout cela tu en oubliais ton front en sang, au fond c'était toi l'arc-en-ciel éphémère petit éclat de couleur ni dans l'enfance, ni dans l'adolescence et ni dans l'âge adulte.
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MessageSujet: Re: A s'y casser les dents, comme sur des roulettes.   A s'y casser les dents, comme sur des roulettes. EmptyDim 29 Juil 2018 - 18:58

The End


Nul ne sait comment cette aventure s'achève,
On l'aura oublié, dès que le jour se lève.


FIN DE L'AVENTURE




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